III. III. 2. Les ressources financières issues des
activités connexes
Les paysans qui pratiquent l'élevage pour assurer la
sécurité alimentaire de leurs ménages perçoivent
des ressources financières pouvant atteindre 600 000 francs CFA par an
ou plus (cf. figure n°4). De façon spécifique, 38,56 % de
cette catégorie de personnes reçoivent moins de 200 000 francs
CFA par an. 42,17 % gagnent entre 200 000 et 400 000 francs CFA. 10, 24 % quant
à eux perçoivent entre 400 000 et 600 000 francs CFA. Seulement,
9,05 % de cette population obtiennent plus de 600 000 francs par an.
Ceux qui exercent le commerce sont généralement
dans l'économie informelle. Leurs revenus issus de cette activité
varient entre 15 000 et 120 000 francs CFA par mois. Les artisans ont un gain
mensuel compris entre 35 000 et 200 000 francs CFA. Les manoeuvres quant
à eux perçoivent entre 20 000 et 75 000 francs CFA par mois. A
côté de ces catégories de personnes, les vigiles s'en
tirent avec un salaire mensuel compris entre 15 000 et 45 000 francs CFA. Les
vendeurs de sable et les briquetiers gagnent entre 30 000 et 150 000 francs CFA
par mois. Avec
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ces montants les promoteurs arrivent à honorer les
dépenses de leurs familles. En effet, ils parviennent à payer les
frais de santé, la scolarité et les fournitures de leurs enfants.
Par ailleurs, à travers ces ressources, ils peuvent acheter les
vêtements et la céréale pour leur famille.
Figure n°4 : la répartition du revenu annuel
de l'élevage
400000 -
600000;
10,24%
Plus 600000;
9,05%
200000 -
400000;
42,17%
Moins de
200000 ;
38,56%
Source : enquêtes terrain, TIENDREBEOGO Y.,
août/septembre 2015
III. III. 3. Les soutiens financiers
Des entretiens effectués avec les paysans
révèlent que ces derniers ne bénéficient d'aucun
soutien financier venant de parents ou de proches résidents à
l'étranger. Seulement cinq personnes, soit 1,50 % de la population
enquêtée bénéficie de soutien auprès des
parents ou proches résidents dans les villes du Burkina Faso. Ils
précisent à cet effet que la valeur des soutiens financiers
souvent reçus n'a jamais dépassé 250 000 Francs CFA par
an.
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