Le commerce extérieur et le développement socio-économique de la RDC.par Maurice KAYIPU LEMPELA Institut Supérieur de Commerce. Isc/Lubumbashi - Licence en Comptabilité 2012 |
6.2 SECTION 2. LES EFFETS PERVERS DU COMMERCE EXTERIEURNul n'ignore que l'exploitation coloniale avait cantonne les pays sous développes dans le rôle de « réservoirs de matières premières » à l'usage des nations industrielles. Pour importes : machines, moteurs, camions, appareils de transport, engrais chimiques, médicaments et dans d'autres biens. Son industrie alimentaire étant de plus défavorisée, il est obligé d'acheter à l'étranger même le jus de tomate qu'il sait produire sur place. Ce ne sont pas les terres qui sont infertile pour repousser toute culture vivrière. L'Inde et le Pakistan ont déjà prouvé que leurs terres sont Capables d'assurer autosubsistance que leurs terres sont Capables d'assurer autosubsistance par la production du riz qui peut dépasser toute prévision ; le Brésil est devenu exportateur des voitures par construction sur place de ses propres chaines de montage. Les exemples sont multiples, inutile de les énumérer tous. Ce qui est important c'est de montrer que la majorité dits « sous-développés » après être libère de la colonisation, sont retombés dans un autre beaucoup plus violente et difficile à briser. Celui de blocage de leur économie par les pays les quels ils nouent des relations commerciales. Ainsi apparait l'une des caractéristiques essentielles de la situation des pays sous-développés, celle de leur dépendance se manifeste à deux niveaux : politique économique, ce sont ces deux niveaux qui feront l'objet de deux paragraphes suivants de cette section. 6.2.1 §1. LA DEPENDANCE POLITIQUE OU NEO-COLONIALEL'évolution des économistes des PVD a été pendant longtemps freinée par l'exploitation coloniale. La forme la plus absolue de cette exploitation a été constituée par ce que CH. BETTELHEM appelle « la dépendances coloniale »45(*) En effet, la plupart d'Amérique latine, d'Afriques et d'Asie de l'Est et sud-est sont reste longtemps sous la domination coloniale, d'une part parce que le faible niveau de leur économie ne leur permettent pas de faire face à l'agression européenne d'autre part, parce que dotes de métiers premières immenses. L'Europe avait tout intérêt à s'y cramponner par tous les moyens y compris la violence pour la suivie de ses industrie. Mais ce qui est important à saisir dans cet asservissement colonial 46(*) C'est qu'il a été le moyen violent d'une exploitation sans merci des pays dominés et l'origine, soit de la ruine de leurs forces production antérieures, soit de la traumatisassions de leurs économies, car ces pays ont été soumis aux intérêts de colonisateurs. En fait le travail du cuivre en Afrique, de l'or et du fer déjà connu exploitation intense des minerais et par l'acheminement de ceux-ci vers les capitales européennes. Ce pendant après que les régimes coloniaux furent liquidés dans la plupart des pays aujourd'hui sous-développés, il est apparu une autre forme moins absolue que la dépendance coloniale. Cette nouvelle forme de dépendance économique ou sur la corruption d'une partie du personnel politique dirigeant des pays dépendants, les pays soumis à cette forme sont caractérises par l'instabilité politique ou par l'existence de dictature actuelle à designer ce type de relations semi-coloniales par le terme de néo-colonisation qui permet aux classes dominantes des pays impérialistes de soumettre à leurs intérêt propres. Les classes dominantes développent l'exploitation des mines, les grandes plantations, les banques, les ports et les voies de communications, ces derniers devant faciliter l'expédition rapide des produits qui risquerait de priver leurs usines du ravitaillement en matières premières obtenues à bon marché. * 45 CH. BETTELHEM « planification et croissance accélérée » paris, éd, MASPERO 1967, p.28 * 46 CH.BETTELMEN, op, cit, p.29 |
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