Le commerce extérieur et le développement socio-économique de la RDC.par Maurice KAYIPU LEMPELA Institut Supérieur de Commerce. Isc/Lubumbashi - Licence en Comptabilité 2012 |
4.2.2 II.2 NOTION SUR LA BALACE COMMERCIALE.La balance commerciale d'un pays est un élément de la comptabilité nationale qui répertoire et résume l'ensemble de ses exportation et importations marchandises 18(*) Cette définition entraine quelques précisions à savoir : · La balance commerciale suppose ici une balance d biens services ; · D'autres nomenclatures et principe de la comptabilité nationale se limitant aux échanger de biens uniquement ; · Quant aux biens et services marchandes, ils comprennent entre autre des matières premières produits manufacturés, le produit agricole les transports est voyages. Pour lequel nous concerne la balance commerciale est un compte national qui retrace la structure en valeur monétaire des biens et services exportes et importes au cours d'une période d'un an ; o L'évolution des importations se fait sur base des statistiques douanières et du commerce extérieure. o Il faudrait préciser que la balance commerciale est l'une des composantes de la balance des opérations courantes d'une nation et partie intégrante de la balance des paiements. 4.2.2.1 2.2.1 Les composantes et présentations de la balance commercialeLa balance commerciale est un tableau à double solde entre avec trois composantes à savoir : Ø Exportation ; Ø Importation ; Ø Solde commerciale.
Source : Revue de la banque centrale du Congo. Par d'autre moyen, nous pouvons dire que, la balance commerciale. C'est un cadre comptable légal regroupant par une période d'observation soit-elle l'année ou le trimestre, les opérations d'importation et exportation évaluées en devises ou converties en monnaie nationales. Le principe comptable qui s'y applique est d'une comptabilité à double partie, d'une part les exportations de l'autre les importations. Ø les balances se concluent en solde doit nul pour l'équilibre de deux parties ou soit en déséquilibres, excédentaire ou déficitaire ; Ø balance de paiement, la balance de capitaux et les indivisibles, les omissions ; Ø la propension : la propension une tendance à importer en fonction du revenu ; Ø la propension moyennes : une attitude de tendance centrale à importer ; Ø déficit commerciale : excès des importations en valeurs sur les exportations ; Ø le protectionnisme : c'est une situation économique qui freine soit partiellement soit totalement la concurrence étrangère, peut s'opérer par des mesures administratives ou par le contingentement dans un esprit d'un nationalisme étrique ; Ø la mondialisation : est un phénomène de l'esprit de DVOS, qui se fondé sur la globalisation de l'espace économique axée sur la communication et les commerce avec l'étranger ; Ø le dumping : c'est une situation où les prix du marché intérieur sont intentionnellement plus élevés que ceux de l'étranger, On distingue deux types à savoir : o les dumpings sauvages et le dumping systémique. 19(*) a. les Rouages de Commerce Extérieur Le commerce extérieur comme nous les a soulignés, s'insère dans le cadre des échanges extérieurs ou de l'ouverture. Empiriquement, l'ouverture semble favoriser la croissance et la réduction des inégalités. Ainsi, la théorie de l'échange international insiste sur la spécialisation qui est fondée sur l'exportation des avantages comparatifs. Ces avantages sont tirés de la dotation factorielle détenue par chaque nation. Les commerces extérieurs ou les commerce de libre échange accroit pour les pays qui s'y engagent, un surplus collectif contrairement aux pays en autarcie 20(*) Du point de vue des importations, un pays qui fait le commerce à l'importation, lorsque son potentiel factoriel ne lui permet pas de produire les biens ou ces services ou encore de la produire en moindre coût. Mais pour commencer à exporter des produits à valeurs ajoutées élevées, un pays a besoin non seulement d'un investissement nécessaire, mais aussi de l'accès au marché 21(*) Car même les pays développés produisant une gamme variée des biens compétitifs se heurtent aux barrières douanières ou commerciales. b. Commerce des biens Ø L'incitation au commerce Parmi les enjeux du commerce extérieurs, il est également admis que les pays gagnent en commerçant entre eux. Puis que par rapport une situation d'autarcie, l'accès au marché mondial leur permet d'obtenir certains biens à un prix plus bas et d'écumer d'autres biens à un prix élève. Ø Inégalités entre pays. Dans les contextes du commerce extérieur, existe la notion des inégalités qui se caractérise par ce concept de petit et de grand pays. Un pays est dit petit dans la mesure où il ne peut influer sur le prix mondial, alors qu'est considère comme grand pays, celui qui est capable d'influencer le prix du bien qui fait l'objet du commerce. Ø Gains du commerce extérieur Pour dégager les gains de l'échange international, nous allons partir d'un exemple. Considérons les cas où un pays X est un petit pays qui passe d'une situation d'autarcie à une situation de libre échange comme importateur de bien A la technique pour mesurer les gains du commerce repose sur deux concepts de l'analyse macroéconomique : le surplus du consommateur et le surplus du producteur. Ø Répartition de gains du commerce. Dans une économie d'échange, la possibilité d'échanger les biens à des prix différents de ceux d'autarcie donne lieu à un grand bien être pour la communauté. Il est à nouveau possible d'effectuer l'analyse de bien être en interprétant le bénéfice d'une unité du bien A importé ou exporté. * 18 CAVIS R & JHON R. « économie international » I. et II. Ed, cation, paris 1981, page 28. * 19 KAPANGA « cours de théorie pratique du commerce internationale » L2 SCOFI/ ISC, RDC, L'sh , Page 23. * 20 TEULOF. F « vocabulaire économique » PUF, paris, 1991, page 73. * 21 KINDELBERG « économie international » paris, économisa 1996, page 86. |
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