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Gestion d'une bibliothèque.


par Louis Kazadi
Institut Superieur de Commerce de Lubumbashi - Licence 2019
  

Disponible en mode multipage

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Table des matières

Table des matières Erreur ! Signet non défini.

EPIGRAPHE IV

DEDICACE V

AVANT-PROPOS VI

0. INTRODUCTION 1

0.1. Phénomène observé 1

a) Observation empirique 2

b) Problèmes 3

c) Question de départ 3

0.2. Revue de la littérature 3

0.2.1. Théories explicative 3

0.2.2. Etudes empiriques 5

0.2.3. Limite des études antérieures et particularité de notre Etude 7

0.3. Problématique et hypothèse 7

0.3.2. Problématique 7

0.3.3. Hypothèse 8

0.4. Méthodes de recherche 8

0.4.2. La méthode Merise 9

0.4.3. La méthode Up 9

0.5. Technique de la recherche 10

0.6. L'objectif poursuivi par la recherche 10

0.7. Justification sur le choix du sujet et Intérêt 10

0.7.1. Choix 10

0.7.2. Intérêt 11

0.7.2.1. Intérêt personnel 11

0.7.2.2. Intérêt scientifique 11

0.7.3. Intérêt social 11

0.8. Délimitation du sujet 12

0.9. La structure de la mémoire 12

CHAPITRE PREMIER : CADRE EMPIRIQUE 13

I.1. Présentation du champ empirique 13

I.2. Elément stratégique 13

I.3. Structure organisationnelle 14

I.3.1. La réception 14

I.3.2. Département de sciences sociales politiques et administratives 14

I.3.3. Département des sciences économiques et des gestions 14

I.3.4. Département de psychologie et des sciences de l'éducation 15

I.3.4. Département des sciences agronomiques 15

I.3.5. Acquisition 15

I.3.6. Catalogage 15

I.3.7. Bureau du chef de section 16

I.4. Organigramme 17

CHAPITRE DEUXIEME : ANALYSE ET CONCEPTION DU SYSTEME 18

II.1 Généralités sur la gestion de la bibliothèque 18

Notion sur l'indexation 18

a. Les langages documentaires classificatoires 18

b. Les langages documentaires analytiques 19

1. Processus d'indexation 19

Classification décimale de Dewey 20

a. Historique 20

b. Quelques règles indispensables à connaître 22

II.2. Définition des concepts opératoires 23

II.3. Définitions des concepts connexes 23

II.4. Méthodes et notation 24

II.5. Notions sur le processus Unifié (UP) 25

II.5.1. Les principes fondamentaux du Processus Unifié (UP) 25

II.5.2. Les processus d'enchainement du Processus Unifié 26

II.5.3. Phases d'up 26

1. Les diagrammes de structure ou statistiques 29

2. Les diagrammes de comportement ou dynamiques 30

Quelques concepts du langage UML 32

II.6. Identification des besoins et spécification des fonctionnalités 34

II.6.1. Identification et présentation des besoins 34

II.6.2. Recensement des besoins 35

II.6.3. Identification des acteurs 36

II.6.4. Le diagramme de contexte 36

II.6.5 Identification des cas d'utilisations 36

II.6.6. Diagramme de cas d'utilisation 37

II.6.7. Spécification détaillée du cas d'utilisation 39

II.6.8. Spécification détaillée des besoins 43

II.7. Analyse du domaine 47

II.7.1. Diagramme de classe participantes 47

II.7.2. Diagramme de classes participantes 48

II.7.3. Diagramme d'Activité 50

II.8. Conception de l'application 51

II.8.1. Diagramme d'interaction 52

II.8.2. Diagramme de classe de conception 54

CHAPITRE TROISIEME : IMPLEMENTATION (DEVELOPPEMENT) DE LA SOLUTION 55

III.1 choix et présentation des outils de développement 55

III.2. Description de l'application 56

a. Présentation des interfaces 56

III.3. Cout d'acquisition du projet 58

Conclusion 59

Bibliographie 61

EPIGRAPHE

Si vivre dans l'entreprise aujourd'hui consisterait à faire des projets alors le travail d'un informaticien (manager) est de combler les écarts qui séparent le rêve de la réalité de son entreprise.

Bill GATES

DEDICACE

A MANDA LUBOBO Colette;

A TAVARES LENGE Landry ;

A MONGA KYOMBELA Carol ;

A la famille LUBOBO ;

A la famille BULUNGA.

Merci pour tout

A vous tous je dédie ce travail

KAZADI KYOMBELA Louis

AVANT-PROPOS

Qu'il soit digne et reconnaissant au terme de ce travail qui sanctionne la fin du deuxième cycle de nos études supérieures, de témoigner nos sentiments d'attachement à tous ceux qui, spirituellement, moralement, matériellement et même scientifiquement nous ont assisté.

A tout seigneur tout honneur, je m'en vais remercier le nourricier des hommes sur terre je cite Dieu le tout puissant ; qui sans son apport ni concourt si important je me voyais pas à capable de réaliser ces exploits dans ma vie en particulier dans le domaine estudiantin.

Il est dit pour qu'un enfant découvre le monde inconnu il a besoin d'un guide, éclaireur pour voir les horizons cachés de la vie mondaine. Dans le cas présent, un travail scientifique élaboré par un étudiant novice dans le monde des recherches a besoin d'un directeur ou encadreur pour arriver à réaliser un travail digne de qualité comme celui ici présent, à cette fin nous présentons nos chaleureux remerciements au Professeur Armand KABANGE et au CT Pierre COSMAN MWANSA MOFIA, de nous avoir aidé dans cette tache si lourde.

Nos vifs remerciements vont tout droit à la famille LUBOBO et plus particulièrement à la famille MANDA pour l'amour et le souci que vous avez envers moi, vous avez préférez m'apprendre à pêcher au lieu de me donner du poisson, ceci est le fruit de la profonde gratitude et affection manifestée à mon égard, vos oeuvres et la récompense de vos sacrifices consentis.

Nous serons ingrat de passer sous silence sans remercier mes responsables, Gaudet ILUNGA, Odon NZADI, Abbé Dénis KILUMBA, Francine MWISANGE MULAJA, MWANSA KABAMBA Irène et ILUNGA TSHIKALA Lyly pour votre encadrement et conseils que vous ne cessez de me prodiguer, que ce travail soit une preuve de mon affection pour vous et que le bon Dieu vous comblent de sa bénédiction, qu'il vous protège et vous soutienne dans vos entreprises.

Nos remerciement s'adressent à mes frères et soeurs Landry TAVARES, Cédrick KAZADI, Patient ILUNGA, Claris NGALU, Carol MONGA, Ghislain LUMAMBA, Jerry NTUMBA, Georges BANZA, Marceline MPALABA, sans oublier mes fils Charles MUDULILI, Jovial MBAYO, Orene MUJINGA et Samuel TAVARES pour leur solidarité fraternelle et le sentiment de réconfort qu'ils n'ont cessés de témoigner à mon égard, ceci est la récompense.

Je tiens à remercier toutes les autorités académiques et le corps professoral de l'Institut Supérieur de Commerce pour leur bonne formation dont nous en sommes reconnaissants.

Nos remerciements s'adressent également à nos amis, camarades et compagnons de lutte de la promotion, Munch MWEMA, Marcel KAZADI, André NDIBU, Berthe MBUYU, Vicksen YANKUMA sans oublier mon trésor et bienheureuse Blessing FUNDI qui a su me supporter dans le moment difficile que de joie.

KAZADI KYOMBELA Louis

INTRODUCTION

0.1. Phénomène observé

(Guilbert, Olivier, 2007)Il définit le phénomène comme fait sensible. C'est devenu une banalité : l'ordinateur s'accapare nos bureaux, modifie nos modes de travail, envahit nos maisons, s'intègre dans les objets les plus quotidiens et nous propose des loisirs inédits. Il est même à l'origine de nouveaux modes de sociabilité et d'une nouvelle économie : l'informatique est partout !

Pourtant, l'ordinateur lui-même demeure pour beaucoup une énigme, un objet mystérieux et un peu magique. Le terme d'informaticien semble d'ailleurs recouper une grande diversité de métiers et d'occupations réelles, allant du technicien à l'ingénieurréseau, en passant par le webmaster. Quant à la nature du travail de ceux qui font de la « recherche en informatique », c'est sans doute (à en juger par les réactions auxquelles j'ai moi-même étéconfrontée) unmystère encore plus épais, malgré le prestige un peu mythique que conservent des projets comme ceux de la robotique ou de l'intelligence artificielle.

Le statut de l'informatique en tant que discipline est ambigu et mal compris :

Est-il à chercher du côté de la science ou du côté de la technique ? Quel est l'objetd'étude propre aux informaticiens ? Quelles sont leurs vraies compétences ? Avantde nous engager sur ces points, commençons par éliminer les mauvaises réponses :

- l'informatique n'est pas la «science des ordinateurs» (ce que, pourtant, laissecroire sa traduction anglaise, «computer science») : non, les informaticiens ne savent pas nécessairementréparer un ordinateur en panne, diagnostiquer un problème électronique ou effectuer des branchements compliqués, ils ne sontpas toujours les meilleurs guides quand il s'agit d'acheter un nouveau modèle de scanner ou de modem; oui l'informatique peut s'étudier avec un papier etun crayon, même en absence d'ordinateur...

- L'informatique n'est pas la« science des logiciels »: non, les informaticiens neconnaissent pas nécessairement toutes les nouvelles versions des programmesdu commerce, ils ne savent pas toujours utiliser toutes leurs fonctions, ils nepassent pas (toujours) leurs journées à tester des jeux ou à chercher des bugs...

La compétenceréelle des informaticiens n'est ni matérielle, ni fonctionnelle.

Alors, qu'est-ce que l'informatique ? C'est quelque chose entre les deux, quelquechose de plus abstrait et de plus fondamental sans quoi ni les ordinateurs ni les logicielsne pourraient fonctionner...

Pour arriver à une définition satisfaisante, notre démarche sera de partir de ces deux niveaux de description habituels : matériel et logiciel, et de faire émerger leurs principes sous-jacents.

Commençons donc par l'aspect logiciel. La connaissance commune de l'informatiquese fonde en effet généralement sur la pratique de quelques logiciels d'usagecourant : traitements de texte, tableurs, navigation sur l'Internet...

L'image de l'ordinateurcomme « grosse machine àcalculer », fonctionnant pendant des heures pour réaliser ses calculs, reste égalementprésente, mais de façon plus mythique et lointaine,vue au cinéma. Il y a t-il une base commune à tous ces usages, apparemmentsi disparates ? Quelles sont les caractéristiquespartagées par tous ces logiciels ?

Pour aborder ces questions, on peut commencer par remarquer que tout programmepeut être d'écrit par deux aspects fondamentaux : les données qu'il manipuleet les traitements qu'il permet de réaliser sur ces données.

L'informatique dont il sera question ici est une discipline scientifique qui, entant que telle, a ses propres questions, ses propres problèmes, et dispose pour les aborder d'outils et de méthodes spécifiques.

J'ai ici essayé de d'écrire, de façon aussi abordable que possible, ce que, en tant qu'informaticien, je souhaite que « l'honnête homme du XXIème siècle » sache et pense de la discipline, appelée à coup sûr à un grand développement dans les années qui viennent.

a) Observation empirique

En effet, l'informatique étant une science de traitement rationnel et automatique de l'information, en plus cette dernière permet le traitement de masse des données (Big Data) à travers des basses des données. En suit, la bibliothèque inter-facultaire de l'UNILU contient les ouvrages, livres, mémoires et travaux de fin de cycle, il y a aussi certains livres qui sont sur internet, donc vous pouvez parfois accéder à distance dans la bibliothèque, comme, le cas de notre pays la majorité de personnes n'ont pas cette culture de lire les ouvres et/ou livre en ligne, lors de nos investigations sur ladite bibliothèque nous nous sommes rendu compte que cette dernière a une difficulté très énorme, elle manque de répertoire électronique ou catalogue pour pouvoir répertorier rapidement et facilement les ouvrages, ceci contient une difficulté que nous allons décortiquer dans la partie qui suit.

b) Problèmes

Cette partie du travail consiste à prélever les dysfonctionnements observésdans la société et de trouver un écart entre ceux qui est et ceux qui devait être.

A cet effet, lors de nos descentes sur terrain, nous nous sommes rendu compte que la bibliothèque cinquantaine de l'UNILU connait des difficultés liées à l'accession des ouvrages ou livres... outre que :

- La manque de répertoire électronique, c'est une application qui peut répertorier facilement les ouvrage lors de la demande de ce dernier ;

- Perte de carte d'accès dans la bibliothèque, du fait que l'enregistrement est manuel parfois on n'arrive pas à retrouver ceci après une durée indéfinie...

- L'accès journalier est conditionné par le paiement d'une caution de 1000Fc, qui est certain que cet argent arrive en toute sécurité au gestionnaire ?

c) Question de départ

C'est ainsi, vu les problèmes énumérés ci-haut, notre question de départ est formulée de la manière suivante : « Quelle sont les causes qui expliquent ces dysfonctionnements ? »

0.2. Revue de la littérature

(Tremblay, Robert; Yvan P; Hubert, 2010) L'Etat de la question c'est une recension des théories, des concepts et des recherches antérieures à la nôtre, qui traitent sur notre problématique ou sur des problèmes connexes.

0.2.1. Théories explicative

0. (Guilbert, Olivier, 2007)L'auteur définit un système comme un ensemble d'éléments en interaction dynamique, ces derniers sont organisés et coordonnés en vue d'atteindre un objectif, qui évolue dans un environnement.

Nous avons retenu dans cet ouvrage les rôles d'un système d'information. Sur ce, le SI a pour rôles :

ü Produire les informations légales réclamées par l'environnement ;

ü Déclencher les décisions programmées ;

ü Fournir des informations aux décideurs pour aider à la prise de décisions non programmées ;

ü Coordonner les taches en assurant les communications au sein du système organisationnel.

1. (Christine, Solnon, 2014), l'auteur met l'accent sur la Modélisation de la structure avec UML, il nous décrit le système en terme de composants du système (objets, classes, paquetages, etc.) et en terme de relations entre ces composants (spécialisation, généralisation, association, dépendance, etc.)

La méthode de modélisation c'est un procédé permettant de construire un modèle aussi correct que possible et aussi efficacement que possible (MERISE, UP,) Les méthodes de modélisation sont souvent des méthodes de développement qui comporte une partie Modélisation.

2. (Maren, Van der, 1996), l'auteur décrit dans cet ouvrage les modes d'investigation qui sont déterminés par les paradigmes de recherche et les objectifs du chercheur. Ce dernier a le choix entre trois modes d'investigation : l'approche quantitative, l'approche qualitative et l'approche mixte.

3. (Muller Pierre-Alain, 1997), l'auteur définit UML (Unified Modeling Language) comme une méthode de modélisation orientée objet développée en réponse à l'appel à propositions lancé par l'OMG (Object Management Group) dans le but de définir la notation standard pour la modélisation des applications construites à l'aide d'objets. Elle est héritée de plusieurs autres méthodes telles qu'OMT (Object Modeling Technique) et OOSE (Object Oriented Software Engineering) et Booch. Les principaux auteurs de la notation UML sont Grady Booch, Ivar Jacobson et Jim Rumbaugh

4. (Brétigny & Samuel Crausaz, 2012),Dans cette ouvrage l'auteur met l'accent sur les objectifs de l'atelier de génie logiciel, en disant que quatre objectifs peuvent être observé dans la conception, c'est notamment :Analyser ses besoins et créer un cahier des charges, Structurer un site pour optimiser sa navigation, Rédiger pour le web ; etOptimiser pour les moteurs de recherche.

Ils nous disent également que pour arriver à gérer un projet web il faut passer par cinq (5) étapes :

ü Identification des besoins ;

ü Paramètre concret aboutissant à l'élaboration d'un cahier de charge (Conception) ;

ü Réalisation technique et artistique (Production) ;

ü Déploiement et lancement (Mise en ligne) ;

ü Maintenance et optimisation

5. (TOUNSI, Najib, 2014), l'auteur définit Une base de données comme étant une collection de données stockées dans des fichiers et accessibles à la demande pour plusieurs utilisateurs et des besoins divers.

ü L'approche quantitative

Cette approche vise à recueillir des données observables et quantifiables. Ce type de recherche consiste à décrire, à expliquer, à contrôler et à prédire en se fondant sur l'observation de faits et événements « positifs », c'est-à-dire existant indépendamment du chercheur, des faits objectifs.

ü L'approche qualitative

Le chercheur part d'une situation concrète comportant un phénomène particulier qu'il s'agit de comprendre et non de démontrer, de prouver ou de contrôler.

ü L'approche mixte

Cette approche est une combinaison des deux précédentes. Elle permet au chercheur de mobiliser aussi bien les avantages du mode quantitatif que ceux du mode qualitatif.

0.2.2. Etudes empiriques

A ce niveau, il s'agit du recensement des travaux qui ont précédé notre étude, pour y dénicher des nouvelles pistes et orientations. Au fait, à cette étape de la littérature existante, le souci est de savoir si en abordant ce sujet, d'autres curieux penseurs ne l'ont abordé sous divers aspects, d'autres sous des termes similaires ou presque avec des problématiques, des hypothèses, des méthodes et des conclusions distinctes de celles qui sont de mise dans la présente recherche.

A ce propos, plusieurs chercheurs ont abordé ce délicat sujet que nous traitons. Cependant dans nos fouilles, quelques cas ont touché notre attention :

- (MVOU-OSSIALAS, 2003) Dans la conception et développement d'une application de gestion d'une bibliothèque.

Au cours de son projet, quatre chapitres lui a permis de comprendre le fonctionnement de la bibliothèque de Time Université, il a essayé de ressortir les divergences qui existent entre le type de bibliothèque et de confronter leur fonctionnement.

- (Tounkara & Dembele, 2016)Dans la gestion informatisée de la bibliothèque de l'université du Sahel,

Pour lui, il veut faire apparaitre l'importance de l'informatique dans tous les domaines, dans le monde actuel une bibliothèque non informatisée, c'est une bibliothèque non évolutive et l'identification des documents sera très difficile dans cette bibliothèque.

C'est dans cette optique que son travail sera de mettre en place une application sur la gestion de la bibliothèque à l'aide d'un Système de Gestion de Base de Données Relationnel (SGBDR), qui sera capable de :

- De faire le suivi de retrait et remise de livre dans la bibliothèque ;

- Répondre aux attentes des abonnés de la bibliothèque dans un court délai ;

- Créer une base de données qui gère tous les clients potentiels...

(Jean-Serge, 2010)Conception et réalisation d'une application d'une bibliothèque, pour lui :

Dans le Monde, la RDC en particulier, tant d'entreprises n'arrivent pas à bénéficier de l'usage de l'Ordinateur dans leur mode de travail et par conséquent traitent encore manuellement l'information ou avec des programmes trop limités avec des tâches répétitives et de risque d'erreur. L'ISSNT n'étant pas épargnée dans son fonctionnement, la gestion de certaines opérations est encore manuelle et de fois avec des traitements informatisés limités.

Nous avons remarqué que dans la bibliothèque de l'ISSNT, on a même pas de système informatique pour l'enregistrement des livres, pas même des bases de données pour stocker les informations concernant les ouvrages et les membres tous les informations sont stockés manuellement et moins sécurisés, il n'existe pas de système de rappel des dates de retour d'emprunts déjà à terme, ce qui constitue un grand handicap car les dates de sortie et de rentrée sont des informations pertinentes, les retours des livres ne sont pas enregistrés de façon correcte car la bibliothécaire ne fait qu'ajouter ou supprimer des lignes dans son tableau. Cela ne permet donc pas de recenser les documents perdus.

Mais il reste que le système existant à la bibliothèque enregistre un accroissement annuel important de documents conjugués à une insuffisance du personnel spécialisé, ce qui donne lieu à l'apparition de nombreux problème dont :

- Le retard observé dans l'exécution de certaines opérations, dû à la multiplication des tâches à réaliser, d'où la prédominance des tâches à caractère répétitif tel que l'enregistrement manuel des livres ;

- Utilisation des programmes non conforme pour traiter les informations d'une façon élémentaire à l'occurrence Microsoft Word et Excel.

0.2.3. Limite des études antérieures et particularité de notre Etude

L'honnêteté scientifique exige de montrer la démarcation entre nous et ceux-là qui nous ont devancé, le sujet que nous abordons a déjà été traiter sous divers aspects, c'est notamment le cas de :wilfried-Erisco MVOU-OSSIALAS dans la conception et développement d'une application de gestion d'une bibliothèque, dans son étude il a voulu juste comprendre le fonctionnement de la bibliothèque, et Fatoumata Bintou Tounkara et Dembele dans la gestion informatisée de la bibliothèque de l'université du Sahel, sa vision et de faire apparaitre l'informatique dans tous les domaines de la vie, c'est ainsi la démarcation et notre particularité réside au niveau d'accession d'ouvrages, pour nous, ce qui nous intéresse beaucoup c'est la création de l'application qui va permettre au gestionnaire de retrouver rapidement et facilement les ouvrages, livres, travaux... Plus particulièrement :

· Faciliter les recherches des livres dans les étagères.

· Connaitre le nombre des livres, rayons et étagères dans la bibliothèque.

· Connaitre le nombre des livres dans un rayon.

· Connaitre tous les domaines de livre dans la bibliothèque.

0.3. Problématique et hypothèse

0.3.1. Problématique

(Robert & Yvan perrier, 2006)La problématique est définie comme étant un ensemble de questions qu'une science, une philosophie, ou un chercheur peut valablement se poser en fonction de ses moyens, de son objet et de ses points de vue. Concrètement, elle représente les points d'interrogations au sujet d'un problème préoccupant un chercheur et dont il désire définir les champs des connaissances théoriques.

Pour (BIMBI, 2018-2019)La problématique de recherche est l'exposé de l'ensemble des concepts, des théories, des questions, des méthodes, des hypothèses et des références qui contribuent à clarifier et à développer un problème de recherche

Ainsi, tout au long de ce travail, nous chercherons à appréhender la question de mettre en place un mécanisme pouvant répertorier facilement les livres, ouvrages, mémoires... lors de la consultation.

Connaissant ce qu'est la problématique, nous serons amenés à nous poser les questions suivantes :

- Comment pouvons-nous répertorier facilement les livres lors de son accession ?

- Quelle sont le mécanisme utiliser pour donner une solution fiable après consultation de l'ouvrage par les chercheurs lors de son reclassement ?

0.3.2. Hypothèse

Selon (Sem; Cornet, 2018), L'hypothèse est l'ensemble des propositions de réponses à la question de recherche ou l'hypothèse est une réponse provisoire à la question de recherche formulé dans la problématique

Selon (Robert & Yvan Perrier, 2006), Une hypothèse de recherche est la réponse présumée à la question qui oriente une recherche.

Nous disons aussi que L'hypothèse se définit comme étant une proposition des réponses provisoires aux questions que l'on se pose à propos de l'objet de recherche formulé en termes tel que l'observation et l'analyse puissent fournir une réponse. Ainsi, pour mieux évoluer avec ce travail, nous tacherons tout d'abord répondre à notre problème.

- Nous affirmons que l'accession des livres sera facile du fait que nous mettrons sur pied une application informatique qui sera utilisé par le gestionnaire comme guide (catalogue) lors de la demande de ce dernier par les chercheurs.

- Le mécanisme que nous allons utiliser pour donner une solution fiable, étant donné que le gestionnaire aura à sa possession l'application, celui-ci se chargera du classement et de reclassement du livre selon les rubriques préétablies dans l'application.

0.4. Méthodes de recherche

Selon (Robert & Yvan Perrier, 2006), La méthode est une démarche ou une réflexion scientifique qui consiste à prendre en compte les données ou les informations récoltées par les techniques sur le terrain, en vue de les analyser, les comprendre, les interpréter et les coordonner, dans le but d'atteindre l'objectif que le chercheur s'est fixé, Aujourd'hui, chacun a profité ou imagine facilement les avantages que l'informatique apporte à l'entreprise : calculs automatiques, stockages de données, traitements... Cependant, l'informatique est également pour la majorité synonyme de vocabulaire hermétique, de service "citadelle", de délais élastiques, d'obstacles insurmontables, de surcoûts imprévus, de programmes difficiles à faire évoluer, bref, d'un ensemble d'inconvénients préjudiciables tant aux chefs d'entreprise qu'aux responsables de l'informatique. De cet état de fait découle la nécessité d'une méthode permettant d'avoir un langage commun de l'informatisation et utilisable par tous : chef d'entreprise, utilisateur, informaticien... Toutes ces personnes peuvent être la même dans le cas de l'usager d'un micro-ordinateur désireux de se créer une base de données claire, évolutive, documentée et transmissible à ses collègues.

La réussite dans tout projet, et particulièrement dans la recherche scientifique, est fonction du mode opératoire, dont le choix des méthodes et instruments (techniques) adéquats de collecte des données. C'est pourquoi, convaincu de cette affirmation, la méthode MERISE et UP sera d'usage dans l'élaboration de ce travail.

0.4.1. La méthode Merise

« Méthodologie d'étude et de la recherche informatique par sous-ensemble ou par système d'entreprise », c'est une méthode de conception et de réalisation de systèmes d'informations.

La méthode Merise apporte une formalisation éclairant les choix à effectuer. (DIVINE, 2008), Elle est un langage commun de référence centré sur le système d'information et non sur l'informatique appliquée. Elle permet une authentique communication entre le responsable de la stratégie d'entreprise, celui de son informatisation et les utilisateurs finaux

0.4.2. La méthode Up

Up est une méthode utilisée par le langage de modélisation UML « Unified Modeling Language, cette dernière est itérative et incrémentale, piloté par le cas d'utilisation, centré sur l'architecture, et orienté vers la diminution des risques

Pour(Muller, Pierre-Alain, 1997), UML est un langage de modélisation orientée objet développée en réponse à l'appel à propositions lancé par l'OMG (Object Management Group) dans le but de définir la notation standard pour la modélisation des applications construites à l'aide d'objets. Elle est héritée de plusieurs autres méthodes telles que OMT (Object Modeling Technique) et OOSE (Object Oriented Software Engineering) et Booch. Les principaux auteurs de la notation UML sont Grady Booch, Ivar Jacobson et Jim Rumbaugh.

Elle est utilisée pour spécifier un logiciel et/ou pour concevoir un logiciel dans la spécification, le modèle décrit les classes et les cas d'utilisation vus de l'utilisateur final du logiciel. Le modèle produit par une conception orientée objet est en général une extension du modèle issu de la spécification. Il enrichit ce dernier de classes, dites techniques, qui n'intéressent pas l'utilisateur final du logiciel mais seulement ses concepteurs. Il comprend les modèles des classes, des états et d'interaction. UML est également utilisée dans les phases terminales du développement avec les modèles de réalisation et de déploiement.

UML est une notation utilisant une représentation graphique. L'usage d'une représentation graphique est un complément excellent à celui de représentions textuelles. En effet, l'une comme l'autre sont ambiguïtés mais leur utilisation simultanée permet de diminuer les ambiguïtés de chacune d'elle. Un dessin permet bien souvent d'exprimer clairement ce qu'un texte exprime difficilement et un bon commentaire permet d'enrichir une figure.

0.5 Technique de la recherche

A ce niveau, il convient de noter que les informations que nous recherchons portent sur des réalités se rapportant au domaine scientifique, des individus et des groupes d'individus, à leur milieu de recherche, à leur environnement.

Selon la nature des faits se rapportant à notre objet d'étude, nous optons pour la technique documentaire qui sont des procédés opératoires extériorisables et visibles des documents, ces procédés que manipule le chercheur pour obtenir des informations. A la base de techniques documentaires il y a donc des documents, la technique d'observation directe qui nous a permis d'observer attentivement les faits et la technique d'entretien nous est aussi de grand apport, ou nous avons eu à échanger avec les consultants de bibliothèque et le gestionnaire.

0.6. L'objectif poursuivi par la recherche

Ce travail poursuit comme objectif, de permettre au gestionnairede la bibliothèque d'avoir un catalogue pour répertorier rapidement les livres

0.7. Justification sur le choix du sujet et Intérêt

0.7.1. Choix

Le choix de cette étude ne pas un hasard, il s'agit d'une opportunité de mettre sur pied un moyen pouvant aider la communauté à accéder aux livres rapidement dans la bibliothèque. Pour ce faire, il doit intégrer une base d'information dans laquelle seront mémorisée la description des objets, des règles, et des contraintes du système opérant qui seront gérer par le gestionnaire.

0.7.2. Intérêt

Si nous osons nous lancer sur cette piste d'étude, c'est en qualité de licencié en sciences informatiques et de gestion. En tant que tel, cette recherche revêt trois dimensions, quant à son intérêt : personnelle, sociale et scientifique

0.7.1.1. Intérêt personnel

Mû par le souci de trouver une solution durable aux problèmes qui accablent la société, nous avons suggéré et postulé que, dans le domaine du savoir où s'exerce notre compétence, existent des problèmes non résolus, mal clarifiés ou encore mal posés que nous pouvons par nos recherches empiriques ou notre réflexion théorique, contribuer à clarifier et, ne pas le faire, c'est notre propre condamnation. Car, notre existence est tributaire de la quiétude dans cette même société. En outre, étant nous-même chercheur, sommes confronté, comme tous les autres citoyens, aux aléas liés à accession des livres dans une bibliothèque cinquantenaire de l'UNILU.

0.7.1.2. Intérêt scientifique

Sans vouloir anticiper nos propos sur les fonctions de la recherche scientifique, nous pouvons, à ce niveau déjà avec (Kinyamba, SHOMBA, 2013), Souligner le fait que si l'homme avait déjà acquis une connaissance totale, parfaite et méthodique de l'univers et des faits qui l'entourent, il ne serait plus nécessaire de dépenser tant d'énergies et de consacrer tant de moyens et de temps à rechercher les causes qui serait aux accessions des livres dans les bibliothèques, il est à noter que ce travail va aider les autres chercheurs qui pourront s'aventurier dans ce domaine.

0.7.3. Intérêt social

(Berthelot, J.M., 2001)Ecrit à ce sujet : « il est toujours délicat de justifier la parution d'un nouvel ouvrage. Les bonnes raisons de l'auteur ou, comme c'est le cas ici, ne sont pas forcément celles des lecteurs ». L'auteur d'un ouvrage scientifique ne vise pas d'abord à satisfaire l'attente d'un public mais à proposer une réponse à une question. (Pierre-Paillé; Alex Mucchielli, 2003) De leur part complètent Berthelot en disant : l'objectif ultime de la recherche en sciences humaines et sociales est de transmettre des informations dans le but notamment de contribuer au renouvellement du regard qu'une collectivité porte sur elle-même. Ce pourquoi le monde de chercheurs pourra belle et bien trouver utile la solution que nous proposons et les aidera à persévérer dans la recherche vue le temps de chercher les livres sera réduit à zéro.

0.8. Délimitation du sujet

De peur de verser dans les généralités dépourvues de tout caractère scientifique, le chercheur doit, après avoir défini son sujet d'étude, prendre soin de le limiter, c'est-à-dire de définir le cadre spatial et temporel dans lequel il a choisi de mener son étude.

Notre recherche ne déroge à ce dernier principe. C'est pourquoi, notre étude analyse dans le temps et dans l'espace.

- Dans le temps : notre recherche prend 10 mois, pour une période allant d'octobre 2018 au juillet 2019.

- Dans l'Espace : le sujet traite sur la réalisation d'une application de gestion des livres et mémoires dans la bibliothèque cinquantenaire de l'UNILU, situé sur le parage de l'université de Lubumbashi.

0.9. La structure de la mémoire

Outre l'introduction et la conclusion, ce mémoire comporte trois chapitres, dont chacun et pour l'intelligibilité de l'étude, est éclaté en sections, ces dernières composées des sous-sections et des paragraphes.

- Le chapitre premier définie le cadre empirique ;

- Le deuxième chapitre traite sur l'analyse et conception du système ;

- Le troisième chapitre est axé à l'implémentation.

CHAPITRE PREMIER : CADRE EMPIRIQUE

Dans ce chapitre, il s'agit de citer quelques points importants en rapport avec notre présentation, l'historique, l'organisation des services, les fonctionnements ainsi que les activités de la bibliothèque inter facultaire du cinquantenaire.

I.1. Présentation du champ empirique

Depuis le 25 mars 2013, la bibliothèque inter facultaire de cinquantenaire est une section de la bibliothèque centrale de l'université de Lubumbashi. Elle est située sur les cités universitaires au sein de la faculté des sciences sociales politique et administratives, elle fut anciennement une bibliothèque facultaire des sciences sociales politiques et administratives et de l'ex école nationale d'administration (ENAD) et elle occupait la moitié du bâtiment, ainsi conservait les auditoires MONONI et BUENDELEYE.

Cette bibliothèque section de bibliothèque centrale est appelée inter facultaire parce qu'elle regroupe ou réunit les bibliothèques de quatre facultés qui sont : la faculté des sciences sociales politiques et administratives, la faculté des sciences économiques, la faculté des sciences agronomiques et la faculté des sciences de psychologiques et sciences de l'éducation.

Les activités journalières commencent de 9h00 et prennent fin à 17h00 pendant la semaine, c'est-à-dire du lundi au vendredi, le samedi de 9h00 à 13h00, cette bibliothèque dispose de deux salles de lecture qui est réservée aux étudiants et la deuxième salle réservée aux membres du corps académique et aux chercheurs particuliers désirant travaillés dans le retrait.

I.2. Elément stratégique

a) Vision

La bibliothèque inter facultaire de l'Université de Lubumbashi vise à fournir aux étudiants et aux chercheursles livres et ouvrages pour leurs recherches, elle dispose des livres et ouvrages pour la recherche scientifique.

b) Mission

La bibliothèque inter facultaire de l'Université de Lubumbashi, a comme mission de révolutionner le monde d'investigation scientifique.

c) Valeur

La bibliothèque inter facultaire a comme valeur :

- Respect des clients ;

- Respect de temps ;

- Ordre et discipline dans la salle de lecture ;

- Organisation parfaite d'accès.

I.3. Structure organisationnelle

Le fonctionnement de cette bibliothèque est facilité par l'organisation interne en ce qui concerne la subdivision des tâches. Voici le détail de chacun de ses services mentionnés et ses fonctions ou tâches si dessous au sein de cette bibliothèque.

I.3.1. La réception

C'est un service qui reçoit des instantsoù vous franchissez la porte de la bibliothèque, ce service a pour mission de recevoir les vestiaires, clients qui fréquente ce lieu, en les aidant à avoir les informations possibles en ce qui le concerne, les modalités de consultation et de la lecture, leur indiquer la salle de lecture et veille à ce que tout ce passe bien.

I.3.2. Département de sciences sociales politiques et administratives

Ce service a la responsabilité de la gestion de tous les travaux : les mémoires, travaux de fin de cycle, les rapports de stage, la thèse de doctorat le diplôme des études approfondies, fourni par la faculté des sciences sociales politiques et administratives. Il est le guide des clients demandant la littérature en indiquant ce qui est nécessaire.

I.3.3. Département des sciences économiques et des gestions

Ce service a la responsabilité de la gestion de tous les travaux : les mémoires, travaux de fin de cycle, les rapports de stage, la thèse de doctorat, le diplôme des études approfondies, fourni par cette faculté. Il est le guide des clients demandant la littérature en indiquant ce qui est nécessaire dans ce domaine.

I.3.4.Département de psychologie et des sciences de l'éducation

Ce service a la responsabilité de la gestion de tous les travaux : les mémoires, travaux de fin de cycle, les rapports de stage, la thèse de doctorat, fourni par la faculté des sciences sociales politiques et administratives. Il est le guide des clients demandant la littérature en indiquant ce qui est nécessaire dans ce domaine.

I.3.5. Département des sciences agronomiques

Ce service a la responsabilité de la gestion de tous les travaux : les mémoires, travaux de fin de cycle, les rapports de stage, la thèse de doctorat, fourni par la faculté des sciences sociales politiques et administratives. Il est le guide des clients demandant la littérature en indiquant ce qui est nécessaire dans ce domaine.

I.3.6. Acquisition

Est un service technique de la bibliothèque centrale installé dans l'enceinte de la bibliothèque et travaille en étroit avec celui-ci. Comme l'indique son nom, ce service a pour tâche de recevoir les ouvrages et tout autre matériel servant u bon fonctionnement des établissements bibliothécaire de l'université de Lubumbashi. Ce service fonctionne comme un service de logistique ; il s'occupe de large et dispatch de matériels

I.3.7. Catalogage

C'est un service technique de la bibliothèque qui travaille en franche collaboration avec le service d'acquisition. Ce service est spécialisé dans l'attribution de la côte, l'auteur, titre, édition, année de publication, N° IS.BN c'est-à-dire le code ou le numéro d'identification de l'ouvrage.

Son importance est capitale dans le bon fonctionnement des activités journalières de lecture et consultation de livres en ces sens que c'est de ce service que le classement ou déclassement des ouvrages selon les domaines et les matières émane, cela suivant les principes de classement des sciences selon John Dewey.

C'est ainsi, à partir de la connexion Internet, l'utilisateur a la possibilité d'accéder sur le site de l'Université de Lubumbashi ouvrir le portail de la bibliothèque inter facultaire et consulter les documents dont il a besoin.

I.3.8. Bureau du chef de section

Son rôle est de coordonné les activités et de veiller au bon fonctionnement de la cellule bibliothèque du cinquantenaire. Vue l'importance de la responsabilité à sa disposition, le chef de section se fait accompagner par un adjoint, avec qui, il travaille en étroite collaboration pour réaliser les objectifs.

I.4. Organigramme

Le chef de section

Le chef de section

Chef de section de service d'acquisition

Le chef de section de catalogage

Département des sciences sociales

Département d'agronomie

Département des sciences économique

Département de psychologie

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CHAPITRE DEUXIEME : ANALYSE ET CONCEPTION DU SYSTEME

II.1 Généralités sur la gestion de la bibliothèque

Lorsqu'un lecteur se rend dans une bibliothèque deux solutions s'offrent à lui : soit il se dirige vers les rayonnages (encore faut-il que les collections soient en libre-accès), soit il consulte les catalogues (sur fiches ou informatisés).
La démarche qui consiste à aller directement en rayon pour trouver le livre de son choix suppose que l'ensemble du fonds de la bibliothèque présenté en libre accès soit classé selon un système de division du savoir appelée aussi classification systématique.

Notion sur l'indexation 

L'indexation est une opération intellectuelle par laquelle on va codifier le contenu d'un document. Cette opération consiste à analyser le contenu de ce document (quelques soit son support), et de le transcrire dans un langage documentaire. A partir de cette indexation, on devra pouvoir effectuer une recherche des documents par leur sujet. La double finalité du processus d'indexation est donc de normaliser la codification du contenu des documents (sujet) et pour l'utilisateur de faciliter la recherche du document.

"Un langage documentaire est un langage artificiel, ... constitué de notions et de relations entre ces notions... C'est un système de représentation synthétique du contenu des textes.". Un langage documentaire est donc constitué par des termes choisis (pas nécessairement issus du langage naturel) et par un système de relations entre ces termes. Un langage documentaire se caractérise également par une syntaxe (règles de construction du langage)

Ces langages ont été élaborés pour pallier les ambiguïtés du langage naturel (imprécision, synonymie, polysémie). Une notion doit être transcrite de manière univoque dans un langage documentaire.
Il existe deux grandes familles de langages documentaires employées dans des buts différents.

a. Les langages documentaires classificatoires

Les classifications proposent une organisation des connaissances en un système [totalement] ordonné de classes et de sous-classes. Leur structure est dite hiérarchique ou encore arborescentes car elles parcourent le savoir des notions générales aux objets particuliers.". L'objet principal des classifications à l'heure actuelle est le rangement physique des documents, ces documents étant rangés par sujets. Attention de ne pas confondre cote et indexation ! Ces langages documentaires se caractérisent par l'emploi d'indices alphanumériques. Les classifications, dans une perspective de libre-accès aux documents, permettent aux usagers de repérer les documents par leur sujet et de naviguer entre les différents sujets. La Classification décimale de Dewey, la Classification décimale universelle (CDU) sont les classifications les plus employées aujourd'hui.

b. Les langages documentaires analytiques

Certains auteurs emploient l'expression "langages combinatoires". Le développement de ces langages est concomitant avec la montée en puissance des moyens informatiques et leur puissance d'analyse. Ces langages documentaires peuvent prendre plusieurs formes :

- Le lexique : liste de termes comportant des relations d'exclusion (élimination de la synonymie).

- Le thésaurus : listes de descripteurs comportant des relations d'exclusion (élimination de la synonymie) mais également liés entre eux par des relations sémantiques et hiérarchiques. Le thésaurus est généralement spécialisé.

- La liste d'autorité : "Liste des vedettes [= termes retenus pour l'indexation] et des termes exclus reliés entre eux par des relations sémantiques élaborées et développées au fur et à mesure des besoins des bibliothèques qui l'utilisent. Elle est généralement encyclopédique" (RAMEAU, 1999). RAMEAU constitue l'exemple-type de la liste d'autorité.

1. Processus d'indexation

Ce processus s'effectue en trois étapes :

a. Compréhension et analyse du document

L'indexation consiste à repérer, à sélectionner et à exprimer des informations contenues dans un document primaire. C'est une opération de description interne, dont l'objet est le contenu intellectuel du document. Les informations sélectionnées dans les documents primaires sont exprimées au moyen de termes d'indexation, de mot-clé, appartenant à un ou plusieurs langages documentaires." (A. Gleyze). L'analyse du document est un préalable indispensable et l'étape la plus sensible et la plus importante du processus d'indexation. Sans une analyse correcte du document, il est impossible d'indexer correctement un document. Ou dit d'une autre manière, le travail d'indexation ne peut se résumer à une routine technique. Il fait appel à toutes les capacités intellectuelles de l'indexeur. En situation professionnelle, il faut parcourir le document, ne pas se fier uniquement au titre ou aux parties liminaires, mais parcourir la table des matières, éventuellement lire la préface où l'introduction. Et si tout cela ne suffit pas, il faut aller plus loin dans l'étude du document...

b. Extraction des mots-clés en langage naturel

Il faut dégager du document un certain nombre de concepts, de notions exprimées sous forme de mot-clé. Ces mots-clés sont encore exprimés en langage naturel à cette étape du travail.

c. Transposition des mots-clés dans le langage documentaire choisi

A partir de ces mots du langage naturel, il faut rechercher une équivalence dans le langage documentaire choisi. Si le langage documentaire choisi est une classification, on recherchera l'indice approprié. Si le langage documentaire choisi est un langage analytique, on recherchera les termes d'indexation appropriés qu'on assemblera éventuellement selon la syntaxe prescrite.

Classification décimale de Dewey

a. Historique

Utilisée dans 135 pays, la classification décimale de Dewey a été traduite dans plus de trente langues. Les toutes dernières traductions ont été réalisées en arabe, en chinois et en turc. Aux Etats-Unis 95 % des bibliothèques publiques l'ont adoptée, ainsi que 25 % des bibliothèques universitaires et 20 % des centres de documentation. Cette classification est désormais un critère de recherche reconnu par certains moteurs de recherches sur le WEB. Web Dewey est la version internet de la base de données de la CDD, elle permet d'explorer de manière intuitive des milliers de termes et d'indices. La CDD a par ailleurs été intégré dans tous les formats de catalogage MARC. Utilisée dans grand nombre de bibliothèques, la CDD a réussi le pari d'être toujours en symbiose avec la société, sa mise à jour régulière et sa simplicité relative lui donne un avantage certain sur la Classification décimale universelle ou sur la Classification de la Bibliothèque du Congrès. La mise à jour de la CDD est assurée par le Comité de rédaction de la classification décimale Dewey. C'est un comité conjoint d'OCLC Forest Press et de l'American Library Association.

La structure des premières éditions était basée sur le schéma de structuration du savoir humain inspiré de Bacon. La Classification décimale Dewey répartit le savoir en dix grandes classes, à leur tour divisé en cent divisions, puis en une multitude de sections et sous-sections.

Exemple :
Ainsi, l'indice Dewey 599.2 représente-t-il les Marsupiaux, qui font partie de la Section Mammifères (599), elle-même division de la partie Animaux (590), qui est une division des Sciences de la nature (500). Les indices sont constitués uniquement de chiffres et aucun indice ne peut avoir moins de trois chiffres. Un point sépare le troisième chiffre du quatrième introduisant de fait un sujet plus spécifique par rapport au sujet principal indiqué par les trois premiers chiffres. Plus l'indice est long, plus le sujet est précis, mais attention c'est un espace et non plus un point qui séparera le sixième chiffre du septième, le neuvième du dixième etc.

Ainsi, l'annuaire des notaires sera indexé de la façon suivante : 346.002 5

Présentation

Il existe trois présentations de la XXIIe édition de la CDD

- L'édition complète en quatre volumes en anglais

- L'édition française mise à jour

- L'édition abrégée en 1 volume en français est l'édition à partir de laquelle vous serez amenés à travailler. Il faut vous procurer l'abrégé de la XXIIe édition.

La XXIIe édition complète de la Dewey sortie en 2003 dans sa version française. La Classification Dewey est un outil très pratique, fort utilisé pour le rangement des livres dans les bibliothèques. Ce peut être aussi un auxiliaire précieux pour la recherche dans les banques de données, notamment lorsqu'on veut couvrir les différents aspects d'un sujet ou d'une question (par exemple, tout ce qui concerne les philosophies orientales, section 181).

b. Quelques règles indispensables à connaître

- Il ne faut pas mélanger les points de vue dans un même indice.

C'est pour cette raison, qu'il n'est pas rare d'attribuer plusieurs indices à un ouvrage qui traite par exemple de plusieurs sujets ou d'un sujet envisagé selon des points de vue différents.
Toutefois la cote sera unique et il faudra respecter les règles de construction de la cote qui est toujours établie d'après l'un des indices attribués à l'ouvrage. L'indice sera plus court pour des raisons tant pratiques (la cote étant généralement portée sur le dos du livre, la place est plutôt réduite) qu'intellectuelles il faut tenir compte de l'ensemble des fonds de la bibliothèque et ne pas se servir d'un indice trop long si la bibliothèque possède peu d'ouvrages dans le domaine concerné.
Par ailleurs plusieurs notions nécessitent en général la création de deux indices. Si nous prenons l'exemple suivant : Histoire de la marine marchande helvétique, nous devrons faire un indice pour histoire de la marine marchande (387.509) et un indice pour marine marchande helvétique (387.509 494).

- La cote est aussi construite généralement à partir des 3 premières lettres du nom de l'auteur.

Les règles de catalogage et notamment celles de la norme Z 44-062 doivent être appliquées. Il faut faire attention toutefois, à certaines catégories d'ouvrages comme les catalogues d'exposition pour lesquels on utilise plutôt EXP, les biographies qui portent les trois premières lettres du sujet de la biographie, les ouvrages anonymes (les anonymes par excès d'auteurs sont compris dans le lot) pour lesquels on prend les trois premières lettres du titre. Il en va de même pour les ouvrages qui n'ont pas d'auteurs proprement dits mais des directeurs de publication ou des éditeurs intellectuels puisque là encore on prend les trois premières lettres du titre pour construire la cote. Les anthologies enfin elles aussi sont cotées au titre.

- Commentchoisir la cote
La cote doit être impérativement construite à partir de l'un des indices qui ont été déterminés pour le document et qui théoriquement figurent dans la notice de catalogage en format UNIMARC. La cote est choisie en fonction de la spécificité du fonds de la bibliothèque et ce sera souvent à partir d'un indice simplifié qu'il faudra construire la cote afin de ne pas dispenser inutilement les documents sur les rayonnages.

II.2. Définition des concepts opératoires

Pour bien élucider notre sujet de recherche, il est conseillé de définir les concepts définissant le thème.

- Réalisation : Action de réaliser, Direction et mise en oeuvre de quelque chose ;

- Application : Est un objet immatériel qui pendant son développement, très facile à modifier, avec des caractéristiques attendus mais difficile à figer au départ est souvent remise en cause encours du développement (MUTUALE, 2018-2019);

- Informatique :C'est une science de traitement rationnel et automatique de l'information par ordinateur ;

- Catalogue : liste ou énumération par ordre ;

- Electronique :dont le fonctionnement dépend du passage d'électrons pour la création, la transmission, la réception et le stockage des informations ;

- Accès : Mode d'Ecriture ou de lecture des données se faisant au moyen d'adresses qui repèrent leur emplacement(Cherti, Achraf, 2005);

- Livre : Assemblage de feuilles de papier imprimées, cousues ensemble et formant un volume broché ou relié. (Anon., 2015);

- Mémoire : Ecrit sommaire contenant un exposé, des instructions, Etat de ce qui est dû pour des fournitures, des travaux, etc. ou dissertation à caractère scientifique, philosophique...(Anon., 2015);

- Bibliothèque :Collection des livres, lieux qui sert aux dépôts des livres, ou meuble pour ranger les livres,(Gasc, Michèle, 2010)

II.3. Définitions des concepts connexes

- Système : est un ensemble cohérant des notions, ensemble d'éléments formant un ensemble régi par des lois ;

- Système d'information : ensemble de ressources qui permettent de récolter les données, les sauvegarder, les traiter ou les transformer afin le diffuser, (KALOMBO, 2018-2019) ;

- Collecte des données : manière de requière les informations sur les objets qui nous entourent ;

- Règle de gestion : l'ensemble des contraintes permettent au système de bien fonctionner ;

- Méthodes et procédés : qui permettent de recevoir des informations pour le traiter, les transformer et les diffuser par la suite ;

- Information : un élément de connaissance capable de subir certaines modifications et codifiée pour qu'elle soit conservée, puis diffusée.(MUKANDA, 2017-2018) ;

- Donnée : une donnée est une représentation des objets dans un domaine précis ;

- Base de données : Selon (Guilbert, Olivier, 2007), La Bases de Données est un ensemble d'informations (de l'organisation) structurées et liées entre elles. Souvent agencés sous formes de tables. Ou encore la BD est un ensemble structuré de données homogènes, stocké sur un support informatique, et permettant un accès simplifié et sécurisé à ces données via un logiciel. 

- Système de gestion de base des données (SGBD) : c'est l'ensemble de programme ou logiciels assurant et permettant la gestion d'une base de données,(LOBO, 2014-2015) ;

- Processus : est un enchainement d'opérations relatives à un même domaine d'activité ;

- MySQL :Acronyme de SQL (Structured query language) ce langage peut être considéré comme le langage d'accès standard et normalisé, destiné à interroger ou à manipuler une base de données relationnelle développer par IBM (Audibert, Laurent, 2008);

- Langage de programmation :(Audibert, Laurent, 2008), définit un langage de programmation comme étant un ensemble des conventions permettant à l'homme de communiquer avec la machine pour l'exécution des tâches bien précis.

- Implémentation :La programmation c'est l'établissement d'un programme, dans notre cadre en tant qu'analyste programmeur nous serons à mesure de bien faire preuve de notre qualité pour arriver à situer nos lecteurs en ce qui concerne nos analyses par rapport à une application d'accès facile et rapide aux rayons dans une bibliothèque.

II.4. Méthodes et notation

En informatique ou dans la conception de système d'information en générale une méthode est l'ensemble de procédé pour réaliser une chose

Elle décrit comment modéliser et construire des systèmes d'informations ou des systèmes logiciels fiables. Elle se doit de fournir trois axes d'études appelés cycle, à savoir :

- Cycle de vie : c'est la démarche ou chronologie des activités de recherche. Il s'agit de décrire le processus complet de développement, d'installation et de maintenance du système d'information étudié.

- A ce niveau, la méthode doit déterminer l'enchainement logique et cohérant des différentes activités de recherche en termes de phase, d'activité et de tâche ;

- Cycle de décision : c'est la fixation des jalons de validation, la méthode souligne l'importance d'une échéance de rencontre entre les intervenants sur le projet en vue de la validation des résultats intermédiaires des études et de la prise de décision influençant directement le déroulement de la recherche ;

- Cycle d'abstraction : le cycle d'abstraction a pour but de permettre une modernisation progressive par niveau de préoccupation.

II.5. Notions sur le processus Unifié (UP)

UP (Unified Process) est une méthode agile issue des trois méthodes dont : OOSE (Object Oriented Sofware Engineering) de IVON Jacobson, OMT (Object Modeling Technology) , et de Bach buch, ils se sont mis ensemble pour créer le Processus Unifier en 1990.

II.5.1. Les principes fondamentaux du Processus Unifié (UP)

Le Processus Unifié est un processus de développement logiciel « itératif et incrémental, centré sur l'architecture, conduit par les cas d'utilisation et piloté par les risques » (ROBERT Pascal, 2007)

- Itératif et incrémental : le projet est découpé en itérations de courte durée (environ 1 mois) qui aident à mieux suivre l'avancement global. A la fin de chaque itération une partie exécutable du système final est produite, de façons incrémentale.

- Centré sur l'architecture : tout système complexe doit être décomposé en parties modulaires afin de garantir une maintenance et une évolution facilitées. Cette architecture (fonctionnelle, logique, matérielle, etc.) doit être modélisée en UML et pas seulement documentée en texte.

- Piloté par les risques : les risques majeurs du projet doivent être identifiés au plus tôt mais surtout levés le plus rapidement possible. Les mesures à prendre dans ce cadre déterminent l'ordre des itérations.

- Conduit par les Cas d'Utilisation : le projet est mené en tenant compte des besoins et des exigences des utilisateurs. Les Cas d'Utilisation du futur système sont identifiés, décrits avec précision et priorisés.

II.5.2. Les processus d'enchainement du Processus Unifié

- Expression des besoins : On fait le recensement des besoins des utilisateurs et fournir la liste de leurs fonctions.

- Analyse : L'analyse est faite pour d'accéder à une compréhension des besoins et des exigences du client.

- Conception : Elle permet d'acquérir une compréhension approfondie des contraintes liées au langage de programmation, à l'utilisation des composants et au système d'exploitation.

- Implémentation : C'est le résultat de la conception pour implémenter le système sous forme de composants, c'est-à-dire de codes sources, de scripts, de binaires, d'exécutables, etc. (traduction du modèle dans un langage de programmation)

- Test : Vérification de chaque élément du logiciel par rapport aux spécifications

II.5.3. Phases d'up

Un cycle UP comporte quatre phases contenant chacune des itérations :

- La phase d'Initialisation conduit à définir la « vision » du projet, sa portée sa faisabilité, son busness case, afin de pouvoir décider au mieux de sa poursuite ou de son arrêt ;

- La phase d'Elaboration poursuit trois objectifs en parallèle :

2. Identifier et décrire la majeure partie des besoins des utilisateurs ;

3. Construire (et pas seulement décrire dans un document !) l'architecture de base du système,

4. Lever les risques majeurs du projet

- La phase de constructionconsiste surtout à concevoir et implémenter l'ensemble des éléments opérationnels (entres que ceux de l'architecture de base). C'est la phase la plus consommatrice en ressource et en effort ;

- La phase de transitionpermet de faire passer le système informatique des mains des développeurs à celles des utilisateurs finaux. Les mots-clés sont : conservation des données, formations des utilisateurs, déploiement, béta-tests.

Chaque phase est elle-même décomposée séquentiellement en itérations limités dans le temps (entre 2 et 4 semaines). Le résultat de chacune d'elle est un système testé, intégré et exécutable.

L'approche itérative et fondée sur la croissance et l'affinement successifs d'un système par le biais d'Itérations multiples, feedback et adaptation cycliques étant les moteurs principaux permettant de converger vers un système satisfaisant.

Le système croît avec le temps de façon incrémentale, Itération par itération, et c'est pourquoi cette méthode porte également le nom de développement itératif et incrémental. Il s'agit là du principe le plus important du Processus Unifié.

Les activités du développement sont définies par cinq disciplines fondamentales qui doivent :

- La capture des exigences ;

- L'analyse et la conception ;

- L'implémentation ;

- Le test ;

- Et le déploiement.

La modélisation métier est une discipline amont optionnelle et transverse aux projets. Enfin, trois disciplines appelées de support complètent le tableau gestion de projet, gestion du changement et de la configuration, ainsi que la mise à disposition d'un environnement complet de développement incluant aussi bien des outils informatiques que des documents et des guides méthodologiques

L'architecture bidirectionnelle

UP gère le processus de développement par deux axes :

L'axe vertical représente les principaux enchaînements d'activités, qui regroupent les activités selon leur nature. Cette dimension rend compte l'aspect statique du processus qui s'exprime en termes de composants, de processus, d'activités, d'enchaînements, d'artefacts et de travailleurs.

L'axe horizontal représente le temps et montre le déroulement du cycle de vie du processus ; cette dimension rend compte de l'aspect dynamique du processus qui s'exprime en terme de cycles, de phases, d'itérations et de jalons.

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Selon(Kettani, n.; D.Mignet; P. Paré; C.Rosenthal-Sabroux, 1998), UML, langage de modélisation objet, est récent mais déjà très référencé (qu'il s'agisse d'ouvrages ou de sites Internet) et dispose de nombreux outils. Notez qu'UML est ouvert et n'est la propriété de personne.

Le langage de modélisation unifié, de l'anglais Unified Modeling Language (UML), est un langage de modélisation graphique à base de pictogrammes conçu pour fournir une méthode normalisée pour visualiser la conception orientée objet.

UML est le résultat de la fusion de précédents langages de modélisation objet : OMT, OOSE. Principalement issu des travaux de Grady Booch, James Rumbaugh et Ivar Jacobson, UML est à présent un standard adopté par l'Object Management Group (OMG).

Le langage de modélisation UML respecte un certain nombre de règles sur les concepts manipulés (classes, attributs, opérations, paquetages...) Ainsi que sur la syntaxe d'écriture et le formalisme de représentation graphique. L'ensemble de ces règles constitue en soi un langage de modélisation qui a fait l'objet d'un méta-modèle UML. L'intérêt de disposer d'un méta-modèle UML permet de bien maîtriser la structure d'UML et de faciliter son évolution.

UML 2.3 propose 14 types de diagrammes (9 en UML 1.3.) UML n'étant pas une méthode, leur utilisation est laissée à l'appréciation de chacun ; des méthodologies telles que l'Unified Process, axent l'analyse en tout premier lieu sur les diagrammes de cas d'utilisation (use case. De même, on peut se contenter de modéliser seulement partiellement un système, par exemple certaines parties critiques.

Les diagrammes sont dépendants hiérarchiquement et se complète, de façon à permettre la modélisation d'un projet tout au long de son cycle de vie. Il existe quatorze depuis UML 2.3 reparties sur deux axes :

0. Les diagrammes de structure ou statistiques

Dans cette catégorie des diagrammes UML on y trouve :

- Diagramme declasse (class diagram) : représentant les classes intervenant dans le système ;

- Diagramme d'objet (object diagram) : représentation des instances des classes (objets) utilisés dans le système ;

- Diagramme de composant (component diagram) : représentation des composants du système du système d'un ponit de vue physique, reseaux, tels qu'ils sont mis en oeuvre (fichiers, bibliothèques, bases de données...)

- Diagramme de déploiement(deployment diagram) : représentation des éléments matériels (ordinateurs, périphériques, réseaux, systèmes de stockage...) Et la manière dont les composants du système sont répartis sur ces éléments matériels et interagissent entre eux.

- Diagramme des paquets (package diagram) : représentation des dépendances entre les paquets (un paquet étant un conteneur logique permettant de regrouper et d'organiser les éléments dans le modèle UML), c'est-à-dire entre les ensembles de définitions.

- Diagramme de structure composite (composite structure diagram) : représentation sous forme de boite blanche les relations entre composants d'une classe (depuis UML 2 x).

- Diagramme de profils (profil diagram) : spécialisation et personnalisation pour un domaine particulier d'un méta-modèle de référence d'UML (depuis UML 2.2).

1. Les diagrammes de comportement ou dynamiques

Lesdiagrammes de comportement (behavior diagram) ressemblent :

a. Diagrammes de comportement

- Diagramme de cas d'utilisation (use-case diagram) : représentation des possibilités d'interaction entre le système et les acteurs (internes et externes au système), c'est-à-dire de toutes les fonctionnalités que doit fournir le système.

- Diagramme d'état-transitions (state machine diagram) : représentation sous forme de machine à état finis le comportement du système ou de ses composants.

- Diagramme d'activité (activity diagram) : représentation sous forme de flux ou d'enchaînement d'activités, le comportement du système ou de ses composants

b. Diagrammes d'interaction ou dynamique

Les diagrammes d'interaction (interaction diagrams) ou diagramme dynamiques (dynamic diagrams) ressemblent :

- Diagramme de séquence (sequence diagram) : représentation de façon séquentielle du déroulement des traitements et des interactions entre les éléments du système et/ou de ses acteurs.

- Diagramme de communication (communication diagram) : représentation de façon simplifiée d'un diagramme de séquence se concentrant sur les échanges de messages entre les objets (depuis UML 2 x)

- Diagramme de global d'interaction (interaction ovierview diagram) : représentation des enchaînements possibles entre les scénarios préalables identifiés sous forme de diagrammes de séquence (variante du diagramme d'activité) depuis UML 2 x.

- Diagramme de temps (timing diagram) : représentation des variantes d'une donnée au cours du temps (depuis UML 2.3).

L'ensemble des quatorze types de diagrammes UML peut ainsi être résumé sur la figure ci-après.

Diagramme de communication

Diagramme de classe

Diagramme de package

Diagramme d'objets

Diagramme de déploiement

Diagramme de composant

Diagramme de structure composite

Digramme

Diagramme de structure

Diagramme comportemental

Diagramme de temps

Diagramme de profil

Diagramme de séquence

Diagramme d'interactions

Diagramme d'état transition

Diagramme de cas d'utilisation

Diagramme d'activités

Quelques concepts du langage UML

- Classe : Une classe décrit un groupe d'objets ayant les mêmes propriétés (attributs), un même comportement (opérations), et une sémantique commune (domaine de définition).(GABAY, Joseph, 2008) ;

- Objet : Un objet est une instance d'une classe. La classe représente l'abstraction de ses objets. Au niveau de l'implémentation, c'est-à-dire au cours de l'exécution d'un programme, l'identificateur d'un objet correspond une adresse mémoire.

- Attribut : Un attribut est une propriété élémentaire d'une classe. Pour chaque objet d'une classe, l'attribut prend une valeur.(GABAY, Joseph, 2008) ;

- Opération : Une opération est une fonction applicable aux objets d'une classe. Une opération permet de décrire le comportement d'un objet. Une méthode est l'implémentation d'une opération.

- Lien : Un lien est une connexion physique ou conceptuelle entre instances de classes donc entre objets. (GABAY, Joseph, 2008);

- Association : Une association décrit un groupe de liens ayant une même structure et une même sémantique. Un lien est une instance d'une association. Chaque association peut être identifiée par son nom. Une association entre classes représente les liens qui existent entre les instances de ces classes.(GABAY, Joseph, 2008);

- Multiplicité : La multiplicité indique un domaine de valeurs pour préciser le nombre d'instance d'une classe vis-à-vis d'une autre classe pour une association donnée.

- Navigabilité: La navigabilité indique si l'association fonctionne de manière unidirectionnelle ou bidirectionnelle, elle est matérialisée par une ou deux extrémités fléchées. (GABAY, Joseph, 2008);

- Classe-Association : Une classe-association permet de décrire soit des attributs soit des opérations propres à l'association. Cette classe-association est elle-même reliée par un trait en pointillé au losange de connexion. Une classe-association peut être reliée à d'autres classes d'un diagramme de classes. (GABAY, Joseph, 2008);

- Agrégation : L'agrégation est une association qui permet de représenter un lien de type « ensemble » comprenant des « éléments ». Il s'agit d'une relation entre une classe représentant le niveau « ensemble » et 1 à n classes de niveau « éléments ». L'agrégation représente un lien structurel entre une classe et une ou plusieurs autres classes.

- Composition : La composition est une relation d'agrégation dans laquelle il existe une contrainte de durée de vie entre la classe « composant » et la ou les classes « composé ». Autrement dit la suppression de la classe « composé » implique la suppression de la ou des classes « composant » (GABAY, Joseph, 2008);

- Classe d'interface : Une classe d'interface permet de décrire la vue externe d'une classe. La classe d'interface, identifiée par un nom, comporte la liste des opérations accessibles par les autres classes. Le compartiment des attributs ne fait pas partie de la description d'une interface. (GABAY, Joseph, 2008);

- Généralisation : La généralisation est la relation entre une classe et deux autres classes ou plus partageant un sous-ensemble commun d'attributs et/ou d'opérations. La classe qui est affinée s'appelle Super-classe, les classes affinées s'appellent sous-classes. L'opération qui consiste à créer une Superclasse à partir de classes s'appelle la généralisation. Inversement la spécialisation consiste à créer des sous-classes à partir d'une classe. (GABAY, Joseph, 2008);

- Héritage : L'héritage permet à une sous-classe de disposer des attributs et opérations de la classe dont elle dépend. Un discriminant peut être utilisé pour exploiter le critère de spécialisation entre une classe et ses sous-classes. (GABAY, Joseph, 2008);

- Classe abstraite : Une classe abstraite est une classe qui n'a pas d'instance directe mais dont les classes descendantes ont des instances. Dans une relation d'héritage, la superclasse est par définition une classe abstraite. (GABAY, Joseph, 2008);

- Ligne de vie : Une ligne de vie représente l'ensemble des opérations exécutées par un objet. Un message reçu par un objet déclenche l'exécution d'une opération.

- Action : Une action correspond à un traitement qui modifie l'état du système. Cette action peut être appréhendée soit à un niveau élémentaire proche d'une instruction en termes de programmation soit à un niveau plus global correspondant à une ou plusieurs opérations. (GABAY, Joseph, 2008);

- Message : Un message correspond à un appel d'opération effectué par un rôle émetteur vers un rôle récepteur. Le sens du message est donné par une flèche portée au-dessus du lien reliant les participants au message (origine et destinataire). (GABAY, Joseph, 2008);

- Noeud : Un noeud correspond à une ressource matérielle de traitement sur laquelle des artefacts seront mis en oeuvre pour l'exploitation du système. Les noeuds peuvent être interconnectés pour former un réseau d'éléments physiques.(Ruphin, MYAMI, 2018-2019) ;

- Artefact : Un artefact est la spécification d'un élément physique qui est utilisé ou produit par le processus de développement du logiciel ou par le déploiement du système. C'est donc un élément concret comme par exemple : un fichier, un exécutable ou une table d'une base de données. (Ruphin, MYAMI, 2018-2019);

- Acteur : un acteur représente un utilisateur d'un cas d'utilisation dans son rôle vis-à-vis du système. (Toute personne physique ou morale qui interagit dans le système). Nous distinguons deux types d'acteurs : Acteur Primaires : c'est un acteur principal, c'est-à-dire que c'est celui qui est essentiellement concerné par le cas d'utilisation. Et l'Acteur Secondaire : c'est celui qui reçoit et interagit avec le cas d'utilisation.

II.6. Identification des besoins et spécification des fonctionnalités

II.6.1. Identification et présentation des besoins

Le système d'information a vu le jour au moment où il y eut séparation entre les concepteurs des applications informatiques et les utilisateurs.

Ce travail de pré programmation d'analyse du réel et de formalisation de ce qu'il fallait informatiser a donné naissance à la notion de système d'information. C'est à partir des années 1970, que l'on voit apparaître le MIS (Management Information System) pour regrouper à la fois l'aspect technique et les tâches de conception en amont.

Depuis, la fonction s'est développée au gré des évolutions technologiques mais également de la structuration du champ informatique, que l'on appelle aussi l'environnement des TIC (technologie de l'information et de la communication).

Un système, selon Le Moigne, est un ensemble d'éléments en interagissant les uns avec les autres

Un système d'information peut être défini comme « la partie du réel constituée d'informations organisées et d'acteurs qui agissent sur ces informations ou à partir de ces informations, selon des processus visant une finalité de gestion et utilisant les technologies de l'information

Il a pour rôle d'analyser toutes les informations disponibles, puis les mettre à la disposition du système de pilotage et système opérationnel

C'est ainsi, notre projet parle de la gestion d'accès aux livres et travaux dans une bibliothèque, il devra avoir comme fonctionnalités suivantes :

· Faciliter les recherches des livres dans les étagères.

· Connaitre le nombre des livres, rayons et étagères dans la bibliothèque.

· Connaitre le nombre des livres dans un rayon.

· Connaitre tous les domaines de livre dans la bibliothèque.

· Ajouter, Modifier, Supprimer des livres dans un rayon.

· Ajouter, Modifier, Supprimer des étagères dans la bibliothèque.

C'est d'une manière brève que nous présentons les grandes fonctionnalités du futur système qui sera utilisé au sein de la bibliothèque.

II.6.2. Recensement des besoins

La spécification des besoins du système futur dépend de la solution imposée. A ce propos, pour le présent travail nous seront à même de spécifier au recenser les différents besoins fonctionnels et non fonctionnels requis pour l'implémentation de la solution finale.

A. Les besoins fonctionnels

C'est une étape d'étude générale et détaillée (ou spécification). Le but de cette phase est de concevoir ou spécifier ce qui doit être réalisé pour atteindre l'objectif. Les fonctionnalités qui seront réalisées peuvent être décrites de la manière suivante :

- Faciliter les fouilles des livres dans les étagères ;

- Ajouter, Modifier, Supprimer des livres dans un rayon ;

- Ajouter, Modifier, Supprimer des étagères dans la bibliothèque.

B. Les besoins non fonctionnels

Les besoins non fonctionnels sont indispensables et permettent à l'amélioration de la qualité du logiciel du système. Ces besoins non fonctionnels seront pris en considération au cours du développement de l'application :

- Ergonomie et convivialité : l'application doit fournir aux différents utilisateurs une interface (espace des utilisateurs). ;

- La latence (délai de réponse) doit être raisonnable ;

- Portabilité : l'application doit être portable, c'est-à-dire fonctionnelle sur n'importe quel machine (ordinateurs) ;

- Restauration des valeurs par défaut ;

- Sécurité : l'application doit assurer un niveau minimum de sécurité pour les informations traitées.

II.6.3. Identification des acteurs

Un acteur représente un rôle joué par une entité externe (utilisateur humain, dispositif matériel ou autre système) qui interagit directement ou indirectement avec le système. Il peut consulter et/ou modifier directement l'état du système. Les acteurs qui interagissent avec le système sont les suivant :

1. Chercheurs : c'est une personne physique qui vient consulter les livres et/ou travaux ;

2. Gestionnaire : il s'occupe de la gestion des livres ;

3. Réceptionniste : chargé de la réception de chercheurs et de les guidés ;

4. L'administrateur : le coordonnateur en chef de la bibliothèque.

II.6.4. Le diagramme de contexte

Ce diagramme permet de limiter le périmètre du système et montre quel acteur interagit directement avec le système

II.6.5 Identification des cas d'utilisations

Un cas d'utilisation représente l'ensemble de séquences d'actions réalisées par le système et produisant un résultat observable intéressant pour un acteur particulier. Un cas d'utilisation modélise un service rendu par le système. Il exprime les interactions acteur/système et apporte une valeur ajoutée « notable » à l'acteur concerné. (Frederick, DIGALLO, 2007).

CAS D'UTILISATION

ACTEUR

INTENTION

ACTION

Consulter livre

réceptionniste (principal) Chercheur (secondaire)

Le chercheur se présente pour consulter un livre

Identifier le chercheur, consulter catalogue, paiement caution, présenter carte abonnement

Gérer livre

Gestionnaire (principal) Administrateur (secondaire)

La gestion des livres et travaux afin de le retrouvés facilement

Ajouter, supprimer, les livres et les classés dans les rayons

Reclassement livre

Réceptionniste (principal) chercheur (secondaire)

Reclasser les livres dans raisons après consultation

Livre consulté, livre trouvé.

Enregistrer chercheur

Gestionnaire (principal) Chercheur (secondaire)

Enregistrer le chercheur dans la base des données afin de l'identifier

Paiement caution, dépôt photo passeport, abonnement effectué

Mettre à jour de la base des données des abonnés

Gestionnaire (principal) Chercheur (secondaire)

Mettre à jour la base des données lorsque la carte expire

Ajout, Suppression abonnés, péremption carte

II.6.6. Diagramme de cas d'utilisation

Un cas d'utilisation est une unité cohérente représentant une fonctionnalité visible de l'extérieur. Il réalise un service de bout en bout, avec un déclenchement, un déroulement et une fin, pour l'acteur qui l'initie. Un cas d'utilisation modélise donc un service rendu par le système, sans imposer le mode de réalisation de ce service.

Un diagramme de cas d'utilisation capture le comportement d'un système, d'un sous-système, d'une classe ou d'un composant tel qu'un utilisateur extérieur le voit. Il scinde la fonctionnalité du système en unités cohérentes, les cas d'utilisation, ayant un sens pour les acteurs. Ainsi ces cas d'utilisation permettent d'exprimer le besoin des utilisateurs d'un système, ils sont donc une vision orientée utilisateur de ce besoin au contraire d'une vision informatique.

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II.6.7. Spécification détaillée du cas d'utilisation

Comme UML ne propose pas de présentation type de cette description textuelle. Cependant, en se réfèrent aux travaux de Alistair Cockburn sur ce sujet, nous représentation chaque cas d'utilisation qui doit faire l'objet d'une définition a priori qui décrit l'intention de l'acteur lorsqu'il utilise le système et les séquences d'actions principales qu'il est susceptible d'effectuer ces définitions servent à fixer les idées lors de l'identification des cas d'utilisation.

La description est organisée de la manière suivante :

2. Titre d'identification : c'est le nom du cas d'utilisation principal ;

3. But : exprime le but de cas d'utilisation ;

4. Résumé : synthétise toutes les actions réalisée par le cas d'utilisation ;

5. Acteurs concernés : nommé les acteurs, il en existe deux types d'acteurs :

- Acteur principal : celui qui déclenche le cas d'utilisation ;

- Acteur secondaire : celui qui attend le résultat.

6. Auteur : Celui qui décrit le cas d'utilisation ;

7. Version : La version de la construction du logicielle ;

8. Précondition : C'est l'Etat du système avant l'exécution du cas d'utilisation, une condition doit être vraie avant l'exécution du cas d'utilisation ;

9. Scénario nominal : Suite d'action dont le déroulement se fait sans échec, pas d'erreur ;

10. Flux alternatif (Exception) : Ce sont les cas d'erreur d'exception qui demande de retour en arrière ;

11. Exigence fonctionnelle : Ces sont les éléments de qualité qui ne font pas de logiciel ce qui l'est.

Cas d'utilisation 1 « Gestion des livres »

Titre

Gérer les livres

But

Ce cas d'utilisation doit permettre au gestionnaire de pouvoir bien placer les livres et travaux en guise de le retrouver facilement

Résumé

Pour y arriver il va falloir, vérifier la disponibilité des livres dans la bibliothèque, savoir le nombre total de livre et travaux qui sont dans la bibliothèque en fin de les enregistrés

Acteurs concernés

- Gestionnaire (Principal)

- Administrateur (Secondaire)

Auteur

Louis Kazadi Kyombela

Version

0.1

Précondition

- connaitre le nombre de livre par catégorie

- La bibliothèque doit être ouverte

- avoir les livres dans la bibliothèque non classé

Scenario nominal

1. S'authentification avec succès ;

1. Ajout des livres dans les rayons ;

2. Modifier les livres dans les rayons et étagère ;

3. Suppression des étagères

Flux alternatif

Le gestionnaire peut taper un mot de passe erroné, dans ce cas le processus termine en échec, on reprend l'étape 1 du scénario nominal

Exigence non fonctionnelle

- La rapidité ;

- La robustesse ;

- L'Ergonomie.

Cas d'utilisation 2 « Enregistrement des chercheurs »

Titre

Enregistrer chercheur

But

Ce cas d'utilisation doit permettre au gestionnaire d'enregistrer les chercheurs dans la base de données

Résumé

s'authentifier, effectuer la mise à jour

Acteurs concernés

- Gestionnaire (Principal)

- Chercheurs, Administrateur (Secondaire)

Auteur

Louis Kazadi Kyombela

Version

0.1

Précondition

- Chercheur présent dans la bibliothèque ;

- Avoir versé la caution demandée et les photos passeport remise ;

- Authentification accordée

Scenario nominal

0. Enregistrement effectué avec succès ;

1. Mise à jour effectuée correctement ;

2. Paiement caution accordé.

Flux alternatif

La mise à jour ne s'effectue pas correctement, le processus prend fin, on reprend l'étape 2 du scénario nominal

Exigence non fonctionnelle

- La rapidité ;

- La robustesse ;

- La sécurité.

Cas d'utilisation 3 « Consultation des livres »

Titre

Consulter livre

But

Ce cas d'utilisation doit permettre aux chercheurs de d'accéder rapidement aux livres et/ou travaux recherchés

Résumé

Lancer la recherche avancée afin de retrouver facilement et rapidement les livres recherché, en consultation catalogue, ou du répertoire électronique

Acteurs concernés

- Réceptionniste (Principal)

- Chercheurs (Secondaire)

Auteur

Louis Kazadi Kyombela

Version

0.1

Précondition

- Bibliothèque ouverte ;

- Chercheur(e) présent(e) dans la bibliothèque ;

- Carte d'abonnement présentée ou fiche journalière.

Scenario nominal

1. Consulter catalogue ;

2. Livrer trouvé ;

3. Livre consulté ;

4. Livrer reclassé.

Flux alternatif

On ne parvient pas à retrouver le livre dans le catalogue alors le processus prend fin en échec, on reprend l'étape 1 du scénario nominal

Exigence non fonctionnelle

- La rapidité ;

- La robustesse ;

- Portabilité

II.6.8. Spécification détaillée des besoins

Le diagramme de séquence est une suite d'action, sa finalité est de montré comment un acteur réalise un cas d'utilisation. Sur ce, il est question de détailler chaque cas d'utilisation qui doit faire l'objet d'une définition apriori qui décrit les séquences d'actions principales qu'un acteur effectue.

En effet, les diagrammes de séquences permettent de décrire comment les éléments du système interagissent entre eux et avec les acteurs

a. Diagramme de séquence « Authentification »

b. Diagramme de séquence « Enregistrement livre»

c. Diagramme de séquence « modification livre »

d. Diagramme de séquence « Consultation catalogue »

e. Diagramme de séquence « Mise à jour abonné »

f. Diagramme de séquence « enregistrement abonné »

II.7. Analyse du domaine

II.7.1. Diagramme de classe participantes

La phase d'analyse du domaine permet d'élaborer la première version du diagramme de classe appelée modèle du domaine. Ce dernier doit définir les classes qui modélisent les entités ou concepts présent dans le domaine de l'application.

Ces concepts peuvent être identifiés directement à partir de la connaissance du domaine ou par des entretiens avec les experts du domaine. Il faut absolument utiliser le vocabulaire du métier pour nommer les classes et les attributs. Les classes du modèle du domaine ne doivent pas contenir les opérations, mais seulement les attributs. La description du diagramme de classe est fondée sur :

- Le concept objet ;

- Le concept de classe comprenant les attributs et les opérations ;

- Le différent type d'associations entre classes.

II.7.2. Diagramme de classes participantes

Il s'agit d'identifier les classes d'analyse qui participe à la réalisation du cas d'utilisation. Il existe trois (3), types de classes participantes :

- Les dialogues : qui représentent les moyens d'interaction avec le système ;

- Les contrôles : qui contiennent la logique applicative ;

- Les entités : qui sont les objets métier manipuler.

a. 251654144Diagramme de classe participante du cas d'utilisation « Authentification »

b. Diagramme de classe participante du cas d'utilisation « Gérer livre »

a. Diagramme de classe participante du cas d'utilisation « Consulter livre »

II.7.3. Diagramme d'Activité

Dans la phase de conception, les diagrammes d'activités sont particulièrement adaptés à la description des cas d'utilisation. Plus précisément, ils viennent illustrer et consolider la description textuelle des cas d'utilisation. De plus, leur représentation sous forme d'organigrammes les rend facilement intelligibles et beaucoup plus accessibles que les diagrammes d'états. On parle généralement dans ce cas de modélisation de workflow. On se concentre ici sur les activités telles que les voient les acteurs qui collaborent avec le système dans le cadre d'un processus métier. La modélisation du flot d'objets est souvent importante dans ce type d'utilisation des diagrammes d'activités.

a. Gestion livre

b. Consultation livre

II.8. Conception de l'application

A ce niveau, il est question pour nous d'attribuer précisément les responsabilités de comportement de notre future application, dégagées par le diagramme de séquence système qui représente la vue statique du logiciel et le diagramme des classes de conception qui représente notre future base des données.

II.8.1. Diagramme d'interaction

a. Diagramme de communication du cas d'utilisation « S'authentifier »

b. Diagramme de communication du cas d'utilisation « Consulter livre »

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c. Diagramme de communication du cas d'utilisation « Enregistrement livre »

d. Diagramme de communication du cas d'utilisation « Enregistrement abonné(e) »

II.8.2. Diagramme de classe de conception

Un diagramme de classes UML décrit les structures d'objets et d'informations utilisées par votre application, à la fois en interne et dans la communication avec ses utilisateurs. Il décrit les informations sans faire référence à une implémentation particulière. Ses classes et relations peuvent être implémentées de nombreuses manières, comme les tables de bases de données, les noeuds XML ou encore les compositions d'objets logiciels

Le diagramme des classes de conception représente la description statique du système en intégrant dans chaque classe (objet) la partie dédiée aux données et celle consacrée aux traitements. C'est le diagramme pivot de l'ensemble de la modélisation d'un système. Ce diagramme est le point central de la modélisation du système pour exprimer sa structure statique.

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CHAPITRE TROISIEME : IMPLEMENTATION (DEVELOPPEMENT) DE LA SOLUTION

III.1. Introduction

Ce chapitre n'est rien d'autre que la phase de construction proprement dite de l'application de catalogue pour la consultation des livres, mémoires et travaux de fin de cycle. Cette phase a pour objectif la traduction des algorithmes ici de la conception détaillée en code source exécutable par un ordinateur afin d'avoir une application fonctionnelle. Nous commençons, tout d'abord, par la description de l'environnement matériel et logiciel utilisés pour développer notre solution. Ensuite nous justifions nos choix technologiques utilisés. Finalement nous donnons une démonstration de résultats de tests suivis d'une discussion.

a. Langage de programmation

Un langage de programmation permet de communiquer avec l'ordinateur en vue de lui faire exécuter un ensemble des tâches. Ordinateur est puissant lorsqu'il peut être programmé. La programmation est l'aboutissement de l'analyse.

Programmation: La programmation est définie comme un ensemble des activités orientées vers la conception, la réalisation, le test et la maintenance des programmes. Elle se fait au moyen d'un langage.

b. Le système de gestion des bases de données

En informatique, un Système de Gestion des Bases de Données (SGBD en sigle) est un logiciel système destiné à stocker et à partager des informations dans une base de données en garantissant la qualité, la pérennité et la confidentialité des informations, tout en cachant la complexité des opérations.

Il permet aussi d'écrire, de trouver, de modifier, de trier, ou d'imprimer les informations de la base des données. Il permet d'effectuer des comptes rendus des informations enregistrées et comporte des mécanismes pour assurer la cohérence des informations, éviter des pertes d'informations dues à des pannes, assurer la confidentialité et permettre son utilisation par d'autres logiciels selon le modèle, le SGBD peut comporter une simple interface graphique jusqu'à des langages de programmation sophistiqués.

III.2 choix et présentation des outils de développement

2.1. Environnement de développement

Il est recommandé à un développeur de préciser les outils à utilisés durant le développement de l'application. Cependant, le choix des outils est une étape critique qui doit faire l'objet de réflexion. Dans ce qui suit, nous mettons l'accent sur l'environnement matériel et logiciel utilisé pour la réalisation de notre application.

Au cours du développement de notre projet nous avons utilisé un ordinateur portable LENOVO ayant comme configuration : Un système d'exploitation Windows 10 64bits, un processeur Intel(R) Celeron(R) CPU N3060 @ 1.60 GHz, un disque dur de 500 Go, et une mémoire vive de 4 Go

NetBeans IDE 8.0.2 est un environnement de développement intégré gratuit et open source pour le développement d'applications sur les systèmes d'exploitation Windows, Mac, Linux et Solaris. L'IDE simplifie le développement d'applications Web, entreprises, bureautiques et mobiles qui utilisent les plates-formes Java et HTML5. L'IDE offre également un support pour le développement d'applications PHP et C / C ++. Son logo est représenté dans La figure suivante.

Dans l'optique assigné ; de réaliser une application pouvant permettre un travail en temps réel et à l'accès multiple pour la gestion de la bibliothèque, nous nous sommes vu obliger d'opter pour un langage de programmation qui permet à plus d'une personne(client) à travailler au même moment que les autres et cela sans gêner le bon fonctionnement de l'entité.

Et pour arriver à cette fin, nous avons opté de travailler sous la plate-formeJAVA. Qui est une plate-forme de développement sous Windows. Il permet de développer des applications Web dynamiques et nous allons utiliser le WampServer pour la base des données MySQL. Il possède également PHPMyAdmin pour gérer plus facilement les bases de données.

Nous tenons à signaler que la base des données sera logée dans un ordinateur serveur dans le bureau de chef de section catalogue ; qui aura d'ailleurs tous les droits sur l'application et l'autre utilisateur tel que le réceptionniste ne va accéder à partir de bureau uniquement à son interface appropriée pour la recherche des livres demandés.

Figure de Logo NetBeans IDE

III.3. Description de l'application

a. Présentation des interfaces

1. Interface principale

Cette première interface permet à l'utilisateur de se connecter à l'application

2. Interface d'authentification

La page d'authentification, elle permet de s'authentifier avant d'accéder à l'application

3. Interface d'enregistrement de livres

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La page d'enregistrement des livres, auteur, nationalité et la maison d'Edition.

4. Interface de recherche de livres

La

page de la recherche des livres par nom du livre ou soit par la maison d'Edition.

III.4. Cout d'acquisition du projet

- Matériels

Nous avons deux ordinateurs pour ce service dont :

- Le 1er ordinateur sera disposé pour l'enregistrement des livres ;

- Le deuxième sera disposé à la réception utilisée comme catalogue de recherche à travers cette application ;

- A la réalisation de l'application, nous avons acheté aussi les unités de 5$ pour la connexion internet 2$ pour le transport de récolte de données.

Chaque ordinateur revient à 650$ de marque HP, avec la capacité de 500GB pour le disque dur, le processeur est I5 2.16 GHz, ram 4GB, chaque imprimante vaut 250$ de marque HP.

Nous avons deux aussi trois stabilisateurs qui valent chacun 50$ et deux rallonges qui reviennent à 30$.

- Maintenance

La vente de notre application s'élève à 400$

A La maintenance, nous payons 100$ pour chaque service

Après avoir additionné tous les revenus, nous avons trouvés que notre cout du projet vaut 1487$.

Conclusion

Au terme de cette investigation, une conclusion peut être faite pour parfaire cette étude qui parle de la « réalisation d'une application informatique de catalogue d'accès aux livres dans une bibliothèque » cas de la bibliothèque inter facultaire de l'UNILU.

Le désir s'est exprimé à travers les questions suivantes : (1) Comment pouvons-nous répertorier facilement les livres lors de son accession ? (2) Quelle sont le mécanisme utiliser pour donner une solution fiable après consultation de l'ouvrage par les chercheurs lors de son reclassement ?

Pour y arriver nous avons proposé quelques pistes de solution au regard des questions soulevées (1) Nous affirmons que l'accession des livres sera facile du fait que nous mettrons sur pied une application informatique qui sera utilisé par le gestionnaire comme guide (catalogue) lors de la demande de ce dernier par les chercheurs, (2) Le mécanisme que nous allons utiliser pour donner une solution fiable, étant donné que le gestionnaire aura à sa possession l'application, celui-ci se chargera du classement et de reclassement du livre selon les rubriques préétablies dans l'application.

Pour cheminer ce travail, nous avons utilisé la méthode MERISE et UP et les techniques documentaire, d'entretien et la technique d'observation directe.

Après avoir analysé le circuit d'information et les procédures utilisées par cette institution, nous avons remarqué : le fonctionnement lourd du mécanisme de consultation des livres qui se matérialise par le manque du catalogue de recherche aussi le non-respect du circuit de classement reclassement des livres.

Pour éradiquer à ces difficultés, nous allons doter à cette institution une application qui va devoir gérer d'une manière permanente le mécanisme de consultation de livres, en plus de cela lors de la consultation du livre c'est le réceptionniste qui se chargera de déclassement et reclassement après consultation, pour éviter de mettre l'ouvrage à l'endroit non approprié afin que la prochaine recherche soit simple.

En définitive, nous avons subdivisé notre travail en trois chapitres qui traite respectivement du cadre empirique, de l'analyse et conception du système, et de l'implémentation, qui va se réaliser en JAVA avec comme base de données MySQL.

Signalons que, tous ce que nous avons réalisé ce sur base des données récoltées lors de nos investigations.

Nous demandons aux lecteurs indulgents de pardonner les imperfections qui s'y trouvent, la science se fait en se défaisant.

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