EPIGRAPHE
« Le nom de l'Eternel est une tour forte. Le juste
s'y réfugie et se trouve en sûreté ».
Proverbe 18 : 10
251658240
DEDICACE
Je rends gloire et grâce à mon Dieu tout puissant
créateur de toute chose pour son souffle de vie gratuit tout au long de
notre parcours, malgré le moment extrêmement difficile.
Je dédie ce travail à mon très cher
époux NETO MUKAYA Patrick, pour son soutien et pour ses gestes
précieux ainsi que sa sincère présence.
A mes enfants que j'aime bien ce travail soit pour vous un
signe et un exemple de courage.
Et enfin à tous mes lecteurs.
Pour tous je dis merci.
MUTALO BINENE Francine
AVANT - PROPOS
En voulant faire un bilan sur le cinq années de
formation supérieure, nous nous rendons compte que ce que nous sommes
devenus n'est pas le fruit de notre effort personnel mais celui d'une oeuvre
collective.
Par conséquent, nous sommes dans l'obligation de
reconnaitre tous ceux qui ont contribué à la réussite de
nos études, par leur assistance morale, matérielle voire
intellectuelle, car ne dit - on pas que « l'art, c'est moi, la
science c'est nous ».
En cet effet, nous remercierons en premier lieu le Professeur
Docteur BWAWA KADANYI, pour avoir accepté, malgré ses occupations
de nous suivre dans nostâtonnements, en nous initiant à la
recherche scientifique.
C'est avec égard que nous formulons notre
reconnaissance à tout le corps académique et enseignant du
département de Management, Option Marketing pour s'être sacrifier
en veillant à notre formation intellectuelle, grâce à
laquelle nous avons pu présenter le travail que nous avons l'honneur de
défendre en ce jour.
Allons-nous passer sous silence les noms de ceux qui nous ont
engendré sans être condamné par la sagesse africaine. Pour
échapper à cette condamnation, nous adressons l'expression de
notre feu père Pierre NDUMB MWAMBA et notre mère Christine KET
MWANDAY pour l'éducation reçu d'eux.
A travers eux, nous remercions nos frères et soeurs,
cousine et cousin, Jacques MWAMBA NDUMB, Claude MUJINGA, Irène KAMIN,
Alain NGUZ NDUMBE, KALONG NDUMB, KAPEP NDUMB, Louis KALENGA NDUMB,
Hélène MUJINGA NDUMB, Régine KYULU, Chantal TSHENKE,
NZENGA MUTOMB, Patsho NTAMBWE, Suzanne KATSHINA, KAPINGA KATSHINA, BJANA
MUTOMBO, MWANDAJ LUKANGULE, Tarcisse KITENGIE, Eddy MUTOMBO, ainsi que nos
neveux et nièces Voldie MUTOMB NDUMB, Nissi MASENGO NDUMB, Exaucé
MUJINGA NDUMB, Manassé KETA NDUMB, parce qu'ils nous ont
témoigné de leur affection fraternelle et qu'ils nous ont
encouragé dans notre aventure qui en ce jour, semble un exploit.
A nos pères et mères spirituels Joséphine
BUPE, Jeanne NGULULA, Giselle MWANGE, pour vos conseils, encouragement. Ce
soutien spirituels, recevez dans les écrits nos profondes d'inoubliables
gratitudes. A nos oncles, Louis MNWANDAJ, Louis MUTALO BINENE pour l'attention
particulière qu'ils nous ont accordée.
Quelle récompense donnerions-nous à nos amis et
compagnons de lutte Arlette MODI si ce n'est pas ce mot « grand
merci » pour tout ce qu'ils ont été pour nous.
Ils resteront gravés dans notre coeur pour cette
affection dont nous avions bénéficié d'eux. Que la gloire
soit rendue au très haut pour son amour qu'il ne cesse de
témoigner envers nous.
MUTALO BINENE Francine
INTRODUCTION GENERALE
1. Présentation du
sujet
Au terme de notre cycle de licence en Management, Option
Marketing à l'Institut Supérieur d'Etudes Sociales, en sigle
ISES/ Lubumbashi, nous nous sommes proposés d'orienter notre recherche
sur l'impact de la concurrence interne des produits dans la
détermination de la quantité produite au sein d'une entreprise
industrielle, cas des boissons sucrées de la Brasserie Simba.
L'économie moderne repose en grande partie sur
l'entreprise et celle-ci peut être publique ou privée, de moyenne
ou petite taille toutes utilisent des ressources matérielles, humaines
et financières. Elles ont comme objet la production, l'échange et
la répartition du revenu sans oublier la consommation des biens et
services susceptibles des satisfaire les besoins et cela dans le but
lucratif.
Par ailleurs, par l'industrialisation ce monde connait une
production élevée des biens manufacturés et des services.
Plusieurs produits homogènes sont mis sur le marché pour
créer un environnement économique très concurrent. Les
produits proposés sont semblables et arrivent à satisfaire les
mêmes besoins tout en présentant les mêmes avantages.
Dans cette situation toute entreprise doit adopter une
politique concurrentielle pour arriver à conserver ou à accroitre
sa part de marché et recourir à des stratégies marketing
qui lui permettront de se positionner, d'être compétitive dans
l'environnement où elle évolue.
De ce qui précède, comme la concurrence
s'intensifie d'année en année nous nous proposons
d'étudier et de comprendre la concurrence interne des produits dans la
détermination de la quantité produite des boissons gazeuses cas
de la Brasserie Simba.
2. Choix et
intérêt du sujet
La préoccupation de tout homme de science est de voir
sa formation atteindre le niveau de son rêve et contenir les
éléments nécessaires d'un véritable bagage
intellectuel pouvant l'amener à un équilibre.
Le choix et intérêt, nous dit MULUMBATI NGASHA
sont la première de chose que doit faire quiconque veut s'engager dans
une recherche scientifique1(*).
Au demeurant, pour ce qui est de ce sujet, le choix et
intérêt sont motivés par plusieurs raisons, notamment la
comparaison entre l'homme étant cellule biologique, et l'entreprise qui
est une celle économique, l'expérience personnelle, la discipline
dont relève l'étude en question ; somme toute, nous pouvons
retenir, qu'ils sont justifiés par un triple intérêt ;
personnel, social et scientifique.
a. Intérêt
personnel
Sur le plan individuel, le choix de ce sujet n'est pas un fait
du hasard, il est motivé par le souci d'un grand gestionnaire en
Marketing, nous devons nous imprégner de tous les outils qui contribuent
et développent à cette discipline récente et complexe qui
est le marketing ainsi qu'à la bonne santé des entreprises. C'est
ainsi que cette étude est le fruit de notre curiosité et notre
souci de maintenir l'existence de l'entreprise.
b. Intérêt
social
Sur le plan social, nous sommes stimulés par le fait
qu'un dirigeant ou le manager, doit comprendre clairement la relation existant
entre l'entreprise et son environnement. Dans le cadre de ce travail notre
étude présente une importance de grande envergure.Ence sens que
les fruits de recherche permettront aux responsables d'entreprises dont la
concurrence et la détermination de la quantité relèvent de
leurs compétences de découvrir le bien fondé et la
maitrise de cette pratique.
c. Intérêt
scientifique
Ce sujet nous a permis à travers nos investigations de
mettre en pratique toutes les théories apprises et acquises tout au long
de notre formation en gestion Marketing. Par conséquent notre
étude sera une prolongation pour les autres chercheurs qui aborderont
l'un des aspects absents dans ce travail car notre but est de contribuer
à l'édifice scientifique avec nos connaissances.
3. Etat de la question
Tout chercheur qui s'engage dans une étude scientifique
est appelé à prendre connaissance des résultats de ses
prédécesseurs ayant abordé les sujets analogues en vue de
ressortir l'originalité de son propre sujet.
Ainsi, faire un état de la question signifie qu'il faut
chercher, montrer, expliquer comment d'autres chercheurs ont posé,
décomposé ou solutionné un problème semblable sous
d'autres cieux.
Pour KITABA KYA GHOANYS, l'état de la question est un
retour en revue des littératures qui ont existé de près ou
de loin et dont l'objectif et d'éviter le plagiat2(*).
BALLEY GULLERsoutient que la lecture d'ouvrages des chercheurs
permet de présenter leurs pensées, d'apprécier les
difficultés qu'ils sont rencontrées et les moyens qu'ils ont
utilisé pour les surmonter et de saisir l'originalité de leur
contribution et des lacunes qu'un autre chercheur devra combler. Elle permet en
outre d'utiliser les résultats déjà acquis afin que la
recherche à entreprendre soit mieux faite et plus utiles3(*).
Notre sujet a déjà fait l'objet d'études
et de recherche, de plusieurs auteurs, chacun d'entre eux l'a exploité
à son gré, c'est-à-dire selon ses capacités et sa
compétence. Chacun des auteurs que nous avons consulté a
abordé l'analyse des remèdes scientifiques des entreprises dans
un contexte différent, de ces chercheurs nous pouvons citer :
- KITENGIE LUMPUNGU dans son étude intitulée
« La concurrence et ses implications sur la sensibilité d'une
entreprise publique » note que la concurrence est un instrument de
marketing. Il semble persuadé que la prospérité sera
constatée dans l'entreprise au moment où la mise en implication
totale de la concurrence interne des produits sera effective4(*). En ce qui nous concerne dans ce
travail, notre préoccupation sera l'importance de la concurrence interne
à mener en faveur de la détermination de la quantité
produite pour qu'il puisse contribuer à la maximisation des recettes au
sein d'une entreprise ;
- KABILA MBILA dans son travail portant sur
« L'analyse de la promotion des produits brassicoles sur le
marché concurrentiel » en prenant pour cas d'étude la
Brasimba. Dans cette étude l'auteur a démontré que la
Brasimba recourt à la promotion de ses produits. Cette promotion ne
produit pas d'effets escomptés pour la simple raison que son chiffre
d'affaires n'évolue pas alors que la demande reste supérieure
à l'offre. Sa promotion intervient très souvent quand ses stocks
sont pleins5(*). Quant
à nous, nous mettons en place les éléments
déterminants la quantité produite dans la concurrence interne
dans une entreprise ;
- Un autre travail s'est attelé sur
« L'impact de la concurrence sur la politique commerciale d'une
entreprise de production de boissons gazeuses ». Tel est l'objet
d'étude de Jeanne NEILA KAYEMBE. Cet auteur a affirmé que la
lutte concurrentielle est accrue, l'accessibilité des produits et des
services concurrents devient plus grande, les exigences en matière de
qualité et de services du consommateur augmentent. Ce denier
achète de plus en plus en fonction de valeur qu'il perçoit de
l'offre6(*).Par contre en ce
qui nous concerne nous avons mené l'étude sur l'impact de la
concurrence interne sur la détermination des produits de cette
même entreprise ;
Pour MOMA BARUTI Jules qui a étudié
« l'impact de la concurrence sur le volume des ventes dans une
entreprise industrielle », il est arrivé à la
conclusion que les volumes des ventes de la Brasimba avaient diminuée de
-16.96% pour la Tembo et de - 45.85% pour la Skol et que le même volume
des ventes au contraire a augmenté de + 16.02% pour la Simba et de +
2.9% pour la Castel7(*).
- Quant à MASENGO MUKUMBA, son travail apporté
sur l'impact d'un nouveau produit face à la concurrence interne au sein
d'une entreprise, cet auteur soutient que l'entreprise sera amenée
à différencier ses produits de ceux existant déjà
sur le marché, une telle concurrence leur affecte une place
particulière sur le marché8(*). De notre part nous démontrerons la bataille de
gamme des boissons gazeuses de la Brasimba et leur concurrence sur la
détermination de la quantité produite.
Etant donné que nos prédécesseurs ont
réfléchi d'une manière ou d'une autre sur la concurrence,
en ce qui concerne notre travail, nous voulons aussi contribuer à
l'épanouissement scientifique minime soit-elle à faire monter
l'impact de la concurrence interne au sein d'une entreprise par la
quantité produite.
A cela, nous voulons évaluer cela à travers les
boissons gazeuses de la BRASIMBA, et en prenant le cas de DJINO et FRESCO qui
nous permettra à bien mener des recherches et en tirer des
conclusions.
Au regard de ses conclusions et en ce qui nous concerne dans
ce travail notre préoccupation repose sur l'influence de la concurrence
interne sur la détermination de la quantité produite de la
Brasimba. Cette influence est remarquable sur leur part de marché, de
notoriété ainsi que sur leur préférence.
4. Problématique
D'après KITABA KYA GHOANYS ; la
problématique est une série des problèmes qui
nécessitent une ou des plusieurs réponses9(*).
Selon KILONDO NGUYA Didier, la problématique c'est
« lorsqu'on hiérarchise la question générale et
les questions spécifiques déduites d'elles. Elle est l'ensemble
des problèmes qui suscitent une science, un sujet
d'étude »10(*).
Quant à GUY ROCHER « La problématique
est l'ensemble des questions que l'on se pose par un chercheur ou une
discipline sur un sujet d'étude »11(*).
Quant à nous, nous pouvons noter que la
problématique est l'ensemble des questions qui prêtent à
discussion, que l'auteur exprime à propos de l'objet d'étude dont
la recherche pourrait en donner une bonne lumière.
De nombreuses études empiriques ont
étudié le niveau de rendement des investissements des entreprises
en fonction du degré de concentration des marchés
c'est-à-dire de la faiblesse de la concurrence. Ses études
montrent que la profitabilité des entreprises et leur concentration se
seraient que faiblement corrélées. Il sied de noter que si un
monopole fait des profits, il doit exister des entreprises voulant entrant sur
le marché pour prendre une partie de ces profits en vendant un peu plus
et moins cher que le monopole en place.
Cependant, l'analyse en termes de la concurrence interne
conduit à un double effet sur le prix d'un produit. Premièrement,
la hausse du prix provoque à la fois une hausse du profit de
l'entreprise, mais aussi une diminution de la production. Deuxièmement,
la réduction des volumes produits suscite une réduction nette de
richesse pour les producteurs.
Au regard de ce qui précède, notre
préoccupation dans le travail tourne autour de questions
suivantes :
- De quoi dépend la pression concurrentielle ?
- Comment une entreprise produisant sur un marché
où existe une concurrence interne peut garantir sa position ?
5. Hypothèses
Selon G. TURNER ; l'hypothèse est définie
comme étant « la proposition des réponses aux questions
que l'on se pose à propos de l'objet de recherche. Elle sert de fil
conducteur au chercheur dans une recherche12(*). Toute question qu'on doit se poser mérite une
proposition de réponse à propos de l'objet de recherche.
L'hypothèse est l'ensemble des réponses
provisoires aux questions de la problématique, lesquelles seront
confirmées ou infirmées après descente sur
terrain13(*). Le chercheur
est appelé à faire une analyse et une observation afin
d'être fixé sur la réalité sur terrain.
Elle est définie par le professeur PIEL Jean de
l'Université de Louvain comme étant « une idée
directrice, une tentative d'explication des faits, formulées au
début de la recherche, destiné à guider les investigations
et à être abandonnée ou maintenue d'après les
résultats de l'observation14(*).
Nous réservons quelques réponses provisoires aux
questions que nous nous sommes posées au niveau de la
problématique, et celles-ci seront pour nous une ligne conductrice.
- Dans un marché la pression concurrentielle
dépendrait de l'ampleur des coûts fixes et de la
crédibilité de la menace de guerre des prix ;
- La contrainte d'une entreprise à des efforts
d'innovation garantirait sa position sur un marché où existe une
concurrence interne.
6. Méthodologie du
travail
En science, la vigueur tenue dans l'élaboration d'une
étude scientifique stipule que l'objectivité prime sur la
subjectivité ; et, elle exige par conséquent que la
démarche soit guidée par la méthode et des techniques
appropriées afin de mener à bien les investigations.
a.
La méthode quant à elle est pour KAPENDA
TSHITEKA « un ordre qu'il faut imposer aux différents
démarches nécessaires pour atteindre une fin
donnée »15(*).
Elle est pour RINAUDEZ et CONTER un procédé
destiné à atteindre un but, une démarche de
l'esprit16(*).
Pour le professeur KALELE KA-BILA, entend par méthode
une opération intellectuelle de traitement des données relatives
à une réalité sociale en fonction d'un objectif bien
précis ; opération qui pour être véritablement
scientifique et efficace doit tout au long de ces traitements, tenir compte de
la double essence et du fait social et de l'objectif poursuivi17(*).
Pour ne pas citer plusieurs chercheurs d'une manière
générale, la méthode du travail serait l'ensemble des
règles qu'on applique à l'étude d'une
réalité donnée. Elle permet l'acquisition, le traitement
et la vérification des données.
Dans l'optique de notre orientation, nous avons
préféré retenir la méthode structuro -
fonctionnelle qui consiste à expliquer les phénomènes par
la fonction qu'ils assurent au sein d'une société, d'un
système.
C'est comme le disait KITABA KYA GHOANYS « la
méthode structuro - fonctionnelle est une théorie qui prend les
distances pour s'écarter de la méthode fonctionnaliste par le
fait qu'elle considère que dans tout société tous les
éléments n'ont toujours pas une fonction à remplir
c'est-à-dire qu'on y trouve des éléments qui ont des
fonctions et d'autres n'en ont pas »18(*).
Le Brasimba étant un système social
ordonné et organisé est un tout dans lequel les
éléments dont il est constitué remplissant chacun une
fonction bien déterminée de telle manière que si un
élément, un service fonctionne mal, cela perturbe le
fonctionnement de tout le système et c'est le disfonctionnement de toute
l'entreprise.
Cette disposition respecte le postulat qui stipule que le
système commercial tel que la Brasimba est en complexe relation avec un
certain nombre d'activités exercées par les acteurs
correspondant. Ces activités sont relativement stables et ne se
comprennent mieux que par rapport au tout déjà constitué
ou établi.
La démarche de développement d'une entité
de production doit être considérée dans le système
commercial. Ce qui veut dire que si la Brasimba veut se développer, elle
doit mobiliser les techniques des ventes, la promotion de vente et la
publicité. L'essor de la société et de mettre en place une
concurrence interne solide qui déterminera la quantité produite
des différentes boissons gazeuses. Dans une harmonie qui assure la
cohérence concurrence et la détermination de la
quantité.
Le fondement de cette méthode dans ce travail est de
déterminer le rôle que joue la concurrence interne dans la
prospérité et détermination de la quantité produite
c'est-à-dire la concurrence interne joue un rôle très
important dans la mesure où une fois qu'elle est bien
gérée, peut accroitre les recettes et déterminer la
quantité produite des boissons gazeuses.
Cependant aucune méthode n'évolue jamais seule,
elle s'accompagne des procédés opératoires. Ainsi, pour
l'opérationnalité de cette méthode, nous avons recouru aux
techniques, lesquelles nous ont permis de récolter les
données.
b. Techniques
L'application de la méthode dépend des
techniques que l'on adopte. Les techniques donc, permettent à la
méthode d'atteindre son objectif.
Si la méthode est une démarche intellectuelle ou
une voie à suivre, la technique quant à elle n'est qu'un outil,
moyen au service de la méthode.
Pour MULOWAYI D ; les techniques sont des
procédés opératoires vigoureux bien définis,
transmissibles et susceptibles d'être appliquées à nouveaux
dans les mêmes conditions adaptées aux genres des problèmes
et phénomènes en cause19(*).
La technique est application de la connaissance
théorique. Elle est l'outil mis à la disposition de la recherche
et organisé par la méthode dans un but
prédéfini20(*).
Donc pour réaliser un travail ou faire la recherche de
la réalité objective, il implique, en effet, l'usage de certaines
techniques.
0. L'observation directe
C'est l'observation que les scientifiques doivent
réaliser à l'aide des moyens techniques particuliers. Cette
technique tire uniquement sa valeur d'objectivité de l'attention de
l'observateur.
Elle fait appel au bon sens et à l'intention du
chercheur, cette technique est utile au début comme à la fin du
travail. Au début, elle permet d'éclairer le chercheur ou le
scientifique sur la manière de concrétiser l'objet de la
recherche et à la fin, lui permet de revoir le cadre dans lequel s'est
déroulée la recherche.
En qualité d'étudiant en Management, Option
Marketing, cette technique nous a aidé de récolter les
données sur le terrain en entrant en contact direct avec la population
constituant notre univers d'enquête qui est la Brasimba/ Lubumbashi.
1. L'observation documentaire
Cette observation nous sert à parcourir des documents
pour arriver à déterminer certains faits ou
phénomènes dont les documents portent des traves, sachant que ce
que nous faisons aujourd'hui à déjà été fait
et écrit par nos prédécesseurs, il était
bienveillant de nous livrer à la lecture des livres, journaux et de
beaucoup d'autres documents écrits ayant des rapports directs ou
indirects avec le sujet d'étude. L'état de la question, fait
preuve.
2. Questionnaire d'enquête
Cette technique consiste à administrer aux
enquêtes un questionnaire préconçu par écrit. Nous
avons donc élaboré un questionnaire écrit mixte,
c'est-à-dire ouvert ou fermé.
3. L'interview libre
C'est une interrogation orale directe d'une personne par une
autre. L'interview consiste en une communication verbale directe d'un
enquêteur avec une personne. Elle est un dialogue, une conversation
menée de manière spontanée et elle permet d'obtenir des
informations sur un problème, un événement, et c'est un
procès qui nous a conduit à obtenir les informations dont nous
avons besoin pour notre sujet d'étude.
7. Délimitation du
sujet
La concurrence interne est d'une grande importance et
s'avère indispensable pour toute entreprise qui cherche à
déterminer la quantité produite et la bonne gestion de ses
activités. De ce fait, le champ d'investigation devient vaste. C'est
pourquoi, il nous a semblé important de délimiter le cadre de
recherche.
a. Dans l'espace
Nous avons limité le terrain d'enquête à
une seule entreprise dénommées Brasserie Simba qui est
située au croisement des avenues Ndjamena et Industrielle numéro
1200 au quartier industriel dans la commune de Kampemba à
côté des installations de la Société Nationale des
Chemins de fer du Congo, SNCC en sigle. Parce que note souci majeur est de voir
l'impact de la concurrence interne des produits sur la détermination de
la quantité produite.
b. Dans le temps
Nous comptons saisir l'impact de la concurrence interne des
produits dans la détermination de la quantité produite au sein
d'une entreprise cas de boissons gazeuses Brasimba de 2006 à 2012 pour
mieux saisir et comprendre l'impact de la concurrence dans la
détermination de la quantité produite de boissons gazeuses.
8. Subdivision du
travail
En dehors de l'introduction et de la conclusion
générale, notre travail comporte trois chapitres dont le premier
chapitre qui porte sur la considération générale
subdivisé en trois sections qui sont la définition de concepts,
les notions théoriques sur la concurrence et la détermination de
la quantité enfin la présentation du cadre d'investigation.
Le deuxième chapitre est consacré à
l'analyse de l'impact de la concurrence interne des produits dans la
détermination de la quantité produite au sein d'une entreprise
cas de boissons gazeuses Brasimba. Enfin le dernier chapitre présente
l'enquête managériale.
Chapitre I :
CONSIDERATION GENERALE
Section 1 :
Définition des concepts
Il n'est pas aidé de définir un concept et de
gagne l'unanimité de tous, cas le sens du concept varie d'un auteur
à un autre ou d'une discipline à une autre. Le définir,
c'est en même temps le découvrir.
Les exigences scientifiques nous obligent de nous acquitter de
cet agréable devoir, qui est celui de classifier les termes clés
dont se compose notre thème.
Notre souci est d'épargner le lecteur de toute sorte de
malentendu en vue d'éviter la confusion.
Le thème de la présente étude s'articule
autour des concepts tels que :
- Impact
- Concurrence
- Concurrence interne
- Produit
- Quantité
- Entreprise, ainsi que des connexes tels que :
· Marché
· Clientèle
· Débouché
· Marketing
· Plan marketing
· Prix
A. Concepts de base
1. Impact
Etymologiquement le mot « IMPACT »
à double sens ; il signifie choc, collusion, heurt et aussi
l'impact signifie effet, produit, influence sur l'opinion par un
événement, une campagne publicitaire etc.21(*)
Il peut aussi être défini comme étant une
influence entre deux ou plusieurs corps. Il signifie en outre, une
conséquence, un effet, un retentissement sur le déroulement des
événements dans un environnement donné22(*).
Le concept impact désigne un effet produit sur
quelqu'un ou sur quelque chose. Il peut également être compris
comme une incidence ou mieux une influence provoquée par une action
forte et brutale23(*).
De notre part, l'impact est tout simplement l'influence que
peut subir une action et dont les conséquences sont remarquables.
2. La concurrence
La concurrence est une stratégie de
référence où s'exerce une confrontation libre,
complète de tout l'agent économique au niveau de l'offre comme de
la demande des biens et services et de bien et production et des
capitaux24(*).
Dans le sens économique « la concurrence
désigne une structure des marché où les vendeurs et les
acheteurs sont suffisamment nombreux pour qu'aucune puisse exercer une
influence sur le prix d'équilibre qui s'impose donc à
tous »25(*).
Dans un contexte commercial ou marketing et du point de vue
d'une entreprise, la concurrence est constituée de l'ensemble des
acteurs proposant des produits ou services répondant aux besoins que
celui qui cherche à répondre la besoin de l'entreprise par le
biais de son offre commerciale.
Quant à nous la concurrence est la situation dans
laquelle se trouve une personne ou une entreprise par rapport à une ou
plusieurs autres lorsque tout en faisant des profits, elle peut rivaliser avec
elles en offrant un service ou un produit au moins équivalent pour un
prix au moins égal.
C'est pourquoi qu'ils s'agissent des commerçants ou des
producteurs, l'important est de savoir analyser le rôle de la concurrence
ainsi que la manière dont on s'y prend pour gérer les marques en
fonction de la position concurrentielle.
3. Concurrence interne
La concurrence interne est un rapport entre entreprise,
commerçants, hommes politiques ou biens d'une même gamme oeuvrant
dans le même secteur et visant une même clientèle26(*).
Cependant, dans la démarche de notre étude, la
concurrence interne concerne les boissons sucrées de la Brasimba. C'est
donc au sein d'une même entreprise qui produit les boissons
sucrées en deux gammes différentes, DJINO et FRESCO et vise les
mêmes clients.
4. La quantité
La quantité est le nombre réel de la marchandise
faisant l'objet de la transaction commerciale entre un acheteur et un vendeur
indépendant l'un de l'autre.
5. Produit
Dans un sens large les produits peuvent être
définit comme étant tout ce qui peut être offert sur un
marché de façon à être acquis, consommé ou
remarqué. Cela peut inclure les objets physiques, les services, les
personnes, les lieux, les idées, les organisations27(*).
Le produit est défini comme l'ensemble de
matières, de services, des données symboliques permettant
d'apporter des avantages à l'acheteur ou utilisateur28(*).
Objectivement le produit est un bien physique que l'entreprise
vend à ses clients et subjectivement le produit représente pour
l'acheteur un ensemble de satisfactions physiques et phycologiques, il est
avant tout une image, une représentation intellectuelle et effective de
l'objet.
On n'appelle produit, tout ce qui peut être sur un
marché de façon à y être remarque acquis au
consommateur en vue de satisfaire un besoin29(*). En ce qui nous concerne le produit est entendu comme
l'ensemble de choix relatif à la nature des besoins et services
proposés par l'entreprise.
Dans le cadre de cette étude, le produit renvoie aux
boissons sucrées produites et commercialisées par la BRASIMBA. Il
s'agit de la gamme FRESCO et la gamme D'JINO.
6. Entreprise
L'entreprise est définie comme une organisation dont
l'activité consiste à produire des biens et des services pour les
vendre sur marché afin de réaliser un profit30(*).
Ainsi, les activités principales d'une entreprise ont
pour base la production des biens et des services destinés à la
vente sur un marché afin de réaliser des
bénéfices.
Pour ECHAUDEMAISON, les entreprises sont des organisations
productives ou des unités de productions dont l'objectif est de
réaliser un profit31(*).
Et l'on peut ajouter avec WAQUET que « l'entreprise
est une unité de productions dont l'objectif principaux est de vendre
sur marché des biens et des services en vue de réaliser un
profit32(*).
D'autre part, l'entreprise industrielle désigne la
Brasserie SIMBA qui produit en dehors des bières, des boissons
sucrées Fresco et D'jino.
B. Concepts connexes
Pour mieux cerner l'objet de notre recherche, il est
évident que la définition des concepts clés
associée à celle de concepts connexes à toute leur
importance.
De ce fait, les concepts connexes ci-après seront
définis : marché, débouché, clientèle,
marketing et prix.
1. Marché
Le marché est le lieu de rencontre de l'offre et de la
demande sens commercial le plus large, il comprend tout l'environnement d'un
produit ou d'une entreprise (fournisseurs, clients, banques, état,
réglementation, technologie, etc.) alors qu'au sens commercial le plus
étroit, le marché est l'ensemble des consommateurs d'une produit
sur un territoire géographique délimité et sur un laps de
temps précis33(*).
A ce propos, l'on peut comprendre que le marché est
l'ensemble des consommateurs d'un produit ou d'un service regroupé sur
une aire géographie dont la limite définie et cela, pendant une
période bien déterminée.
De ce fait, le tableau ci-dessous permet de classer les
marchés suivant certains critères.
Critères
|
Marchés
|
- Destination du produit
- Nature physique du produit
- Degré de développement du marché
- Périodicité
- Ampleur géographique
|
- Marchés des biens de consommations, des biens de
produits, etc.
- Marchés des biens industriels, des produits
agricoles, des prestations de services, etc.
- Marchés nouveaux, marchés porteurs,
marchés saturés
- Marchés saisonniers, marchés permanents
- Marchés régional, national, mondial, etc.
|
2. Clientèle
De manière simple, le concept clientèle peut
être compris comme étant l'ensemble des clients ou mieux encore
l'ensemble de personnes ayant recours au service d'un avocat, d'un
commerçant, d'un marchand, etc.
Dans ce contexte, la clientèle est constituée de
l'ensemble des personnes qui vendent et consomment les boissons sucrées
de la Brasserie Simba.
II. 3. Débouché
Le concept débouché désigne au sens
figuré, toute voie qui facilité la vente, le transport,
l'expédition au dehors des produits agricoles ou industriels d'un
pays.
II. 4. Marketing
Le marketing est une fonction de l'organisation et un ensemble
de processus qui consistent à créer, communiquer et
délivrer de la valeur aux clients ainsi qu'à gérer des
relations avec eux afin de servir l'organisation et ses parties
prenantes34(*).
Le marketing est à la fois un
« art » et une « science », car il
implique de trouver un équilibre entre capacité de
création et méthodes analytiques et formalisées.
Pour ce faire, il s'avère important de recourir
à deux sortes de définitions d marketing, celle qui adopte une
orientation managériale et celles qui mettent l'accent sur le rôle
marketing dans la société.
Le marketing management est la science et l'art de choisir ses
marchés cibles, d'attirer, de conserve et de développer une
clientèle en créant, en délivrant et en communiquant de la
valeur35(*).
Il faut reconnaitre qu'un bon marketing passe par un
ingrédient essentiel du succès de toute organisation. Cela n'est
pas le fait du hasard. Il est plutôt résultat d'une conception et
d'une réalisation soignée. Les pratiques sont en permanence
affinées et modifiées dans tous les secteurs d'activités,
même si l'excellence est rare et difficile dans le domaine.
Dans notre démarche, nous pouvons retenir que le
marketing répond à une discipline de management qui cherche
à déterminer les offres des biens en fonction des attitudes et de
la motivation des consommateurs, du public ou de la société en
général.
II. 5. Plan marketing
Le plan marketing est un découpage dans le temps de la
stratégie marketing d'une entreprise, elle-même partie importante
de la politique générale de celle-ci. Il est un plan
récent concrètement des actions opérationnelles
prévues pour une période donnée36(*).
Ainsi, l'on comprend qu'une composante fondamentale du
marketing managements consiste à élaborer des stratégies
et des plans marketing créatifs qui guideront l'ensemble des
activités marketing. Cette tâche exige de la discipline et de la
souplesse.
II. 6. Prix
Le prix est la contrepartie (généralement en
numéraire) que le vendeur demande pour un produit, c'est
également la contrepartie cédée par l'acheteur lorsqu'il
désir se procurer un produit.
Economiquement, il s'agit d'un point de rencontre entre
l'offre et la demande d'un bien ou service. Le prix est un instrument de la
stimulation de la demande et un facteur de la rentabilité pour
l'entreprise.
Section 2 :
CONSIDERATIONS THEORIQUES
A. Les Notions
théoriques sur la concurrence
0. Les forces concurrentielles
Michael PORTER a identifié cinq forces qui,
collectivement définissent l'attrait à long terme d'un
marché ou d'un segment. Elles correspondent chacune à une menace
particulière pour l'entreprise en place37(*).
a. La menace liée à l'intensité de la
concurrence : Un marché n'est guère attractif s'il est
déjà investi par un grand nombre de concurrents puissants et
agressifs.
La situation est encore plus délicate lorsqu'un
marché est stagnant ou en déclin, les capacités de
productions excédentaires, les coûts fixes élevés et
les barrières à la sortie importantes. De telles conditions
conduisent fréquemment à des lancements de produits
répétés et coûteux.
b. La menace liée aux nouveaux entrants : Si les
barrières à l'entrée sont faibles, le marché perd
beaucoup de son attrait puisqu'il peut être pénétré
à tout moment par des concurrents puissants. Un marché est
d'autant plus attractif qu'il est protégé par des brevets, un
accès privilégié aux matières premières ou
la nécessité d'effectuer de lourds inversement, les
barrières au sorite renchérissant le coût
d'opération et affaiblissement la rentabilité.
Idéalement, un secteur devrait avoir un ticket
d'entrée élevé et u bas ticket de sortie. A l'inverse, le
transport aérien se caractérise par de faibles barrières
à l'entrée et de fortes barrières à la sortie.
c. La menace liée aux produits de substitution :
Un marché est d'autant moins attractif qu'il existe de substituant,
actuels au potentiels. Un produit de substitution induit en effet une limite de
prix et donc aux profits qui peuvent être réalisés. Il faut
donc soigneusement contrôler l'évolution des prix et de la
technologie.
d. La menace liée au pouvoir de négociation des
clients : Un marché est moins attractif si les clients disposent
d'un pouvoir de négociations disproportionné. S'ils peuvent
forcer les prix à la baisse, exiger une qualité et des services
toujours accrus, jouer les fabricants les uns contre les autres, la
rentabilité du secteur s'est ressent. C'est l'une des difficultés
actuelles des marques de consommation qui s'adressent à un faible nombre
de distributions très puissants. Le pouvoir des clients s'accroit
lorsqu'e leur nombre décroit.
Lorsque le produit représente un poids important dans
le prix de revient de l'acheteur, lorsqu'il est peu différencié,
lorsque le coût de substitution est faible, lorsque la sensibilité
aux prix est élevée et lorsque les clients peuvent
intégrer leurs activités en amont. La meilleure stratégie
consiste à consolider un avantage concurrentiel autour du produit.
e. La menace liée au pouvoir de négociation des
fournisseurs : Un marché est d'autant moins attractif que le
rapport de force est en faveur des fournisseurs. S'ils peuvent à leur
guise accroitre les prix, réduire la qualité des produits vendus,
ils disposent d'un atout.
1. Identification des concurrents
Il peut paraitre facile d'identifier ses concurrents.
Cependant, la vraie concurrence est beaucoup plus vaste. Elle intègre
les concurrents potentiels, les nouvelles technologies et les produits de
substitution dans une situation de consommation donnée. Ainsi, par
exemple les lunettes se heurtent à la concurrence des lentilles de
contact et de la chirurgie de la myopie.
Pour ce faire, l'on peut distinguer plusieurs niveaux de
concurrence que l'on peut analyser au niveau du secteur d'activité ou
à celui du marché.
2. La concurrence au niveau du secteur
C'est la forme de concurrence habituellement prise en compte
dans les études de marché. Par secteur, il faut noter que ce
dernier, est constitué par l'ensemble des entreprises qui offrent des
produits correspondant à des proches substituts38(*). Les différents
secteurs d'activités de différenciation du produit, l'existence
des barrières à l'entrée et à la sortie, la
structure des coûts, le degré d'intégration verticale et le
niveau de globalisation.
a. Le nombre de fournisseurs et le degré de
différenciation du produit
Ces deux caractéristiques sont très importantes
et donnent naissance à quatre structures bien connues :
- Le monopole : Il existe lorsqu'une seule entreprise
délivre un produit ou un service sur un marché donné
- L'oligopole : Il comporte un petit nombre d'entreprise
fabriquant ou commercialisant le même produit. Lorsqu'il s'agit d'un
produit de commodité, on parle d'oligopole pur. Et dans un oligopole
différencie, les produits vendus sont distincts : par exemple des
voitures ou des appareils photo. On se bat sur la qualité, les
caractéristiques, le style ou le service. Chaque concurrent cherche un
avantage distinctif susceptible de justifier auprès de la
clientèle un écart de prix.
- La concurrence monopolistique : De nombreux concurrents
différencient leur offre en totalité ou en partie chaque
entreprise s'efforce d'attirer un segment de clientèle
spécifique.
- La concurrence pure et parfaite : Un grand nombre de
fournisseurs commercialisent le même produit (fruits et légumes,
viande, pain). Les prix sont très proches et peu d'entreprises font de
la publicité de peur de travailleur pour le concurrent. Les profits sont
issus des économies obtenus à la production et dans la
distribution
b. Les barrières à l'entrée, à la
mobilité et à la sortie
Les barrières à l'entrée proviennent
général de la nécessité de disposer des capitaux
importants, des économies d'échelles, des brevets et licence de
la rareté des sites, matières premières et distributeurs,
des contraintes d'images et de réputation.
De même, une entreprise qui souhaite quitter un secteur
peut être gênée ou empêchée par des
barrières à la sortie. Des obligations morales ou légales
envers les clients, ses créanciers ou ses employés, la
réglementation, la faible valeur d'actifs sur spécialise ou
obsolescents, l'absence d'opportunités alternatives, un niveau
élevé d'intégration vertical ou d'attachement affectif
constituent autant de facteur restreignant sa marge de manoeuvre39(*).
Ici, de nombreuses entreprises restent. Elles en
activité tant qu'elles couvrent leurs coûts, réduisant par
la même occasion les perspectives de profit des autres.
c. Les structures verticales
Tout secteur se caractérise par une répartition
des coûts qui déterminent la nature des stratégies mises en
place. L'industrie pharmaceutique par exemple implique des investissements
élevés tandis que l'agroalimentaire occasionne surtout des frais
de distribution et de communication. Il est essentiel d'identifier les zones de
coût les sensibles et de chercher à les maitriser.
d. L'intégration verticale
Dans certains secteurs, il y a avantage à
intégrer ses activités en amont ou en aval. Dans le
pétrole par exemple, les grandes entreprises contrôlent la
recherche de forage, le raffinage et la distribution. Dans les
« Mining » on contrôle l'extraction, l'exploitation,
la production et la commercialisation.
L'intégration verticale entraine souvent une
réduction des coûts et une plus grande maitrise de la valeur
ajoutée. L'entreprise qui y recourt manipule plus facilement les prix
et les coûts aux différentes étapes de la chaine de valeur.
A l'inverse, elle peut être pénalisée par certaines
étapes très couteuses de la chaine et par un manque de
flexibilité. Aujourd'hui « de nombreuses firme s'interrogent
sur l'opportunité d'un intégration verticale et par un marque de
flexibilité. Aujourd'hui, de nombreuses entreprises s'interrogent sur
l'opportunité d'une intégration verticale et externalisent
certaines de leurs activités vers des sociétés
spécialisées »40(*).
e. Le niveau de globalisation
Certains secteurs gardent une dimension nationale, voire
régionale. L'on peut donner l'exemple de la pêche. Tandis que
d'autres ont une activité mondiale. C'est le cas de l'informatique, de
l'aéronautique, etc. Les entreprises internationales, en concurrence au
niveau global, intègrent dans leurs raisonnements les économies
d'échelle et la diversification des lieux de production et de
commercialisation.
3. La concurrence au niveau du marché
En complément de l'analyse centrée sur le
produit, l'étude de la concurrence doit se faire en termes des besoins
et de clientèle cible. Un fabricant de stylo billes définit
souvent sa concurrence à partir des autres fabricants du même
produit. Du point de vue du client, il fabrique pour un « instrument
d'écriture » mis en concurrence avec le crayon à
papier, le stylo plume, voire l'ordinateur de poche.
Les responsables d'entreprises doivent surmonter la
« myopie marketing » et éviter de raisonner
uniquement au niveau de leur catégorie des produits41(*).
La prise en compte des besoins du marché élargit
l'identification des concurrents actuels et potentiels. RAYORT et JAWARSKI
suggèrent d'étudier les concurrents directs et indirects d'une
entreprise en schématisant les étapes d'obtention et
d'utilisation du produit par le client42(*).
4. Analyse des caractéristiques des concurrents
Après l'identification des concurrents, l'entreprise se
doit d'analyser minutieusement leurs caractéristiques en focalisant son
intérêt sur leurs stratégies, leurs objectifs, leurs forces
et faiblesses.
0. Identifier les stratégies des concurrents
On appelle groupe stratégiques, un groupe d'entreprise
du même secteur dont les caractéristiques sont identiques, qui
suivent des stratégies comparables ou s'appuient sur les même
facteurs de concurrence43(*).
A ce niveau, la concurrence intervient à la fois
à l'intérieur des groupes stratégiques et entre eux. Mais
les concurrents clés d'une entreprise sont d'abord ceux de son groupe.
Les barrières à l'entrée diffèrent pour chaque
groupe.
1. Découverte des objectifs des concurrents
Derrière chaque concurrent et sa stratégie se
profilent une vocation, une mission. Que cherche-t-il exactement ? Les
objectifs privilégiés par un concurrent dépendent de sa
taille, de son histoire, de son management et de sa situation. Si le concurrent
appartient à un groupe, il n'aura pas les mêmes objectifs, selon
que la maison mère souhaite le voir croitre ou le rentabiliser.
L'on peut supposer que les concurrents cherchent à
maximiser leur profit. Cependant, ils peuvent adopter différents
horizons temporels. Certains raisonnent à court terme, d'autres à
plus long terme. Ainsi, l'entreprise doit analyser les projets de ses
concurrents en termes de produits et de cibles.
2. Evaluer les forces et les faiblesses des concurrents
Les sociétés évaluent les forces et les
faiblesses de leurs concurrents à partir d'informations de seconde main,
de l'expérience passée et du bouche à oreille. Elles
complètent souvent leurs connaissances à l'aide d'études
de marche ad hoc centrées sur la clientèle, la concurrence et la
distribution.
De manière générale, trois variables
méritent une attention particulière lorsqu'on étudie
concurrents :
- La part de marché : C'est le pourcentage des
ventes détenu par chaque concurrent sur le marché
considéré. Selon les secteurs, cette information est plus ou
moins facile à obtenir : dans la grande consommation,
l'électronique, grand public ou les parfums, les panels la fournissent
systématiquement, dans les activités industrielles ou les
services, cette information est parfois difficile à calculer.
- La part de notoriété spontanée :
C'est-à-dire la fréquence avec laquelle chacun des concurrents
est cité en réponse à la question :
« pouvez-vous me citer le nom d'une entreprise présente dans
le secteur ? »
- La part de préférence : Elle est obtenue
en réponse à la question « Quelle est l'entreprise
auprès de laquelle vous préfériez acheter ce
produit ? »
3. Choix des concurrents
Au terme de l'analyse détaillée des forces et
faiblesses des concurrents, il faut choisir d'en attaques certains en
priorité. Il faut choisir entre les plus forts ou les plus faibles, les
plus proches ou les plus lointains, les bons ou les mauvais.
a. Les plus forts ou les plus faibles ?
C'est au contact des concurrents les plus forts que l'on
s'aguerrit et que l'on se dépasse. D'ailleurs, même les
concurrents les plus forts ont des faiblesses que l'on peut exploiter. Alors il
n'est pas profitable de s'attaquer aux faibles comme le font beaucoup
d'entreprises.
b. Les plus proches ou les plus lointains ?
La plupart des entreprises s'attaquent d'abord aux concurrents
qui leur semblent les plus proches. Ainsi, BIC s'attaque à GILETTE
plutôt que WILKINSON, BMW à MERCEDES plutôt qu'à
VOLVO.
En même temps, il est souvent utile de
s'intéresser aux concurrents lointains et indirects. Coca cola souligne
que son principal concurrent est l'eau du robinet et non Pepsi.
c. Les bons ou les mauvais ?
Un bon concurrent se reconnait à plusieurs
traits : Il observe les règles de jeu en vigueur dans le secteur,
il évalue à sa juste mesure le potentiel de croissance du
marché, il fixe ses prix de façon raisonnable, il favorise la
bonne santé du secteur, il se limite à une position acquise sur
un segment déterminé, il fait progresser ses productions et il
accepte de partager le marché et les bénéfices.
A l'inverse, le mauvais concurrent vide les règles,
achète des sociétés sous - main, prend des risques
inconsidérable, investie jusqu'à l'excès et d'une
façon générale, menace l'équilibre du secteur.
La logique voudrait qu'on respecte les bons concurrents et que
l'on s'attaque aux mauvais. Les associations professionnelles de certains pays
se donnent souvent pour objectif de « moraliser » leur
profession pou tout au moins de faire en sorte que des règles minimales
de bonne conduite soient respectées.
B. Les notions
théoriques Détermination de la production
Dans tout processus de production interviennent deux sortes de
facteurs variables et des facteurs fixes si sa quantité ne varie pas
avec le volume produit ; ils occasionnent des coûts, même en
l'absence de toute activité productive. Le facteur est variable s'il
dépend de la quantité produire et se modifie avec elle.
Une détermination de production exprime les entrants
d'une entreprise et sa production. On peut également définir une
détermination de production comme la spécification du maximum
d'entrants nécessaires à fabriquer une quantité
donnée d productions. A cette notion, nous pouvons ajouter : la
productivité marginale d'un intrant est la production est la production
supplémentaire ou le produit ajouté par unité
supplémentaire de cet intrant -là, alors que les autres facteurs
sont maintenus constants.
Une production efficace demande aussi bien du temps que les
instants conventionnels comme le travail : c'est pourquoi nous
distinguons, dans l'analyse de la production et des coûts, trois
périodes de temps différentes.
- La très courte période est la période
de temps si court qu'il ne peut y avoir aucun changement de production
- Le court terme est la période de temps pendant
laquelle les facteurs variable, tels que les matières et le travail
peuvent être ajoutés, mais il n'y a pas assez de temps pour que
les intrants puissent varier. En courte période, les facteurs fixes,
tels que les matériels et l'équipement ne peuvent être
pleinement modifiées ou adaptés
- Le long terme est la période pendant laquelle peut
varier tous les facteurs fixés et variables y compris le travail, les
matières premières et le capital. La détermination de
production a pour objet de mettre à la disposition des services
commerciaux les produits susceptibles d'être vendus. Cela doit être
fait ou moindre coût et dans le respect de contraintes de délai et
de qualité.
L'organisation de la production, par conséquent, les
problèmes qui en découlent, peuvent être différents
d'une entreprise à l'autre.il existe essentiellement trois organisations
de la production :
- La fabrication à la commande : Elle est
entreprise à la demande du client et conformément aux
spécifications fournies par lui ;
- La fabrication par lots (ou petites séries) :
Elle est intermittente et sert à limiter un stock qui joue le rôle
de « tampon » entre la demande et la production ;
- La fabrication en séries : Elle est continue et
peut porter soit par un produit unique soit sur un produit multiple, les
problèmes de production habituellement rencontrés, sont les
suivants :
· Adaptation à court terme de la production aux
fluctuations de la demande. Dans le cas de fabrication en série ou par
lots, la production est régulière tandis que les ventes peuvent
varier sensiblement d'un mois à l'autre. L'ajustement se fait par
l'intermédiaire du stock, mais il faut éviter la surproduction
tout comme la rupture du stock ;
· Goulots d'étranglement dans une chaine de
production. Les ateliers ou les machines composant une chaine de production
n'ont pas tous le même « débit » ;
l'élément le moins performant freine l'activité des autres
éléments qui, si on ne peut les utiliser à d'autres
fabrications, sont sous peine d'en produire, d'emprunter la rentabilité
de la production principale ;
· Recherche de la combinaison optimale des facteurs de
production. Toute production est le résultat d'une combinaison de
facteur de production
Par facteurs de production, on entend d'une manière
générale, l'ensemble des biens et services utilisés dans
la fabrication : travail, machines, énergies, ...
Les facteurs de production se caractérisent par deux
propriétés fondamentales : la divisibilité (quand on
peut les utiliser en quantité aussi petit qu'on le souhaite :
engrais énergie, ...) et la substituabilité (deux facteurs sont
substituables quand l'un peut remplacer l'autre).
La notion de substituabilité montre qu'il peut exister
plusieurs combinaisons de facteurs permettant d'obtenir une même
production. L'entreprise doit donc déterminer la combinaison,
c'est-à-dire celle qui moins onéreuses.
0. Plan de production
Le plan de production consiste à définir dans
le temps les quantités à produire. On doit distinguer le plan
à moyen ou long terme et le plan à court terme. Le plan de
production sont généralement déduits des provisions de
ventes. A moyen et long terme ces provisions résultent de la prise en
compte des possibilités, du marché, des forces et faiblesses de
l'entreprise et aboutissent à la fixation du taux de croissances. Le
plan de production à moyen et long terme est qualifié de
« global » en ce sens qu'il n'entre pas les détails
de son application. Son rôle est de permettre :
- L'établissement du programme des investissements qui
devront être utilisés pour que la capacité de production
soit cohérant avec les objectifs du marketing (prévision de vente
à terme).
Le plan de moyen terme est détaillé dans une
séquence de plan à court, le plan de production à court
terme doit prendre en considération
· Les contraintes de structure
· Les fluctuations de la demande
· Les stocks existants
Dans ce qui précède, nous avons admis que le
plan de production découlait du plan de vente. Cependant, il existe
aussi des entreprises qui optimisent leurs moyens de production (notamment dans
le cas de fabrications continues pour le stock à charge pour le
marketing découlé ou mieux les produits.
Il s'agit là d'une politique rigide qui suppose une
certaine stabilité marché.
1. La politique du produit
On appelle produit tout ce que peut être offert sur un
marché de façon à y être remarqué acquis, ou
consommé en vue de satisfaire un besoin. Cela peut être un article
tangible, un service, une personne, un endroit.
La politique du produit détient un objet moyen, celui
de l'amélioration de la position de l'entreprise sur le marché et
cette amélioration est basé sur quelques éléments
principaux à savoir :
- Les caractéristiques techniques : Elles doivent
être bien adoptées aux fonctions que doit remplir les produits et
entrainer des coûts de production minimum. Ainsi, les
améliorations apportées aux caractéristiques techniques
peuvent remplacer la compétitivité de l'entreprise.
- La qualité : Celle-ci se mesure à son
aptitude à remplir les fonctions pour lesquelles elle a
été prévue et à sa durée de vie. Trouver un
équilibre entre une qualité excellente (durée de vie
longues) et une qualité médiocre implique un renouvellement
rapide. Dans ce cas une relation psychologique entre qualité et prix
doit nécessairement intervenir.
Elle a comme rôle l'identification du produit et lui
sert de base aux actions publicitaires.
D'après P. KOTLER et Dubois « La marque est
nom, un terme, un signe, un symbole, un dessin ou toute combinaisons de ces
éléments servant à identifier les biens aux services d'un
vendeur ou d'un groupe de vendeurs et à les différencier des
concurrences »44(*).
- L'emballage : Celui-ci fait un double rôle,
notamment celui de protéger le produit et celui également
d'attirer le client.
Les innovations en matière d'emballage accroissement
susceptiblement les ventes de produit.
2. La politique de la
quantité :
L'optique marketing donne à la politique de
quantité une dimension nouvelle. La conception du produit est
désormais consécutive à une série de
démarches visant à diagnostiquer les besoins réels du
marché et les attentes particulières de chaque segment. Il faut
fabriquer des produits qui se vendront. Les études du marché, le
marketing prospectif facilitent l'élaboration d'un produit conforme aux
exigences du marché.
La politique de la quantité est l'ensemble des
décisions qui définissent le niveau d'une quantité de
production et de vente pour chaque produit de chaque ligne de chaque gamme, eu
égard aux avantages concurrentiels de l'entreprise sur le marché
de référence et compte tenu du rapport de force dont elle
bénéficie sur les réseaux de distribution et sur l'offre
directement concurrentielle45(*).
Le politique de quantité est l'un des deux piliers
principaux de la politique de marketing. Elle se détermine en fonction
de différentes gammes, des circuits empruntés et conditionnent la
réussite ou l'échec de la politique commerciale, donc du niveau
des ventes et de la marge dégagée. L'utilisation de
modèles théoriques d'optimisation des quantités se
révèle souvent inappropriée car, non seulement les
entreprises ne sont pas en mesure de les maîtriser, mais les nombreux
paramètres, le côté volatil de leur évaluation, leur
interdépendance sont autant de difficultés qui le rendent
complexes et inopérantes.
L'entreprise doit cependant essayer d'optimiser le niveau de
quantité de ses produits sur les différents marchés,
même concurrentiels46(*).
Il faut rappeler enfin que le niveau de quantité d'un
produit est aussi fonction de son cycle de vie, de la longueur des phases du
cycle et des scénarios de rentabilité que l'entreprise avait
éventuellement prévus.
La quantité est un élément essentiel de
la politique commerciale. Pour les économistes classiques, c'est la
pièce maîtresse du calcul économique et un facteur
déterminant de différenciation d'une entreprise par rapport
à ses concurrents.
C. Notions sur le marketing
mix
0. Définition du mix -
marketing
Avant de parler en long et en large sur les concepts
clés de marketing mix, nous tacherons d'une manière la plus
simple de définir le marketing mise qui est une politique à court
terme, qui doit être constamment adopté aux variables de situation
du marché.
Par contre, le marketing opérationnel est le stade
intermédiaire entre l'action du terrain, et la stratégie
marketing, qui concerne les orientations générales, il conduit
à l'établissement d'un plan concernant les autres domaines
d'action de l'entreprise et la politique générale de
l'entreprise.
Nous comprendrons par conséquent que le marketing - mix
est une variable contrôlable que l'on peut regrouper en quatre
catégories et en les utilisant d'une manière alternative
remédiant à certains difficultés éprouvées
par l'entreprise. Ces 4 P on appelle marketing - mix ont été
introduit en 1960 par Gérôme MC Carty47(*).
1. Objectif de marketing mix
Le marketing mix comme nous l'avons défini est un mode
de réparation d'analyse dit précédemment que l'objet du
marketing était celui d'analyser le marché ; d'où
l'objectif d'atteindre un marché cible au moyen de ses outils qui sont
le 4 P.
P. KOTLER et Dubois note que dans la composition d'un
gâteau « tous les gâteaux sur composés de lait, la
farine, d'oeufs et du sucre. Vous pouvez cependant modifier le résultat
de votre fabrication de gâteau en changeant les quantités des
composants s'y trouvant. Vous ajouterez ainsi plus du lait pour obtenir un
gâteau plus du lait »48(*).
Il en est de même pour le marketing mix l'offre font
à votre client peut être modifié en changeant les contenues
de 4 P. il s'agit de :
- Le produit
- Le prix
- La distribution (place)
- La promotion (publicité)
Section 3 :
Présentation de la BRASSERIE SIMBA
0. Historique de la Brasimba
L'entreprise Brasimba de Lubumbashi, société par
actions à la responsabilité limitée (SPRL) a vu le jour le
08 Décembre 1923 et fut autorisé par arrêté royal du
05 Février 1924, son implantation et sa mise en marche furent
réalisé ver les années 1925.
La Brasimba a été mis sur pied suite aux besoins
exprimés par les nationaux en bière et aussi des
difficultés multiples des moyens de communication connaissaient les
belges résidant au Katanga pour s'approvisionner en différents
produits venant de l'Europe, notamment la bière. Ce fût sous
l'initiative d'un groupe de certaines personnes qui ont pu remédier
à cette situation en faisant une étude sur les
possibilités de produire une bière locale.
Après plusieurs investigations, il fut conclu qu'aucune
opposition ne se fera à la fabrication et à la conservation d'une
meilleure bière dans des conditions hygiéniques. Ceci pour
permettre que soit adapté aux goûts et la santé des
étrangers et des autochtones utilisés dans les entreprises de la
place.
1. Situation géographique
La Brasserie de Lubumbashi « Brasimba » en
sigle est la première des sièges des brasseries Simba se trouvant
dans la province du Katanga, ou plus de son siège de Lubumbashi. Il en
existe ceux de Kamina, Kolwezi et Likasi qui ont opposés les Kasaï
et le Katanga.
La brasserie est située au croisement des avenues
Ndjamena et Industrielle numéro 1200 au quartier Industriel dans la
commune de Kampemba à côté des installations de la
Société National des Chemins de fer du Congo, SNCC en sigle.
2. Objet social
La Brasimba est une entreprise industrielle ayant comme objet
social l'exploitation, la fabrication, la vente et la commercialisation de la
bière boissons et autres produits gazeux.
3. Structure organisationnelle
Le fonctionnement de la Brasimba est centré sur la
division du travail et des tâches entre les directions et
départements suivants :
- La direction générale : Celle-ci
constitue la haute hiérarchie de la Brasimba. C'est l'organe
suprême de la société. Elle coordonne toutes les
activités de l'entreprise, elle supervise et planifie l'ordonnance des
opérations d'approvisionnement en matière. Son attaché
à la direction générale, le contrôle interne de
gestion ou audit est le département juridique, l'informatique qui
dépend directement de l'audit et de secrétariat de la
direction.
4. La direction administrative
Elle a à sa charge l'addition du personnel (2 - 1),
elle supervise les services médical, les services ou personnel et la
sécurité, les relations publiques sont au même niveau que
l'administration du personnel, elles ont à leur charge le guest - house
de la société pour les visiteurs de la société.
a. La direction technique
Qui s'occupe de la maintenance de l'usine ainsi que les
véhicules de l'entreprise. Elle est composée des services et
sections de l'entreprise ci-après :
1. Services généraux
2. Atelier
3. Le garage de la société
3. 1. Service de maintenance
3. 2. L'atelier électrique
3. 3. L'atelier mécanique brassicole
4. La direction d'exploitation : C'est cette qui fabrique
les produits finis destinés à la vente, elle a comme
branches :
Le service de processus de qualité
Le service de microbiologie
Le département de soutirage
Le département de brassage
Le département de logistique d'exploitation
La section de tirage
La section de brassage
La coule
Le magasin des matières premières
La section vente et facturation
Le magasin produit finis (bières)
Le magasin emballages ou vidange
5. La direction marketing vente : C'est celle-ci qui a
fait l'objet de notre mémoire comme nous l'avons dit dans les pages
précédentes finales est de vendre les produits de la maison.
Elle constitue la haute hiérarchie de l'organisation,
c'est elle qui coordonne, supervise et planifie l'ordonnancement des
opérations d'approvisionnement des matières premières.
Elle est directrice dans les conceptions de programmes d'actions en tenant
compte de besoins de l'exploitation normale du siège de Lubumbashi,
ainsi que les différents objectifs du concurrent à celui de
l'entreprise en générale.
Cette direction comprend les départements
suivants :
Direction
Marketing
Département
Marketing
Dépôt
Lomami
Ventes hor
ville
Promotion de vente
Service fêtes et statistiques
Dépôt
Lualaba
251657216
NB : Cette structure au niveau du
marketing porte certains éléments qui ne se retrouvent pas dans
la structure générale de l'entreprise présentée qui
est en vigueur. Ceci veut dire que cette direction est en mutation. Dans la
structure générale, nous avons mentionné le service
commercial, celui qui s'occupe de l'achat de la vente des produits Simba,
Tembo, Castel beer, Sucré Fresco, D'jino cola, orange bouteille, Doppel
Munich produit localement par la Brasimba.
Notons aussi que ce service s'occupe de la
publicité ; ce service marketing comprend trois sections :
- La section de la vente de bière ;
- La section de l'approvisionnement en matières
premières et ses stockages ;
- La section de la publicité s'occupant de la
publicité. Ici, pur atteindre ses objectifs, la société
doit avoir un système de contrôle interne et une structure de
large diffusion assurée par la direction.
A ce niveau le marketing renferme plusieurs fonctions, cela
dépende de son organisation interne qui est liée au secteur
d'activité de la taille de l'entreprise et de son objet social :
néanmoins, les fonctions ci-après doivent toujours être
prévues :
- La distribution
- La vente
a. La distribution
Est un ensemble de moyens et d'opérations permettant de
mettre les biens fabriqués par l'entreprise à la disposition des
utilisateurs ou des consommateurs finaux. Nous voyons que la distribution est
basée sur le transport des produits vers le consommateur final.
Chapitre II : IMPACT
DE LA CONCURRENCE INTERNE DANS LA DETERMINATION DE LA QUANTITE PRODUITE DES
BOISSONS GAZEUSES
Après avoir circonscrit le cadre définitionnel
et théorique de notre investigation à travers le premier
chapitre, le présent chapitre e notre étude porte sur l'impact de
la concurrence interne dans la détermination de la quantité
produite des boissons gazeuses de la Brasimba. Il s'articule autour des
différents points.
II.1. Présentation
de gammes de boissons gazeuses de la Brasimba
De par son objet social, la Brasserie SIMBA entend faire des
bénéfices en produisant et en commercialisant une
diversité de bières et de boissons gazeuses de manière
à répondre au besoin des consommateurs misant sur la
qualité de ses produits et le meilleur prix sur le marché. En
rapport avec notre étude, il faut reconnaitre que la Brasimba produit et
commercialise deux gammes de boissons gazeuses à savoir Fresco et
D'jino.
a. La gamme Fresco
Les boissons sucrées qui constituent la gamme Fresco se
différencient les unes des autres par le goût et le format de
bouteille. Selon le goût, il y a Fresco orange, Fresco grenadine et
Fresco cola. Selon le format de bouteille, la Brasimba produit et commercialise
les boissons sucrées Fresco en bouteille de 60 cl et celle de 20 cl. Les
boissons sucrées Fresco de 60 cl sont contenus dans un casier de 12
bouteilles alors que celles de 20 cl dans un casier de 24 bouteilles.
b. La gamme D'jino
La gamme D'jino se distingue selon la qualité de
l'emballage : bouteille en verre et bouteille en plastique.
D'jino en bouteille en verre (D'jino 30)
D'jino en bouteille en verre est de 30 cl de goûts
différents à savoir :
- D'jino orange ;
- D'jino citron ;
- D'jino grenadine ;
- D'jino Mango ;
- D'jino ananas ;
- D'jino tropical ;
- D'jino cola
D'jino en bouteille en verre est contenu dans un casier de 24
bouteilles.
2. Identification de la
concurrence
La concurrence interne au sein de la Brasimba est vaste dans
la mesure où elle intègre plusieurs concurrents et plusieurs
niveaux de concurrence, notamment la concurrence au niveau du secteur et la
concurrence au niveau du marché.
2. 1. La concurrence au niveau du secteur
S'il est vrai qu'un secteur est constitué par
l'ensemble des entreprises qui offrent des produits correspondant à ses
proches, en interne ou mieux au sein de la Brasimba, la concurrence au niveau
du secteur est évident dans la mesure où cette
société brassicole aligne plusieurs produits correspondants pour
un même marché et une même cible. L'on peut citer l'exemple
D'jino cola en bouteille plastique, D'jino cola en bouteille en verre ou Fresco
cola grand et petit format.
Aussi, faut-il ajouter que la concurrence au niveau du secteur
à la Brasimba est définie par un marché oligopole
différencie. Qu'il s'agissent de D'jino et sa gamme ou de Fresco et sa
gamme, la Brasimba se bat sur la qualité, les caractéristiques ou
mieux, le goût. Chaque concurrent cherche un avantage peut lier au
goût (D'jino cola, D'jino grenadine, D'jino Mango, etc.), à la
forme de bouteille (bouteille plastique ou bouteille en verre), à la
quantité contenue dans une bouteille (20 cl, 30 cl, 50 cl o 60 cl).
Toutefois, il convient de retenir qu'au niveau du secteur il
existe deux concurrents directs entre les boissons sucrées de la
Brasimba : Fresco et D'jino. Et il existe également des concurrents
indirects entre la diversité de gamme Fresco et D'jino.
2. 2. Concurrence au niveau du marché
En dehors du produit, la concurrence peut également
être analysée au niveau du marché. Cette étude doit
se faire en tenant compte de boissons et de clientèle - cible.
Dans cette optique, la Brasimba au niveau interne n'est pas en
marge en ce sens qu'elle étudie ou mieux exploite la concurrence en se
référant aux besoins et à la clientèle - cible.
Pour l'illustration, il faut remonter à l'histoire de
cette entreprise brassicole. Qu'ils s'agissent des boissons sucrées
Fresco ou D'jino, leur diversité est intervenue avec le temps et selon
les besoins exprimés par les clients. D'abord, il en existe Fresco
orange et Fresco cola avant de voir sur le marché Fresco ananas et
Fresco grenadine.
Pour ce qui est de D'jino ananas, D'jino tonic, D'jino soda et
phase de lancement. Il s'agit de D'jino limonade en bouteille plastique. Sa
production émane de la demande ou du besoin des clients manifesté
au moment de l'étude de marché.
3. Résultats
commerciaux de la concurrence
Après avoir présenté et identifier la
concurrence interne à la Brasimba, il est important de procéder
à l'analyse des résultats commerciaux de cette concurrence afin
d'en relever l'impact. A cet effet, Dhylon Miller et Peter Friesenpensent que
tout résultat commercial de la concurrence mérite d'être
analysé : il s'agit de la part de marché, la part de
préférence et de la part de notoriété49(*).
3. 1. Part du
marché
La part de marché représente le pourcentage de
vents détenu par chaque concurrent sur le marché
considéré50(*) pour le cas de notre étude, la part de
marché des boissons sucrées de la Brasimba est perceptible
à travers l'évolution mensuelle de différentes ventes
effectuées par cette entreprise brassicole au cours de l'année
2012.
II. 2. La
détermination de la quantité produite à la Brasimba
La Brasserie Simba est une entreprise industrielle produisant
les produits sur un marché concurrentiel la détermination de la
quantité produite de boisson gazeuse a pour conséquence
d'égaliser le prix de vente au coût marginal de production.
La détermination de la quantité produite permet
à la Brasimba d'analyser la rentabilité économique de
l'entreprise qui se repose sur le prix de revient et le prix de vente ainsi que
le marché, la Brasimba applique et recherche la détermination de
la quantité des boissons gazeuses sur les principes de MICHAEL
KOUSOULAS51(*).
- Soit par l'augmentation du prix de vente, en maintenant le
niveau du prix de revient ;
- Soit par la diminution des coûts et du prix de
revient, en maintenant le niveau du prix de vente ;
- Soit en augmentant le prix de vente et en diminuant en
même temps les coûts de revient
L'augmentation des prix de vente est
généralement liée à la détermination de la
quantité produite existante dans l'entreprise. Lorsque les producteurs
sont peu nombreux, ils peuvent s'entendre pour fixer le prix de vente. Mais
lorsque les producteurs sont nombreux, et encore quand la vente d'un produit
laisse des bénéfices importants, la détermination de la
quantité ne tarde pas à apparaitre et le prix du marché
devient un élément important dans la fixation du prix de ente
interviendra alors le peu de l'action et de la réaction de l'offre et de
la demande.
La diminution des coûts et prix de revient repose sur
une analyse minutieuse des coûts. Il importe aux dirigeants de la
Brasimba de reconnaitre les éléments des charges sur lesquels il
est possible de réaliser des économies ? Quiaffectent la
rentabilité et l'aide à se maintenir ainsi qu'équilibrer
la part des boissons gazeuses au sein de l'entreprise.
Un autre élément qui influence de la
détermination de la quantité des unités vendues. Plus on
vend, moins la charge fixe par unité vendue est lourde et plus le
bénéfice est grand. L'entreprise produit pour un marché
concurrentiel, la détermination de la quantité produite est
fixée par la concurrence. La brasserie fixe d'avance, le coût de
production recherchée en appliquant un certain pourcentage sur le
coût de produit variera selon le moment, par conséquent, la
concurrence interne qu'on cherche à connaitre, variera aussi selon le
moment. Dans le cadre de notre recherche le prix nous intéresse.
C'est le cas où la Brasimba a des concurrences internes
qui sans effectuer sur d'autres produits qu'elle met sur le marché. Pour
se faire la Brasimba dans la détermination de la quantité
produite de ses boissons gazeuses applique l'oligopole qui a été
longtemps considérée par la théorie économique
comme un cas limite, c'est-à-dire, comme une exception assez
singulière dans le cadre générale du mécanisme des
prix qui était censé jouer en situation de concurrence pure et
parfaite. Le profit à maximiser est comme toujours le produit.
(Quantités vendues et prix unitaire)52(*).
Le problème posé consiste donc à savoir
quel est le choix le plus favorable : « fortes
quantités à prix bas » ou « faibles
quantités à plus fort ». En termes arithmétique,
quelles doivent être les valeurs de X et Y pour que le produit (X, Y)
soit maximum. On démontre qu'un choix rationnel dépend tout
entier de l'élasticité e la demande.
Pour déterminer la quantité produite de boisson
gazeuses de la Brasimba recourt à :
A. Prix unique
Le prix est très nécessaire dans la
détermination de la quantité produite de la Brasimba.
Généralement à la compression des coûts (production
de masse à coûts décroissants et étalement des
coûts constants).
Les coûts de production sont généralement
plus stable dans la concurrence interne de cette entreprise ce qui explique
d'ailleurs le mouvement contemporain de concentration dans l'entreprise et dans
le commerce de ses boissons gazeuses.
A. Le prix du coût
Ce prix de production de produit gazeuse est plus
élevé que le prix de concurrence toutes les consommations
inélastique. Il est donc dangereux, au point de vue social, pour tous
les services qui satisfont des besoins psychologiques ou sociologiques, il a
tendance à se développer dans la production des biens de luxe
pour les mêmes raisons.
Ceci dit, quel que soit le prix fixé par le
marché, tous les acheteurs disposés à payer plus moins
cher vont bénéficier d'une véritable
« vente », c'est-à-dire d'un surplus
constitué par la différence entre ce qu'ils paieront et ce qu'ils
auraient été disposés à payer. C'est le cas de tous
les acheteurs situés au-dessus du prix sur la courbe de demande53(*).
Cependant la détermination de la quantité
produite de la Brasimba établie une échelle de prix
indéfinie. Elle se contente de pratiquer plusieurs prix, exactement, de
différencier les prix. On distingue à la Brasimba deux formes de
différenciations.
- La différenciation parfaite : Elle
caractérise la pratique des plusieurs prix pour la vente d'un même
produit ;
- La différenciation imparfaite : Elle qualifie la
pratique des plusieurs prix pour la vente d'un bien présenté sous
des formes différentes ou avec des accessoires variables. Dans le cas
les produits ne sont pas exactement identiques.
La brasserie Simba autant qu'agent commercial évolue
dans un environnement pour l'essentiel constitué par les marchés
qu'elle rencontre ses clients potentiels mais également produit
plusieurs boissons telles qu'alcoolique, gazeuses et l'eau et aussi à
des concurrents.
Eu égard à la concurrence interne, nous pouvons
dire que le terme de la détermination de la quantité produite
désigne l'intensité de la concurrence interne des produits de la
Brasimba qui est fonction d'un nombre de facteur.
ü La structure concurrentielle
L'intensité de la concurrence interne des produits de
la Brasimba reste sensible au nombre et à la taille des concurrents
d'où la détermination de la quantité produite
s'avère très importantes et lui permet d'éviter la
surproduction de certains produits et la rupture des autres produits.
ü La faiblesse de taux de croissance
Permettant à la Brasimba de s'occuper des postes de
marché faute de nouvelles demandes.
ü L'absence de différenciation des
produits
Qu'est l'un des éléments intensifiant la
concurrence interne par la détermination de la quantité produite
et le prix vue que la rareté des marques rend les consommateurs plus
fidèles.
ü L'importance des charges
fixes
Contraint la Brasimba à baisser les prix et la
quantité produite de ses différents produits dès que la
demande fléchie.
Donc à travers cette analyse, nous avons
d'éclaircir quelques aspects à caractère spécifique
de la Brasimba, une mise en évidence globale qui permet demander la
multidinationnalité de cette entreprise en tant qu'une entité
complexe. Qui reste soumise à la concurrence vers laquelle la
détermination de la quantité produite des boissons, l'aide
à se maintenir sur l'environnement concurrentiel et crée des
relations de pouvoir sur les produits lancés sur le marché.
RD CONGO
BRASIMBA
TABLEAU HISTORIQUE DE VENTES EN hectolitre
Production
|
Format en Cl
|
|
Cond.
|
Janvier
|
Février
|
Mars
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Juillet
|
Août
|
Septembre
|
Octobre
|
Novembre
|
Décembre
|
Réalisé en 2012
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Fresco Cola
|
60
|
Pce
|
12
|
248
|
207
|
239
|
239
|
239
|
285
|
214
|
205
|
255
|
251
|
282
|
214
|
2878
|
Fresco Grenadine
|
60
|
Pce
|
12
|
66
|
59
|
74
|
82
|
87
|
71
|
84
|
81
|
107
|
109
|
124
|
138
|
1082
|
Fresco Orange
|
60
|
Pce
|
12
|
406
|
336
|
371
|
388
|
395
|
301
|
312
|
328
|
387
|
385
|
418
|
372
|
4399
|
Fresco Ananas
|
60
|
Pce
|
12
|
260
|
222
|
330
|
307
|
253
|
205
|
228
|
236
|
312
|
305
|
273
|
239
|
3170
|
Total Fresco
|
|
|
|
980
|
823
|
934
|
1016
|
974
|
763
|
838
|
840
|
1051
|
1050
|
1097
|
963
|
11329
|
Fresco Orange
|
20
|
Pce
|
24
|
138
|
122
|
144
|
160
|
122
|
106
|
105
|
122
|
130
|
131
|
134
|
100
|
1514
|
Fresco Cola
|
20
|
Pce
|
24
|
117
|
95
|
116
|
121
|
97
|
83
|
91
|
101
|
125
|
116
|
96
|
69
|
1227
|
Fresco Ananas
|
20
|
Pce
|
24
|
67
|
65
|
79
|
82
|
74
|
55
|
65
|
72
|
104
|
7
|
66
|
45
|
781
|
Fresco Grenadine
|
20
|
Pce
|
24
|
15
|
17
|
23
|
11
|
22
|
20
|
18
|
19
|
125
|
15
|
22
|
22
|
329
|
Total Fresco
|
|
|
|
337
|
298
|
362
|
384
|
315
|
164
|
279
|
313
|
402
|
301
|
318
|
235
|
3708
|
D'jino Ananas
|
30
|
Pce
|
24
|
210
|
177
|
218
|
261
|
236
|
209
|
209
|
215
|
257
|
231
|
269
|
230
|
2722
|
D'jino Grenadine
|
30
|
Pce
|
24
|
195
|
94
|
140
|
145
|
129
|
132
|
106
|
106
|
154
|
141
|
140
|
159
|
1641
|
D'jino Orange
|
30
|
Pce
|
24
|
42
|
22
|
41
|
36
|
22
|
25
|
17
|
22
|
19
|
134
|
98
|
1
|
479
|
D'jino Soda
|
30
|
Pce
|
24
|
9
|
10
|
11
|
11
|
8
|
7
|
7
|
6
|
11
|
13
|
14
|
11
|
118
|
D'jino Cola
|
30
|
Pce
|
24
|
452
|
405
|
496
|
544
|
645
|
448
|
440
|
452
|
550
|
496
|
557
|
534
|
6019
|
D'jino Tropical
|
30
|
Pce
|
24
|
351
|
262
|
359
|
382
|
368
|
294
|
337
|
343
|
411
|
345
|
361
|
300
|
4113
|
D'jino Tonic
|
30
|
Pce
|
24
|
505
|
434
|
527
|
604
|
571
|
468
|
479
|
517
|
582
|
589
|
610
|
560
|
6446
|
Total D'jino
|
|
|
|
1674
|
1403
|
1792
|
1984
|
1879
|
1573
|
1596
|
1663
|
1984
|
1949
|
2049
|
1795
|
21341
|
D'jino Tonic
|
50
|
Pce
|
12
|
200
|
2363
|
2786
|
2996
|
3093
|
2208
|
2489
|
3236
|
4706
|
3688
|
2433
|
3453
|
33651
|
D'jino Cola
|
50
|
Pce
|
12
|
50
|
50
|
74
|
72
|
61
|
64
|
46
|
58
|
61
|
62
|
101
|
46
|
745
|
D'jino Grenadine
|
50
|
Pce
|
12
|
518
|
349
|
744
|
826
|
790
|
695
|
670
|
767
|
1099
|
924
|
796
|
688
|
8866
|
D'jino Orange
|
50
|
Pce
|
12
|
1030
|
1052
|
1389
|
1512
|
1342
|
1284
|
1374
|
1631
|
2832
|
2139
|
1397
|
1631
|
18613
|
D'jino Soda
|
50
|
Pce
|
12
|
494
|
438
|
484
|
548
|
616
|
451
|
487
|
571
|
873
|
976
|
909
|
855
|
7702
|
D'jino Ananas
|
50
|
Pce
|
12
|
452
|
542
|
604
|
659
|
630
|
610
|
578
|
800
|
1206
|
869
|
691
|
659
|
8300
|
Total
|
|
|
|
4544
|
4794
|
6942
|
6613
|
6553
|
5301
|
5624
|
7113
|
10772
|
8609
|
6526
|
7052
|
80443
|
Source : Service commercial/ Département de
vente
Cond : Conditionnement
b. Tableau n° 2 de part de marché selon les gammes
Gammes
|
Totale en hectolitre
|
%
|
D'jino
|
1000908
|
87
|
Fresco
|
15156
|
13
|
Total
|
116064
|
100
|
Source : Nous même sur base des données
recueillies
En lisant ce tableau, il se dégage qu'au cours de
l'année 2012, la meilleure part de marché selon les gammes a
été réalisé par la gamme de boissons sucrées
D'jino, soit 100908 hl vendus estimé à 87% contre la gamme Fresco
avec seulement 15156 hl vendus, soit à 13%.
Au regard des chiffres, la gemme des boissons D'jino
dépassera de loin celle des boissons Fresco en ce qui concerne la part
de marché. Ce qui veut dire que les boissons sucrées D'jino sont
plus consommées que les boissons sucrées Fresco. Cette
performance réalisée par la gamme des boissons sucrées
D'jino peut se justifier par les avantages qui présentent le contenant
de D'jino (50 cl) qui est en plastique et que les clients
préfèrent. Il suffit pour eux de réunir juste l'argent
pour les boissons sucrées D'jino (50 cl) alors que pour les boissons
sucrées Fresco (60 cl) ou Fresco (30 cl), il faudrait
nécessairement posséder des bouteilles réunies par 12 dans
un casier de Fresco (60 cl) et de 24 dans un casier de Fresco (30 cl).
Aussi, faut - il reconnaitre que D'jino (30 cl) qui a un
contenant en bouteille en verre présente également des avantages
sur Fresco (60 cl) et Fresco (20 cl). Pour les clients ou mieux les
consommateurs, D'jino (30 cl) est facilement consommable, son contenu est moyen
du point de vue quantité par rapport à Fresco (60 cl) qui semble
trop pour les consommateurs et qui contient beaucoup de gaz. Quant à
Fresco (20 cl), cette boisson sucrée semble peu en termes de
quantité pour les consommateurs.
c. Tableau n° 3 de part de marché selon le type de
contenant
Gammes
|
Totale en hectolitre
|
%
|
D'jino (50 cl)
|
79567
|
#177; 68,55
|
D'jino (30 cl)
|
21341
|
#177; 18,38
|
Fresco (60 cl)
|
11349
|
#177; 9,77
|
Fresco (20 cl)
|
3807
|
#177; 3,28
|
Total
|
116064
|
100
|
Source : Par nous-même sur base des données
recueillies
De la lecture de ce tableau, il ressort que selon le type de
contenant, D'jino (50 cl) possède la meilleure part de marché en
ayant vendu 79567 hl, soit #177; 68,55%, la ......... par D'jino (30 cl), 21341
hl, soit #177; 18,38%, suivie de Fresco (60 cl), 11349 hl, soit #177; 9,77% et
enfin Fresco (2O cl), 3807 hl, soit #177; 3,28%.
D'jino (50 cl) dont le contenant est en plastique et qui
présente plusieurs goûts (cola, ananas, grenadine, tropical,
mango, orange, soda, tonic etc.) occupe le meilleur positionnement en ce qui
concerne la part de marché. Cette boisson sucrée est suivie de
D'jino (30 cl) dont le contenant est en bouteille en verre. Les boissons Fresco
viennent au bas de l'échelle pour les raisons évoquées
précédemment.
d. Tableau n° 4 de part de marché selon les types
de boissons sucrées
Types de boissons sucrées
|
Totale en hectolitre
|
%
|
D'jino tonic (50 cl)
|
35451
|
#177; 30,54
|
D'jino grenadine (50 cl)
|
18793
|
#177; 16,19
|
D'jino ananas (50 cl)
|
8865
|
#177; 7,16
|
D'jino cola (50 cl)
|
7403
|
#177; 6,37
|
D'jino tonic (30 cl)
|
6446
|
#177; 5,55
|
D'jino grenadine (30 cl)
|
1552
|
#177; 1,33
|
D'jino ananas (30 cl)
|
2723
|
#177; 2,34
|
D'jino cola (30 cl)
|
4104
|
#177; 3,53
|
D'jino soda (30 cl)
|
119
|
#177; 0,10
|
D'jino tropical (50 cl)
|
479
|
#177; 0,41
|
D'jino soda (50 cl)
|
734
|
#177; 0,63
|
Fresco orange (60 cl)
|
4399
|
#177; 3,79
|
Fresco ananas (60 cl)
|
3090
|
#177; 2,66
|
Fresco cola (60 cl)
|
2777
|
#177; 2,39
|
Fresco orange (20 cl)
|
1551
|
#177; 1,33
|
Fresco ananas (20 cl)
|
1227
|
#177; 1,05
|
Fresco grenadine (60 cl)
|
1082
|
#177; 0,93
|
Fresco cola (20 cl)
|
780
|
#177; 0,67
|
Fresco grenadine (20 cl)
|
250
|
#177; 0,21
|
TOTAL
|
11604
|
100
|
Source : Nous même sur base des données
recueillies
Ce tableau dans ces 6 premières lignes démontre
une fois de plus la force des boissons sucrées D'jino en ce qui concerne
la part de marché. D'jino tonic (50 cl) 35451 hl, soit #177;
30,54% ; D'jino orange (50 cl) 18793 hl, soit #177; 16,19% ; D'jino
grenadine (50 cl) 8865 hl, soit #177; 7,63% ; D'jino ananas (50 cl) #177;
7,16% ; D'jino cola (50 cl) 7403 hl, soit #177; 6,37% ; D'jino tonic
(30 cl) 6446 hl, soit #177; 5,55% ; D'jino orange (30 cl) 5918 hl, soit
#177; 5,09% .
La septième place revient à Fresco orange (60
cl). Au bas de l'échelle, on retrouve Fresco cola (20 cl), D'jino
tropical (50 cl), Fresco grenadine (20 cl) et enfin D'jino soda (30 cl).
En ce qui concerne les boissons sucrée de la Brasimba,
la meilleure part de marché revient à D'jino tonic (50 cl) alors
que la mauvaise cote est attribuée à D'jino soda (30 cl).
Toutefois, il faut faire remarquer que la tête de liste
en part de marché est occupée par les boissons sucrées
D'jino, goûts et contenants confondus (D'jino tonic (5O cl), D'jino
orange (5O cl), D'jino grenadine (5O cl), D'jino ananas (50 cl), D'jino cola
(5O cl), D'jino tonic (30 cl), D'jino orange (30 cl). Les boissons fresco se
retrouvent au milieu de la liste en termes de boissons D'jino.
Les mauvaises parts de marché reviennent aux boissons
sucrées D'jino soda (5O cl), D'jino tropical (50 cl), D'jino tropical
(5O cl) et D'jino soda (30 cl) et aux boissons sucrées Fresco
suivantes : Fresco cola (20 cl) et fresco grenadine (20 cl).
2. 1. Part de
notoriété
La part de notoriété représente la
fréquence avec laquelle chacun des concurrents est cité en
réponse à la question : Citez les boissons sucrées de
Brasimba que vous connaissez
a. Tableau n° 5 de part de notoriété selon
les gammes de boissons sucrées de Brasimba
Gammes
|
%
|
D'jino
|
87
|
Fresco
|
13
|
Total
|
100
|
Source : Nous même sur base des calculs à
partir des données fournies par la Brasimba.
Selon les gammes des boissons sucrées de Brasimba, la
meilleur part de notoriété revient à la gamme D'jino, soit
de 87% contre seulement 13% de la gamme Fresco.
Incontestablement D'jino a de la notoriété que
Fresco. Cela peut se justifier par la faiblesse de consommation des boissons
sucrées fresco dont la part de marché est largement
inférieur à celle de boissons sucrées D'jino.
Aussi, faut - il faire remarquer la Brasimba, face à
une situation calamiteuse des produits fresco, a jugé mieux d'investir
beaucoup d'action sur D'jino, qu'ils s'agissent de la force de vente, du
marketing direct ou des relations publiques et même de la
publicité. D'jino accompagne beaucoup d'événement qui
concernent la jeunesse, les confessions religieuses, les écoles, etc.
alors que Fresco est complètement négligé.
b. Tableau n° 6 part de notoriété selon le
type de contenant des boissons sucrées de Brasimba
Boissons sucrées selon le type de
contenant
|
%
|
D'jino (50 cl)
|
60
|
D'jino (30 cl)
|
25
|
Fresco (60 cl)
|
10
|
Fresco (20 cl)
|
5
|
TOTAL
|
100
|
Source : Par nous-même sur base des données
recueillies
Au regard des chiffres présentés par le tableau,
la meilleur part de notoriété est attribuée à
D'jino (50 cl) avec 60% suivie de D'jino (30 cl) avec 25%, puis Fresco (60 cl)
avec 10% et enfin Fresco (20 cl) comte 5%.
L'on peut retenir que D'jino (50 cl) a une
notoriété spontanée dans la mesure où ce produit a
constitué au fil des années le signe d'une marque forte. D'jino
(30 cl) et Fresco (60 cl) sont aussi des marques connues à la
différence que D'jino (30 cl) a une notoriété
supérieure à Fresco (60 cl) quant à Fresco (20 cl), son
notoriété tend vers le degré zéro. Si on ne fait
pas attention, cette marque risque de disparaitre dans la conscience des
consommateurs.
c. Tableau n° 7 de part de notoriété selon
les types des boissons sucrées de Brasimba
Types de boissons
|
%
|
D'jino orange
|
20
|
D'jino tonic
|
19
|
D'jino cola
|
15
|
D'jino ananas
|
14
|
D'jino grenadine
|
9
|
Fresco orange
|
7
|
Fresco ananas
|
6
|
Fresco cola
|
3
|
Fresco grenadine
|
3
|
D'jino tropical
|
2
|
D'jino soda
|
1
|
Source : Par nous-même sur base des données
recueillies
D'jino orange a une meilleur part de notoriété
de toutes les boissons sucrées de Brasimba avec 20%, D'jino tonic 19%,
D'jino cola 15%, D'jino ananas 14%, grenadine 3% puis D'jino tropical 2% et
D'jino soda 1%.
Si D'jino tonic a la meilleure part de marché, ce n'est
pas le cas pour la part de notoriété qui revient à D'jino
orange. Ici, il faut préciser qu'en ce qui concerne les boissons
sucrées, la notoriété est attribuée à D'jino
orange, associe à la dénomination « orange »
avec qui les boissons tonic, ananas et autres n'envahissent le
marché.
Cependant, D'jino tropical et D'jino soda ne sont pas bien
connus par les consommateurs. Leur notoriété tend vers le
degré zéro. Quant aux boissons sucrées Fresco, ils perdent
petit à petit de notoriété en faveur des boissons D'jino
suite à l'absence des stratégies marketing et commerciales
susceptibles de séduire et de fidéliser davantage les boissons
sucrées.
2. 2. Part de
préférence
Pour relever la part de préférence des boissons
sucrées de la Brasimba, il fallait répondre à la
question : Citez la boisson sucrée de la Brasimba que vous
préférez acheter ?
a. Tableau n° 8 de part de préférence selon
les gammes des boissons sucrées
Gammes
|
%
|
D'jino
|
85
|
Fresco
|
15
|
TOTAL
|
100
|
Pour ce qui est de part de préférence, la gamme
d'jino réalise 85% contre 15% pour la gamme Fresco.
Au regard des chiffres, D'jino est de loin supérieur
à fresco en ce qui concerne la part de préférence. Les
raisons sont claires : D'jino (50 cl) est vendu en bouteille plastique,
facile à transporter, présente plusieurs goûts alors que
fresco (60 cl) et (20 cl) sont vendus en bouteille en verre, le premier
jugé trop et le second peu en termes de quantité.
b. Tableau n° 9 de part de préférence selon
le type de contenant
Boissons sucrée selon le type de
contenant
|
%
|
D'jino (50 cl)
|
65
|
D'jino (30 cl)
|
22
|
Fresco (60 cl)
|
10
|
Fresco (20 cl)
|
3
|
TOTAL
|
100
|
Source : Nous même sur base des données
recueillies
Selon le type de contenant, D'jino (50 cl) présente la
meilleure part de préférence, soit 65%. Cette boisson
sucrée est suivie de D'jino (30 cl) avec 22% puis Fresco (60 cl) et
Fresco (20 cl), 3%.
La majorité de consommateurs des boissons
sucrées de Brasimba préfère D'jino (50 cl). Ce choix ou
mieux cette préférence est justifiée non seulement par la
qualité de son contenant qui ne présente pas de risque e casse,
de perte ou d'encombrement, mais également par la multiplicité de
ses goûts.
Quant aux boissons sucrées fresco, malgré leur
prix légèrement inférieur aux produits D'jino, leur part
de préférence est également faible. D'abord, nombreux de
consommateurs avaient de préférence pour Coca cola et Fanta, des
boissons sucrées de la Brasimba. Et pour casser ce mythe, la Brasimba
avait jugé utile de lancer sur le marché les produits D'jino (30
cl) avant le lancement de D'jino (50 cl). Ce qui a occasionné la
concurrence accrue entre la Brasimba et la Bralima, mais aussi entre fresco et
D'jino.
c. Tableau n° 10 de part de préférence
selon les types des boissons sucrées de Brasimba
Types de boissons sucrées
|
Effectif
|
%
|
D'jino tonic (50 cl)
|
22
|
22
|
D'jino orange (50 cl)
|
12
|
12
|
D'jino grenadine (50 cl)
|
9
|
9
|
D'jino ananas (50 cl)
|
9
|
9
|
D'jino cola (50 cl)
|
8
|
8
|
D'jino tonic (30 cl)
|
6
|
6
|
D'jino orange (30 cl)
|
6
|
6
|
Fresco orange (60 cl)
|
5
|
5
|
D'jino cola (30 cl)
|
4
|
4
|
Fresco ananas (60 cl)
|
4
|
4
|
Fresco cola (60 cl)
|
4
|
4
|
D'jino ananas (30 cl)
|
3
|
3
|
D'jino grenadine (30 cl)
|
2
|
2
|
Fresco orange (20 cl)
|
2
|
2
|
Fresco ananas (20 cl)
|
2
|
2
|
Fresco cola (20 cl)
|
1
|
1
|
Fresco soda (20 cl)
|
1
|
1
|
D'jino soda (50 cl)
|
0
|
0
|
D'jino tropical (50 cl)
|
0
|
0
|
Fresco grenadine (20 cl)
|
0
|
0
|
D'jino soda (30 cl)
|
0
|
0
|
TOTAL
|
100
|
100
|
Source : Par nous-même sur base des données
recueillies
Ce tableau de préférence selon les types de
boissons sucrées de la Bralima relève que 22% des sujets
interrogés préfèrent D'jino tonic (50cl),12% D'jino orange
(50cl), 9% D'jino ananas (50cl) et D'jino grenadine, 8% D'jino cola (50cl), 6%
D'jino tonic (30cl) et D'jino orange (30 cl), 5% Fresco orange (60cl) et Fresco
cola (60cl), 4% D'jino cola (30 cl), Fresco ananas (60cl) et Fresco grenadine
(60 cl, 3% D'jino ananas (30cl) 2% D'jino grenadine (30cl), Fresco orange
(20cl) et Fresco ananas (20cl), 1% et Fresco cola (20cl) aucun sujet
enquêté n'a eu de préférence pour D'jino soda (50cl)
et (30cl) ni pour D'jino tropical (50cl), encore moins pour D'jino grenadine
(30cl).
L'on peut estimer que la meilleure part de
préférence en ce qui concerne les boissons sucrées dans
leur spécifié revient à D'jino tonic (50 cl), suivie de
d'jino orange (50 cl), D'jino ananas (50 cl), D'jino grenadine (50 cl) et
D'jino cola (50 cl).
Les boissons sucrées Fresco (60 cl) et D'jino (30 cl)
sont au milieu de la liste à l'exception de Fresco grenadine (20 cl),
Fresco cola (20 cl), D'jino soda (30 cl) et (50 cl), D'jino grenadine (30 cl)
et D'jino tropical (50 cl) qui se retrouvent au bas d la liste en ce qui la
part de préférence des boissons sucrées de la Brasimba.
Les raisons sont à trouver dans les avantages qui présentent les
boissons sucrées Brasimba, les unes par rapport aux autres.
Difficultés
rencontrées
Aucun travail scientifique ne peut se réaliser sans
difficultés. Notons que, l'administration du questionnaire ne vous a
été facile compte tenu des difficultés
ci-après :
- La réticence de nos enquêtés à
répondre à nos question. Il fallait d'abord fournir une
explication pour que l'enquêté s'ouvre ;
- Il fallait dépendre de leur emploi du temps, aux
tâches qui leur étaient confiées ; à la pause
ils s'empressaient pour sortir. Nous étions obligés d'entrer en
contact avec eux qu'après les heures de service.
Chapitre III :
ENQUETE MANAGERIALE
Section 1 :
Présentation de l'enquête
Dans les lignes précédentes, nous avons en
majeure partie abordé le problème du point de vue purement
théorique, ainsi ce chapitre portera sur les investigations de terrain.
Il comportera deux sections à savoir la présentation de
l'enquête proprement dite et le dépouillement et
interprétation des résultats suivi des difficultés
rencontrées.
1. Définition de
l'enquête
Etymologiquement le mot enquête signifie chacun à
découvrir. En science social, l'enquête s'inscrit dans la phase de
la validation empirique des hypothèses et des théories
préalablement élaborés54(*).
L'enquête est également un procédé
scientifique, un outil ou un moyen d'investigation pour découvrir la
réalité des hommes sur terrain. Il faut entendre par terrain
toute information non élaborée. Il peut appartenir au
passé (symbole, texte, outils, ...), il peut être actuel. Il est
toujours réel, concret, fait de comportement global mais aussi partie
d'un tout plus vaste55(*).
2. But de l'enquête
Après avoir vu que certains spécialistes et
chercheurs en gestion marketing posent de problème se rapportant
à notre thème, nous pensons qu'il est indispensable que nous
puissions chercher à connaitre l'opinion des travailleurs.
Le but de l'enquête sur terrain est le puiser les
informations qui nous servirons d'affirmer ou d'infirmer les hypothèses
émises. Cette enquête a pour but de vérifier les
idées que nous avons avancées pour expliquer l'impact de la
concurrence interne de produit dans la détermination de la
quantitéproduiteau sein d'une entreprise brassicole. C'est ainsi
qu'à partir d'une gestionnaire et des entrevues, nous avons
recelé les avis et considérations des agents de la brassicole.
3. Administration et
élaboration du gestionnaire
Notre gestionnaire est composé des questions
d'identification, et celles d'opinion, en autre ce questionnaire est
formé de:
- Questions ouvertes, l'enquête à un champ des
réponses illimitéqu'il exprime librement son opinion;
- Questions fermées, l'enquête se limite à
une alternative ou oui ou non d'accorde ou pas d'accord ;
- Questions à épouvantail des
réponses ; l'enquête se trouve devant une multitude de
réponses ou il choisit une d'entre elles. Les types des questions
peuvent être ouvertes ou fermées.
4. Constitutions de
l'échantillon
Partant de l'échantillon, KATABA KYA GHOANYS, le
définitcommis « un petit groupe d'individu, de documents
de sociétés, de catégories sociales appartement à
l'univers de l'enquête et choisi de telle manière que l'on puisse
valablement affirmer que les caractèresobservés sur cet
échantillon soient également présents et dans les
mêmes, proportion dans la totalité de la population56(*).
Pour ce qui concerne notre travail, nous avons choisi comme
champs d'étude la brasserie Simba, en faisant secoureà la
technique d'échantillonnage exhaustive qui nous enseigne que lorsque la
populationmère est inférieure ou égale à100dans le
casl'échantillon sera égaleà la population mère.
Ainsi comme la population de la Brasimba est de 360 agents, nous nous sommes
intéressés aux 25%de la population mère.D'où
l'application sera :
E= Echantillon , PM= Population Mère, TS= Taux de
Sondage.
A. Questions d'identité
Tableau n° 1 Sexe des enquêtés
Sexe
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Masculin
|
72
|
80
|
Féminin
|
18
|
20
|
Total
|
90
|
100
|
Il ressort de ce tableau que 80% soit 72 enquêtés
sont des hommes et 18 soit 20% sont des femmes. Nous constatons qu'il y a un
nombre important d'hommes que des femmes, cette différente s'explique
par le fait que la Brasimba engage plus d'hommes qui sont aptes aux
différents travaux de la direction et de production ainsi que des
raisons de la responsabilité familiale.
Tableau n° 2 Age des enquêtés
Age
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
18 - 23
|
18
|
20
|
24 - 29
|
27
|
30
|
30 - 35
|
42
|
47
|
35 et plus
|
3
|
3
|
Total
|
90
|
100
|
Ce tableau nous montre que sur 90 personnes interrogées
42 personnes soit 47% ont un âge compris entre 30 et 35 ans 27 personnes
soit 30% ont un âge qui varie entre 24 et 29 ans, 20% pour ceux qui ont
un âge compris entre 18 et 23 ans et aussi 35 ans et plus est
constitué par 3 personnes soit 3%.
Tableau n° 3 Etat civil des
enquêtés
Etat civil
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Célibataires
|
15
|
17
|
Mariés
|
72
|
80
|
Veufs
|
3
|
3
|
Total
|
90
|
100
|
En rapport avec l'état civil 17% des
enquêtés sont célibataires, 80% sont mariés et 3%
sont veufs. Cette question à une importance capital ans ce sens qu'elle
nous fait voir que dans cette institution, la grande majorité des agents
est constituée des mariés, des gens qui ont des charges
familiales qui puissent influence leur comportement en lieu de travail.
Tableau n° 4 Niveau d'étude des
enquêtés
Etudes
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Primaires
|
9
|
10
|
Secondaires
|
18
|
20
|
Universitaires
|
63
|
70
|
Total
|
90
|
100
|
Le niveau d'études détermine le bagage
intellectuel que porte quelqu'un, ceci détermine le poste qu'il doit
occuper, les responsabilités et pouvoir qui lui sont
conférés pour l'accomplissement de son travail.
Dans ce tableau nous remarquons que 10% de nos
enquêtés ont un niveau d'études primaires, 20% sont de
niveau secondaires et 70% de niveau universitaires. En conclusion, nous
constatons que la majorité des enquêtés de la Brasimba sont
universitaires, soit gradués, soit licenciés.
Tableau n° 5 Catégorie socio -
professionnelle des enquêtés
Etudes
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Cadres
|
9
|
10
|
Maitrises
|
63
|
70
|
Manoeuvres
|
18
|
20
|
Total
|
90
|
100
|
Au regard de ce tableau les maitrises sont nombreux soit 70%
que les manoeuvre 20% et les cadres sont représentés à
10%. Nous expliquons cette situation du fait que les manoeuvres ont toujours
tendance à beaucoup donner afin d'être promu à un grade
supérieur.
Tableau n° 6 Ancienneté des
enquêtés
Etudes
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
1 - 5 ans
|
18
|
20
|
5 - 10 ans
|
22
|
24
|
10 - 15 ans
|
36
|
40
|
15 - 20 ans
|
9
|
10
|
20 ans et plus
|
5
|
6
|
Total
|
90
|
100
|
Ce tableau renseigne que la majorité des travailleurs
de cette entreprise soit 40% d'entre eux bénéficient d'une
ancienneté allant de 10 à 15 ans de service, ceux de 5 à
10 sont dans les propositions de 24% de 1 à 5 ans sont à 20%
quant à 15 à 20 ans sont dans le 10%, et enfin 20 et plus sont
dans le 6%.
Section 2 :
Dépouillement et interprétation de résultats
La récolte et dépouillement des résultats
nous ont permis d'apprécier avec pertinence l'hypothèse que nous
avions formulé départ. Ainsi, présentons dans les lignes
qui suivent, les résultats de notre enquête pour une vue
d'ensemble de notre recherche sur le sujet que nous analysons.
a. Questions d'opinion
ü Votre entreprise arrive - t - elle à respecter
le processus de la détermination de la quantité
produite ?
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
81
|
90
|
Non
|
9
|
10
|
Total
|
90
|
100
|
Il ressort de ce tableau que 90% soit 81 agents affirment que
le processus de la détermination de la quantité produite est
respecté par la Brasimba. Cette dernière parvient à
répondre à toutes les demandes des clients et éviter la
surproduction ainsi que la rupture des stocks des boissons gazeuses et le 10%
ont un avis contraire.
ü Existe - t - il un programme de détermination de
la quantité produite dans votre entreprise ?
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
90
|
100
|
Non
|
-
|
-
|
Total
|
90
|
100
|
D'après ce tableau, tous ces travailleurs affirment
qu'il existe un programme de détermination de la quantité
produite à la brasserie Simba, mais le programme est
élaboré à la direction générale. Il faut
noter que les travailleurs de cet entreprises se trouvent à
l'intérieur ne font pas partir de l'élaboration du programme
d'action.
ü A votre avis la concurrence interne a - t - elle un
impact sur la détermination de la quantité produite de boissons
gazeuses ?
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
67
|
74
|
Non
|
23
|
26
|
Total
|
90
|
100
|
Dans ce tableau 67 agents affirment que la concurrence interne
à un impact positif dans la détermination de la quantité
produite de boissons gazeuses de la brasserie Simba, dans la mesure où
elle affecte la rentabilité de cette entreprise et 23 agents pensent le
contraire.
ü Comment appréciez - vous le processus de la
concurrence interne de vos produits gazeuses ?
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
76
|
84
|
Non
|
14
|
16
|
Total
|
90
|
100
|
En se référant à ce tableau, il sied
d'indiquer que 76 agents soit 84% disent que le processus de la concurrence
interne est bon. Cela se justifie par une production efficace et efficiente des
produits gazeux, 16%, soit 14 agents pensent autrement que les
prédécesseurs, pour eux, il y a toujours de perturbations dans le
processus de la concurrence interne des boissons gazeuses qui est due au
changement du marché.
ü Sur quel élément est basée la
stratégie concurrentielle dans la détermination de la
quantité produite des boissons gazeuses de votre entreprise ?
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Prix
|
9
|
10
|
La qualité
|
27
|
30
|
Le marché
|
54
|
60
|
Total
|
90
|
100
|
Ce tableau fait voir que 54 enquêtes soit 60% parlent
que c'est le marché 27 agents soit 30% ont un avis sur la qualité
et 9 personnes soit 10% pensent au prix. La lecture de ces données
montre qu'il y a divergence d'opinion. A ce sujet, la majorité de nos
enquêtés ont répondu que le marché est
l'élément essentiel dans la détermination de la
quantité produite et il influence la concurrence interne.
ü Comment est le résultat de la concurrence
interne des produits dans la détermination de la quantité
produite de vos boissons gazeuses ?
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Positif
|
72
|
80
|
Négatif
|
18
|
20
|
Total
|
90
|
100
|
Ce tableau nous montre que 80% soit 72 enquêtés
notent que la concurrence interne produit un résultat positif sur la
détermination de la quantité produite et 20% soit 18 agents ont
un avis contraire que les précédents.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre étude qui a porté
sur « L'impact de la concurrence interne des produits dans la
détermination de la quantité produite des boissons
gazeuses ».
Au cours de cette investigation, notre préoccupation
majeure a consisté à démonter l'impact que pouvait avoir
la concurrence interne des boissons gazeuses de Brasimba sur sa quantité
produite.
Pour y arriver, nous avons recouru à une
démarche scientifique guidée par la méthode structuro -
fonctionnelle appuyée par les techniques ci-après qui nous ont
permis de récolter les données. L'observation directe,
l'observation documentaire, questionnaire d'enquêté et l'interview
libre.
Au bout de cette démarche, nous avons
élaboré un travail constitué de trois chapitres, hormis
l'introduction et la conclusion générale.
- Le premier chapitre axé sur les considérations
générales, a consisté à la construction du cadre
conceptuel et théorique ;
- Le deuxième chapitre de notre travail, s'est
attelé sur l'impact de la concurrence interne dans la
détermination de la quantité produite des boissons gazeuses au
sein de la Brasimba.
Après analyse, nous avons relevé qu'il existait
bel et bien une concurrence interne accrue entre les boissons sucrées de
la Brasimba. Cette concurrence à un impact visible sur la
détermination de la quantité produite, la part du marché,
la part de notoriété et la part de préférence, la
gamme de boissons sucrées D'jino est de loi supérieure à
la gamme de boissons sucrées Fresco en ce qui concerne la part du
marché, la part de notoriété et la part de
préférence.
- Pour clore, le troisième chapitre
managérial.
A l'issue de cette enquête, nous sommes arrivés
aux résultats suivants : la concurrence interne à un impact
sur la détermination de la quantité produite dans le sens qu'elle
mette la pression sur un marché concurrentiel dans de coût fixe et
la crédibilité de la menace de guerre de prix. Nous pouvons dire
que nos hypothèses du début sont confirmées.
Voilà qui met un terme à notre étude. Les
insuffisances qu'accuse ce travail seront comblées par les chercheurs
avenir qui s'investiront sur l'impact de la concurrence interne dans la
détermination de la quantité produite des boissons gazeuses au
sein de l'entreprise Brasimba.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGE
1. Alain, CH Martimet, Lexique de gestion, éd Dalloz,
Toulouse 2000
2. AMEDE CRUSTZEN, Eléments d'économie
politique, 4ème éd. Wesnael Charller, Namur, Belgique,
1999,
3. BALLEY G., La recherche en sciences humaines, éd.
Universitaire, Paris 1970.
4. CAPUL. J., Sciences économiques sociales, éd.
Hatier, Paris 2000
5. DAYAN, A., Les études de marché, PUF,
Collection que sais-je 2ème édition, Paris
2004Devillard Oscar : La culture d'entreprise : un actif
stratégique, éd. Dunod, 2008.
6. DELIEGE D.R, les opérations du marketing
concurrentiel, éd. UCL, Paris, 2001.
7. DHYLON Miller et PETER Friesen: momentum and revolution in
organization adaptation in academy of management journal, vol 23, 2004.
8. ECHAUDEMAISON. M., Sciences économiques et sociales,
éd. Nathan, Paris, 2000.
9. Gérôme MC Carty, Techniques marketing,
éd. Vuibert, 1960, p. 260
10. Guy ROCHER ; Les méthodes de recherche en
science sociale, éd. Dunod, Paris 1976.
11. Jacques et Dennis L, Eléments du Monopole,
6ème éd. Dalloz, Paris 2000,
12. KOTLER, P., Marketing management, 12ème
éd, Paris 1993.
13. KOTLER et Dubois, Le marketing mix et son importance,
public union, Paris 2002.
14. LIDWING, MONOPOLY, Prise quarterly of curtain economic,
Van, New York 1998.
15. Marie Noëlle Amathert, Jean Bereau et Ginette Jibard,
Economie d'entreprise, 3ème éd., SIREY, Paris,
1989,
16. Michael KOUSOULAS, La clé du programme
économique, éd. France, paris, 2005,
17. Michael PORTER., L'avantage concurrentiel, Paris, Inter
édition, 1986,
18. MULOWAYI DIBWE ; Les procédées des
sciences sociales, Labassa Lubumbashi 1993.
19. MULUMBATI NGASHA, Manuel de sociologie
générale, éd. Africa, Lubumbashi 1980,
20. PORTER, Marcel, L'avantage concurrentiel, édition,
Inter, Paris, 1986
21. RAYPORT, J.F et JAWORSKI, B., E-commerce, New York,
éd. MC GRAW-Hill, 2011,
22. RINUADEZ et CONTER ; Initiation aux sciences
économique, éd. Fermand Nathas, Paris, 1971.
23. Stephen Robbons & David Secenzo, Management
l'essentiel des concepts pratiques, 4ème éd. Pearson Edition
Inc. Paris, 2004,
24. TURNER G., Méthodes en sciences sociales, PUF,
Paris 1968,
25. WAQUET, A., Les Eléments de la concurrence du
marché, PUF, 2ème édition, Paris, 1995,
II. DICTIONNAIRE
1. Dictionnaire le Petit Robert, Nouvelle édition,
Paris 1989,
2. Larousse encyclopédique illustré, Barbeau,
Paris 1997.
3. José PL Michel H ; Dictionnaire de sociologie,
librairie Larousse, Paris 1979
,
III. COURS
1. G.G. MUEPU KUAMBA ; Méthodes de recherche
scientifique et document, Cours de G2 + G3 Info, ISES/
Lubumbashi 2000 - 2001, p. 15, Inédit.
2. KALELE cité par KITABA KYA GHOANYS, La
méthode de recherche en sciences sociales, G2 Sociologie
industrielle, ISES/Lubumbashi 2000 - 2001. Inédit.
3. KITABA KYA GHONYS, Cours des méthodes de la
recherche scientifique, G2 GRH, ISES Lubumbashi 2006 - 2007,
inédit.
4. KILONGO NGUYA Didier ; Notes de cours des
méthodes de recherche scientifique, Eco UNILU/ Lubumbashi,
Inédit.
5. NGOY WA NGOY L., Cours de marketing stratégique,
L1 ISES 2011. Inédit.
6. PEIL. J. cité par MUZIMBA SINAWAZO ;
Séminaire de recherche guidé, G2 SPA UNILU 1996,
7. Prudence KAYUMBA, Note des cors, Fondement de Marketing,
G1 2011 - 2012, GM/ ISES, Inédit.
8. NSAMAN cité par MWEPU KAUMBA, Cours de principes
généraux de management, G2 GRH ISES/ Lubumbashi 2001 -
2002.Inédit.
IV. MEMOIRE ET TRAVAUX DE FIN DE CYCLE
1. KABILA MBILA ; L'analyse de la promotion des produits
Brasimba sur le marché concurrentiel, TFC G3 Economie/
Lubumbashi 2008 - 2009, Inédit
2. KITENGIE LUMPUNGU ; La concurrence et ses implications
sur la sensibilité d'une entreprise publique, mémoire
L2 UNILU/ Lubumbashi 2006 - 2007, Inédit
3. NEILA KAYEMBE ; Impact de la promotion des produits
sur la politique commerciale d'une entreprise de production de boisson
gazeuses, TFC, ISC/ Lubumbashi 2007 - 2008, Inédit
4. MOMA BARUTI Jules ; Impact de la concurrence sur le
volume des ventes dans une entreprise industrielle, TFC/ Lubumbashi, 2007 -
2008, Inédit.
5. MASENGO MAKUMBA ; Impact d'un nouveau produit face
à la concurrence au sein d'une entreprise cas de Guiness de la Brasimba,
TFC ISC/ Lubumbashi, 2009 - 2010. Inédit.
Table des matières
EPIGRAPHE
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DEDICACE
II
AVANT - PROPOS
III
INTRODUCTION GENERALE
1
0. 1. Présentation du sujet
1
0. 2. Choix et intérêt du
sujet
2
a. Intérêt personnel
2
b. Intérêt social
2
c. Intérêt scientifique
3
0. 3. Etat de la question
3
0. 4. Problématique
5
0. 5. Hypothèses
6
0. 6. Méthodologie du travail
7
a. Méthode
7
b. Techniques
9
0. 7. Délimitation du sujet
10
a. Dans l'espace
11
b. Dans le temps
11
0. 8. Subdivision du travail
11
Chapitre I : CONSIDERATION GENERALE
12
Section 1 : Définition des concepts
12
A. Concepts de base
13
B. Concepts connexes
16
Section 2 : CONSIDERATIONS THEORIQUES
20
A. Les Notions théoriques sur la
concurrence
20
B. Les notions théoriques
Détermination de la production
27
1. Plan de production
29
2. La politique du
produit
30
3. La politique de la
quantité :
31
C. Notions sur le marketing mix
32
1. Définition du mix - marketing
32
2. Objectif de marketing mix
32
Section 3 : Présentation de la
BRASSERIE SIMBA
33
1. Historique de la Brasimba
33
2. Situation géographique
33
3. Objet social
35
4. Structure organisationnelle
35
5. La direction administrative
35
Chapitre II : IMPACT DE LA CONCURRENCE INTERNE
DANS LA DETERMINATION DE LA QUANTITE PRODUITE DES BOISSONS GAZEUSES
38
II.1. Présentation de gammes de boissons
gazeuses de la Brasimba
38
a. La gamme Fresco
38
b. La gamme D'jino
38
2. Identification de la concurrence
39
3. Résultats commerciaux de la
concurrence
40
3. 1. Part du marché
40
II. 2. La détermination de la
quantité produite à la Brasimba
41
A. Prix unique
42
D. Le prix du coût
43
2. 1. Part de notoriété
50
2. 2. Part de préférence
52
Difficultés rencontrées
55
Chapitre III : ENQUETE MANAGERIALE
56
Section 1 : Présentation de
l'enquête
56
1. Définition de l'enquête
56
2. But de l'enquête
56
3. Administration et élaboration du
gestionnaire
57
4. Constitutions de l'échantillon
57
Section 2 : Dépouillement et
interprétation de résultats
60
CONCLUSION GENERALE
63
BIBLIOGRAPHIE
65
* 1 MULUMBATI NGASHA, Manuel de
sociologie générale, éd. Africa, Lubumbashi 1980, p. 21
* 2 KITABA KYA GHONYS, Cours des
méthodes de la recherche scientifique, G2 GRH, ISES
Lubumbashi 2006 - 2007, inédit
* 3 BALLEY G., La recherche en
sciences humaines, éd. Universitaire, Paris 1970, p. 33
* 4 KITENGIE LUMPUNGU ; La
concurrence et ses implications sur la sensibilité d'une entreprise
publique, mémoire L2 UNILU/ Lubumbashi 2006 - 2007,
Inédit
* 5 KABILA MBILA ;
L'analyse de la promotion des produits Brasimba sur le marché
concurrentiel, TFC G3 Economie/ Lubumbashi 2008 - 2009,
Inédit
* 6 NEILA KAYEMBE ; Impact
de la promotion des produits sur la politique commerciale d'une entreprise de
production de boisson gazeuses, TFC, ISC/ Lubumbashi 2007 - 2008, Inédit
* 7 MOMA BARUTI Jules ;
Impact de la concurrence sur le volume des ventes dans une entreprise
industrielle, TFC/ Lubumbashi, 2007 - 2008, Inédit
* 8 MASENGO MAKUMBA ;
Impact d'un nouveau produit face à la concurrence au sein d'une
entreprise cas de Guiness de la Brasimba, TFC ISC/ Lubumbashi, 2009 - 2010
* 9 KITABA KYA GHOANYS ;
Idem, p. 15
* 10 KILONGO NGUYA
Didier ; Notes de cours des méthodes de recherche scientifique, Eco
UNILU/ Lubumbashi, p. 10
* 11 Guy ROCHER ; Les
méthodes de recherche en science sociale, éd. Dunod, Paris 1976,
p. 211
* 12 TUENER G., Méthodes
en sciences sociales, PUF, Paris 1968, p. 19
* 13 G.G. MUEPU KUAMBA ;
Méthodes de recherche scientifique et document, Cours de G2 +
G3 Info, ISES/ Lubumbashi 2000 - 2001, p. 15, Inédit
* 14 PEIL. J. cité par
MUZIMBA SINAWAZO ; Séminaire de recherche guidé,
G2 SPA UNILU 1996, p. 6
* 15 KAPENDA TSHITEKA, Op. Cit,
p. 37
* 16 RINUADEZ et CONTER ;
Initiation aux sciences économique, éd. Fermand Nathas, Paris,
1971, p. 14
* 17 KALELE cité par
KITABA KYA GHOANYS, La méthode de recherche en sciences sociales,
G2 Sociologie industrielle, ISES/Lubumbashi 2000 - 2001
* 18 KITABA KYA GHOANIS, Op.
Cit, p. 10
* 19 MULOWAYI D ; Les
procédées des sciences sociales, Labassa Lubumbashi 1993, p.
32
* 20 KILONDA NGUYA D ; Op.
Cit, p. 17
* 21 NSAMAN cité par
MWEPU KAUMBA, Cours de principes généraux de management,
G2 GRH ISES/ Lubumbashi 2001 - 2002
* 22 Prudence KAYUMBA, Note des
cors, Fondement de Marketing, G1 2011 - 2012, GM/ ISES,
Inédits
* 23 Dictionnaire le Petit
Robert, Nouvelle édition, Paris 1989, p. 212
* 24 LIDWING, MONOPOLY,
Prise quarterly of curtain economic, Van, New York 1998, p. 28
* 25 Jacques et Dennis L,
Eléments du Monopole, 6ème éd. Dalloz,
Paris 2000, p. 32
* 26 MASENGO MAKUMBA, Op. Cit,
p. 9
* 27 PORTER, Marcel,
L'avantage concurrentiel, édition, Inter, Paris, 1986
* 28 Marie Noëlle
Amathert, Jean Bereau et Ginette Jibard, Economie
d'entreprise, 3ème éd., SIREY, Paris,
1989, p 25
* 29 NGOY WA NGOY L., Cours de
marketing stratégique, L1 ISES 2011, p. 12
* 30 CAPUL. J., Sciences
économiques sociales, éd. Hatier, Paris 2000, p. 113
* 31 ECHAUDEMAISON. M.,
Sciences économiques et sociales, éd. Nathan, Paris, 2000,
p. 115
* 32 WAQUET, A., Les
Eléments de la concurrence du marché, PUF,
2ème édition, Paris, 1995, p. 22
* 33 DAYAN, A., Les
études de marché, PUF, Collection que sais-je
2ème édition, Paris 2004, p. 12
* 34 KOTLER, P., Marketing
management, 12ème éd, Paris 1993.
* 35 KOTLER, P., Idem, p.
19.
* 36 Larousse
encyclopédique illustré, Barbeau, Paris 1997, p. 795
* 37 Michael PORTER,
L'avantage concurrentiel, Paris, Inter édition, 1986, p. 45
* 38 Michael PORTER, Op cit, P
49.
* 39 Michael PORTER, Op cit
62.
* 40 KOTLER, P. et Ali, Op.
Cit, p. 396
* 41 RAYPORT, J.F et JAWORSKI,
B., E-commerce, New York, éd. MC GRAW-Hill, 2011, p. 53
* 42 KOTLER, P. et Alii, Op.
Cit, p. 397
* 43 KOTLER et DUBOIS, Op. Cit,
p. 210
* 44 KOTLER et Dubois, Idem, p.
315
* 45DELIEGE D.R, les
opérations du marketing concurrentiel, éd. UCL,
Paris, 2001, p 191.
* 46Stephen Robbons & David
Secenzo, Management l'essentiel des concepts pratiques,
4ème éd. Pearson Edition Inc. Paris, 2004, p 72.
* 47 Gérôme MC
Carty, Techniques marketing, éd. Vuibert, Paris 1960, p. 260
* 48 KOTLER et Dubois, Le
marketing mix et son importance, public union, Paris 2002. P 79.
* 49Dhylon Miller et Peter
Friesen: Momentum and revolution in organization adaptation in academy of
management journal, vol 23, 2004. P 14.
* 50Devillard Oscar :
La culture d'entreprise : un actif stratégique,
éd. Dunod, paris 2008 P. 52.
* 51 Michael KOUSOULAS, La
clé du programme économique, éd. France, paris, 2005, p.
32
* 52 AMEDE CRUSTZEN,
Eléments d'économie politique, 4ème éd.
Wesnael Charller, Namur, Belgique, 1999, p. 271
* 53 AMEDE CRUSTZEN, Op.cit, 9.
305
* 54 Alain, CH Martimet,
Lexique de gestion, éd Dalloz, Toulouse 2000, p. 25
* 55 José PL Michel
H ; Dictionnaire de sociologie, librairie Larousse, Paris 1979, p. 209
* 56KITABA KYA GHOANYS, Op
cit, P.68.
|