Stratégies d'attractivité et effets des investissements directs étrangers sur la croissance économique en RDC de 2002 à 2012.( Télécharger le fichier original )par Vincent NGONDO KIMBUENDE Université de Kinshasa, RD Congo - Licence en économie internationale 2013 |
Liste des tableauxTableau n°1 : Evolution du taux d'inflation fin période, de 2002 à juillet 2012 Tableau n°2 : Evolution du PIB/Habitant (en USD) Tableau n°3 : Evolution du taux de croissance du PIB, de 2003 à juillet 2012 Tableau n°4 : République Démocratique du Congo (L'indice Doing Business) Tableau n°5 : Flux d'IDE dans le monde, par région, de 2010 à 2012 (En milliards de dollars) Tableau n°6 : Flux d'IDE dans le monde, par région, de 2010 à 2012 (En pourcentage) Tableau n° 7 : Evolution du flux des IDE entrant, de 2002 à 2012 (en dollar USD) Tableau n° 8 : Synthèse des résultats de test d'ADF Tableau n° 9 : Présentation des signes attendus. Liste des graphiques Graphique n°1 : Evolution du taux d'inflation fin période, de 2002 à juillet 2012 Graphique n°2 : Evolution du PIB/habitant, de 2003 à Juillet 2012 Graphique n°3 : Taux de Croissance du PIB à prix courants Page | 1 INTRODUCTION GENERALE1. PROBLEMATIQUENous assistons aujourd'hui à une explosion des investissements directs étrangers (IDE), considérés comme l'élément moteur de la multinationalisation des entreprises, et de la globalisation. Les IDE se sont, au fil des années, constitués comme un carburant pour la croissance économique et le développement des pays. Dans cette optique, plusieurs études, à la fois théoriques et empiriques, ont souligné les effets positifs de tels investissements pour les pays bénéficiaires. Afin de profiter de la potentialité des IDE pour le financement de leurs économies, beaucoup de pays mettent en place des conditions favorables pour en attirer le plus grand volume, contrairement aux années 1950 et 1960, où ils étaient aperçus avec beaucoup de méfiance, considérés comme une menace réelle et un facteur de dominance, portant atteinte à la souveraineté nationale. De même, certains économistes « nationalistes » de l'école de la dépendance sont allés même à qualifier les IDE comme un facteur nocif au développement économique. En soutenant des approches du type centre-périphérie, qui prônaient un développement autocentré, basé sur des politiques d'import substitution et un rôle prépondérant de l'Etat, des économistes tels que Myrdal (1957), Hirchman (1958), Samir Amin et autres, ceux - ci ont contribué à la création d'une attitude hostile à l'égard des IDE1. Aujourd'hui, la donne a changé, puisque la plupart des pays veulent attirer et promouvoir des investissements directs étrangers, à cause des effets que peuvent induire ces IDE sur les économies locales. En effet, plusieurs organismes internationaux, politiciens, et économistes, présentent les IDE comme une sorte de remède miracle pour les problèmes chroniques des PVD2. Leurs effets positifs sur la croissance économique sont presque devenus conventionnels, comme en témoigne la concurrence à laquelle se sont livrés les pays pour attirer autant que possible des IDE. 1 Alaya Marouane et al., A quelles conditions les IDE stimulent-ils la croissance ?, Monde en développement, 2009, p. 119-138. (En ligne) 2 Op.cit 3Http : www.unmondelibre.org./RDC-pourquoi-il-ya-si-peu-d-IDE? Par Kambamba Darly, Economiste à l'Université de Kinshasa Page | 2 Compte tenu des défis auxquels les économies africaines sont confrontées, en termes de développement économique et social, de réduction de la pauvreté, de croissance durable et inclusive, d'industrialisation et de financement de ces différents efforts et processus, les IDE représentent, non pas une panacée, mais des instruments susceptibles de répondre, en partie, à leurs immenses besoins financiers et en termes de transfert de savoir-faire. La RDC faisant partie des pays les moins avancés, avec une économie placée parmi les moins compétitives d'Afrique, est aussi concernée par ce fait. Considérée comme un scandale géologique pour les immenses ressources naturelles qu'elle regorge, par sa position géographique au coeur du continent Africain, avec l'accès à de nombreux marchés, la RDC possède des atouts susceptibles d'attirer les investissements internationaux sur son territoire. Il est cependant constaté que ce pays, potentiellement riche, n'attire pas suffisamment d'IDE sur son territoire et ne constitue pas une destination de choix ou de prestige pour les investisseurs étrangers. Malgré une dotation factorielle exceptionnelle en ressources naturelles et en main d'oeuvre bon marché, la RDC reste parmi les pays du monde les moins concernés par les IDE. A titre illustratif, le Cabinet d'étude Ernest et Young a publié, en 2010, un rapport sur les IDE en Afrique, dont il ressort que, parmi les 10 pays Africains à avoir attiré le plus d'investissements étrangers significatifs, de 2003 à 2010, la RDC est absente3. Au regard de cette situation, les autorités politiques de la RDC ne semblent pas croiser les bras. Plusieurs stratégies, dont notamment l'assainissement du climat des affaires et d'autres réformes semblent être mises en marche. Ainsi, il s'agit dans ce travail de répondre aux questions suivantes : ? Quelles sont les principales stratégies d'attractivité des IDE mises en place par les autorités politiques de la RDC ? ? Dans quelles mesures ces IDE influencent-ils la croissance économique en RDC ? Page | 3 |
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