III.2. Méthodes
III.2.1. Nature de la recherche
Cette étude est analytique, de cohorte historique,
réalisée à l'Hôpital de l'Amitié
Sino-Congolaise. Elle a consisté à une revue documentaire
basée sur les éléments des dossiers des urgences et
d'hospitalisation en chirurgie.
III.2.2. Echantillonnage
a) Critères
d'inclusion
Tout
traumatisé ayant présenté les atteintes de la main, ayant
été reçu aux urgences de l'HASC, ayant eu une fiche de
consultation, ayant été soumis à un examen clinique
complet à l'issue duquel une conduite a été
dictée ; a fait l'objet de cette étude.
b) Critères
d'exclusion
Tous les dossiers ne répondant pas aux critères
ci-dessus définis n'ont pas été pris en compte dans cette
étude.
III.2.3.
Paramètres étudiés et leurs définitions
opérationnelles
1) Paramètres sociodémographiques
a) Sexe : les deux sexes étaient pris en compte
b) Age : tous les âges étaient
considérés
c) Profession : l'occupation des blessés a
été recherchée. Ce paramètre n'a pas servi à
l'enquête car la plupart de fiches n'en disposaient pas !
d) Répartition annuelle des traumatisés :
les fluctuations temporelles des traumatismes de la main ont été
abordées ici.
2) Paramètres cliniques et para clinique
a) Le côté lésé, s'agissait-il de
la main dominante ? (renseignement non disponible) de la main gauche ou de
la main droite ?
b) Mécanisme de survenu : il s'agissait des
circonstances où les traumatismes ont eu lieu, c'est-à-dire le
ménage, le sport, l'ATR ...
c) Délai de consultation, c'était le moment
écoulé entre le traumatisme et la consultation.
d) Moyens d'évacuation du traumatisé :
c'était la modalité de transport utilisée pour
l'acheminement des traumatisés. Cette variable n'a pas été
retrouvée dans bon nombre de fiches.
e) Tare associée, il a été question ici
de fouiller les pathologies médicales (surtout chroniques) du
traumatisé qui pouvaient influencer le pronostic de ses lésions
comme le diabète, l'hypertension artérielle. Donnée qui
n'a pas été exploitée car la majorité de fiches
n'en disposaient pas !
f) Etat de conscience du traumatisé à
l'admission, il s'agissait ici du statut neurologique du traumatisé
à la réception : lucide ou non
g) Type de lésion, les atteintes traumatiques de la
main ont été classées en 3 :
- Fermée : lésion respectant
l'intégrité cutanée,
- Ouverte : lésion présentant une solution
de continuité cutanée,
- Indirecte : lésion ouverte ou fermée
siégeant au segment sus-jacent du membre thoracique (avant-bras, coude,
bras et épaule) ayant des répercussions sur la main.
h) Lésions associées : A part la
définition en compréhension (présence ou non des
lésions traumatiques autre que celles de la main), la définition
en extension a été aussi mise au point. En cas de leur
présence, ces lésions traumatiques ont été
typées (selon qu'il s'agisse des composantes : Tête &
cou, Membre thoracique, Thorax, Abdomen et Membre pelvien), ce qui justifie
diverses associations (exemple : Tête & cou + Membre thoracique
+ Membre pelvien) quand, à part la main les composantes citées
ont été aussi concernées par le traumatisme. La composante
Membre thoracique a été abordée autrement car elle a
été considérée ici sans la main et le poignet, ce
qui justifie que les lésions traumatiques associées aient encore
été étudiées au sein de cette composante.
i) Examens para cliniques, ils ont été
groupés en deux (la biologie et l'imagerie médicale). La biologie
a été quant à elle abordée selon qu'il se soit agi
de l'hématologie, du bilan inflammatoire et autre bilan, comme la
glycémie. Le jeu d'esprit a été inhibé en cas
d'imagerie par ce qu'elle n'a été faite que de la radiographie
standard.
3) Paramètres thérapeutiques
a) Notion antitétanique, deux aspects ont
été étalés : le respect du calendrier vaccinal
chez le traumatisé d'une part et la prise en compte de ce calendrier par
le personnel médical d'autre part ;
b) Attitude thérapeutique, le traitement entrepris a
été typé (médical, orthopédique ou
chirurgical), il ya eu des cas où le traitement chirurgical a
été appliqué après échec du traitement
orthopédique et ceci a été représenté de la
manière suivante : Orthopédique + Chirurgical.
Le traitement médical a été
réparti en 3 : les antalgiques, l'antibiothérapie et autres
(comme la vitamine C, le flammazine...). Ces composantes du traitement
médical pouvaient être administrées seules ou en
association.
Le traitement chirurgical a été aussi
étudié de la manière suivante :
- Suture : quand les points de suture ont
été faits après un simple lavage ;
- Parage chirurgicale : les actes du parage
n'étaient pas élucidés, je me suis contenté
à transcrire les mots de l'examinateur ;
- Ostéosynthèse : lorsqu'un tuteur a
été placé au foyer fracturaire ;
- Ostéotaxis : lorsque le tuteur a
été placée loin du foyer fracturaire ;
- Attouchement au mercurochrome : application du
mercurochrome sur les solutions de continuité cutanée
superficielles, sans les suturer ;
- Décapage : ablation des phlyctènes.
c) Devenir de la main, l'évolution de la main
traumatique après sa prise en charge à l'HASC a été
étudiée de la manière suivante :
- Favorable : quand la main traumatique retrouve sa
morphologie et sa fonction après le séjour à
l'HASC ;
- Séquelle : regroupe les anomalies morphologiques
(surtout après brûlures), fonctionnelles (déficit
neurologique, raideur, mobilité anormale) ;
- Infections : il s'agit des infections
déclarées à partir des signes locaux ;
- Amputation : a été
considéré comme, amputé, un blessé qui a
été retranché d'une partie du doigt, du doigt tout entier,
de la main (isolement ou avec d'autres segments sus-jacents du membre
thoracique).
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