3.2. Méthode Descriptive
Cette méthode nous a permis d'expliquer de
manière assez claire les réalités que l'on veut
étudier en mesura les variables, les grandeurs et les indices... Elle
est une importance non négligeable car, elle permet l'examen de nos
hypothèses sous thème étudié.
3.3. Techniques
Les techniques sont comprises comme des instruments des
procédés opératoires pour récolter les
données sur le terrain, les techniques sont l'ensemble des moyens et des
procédés qui permettent à un chercheur de rassembler des
informations originales ou de seconde main sur un sujet
donné.30
Nous avons à cet effet récolté les
données en faisant recours aux différentes ci-après : les
techniques des statistiques, quant aux données relatives de la
littérature empirique et théorique, nous avons recouru à
la technique documentaire et à la technique d'enquête par
questionnaire.
? Technique Statistique
A travers cette technique, nous sommes parvenus à
expliquer et à interpréter les tendances à partir des
données chiffrées. A ce stade, nous sommes bien sur suite
à cette technique parvenue à regrouper nos enquêtés
selon leurs âges, leurs sexes, leurs fonctions et enfin, nous nous sommes
servis des échantillons tirés en faisant l'extrapolation pour
arriver aux résultats.
30 MULUMA (A) ;op.cit.
P.18
Les défis du système des assurances et leur
impact sur le secteur financier en RDC. Cas de la SONAS
? Technique Documentaire :
Cette technique nous a permis de consulter un grand nombre
d'ouvrages ; les documents officiels, archives publiques, les débats
parlementaires ou le journal officiel, et les documents privés, archives
privées et des entreprises, documentation des syndicats, chose qui nous
clarifier la compréhension du secteur d'assurances que cela soit
à la SONAS. Ajouter à ce ci, les articles, les sites internet,
les notes des cours, les revues, les travaux de fin de cycle et mémoires
de licence qui sont en rapport avec notre sujet de recherche.
? Technique d'enquête par
questionnaire:
Cette technique a été mise à profit au
cours de nos recherches en vue de permettre à nos enquêtés
la liberté d'expression et d'obtenir auprès d'eux le plus
d'informations possibles par un jeu des questions et des réponses
auprès de certaines victimes qui ont vécu l'expérience
désagréable de non dédommage par la SONAS.
Elle a en outre permis de rassembler les informations
concernant les prestations de la SONAS. C'est dans ce cadre que nous nous
sommes investi tête-à-tête et le rapport oral avec quelques
personnes, les agents des assurances.
C'est à cet égard qu'on donne à
l'interview au sens technique, la définition selon laquelle il est un
procédé d'investigation scientifique, utilisant un processus de
communication verbale, pour recueillir des informations en relation avec le but
fixé. Cet entretien sera non directif, car nous aurons la faculté
de développer nos opinions en matière d'assurance comme nous
l'entendons en posant des questions.
A ce sujet, voici un protocole y relatif :
Nous avons entretenu un débat contradictoire avec
Monsieur DILOMBA LOKOTO Dilos, chef du personnel de la SONAS, qui ironiquement
mais non sans raison estime que le problème n'est pas le monopole ni la
concurrence mais plutôt le respect des règles de jeu,
c'est-à-dire la présence d'un environnement serein, avec un
climat des affaires sein impulsé par les autorités politiques. Il
faut ajouter à ce ci un mode de gestion autour d'un arsenal juridique
précis. Il surenchérit en alléguant que la
libéralisation du secteur aurait beaucoup plus un apport important sur
le changement des agissements des opérateurs économiques.
LOKWA BOTULI MBOL'ENDIYANE Patrice, assuré à la
SONAS Direction Générale de Kinshasa, suggère qu'il ne
peut plus attendre de la SONAS grand-chose car à cause de
l'expérience malheureuse, lors de la survenance d'un sinistre, qu'il a
subi. Il préfère ainsi s'en remettre aux agents de la SONAS ou
de
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Les défis du système des assurances et leur
impact sur le secteur financier en RDC. Cas de la SONAS
la PCR qu'il trouverait sur la voie publique. Nous estimons
pour notre part que l'avis de l'assuré susmentionné n'est pas un
bon exemple car, il semble ignorer le danger ou l'étendue de sa
responsabilité en cas de sinistre.
Monsieur BOWAYE BOTSHULI Dino une autre victime, estime que
dans la mesure où la SONAS a failli à sa mission et ne sachant
même pas capitaliser les fonds, il est bien nécessaire de donner
maintenant la chance à d'autres assureurs de grande renommée et
d'effectuer sur eux un contrôle approfondi de la part de l'Etat
régulateur.
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impact sur le secteur financier en RDC. Cas de la SONAS
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