b. La réassurance en excédant de risque ou
excédant des
capitaux
Dans cette forme de réassurance, l'assureur ne
cède pour chaque risque que l'excédant du plein de conservation
qu'il a déterminé pour chaque branche en fonction de l'importance
de son Entreprise.
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Ce procédé présente un double avantage de
lui laisser la gestion de tous les risques inférieurs qu'il peut
garantir seul et de niveler dans leur valeur les risques importants,
atténuant ainsi, non seulement l'irrégularité mais encore
l'importance des écarts entre la probabilité théorique des
sinistres et leur fréquence statistique.
La réassurance en excédant de risque
présente néanmoins un danger que l'assureur direct n'accepte avec
légèreté des risques importants ; aussi les traités
en excédant des capitaux imposent-ils toujours au cédant de
limiter son plein de souscription à une multitude de son plein de
conservation.
Ce type de réassurance est souvent utilisé dans
l'assurance incendie et l'assurance individuelle contre les accidents
corporels, souvent combinée d'ailleurs avec des modalités de
réassurance de dommages.
? La réassurance de dommages
La réassurance de dommages dite encore en
excédant d'indemnisation ou réassurance non proportionnelle n'est
pas fondée sur les risques couverts mais sur les sinistres
réalisés selon deux formules possibles : la réassurance en
excédant de sinistres et la réassurance en excédant des
pertes.
Les défis du système des assurances et leur
impact sur le secteur financier en RDC. Cas de la SONAS
c. La réassurance en excédant de sinistres ou
excess loss
Le réassureur ne prend en charge que la part
excédant un montant déterminé dans le traité et
conservé par le cédant et qu'on appelle « priorité
». Le réassureur peut donc avoir des dommages très
élevés, aussi pour que l'assureur direct ne soit pas tenté
de traiter avec légèreté les sinistres importants. La
réassurance en excédant de sinistres est- elle
généralement assortie d'une participation du cédant dans
l'excédant.
d. La réassurance en excédant de pertes ou
stop loss
La réassurance n'est pas calculée affaire par
affaire, mais globalement et forfaitairement lorsque l'ensemble des sinistres
d'un exercice dépasse un pourcentage déterminé des primes
qui y sont afférentes.
Cette formule permet à la réassurance de jouer
pleinement son rôle régulateur car un nombre important de petits
sinistres peuvent être aussi dangereux pour l'assureur direct que
quelques gros sinistres.
Le cédant est ici garanti de limiter ses pertes, ainsi
certaines clauses imposées par le réassureur sont-elles
également utiles pour inciter à la prudence. Le réassureur
lui imposera soit des pleins de souscriptions impératifs, soit une
participation dans l'excédant de pertes suivant un pourcentage
fixé à l'avance.
Le stop loss est la forme de réassurance la mieux
adaptée aux assurances contre la grêle qui se caractérise
toujours par des variations très fortes de taux de sinistres.
? La coassurance
Elle est l'existence simultanée, volontaire et
organisée d'assurances souscrites auprès de plusieurs entreprises
d'assurances pour la couverture intégrale d'un seul risque important.
On appelle société apéritive, la
société qui, au nom des autres sociétés d'assureurs
appelées coassurances, discute des conditions du contrat, rédige
la police et constitue l'interlocuteur normal de la coassurance au près
de l'assuré.
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