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0. INTRODUCTION GENERALE
Ignorer la matière économique de nos jours,
c'est conduire une voiture sans savoir sa nature soit mécanique ou
automatique.
Cependant, la vie de toute entreprise est semblable à
celle de l'homme .l'entreprise nait s'accroit et se meurt (faillite) .elle est
sujette à de nombreux secousse durant son existence pour assurer son
épanouissement .il faut alors a celle-ci des examens au contrôle,
l'indentification de qualité financière afin de surveiller les
capitaux qui constituent le point moteur de son fonctionnement, ces
difficultés sont inhérentes à toutes entreprises.
Il convient de relever que spécialiste et gestionnaire
financier sont d'accord que l'analyse des nations est l'un des indicateurs
fiables dont se sert pour juger la performance de la question saine d'une
entreprise.
Il est difficile d'évaluer une entreprise sans prendre
en considération son aspect comptable et financier. En effet, elle
évolue dans un aspect financier qui exige à fonctionner en tenant
compte des certains besoins et sous certaines contraintes financières
.L'établissement des états financiers dans une entreprise
dépend des beaucoup des éléments qui sont fourni à
partir des enregistrements comptable.
En égard à tout ce qui précède
notre perception était de savoir « le rôle de la
comptabilité financière et l'analyse des états financiers
par leurs indicateurs dans une entreprise publique »
- 2 -
0.1. PROBLEMATIQUE
Dans le but d'orienter le chercheur lors de son étude,
tout travail à caractère scientifique fait sujet des questions
autour d'un problème donné. Etant une des parties importantes de
l'introduction.
Elle se définit comme un ensemble des questions que les
chercheurs se posent. Elle est en effet, une présentation d'un
problème sous différentes aspects dans un travail
scientifique.1
Selon DIDIER JULIA définit aussi la
problématique comme l'art d'élaborer de poser librement les
problèmes et aussi de résoudre rigoureusement en suivant leurs
transformations dans le raisonnement philosophique.2
Les opérations comptables à la Gécamines
sont enclenchées par les rotations, exercices ou encore même par
les transactions multiples se posant dans les divers départements ou
service mais comme nous les disons, les transactions capables d'être
traduit et d'être exprimées en unités monétaire. Les
opérations comptables se font enregistrer par le département de
la comptabilité qui à la fin d'une période produit des
états financiers.
Eu regard de tout ceci, cette activité est
qualifiée de problématique. Ainsi pour faire parler ce
phénomène, pour le rendre compréhensible, les
réponses aux questions ci-dessous pourront mieux s'y apprêter :
-quel est le rôle des états financiers dans une
entreprise ?
-quel est le rôle de la comptabilité
financière dans une entreprise ?
- en quoi consisterait l'étude des indicateurs financiers
dans une entreprise ?
Ces quelques inquiétudes comme d'autres similaires
constituent l'ossature de préoccupations, mieux ce questionnement dans
la présente recherche.
1KAZADI D, « Notes de cours des méthodes
de travail scientifique », inédit, G2 SPA ,2001-2002 2 Larousse,
dictionnaire de la philosophie, éd la rousse, Paris 1984, p236
- 3 -
0.2. HYPOTHESES
L'un des exigences de la recherche scientifiques, est qu'il ne
faut, non seulement pas savoir y réserver des réponses
hypothétiques, lesquelles réponses servent, véritablement
de fil conducteur de la recherche puisque c'est également elles qui
suggèrent les techniques de recherche à mettre en oeuvre
ultérieurement.
FRANK FORT, définit l'hypothèse comme une
réponse anticipée que le chercheur formule à sa question
spécifique, une proposition de réponse au problème en
cours d'analyse ; cette réponse doit être confirmée
à l'aide d'argument ou aux démonstrations
scientifiques.3
Selon le RONGER P « l'hypothèse est une
proposition de réponses aux questions que l'on se pose à propos
de l'objet de la recherche formulée en des termes tels que l'observation
et l'analyse puissent fournir une réponse.4
L'hypothèse est définie selon l'abbé
Marcous BI NDUNGWA, comme l'idée ou la réponse que l'on veut
défendre ou démonter comme thèse tout au long du
travail.5
Selon BRANGE. J « une hypothèse est une
proposition des réponses aux questions que l'on se pose sur un objet de
la recherche formulée en terme telles que, l'observation et l'analyse
puissent fournir une réponse ».6
C'est une supposition pour confirmer ou infirmer sa
validité dans la recherche d'une exploitation du problème et dans
celle d'une solution adéquate à ce problème.
Eu égard de tout ce qui précède, on
donnera comme l'hypothèse de la problématique qu'on a posé
les réponses ci-après :
- Les états financiers sont une représentation
financière structurée des éléments affectant une
entreprise et des transactions réalisées par celle-ci.
Les états financiers ont pour rôle de fournir des
informations sur la situation financière, la performance et flux de
trésorerie d'une entreprise. Ces informations
3FRANK F initiation au travail scientifique
,3emeéd de l'université d'Ottawa, Ottawa, 1967 p14
4 ROGER P, méthode des sciences
sociales, éd DALLOZ, Paris, 1971, P29
5 Marcous BINDUNGWA I, comment élaborer
un travail de fin de cycle, éd Médiospael, Lubumbashi-RDC,
2009, P48
6 BRANGE.J, traité d'économie
bancaire, Puff, Paris, 1968, P48
- 4 -
étant utilisées à une gamme variée
d'utilisateurs lors de leurs prises de décisions économiques.
Les états financiers servent aussi à comparer
dans le temps la performance d'une entreprise par rapport à d'autres
entreprises.
-la comptabilité financière (Financial
accounting) ou la comptabilité générale
(général accounting) a pour rôle de produire des
informations à l'intention des différents partenaires
économiques et sociaux de l'entreprise (actionnaires, banques, Etat,
salariés, fournisseurs, clients, etc.) et plus spécifiquement,
à l'intention de celui qui apportent du ressources financières,
d'où son autre qualificatif de plus en plus utilisé de
financier.
-l'étude des indicateurs financiers consiste à
déterminer la santé financière d'une entreprise, voir la
croissance de l'activité, performance de l'entreprise ; ils offrent la
possibilité de comparer les prestations générales d'une
entreprise par rapport à son secteur d'activité pour identifier
les éventuels opportunités d'investissement.
0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
0.3.1. CHOIX DU SUJET
Ce qui a poussé l'esprit a apte le choix sur ce sujet
est non seulement l'intérêt majeur qu'il présente pour les
entreprise congolaises en générale, et de la Gécamines en
particulier, mais aussi et surtout qu'il est un sujet d'éveil
scientifique.
Ses objectifs reposent sur une étude approfondie des
indicateurs financiers.
C'est à ce niveau qu'on a voulu faire une étude
sur le rôle de la comptabilité financière et l'analyse des
états financiers par leurs indicateurs financiers dans une
entreprise.
0.3.2. INTERET DU SUJET
Ce sujet revêt d'une importance très capitale du
fait qu'il est un sujet de prise de conscience dans la manière de bien
voir ou de supputer l'avenir d'une entreprise .raison pour laquelle son
intérêt s'étend sur trois points.
- 5 -
0.3.2.1. INTERET PERSONNEL
Ce travail est d'une importance capitale pour nous, dans le
sens qu'il va nous aider à approfondir nos connaissance en gestions
financières.
C'est un apport de l'analyse des états financiers de la
Gécamines au cas où ils proposeraient de mener une étude
dynamique pour connaitre la santé financière de leur entreprise
de façon à formuler les propositions. Visant à apporter un
plus à la santé financière de l'entreprise
0.3.2.2 INTERET POUR L'ENTREPRISE
Cette étude profitera à beaucoup d'entreprises,
dans la mesure où cette dernière constitue un modèle pour
les entreprises se trouvant dans la phase dite de déclin et voulant se
trouver dans celle de la croissance.
0.3.2.3 INTERET SCIENTIFIQUE
Selon le plan scientifique, le travail constitue une
documentation supplémentaire de l'analyse financière, document
auquel vont recourir les chercheurs de demain pour leur enquête et autres
travaux.
0.4 METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE
Tout travail scientifique exige l'usage d'une démarche
méthodique pouvant permettre aux chercheurs de collecter,
d'interpréter et d'analyser les données qu'il aura à
recueillir. On voit donc que le choix de méthode et technique ait
très important dans la recherche scientifique.
C'est ainsi, pour atteindre l'objectif qu'on s'est
assigné dans ce travail ; on a utilisé les méthodes et
techniques pour ressortir la quintessence de ce travail.
0.4.1 METHODES.
Ce mot méthode vient du grec de méta et hodos
qui signifie « route, voie, direction qui même au
but ».
La méthode est considérée comme une
procédure logistique d'une science, C'est à dire l'ensemble des
pratiques particulières qu'elle met en oeuvre pour que le cheminement de
ses démonstrations et de ses théories soient clair,
évident et irréfutable.
- 6 -
Selon R.PINTO et M GRANWITZ : la méthode est
définit comme « l'ensemble des opérations
intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les
vérités qu'elle poursuit, les démontrent et les
vérifient »7
Etant donné que l'usage d'une méthode est
tributaire de la nature de l'objet d'étude et les objectifs poursuivis
par le chercheur pour déterminer et analyser la santé
financière d'une entreprise, on aura à recourir aux
méthodes suivantes.
0.4.1.1 la méthode inductive
Est définie comme l'opération par des faits
particuliers pour s'élever à une
générale.
La méthode d'induction s'applique essentiellement sur
l'observation des faits.8
Cette méthode me sera utile dans la mesure où on a
considéré la Gécamines comme point de départ en
aboutissant à toutes les entreprises.
0.4.1.2 la méthode comparative
Elle est l'ensemble des opérations par lesquelles une
discipline cherche à atteindre les réalités qu'elle
poursuit, les démontrent et
vérifient.9
Certes, cette méthode nous a aidés à faire
une comparaison des états financiers de la Gécamines vers
l'année 2009 à ceux de l'année 2012.
0.4.1.3 la méthode analytique
Elle consiste à décortiquer des
éléments recueillis, cette méthode sera utile dans le
traitement des éléments des états
financiers.10
0.4.2. TECHNIQUES
Pour bien comprendre le mot technique le professeur TSHUNGU
BENESA la définit comme étant « tout moyen qui permet au
chercheur d'obtenir les informations dont on a besoin pour comprendre au
expliquer le sujet d'étude »11
7 R. PINTO et M GRAWITZ, méthode des
sciences sociales, éd DALLOZ ? Paris 1972, P289
8 AKOUN.A, dictionnaire de sociologie, éd le
Robert, Paris, 1999, P333
9 FANA MUSANGU, « notes de cours, méthode
de recherches scientifiques » inédit, G2 économie, UNIKOL,
2012-2013
10
WWW. WIKIPEDIA.com/14/2
11 TSHUNGU.B, « cours de méthode de
travail scientifique », éd université de Bruxelles, 1987,
P71
- 7 -
Selon DELRUELLE-VOISWINKELN, définit la technique comme
étant « l'ensemble des procèdes mis en oeuvre pour arriver
à un résultat »12
Ainsi pour collecter les données qui nous ont
été indispensable pour notre analyse, nous avons recouru à
plus d'une technique dont les principales sont :
? L'observation directe et indirecte ? La technique documentaire
? Et l'interview
1. L'OBSERVATION
Elle est une technique par laquelle le chercheur porte ses
sens sur l'objet de sa recherche afin d'en tirer des observations.
En effet, l'observation participante nous a permis
d'être en contact direct avec les services comptable et financier de la
Gécamines.
2. LA TECHNIQUE DE DOCUMENTATION
Cette technique nous a permis d'être en contact avec
différents documents tels que : le livre de comptes que la GECAMINES a
adoptée à son propre système comptable ainsi que les
états financiers.
3. TECHNIQUE D'INTERVIEW
Elle nous a servi de récupérer certaines
informations supplémentaires relatives à notre étude par
des questions orales et verbales posées à ceux qui connaissent la
Gécamines.
0.5 DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE DU SUJET
Délimiter un sujet, c'est un préciser le champ
d'investigation ainsi que la temporalité, ces deux
d'éléments autrement indispensable à la
conceptualisation.
Exercice épistémologique d'envergure,
d'éliminer une étude permet non seulement la justification du
choix et de l'intérêt du sujet, mais aussi :
12 DELRUELLE .V, introduction à la
sociologie générale, éd de l'université de
Bruxelles, 1987, P71
- 8 -
O.5.1. DANS L'ESPACE
Notre étude porte sur la générale des
carrières et des mines Gécamines en sigles une
société publique plus précisément à la
direction financière et à la comptabilité.
O.5.2. DANS LE TEMPS
Temporairement, nous prenons la période en allons de
2009-2012 parce qu'il nous faudrait constater son évolution en tenant
compte de la disponibilité des données
06. SUBDISIVION DU TRAVAIL
Toute production scientifique requiert par sa cohérence
logique et la pertinence relative entant qu'oeuvre de science, Une
structuration synthétique conséquente. Celle-ci énonce et
annonce schématiquement les grandes lignes des matières que
comporte l'oeuvre produite.
Outre l'introduction et la conclusion générale,
notre travail se subdivisera en trois chapitres repartis comme suite :
? Chapitre premier : est consacré au cadre conceptuel
et théorique ou nous définissons les concepts opératoires
de notre études et présentons la générale des
carrières de mines
? Chapitre deuxième : portera sur les notions
théoriques de la comptabilité financière et les
états financiers.
? Chapitre troisième : portera sur l'analyse des
états financiers par leurs indicateurs financiers dans une entreprise
publique
13 J.G d'ABOVILLE, initiation aux
mécanismes comptables et la gestion financière, éd
d'organisation, Paris 1967, P 37
- 9 -
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES
La première division de notre travail scientifique sera
basée sur le cadre purement conceptuel et théorique, ainsi que
sur la présentation de la générale des carrières
des mines afin de savoir sur quoi nos recherches porteront. Le cadre conceptuel
et théorique se fixera sur la définition et sur une
considération générale de tous les signes correspondant
à notre idée de recherche.
De ce fait, dans ce chapitre nous présenterons notre
champ d'investigation qui est la Gécamines en vue d'une bonne
compréhension.
I.1.DEFINITIONS DE CONCEPTES
La définition des concepts est souvent à
l'origine de plusieurs polémiques on voit même des écoles
se former à cause seulement d'une simple définition d'un mot.
Un concept est une définition des caractères
spécifiques d'un projet par rapport à l'objectif
ciblé.
D'où, afin de nous abstenir de toute confusion, donnons
un sens à chacun de nos concepts :
1.1. La comptabilité financière ou
générale (commerciale)
Cette définition fait l'objet d'une controverse quant
à la question de savoir si celle-ci est une science qu'une science ou
une technique.
Pour JEAN GHOSLAIN d'ABOVILLE, la comptabilité
financière au générale n'est pas une science, elle peut
être une technique et considérant que les techniques comptables
elles-mêmes sont diverses, il préfère définir la
comptabilité comme un procédé statistique destiné
à rendre comptes sous une forme conventionnelle, de tous les faits
économiques se produisant dans l'entreprise.13
Le terme de procédé étant proche de celui
de technique nous classons cet auteur dans le groupe des auteurs qui
définissent la comptabilité financière ou
générale comme une technique.
Parmi ceux-ci nous nous contentons de mentionner :
- 10 -
Robert Mazars et Gérand Le gras qui définissent
la comptabilité comme étant une technique d'enregistrement
permettant de suivre tout le mouvement de valeur intéressant la vie de
l'entreprise.14
Claude Perochon et J. BREUIL, qui la définissent quant
à eux comme une technique destinée à fournir un certain
nombre de renseignements chiffrés d'ordre juridique et économique
exprime dans des comptes 15
Il est à noter que d'autres tels que ; A. Cibert et
A.Rapin définissent la comptabilité comme étant tout
simplement la science des comptes.
Mais avec H.CULMAN, KINZONZI MVUTUKUDI et C.PEROCHON, nous
pensons que la comptabilité générale ou financière
est en même temps une science et une technique .celle-ci a
été pendant des siècles liée aux
mathématiques.
Il y a lieu de rappeler ici que tout premier texte comme sur
la comptabilité fut rédigé par un mathématicien, le
moine LUCA de PACIOLIS. Ce texte n'était qu'un chapitre d'un ouvrage de
mathématique intitule « summa de arthmetica, géometrica,
proportionni et proportionalita »
D'autres mathématiciens ont également
rédigé des traités de comptabilité comme par
exemple Barème et Jérôme Cadran. Ce dernier, un savant et
médecin italiens, est l'auteur de la formule de la résolution de
l'équation du 3emedegre.16
En outre, jusqu'en 1789, c'est-à-dire vers la fin du
18emesiecle, l'expert-comptable s'étaient appelés tout
simplement « arithméticiens».17
Ceci étant, nous pensons que la comptabilité
financière ou générale une science car, en plus du fait
qu'elle enregistre les mouvements des éléments opposés
à savoir les avoirs et les dettes de l'entreprise.
Ses charges et pertes et ses produits et profits suivant des
principes biens définis, celles-ci consistent à faire
l'arithmétique, laquelle est basé sur les quatre
opérations fondamentales, l'addition, la soustraction, la multiplication
et la division.
14 R MAJORS et G Le gras, la
comptabilité, ce qu'il faut savoir, éd J. Delmas et Cie,
Paris 1971
15 C PEROCHON et J Breuil, initiation
comptable, les éditions Foucher, Paris 1970
16 Petit Larousse illustré, Paris 2001,
P1220
17 P. GARNIER, la comptabilité
générale, éd Dunod, Paris 1979, P34
- 11 -
Revenons à Cullman qui, parlant du lien entre la
comptabilité générale et l'économie dit ce qui suit
« on ne peut faire l'économie sans la comptabilité puisque
c'est une science et technique qui permet à l'économie de bien
fonctionner ».18
KINZONZIMVUTUKUDI,le fondateur du PCGC, ainsi que Claude
PEROCHON,donnent de la comptabilité générale ou
financière les deux définitions suivantes :
1. La comptabilitégénérale est la
science des comptes qui a pour but l'organisation des écritures par le
choix judicieux des livres et des comptes nécessaires afin d'en suivre
facilement les opérations et d'en présenter les
résultats.19
2. En tant que technique, la comptabilité fournit un
certain nombre de renseignement chiffré d'ordre juridique et
économique exprimés dans des états appelés
« comptes ».20
Quant à nous,nous la définissons également
de deux manières ci-après :
? Elle est une science qui étude le fonctionnement de
compte et des livres comptables.
? Dans la pratique,la comptabilité financière ou
générale est une technique de récolte et diffusion de
l'information qui consiste :
- à enregistrer dans le livre journal et le grand livre
des comptes toutes les opérations d'une entreprise au courant d'un
exercice (phase de la récolte de l'information).
- à vérifier l'exactitude de ces livres par
l'établissement de balances de vérification.
- et à établir le compte de résultat et le
bilan final ou d'exploitation qui
renseignement de résultat réalisé. (Phase de
la diffusion de l'information).
Selon le cours de système comptables comparer, la
comptabilité financière est un système d'organisation de
l'information financière permettant de saisir, enregistrés les
données de bases chiffrées et de présenter les
états reflétant une
18 H.CULMAN, les comptabilités
nationales, éd que sais-je, Paris 1968
19 KIZONZI MVUTUKUDI et C. PEROCHON,
comptabilité générale élémentaire,
conseil permanent de la comptabilité au ZAIRE et Faucher, Paris 1989,
P10
20 KIZONZI et PERCHON, Idem, P10
- 12 -
image fidèle du patrimoine de la situation
financière et du résultat de l'unité a la date de
clôture.21
1.2. ANALYSE
L'analyse est une opération logique qui consiste
à décomposer en tout en ses éléments constitutifs,
dont on étudie la nature, la fonction, les causes et dont on
détermine les rapports entre eux.22
1.3. ETATS FINANCIERS
Les états financiers sont une représentation
financière structurée des événements affectant une
entreprise et des transactions réalisées par
celle-ci.23
1.4. INDICATEUR
Un indicateur est un outil d'évaluation et d'aide
à la décision grâce auquel on va pouvoir mesurer une
situation ou une tendance ,de façon relativement objective ,à un
instant donné ,ou dans le temps.24
1.5. ENTREPRISE
D'une manière générale, il faudra noter
qu'il existe plusieurs définitions du mot « entreprise ».
D'après le professeur KINZONZI, définit
financièrement indépendant
produisant pour le marché des biens ou des
services.25
Selon le père Alphonse VERLHUST, une entreprise est une
cellule économique qui est à l'initiative et sous la
responsabilité d'un entrepreneur ou sont combinés les facteurs
capital, travail et nature pour produire des biens ou des services en vue de
réaliser un profit.26
21 V. YA KENYA EL MARYJONAH, « cours des
systèmes comptables comparés », inédit, L1 gestion
financière 2013-2014, UNIKOL
22 Http//Fr.
Wikipedia. Org/WIKI/
Enterprise.
23 CERRADA .K, RONGE-y., WOLF.M,
comptabilité et analyse financière principes et
applications, 2ème éd, Paris-Bruxelles 2008-2012,
P 162
24KAREN BERMAN ET JOE KNIGH, comprendre la
finance, édition HAVARD BUSINESS, 2006, P14
25 KIZONZI, Op.cit., P3
26 VERLHUST.A, comptabilité approfondie,
centre de recherches pédagogique, Kinshasa, P6
- 13 -
Quant à nous, l'entreprise est une entité
économique combinant les facteurs de production envie de réaliser
le profit.
On peut définir aussi l'entreprise comme étant
une unité de production des biens et des services destinés
à l'échange, qui combine les facteurs de production
nécessaires à savoir la nature, le travail et le capital.
1.7. ENTREPRISE PUBLIQUE
C'est une entreprise du secteur marchand contrôlé
par l'état (ou par une collectivité publique).27
La notion de contrôle renvoie soit à la
détention par l'état de la totalité ou de la
majorité du capital, soit, quand il n'y a pas de capital social à
la tutelle plus ou moins étroite exercée par la puissance
publique sur la gestion de l'entreprise.
L'entreprise publique qu'elles appartiennent en
totalité ou en partie à
l'état.28
2. AUTRES DEFINITION
Voici quelques définitions auxiliaires qui vont nous
accompagner dans l'élaboration de notre travail :
2.1. RATIO
Le ratio est le rapport exprimé en pourcentage, entre deux
grandeurs économiques ou financières.29
2.2. ENTREPRISE
Dans le langage courant, le mot " entreprise "est employé
dans plusieurs
sens.
L'entreprise est définie comme « une entité ou
un organisme financièrement indispensable produisant pour le
marché des biens ou des services
».30
Il ressort de cette définition que l'entreprise
revêt quatre caractères essentiels :
27 Jean-Yves CAPUL, Olivier GARNIER, dictionnaire
d'économie et de science sociale, 7ème éd,
Nathan, Paris 2008, P246
28 NGUYEN CHAN TAM, PH.DARTON et CH Simon,
lexique de droit des affaires congolaises, Kinshasa, 1972, P237
29 MAPAPA MBANGALA, fondation
financière, Kinshasa 2008, P 98
30 KIZONZI.M et C. PEROCHON, Op.cit., P9
- 14 -
1) L'entreprise est une entité ou un organisme
c'est-à-dire une individualité, une unité voire un sujet
de droits une entreprise doit avoir une existence propre.
2) L'entreprise est financièrement
indépendante, cela veut dire qu'elle agit de sa propre autorité,
sous sa propre responsabilité et donc à ses risques et
périls. Une entreprise doit avoir une certaine autonomie
financière.
3) L'entreprise produit : cela signifie qu'elle a pour
mission de changer un ordre existant par la transformation ou la distribution
des biens et services.
4) L'entreprise produit pour le marché, c'est
-à-dire qu'elle produit des biens ou services envie de la vente, elle ne
produit pas exclusivement les biens ou services nécessaires à son
propriétaire (au associes) ; elle doit produire pour vendre à
l'extérieur (aux tiers).
TYPES D'ENTREPRISE
La diversité des organismes auxquels s'applique le nom
d'entreprise est celle que leur classification ne peut être faite qu'en
fonction des critères variés dont les plus usuels sont les
suivants.31
1°) Du point de vue de leur objet social
L'objet social est aussi appelé " secteur
d'activité" ou "domaine d'activité". On regroupe les
différents domaines d'activité en quatre grandes
catégories :
1.1. Entreprises commerciales : Leur objet
principal est l'achat des marchandises pour la revente. Exemple : Une
alimentation, une boutique, un magasin...
1.2. Entreprise industrielles : Leur objet
principal consiste à acheter les matières premières et les
fournitures pour fabriquer les produits finis.
Exemple : une Brasserie, une Menuiserie, une Cimenterie, une
Briqueterie.
1.3. Entreprise des services : Leur objet
principal consiste à produire des services.
1.4. Entreprise agricoles : Leur objet
principal est soit l'élevage ou les travaux des champs exemple : une
ferme, une Plantation...
2°) Du point de vue de leur nature
juridique
31 GUILLIEN R et VINCENT J, lexique des termes
juridiques, Dalloz, 5ème édition, 1981, P311
- 15 -
Pour déterminer la nature juridique d'une entreprise,
on considère la qualité des personnes à qui appartient
l'entreprise. C'est ainsi que, du point de vue juridique, on parle :
2.1. Des entreprises privées,
c'est-à-dire qu'elles appartiennent à des particuliers.
2.2. Des entreprises publique sou
semi-publiques. C'est-à-dire qu'elles appartiennent en
totalité ou en partie à l'Etat.
Toutefois, lorsqu'on considère le nombre des personnes
qui sont propriétaires d'une entreprise privée, on distingue :
? Des entreprises individuelles qui sont
propriétaires d'un seul individu. Exemple : La plupart des petits
commerces et des entreprises artisanales.
? Des entreprises sociétaires (ou
société) qui sont propriétés de plusieurs personnes
: Le nombre de propriétaires ou associés peut varier de deux
à plusieurs personnes.
En effet, une société est
généralement définie comme un contrat par laquelle deux ou
plusieurs personnes qui mettent en commun certains biens, en vue de partager le
bénéfice qui pourra en résulter tout en acceptant la
participation ou pertes éventuelles.32
Les entreprises sociétaires se divisent essentiellement
en société civiles et sociétés commerciales.
Les sociétés commerciales se subdivisent
à leur tour en sociétés des personnes,
sociétés de capitaux et sociétés mixtes.
1. Les sociétés des personnes comprennent : ?
La société à nom collectif (SNC)
? La société en commandite simple (SCS)
2. Les sociétés par actions à
responsabilité limitée(SARL) ou société anonyme
tandis que les sociétés mixtes regroupement :
? La société privée à
responsabilité limitée(SPRL) ? La société
coopératrice(SC)
32 NGUYEN CHAM TAM et les autres, Op.cit., P13
- 16 -
Outre, les cinq sociétés commerciales
susmentionnées qui, étant reconnues par l'article
1erdu décret du 23 janvier 1960, sont dotées d'une
personnalité juridique, il existe des associations commerciales en
participations communément appelées :
1. Sociétés ou associations
momentanées
2. Sociétés ou associations en
participations
Par ailleurs, les sociétés dont l'objet est de
nature civile sont appelées sociétés civiles. En fait ce
sont des associations et non des sociétés ou sens juridique du
terme car leur but est autre que la poursuite d'un bénéfice
à partager. Il s'agit des associations sans but lucratif (ASBL).
I.2. CHAMP D'INVESTIGATION
1. PRESENTATION DE LA GECAMINE
Nous présenterons le champ d'investigation de
manière ci-après :
1.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE.
La Générale des Carrières et des Mines,
Gécamines-RDC, se situé dans la province du Katanga .tient son
siège dans la capitale de Kinshasa et centralise toute ses
opérations dans la ville de Lubumbashi, commune de Lubumbashi à
l'angle du boulevard Kamanyola et l'avenue Moero numéro 419.
1.2. GROUPES
La Gécamines tient son siège social à
Lubumbashi à l'angle du boulevard
Kamanyola et l'avenue Moero.
Ses activités sont reparties géographiquement dans
trois groupes :
? Le groupe sud autour de Lubumbashi
? Le groupe centre autour de Likasi
? Le groupe ouest autour de Kolwezi
A Lubumbashi, la direction des opérations de groupe Sud
comprend :
- Le siège de laminoir câblerie
- Le siège de Kipushi
- Le siège des usines de Lubumbashi - La mine de
Kalukuluku.
- 17 -
1.3 HISTORIQUE
La société Union Minière du Haut-Katanga,
ancêtre de la Gécamines, fut créée par décret
n°1473 du Roi Belge en date du 28 octobre 1906. Elle fut constituée
le 30 octobre 1906 sous forme de société Congolaise à
responsabilité limité, au capital de10 millions de francs. Ce
capital originel fut souscrit, en parts égales, par Tanganyika
Concession Limited (TCL), groupe Anglais, et par le comité
spécial du Katanga (CSK), société à charte, qui
repassera ses droits à la société générale
de Belgique.
Le décret du Roi belge indiquait, l'objet principal de
l'activité que les promoteurs de la nouvelle société
entendaient lui assigner : « la société a
spécialement pour l'objet, l'exercice des droits miniers et des autres
accessoires qui lui sont accordés par le comité spécial du
Katanga en exécution de la convention intervenue le 19 juin 1900, entre
l'Etat indépendant du Congo et la compagnie du Katanga, pour assurer la
mise en valeur des richesses du sol et du sous-sol du Katanga.33
La nouvelle société pouvait, à ce titre,
créer les établissements de commerce et d'industrie et effectuer
toutes les opérations nécessaires ou utiles au but social qu'elle
poursuivait une superficie de 34000 Km2 était
attribuée à la nouvelle société avec des pouvoirs
élargis en rapport avec la création des infrastructures.
En 1923, T.C.L n'ayant pas pu trouver les fonds
nécessaires à
l'accroissement du capital de l'entreprise ne possédait
plus que 39% du capital la majorité de la société devint
ainsi nettement belge et la société passa de la direction
anglaise sous celles des belges avec Jules COUSIN comme
directeur.34
Dans les concessions qu'elle avait obtenues, l'Union
Minière du Haut-Katanga (UMHK) possédait juridiquement le droit
jusqu'en1990 :
- D'exploiter tous les gisements de cuivre dans la zone
déterminée d'environ 15000 Km2 ;
- D'exploiter tous les gisements d'étain dans une zone
sensiblement égale ;
33 L.CUPERS (sld), union minière du haut
Katanga, (UMHR) : 1906-1956. Bruxelles 1956, P44
34 P.DAYE (Ed) l'Empire Colonial Belge, Bruxelles,
1923, P586
- 18 -
- D'exploiter tous les métaux sans distinction qui se
trouveraient dans le bloc de la Ruwe.
En 1923, sur le 15 mines et gisements reconnus, quatre
seulement étaient en exploitant régulière étale,
Kambove, Luishia, Likasi-Chituru.
L'usine de Lubumbashi fut construite en 1911 un seul four
était en service et permettait la production de plus de 900 tonnes de
cuivre les autres fours furent successivement mis en service en 1913, 1914,
1916 et 1917 ces fours permirent l'accroissement de la production du cuivre
dès lorsqu'ils furent associés à une main d'oeuvre
abondante : 1911 (198 tonnes), 1912 (2.400 tonnes), 1914 (107.22 tonnes), 1918
(202.38 tonnes), 1930 (139.000 tonnes), 1931 (120.000).
Au début de son existence, l'UMHK avait profité
de l'expérience et de l'organisation établie par T.C.L et employa
des travailleurs vénus de Rhodésie (actuel Zambie). Ils
étaient presque tous célibataires et, pour ainsi dire,
saisamiers. De 1920 à 1925,57% de ceux-ci étaient des
étrangers, le reste provenait en grande partie du Nord-Katanga et
étaient recrutés par les soins par les soins de la bourse de
travail du Katanga. Mais lorsque les territoires voisins n'offrirent plus de la
main d'oeuvre suffisante, l'UMHK recruta directement au Maniema, au
Ruanda-Urundi et au Kasaï.
En 1928, débuta une politique de stabilisation de la
main d'oeuvre par l'amélioration des conditions de travail et de la vie
des familles noires. L'UMHK mit sur pieds des stratégies attractives
dans les campes en vue de rendre ceux-ci attrayants et s'attirer ainsi les
familles des travailleurs migrants à stabiliser. L'objectif était
non seulement de faire des camps des lieux de socialisation, mais aussi et
surtout d'en faire des espaces de reproduction de la force de travail
d'où l'entreprise, en pleine expansion, « puiserait, à sa
guise, sa main d'oeuvre ».35
sur une exploitation à très long terme des
ressources minières du Katanga, l'UMHK immobilisation des sommes
considérables dans la modernisation de l'outil de production, eu plus de
l'amélioration des conditions de travailleurs noires. Entre
35 L. CUPERS, Op.cit., P163
- 19 -
1952 et 1961, l'UMHK avait investi, dans les immobilisations,
un capital de plus de 15 milliards de francs belges.36
Autour de l'UMHK, plusieurs sociétés
s'étaient constituées :
- En 1925, la société belge
d'électricité et traction et l'UMHK constituèrent au
capital de 15 millions de francs, la Société
Générale des Forces Hydroélectrique du Katanga
(SOGEFOR).
- En 1926 (février), les dirigeant de l'UMHK se
préoccupaient d'assurer l'approvisionnement de la société
en acide sulfurique et en acide gras et d'implanter au Katanga, par la
même occasion, ses éléments de la base d'une industrie
chimique. Mais, ce n'est qu'en Septembre 1929 que fut constituée la
société générale industrielle et chimique du
Katanga (SOGECHIM).
- Le 30 juin 1948, l'UMHK constitua une participation avec les
usines à zinc belges, la société Métallurgique du
Katanga (METALKAT) dont le rôle principal était de transformer les
concentrés de Zinc en métal directement marchant.
Après le 30 juin 1960 (date de l'indépendance),
les contestations politiques et économiques va progressivement affecter
la structure de l'UMHK d'abord, entre 1960 et 1965, les ambitions
démesurées des certaines sécessionnistes congolais
alliés aux convoitises économiques étrangères dont
celles des belges principalement, plongèrent la R.D.C dans un chaos
politique indescriptible.37
Ensuite, par rapport à la période
précédente (période coloniale), 1960-1965 est
marquée par un reclassement important des différents
intérêts économiques salariaux. Les grandes entreprises
conservaient largement leur position financière dominante.
Avec les rebellions naissantes et la sécession du
Katanga, la capacité d'intervention directe de l'Administration centrale
dans l'économie du Katanga s'était affaiblie
considérablement.
36D. BIBWE-DIA-MWEMBU, le travail en milieu ouvrier
Congolais : cas de L'UMHK (1910-2002) in cahiers de philosophie et des
sciences du travail, N°1, 2004, P102
37 NYEMBO SHABANI, L'industrie du cuivre dans le
progrès économique, Bruxelles, Ed 1975
- 20 -
Enfin entre 1966 et 1975, profitant des effets
bénéfiques d'une dépolarisation du monde entre les camps
communistes, (l'URSS) et capitalistes (Etats-Unis), auquel la diplomatie du
régime dictatorial naissant de MOBUTU fit totalement allégeance,
l'on observa une centralisation du pouvoir tant, politique
qu'économique. Et l'UMHK et ses filiales seront nationalisées.
A l'accession du pays à l'indépendance, l'UMHK
était restée sous le contrôle étranger. Le
siège social était fixé à Belgique alors que le
siège administratif du Katanga était supprimé. En 1965 (3
février), le Congo obtenait 17,95 % des parts sociales.
En 1966, le Congo augmenta les taxes d'exportation de 17
à 30%. Puis la même année, le retrait sans compensation,
suivant la loi Bakagika du 07 juillet 1966, de toutes les concessions
minières accordées sur le territoire national avant le 30 juin
1960. La nationale sera proclamée le 2 janvier 1967 par l'ordonnance
présidentielle n° 67-01 qui créait « la
Général des Carrières et des minerais» (GECOMIN)
entreprise d'Etat. Des nouveaux statuts seront signés, et par l'O.L
n° 72-050 du 14 Septembre 1972 la Gécamines devient
Gécamines (Générale des Carrières et des
Mines).38
En 1975, suite aux difficultés économiques
résultant de la Zaïrianisation et du besoin toujours croissant du
régime de centraliser l'économie, la Gécamines se verra
contrainte par les pouvoirs publics d'absorber les anciennes filiales de
l'UMHK.
Par une décision présidentielle du
1er Janvier 1975, les sociétés suivantes furent
intégrées de la Gécamines :
- La société de laminoirs, tréfileries et
câbleries (LATRECA) à Lubumbashi.
- La société pour le commerce et la fabrication
des câbles électriques
(CABLECOM) à Lubumbashi.
- La société industrielle des matières
plastiques de Likasi (INDUPLAST).
- La société industrielle et Métallurgique
(SIMETAL) à Likasi.39
38 BULUNDWE MUKUMBI et ALUI, «la Gécamines
: quel avance? Réflexion sur la privatisation», Kolwezi, groupe
intellectuel de Kolwezi, 1996, P20
39 Gécamines, Rapport annuel 1975,
Division des relations publique décembre 1975, P7
- 21 -
Ainsi fut progressivement alourdie la Structure de gestion de
l'entreprise malgré cela, la Gécamines connaitra globalement une
période de croissance jusqu'en 1986.
Le 02 novembre 1984 par ordonnance n°84-221, la
Gécamines devient une société holding d'Etat avec trois
filiales : la Gécamines-commerciale, la
Gécamines-développement, la Gécamines-exploitation.
Dès l'année 1988, la société va
connaitre une crise sans précédent résultant des plusieurs
facteurs : le blocage par les bailleurs des fonds des financements
complémentaires. Cela occasionnera le retard dans la mise en service des
grands projets notamment du complexe concasseur courroie dans la grande
carrière de KOV à Kolwezi. La Banque Mondiale avait suspendu tout
financement.
Avec le blocage des fonds de financements
complémentaires entre 19902000, la Gécamines s'est
retrouvée dans l'obligation de rembourser des emprunts pour des
investissements partiellement réalisés et non
opérationnels (cas du projet KOV-Courroie) dont la réalisation
fut partielle.40
L'évolution de quatre indicateurs financiers : chiffre
d'affaires, résultat net, dettes et fonds propres témoignent de
cette crise sérieuse.
Tableau N°1 inducteurs
économiques
INDICATEURS ECONOMIQUES
|
ANNEES
|
En dollars
|
1991
|
1993
|
1995
|
1998
|
Chiffre d'affaires
|
934.000.000
|
315.000.000
|
379.000.000
|
285.000.000
|
Résultat net
|
-159.000.000
|
-276.000.000
|
-584.000.000
|
-297.000.000
|
Dette
|
851.000.000
|
840.000.000
|
1.038.000.000
|
1.401.000.000
|
Fonds
|
904.000.000
|
507.000.000
|
128.000.000
|
-471.000.000
|
Source ; la GCM
40Gécamines perspectives, division des
relations publiques, 1996, P12
- 22 -
A partir de 1991, comme le montre le tableau des indicateurs
économiques, la situation financière de la Gécamines s'est
dégradée à rythme très
accéléré. La situation contestation de la dictature de
MOBUTU par la société civile et les parties politiques
d'opposition, rébellion armée L.D KABILA. Partie de l'Est de la
RDC en Octobre 1996, elle parvient à pouvoir à Kinshasa.
Eclatement en Aout 1998, parvient à conquérir le pouvoir à
Kinshasa. Eclatement en Aout 1998, du régime de KABILA en rebellions
armées selon les factions Ougandaise et Rwandaises. Assassinat de L.D
KABILA le 16 Janvier 2001. Négociations et partage de postes politiques
et administratifs, entre les belligérants... tous ces
évènements politiques ont influé sur la Gécamines,
qui le plus souvent en a supporté financièrement l'effort.
Plusieurs solutions furent mises en oeuvre depuis 1995 pour sortir la
Gécamines de son marasme. La même année, la
Gécamines avait reçu 40.000.000$ d'INVEST BANK ltd (RSA) pour la
réhabilitation partielle de ses installations et 30.000.000$ en 1997 de
la RSA pour le projet Twiluzembe. Des partenaires momentanés furent
également mis en oeuvre pour le projet Kasombo1
(1995-1997).
En 2002-2003 une opération départs volontaires
avec le concours de la Banque Mondial permit la réduction des effectifs
des travailleurs de la Gécamines. Soit 10.655 travailleurs furent
assainis. D'autres actions visant la restructuration de l'entreprise, furent
entre autre, la signature entre la Banque Mondiale et la Gécamines et
l'entreprise française de gestion SOFRECO d'un contrat portant sur la
stabilisation de la Gécamines ainsi que la multiplication des projets de
création de joint-venture.
Ayant ainsi présenté l'historique de la
Gécamines, brièvement son
organisation et son fonctionnement.
1.3.1 ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
L'organisation et le fonctionnement de la Gécamines
sont régis conformément aux dispositions des articles 6 à
24 de la loi 78-002 du 06 Janvier 1978, portant disposition
générale applicables aux entreprises publiques. Quant au cadre
organique et le statut du personnel, ceux-ci sont fixés par le conseil
d'administration selon l'objet de l'entreprise.
L'objet de la Gécamines est :
- 23 -
- La recherche et l'exploitation des gisements miniers ;
- Le traitement des substances minérales provenant de ces
gisements ;
- La commercialisation et la vente de ces substances, tant
l'état brut qu'après traitement.
- Les activités de développement notamment dans le
secteur de l'élevage et l'agriculture dans l'intérêt de la
Gécamines et des environs, et toute autre activité
connexe.41
1.3.1.1 Organisation
En conformité avec les dispositions de l'article 5 de
la loi 78-006 du 06 Janvier 1978, les organes collégiaux importants de
la Gécamines sont : le conseil d'Administration, le comité de
gestion, le collège des commissaires aux comptes.
? Du conseil d'Administration
L'article 6 de la loi 78-002 du 06 Janvier 1978 précise
qu'il est composé de cinq membres au moins et neuf au plus,
appelés administrateurs, dont le président
délégué Général et deux directions choisies
parmi les directeurs de l'entreprise.
Il comprend donc de manière générale :
1. Le président délégué
général (PDG) ;
2. Le Directeur Général Adjoint ;
3. Le Directeur Technique ;
4. Un Directeur financier
5. Un Administrateur financier
6. Un Administrateur représentant le ministère des
mines
7. Un Administrateur représentant le ministre du
portefeuille.
? Les membres du conseil d'Administration sont nommés
pour mandat de 5 ans renouvelable et, le cas échéant,
relevés de leurs fonctions par le président de la
république sur proposition du gouvernement
délibérée en conseil des ministres (article 7 telle que
modifiée à jour).
? Le conseil d'administration a le pouvoir le plus
étendu dans le choix de la politique générale de
l'entreprise, sous réserve ou approbation requises. Il oriente
l'entreprise dans les actions suivantes :
41 Décret 0049 du 07 Novembre 1995
portant« création et statut d'une entreprise publique
dénommée la General des carrières et des mines, en
abrégé (Gécamines)».
- 24 -
- Les opérations d'acquisition, de vente et de prise de
participation ;
- La transaction, les cessions et d'une manière
générale, toutes les opérations nécessaires pour
réaliser l'objet social de l'entreprise ;
- Enfin, l'élaboration et la présentation du
bilan. Le conseil d'administration en cette matière cède au
comité de gestion des soins de le faire et n'assure que la
vérification. Il peut également confier les pouvoirs
spéciaux à un ou plusieurs mandataires en déterminant
leurs attributions, appointements et primes éventuelles (article 10).
? Du comité de gestion Il comprend :
1. L'administrateur délégué
général ;
2. L'administrateur délégué
général adjoint ;
3. Le directeur d'exploitation ou technique ;
4. Le directeur financier ;
5. Le représentant du personnel de l'entreprise.
Le comité de gestion a pour tâche de veiller
à l'exécution des décisions du conseil, d'administration
et assure dans la limite des pouvoirs lui délégués, la
gestion des affaires courantes. Il prépare les comptes
économiques et surveille l'ensemble des services. Il se réunit au
moins une fois par semaine et chaque fois que l'intérêt de
l'entreprise l'exige.
? Collège des commissaires aux comptes
L'entreprise est soumise au contrôle permanent de deux
commissaires aux comptes. Ceux-ci sont prévus par la loi-cadre. Les
comptes des entreprises publiques sont certifiés par le conseil
permanent de la comptabilité au Congo.
? De la tutelle
Il existe la tutelle technique et la tutelle administrative.
La tutelle technique est exercées par le ministère des mines et
celle administrative par le ministère du portefeuille. Les articles 40
et 43 de la loi de 1978 résument les pouvoirs de tutelle sans
déterminer les actes soumis à l'autorisation, à
l'approbation de la tutelle et sans enfin établir les critères
d'établissements des dits actes. A bien observer, la tutelle du
ministère du portefeuille insiste sur les aspects financiers et celui du
ministère des mines sur les aspects proprement techniques.
- 25 -
La tutelle exercée par le ministère du
portefeuille porte notamment sur :
- Les acquisitions et aliénations immobilières ;
- Les emprunts et des prêts ;
- Le plan comptable particulier ;
- Le budget ou état des prévisions des recettes et
dépenses ;
- Les comptes de fin d'exercice ;
- Le bilan.
Comme on a parlé de l'organisation et du fonctionnement
de la Gécamines en général, on va maintenant parler du
concentrateur de Kolwezi en sigle (KZC) en particulier. Tout en sachant que KZC
est un concentrateur qui fait le rôle de la liaison entre les mines et
les usines métallurgiques.
L'ORGANIGRAMME SERA PRESENTE EN
ANNEXE
- 26 -
- 27 -
CHAPITRE DEUXIEME : NOTIONS THEORIQUES SUR LA
COMPTABILITE FINANCIERE ET LES ETATS FINANCIERS
La deuxième division dès notre travail
scientifique sera basée sur le cadre purement théorique afin de
savoir sur quoi nos recherche ou encore notre exposé portera.
II.1. Notion sur la comptabilité
financière (Financial accounting)
La comptabilité financière ou Financial
accounting est un système d'organisation de l'informatique
financière permettant des saisir, d'enregistrer les données des
bases chiffrées et de présenter les états reflétant
une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du
résultat est l'entête à la date de clôture (1).
II.1.1. La nécessité et les enjeux de la
normalisation II.1.1.1 Historique de la comptabilité
1.1.1.1 En tant que technique d'enregistrement des
opérations.
La comptabilité remonte à l'antiquité. La
bible la situe 2800 ans avant Jésus-Christ en Egypte vers 2000 ans avant
J.C, à Babylone, vers 900 ans en Israël et vers 500 ans avant J.C
à Rome.42
Celle-ci est apparue dans les grandes civilisations anciennes
(Egypte, Phénicienne, Romaine, etc.) a partir du moment où ces
civilisations ont réuni trois éléments essentiels en
fonctionnement de cette technique à savoir l'existence de
l'écriture et de la monnaie.
Mais cette période de l'antiquité ne
présente aucun intérêt pour l'étude de la technique
comptable puis que, comme le fait remarquer hier Pierre Garnier, les
véritables systèmes des comptes ne remontent qu'au
XIIIème siècle, vers 1200 ans après
J.C.43
Antérieurement, il existait seulement des comptes
indépendants les uns des autres et non des systèmes des comptes
arithmétiques entre eux comme c'est le cas aujourd'hui.
42 A. Verhulst, CAE, édition CRP,
Kinshasa 1984, P 1
43 Pierre Garnier, Op.cit, P 36
« Crédit » signifiait « confiance »
c'est-à-dire celui qui confiait son dépôt avait confiance.
« Débit » signifié « doit »,
c'est-à-dire celui à qui on a prêté doit.
- 28 -
Selon Pierre Garnier, au XIIIème
siècle coexistaient trois formes de comptabilités à savoir
: la comptabilité par recette et dépenses, la comptabilité
par débit et crédit et la comptabilité en partie
double.
1) La comptabilité par recettes et
dépenses ou comptabilité simple
Egalement appelée « comptabilité de
caisse, celle-ci consistait et consiste encore à utiliser un seul
compte, le compte caisse dont les recettes sont enregistrées à
gauche et les dépenses à droite et qui se caractérisent
par l'absence de la nation débit et crédit.
C'est cette comptabilité qui tient encore aujourd'hui
une bonne ménagère et que tiennent également les services
de finances publiques, raison pour laquelle celle-ci est également
appelée « comptabilité publique ».
Cette comptabilité présente deux grands
inconvénients :
- Elle ne donne pas la situation de tiers (fournisseurs, clients
et autres) vis-à-vis de l'utilisateur notamment lorsque celui-ci fait
des opérations à terme. - Elle ne permet d'établir un
bilan et dégager le résultat.
2) La comptabilité par débit et
crédit ou comptabilité à partie simple
Afin de remédier aux insuffisances de la
comptabilité simple, on a perfectionné cette comptabilité
en ajoutant au compte unique caisse, des comptes nominatifs pour chacun des
tiers avec lesquels l'utilisateur réalisait les opérations
à terme.
Au départ, on a donc d'abord ajouté les comptes
clients, fournisseurs, débiteurs et créditeurs. Plus tard les
comptes tels que : marchandises, immeubles, matériels, mobiliers,
terrains, feront leur apparition dans cette comptabilité.
Les mentions « débit » et «
crédit » ont d'abord été utilisés par les
banquiers qui enregistraient les sommes reçus en dépôt au
crédit et les sommes prêtées ou retirer au débit.
Les premiers livres de comptabilité on le doit au moine
Luca de Pacioli. Ce moine qui fût professeur à l'université
de Pérouse en Italie, rédigea en 1995, un livre
- 29 -
I l est à noter que la comptabilité par
débit crédit s'intéresser à dégager la
position ou le solde de chaque compte utilisé sans établir un
lien avec d'autres comptes.
En outre, cette comptabilité se caractérisait
par le fait qu'elle utilisait les comptes d'un seul ordre à savoir les
comptes de situation dont on pouvait déterminer le résultat en
faisant la différence entre la somme des soldes des comptes des avoirs
et la sommes des soldes des dettes «(détermination de
résultat par la formule de bilan).
3) La comptabilité à partie ou en partie
double ou comptabilité financière Celle-ci se
caractérise :
- Par une utilisation combinée des deux groupes des
comptes : les comptes de bilan qui déterminent la situation nette de
l'entreprise et les comptes de gestion qui déterminent le
résultat réalisé,
- Par le fait qu'une opération est enregistrée
dans deux comptes au moins dont l'un est débité et l'autre
crédité pour un même montant.
Il est à noter que dans la comptabilité à
partie ou en partie double, le résultat peut être
déterminé des deux manières différentes :
Par la formule du bilan : R = Actif - Passif
Par la formule de gestion : R = (produit + profits) -
(charges + pertes)
La comptabilité en partie double constitue ainsi la
forme la plus développée qui présente les avantages
suivants :
? Elle permet la détermination des résultats
d'exploitation,
? Elle permet la détermination de la nouvelle situation
patrimoniale de
l'entreprise à la fin d'une période,
? Elle permet de dégager à tout moment la
position ou le solde de chaque compte utilisé et
l'établissement de la balance de vérification.
1.1.1.2 En tant que science
- 30 -
des 600 pages intitulé : « traité
d'arithmétique, géométrie des proportions et
proportionnalités »44
Dans un chapitre consacré à la
comptabilité il explique comment par la méthode de la partie
double ternir un quaderno (grand-livre), avec son giornale (journal) et son
mémorial (brouillon). Ce professeur fût suivi par beaucoup
d'autres tels que Simon Stevin, Mathieu de la Porte, Edmond Desgrange,
Courcelle Seneuil, etc. 45
II.1.1.2. Un système d'organisation de
l'information
La comptabilité financière est d'un
système d'organisation de l'information financière qui repose
:
? Sur la saisie des opérations que l'entreprise
réalise quotidiennement avec ses partenaires, afin d'en garder une trace
;
? Sur le classement des informations par nature
d'opération dans le respect et
la nomenclature des comptes présentés par le plan
comptable général ;
? Sur l'enregistrement des opérations quotidiennes dans la
comptabilité ;
? Sur les traitements et la production d'information comptable
utilisable l'entreprise et ses partenaires.
II.1.1.2. Une représentation de la situation
patrimoniale et financière de l'entreprise
La comptabilité financière doit permettre la
production des documents reflétant une image fidèle et conforme
de la réalité du patrimoine de l'entreprise et du résultat
de son activité (bénéfice, perte). Elle est
élaborée dans le respect des principes comptables qui aident et
encadrent la production de l'information comptable. L'ensemble de ces principes
constitue le cadre conceptuel (encore appelé référentiel
comptable) utilise pour élaborer la comptabilité.
II.1.1.3. Reprendre à des besoins
différents
La comptabilité financière est un outil
permettant d'informer les partenaires de l'entreprise sur sa santé
financière et patrimoniale. Les attentes des partenaires ne sont pas
intimes :
44 Michels C. Vaes, comptabilité I, P
6
45 Simon S, comptabilité princière
à la manière Italienne, P27
- 31 -
> Pour les actionnaires et les associés, il s'agit
essentiellement de connaître la valeur des titres détenus et le
montant des dividendes à percevoir.
> Court les créanciers, il s'agit essentiellement de
connaître la capacité de l'entreprise rembourser ses dettes ;
> Pour les salariés, il s'agit essentiellement de
connaître les capacités de
l'entreprise à payer les salariés et ses
employés ;
> Pour les fournisseurs, il s'agit essentiellement de
connaître la solvabilité et les perspectives de
développement de l'entreprise ;
> Pour les clients, il s'agit essentiellement de
connaître la pérennité des prestations offertes avec le
même niveau de qualité ;
> Pour l'état, il s'agit essentiellement de
connaître le résultat des l'activité afin d'être
à même de calculer l'impôt dû.
La comptabilité financière est aussi un moyen de
preuves en cas de litige.
II.1.1.4. Rôle de la comptabilité
financière
La comptabilité financière ou finance
accounting, quant à elle, à pour rôle de produire des
informations à l'intention des différents partenaires
économiques et sociaux de l'entreprise (actionnaire, banque,
état, salariés, fournisseurs, clients etc.) Et plus
spécifiquement à l'intention de cieux qui lui apportent des
ressources financières, d'où l'autre qualificatif de plus en plus
utilisés de financière. Ces informations sont incorporées
dans les divers états ou documents dits de synthèse qui ensemble
livrent ce qu'il le concerne d'appeler un modèle ou une
représentation de l'entreprise. Ces documents sont susceptibles d'aider
leurs destinataires à porter un jugement sur la situation et les
performances de l'entreprise et à prendre leurs décisions par
rapport à elle. Parmi les décisions majeures prise grâce
à la comptabilité financière, il y a la division
d'affectation du bénéfice que prennent les
associés d'une société. Le
bénéfice que le compte de résultats.
II.1.1.5. Les organes de fonctionnement de la
comptabilité commerciale et plan comptable de l'entreprise
1. Les organes de fonctionnement
- 32 -
Ce sont les livres comptables et les pièces
justificatives. Les pièces justificatives comprennent notamment les
facteurs, les reçus, les quittance, les chèques, les effets de
commerce, les bordereaux d'escompte, le banc de recettes ou des
dépenses, la feuille de paie, etc. Il est à noter que l'un des
principes importants de la tenue de la comptabilité stipule que tout
fait comptable doit être enregistré sur base d'une pièce
justificative.46
2. Le plan comptable d'une
entreprise
La masse sur pied de la comptabilité, une entreprise
se commence par l'élaboration de la liste des comptes juges
nécessaires au fonctionnement ou la tenue de cette comptabilité.
Cette liste appelé « plan comptables » celui -ci ne fait pas
partie des organes de la comptabilité.
3. Les systèmes comptables
Pierre Garnier définit un système comptable
comme étant un ensemble organique de registres ou de documents
permettant l'inscription chronologique des faits dès que la
comptabilité en a connaissance (2), on distingue :
? Le système classique
C'est le système de base qui est formée du
journal, du grand livre des comptes et balances de vérification, C'est
trois organes étant séparés ou distinctes l'un de
l'autre.
Schéma du fonctionnement du système classique
Explication du fonctionnement du système classique
Ce système fonctionne de la manière suivante :
a) Les opérations sont enregistrées
quotidiennement dans le livre du journal sur la base des pièces
justificatives ;
b) Les chiffres du journal sont répartis
quotidiennement dans les comptes généraux du grand livre et dans
les comptes en particulier des grands livres particuliers clients et
fournisseurs.
46 Guy A, Les principes de la
comptabilité, édition 2008, paris, P14
C'est un système dans lequel le journal unique est
scindé en plusieurs journaux auxiliaires qui enregistrent les
opérations journalières et dont les totaux des
- 33 -
c) A partie des grands livres on établit à la fin
de la période des balances de vérification générale
et particulière ;
d) A partir de la balance finale on établit bilan
final.
Les enregistrements dans le journal et dans les grands livres
constituent un travail quotidien tandis que l'établissement des balances
de vérification et du bilan de clôture constitue travail
périodique ou de fin d'exercice.
Ces enregistrements commencent par la situation initiale ou
d'ouverture de l'entreprise, sinon à la fin de l'exercice on ne sait pas
obtenir la situation finale exacte déjà comme compte de bilan ;
certains comptes d'actifs risquent d'avoir des soldes créditeurs et
d'autres de passif, des soldes débiteurs.
L'inconvénient du système classique est qu'il ne
permet pas la division et l'exécution rapide du travail comptable et qui
ne peut être exécutée que par une ou deux personnes.
D'où ce système est plus en plus abandonné mais reste le
système de base pour l'enseignement de la comptabilité.
2. Le système journal grand livre
Ce système est également appelé «
système américain » c'est une variante du système
classique dans laquelle le journal et le grand livre des comptes sont
reliés en un seul document.
Pierre Garnier que le système a été
inventé par un français du nom d'Edmond et que c'est par erreur
qu'il est appelé journal américain puisque étant surtout
utilisé aux Etats unis.
L'inconvénient de ce système est qu'il
nécessite un registre d'un très grand format si le nombre des
comptes à ouvrir est élevé. Celui-ci ne convient donc
qu'aux entreprises des petites dimensions dont le nombre des opérations
est réduit et moins varié.
3 Le système centralisateur ou
système à journaux multiples
- 34 -
colonnes sont centralisés à la fin de
période, généralement un mois, dans le journal central et
dans le grand livre central.
Ce système qui comprend la partie analytique et la
partie synthétique présente l'avantage permettre la division de
l'exécution rapide du travail comptable qui peut être
confié à plusieurs agents.
- 35 -
SCHEMAT DU FONCTIONNEMENT DU SYT7ME CENTRALISATEUR
J. Caisse Recette
Bilan final
Gr-L
fournisseur
B.V
Fournisseur
Gr-L client
B.V client
comptabilité analytique ou auxiliaire
Bilan
d'ouverture
Pièces justificati ves
J. caisse Dépense
J. Banque Recette
J. Achats
J. Ventes
Banque Dépense
J. effet à recevoir
J. effet à payer
J. Op divise
Journal central
Comptabilité générale ou
synthétique
Chaque voucher comporte un état récapitulatif
des pièces par compte débité et crédité. En
fin de mois, ces vouchers sont totalisés et les totaux obtenus
- 36 -
4 Les systèmes d'ultracentralisation
(c'est-à-dire centralisation extrême)
Il s'agit des systèmes dont le caractère commun
réside dans le fait qu'ils ne comportent d'inscriptions chronologiques
des faits comptes du grand livre, après un classement préalable
des pièces comptable pour accélérer ces inscriptions. Ces
systèmes conservent un journal général qui ne contient que
des totaux mensuels d'opérations.
Ceux-ci présentent l'avantage de permettre une
exécution rapide du travail comptable ; comprennent notamment le
système des bordereaux d'opérations, le système des
vouchers et le système de fiches d'opérations.
1) Le système des bordereaux d'opérations
Celui-ci fonctionne de la manière suivante :
Chaque mois, les pièces justificatives d'origine
interne ou externe sont immédiatement classées par type
d'écritures (d'achats ou des ventes au comptant où à
crédits etc.).
Périodiquement, lorsqu'on estime que leur nombre en
vaut la peine ; ces documents sont repris et repartis sur les bordereaux qu'il
concerne, en mentionnant seulement sur celui-ci, le numéro
d'entrée du document et la somme. Chaque feuille comporte moins de dix
écritures par mois.
2) Le système des vouchers
Le terme des vouchers signifie « témoins ». Les
vouchers sont des chemises
(témoins) dans lesquelles sont classées les
pièces comptables au fur et en
mesure de leur réception par le service de
comptabilité.
Ceux-ci correspondent en gros aux journaux auxiliaires ou
divisionnaires d'un
système centraliser.
Exemple :
- Vouchers financiers des caisses et des banques
- Vouchers des clients au comptant
- Vouchers des clients à crédits
- 37 -
sont portés au journal général et au
grand-livre général de compte 52 banque ou 57 caisse par le
crédit des comptes concernés.
3) Le système des fiches
d'opérations
Pour chaque opération, le comptable tient une fiche sur
laquelle il inscrit, le numéro des pièces justificatives, la
date, le compte débité, le compte crédité et la
somme.
Les opérations complexes sont décomposées
en plusieurs fiches, chaque fiche ne comportant en principe qu'un compte
débité et un compte crédité. Les fiches sont
classées par type d'écritures (l'achat, de vente, au comptant ou
à crédit, de paiement des clients et des fournisseurs, etc.).
A la fin du mois, les fiches sont totalisées pour
passer l'écriture au journal et au grand livre général.
1.1.5 La comptabilité financière à la
Gécamines
Dans le cas où l'organisation comptable est bien faite,
même la comptabilisation et la récolte des données devient
très aisées.
La classification pour une grande entreprise et pour une
entreprise qui a plusieurs opérations devient une classification tout
à fait classique. De nos jours, avec l'évolution technologique,
il y a quelques années les concepteurs ont fait de sorte à rendre
plus facile le travail d'enregistrement d'opérations comptables au
système informatique.
1.1.5.1 Fonctionnement du système comptable
Tous par des engagements, alors une entreprise qui veut
naitre, à ses grandes rubriques. D'abords elle amène les fonds
propres qui financeront l'équipement qu'elle utilisera ; mais cet
équipement qui ne fonctionnera pas de soi, auront besoins des
matières premières qui ces matières seront achetées
chez un fournisseur.
D'où les fonds propres financent les équipements
des biens qui resteront plus longtemps dans le cycle d'exploitation, nous
voyons les cours cycliques qui font que nous allons dans l'achat des
matières premières dans la transformation puis la vente ; cela
devient les fonds qui tournent dans l'entreprise. Ainsi, nous flairons face
- 38 -
à deux rubriques : le haut et le bas du bilan (qui
tourne plus rapidement et ramène des fonds à l'entreprise)
Alors, pour matérialiser tout cela dans un
système comptable, nous partirons du système de l'organisation
comptable. Quand on regarde les deux rubriques, celui du bas du bilan
d'exploitation joue plus avec les fonds qui entrainent la naissance des dettes
car les plus souvent dans le domaine réel, les achats se font par
crédit (création des dettes). Alors les matières
premières sont achetées au près du fournisseur qui suppose
la dette et sont transformées et vendues au client, sont
négociées à court terme et ceux du fournisseur à
long terme afin d'entrainer les besoins des fonds de roulement fluide et bon.
Eu égard à ce cycle d'exploitation, on aura d'une part la
naissance des dettes et d'autre part la naissance des créances qui est
le gros même qui fonctionne dans l'entreprise (GCM).
Maintenant, comment faudra-t-il gérer ces deux fluides
qui sont les dettes supposons de délai de paiement tout comme les
créances. Or, le système comptable utilisé à la GCM
et qui est utilisé couramment et le débit-crédit. Cela
nous amènera à circonscrire le fonctionnement du système
comptable. Le système utilisé à la GCM dit
général leadger (GL ou encore grand livre) ne connait que le
débit-crédit.
Tout passe par les différents modules de gestion
ci-après :
1) L'A.P (account payable) : c'est un module de
comptabilisation de la dette.
Au sein de l'entreprise, le besoin en tel autre matière
est exprimé par les exploitants qui font appel au service de
l'approvisionnement qui, avant de passer commande fera l'étude du
marché parce que le principe étant « d'acheter la meilleure
qualité au bon prix » et sélectionnera le client qui offrira
mieux.
Une fois que le service des approvisionnements passe commande,
les écritures se retrouveront en pourchasing order (P.O : module qui
gère les approvisionnements) qui seront envoyés en account
payable (A.P ou effet à payer : module gérant la dette).
Après l'envoi de la commande chez le fournisseur, le module A.P
enregistrera toutes les négociations ainsi que le délai de
paiement.
- 39 -
Après livraison dans le stock magasin (I.N.V :
Inventory) par le fournisseur, nous aurons ce qui suit :
P.O. (commande et approvisionnement)
A.P (fournisseur compte G)
(2)
(3)
INV
(1)
P.O : saisi la commande (1)
A.P : gère la dette, saisi la facture (règlement
avec le fournisseur) qu'il envoi à P.O
(1)
INV : la réception des marchandises en stock magasin (3)
et reçoit les informations sur la commande départ et d'autres
afin de savoir :
- Si la quantité facturée égale
quantité commandée : il y a première approbation ;
- 40 -
- Si la quantité facturée égale à la
quantité commandée égale quantité livrée :
il y a deuxième approbation.
Ainsi la facture devient payable.
Comme nous l'avons dit dans la situation réelle, tous
la plupart des achats se font à crédit ce qui occasionne des
délais de paiements.
Dans ce système à partir du moment où la
commande est approuvée, qu'il y ait eu livraison et que la
réception avait été saisie et qu'elle corresponde à
la quantité commandée et facturée, le délai des
échéances commence à être compté, cela veut
dire qu'a partir de cet instant on évalue le délai de paiement de
la facture (30-60 ou 90 jours) et dans lequel les échus (à 30-60
ou 90 et plus jours) seront mis.
Toutes les transactions sont traduites en écriture
comptable se présentant comme suit :
à courir ses échéances
P.O
INV
A.P
La facture commence
(Central)
G.L
En INV, des réceptions qui sont directement
envoyées aux consommables et celles-ci sont des articles de
clôture qui les envoient en G .L soit sous forme de stocks avec le compte
31 fournitures, soit comme les matières consommables et fait
- 41 -
le compte de la classe 6, la classe des comptes de charges et
pertes par nature. Lorsqu'il y a réception d'une facture, A.P la saisie
et l'envoie à INV. Qui mènera les écritures en G.L soit de
stockage des déstockages selon les pièces. C'est en G.L que les
écritures se greffent, ainsi par exemple, le système pourrait
rappeler en cas des restants des jours par les échus afin de
préparer la trésorerie. Annoncé à la fin de
l'échéance, toutes les factures qui étaient en attente
deviennent des factures payables. Le paiement se fera en A.P (règlement
fournisseur) afin d'apurer la dette (qui se font par opération avec la
banque ou à la caisse) et les écritures seront envoyées en
G.L.
Comptabilisation Fournisseur-client
A.P
A.R
Gestion échéance
Gestion échéance
G.L
2) Nous avons aussi le F.A ( ou gestion des immobilisations) :
qui en
général est complexe.
Tout comme l'achat, tout comme les ventes A.R (Account
recevable ou effet à recevoir) gère les échéances,
selon le paramétrage que l'on peut y mettre. Le système A.R
pourra rappeler lorsque l'échéance d'un client sera proche. C'est
pourquoi il est autonome. Dans les multiples transactions de l'entreprise, un
fournisseur peut être en même temps clients. D'où au lieu de
payer ce fournisseur, client peut demander une compensation fournisseur-client
et le module A.R passera cette opération automatique. Donc, A.R joue le
même rôle qu'A.P or les opérations des commandes et des
stocks.
- 42 -
G.L
M.O
Nous avons à titre illustratif des compagnies
aériennes qui tiennent toujours leur comptabilité sur des
immobilisations qui si on tenait compte de délai d'amortissement
réel, ces avances ne valeraient pas. Tout comme aussi, on peut avoir des
immobilisations qui ont d'autres immobilisations en leur sein. Prenons le cas
des véhicules automobiles qui ont un moteur qui est une immobilisation
avec une durée de vie, la climatisation aussi même les phares, les
sièges... ainsi chaque immobilisé se fait amortir en fonction de
sa durée de vie.
Donc, le module F.A soit géré les sous
immobilisations selon leur vie. Après l'avoir programmé, F.A soit
suivie tel ou tel immobilisé et lorsque son délai est à
terme, il faudrait changer l'immobilisé et dès lors que cela est
effectué, automatiquement et y remplace le nouveau immobilisé et
commence à y pratiquer les annuités (selon le programme mis).
Le module F.A est complexe dans ce sens qu'à partir des
instructions données du système, il peut faire la
réévaluation, dégager les plus-values ou les moins-values
de réévaluation, peut faire les cessions (en calculant la valeur
du bilan y sortir les amortissements...) le module le fait automatiquement et
évite les oublies liées à la nature de l'homme car
considère les accroissements, les destructions, les
désaffectations,... ensuite le module dresse les écritures qu'il
enverra en G.L.
F.A A.P
Facture d'immobilisées
G.L
F.A est alimenté par A.P. lorsque les factures des
immobilisés sont A.P il envoie les éléments en F.A
dès que c'est réceptionné, les éléments sont
mis en F.A qui commenceront à courir les échéances. Donc,
il y a corrélation des modules. A tout cela, on peut associer la gestion
de la main d'oeuvre (MO)
- 43 -
La gestion commence par le pointage qui entraine plusieurs
mouvements ainsi transmis sous forme d'écriture en G.L (exemple : la
feuille de paie, les retenus, les avantages, les congés...)
La GCM utilise le module DELTA pour calculer la
rémunération de son personnel.
Ce module est différent du module (GL) qui ne traite
que la comptabilité générale. DELTA est un module
auxiliaire du G.L, il utilise les codes rémunérations qui ont
pour objectif principal générer la feuille de pair de chaque
agent. Ces codes de rémunération sont même
générés par le pointage. Voyons quelques exemples :
1. Le pointage (P) présence donne droit à : -
La rémunération journalière
- L'indemnité de transport
2. Le pointage (A) absent enlève le droit à : - La
rémunération de ce jour d'absence - L'indemnité de
transport
3. Les heures supplémentaires donnent droit à :
- Un supplément de rémunération
- Selon le nombre à une indemnité de transport
supplémentaire
- Et /ou l'augmentation de l'impôt à payer selon le
changement de la
fourchette
4. Si un agent est codifié (C) célibataire,
cela n'entraine pas l'indemnisation de famille, alors que (M) marié avec
enfants ou sans enfants et le (C) célibataire avec enfant entraine des
rémunérations familiales selon le cas.
- 44 -
En définitive, nous aurons la situation comme suit :
A.P
P.O
INV G.L A.R
M.O
F.A
P.O : module qui gère les approvisionnements (saisie la
commande)
A.P : module qui gère les opérations concernant
le fournisseur (saisie les factures fournisseurs)
INV : module qui gère les stocks (saisie
réception marchandises)
A.R : module qui gère les opérations avec les
clients (saisie les amortissements, les affectations et désaffectations,
les destructions, bref tout ce qui a trait à l'immobilisation)
M.O : module qui gère le personnel et saisie les
absents, congés, les feuilles de paie, les licenciements, bref tout ce
découle du comportement du personnel dans l'entreprise.
G.L : module où se déversent toutes les
écritures des autres modules, les centralisent afin de sortir les
états financiers.
II. 2 : NOTION SUR LES ETATS FINANCIERS
Cette deuxième section du deuxième chapitre de
notre travail, nous aurons à voir ce qui est les écarts
financiers.
- 45 -
L'analyse financière connait un développement
très important et son champ d'application ne cesse de s'élargir
pour répondre aux besoins d'informations ! Entreprises privées,
hôpitaux, entreprises publiques, etc.47
Tenter de définir l'analyse financière n'est pas
chose aisée. Il est difficile de considérer que l'analyse
financière est une discipline théorique avec des concepts et des
contenus explicatifs propres. Elle constitue plutôt un ensemble d'outils
et de méthodes d'analyses qui s'appuient sur des
références puisées dans la théorie
économiques et théories financières.
Elie COHEN propose la définition suivante de l'analyse
financière qui pourrait bien refléter de différentes
facettes ! Elle « constitue un ensemble de concepts, des méthodes
et d'instruments qui permettent de formuler une appréciation relative
à la situation financière d'une entreprise, aux risques qui
affectent, au niveau et à la qualité de ses performances
».48
2.1 LA DEMANDE DE L'INFOMATION FINANCIERE
Lorsqu'on essaie d'identifier les acteurs
intéressés par l'information financière, nous pouvons
dénombrer au moins quelques groupes différents, demandeurs
à des degrés divers.49
- Le groupe des investisseurs
- Le groupe de créanciers
- Le groupe des analystes et conseillers financiers
- Le groupe des entreprises aux personnes en relation d'affaires
avec
l'entité.
- Le groupe des institutions publiques, des pouvoirs subsidiant
et des
bailleurs de fonds du non-marchand
2.2 GENERALITES SUR LES ETATS FINANCIERS
Le système comptable OHADA exige des états
financiers annuels qui doivent être au plus tard dans les 4 mois qui
suivent la date de clôture de l'exercice. Pour ses besoins internes,
l'entreprise peut présenter les documents à ses guides. Par
47 CERRADAK et les autres, comptabilité et
analyse des écarts financiers principes et applications,
2ème édition, Paris-Bruxelles, 2008-2012, P168
48 COHEN. E, analyse financière,
5ème édition, économica, Paris, 2004, P8
49 CERRADA et les autres, Op.cit
- 46 -
contre, pour l'information de tiers (créanciers,
actionnaires, Etat, public, etc.). L'entreprise est ténue de
présenter les états selon une forme normalisée. Le tableau
ci-dessous énumère les documents normalisés exigés
par le système comptable OHADA
DOCUMENTS NORMALISES
BILAN
COMPTE DE RESULTAT
ETAT DES DEPENSES ET RECETTES
TABLEAU FINANCIER DE RESSOURCES ET EMPLOIS (TAFIRE)
ETAT ANNEXE
ETAT SUPPLEMENTAIRES STATIQUES
|
Les états financiers du système comptable OHADA
doivent être cohérant. Nous n'aborderons que l'étude
financière du système normal.
2.2 1 Le bilan
Qui conques a établi ou aide à établir un
faut bilan est pini d'un emprisonnement de 1 à 5 ans et une amande de
500 000 CDF. Ceci en dit long sur l'importance que les autorités
publiques donnent au bilan.
1) Définition
D'après Charles Hanan de Sauvet le définie comme
un état statistique qui présente la situation active et passive
c'est-à-dire positive et négative d'une entreprise à tel
moment déterminé.50
D'après Emile SONGOSONGO NSOKO, le bilan est une
présentation privilégié de la situation patrimoniale de
l'entreprise ou mieux encore une photographie à
50Charles Hanan de Sauvet, analyse et discussion du
bilan, les id comptables ; commerciale et financière, Bruxelles,
1962, P192
- 47 -
un moment donné de tout ce que l'entreprise
possède (biens et créances) et de tout ce qu'elle possède
(dettes).51
Le bilan est un document comptable qui fournit une vue
d'ensemble des patrimoines de l'entreprise à un instant donné :
il s'agit d'une photographie de ce que l'entreprise possède et de ce
qu'elle doit à un instant donné. Cette « photographie »
est réalisée en général une fois par an, à
la fin de l'exercice comptable.52
Quant à nous, le bilan est un tableau qui donne la
situation patrimoniale d'une entreprise à un moment donné.
2) structure
Ici, il est question de voir les masses bilantaire.
Les masses du bilan
Le bilan peut se résumer dans les grandes masses suivantes
:
ACTIF
|
PASIF
|
Actif immobilize
|
Ressources stables
|
Actif circulant
|
Passif circulant
|
Trésorerie actif
|
Trésorerie passif
|
L'on ajoute ensuite au bas du bilan OHADA (et non dans les
grandes masses)
- les écarts de conversion active (il s'agit des pertes
probables de change)
- les écarts de conversion passive (il s'agit de gain
probable de change)
Il ne s'agit pas ici des grandes masses
supplémentaires, mais du résultat de la conversion des
créances et des dettes en devise au cours de change du jour de
l'inventaire.
Les écarts de conversion sont classés en dehors
des grandes masses en raison de leur caractère probable seulement.
La structure du bilan peut donc se compléter comme suit
51SONGOSONGO NSOKO E, comptabilité
générale, 2ème édition, P182
52 Jonathan Berk-Peter D, finance d'entreprise,
2ème édition, Paris, panthéon-Sorbonne, P25,
2011
- 48 -
ACTIF
|
PASSIF
|
Actif immobilize
|
Ressources stables
|
Actif circulant
|
Passif circulant
|
Trésorerie actif
|
Trésorerie passif
|
Les écarts de conversion active
|
Les écarts de conversion passive
|
Pour la disposition en masse, le système OHADA
privilégie l'approche gestion par rapport à l'approche
juridico-financière.
A l'actif
- actif immobilisé (donc l'investissement) - actif
circulant (l'exploitation)
- actif de trésorerie (donc disponibilité)
Au passif
- dettes financières
- dettes circulantes
- dettes de trésorerie
Le choix de l'approche gestion du système OHADA se
précise lorsque :
1. l' on remarque que le système OHADA a prévu
une rubrique « actif HAO » qui regroupe les actifs non productifs
(terrain, bâtiment, etc., ne participant pas au processus de production)
ainsi que les actifs circulants étrangers au circuit d'exploitation
(créance née de revente d'immobilisations stocks, acquis lors
d'une opération fortuite).
2. La trésorerie se détache de l'actif
circulant (elle est un mélange des opérations d'investissement,
de financement d'actifs et passifs circulants). Dans une optique de gestion un
tel mélange n'est pas souhaitable.
3. L'approche liquidité est abandonnée
(approche non retenue par les anglo-saxonnes). En effet, dans l'actif circulant
sont comprises : les créances à plus d'un an et dans l'actif
immobilisé restent incluses les créances venant à
l'échéance dans quelques
- 49 -
mois ou même jours. L'approche fonctionnelle
prédomine sur l'approche liquidité. Cette remarque est valable
pour le passif.
3 Intérêt de la disposition en
masses
Les masses du bilan OHADA sont conçues de façon
à faire ressortir (sans qu'il soit spécifié dans le bilan)
:
- Les fonds de roulement (il suffit d'opposer les capitaux
stables et actifs immobilisés)
- Le besoin de financement (il suffit d'opposer actifs
circulants et passifs circulants.
- La trésorerie (la trésorerie actif - la
trésorerie passif) qui doit équilibrer les fonds de roulement et
le besoin de financement par l'équation : trésorerie = FR (fonds
de roulement) - BF (besoin de financement).
2.2.2 Compte de résultat 1.
Généralité
Le compte de résultat sert à expliquer la
richesse créée au cours d'une période. Le compte de
résultat est la pierre angulaire de l'analyse. L'entreprise vaut ce
qu'elle produira telle est la vision de l'analyse financière et du
banquier moderne.
En effet, ce dernier moins acharné sur le bilan
(approches garanties patrimoniales) a pour cheval de bataille les comptes de
résultats passés et futur (passant de l'approche garantie
patrimoniales à l'approche garantie d'exploitation). Le compte de
résultat récapitule les produits et les charges qui font
apparaitre les bénéfices ou la perte nette de
l'exercice.53
53 André L : système comptable
difficulté comptable et fiscale : CEMAD, tome 2,
7ème édition, Cameroun, 2008, P51
- 50 -
2. Structure du compte de résultat
Le compte de résultat est formé des deux grandes
masses : des activités ordinaires (AO) et les hors activités
ordinaires. Ces masses peuvent s'analyser à travers quatre niveaux :
- Niveau d'activités d'exploitation
- Niveau des activités financières
- Niveau des hors activités ordinaires
- Niveau global.
Ce qui résume dans le tableau ci-dessous
Deux grandes masses
|
4 niveaux d'analyse
|
Activités ordinaries
|
1
|
activités d'exploitation
|
|
2
|
activités financières
|
Hors activités ordinaries
|
3
|
hors activités ordinaires
|
|
4
|
niveau global
|
3. Les deux grandes masses : activités ordinaires
hors activités ordinaires
Dans le système comptable OHADA, il est capital de
distinguer ce qui est activité ordinaire (AO) de ce qui est hors
activités ordinaires (HAO).
Dans le système comptable OHADA, le concept HAO ne vise
que les éléments extraordinaires sans rapport avec
l'activité courante ou ordinaire de l'entreprise. Ces activités
ordinaires sont celles qui résultent :
Soit des évènements fortuits (guerre,
expropriation, catastrophe naturelle).
La conception HAO du système OHADA s'aligne ainsi
partiellement sur celle de l'IAS (international acouting standards).
Noté bien
- 51 -
A titre exceptionnel, le système OHADA considère
les cessions d'actif comme évènement HAO. L'on ne le
considère comme évènement ordinaire lors qu'il s'agit des
cessions courantes.
En résumé, l'idée prédominante
lorsqu'on établit un compte de résultat, c'est la
nécessité d'obtenir des soldes de gestion récurrente
c'est-à-dire comparable d'un exercice à un autre. Il faut donc
cesser de définir les charges et produits HAO a partir des
critères tantôt moraux (amandes, pénalités),
tantôt d'opportunité (charges qualifiées exceptionnelles
à cause de leur montant).
Pour définir les charges et produits, l'on se demandera
s'ils sont liés à l'AO. Les pertes et profits sur exercices
antérieurs (l'activité reste ordinaire). En outre si la
comptabilité n'est pas ténues avec négligence, ces charges
restent négligeables et ne peuvent modifier significativement le
principe de l'indépendance des exercices.
La somme RHAO + RAO donne le résultat net comme le
montre le schéma ci-dessous
PRODUITS DES ACTIVITES - CHARGES DES ACTIVITES = RAO
ORDINAIRE ORDINAIREORDINAIRE
+ -
PRODUITS HAOCHARGES HAO = RESULTAT
TOTAL DES PRODUITS - TOTAL DES CHARGES = RESULTAT NET
Résulta t net
Charges des activités ordinaries
|
Des activités ordinaires
|
Résultats des activités ordinaries
|
|
Résultat HAO
|
|
Charges HAO
|
Produits HAO
|
- 52 -
En conclusion, il faudra se garder d'assimiler les
résultats des AO OHADA ou résultat d'exploitation OCAM 1957ou
Français 1982. Il faudra tout aussi bien éviter d'assimiler les
résultats HAO OHADA aux résultats hors exploitation.
3.1 Les quatre niveaux d'analyse et leurs
soldes
Au-delà du clivage, activité ordinaire/HAO ; le
système comptable OHADA
découpe les comptes de résultat en quatre
niveaux.
Niveau 1 : le niveau d'exploitation
A ce stade par la différence entre les produits
d'exploitations et charges
d'exploitation, l'on obtient le résultat d'exploitation
(RE). Les opérations
d'exploitation sont celles qui ne sont pas financières
(voir opérations financières plus
bas).
Niveau 2 : le niveau financier
L'on obtient ici le résultat financier, le résultat
issu des opérations financières
(produits financiers - charges financières).
Par opération financière il faut comprendre !
- Les opérations sur cession des titres de placement
- Les opérations de change
- Les intérêts de prêts
- Les revenus sur risque financier
- Les escomptes obtenus
- Les intérêts dans loyers de crédit-bail.
Niveau 3 : le niveau hors activités ordinaires
L'on obtient le résultat hors activités
ordinaires (RHAO) par la différence produits HAO - charges HAO.
Niveau 4 : niveau global
L'on totalise l'ensemble des charges tant des AO que des HAO.
L'on totalise ensuite l'ensemble des charges tant des AO que de
HAO
Niveau II financier
Niveau I d'exploitation
- 53 -
La différence entre l'ensemble des charges et
l'ensemble des produits corrigés de la participation des salaires et
corrigés de l'impôt sur la société aboutit au
résultat dit résultat net global.
Voir schéma ci-dessous.
Résultat d'exploitation
Charges financières
Produits financiers
Charges HAO
Produit HAO
Résultat financier
Niveau III HAO
Résultat HAO
Participations des travailleurs
Total des produits
Niveau IV global
Impôts sur les sociétés
Table des charges + participation + Impôt sur les
sociétés
3.2 Détermination des différents soldes
Les étapes de détermination sont les suivantes :
v Par des méthodes comptables ou toute autre
méthode de bri l'on sépare les opérations des HAO
des opérations HAO : l'objectif étant de pouvoir
déterminer par la société le résultat des
activités ordinaires (HAO).
v Les activités ordinaires seront à nouveau
scindées en activités d'exploitation (AE) et
activités financières (AF).
v Les activités d'exploitation devront conduire
au résultat d'exploitation (RE) à travers cinq marges
qui sont : la marge brute sur matière, la marge brute sur
- 54 -
marchandises, la valeur ajoutée(VA), l'excédent
brut d'exploitation (EBE), le résultat d'exploitation (RE) tandis que
les activités financières aboutiront au résultat financier
(RF).
? La somme de résultat d'exploitation (RE) et de
résultat financier (RF) donnera le résultat des AO (RAO), tandis
que les hors activités ordinaires aboutiront au RHAO.
? Le RAO ajouté au RHAO donnera le résultat net
compte tenu des participations des salaires et les impôts sur
sociétés.
Voir le schéma ci-dessous :
ACTIVITES ORDINAIRES
HORS ACTIVITES ORDINAIRES
- 55 -
ACTIVITES FINANCI
ACTIVITES D'EXPLOITA
TION (AE) ERES (AF)
MB/Mses MB /matièr
VA
EB
RE
RF
RAO
RAO
- Interprétation - impôts
Résultat net
- 56 -
2.2.3 Le tableau financier des ressources et emplois
(TAFIRE) 1. Généralité
? Utilité du TAFIRE
Le TAFIRE sert à répondre aux deux questions
suivantes :
- Comment les capitaux stables ont-ils financé les
investissements ? - Quel est le niveau normal du bilan de financement ?
Aucun des deux documents suivants : tableau de financement,
plan trésorerie ne pouvait répondre à la fois à ces
deux questions et à la juxtaposition des deux bilans consécutifs
ne peut expliquer la variation d'un poste.
? Quelques définitions préalables
Le fonds de roulement (FR)
C'est le surplus de ressources durables qui restent
après le financement des investissements (par les ressources
durables).
Le fonds de roulement s'exprime par le schéma ci-dessous
:
Fonds de roulement
ACTIFS IMMOBILISES (AI)
|
RESSOURCES DURABLES (RD)
|
TRESORERIE (T)
|
|
ACTIFS CIRCULANTS (AC)
|
DETTES A COURT TERME (DCT)
|
Soit : AI = actifs immobilisés
RD= ressources durables (capital à long terme) FR= RD -
AI
N.B : T= trésorerie ; AC = actifs circulants (stocks et
créances) ; DCT= dettes à court terme
- 57 -
> Utilité de fonds de roulement
Le fonds de roulement répond à la question
reste-t-il encore des ressources durables après le financement des
investissements ?
Le fonds de roulement constitue ainsi une garantie de
liquidité de l'entreprise. Plus il est important, plus cette garantie
est grande.
> Le besoin de financement (BF)
Le besoin de financement répond à la question
suivante :
- Quelle est la partie de l'actif circulant qui n'arrive pas
à financer les dettes à court terme ?
Voir le schéma ci-dessous
FR
BF
ACTIFS IMMOBILISES (AI)
|
RESSOURCES DURABLES
|
|
TRESORERIE (T)
|
|
ACTIFS CIRCULANTS (AC)
|
|
|
DETTES A COUT TERME (DCT)
|
Actif circulant - dettes à court terme = besoin de
financement
BF = AC - DCT
Nous savons que l'actif circulant peut se décomposer en
actif circulant d'exploitation ordinaire (AC.EO) et en actif circulant hors
activités ordinaires (AC.HO).
Les dettes à court terme se décomposent en
dettes à court terme d'exploitation ordinaire (DCT.EO) et dettes
à court terme hors activités ordinaires (DCT.HAO).
Actifs circulants d'exploitation ordinaire et dettes à
court terme d'exploitation ordinaire génèrent le besoin de
financement ordinaire
- 58 -
AC.EO - DCT.EO = BF.EO
Actifs circulants HAO et dettes à court terme HAO
génèrent le besoin de financement HAO.
AC.EO - DCT.EO = BF.EO AC.HAO - DCT.HAO = BF.HAO
AC - DCT = BF
La trésorerie
La trésorerie répond à la question : que
reste-t-il du fonds de roulement après que ce dernier ait financé
le BF ?54
D'où : T = FR - BF
Ou T = FR - (BF.HAO)
La trésorerie peut aussi être obtenu plus simple par
la différence (AT- DT) avec AT : actif de trésorerie.
Remarque
La trésorerie peut être positive ou
négative.
2. STRUCTURE DU TAFIRE
L'équation du bilan peut se résumer par
l'égalité suivante :
BF + T = FR
Le TAFIRE a pour rôle d'expliquer cette équation et
pour y arriver, il se scinde en deux parties :
La première partie du TAFIRE, son but est ;
- Expliquer BF + T donc le bas du bilan - Préparer la
2ème partie du TAFIRE
54 J.C.d'Aboville, initiation aux mécanismes
comptables et la gestion financière, 7ème
édition d'organisation, Paris 2008, P43
La première partie du TAFIRE explique BF et T tandis
que la deuxième partie explique FR.
- 59 -
Cette première partie y arrive en calculant les quatre
soldes successifs qui sont :
? La CAFG (capacité d'autofinancement global) ? L'AF
(l'autofinancement)
? La variation du BF
? L'ETE (l'excédent de trésorerie
d'exploitation)
La deuxième partie, son but est d'exploiter FR.
Elle y arrive grâce à un tableau scindé en
deux parties :
- La partie droite : elle énumère les ressources
de financement - La partie gauche : elle énumère les emplois
totaux en financer.
Comme le TAFIRE explique le bilan
1ère partie (CAFG) (AF) (BF) (ETE)
financer financement
Emplois totaux à
2ème partie
ressources nettes de
- 60 -
? La première partie droite
Elle se compose des quatre soldes : la capacité
d'autofinancement global (CAFG), l'autofinancement AF, la variation de besoin
de financement d'exploitation (BFE) ; l'excédent de trésorerie
d'exploitation ETE.
La CAFG
Devient un compte de résultat, l'on peut constater que ces
deux postes n'entrainent pas de décroissements immédiats :
- Les dotations (aux amortissements et provisions)
- Les résultats (l'on suppose en analyse financière
qu'ils ne seront pas distribués).
L'on peut écrire :
|
CAFG = DOTATIONS - REPRISES + RESULTATS
|
Lorsque les ventes et achat se font au comptant CAFG = T. l'on
parle de résultat et non de bénéficier car le
résultat peut être déficitaire. La CAFG du système
OHADA est dite globale car elle tient compte des opérations
d'exploitation et des opérations HAO. L'on observe que la CAFG peut
s'obtenir également par la méthode soustractive onc par :
CAFG = produit encaissé - charges décaissables
- Charges à l'exclusion des dotations et cessions. Elles
ne sont pas encaissables
Utilité de la CAFG
- La CAFG représente la trésorerie disponible
sous quelques
- Elle indique la capacité d'autofinancement de
l'entreprise
- Elle indique la capacité de renouveler les
investissements ou de réaliser des investissements de croissance. La
CAFG est le principal indicateur du potentiel de fonctionnement des
investissements. La CAFG relève la capacité de remboursement de
l'entreprise. En effet, les banquiers ne considèrent que le ratio :
dette/CAFG ne devait pas dépasser 4, autrement la firme aurait des
difficultés de remboursement.
- L'AF (l'autofinancement)
- 61 -
La CAFG indique le potentiel de financement de investissements
mais qu'est ce qui est considéré effectivement à
l'investissement ou à l'accroissement du fonds de roulement ? C'est
l'autofinancement. Il est donné par la formule :
AFG = CAFG - DIVISION DE DIVIDENDES DANS L'EXERCICE
Par distribution des dividendes, il faut entendre :
- Les dividendes payés en N mois mais concernant
l'exercice N-1, plus d'acomptes sur dividendes de l'exercice N.
Ici, il s'agit de dividendes effectivement payés et non
des simples mises de paiement.
Présentation exigée par le système OHADA
AUTOFINANCEMENT (AF)
AF = CAFG - DISTRIBUTION DES DIVIDENDES DE L'EXERCES
AF en millions des francs
Les distributions des dividendes devront être obtenues a
partir de la balance détaillée ou a partir du grand livre. On y
cherche le mouvement débiteur du compte 48 5 Associés dividendes
à payer.
- LA VARIATION DU BFR (besoin de
financement d'exploitation)
Nous avons vu que le BFE est la partie d'actif circulant qui
n'ont pas financé les dettes à court terme. Il faut que
l'entreprise finance le BFE. Elle trouvera les ressources nécessaires
dans le FR (si elle avait bien fait ses prévisions) figure 1 an dans le
crédit de trésorerie (la trésorerie devient
négative ou décroit) figure 2. Cette dernière politique
est non seulement néfaste et couteuse, mais dangereuses
(dépendance vis-à-vis du banquier).
- 62 -
FR
BF
AI
AC
BF
T
RD
FR
Figure 1 FR > BF : d'où T positive
En conclusion, il faut toujours FR > ou = BF
« L'équilibre du bilan dépend de
l'ajustement du FR au BF afin de ne pas rendre la trésorerie
négative », la question suivante est primordiale : y-a-t-il eu
augmentation du besoin de financement d'exploitation où diminution ? la
réponse est donnée par la formule ci-dessous :
ABF.EO = A stock + A CR2ANCE - A dettes
A : variation
- 63 -
Remarque :
La variation du stock et créance ;
- A la hausse : emploi (E+) - A la baisse : ressources (R-) - A
la hausse : ressources (R+) - Al abaisse : emploi (E-)
Présentation en OHADA de la variation du BFE
Variation du besoin de financement (RFE) = Ä stocks #177;
Ä créances #177; Ä dettes circulantes (il faut inclure les
éléments HAO)
- L'ETE (l'excédent de trésorerie
d'exploitation)
Une CAFG confortable peut cacher une trésorerie
délabrée.
N'oublions pas que la prise en compte des
éléments HAO dans la CAFG contribue à occulter le
résultat de la trésorerie d'exploitation. Quelle est la
trésorerie acquise (ou perdue par l'entreprise au cours de l'exercice du
seuil fait des opérations d'exploitation ? L'ETE répond à
cette question.
Un ETE négatif est un très mauvais signe,
l'entreprise consomme de la trésorerie au lieu d'en dégager et
à l'inverse, un important ETE est un signe de bonne rentabilité
et de bon autofinancement de l'ETE.
ETE = EBE - PRODUCTION IMMOBILISEE
Ceci s'explique par le fait que c'est l'EBE au concept de flux
de trésorerie, il convient de retirer de l'EBE la variation du BFE et la
production immobilisée (car ne produisant pas des recettes).
- 64 -
DEUXIEME PARTIE DU TAFIRE
1. Objectifs
La deuxième partie du TAFIRE se donne pour objectifs :
- De recenser le volume de ressources dont dispose
l'entreprise au cours de l'exercice et expliquer l'utilisation qui en
été faite.
- De permettre de mesurer l'incidence de l'investissement sur
la structure financière de l'entreprise (1).
2. Structure globale
La deuxième partie du TAFIRE est structuré comme
le haut du bilan dont elle est donc scindée en deux parties.
- la partie gauche où figurent les emplois totaux à
financer.
- La partie droite où figurent les ressources nettes de
financement
TAFIRE (2ème partie)
EMPLOIS TOTAUX A FINANCER
? Charges immobilisées ? Immobilisations
(AI)
|
RESSOURCES NETTES DE FINANCEMEN
? Capitaux propres
? Emprunt à long terme ? Résultat
(RD)
|
On donne le schéma ci-dessous
- 65 -
Où : AI (actif immobilisé) ; T = trésorerie
; AC = Actif circulants ;
RD = ressources durables ; DCT = dettes à court terme ; BF
= besoin de financement.
L'on peut écrire :
(1) BF = AC - DCT
(2) FR = RD - AI
(3) FR = BF + T
Les égalités (2) et (3) permettent d'écrire
: RD - AI = BF + T
D'où : RD - AI - BF = T Donc : RD - (AI+BF) = T
Dans la mesure où les actifs circulants et les dettes
circulantes peuvent comporter des éléments HAO. L'équation
s'écrira :
·
|
ressources durables(RD) ·, diminuées des
AI·
|
ressources durables (RD) ·, diminuées (AI) et du
besoin de financement (BF)= trésorerie (T)
Cette approche est l'approche OHADA du TAFIRE.
Un ratio peut être un outil de sécurité,
d'alerte, d'une incitation à la réflexion et à l'analyse.
Il illustre une information est permet de visualiser à un instant
donné son
- 66 -
CHAPITRE TROISIEME : L'ANALYSE DES ETATS FINANCIERS
PAR LEURS INDICATEURS FINANCIERS
Comme dans toute entreprise, un effort sérieux a
toujours été déployer à la Gécamines pour
arriver a décelé les irrégularités dans des
décisions financières.
La santé financière d'une entreprise constitue
le moteur de sa compétitivité sur un marché.
C'est-à-dire doter d'un pouvoir d'achat et même aux yeux des
bailleurs de fonds tout comme devant l'état.
Passer par un diagnostic financier, c'est procéder
à la résolution des problèmes financiers qui peuvent
compromettre une firme devant une institution financière bancaire qui
désirerait octroyer un crédit à celle-ci à travers
des indicateurs structure de gestion et des activités ; nous donnerons
plus de clarté dans notre oeuvre scientifique.
L'outil utilisé dans les analyses financières
est appelé ratio, qui est un coefficient calculé à partir
d'une fraction, c'est à dire un rapport entre des sommes tirées
des états financiers. Ils servent :
o De mesure de la performance
o D'instrument de contrôle
o De mesure d'équilibre financière
o De guide à l'établissement de mesure de
correctives
Dans la vie courante, nous utilisons également des
ratios : on parle de vitesse moyenne pour un trajet en voiture, d'indice de
prix à la consommation (IPC), de consommation de litres d'essence pour
100 km parcourus ; ce sont autant d'exemple de ratios. Il est autant ridicule
de comparer les consommations de deux véhicules qui parcourent des
distances différentes, que de comparer les bénéfices
d'entreprises qui ont des activités d'ampleur non comparables. En
finance les ratios sont employés en comparaison avec :
o Les ratios du même secteur d'activité
o Les ratios des années précédentes de
l»entreprise
- 67 -
évolution ou sa situation. Il est
nécessairement que son élaboration résulte des
données exprimées a une même date pour une même
période. Une sélection rigoureuse doit être faite selon
leur utilité, leur importance, les problèmes à
résoudre et l'intérêt des destinataires.
Faire une analyse financière consiste à
évaluer les points suivant :
o Les résultats de l'entreprise
o Sa santé financière, son équilibre
financier
o Sa solvabilité
o Le risque encouru
o La probabilité de survivre de l'entreprise
Cette analyse s'effectuera à 4 niveaux.
? La liquidité (solvabilité) ;
o Liquidité générale
o Liquidité immédiate
o Liquidité réduite
o Indépendance financière
? La structure des dettes et sécurité des
préteurs
o Fonds de roulement
o Ratio d'endettement
o Ratios de couverture d'intérêt ? La gestion de
l'actif
o Ratios de rotations et âge de stocks
o Ratios de rotations et âge des comptes clients
o Rations de rotations des immobilisations ? La
rentabilité
o Capacité d'autofinancement au cash-flow
o Marge bénéficiaire brute
o Marge bénéficiaire nette
Les ratios financiers seront simplement à mettre en
évidence les résultats des décisions financières
qui ont été prises ou qui le seront. En général,
les ratios financiers visent cinq catégories : liquidité,
endettement, rentabilité, trésorerie et la
- 68 -
valeur du marché. De plus les ratios financiers sont
plus significatifs lorsqu'ils sont calculés et suivis pour
établir les tendances au sein de l'entreprise.
69
III. 1 PRESENTATION DES DONNEES
Nous présenterons des éléments recueillis
à la Gécamines.
III.1.1 PRESENTATION DES DONNEES
Nous présentons les données de la Gécamines
qui sont les états financiers qui feront l'objet de notre analyse de la
manière ci-après :
BILAN 2009 A 2012 EN DOLLARS AMERICAINS
ACTIF
|
NOTE VALEUR BRUTE
|
AMORTISSEM 2012 NET
ENT ET PROVISION
|
2011 NET
|
2010 NET
|
2009 NET
|
IMMOBILISATION CORPORELLE
|
|
|
|
|
|
|
|
|
21 terrains
|
27 351 960
|
-
|
27 351 960
|
27 765
|
052
|
28 105 415
|
28 493
|
757
|
22 autres immobilisations corp
|
157 444 819
|
616 516 760
|
958 139 566
|
1 261
336
|
616
|
121333915
|
1 405
086
|
850
|
28 immobilisations corp en cours
|
23 158 420
|
211507
|
22946913
|
34 381
|
048
|
20 999 548
|
17 767
|
578
|
TOTAL
|
1 624 955
199
|
616 516 760
|
1 008 438
439
|
1 323
436
|
762
|
1 262 444
079
|
1 452
421
|
098
|
|
70
ACTIF
|
NOTE VALEUR BRUTE
|
AMORTISSEM 2012 NET
ENT ET PROVISION
|
2011 NET
|
2010 NET
|
2009 NET
|
AUTRES IMMOBILISEES
|
|
|
|
|
|
|
24 avances sur commandes immo en cours
|
2 340 055
|
6773420
|
9262713
|
1549184
|
695656
|
353 254
|
25 titres et valeurs engagés à plus
d'un an
|
1 866 022
446
|
206 000
|
1 865 815
446
|
1 798 338 446
|
1 957 928
441
|
1 994 441 783
|
26 prêts et autres créances à
moyen terme
|
|
|
|
|
|
|
A moins d'un an :2012 :17000000
|
|
|
|
|
|
|
A moins d'un an : 2011 :86541667
|
|
|
|
|
|
|
A moins d'un an :2003 :105132018
|
65105477
|
-
|
65105477
|
86541693
|
106390037
|
306456362
|
TOTAL
|
1955516498
|
883342
|
1954633156
|
202964996 0
|
2087718881
|
233893075 5
|
TOTAL DES ACTIFS IMMOBILISES
|
143453241
|
84027920
|
59428321
|
87430619
|
80147802
|
92341126
|
|
71
ACTIF NOTE
VALEUR BRUTE
|
AMORTISSEM
ENT ET PROVISION
|
2012 NET 2011 NET 2010 NET 2009 NET
|
|
VALEUR DES EXPLOITATION
|
|
|
|
|
|
|
31 matières et fournitures
|
143453241
|
84027920
|
59428321
|
87430619
|
80147802
|
92341126
|
32 emballages
|
-
|
-
|
0
|
0
|
-
|
-
|
33 produits semi-ouvrés
|
121822406
|
-
|
121822406
|
26093151
|
13137899
|
127768508
|
34 produits finis
|
10067420
|
-
|
10067420
|
9218548
|
16600444
|
14621365
|
35 produits et travaux en cours
|
6 223 484
|
-
|
6 223 484
|
2 513 220
|
4 694 312
|
6 258 964
|
36 stocks à l'extérieur
|
1 392 189
|
-
|
1 392 189
|
1 203 265
|
1 171 164
|
796 191
|
TOTAL DES VALEURS
D'EXPLOITATION
|
282 958 740
|
84 027 920
|
198 933 820
|
126 458 803
|
115 751 621
|
125 786 154
|
VALEURS REALISABLES
|
|
|
|
|
|
|
40 fournisseurs avances et acomptes
verser
|
11 014 257
|
4 368 126
|
6 646 131
|
6 646 730
|
7 725 596
|
16 935 411
|
|
VALEURS DISPONIBLES
72
ACTIF
|
NOTE VALEUR BRUTE
|
AMORTISSEM
ENT ET PROVISION
|
2012 NET
|
2011 NET
|
2010 NET
|
2009 NET
|
41 clients
|
103 460 686
|
49 612 534
|
53 848 152
|
59 756 207
|
79 836 795
|
22 357 086
|
Autres
|
68 412 447
|
14 213 341
|
54 134 106
|
214 531 250
|
24 883 667
|
2 741 780
|
42 personnels
|
32 933 786
|
-
|
32 933 786
|
43 358 568
|
5 401 557
|
6 302 966
|
43 états
|
92 323 285
|
-
|
92 323 285
|
239 180 698
|
236 717 699
|
150 430 741
|
44 état ses dividends
|
3 000 000
|
-
|
3 000 000
|
0
|
-
|
-
|
46 comptes et régulations d'actif
|
191 629 358
|
-
|
191 629 358
|
18 840 547
|
6 891 722
|
0
|
51 prêts à moins d'un an
|
105 262
|
-
|
105 262
|
105 262
|
96 945
|
421 104
|
55 chèques et coupons
encaissés
|
0
|
-
|
0
|
0
|
4 804
|
0
|
TOTAL DES VALEURS
REALISABLES
|
659 129 183
|
77 167 199
|
581 961 984
|
860 288 626
|
353 863 474
|
|
|
CAPITAL
73
ACTIF NOTE
VALEUR BRUTE
|
AMORTISSEM
ENT ET PROVISION
|
2012 NET 2011 NET 2010 NET 2009 NET
|
|
56 banques et institutions
financières
|
51 153 238
|
-
|
|
51 153 238
|
69 850 396
|
823 551
|
2 955 535
|
57 caisses
|
1 075 929
|
-
|
|
1 075 929
|
829 611
|
1 289 524
|
1 146 146
|
TOTAL DES VALEURS
|
52 229 167
|
0
|
|
52 229 167
|
70 680 007
|
2 113 075
|
4 101 681
|
DISPONJIBLES
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL DES ACTIFS CIRCULANTS
|
994 317 090
|
161
|
192 117
|
833 124 971
|
1 107 578
|
978 153 322
|
464 751
|
|
|
|
|
|
652
|
|
309
|
TOTAL GENERAL
|
4 574 788
|
778
|
592 221
|
3 796 196
|
4 460 991
|
4 328 316
|
4 275 778
|
|
787
|
|
|
566
|
048
|
282
|
485
|
|
PASSIF 2012 2011 2010 2009
74
10 Capital
|
2 905 389 378
|
443 863 409
|
443 863 409
|
|
11 Réserve légale
|
-
|
1
|
1
|
1
|
11 Autres reserve
|
-
|
1
|
1
|
1
|
12 Report à nouveau
|
338 649 703
|
1 314 980 539
|
1 288 901 490
|
1 212 202 056
|
13 Résultats à
conserver par la société
|
191 425 099
|
173 904 543
|
17 613 049
|
94 508 591
|
14 Plus-value et
provision
réglementées
|
309 737 571
|
3 792 218 627
|
3 508 288 684
|
170 597 390
|
14 plus-values
d'évaluation
|
|
|
|
3 796 601 665
|
Total des fonds
propres (situation nette)
|
2 685 052 147
|
2 747 196 956
|
2 645 637 557
|
2 660 488 411
|
16 Emprunts et dettes à long terme
|
56 494 200
|
53 261 809
|
58 283 853
|
66 300 375
|
|
75
17 Emprunts et dettes à moyen terme
|
|
|
A moins d'un an 3 961 378
|
4 975 801
|
11 294 580
|
|
98 589 336
|
103 954 807
|
80 761 412
|
85 001 477
|
TOTAL 288 290 576
|
275 187 092
|
332 954 518
|
321 909 538
|
TOTAL DE FONDS
PROPRE ET AUTRE
|
|
|
|
CAPITAUX A LONG 2 973 342 723
TERME
|
3 022 384 048
|
2 978 592 075
|
2 982 397 949
|
DETTES A COURT
TERME
|
|
|
|
40 Fournisseurs 366 888 520
|
559 364 949
|
510 625 105
|
466 926 077
|
41 Clients-avances et 8 394 220
acomptes reçus
|
-
|
-
|
203 943
|
42 Personnel 60 685750
|
73 332 636
|
31 584 322
|
74 738 719
|
43 Etat 14 802 765
|
117 118 287
|
114 459 357
|
89 100 899
|
|
76
46 Créditeurs divers
47 Comptes de
régularisation des passifs
50 Emprunts à moins d'un an
53 Effets et warrants a
payer
56 Banques et institutions financiers
Total des dettes à
court terme
Total general
306 320 692
605 829 098
|
615 386 200
|
644 657 907
|
34 583 514
|
42 553 671
|
47 875 928
|
-
|
1 799 597
|
23 980 366
|
13 210 977
|
1 305 374
|
69 000
|
657 000
|
69 000
|
536 800
|
29 300 785
|
15 770 993
|
16 513 318
|
15 906 317
|
|
822 853 843
|
1
|
438
|
607
|
000
|
1
|
349
|
724
|
207
|
1
|
293
|
375
|
536
|
3 796 196 566
|
4
|
460
|
991
|
048
|
1
|
328
|
316
|
282
|
4
|
275
|
773
|
485
|
|
77
III.1.2 PRESENTATION DE TABLEAUX DE FORMATION DU RESULTAT
EN DOLLARS AMERICAINS 2010 A 2012
PRODUCTION VENDUE
|
2012
|
2011
|
2010
|
Production stockée
|
343 681 056
|
205 132 246
|
229 980 371
|
Travaux fait par la société pour
elle-même
|
105 455 479
|
3 321 417
|
11 399 628
|
Matières et fournitures
consommées
|
6 245 334
|
12 834 948
|
18 674 094
|
Transports consommé
|
111 554 314
|
87 446 546
|
167 421 783
|
Autres services consommés
|
9 109 734
|
6 200 003
|
12 672 464
|
Valeur ajoutée
|
231 935 008
|
83 638 347
|
72 429 142
|
Valeur ajoutée
|
102 782 813
|
44 003 715
|
7 530 705
|
Produits et profits divers
|
102 782 813
|
44 003 715
|
7 530 705
|
Intérêt et dividendes recues
|
207 374 702
|
268 573 634
|
998 633 275
|
Reprises provisions pour dépréciation
exigibles
|
569 004
|
632 090
|
9 993
|
Charges et pertes diverses
|
11 697 240
|
113 337 001
|
62 877 092
|
|
78
Charges de personnel
|
49 364 695
|
53 768 856
|
754 214 555
|
Impôts et taxes
|
105 363 193
|
103 794 869
|
80 821 734
|
Intérêt
|
34 689 111
|
122 770 522
|
30 270 607
|
Dotations aux provisions pour
dépréciations exigibles
|
14 454 801
|
12 388 008
|
11 846 517
|
RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION
|
28 705 379
|
35 889 192
|
120 963 391
|
RESULTAT BRUT HORS EXPLOITATION
|
169 333 580
|
97 934 993
|
70 934 262
|
Résultat brut d'exploitation
|
169 333 580
|
97 934 993
|
70 934 262
|
Reprises sur amortissements et provision non
exigible
|
91 493 304
|
140 229 842
|
143 318 375
|
Dotations aux amortissements et provision non
exigible
|
376 791 096
|
404 195 329
|
236 438 288
|
RESULTAT NET D'EXPLOITATION
|
115 964 212
|
166 030 494
|
22 185 651
|
RESULTAT NET HORS EXPLOITATION
|
|
|
|
Résultat net d'exploitation
|
115 964 212
|
166 030 494
|
22 185 651
|
Résultat sur cession d'immobilisation et titre
a CT plus-value de cession
|
74 791 683
|
6 401 830
|
5 045 086
|
RESULTAT NET AVANT IMPOT SI REVENU PROFESSIONNEL
&
|
190 755 895
|
172 432 324
|
17 140 566
|
|
79
LOC
|
|
|
|
Impôts sur les revenus professionnels et
locatifs
|
629 204
|
1 472 219
|
472 483
|
RESULTAT DE LA PERIODE
|
191 425 099
|
173 904 543
|
17 613 049
|
CASH FLOW
|
168 664 376
|
96 462 774
|
71 406 745
|
|
80
Après présentation des éléments
de la Gécamines nous restructurons le bilan comptable puis
présentée le bilan financier et de compte de résultat qui
permettra à aboutir au calcul des ratios.
2 RESTRUCTURATION III DES ETATS FINANCIERS
Nous restructurons le bilan du PCGC en OHADA. La vision de
comptable est différente de celle du financier si le comptable
établi son bilan dans la finalité de présenter a donner
les ressources qu'a obtenu l'entreprise et l'emploi qu'il en a fait, le
financier quant a lui établit son bilan dans la finalité de
présenter la façon dont les ressources ont financées les
emplois dès se fait le bilan comptable doit être
restructuré pour établir un bilan financier. La restructuration
comprend l'opération de retraitement et de classement.
III.2.1 RETRAITEMENT ET CLASSEMENT
Le retraitement consiste à identifier analyser et
valoriser avec précision les emplois et ressources significatives
utilisées par l'entreprise à la date d'établissement du
bilan.
Le classement qui consiste à classer le compte
après le retraitement des comptes.
81
III.3 PRESENTATION DE BILAN FINANCIER ET DE COMPTE DE
RESULTAT EN SYSTEME OHADA
Nous présenterons le bilan de la manière
ci-après :
BILAN FINANCIER 2009 ACTIF
ACTIF IMMOBILIER
|
VALEUR BRUTE
|
AMORTISSEMEN T ET PROVISION
|
VNC
|
Terrain
|
28493757
|
-
|
28.493.757
|
Autres immobilisation corporelle
|
2022135339
|
616305253
|
1.405.830.086
|
Immobilisation corporelle en cours
|
17979085
|
211507
|
17.767.578
|
Avance sur commande immo en cours
|
1372998
|
677342
|
358.254
|
IMMOBILISATION FINANCIERE
|
|
|
|
Titres et valeurs engagées à plus d'un an
|
1994617783
|
206000
|
1.994.411.783
|
Prêts et outres créances à long terme
|
37704356
|
-
|
37.707.353
|
Prêts et outres créances à moyen terme
|
306456362
|
-
|
306.456.362
|
TOTAL IMMOBILISATION
|
|
|
3.791.022.176
|
ACTIF CIRCULANT
|
|
|
126.786.154
|
Prêts et outres créances à moins d'un
an
|
0
|
0
|
0
|
Matières et fournitures
|
92341126
|
-
|
92.341.126
|
Emballage
|
0
|
-
|
0
|
Produits finis
|
14621365
|
-
|
14.621.365
|
Produits et travaux en cours
|
6258964
|
-
|
6.258.964
|
Produits semi-ouvrés
|
12768508
|
-
|
12.768.508
|
|
82
Stock à l'extérieur
|
796191
|
-
|
796.191
|
CREANCE & EMPLOI ASSIMILE
|
|
|
352.442.904
|
Fournisseur-Av et acompte versés
|
16935411
|
-
|
16.935.411
|
Clients
|
25098866
|
-
|
25.098.866
|
Personnel
|
63029662
|
-
|
63.029.662
|
Etat
|
150430741
|
-
|
150.430.741
|
Débiteurs divers
|
96948225
|
-
|
96.948.225
|
TOTAL ACTIF CIRCULANT
|
|
|
479.229.058
|
TRESORERIE ACTIF
|
|
|
|
Cheque et coupon à encaisser
|
0
|
-
|
0
|
Banque
|
2955535
|
-
|
2.955.535
|
Caisse
|
1146146
|
-
|
1.146.146
|
TOTAL TRESORERIE
|
|
-
|
4.101.681
|
Compte de régularisation d'actifs
|
0
|
-
|
0
|
TOTAL ACTIF
|
|
|
4.274.352.915
|
|
PASSIF
FONDS PROPRES ET DETTES ASSIMILEES
|
VALEUR NETTE
|
Capital
|
1
|
Réserve légale
|
1
|
Outres réserves
|
1
|
Report à nouveau
|
-1.212.202.056
|
Résultat à conserver
|
-94.508.591
|
Plus-value et provisions réglementé
|
170.597.390
|
Plus-value d'évaluation
|
3.796.601.665
|
TOTAL FONDS PROPRES
|
26.60.488.411
|
|
83
DETTES FINANCIERES
|
|
Emprunt et dettes à long terme
|
66.300.375
|
Emprunt et dettes à moyen terme
|
85.001.477
|
Provision pour charge et pertes
|
170.607.686
|
TOTAL DETTES FINANCIERES
|
321.909.538
|
PASSIFS CIRCULANTS
|
|
Clients-Av reçue
|
203.943
|
Fournisseur
|
466.926.076
|
Personnel
|
74.738.719
|
Etat credit
|
89.100.899
|
Effets et warrant à payer
|
0
|
Crédits divers
|
644.657.907
|
Banque et institutions financières
|
15.906.317
|
Emprunts à moins d'un an
|
421.104
|
TOTAL PASSIFS CIRCULANTS
|
1.291.954.966
|
Compte de régularisation passif
|
0
|
TOTAL PASSIF
|
4.274.352.915
|
|
BILAN FINANCIER 2010 ACTIF
ACTIF IMMOBILIER
|
VALEUR BRUTE
|
AMORTISSEMEN T ET PROVISION
|
VNC
|
Terrain
|
28105415
|
-
|
28.105.415
|
Autres immobilisation corporelle
|
1829644368
|
61305253
|
1.213.339.115
|
Immobilisation corporelle en cours
|
21211055
|
211507
|
20.999.548
|
|
84
Avance sur commande immo en cours
|
1372998
|
677342
|
695.656
|
IMMOBILISATION FINANCIERE
|
|
|
|
Titres et valeurs engagées à plus d'un an
|
1958134441
|
206000
|
1.957.928.441
|
Prêts et outres créances à long terme
|
22704747
|
-
|
22.704.747
|
Prêts et outres créances à moyen terme
|
258019
|
-
|
258.019
|
TOTAL IMMOBILISATION
|
|
|
3.244.030.941
|
ACTIF CIRCULANT
|
|
|
|
Prêts et outres créances à moins d'un
an
|
106132018
|
-
|
106.132.018
|
Matières et fournitures
|
164172722
|
84024920
|
80.147.802
|
Emballage
|
0
|
0
|
0
|
Produits finis
|
16.600.414
|
-
|
16.600.414
|
Produits et travaux en cours
|
4694312
|
-
|
4.694.312
|
Produits semi-ouvrés
|
13137899
|
-
|
13.137.899
|
Stock à l'extérieur
|
1171164
|
-
|
1.171.164
|
CREANCE & EMPLOI ASSIMILE
|
|
|
|
Fournisseur-Av et acompte versés
|
12093722
|
4368126
|
7.725.596
|
Clients
|
104720462
|
-
|
104.720.462
|
Personnel
|
5401557
|
-
|
5.401.557
|
Etat
|
236717699
|
-
|
236.717.699
|
Débiteurs divers
|
498757817
|
-
|
450.881.889
|
TOTAL ACTIF CIRCULANT
|
|
-
|
1.027.330.812
|
TRESORERIE ACTIF
|
|
-
|
|
Cheque et coupon à encaisser
|
4804
|
-
|
4.804
|
Banque
|
823551
|
-
|
823.551
|
|
85
Caisse
|
1289524
|
-
|
1.289.524
|
TOTAL TRESORERIE
|
|
-
|
2.117.879
|
Compte de régularisation d'actifs
|
6891722
|
-
|
6.891.722
|
TOTAL ACTIF
|
|
|
4.280.371.354
|
|
PASSIF
FONDS PROPRES ET DETTES ASSIMILEES
|
VALEUR NETTE
|
Capital
|
443.863.409
|
Réserve légale
|
1
|
Outres réserves
|
1
|
Report à nouveau
|
-12.88.901.490
|
Résultat à conserver
|
-17.613.049
|
Plus-value et provisions réglementé
|
3.508.288.684
|
Plus-value d'évaluation
|
0
|
TOTAL FONDS PROPRES
|
2.645.637.556
|
DETTES FINANCIERES
|
|
Emprunt et dettes à long terme
|
58.283.853
|
Emprunt et dettes à moyen terme
|
69.466.832
|
Provision pour charge et pertes
|
181.243.795
|
TOTAL DETTES FINANCIERES
|
308.994.480
|
PASSIFS CIRCULANTS
|
|
Clients-Av recue
|
0
|
Fournisseur
|
510.625.105
|
Personnel
|
31.584.322
|
Etat credit
|
114.459.357
|
Effets et warrant à payer
|
|
|
86
Crédits divers
|
615.386.200
|
Banque et institutions financières
|
16.513.318
|
Emprunts à moins d'un an
|
37.171.016
|
TOTAL PASSIFS CIRCULANTS
|
1.325.739.318
|
Compte de régularisation passif
|
47.875.928
|
TOTAL PASSIF
|
4.280.371.354
|
|
BILAN FINANCIER 2011 ACTIF
ACTIF IMMOBILIER
|
VALEUR BRUTE
|
AMORTISSEMEN T ET PROVISION
|
VNC
|
Terrain
|
27765052
|
-
|
27.765.052
|
Autres immobilisation corporelle
|
1877921589
|
616305253
|
1.261.616.330
|
Immobilisation corporelle en cours
|
34592555
|
211507
|
34.381.048
|
Avance sur commande immo en cours
|
2226526
|
677342
|
1.549.184
|
IMMOBILISATION FINANCIERE
|
|
|
|
Titres et valeurs engagées à plus d'un an
|
1798544446
|
206000
|
1.798.338.446
|
Prêts et outres créances à long terme
|
143220637
|
-
|
143.220.637
|
Prêts et outres créances à moyen terme
|
-
|
-
|
26
|
TOTAL IMMOBILISATION
|
|
|
3.266.870.729
|
ACTIF CIRCULANT
|
|
|
213.000.470
|
Prêts et outres créances à moins d'un
an
|
86541667
|
-
|
86.541.667
|
Matières et fournitures
|
171455539
|
84024920
|
87.430.619
|
Emballage
|
|
-
|
-
|
Produits finis
|
4218548
|
-
|
9.218.548
|
|
87
Produits et travaux en cours
|
2513220
|
-
|
2.513.220
|
Produits semi-ouvrés
|
26093151
|
-
|
26.093.151
|
Stock à l'extérieur
|
1203265
|
-
|
1.203.265
|
CREANCE & EMPLOI ASSIMILE
|
|
|
891.598.605
|
Fournisseur-Av et acompte versés
|
11014856
|
436812
|
6.646.730
|
Clients
|
338113332
|
63825875
|
274.287.457
|
Personnel
|
43358568
|
-
|
43.358.568
|
Etat
|
239180698
|
-
|
239.180.698
|
Débiteurs divers
|
328125142
|
-
|
328.125.142
|
TOTAL ACTIF CIRCULANT
|
|
|
1.104.599.075
|
TRESORERIE ACTIF
|
|
|
|
Cheque et coupon à encaisser
|
0
|
0
|
0
|
Banque
|
69850396
|
-
|
69.850.396
|
Caisse
|
829611
|
-
|
829.611
|
TOTAL TRESORERIE
|
|
|
70.680.007
|
Compte de régularisation d'actifs
|
18840547
|
-
|
18.840.547
|
TOTAL ACTIF
|
|
|
4.460.990.348
|
|
PASSIF
FONDS PROPRES ET DETTES ASSIMILEES
|
VALEUR NETTE
|
Capital
|
443.863.409
|
Réserve légale
|
1
|
Outres réserves
|
1
|
Report à nouveau
|
-1.314.980.539
|
Résultat à conserver
|
-173.904.543
|
Plus-value et provisions réglementé
|
3.792.218.627
|
|
88
Plus-value d'évaluation
|
0
|
TOTAL FONDS PROPRES
|
2.747.196.256
|
DETTES FINANCIERES
|
|
Emprunt et dettes à long terme
|
53.261.809
|
Emprunt et dettes à moyen terme
|
98.979.006
|
Provision pour charge et pertes
|
104.759.677
|
TOTAL DETTES FINANCIERES
|
257.000.492
|
PASSIFS CIRCULANTS
|
|
Clients-Av reçue
|
0
|
Fournisseur
|
559.364.949
|
Personnel
|
73.332.636
|
Etat crédit
|
117.118.287
|
Effets et warrant à payer
|
657.000
|
Crédits divers
|
605.829.098
|
Banque et institutions financières
|
15.770.993
|
Emprunts à moins d'un an
|
42.166.966
|
TOTAL PASSIFS CIRCULANTS
|
1.414.239.929
|
Compte de régularisation passif
|
42.553.671
|
TOTAL PASSIF
|
4.460.990.348
|
|
89
BILAN FINANCIER 2012 ACTIF
ACTIF IMMOBILIER
|
VALEUR BRUTE
|
AMORTISSEMEN T ET PROVISION
|
VNC
|
Terrain
|
27351960
|
-
|
27.351.960
|
Autres immobilisation corporelle
|
1574444819
|
616305253
|
958.139.566
|
Immobilisation corporelle en cours
|
23158420
|
211507
|
22.946.913
|
Avance sur commande immo en cours
|
9940055
|
677342
|
9.262.713
|
IMMOBILISATION FINANCIERE
|
|
|
|
Titres et valeurs engagées à plus d'un an
|
1366022446
|
206000
|
1.865.816.446
|
Prêts et outres créances à long terme
|
14448520
|
-
|
14.448.520
|
Prêts et outres créances à moyen terme
|
48105477
|
-
|
48.105.477
|
TOTAL IMMOBILISATION
|
|
|
2.946.071.595
|
ACTIF CIRCULANT
|
|
|
215.933.820
|
Prêts et outres créances à moins d'un
an
|
17000000
|
-
|
17.000.000
|
Matières et fournitures
|
143453241
|
84024920
|
59.428.321
|
Emballage
|
-
|
-
|
-
|
Produits finis
|
10067420
|
-
|
10.067.420
|
Produits et travaux en cours
|
6223484
|
-
|
6.223.484
|
Produits semi-ouvrés
|
121822406
|
-
|
121.822.406
|
Stock à l'extérieur
|
1392189
|
-
|
1.392.189
|
CREANCE & EMPLOI ASSIMILE
|
|
|
545.416.162
|
Fournisseur-Av et acompte versés
|
11014257
|
4368126
|
6.646.131
|
|
90
Clients
|
171873133
|
63825875
|
107.987.258
|
Personnel
|
32933786
|
-
|
32.933.786
|
Etat
|
95323285
|
-
|
95.323.285
|
Débiteurs divers
|
302525702
|
-
|
302.525.702
|
TOTAL ACTIF CIRCULANT
|
|
|
761.349.982
|
TRESORERIE ACTIF
|
|
|
|
Cheque et coupon à encaisser
|
0
|
0
|
0
|
Banque
|
51153238
|
-
|
51.153.238
|
Caisse
|
1075929
|
-
|
1.075.929
|
TOTAL TRESORERIE
|
|
-
|
52.229.167
|
Compte de régularisation d'actifs
|
191629358
|
-
|
191.629.358
|
TOTAL ACTIF
|
|
|
3.951.280.102
|
|
PASSIF
FONDS PROPRES ET DETTES ASSIMILEES
|
VALEUR NETTE
|
Capital
|
2.905.389.378
|
Réserve légale
|
0
|
Outres réserves
|
0
|
Report à nouveau
|
-338.649.703
|
Résultat à conserver
|
-191.425.099
|
Plus-value et provisions réglementé
|
309.737.571
|
Plus-value d'évaluation
|
0
|
TOTAL FONDS PROPRES
|
2.685.052.147
|
DETTES FINANCIERES
|
|
Emprunt et dettes à long terme
|
56.494.200
|
Emprunt et dettes à moyen terme
|
94.627.958
|
|
91
Provision pour charge et pertes
|
26.801.804
|
TOTAL DETTES FINANCIERES
|
419.123.962
|
PASSIFS CIRCULANTS
|
|
Clients-Av reçue
|
8.394.220
|
Fournisseur
|
366.888.520
|
Personnel
|
60.685.750
|
Etat crédit
|
14.802.765
|
Effets et warrant à payer
|
69.000
|
Crédits divers
|
306.320.692
|
Banque et institutions financières
|
29.309.785
|
Emprunts à moins d'un an
|
26.049.747
|
TOTAL PASSIFS CIRCULANTS
|
812.520.479
|
Compte de régularisation passif
|
34.583.514
|
TOTAL PASSIF
|
3.951.280.102
|
|
92
DETERMINATION DE COMPTE DE RESULTAT
70.2 Production vendue
72 Production
immobilière (travaux faits par la
société pour elle-même)
73 Production
stockée
60.2 Achat
matière première
13.22 Marge brut sur matière
13.22 Marge brut sur matière
75 Autre produits
2012
|
2011
|
2010
|
346 681
|
056
|
205 132 246
|
229 980 371
|
6 245 334
|
12 834 948
|
18 674 094
|
105
|
455
|
479
|
3 321 417
|
11 399 628
|
111
|
554
|
314
|
87 446 546
|
167 421 783
|
343
|
827
|
555
|
133 842 065
|
92 632 310
|
343
|
827
|
555
|
133 842 065
|
92 632 310
|
287
|
374
|
702
|
268 573 634
|
998 633 275
|
|
61 Transports
consommés
62/63 Autres
services extérieurs
64 Impôts et taxes
65 Autres charges
13.3 Valeur
ajoutée
13.3 Valeur
ajoutée
66 Charges de personnel
9 109 734
|
6 200 003
|
12 672 464
|
231 935 008
|
83 638 347
|
72 429 142
|
34 689 111
|
122 770 522
|
30 270 607
|
49 364 695
|
53 768 856
|
754 214 555
|
306 103 709
|
136 037 971
|
221 678 817
|
306 103 709
|
136 037 971
|
221 678 817
|
105 363 193
|
103 794 869
|
80 821 734
|
|
93
2012
|
2011
|
2010
|
13.4 Excédent 200 740 516
brut
d'exploitation
|
32 243 102
|
140 857 083
|
13.4 Excédent 200 740 516
brut
d'exploitation
|
32 243 102
|
140 857 083
|
79.1 Reprise sur 91 493 304
amortissement et provision exigible
|
140 229 842
|
143 318 375
|
non exigible 11 697 204
|
113 337 001
|
62 877 022
|
68.1 Dot à 376 791 096
l'amortissement
|
404 195 329
|
236 438 288
|
69.1 Dot aux 28 705 379
provisions
|
35 889 192
|
120 963 390
|
|
13.5 Résultat
d'exploitation
|
101 565 415
|
1 542 745 516
|
10 349 128
|
77 Revenus
financiers
|
56 004
|
632 090
|
9 993
|
67 frais financiers
|
14 454 801
|
12 388 008
|
11 846 517
|
13.6 Résultat
financier
|
14 398 797
|
11 755 918
|
11 836 524
|
13.5 Résultat
d'exploitation
|
101 565 415
|
186 517 678
|
10 349 129 128
|
13.6 Résultat
financier
|
14 398 797
|
11 755 918
|
11 836 524
|
13.7 Résultat des AO
|
115 964 212
|
166 030 494
|
22 185 652
|
82 Produit de
cession
|
74 791 683
|
6 401 830
|
5 045 086
|
13.8 résultat des
|
74 791 683
|
6 401 830
|
5 045 086
|
HAO
|
|
|
|
13.7 Résultat des
|
115 964 212
|
166 030 494
|
22 185 652
|
|
94
|
2012
|
2011
|
2010
|
HAO
|
|
|
|
13.8 résultat des HAO
|
74 791 683
|
6 401 830
|
5 045 086
|
89 Impôt
|
669 204
|
1 472 219
|
472 483
|
13.9 Résultat net
|
191 425 099
|
173 904 543
|
17 613 049
|
|
III 4 CALCULS DES INDICATEURS
Nous procéderons par l'analyse des indicateurs de la
structure pour terminer avec l'analyse des indicateurs de gestion.
III 4 1 ANALYSE DES INDICATEURS DE LA STRUCTURE
La structure financière désigne la
répartition entre les dettes financière et les capitaux propres
d'une société. La structure financière résulte de
la comparaison entre la passive origine des fonds et l'actif emploi qui en
été fait. Elle désigne aussi la combinaison de dettes
bancaires et financière nette et de capitaux propres auquel entreprise
à recourus pour son financement.
Les indicateurs ou ratios de structure sont établies
en faisant la comparaison entre un élément (un poste ou un groupe
de poste) de l'actif ou du passif et le total bilan. Ils sont souvent exprimer
en pourcentage de sorte que le total du bilan est réduit à 100 et
les autres éléments du bilan représentant une partie de
100. Ce groupe des ratios comprend en son sein :
? Ratios de liquidité
Les ratios de liquidité vous dise si une entreprise
est capable de faire face à ses obligations financières : pas
seulement ses emprunts mais aussi les salaires de son personnel, les factures
de ses fournisseurs, ses impôts, etc.
Là encore, nous nous en tiendrons aux trois ratios
courants
1. Ratio de liquidité générale
Le ratio de liquidité générale mesure
l'actif à court terme d'une entreprise par rapport à son passif
à court terme
95
Tableau 1
FORMULE
|
2009
|
2010
|
|
2011
|
|
2012
|
|
|
|
actif circ
|
483 330 739
|
1
|
029 448
|
691
|
1 175 279
|
082
|
813
|
579
|
149
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
liquidité G
=
passif circ
|
1 291 954 966
|
1
|
325 739
|
318
|
1 414 239
|
929
|
812
|
520
|
479
|
|
|
= 0.37
|
=
|
0.78
|
|
= 0.83
|
|
|
|
|
|
|
Interprétation
La Gécamines est en mesure de faire face à ses
dettes à court terme.
2. Ration de liquidité réduite
Ce second ratio exclut volontairement les stocks de
l'analyse. Il permet de déterminer la proportion à son
exigibilité à court terme pour autant qu'il n y ait de
disparité trop importante sur le plan de délais, entre les
crédits accordés aux clients et les crédits obtenus de
fournisseurs. Lorsque ce ratio est :
o Supérieur à 0.75 trésorerie
pléthorique
o Compris entre 0.5 et 0.75 la trésorerie est
aisée
o Inférieur à 0.5 la trésorerie est
serrée
Tableau 2
FORMULE
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
|
|
|
|
liquidité reduite
|
356 544 585
|
807 565 082
|
962 278 612
|
597
|
645
|
329
|
=
|
0.74
|
1 291 954 966
|
1 325 739 318
|
1 414 239 929
|
812
|
520
|
479
|
réalisable + disponible
|
|
|
= 0.28
|
= 0.61
|
= 0.68
|
|
|
|
|
|
= passif à CT
|
Interprétation
En 2009 la trésorerie était serrée, en 2010
à 2012 la trésorerie de la GCM était aisée
3. Ratio de liquidité immédiate
Le ratio de liquidité immédiate est
qualifiée d'aid test (test décisif) par les
anglo-saxons, ce qui donne une idée de son importance. En
voici la formule
96
Tableau 3
FORMULE
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
|
|
|
|
liquidité immédiate
|
|
4 101 681
|
2 117 879
|
|
70 680 007
|
52
|
229
|
167
|
=
|
0.06
|
1
|
291 954 966
|
1325 739 318
|
1
|
414 239 929
|
812
|
520
|
479
|
VD
|
|
|
= PC
|
=
|
0.03
|
= 0.02
|
=
|
0.05
|
|
|
|
|
|
Interprétaion
De 2009 à 2010, la GCM n'avait pas la
facilité à payer ses dettes à court termes sans
attendre de les transformer en produits ; nous constaterons qu'il avait
la facilité à l'aide de disponible de 2011 à
2012.
La structure de dettes et sécurité de
préteurs
1) Fonds de roulement : le fonds de roulement répond
à la question reste-t-il encore des ressources durables après le
financement des investisseurs ? l'équilibre financier suffisant,
veut que les emplois immobilisés soit
entièrement couvert par des ressources durables. Elle s'obtient
par la formule
Tableau 4
FORMULE
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
FD + RD -- AI
|
2982397949
|
2 954 632 036
|
3 004 197 448
|
3 104 176 109
|
RD
|
--3791022176
|
--3244030941
|
--3266870729
|
--2946071595
|
= FP + DF
|
= --808 624 227
|
= --289 338 905
|
= --262 673 281
|
= 158 104 514
|
Interprétation
De 2009 à 2011, la GCM n'avait pas de garantie
de liquidité, mais elle avait trouvé la garantie qu'en 2012.
Autrement dit la GCM n'était pas en équilibre
financier en 2009, elle avait réalisé
l'équilibre en 2012.
97
4. Ratio d'équilibre ou de
solvabilité
Ce ratio a pour but l'analyse de l'origine des sources
de financement que l'entreprise possède ainsi que la durée
pendant laquelle elles sont à sa disposition. Les trois
ratios que l'on peut en tirer sont les suivants :
l'indépendance financière, le taux d'endettement et le
degré de performance des sources de financement.
i. L'indépendance financière : ce
ratio est calculé de la manière suivante :
Tableau 5
FORMULE
|
2009
|
|
|
|
|
2010
|
|
2011
|
|
2012
|
|
|
2
|
660
|
488
|
411
|
=
|
0.62
|
2
|
645 637
|
556
|
2
|
747 196
|
256
|
2
|
685 052
|
147
|
4
|
274
|
352
|
915
|
4
|
280 371
|
354
|
4
|
460 990
|
348
|
3
|
951 280
|
102
|
capitaux propres
|
|
|
total passif
|
|
|
|
|
|
|
=
|
0.62
|
|
=
|
0.62
|
|
=
|
0.68
|
|
Il permet de déterminer la proportion des fonds dans le
total du passif. Plus ce ration est proche de 1, plus l'entreprise est
indépendante financièrement. Cela qu'elle dispose d'une
autonomie de gestion plus grande.
Interprétation
La GCM est indépendante financièrement,
ou elle dispose d'une autonomie.
ii. Le taux d'endettement
Ce ratio permet de calculer la proportion des capitaux
étrangers par rapport au total du passif. Plus ce ratio est
élevé, plus la situation de l'entreprise devient
préoccupante. Elle s'obtient par la formule suivante :
98
Tableau 6
FORMULE
|
2009
|
|
|
|
|
2010
|
|
2011
|
|
2012
|
|
|
1
|
613
|
864
|
504
|
=
|
0.38
|
1
|
634 733
|
798
|
1
|
671 240
|
421
|
1
|
231 644
|
441
|
DF +Passif C
|
4
|
274
|
352
|
915
|
|
|
4
=
|
280 371
0.38
|
354
|
4
=
|
460 990
0.38
|
348
|
3
=
|
951280
0.31
|
102
|
total passif
|
iii. Le degré de performance des sources de financement
:
Ce ratio sur plusieurs années montre si les ressources
à plus d'un an mises à la disposition de l'entreprise
sont en hausse ou si, au contraire les capitaux à court terme
tendent à devenir prédominants dans le financement de
l'entreprise. Voici sa formule
Tableau 7
FORMULE
|
2009
|
|
|
|
2010
|
|
|
2011
|
|
|
2012
|
|
2
|
982
|
397
|
949
|
|
2
|
954
|
632
|
036
|
3
|
004
|
196
|
748
|
|
capitaux permanents
|
4
|
274
|
352
|
915
|
|
4
|
280
|
371
|
354
|
4
|
460
|
990
|
348
|
|
total passif
|
|
|
|
=
|
0.7
|
=
|
0.7
|
|
|
=
|
2
|
|
|
|
2) LE BESOIN DE FINANCEMENT Elle s'obtient de la
manière suivante
Tableau 8
FORMULE
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
|
479 229 058
|
1 027 330 812
|
1 104 599 075
|
761 349 982
|
BF
|
-- 1 291 954 966
|
-- 1 325 739 318
|
-- 1 414 239 929
|
-- 812 520 479
|
= AC -- DCT
|
= --812 725 908
|
= --298 408 506
|
= --309 640 854
|
= --51 170 497
|
=PC -- PC
|
|
|
|
|
99
Interprétation
L'actif circulant ne finance pas le passif
circulant
3) LA TRESORERIE
Elle s'obtient par la formule suivante
Tableau 9
FORMULE
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
T = FR -- BF
|
-808 624 227-
|
-289 338 905-
|
-262 673 281-(-
|
158 104 514-(-
|
|
(-812 725 908)
|
(-289 408 506)
|
309 640 854)=
|
51 170 497)
|
|
= 4 101 681
|
69 601
|
46 967 573
|
=209 275 011
|
Interprétation
La trésorerie de la GCM est positive, les ressources
financières de la GCM sont suffisante pour couvrir les besoins.
2. Ratios d'endettement ou l'acte
d'équilibrage.
Les ratios d'endettement permettent d'apprécier
comment, et dans quelle mesure, une entreprise utilise son endettement. Il
indique combien l'entreprise a des dettes pour chaque dollars ou
francs congolais de capitaux appartenant a ses actionnaires. Voici comment se
présente la formule
Tableau 10
FORMULE
|
2009
|
|
|
2010
|
|
|
2011
|
|
2012
|
|
|
1
|
613
|
864
|
504
|
1
|
634 733
|
798
|
1
|
671 240
|
421
|
1
|
231 644
|
441
|
|
12
|
660
|
448
|
411
|
2
|
645 637
|
556
|
2
|
747 196
|
256
|
2
|
685 052
|
147
|
|
=
|
0.61
|
|
|
=
|
0.62
|
|
=
|
0.61
|
|
=
|
0.46
|
|
100
Interprétation
La GCM possédait plus de dettes que de capitaux
propres. Parce que les valeurs se rapprochaient de 1.
4) Ratios de couverture des intérêts :
Il mesure l'exposition aux intérêt
qu'elle doit verser chaque année, par rapport a ce qu'elle gagne. Ce
ratio montre a quel point il sera facile pour l'entreprise de
supporter ses intérêts. Un ratio trop proche de 1 évidement
mauvais signe : l'essentiel des bénéfice de l'entreprise
serviront alors a payer les intérêts. Un ratio élevé
est en général le signe que l'entreprise peut se permettre de
s'endetter d'avantage, ou du moins qu'elle peut supporter le paiement des
intérêts. Elle s'obtient par la formule suivante :
Tableau 11
FORMULE
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
C interets
|
--
|
--10 349 128
|
1 542 745 576
|
--101 565 415
|
RE
|
|
11 846 517
|
12 388 008
|
14 454 801
|
|
= --0.87
|
= --123.08
|
= --7.03
|
= charge interet
|
|
Interprétation
La GCM supporte le paiement des intérêts.
5) Ratio de couverture des stocks
Il permet de préciser la partie des stocks
financés par les capitaux permanents. La raison d'être
de ce ratio trouve son origine dans la notion de stock outil.
L'évaluation de ces ratios va permettre de porter un jugement sur la
politique de stockage de l'entreprise. Si ce ratio devrait atteindre durant
plusieurs années consécutives une valeur largement
inférieure à 1. On serait en droit de se demander si il
n'y a pas surstockage et par voie de conséquence un
alourdissement des capitaux circulants. Ce ratio est calculé de la
manière suivante
101
Tableau 12
FORMULE
|
2009
|
|
2010
|
|
|
|
2011
|
|
2012
|
|
|
158 104
|
514
|
158
|
104
|
514
|
|
|
158 104
|
514
|
158 104
|
514
|
|
|
|
|
|
|
=
609
|
0.74
|
|
|
|
|
126 786
|
154
|
221
|
883
|
|
213 000
|
470
|
215 933
|
820
|
|
= 1.25
|
|
|
|
|
|
|
= 0.74
|
|
= 0.73
|
|
Interprétation
La GCM avait pratiqué une bonne politique de
stockage, mais elle n'avait pas
réalisé un alourdissement des capitaux
circulants.
? La gestion de l'actif au ratio d'efficacité
:
1) Ratios de rotations et âge de stocks
Ces rations peuvent prêter à confusion. Ils se
fondent sur le fait que les stocks circulent dans l'entreprise et
qu'ils peuvent le faire plus ou moins vite or la rapidité de leur flux a
beaucoup d'importance.
Commençons par un ratio dit nombre de jours de stocks.
Il mesure le nombre de jours pendant lequel les stocks restent dans le
système en voici les formules :
102
Tableau 13
ANNEE
|
2009
|
2010
|
2011
|
|
|
2012
|
|
|
|
|
86244464229980371
|
83789210? 5205
|
132
|
246
|
73 429 470 346
|
681
|
059
|
|
|
360
|
360
|
|
|
360
|
|
|
|
|
= 135 jours
|
= 147 jours
|
|
|
= 76 jours
|
|
|
La rotation des stocks, l'autre indicateur calcule
à partir des stocks mesure combien de fois le stock
tourne au cours d'une année. La formule est :
Tableau 14
ANNEE
|
2009
|
2010
|
|
|
2011
|
|
2012
|
|
|
|
|
360
|
|
|
360
|
|
360
|
|
|
|
|
|
=
|
3
|
|
=3
|
|
=
|
5
|
135
|
147
|
76
|
|
|
|
|
|
|
|
Interprétation
Ici la GCM avait réalisé de 2010 à 2011 3
fois au elle vendait tout le stock exceptait l'année 2012
où elle avait vendu 5 fois
2) Délai moyen de paiement
Le délai moyen paiement(DMP) est le délai moyen
de collecte des comptes clients. Autrement dit, il indique combien de temps les
clients mettent à payer leurs factures.
Le délai de paiement est aussi un ratio essentiel pour
les gens qui établissent des évaluations en vue d'une
éventuelle acquisition. Un délai de paiement important peut
être un signal d'alarme car il donne à penser que les
clients ne paient pas leurs factures à bonne date.
103
Sa formule se présente ainsi :
Tableau 15
ANNEE
|
2009
|
2010
|
|
|
|
|
2011
|
|
|
|
2012
|
|
|
|
104
|
720
|
462
|
=
|
1
|
274287
|
457
|
=
|
1
|
107 987
|
258
|
229
|
980
|
371
|
205 132
|
246
|
346 681
= 0,31
|
056
|
Interprétation
La GCM accordait à ses clients qu'un jour
3) Délai de paiement des fournisseurs
Le délai de paiement des fournisseurs est un ratio qui
montre le nombre moyen de jours nécessaire à une entreprise pour
payer les factures qu'elle reçoit elle-même. C'est en quelque
sorte l'envers du délai moyen de paiement. Sa formule se présente
ainsi :
ANNEE
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
|
|
510 625 105
|
559 364 949
|
366 888 520
|
|
|
229 980 371
|
205 132 246
|
346 681 056
|
|
|
= 2 jours
|
= 3 jours
|
= 1 jour
|
104
Interprétation
On accordait un délai de paiement à la GCM qui
était passable par rapport aux clients pour qu'il permette de
bien régler ses factures. Par rapport au délai
accordé aux clients sa pose un problème dès lors
que le client ne règle pas ses comptes. Le délai du
fournisseur qu'il accorde ne doit pas être égal à celui des
clients. Donc la Gécamines devrait revoir la manière d'accorder
les délais à ses clients, pour ne pas encourir le
risque.
4. Rotation des immobilisations corporelles
Ce ratio indique le montant de ventes réalisées
par votre entreprise pour chaque dollar ou francs congolais investi dans ses
immeubles et ses équipements.
Il mesure le degré d'efficacité avec
lequel elle utilise ces actifs immobilisés pour
générer du chiffre d'affaires. Voici sa formule :
Tableau 16
ANNEE
|
2009
|
2010
|
|
2011
|
|
|
2012
|
|
|
|
|
|
|
229 980 371
|
0,2
|
205
|
132
|
246
|
366
|
888
|
520
|
=
|
0,4
|
123 433 866 3
=
|
1 295
= 0,2
|
997
|
384
|
981
|
086
|
479
|
Ces valeurs 0,2 ; 0,2 et 0,4 dollars de chiffre
d'affaires pour chaque dollar d'immobilisations corporelles ne signifie pas
grand-chose. Mais cela peut
Interprétation
105
signifier beaucoup quand on compare ce montant aux
résultats passés et à ceux des concurrents.
? La rentabilité du ratio de
résultat
Les ratios de résultat vous aident à
évaluer l'aptitude d'une entreprise à dégager des
bénéfices.
La CAFG
Elle s'obtient par la formule suivante :
DOTATIONS-REPRIS-RESULTAT Tableau 17
FORMULE
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
|
|
357401679
|
440084521
|
405496474
|
|
|
-- 897532930
|
-- 253566843
|
-- 103190544
|
|
|
-- 17613049
|
-- 173904543
|
-- 191425099
|
|
|
= -- 557744300
|
= 12613135
|
= 110880831
|
Interprétation
La GCM n'avait pas la capacité de renouveler
les investissements ou de réaliser des investissements de
croissance en 2010, elle n'avait la capacité de renouveler les
investissements et la capacité de remboursement dettes de 2011
à 2012.
2. Ratios de la marge brute
Le ratio de marge brute est simplement égal au
résultat divisé par le chiffre d'affaires, le
résultat est exprimé sous forme de pourcentage.
La marge brute montre la rentabilité de base du produit
ou du service lui-même, avant qu'on y ajoute les charges
ou frais généraux. Les évolutions tendant elles de la
marge brute sont également importantes, car elles signalent de
problèmes potentiels
106
ainsi elle s'obtient par la formule :
Tableau 18
ANNEE
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
|
|
140857083x100
|
32243102x100
|
200740516x100
|
|
|
229980371
|
205132246
|
346681056
|
|
|
=161%
|
=16%
|
=58
|
Interprétation
Elle indique quelle proportion de chaque dollar de vente que
la GCM pouvait utiliser.
4) Ratios de marge opérationnelle
Le ratio de marge opérationnelle, à la
marge d'exploitation est un indicateur plus global de la capacité d'une
entreprise à dégager des bénéfices. La marge
d'exploitation peut être un indicateur capital aux yeux des cadres, et
pas seulement parce que beaucoup d'entreprises lient le
montant de leur primes à de cibles de marge d'exploitation. Sa
formule se présente:
Tableau 19
ANNEE
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
|
|
--10 342 129
|
--1 542 745 576
|
--4101 565 415
|
|
|
229 980 371
|
205 132 246
|
346 681 056
|
|
|
= 0.05
|
= --7.5
|
= --0,3
|
107
Interprétation
L'indicateur nous montre que la GCM n'avait pas
réalisé de bénéfice.
3.
Ce ratio nous permet de mesurer le cout de l'endettement
qui grave le chiffre d'affaires elle se calcule comme suit
Tableau 20
FORMULE
|
ANNEE
|
2010
|
|
2011
|
|
2012
|
|
chargesf inancières
|
|
11 846
|
517
|
12 388
|
008
|
14 454
|
801
|
chiffre d'affaire
|
|
229 980
|
371
|
205 132
|
246
|
346 681
|
056
|
|
|
= 0.05
|
|
= 0.06
|
|
= 0.04
|
|
5) Impôts
Ce ratio indique que la proportion du chiffre d'affaire
qui est consacrée aux impôts directs versés ou dû
à l'Etat
Tableau 21
FORMULE
|
ANNEE
|
2010
|
|
2011
|
|
|
|
|
2012
|
|
|
|
impôt
|
|
30 270
|
607
|
122
|
770
|
552
|
|
|
34
|
689
|
111
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
=
|
1
|
|
|
|
=
|
0.1
|
CA
|
229 980
|
371
|
205
|
132
|
246
|
346
|
681
|
056
|
|
|
|
|
|
|
|
= 0.13
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
III.5 DETECTION DEFAILLANCE
Nous savons qu'on ne crée pas une entreprise
avec la volonté de la détruire dans un avenir proche. Un
bon financier est celui qui cherche la pérennité de
l'entreprise. C'est-à-dire que l'entreprise
vive le plus longtemps possible. Néanmoins une entreprise
en difficulté augmente le risque de faillite et le risque n'est
rien d'autre qu'un danger plus ou moins prévisible qui guette
l'entreprise. Une entreprise en difficulté est une entreprise en
cessation de paiement. C'est une entreprise en
108
perturbation de l'état de santé. Une entreprise
qui accumule des difficultés de faire croître son activité,
développé des suspicions des plus en plus grande qui la
mènera à la catastrophe et à la crise qui exige des
dirigeants l'adoption de nouveaux comportements. Les principales causes de
défaillance sont :
? Baisse tendancielle de la demande
? Moindre compétitive des produits de l'entreprise
? Obsolescence technologique des produits de l'entreprise ?
Matériel de production obsolète
Au fait, dans la gestion d'une entreprise nous distinguons 2
risques. Il s'agit principalement du risque d'exploitation qui est
caractérisé par la baisse du chiffre d'affaire et par la baisse
de l'activité qui entraine automatiquement la baisse du résultat.
Ceci nous permet d'étudier le risque d'exploitation.
1) Le risque d'exploitation
On désigne le risque d'exploitation, le risque d'une
baisse d'activité. Le risque d'exploitation peut être
défini par l'élasticité du résultat d'exploitation
par rapport au chiffre d'affaire hors taxe (CAHT)
2) Le risque financier
Une baisse du niveau d'activité entraine une chute du
résultat net, donc une chute du taux de rentabilité des capitaux
propres (rentabilité financière). Or l'importance de cette chute
dépend du niveau d'endettement de l'entreprise. Le
phénomène d'amplification de la chute de rentabilité des
capitaux propres due à l'endettement est appelé risque
financier.
III.6 COMMENTAIRE GENERAL
Une entreprise en bonne santé c'est mieux. Elle fournit
des produits et service de valeur à ses clients. Elle assure à
ses salariés des emplois stables, des augmentations de salaire, des
occasions de progresser. Globalement, une entreprise saine contribue à
la croissance de l'économie, à la vie des collectivités
locales et au progrès du niveau de vie. Une entreprise en
équilibre financier lorsqu'on regarde ses indicateurs ci-après
sont positifs :
109
o Le fonds de roulement
o Besoin de financement
o La liquidité
o La trésorerie
Dans ce cas, on pourrait dire que l'entreprise est en
équilibre financier. Eu égard à tout ce que l'on a dit ci
haut, la générale des carrières et des mines n'est pas en
bonne santé, ni en équilibre financier, car ces indicateurs
traduisent l'image réelle de la générale de
carrière et de mine. La générale des carrières et
des mines est en défaillance, parce qu'elle y trouve dans les
critères. Elle fait que supporter que les paiements des
intérêts, ce qui conduit à réaliser des
résultats négatifs. Donc elle n'est pas performante.
III. 7 CRITIQUES ET SUGGESTIONS
Il est important à ce niveau de notre travail de faire
une réflexion critique GECAMINES et donner aussi des suggestions.
Bien avant tout ça, disons que notre travail n'a
qu'à traiter les données mises à notre disposition.
Étant donné que nous avons eu à
travailler sur la Gécamines, la grande difficulté est de la mise
à notre disposition des données fiables et nécessaire par
rapport à la philosophie du travail.
III.7.1 CRITIQUES
Ainsi nous pouvons formuler nos critiques en des termes suivants
;
- La Gécamines n'a pas gardée un oeil sur la
gestion de ses finances qui ont entrainée des niveaux critiques de ses
états financiers car l'analyse de quels que ratios de gestion
relève ce qui suit ; le fond de roulement en dessous de 1, charges
d'exploitations dépasse de loin le chiffre d'affaire, ce qui explique le
résultat en difficulté.
- La politique menait par l'actionnaire n'est pas bonne puis
qu'elle conduit la dite entreprise a sa disparition suit au partenariat.
- La centralisation de la gestion de la Gécamines par
l'Etat.
- La vétusté des équipements
d'exploitation.
110
III.7.2 SUGGESTIONS
Vue les critiques soulevées ci-dessus, nous pouvons
suggérer ce qui suit ;
- Elle doit ajuster ses états financiers en tenant
compte des besoins réels de l'entreprise à partir d'une2 gestion
saine des ressources.
- Le partenariat doit être limité à un
certain niveau pour éviter la disparition de la Gécamines.
- L'Etat doit décentraliser la gestion de ladite
entreprise a fin de la rendre compétitive.
- Elle doit adapter ses équipements à la
technologie actuelle pour lui assurer une production efficiente.
111
CONCLUSION GENERALE
« Longue que soit la durée de la nuit, le jour fini
par apparaitre ».
Nous voici au terme de notre travail qui a porté sur
« le rôle de la comptabilité financière et l'analyse
financière par leurs ratios ».
Nous rappelons que notre préoccupation principale
était de répondre aux questions essentielles portant le
rôle des états financiers dans une entreprise ; rôle de la
comptabilité financière et en quoi consisterait l'étude
des inducteurs financiers dans une entreprise.
Nous Avons alors formulé l'hypothèse selon
laquelle les états financiers ont pour rôle de fournir des
informations sur la situation financière, la performance et flux de
trésorerie d'une entreprise ; la rentabilité financière a
pour rôle de produire des informations à l'intention des
différents partenaires économiques et sociaux de l'entreprise et
plus spécifiquement à l intension de celui qui apporte des
ressources financières.
L'étude des indicateurs financiers consisterait
à déterminer la santé financière d'une entreprise,
voir la croissance de l'activité, performance de l'entreprise et son
équilibre financier.
Pour nos analyses, nous avons utilisé les
méthodes inductives, comparatives et analytiques ainsi que les
techniques d'observation, documentaires et d interview.
De ce fait, nous avons structuré notre travail en trois
chapitres hormis l'introduction générale et la conclusion
générale ;
- Le premier chapitre a porté sur les
généralités ; dans celui-ci, nous avons défini les
concepts clés et auxiliaires puis la présentation de notre champ
d'investigations.
- Le deuxième chapitre a porté sur les notions
théoriques de la comptabilité financière et les
états financiers.
- Le troisième chapitre a porté sur l'analyse
des états financiers par leurs ratios ; nous avons traite les
éléments chiffrés à et confirmer nos
hypothèses.
Apres études, nous avons abouti aux résultats selon
lesquels ;
112
- Les états financiers fournissent les informations sur
la situation financière.
- La Gécamines est en déséquilibre
financier suit a des indicateurs financiers ci-après ; le fonds de
roulement en dessous de 1, le besoins de financement en dessous de 1 ; la
liquidité pour payer les dettes, il faut la transformé en produit
pour régler les dettes et la trésorerie est peu aisée ce
qui conduit à l Independence financière suit à un taux
d'endettement minime.
- Elle supporte plus d'intérêts ce qui donne
naissance aux deux risques ; le risque d à exploitations et risque
financier qui sont caractérisés par la baisse du chiffre
d'affaire et par la baisse d'activités qui entrainerait automatiquement
la baisse de résultats qui induirait l'entreprise à la non
performance. L'entreprise est en défaillance.
Nous n'avons aucunement la prétention d'avoir
terminé tout le contour de ce travail mais au moins d'avoir fait une
portion qui constitue notre apport dans le domaine scientifique.
En outre, toute oeuvre scientifique et humaine ne manque
jamais des imperfections, ainsi toutes remarques, critiques et suggestions
constructives et relatives à notre travail seront le bienvenu.
113
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGE
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recherches pédagogique, Kinshasa
114
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recherches scientifiques » inédit, G2 économie, UNIKOL,
2012-2013
· TSHUNGU.B, « cours de méthode de travail
scientifique », éd université de Bruxelles, 1987
RAPPORT
· Gécamines, Rapport annuel 1975, Division des
relations publique décembre 1975
115
TABLE DE MATIERE
EPIGRAPHE Erreur ! Signet non défini.
DEDICACE Erreur ! Signet non défini.
AVANT PROPOS Erreur ! Signet non
défini.
0. INTRODUCTION GENERALE - 1 -
0.1. PROBLEMATIQUE - 2 -
0.2. HYPOTHESES - 3 -
0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET - 4 -
0.3.1. CHOIX DU SUJET - 4 -
0.3.2. INTERET DU SUJET - 4 -
0.4 METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE - 5 -
0.4.1 METHODES. - 5 -
0.4.2. TECHNIQUES - 6 -
0.5.1 DANS L'ESPACEHISTORIQUE Erreur ! Signet non
défini.
2.3.1 Organisation Erreur ! Signet non
défini.
0.5.2 DANS LE TEMPS Erreur ! Signet non
défini.
06. SUBDISIVION DU TRAVAIL - 8 -
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES - 9 -
I.1.DEFINITIONS DE CONCEPTES - 9 -
2. AUTRES DEFINITION - 13 -
I.2. CHAMP D'INVESTIGATION - 16 -
1. PRESENTATION DE LA GECAMINE - 16 -
CHAPITRE DEUXIEME : NOTIONS THEORIQUES SUR LA
COMPTABILITE FINANCIERE
ET LES ETATS FINANCIERS - 27 -
II.1. Notion sur la comptabilité financière
(Financial accounting) - 27 -
II.1.1. La nécessité et les enjeux de la
normalisation - 27 -
1.1.5 La comptabilité financière à la
Gécamines - 37 -
II. 2 : NOTION SUR LES ETATS FINANCIERS - 44 -
2.1 LA DEMANDE DE L'INFOMATION FINANCIERE - 45 -
2.2 GENERALITES SUR LES ETATS FINANCIERS - 45 -
2.2 1 Le bilan - 46 -
2.2.2 Compte de résultat - 49 -
2.2.3 Le tableau financier des ressources et emplois
(TAFIRE) - 56 -
CHAPITRE TROISIEME : L'ANALYSE DES ETATS FINANCIERS PAR
LEURS
INDICATEURS FINANCIERS - 66 -
116
III.1.2 PRESENTATION DE TABLEAUX DE FORMATION DU RESULTAT EN
DOLLARS
AMERICAINS 2010 A 2012 77
2 RESTRUCTURATION III DES ETATS FINANCIERS 80
III.2.1 RETRAITEMENT ET CLASSEMENT 80
III.3 PRESENTATION DE BILAN FINANCIER ET DE COMPTE DE RESULTAT
EN
SYSTEME OHADA 81
III 4 CALCULS DES INDICATEURS 94
III 4 1 ANALYSE DES INDICATEURS DE LA STRUCTURE 94
III.5 DETECTION DEFAILLANCE 107
III.6 COMMENTAIRE GENERAL 108
III. 7 CRITIQUES ET SUGGESTIONS 109
III.7.1 CRITIQUES 109
III.7.2 SUGGESTIONS 110
CONCLUSION GENERALE 111
BIBLIOGRAPHIE 113
TABLE DE MATIERE 115
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