TEIR
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Faculté 2014-2015
Diversité Culture Francophonie
Intégration vers Inclusion:
Sens unique ou inversé?!!!
Inclusion entre légitimation et législation
:
Objectifs éducatifs et enjeux
institutionnels,professionnels....
|
Maria BENHAMMOU
Mémoire dirigé par
Mr Maryan LEMOINE
Faculté des Lettres et des Sciences Humaines
« Rencontrer l'autre, c'est aller vers un
autre
monde,. Sortir de soi, de ses repères, de
ses
carapaces et de ses armures.
Sortir des rôles que nous
jouons.»1
Alexandre Jollien
1Petit traité de l'abandon. Pensées pour
accueillir la vie
QQ Citations -
http://qqcitations.com/auteur/alexandre-jollien/2
Dédicace
A mon fils pour sa patience et ses interrogations incessantes sur
mes études sans métier !!
A ma famille,surtout mes parents, pour leurs encouragements afin
de réaliser à -mi chemin-un rêve de 20 ans ....
A toute personne interviewée ,croisée ou
rencontrée entre des ruelles investiguées et celles sans issue
...
A mes amis (es),collègues ,pour leur confiance et soutien
.....
Remerciements
Je tiens à remercier tout particulièrement, mon
professeur et directeur de recherches MR Maryan LEMOINE ,pour son aide bien
précieuse et ses conseils très judicieux à l'aboutissement
de ce travail.
Ainsi que tous mes professeurs pour leur disposition et
motivation constantes,dotées de générosité et
sérosité durant mes deux années d 'études .
2
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
Table des matières
Introduction 4
I. Chapitre :L 'inclusion : Histoire , étymologie et
sémantique 12
1.Autour du terme « inclusion » 12
2.Intégration /inclusion 13
II. Chapitre :Cadre législatif ,architectural et humain de
l'inclusion 14
1.Inclusion :Décret ,loi 14
2.L'accessibilité :Architecture,mode d'emploi 15
3. L'accompagnement :Humain et matériel 16
III. Chapitre : IEM(Institut d'éducation motrice):
Présentation et histoire 18
1.Présentation de l'institut médical
éducatif 18
2. Aperçu sur le projet d'établissement 19
3. Étude , repérage et discussion sur l'inclusion
au sein de l 'I E M 24
A L 'école 26
B Le réfectoire : Un lieu de vie,d'échange et
d'exclusion 28
C S P V S (Section de Préparation de la Vie Sociale)
31
L ' accompagnement éducatif et enjeux institutionnel :
32
IV. Chapitre Étude de l'inclusion à
l'extérieur 35
1.Circulation entre Loisirs, ateliers et éducation :
35
Implication et expérience personnelle d'inclusion 36
A Le collège 38
B Le lycée 47
2. Décalages,écarts ,contradictions ...?!!!! 50
Représentation et interprétation 52
Conclusion 55
Références bibliographiques 57
3
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
Introduction
L'inclusion ,un terme qui marque cette nouvelle ère. Cette
nouveauté se résonne dans la sphère d'une culture
préalablement isolée d'un cosmique culturel. Partant d'une
appellation à une autre ,nous tentons de changer sémantiquement
les définitions sur le plan théorique . Sans
méconnaissance,il est nécessaire de souligner le progrès
inclusif, -malgré sa lenteur rythmée - au fil du temps .
Ce terme a parcouru un chemin plein d'embûches,de
l'indifférence,humiliation, abandon,méconnaissance ....
Un tableau obscur et injuste ,se dissipe finalement pour
renaître sous un nouvel élan vers
plus de reconnaissance,d'égalité ,de compensation
et de droit
Cette métamorphose est traduite par des transformations
,mutations des sociétés plus démocratiques ,un peu
retardataires .Mais se voulant se rattraper,elles apportent un souffle plus
égalitaire aux personnes en situation de handicap.
La personne en situation de handicap devient alors prodigue ,et
attire plus d'attention .Elle occupe une place importante dans la sphère
publique .Des structures d'accueil,des débats,des recherches,des lois
.....s' envahissent brusquement de tous les cotés.
Un pas gratifiant vers les égalités de droits et de
chances .....Mais ne soyons pas optimiste pour longtemps ,car le ton de la
société très aiguë et enthousiaste,en amont , s'
enrhume et s'enroue avant le concert final.
4
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
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A travers ce travail de recherche,où une grande partie
était réservée au terrain d'investigation,usant
minutieusement des outils méthodologiques,me permettant au final
à des réflexions plus constructives et interrogatives à
explorer.
L'idée d'investiguer un autre terrain social
médico- social que celui où j'exerce ou ayant exercé le
métier d'éducateur ,me paraissait évident dans la mesure
où l'institution et sa population ,se révèle comme un
nouveau terrain propice à exploiter . Le travail sur
l'inclusion,était déjà étudié auprès
des personnes adultes en situation de handicap dans un FAM ,de l' A P F,
à travers d'un travail ethnographique,en Licence .
La continuité résidait dans l'idée d
'investiguer un autre terrain avec une autre population.... La
négociation alors était plutôt formelle ,car le fil
conducteur tourne autour de la même association mère.
Un accueil presque enchanté ,car comme ancienne
enquêtrice et navigatrice -devenue assez connue- entre les deux
établissements où j'ai pu travaillé au F A M pendant mon
stage . J'avais la chance d 'avoir des facilités. Le travail exploitable
revêt un caractère compliqué dès les premiers jours
,car le coordinateur(censé m'orienter ),n'ayant pas l'habitude de
recevoir des étudiants universitaire venant passer un stage ,m'a
entièrement donné la liberté d'investigation ,très
positive et fructueuse bien exploitée. D'être la première
stagiaire ,m'a apporté de une chance stratégique. Cette chance
m'était offerte pour errer avec liberté dans l'enceinte de
l'établissement ,sans rendre des comptes rendus à personne
,censée m'orienter ou me guider. Ainsi je me suis promenée
à l'intérieur et l'extérieur,et étais sur tous les
groupes .Même si au départ ,j'étais inclinée
à un groupe. Mon sujet de recherche me servait comme prétexte
inconditionné afin d'être partout et nul part. Cette errance
était à la fois positive,me permettant d'avoir un aperçu
global sur toutes les facettes de l'inclusion de tous les groupes ,mais aussi
négative,voire ennuyeuse ,quand elle se bascule dans la monotonie et la
passivité .... Un autre problème ,auquel j'avais
songé,mais sans me soucier sur le terrain, celui de ma posture en tant
une professionnelle,et les rapports de distanciation ,d'objectivité,
avec le terrain ,les professionnels, les usagers etc..
Aura t -elle une influence sur celle d ' enquêtrice et
comment me procéder afin d'être la plus objective possible .
Finalement le terrain m'a imposé l'appropriation d' une
double posture ,l'une enrichit l'autre,dans une conception réflexive
mutuelle où l'objectivité s'est vaincue au final,
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
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en s'imposant . Le public est très jeune ,sa rencontre
était réticente dès le début,de son coté
plus que du mien .Avec certains jeunes ,la discussion et la connaissance
était spontanée et sans hésitation .D'autres plus
timides,ayant besoin de plus du temps et d'autres commençant à
s'approcher au moment d' Adieu» .....
Armée seulement d'outils méthodologiques
théoriques ,je me sentais , par moment,incapable d'assumer,
entourée d'adolescents ayant des pathologies motrices,mais des
capacités intellectuelles , m'exige des savoirs scientifiques cognitifs
et acquis éducatifs et psychologiques...
Petit à petit ,j'ai réalisé que la
spontanéité et la patience seraient m' épaulées
tout au long du stage afin de réguler entre des phases transitoires
,dotées de beaucoup de recul pour les inciter à venir vers moi
.Par curiosité, chez certains pour leurs intérêt au sujet
de recherche,et l' indifférence pour d'autres .Peut être ,par
besoin d'une compagnie particulière pour se confier ,grâce
à ma disposition entière et « étrangère »
sur le plan relationnel , et ma soumission à leur jeune culture,nourries
et alimentées tout au long du stage.
La durée du stage m'a permise de maîtriser leur
codes ,et de m'incorporer dans leur sphère .
L 'architecture de l'institution ,est aussi large et vaste
où on peut facilement s'y perdre. Ce qui rajoute un peu d'angoisse
pimentée par mon errance la plupart du temps dans des couloirs
interminables. Mais et paradoxalement dans cette perte ,j'ai eu l'occasion d'
observer et de rencontrer et croiser à l'improviste ,les jeunes ,les
professionnels.... Dès alors les discussions spontanées ont
été déclenchées sans formalité pour donner
le temps au temps ...ainsi je me suis incluse dans cette
«Cité»institutionnelle . Le recueillement était
collecté indirectement à partir des discussions,entretiens semi
directif????,une méthode très discrète que
j'apprécie et use beaucoup .Des entretiens directifs
préalablement négociés ,suite à ma propre
initiative et celle des coordinateurs,très salués pour leur
interventions volontaires et rôles d' intermédiaires
L'établissement existe en partenariat avec plusieurs institutions
scolaires, de l'éducation scolaire,à vocation sociale
,médico sociale,politique etc ... Ce carrefour de rassemblement
institutionnel ,regorge de conventions,contrats, accords , enjeux, ...est une
proie de plusieurs questions,sur le rôle de chacun,son
implication,fonctionnement et surtout son partenariat, dont une surgit d'elle
même au fil de mon enquête, sans aucune préparation
préalable de ma part .Ce qui était à la fois angoissant et
passionnant ,la quête d'une question et une fois trouvée , sa
réponse tranquillement et incidemment attendait dans un bureau, à
l'extérieur de l'institution et
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
à trois jour de la fin de mon stage. L'objectif initial
était d'étudier l'inclusion ,avec plusieurs interlocuteurs dont
figure principalement le collège ,le lycée .En tant qu'une
locutrice face à ces nouvelles institutions,à exploiter ,la tache
d'avoir un premier rendez vous pour expliquer ma démarche ,était
plutôt bien accueilli,vu l'éthique de ce collège et son
implication massive en terme d'inclusion. J 'ai pu assister aux cours de
CLIS,ULIS ,et m'entretenir avec certains professeurs ,et surtout avec un
enseignant et coordinateur chargé de handicap ;Sans compter mes allers
et retours au collège ,surtout au réfectoire du collège
avec «nos élèves» (IEM).
J 'ai eu l'occasion aussi de m'entretenir avec le proviseur du
lycée,un enseignant référant de l'inspection
académique ,le cadre médical paramédical de l 'I E M
etc...
Le croisement habituel de cet enseignant - coordinateur-
très actif sur le terrain- à I E M, au forum des métiers
... ,m'a permis de l'interpeller à chaque
coïncidence,répandant avec beaucoup de
générosité et sans aucune retenue de sa part . Je me suis
appuyée dans mon travail sur l'observation participante et
ethnographique .Ces outils m'ont permis de m'introduire discrètement au
coeur du sujet et des sujets .Certes,un travail de réflexion s'est
instauré et au fil du temps ,la pelote de confiance s'est tissée
dans les rapports , ,échelonnée évidemment sur plusieurs
étapes.
Je me suis outillée exclusivement de l'observation
participante ,parsemée par des moments de
discussions,entretiens et aussi des moments de silence,solitude
« en compagnie » ....
A partir d'un coin repérage où les jeunes se
réfugient ,devient mon lieu fétiche aussi.
L'entrée de l'établissement demeure un lieu phare
,un carrefour de rencontres et séparations, se transformant en gare
routière ,abritant des valises et assistant aux adieux .
Le partage de lieu avec permission préalable pour
s'asseoir, est bien reçu quand la discussion est lancée .Mais
parfois l'intrusion se sente ,et fait place à la méfiance et le
silence avec non seulement les discrets et timides,mais aussi les bavards .
Ce tempérament hérité en les côtoyant
,m'a permis de prendre un peu de recul et rester souvent dans la
méditation , la réflexion et parfois tout simplement dans le
silence .... Mon point d'observation très «fétiche »,et
je ne suis pas seule à l'approprier ,car c'est un point de vue
partagé avec la plupart de ces jeunes .
Un carrefour de rassemblement et croisement des professionnels
aussi .Ce point phare où rien ne pourra s'échapper à
l'oeil,grâce à sa stratégie et son importance.
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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
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C 'est un lieu de vie ,de rencontre,arrivée, départ
et échange entre les jeunes ,loin des yeux fixés des
professionnels . Le repérage de cet endroit et surtout son
importance«routière» , les week-end et les jours de vacances
,un indice révélateur de plusieurs questionnements sur
l'impossibilité récente de l'établissement d'accueillir
les jeunes pendant les week-end?
Ainsi l'institution se transforme en gare tous les week-end- .Ce
refuge habituel dans cette salle d'attente ,a anticipé facilement mes
échanges avec les jeunes dans ce coin qui regorge de valises et a besoin
d'une présence et d'écoute autre d'adulte parfois. Mes
périodes de silence dans lesquelles ,un temps de repos ,de
déconnexion s'est imposé volontairement et parfois
involontairement pour convier volontiers la réflexion ou tout simplement
la méditation,étaient à la fois pesantes et
intéressantes pour se ressourcer moralement,psychiquement. Se
réguler sur des périodes actives et passives ,en quête de
questions et réponses ,nécessite beaucoup d'efforts ,recul et
d'implication de la part l'enquêteur . En participant à certaines
taches et loisirs et jouant quelques rôles,parfois- dépassant
largement mes capacités professionnelles- : Être membre d'une
équipe de foot , sorties et promenades à pied ,ateliers ,ou
s'asseoir avec eux pour regarder la télé ,ou jouer le baby foot,
jouer le rôle d'un médiateur pour concilier certains en litige
entre quelques uns ,être psychologue pour apporter un conseil que la
leur, aussi experte ,le fera ,mais certains se dirigent spontanément
vers moi......
Mon inclusion a eu finalement sa place au sein d'une institution
,une cité où les jeunes ,dont certains,ont du mal à
s'ouvrir aux autres et ont besoin plus de temps ,ou tout simplement ne veulent
pas . Ces ingrédients ,pimentés par mon expérience
professionnelle,m'ont projetée doucement mais sûrement vers le
noyau et l'objectif de ma recherche,emportée par le courant des
événements anticipés ,improvisés, surprenants et
tout ce que peut nous apprendre un terrain brut à creuser. La
liberté de déplacements,
enquêtes,entretiens,... ,m'a amenée à me
détacher de ce que peut être pesant en terme d'explication
justifiante même- bien détournée- à chaque projet ou
sortie ...
Au contraire, grâce à cette confiance ou
méfiance, j'étais maître de moi même. Je m'organisais
de façon à être présente sur tous les groupes et sur
les différents créneaux,afin de découvrir la vie
journalière et nocturne des jeunes . Mon but de recherche s'est
focalisé exclusivement, sur les usagers .L 'investigation était
ornée de discussions, regards, taquineries, encouragements , confidences
,informations ,débats, compétitions, plaisirs et loisirs
,promenades à pied , aide.....et surtout beaucoup d'écoute.
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
Sans ces composantes et ingrédients ,le lien de confiance
,et même d'amitié ,-sans être piégée
implicitement dans les affects -,ne pourra pas être
instauré,bâti ,pour en inspirer temporellement des données
et informations aussi personnelles et confidentielles de certains d'entre eux.
Un travail dans un terrain ,avec un public jeune,militant ,battant
,orgueilleux, perdu ,timide,réservé.... ,telles sont les
qualités d'un groupe de jeunes aussi ordinaire qu'il soit,m ' a
adopté généreusement et volontairement et convié
même à l'adhésion dans son club de
«Foot».Surprise d'une telle sollicitation inclusive émanant de
leurs part , aussi bornée par mon objectif inclusif en critiquant
férocement son sens « unique » .Je me suis soudainement
doutée de ma propre voix ,et une telle réaction, aussi
brève soit- elle ,était à bannir et inexcusable,mais
significative et interrogative.... !!!
La généalogie de mon mémoire s' articule
autour de quatre chapitres . D'abord le premier chapitre constituera une porte
,un aperçu global ,sémantique, étymologique ,de
l'inclusion à travers son histoire.
J'envisagerai ,en second chapitre ,de présenter un cadre
plus législatif ,architectural, de l'inclusion avec ses deux piliers:L
'accessibilité et l'accompagnement
Quant au troisième, qui sera réservé pour
présenter mon terrain de recherche ,et ses composantes , en
définissant les différentes structures ,partenaires et exposant
de véritables enjeux institutionnels qui en découlent dans son
cadre inclusif.
Le dernier étudiera l'inclusion à
l'extérieur de la structure en embrassant deux établissements
scolaires.
Ce travail se véhicule sous la forme d' un
contreparement , portant et dévoilant plusieurs contrastes
,décalages ,issues, d' innombrables représentations ,instances
auxquelles nous siégeons.
Des entretiens,témoignages,documents, récits
,comités etc ...,décrivent la réalité de notre
société ,tellement arrangeante,apôtre et rusée pour
dissimuler ,-quand elle veut et peut - pour rendre ainsi tout ce qui n'est pas
imbibée , rétabli et ce qui est prohibé,autorisé,
profanant même les textes ,lois censés être intouchables
.
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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
Ainsi j'ai commencé mon investigation dans une salle de
réunion(mise à ma disposition) ,qui regorge de
documents,publications,recueils,concernant le projet d'établissement,les
prise en charges,des rappels en terme de sécurité,de
lois,recettes ,réalisations ....
Bref,du « Blabla.... » ,où j'ai pu feuilleter
,quelques documents en premier , en les comparant drôlement avec le
terrain ensuite ....
Est il tellement nécessaire et récurent de nos
jours pour qu'une société écrive beaucoup mais s'applique
peu ?
J'étais au coeur d'une association , très connue
,vu sa grande « Gueule » en étalant ses slogans
indélébiles sur la voie de l'opinion publique .Grâce ou
à cause de ses valeurs sans bornes, revendicatrice et proclamatrice
indéniablement l'inclusion .
Attirée par cette propagande ,je me suis emportée
dans ce parcours de militantisme pour en croiser quelques postulats
erronés d'une des grandes associations manipulée ou manipulatrice
?!!!!!
Une des représentations falsifiée ,une
conséquence évidente d'une logique,héréditaire de
nos société démocratiques !!!!
Tel est le ressenti déçu d'une admiration sans
borne à une association mythe d'apparence,mais fragile et soumise
à une propagande trompeuse .
Mais ,L 'APF , avouons -le, reste une des associations courageuse
à oser crier,de gré ou de force , pour changer les choses....
Un pas inclusif vers l'autre ,afin de sensibiliser les
mentalités , mobiliser l'esprit publique et politique et faire «
bouger les lignes » .
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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
Avant de présenter mon terrain de recherche,un rappel
étymologique et sémantique s'impose .Plusieurs
sociologues,enseignants chercheurs dont figure Éric
Plaisance ,et ses travaux qui ont amplement été
consacrés à cette question préoccupante de cette
ère nouvelle .
Je m'appuie sur ses écrits dans ce travail, pour relier
des constats repérés en parallèle avec mon terrain .
Alors ,que signifie d'abord le mot « Intégration
» devenant « Inclusion » ?!!!! On peut reconnaître le mot
« intégration »qui nous renvoie directement aux
étrangers. Un vent soufflé sur les chaînes
médiatiques pour éradiquer l'exclusion par l'intégration
de cette minorité au sein de la majorité dominante.
La personne en situation de handicap ,partage la même
considération,étant une minorité culturelle
spécifique devant être insérée ,à condition
d'être intégrée .
A l'apparence du sens sémantique,se dissimule une
idéologie politique plus sociale autour de ce mot.
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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
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I. Chapitre :L 'inclusion : Histoire , étymologie
et sémantique
1. Autour du terme « inclusion »
Selon le dictionnaire le terme inclusion abrite deux
significations différentes selon le contexte .Ainsi le mot peut
désigner :
2«
· Action d'inclure ; résultat de cette action.
· On peut ainsi obtenir un matériau auto
cicatrisant. C'est le cas, par exemple, de la stabilisation de certaines
céramiques par l'inclusion de particules de zircone,
oxyde de zirconium, un métal assez semblable au titane. -- (Michel
Duneau, Christian Janot, La magie des matériaux, page 207, 1995)
· Souvent non dissous lors de la fusion des
matières premières, les infusibles se désintègrent
sous les températures élevées des fours et
génèrent des micro-inclusions
préjudiciables. -- (Le verre dans les déchets
d'emballages ménagers, Cercle National du Recyclage, juillet 1898,
p.8)
· L'inclusion de la
longévité humaine dans un nouvel indicateur de la richesse des
nations.
· (Mathématiques) Relation binaire qui
indique qu'un ensemble est un sous-ensemble d'un second.
»
Le mot «Inclusion » :
Le mot inclusion se réfugie dans un dictionnaire
où une phase innovante où les anglais ont d'abord inauguré
ce terme,qui a voyagé pour en arriver dans les pays francophones.
Le terme dicte un changement sémantique qui
dépasse toute dimension étymologique car certains
privilégient le premier terme celui d'« Intégration
»,à cause de la résonance vocale un peu aiguë du mot
« Inclusion ».
Selon Serge Ebersold : « Le terme d'« inclusion
» tend progressivement à s'imposer dans le langage public,
scientifique ou politique en lieu et place de celui d'intégration,
voire
2
https://fr.wiktionary.org/wiki/inclusion
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
d'insertion. L'inclusion constitue un des objectifs promus en
1994 par la déclaration de Salamanque, des règles pour
l'égalisation des chances promulguées par l'ONU la même
année, de la charte du Luxembourg promulguée en 1996 par l'Union
européenne, et, plus récemment, un des indicateurs retenus par
l'Union européenne dans le cadre de l'agenda de Lisbonne pour
évaluer les politiques publiques (UNESCO, 1994 ; ONU, 1994 ; Union
européenne, 2002). »3
2. Intégration /inclusion
Dans le « Dictionnaire du handicap » le mot
Intégration figure largement dans ce livre ,daté de
2011,malgré l'apparition cependant du mot Inclusion .Une petite esquive
sémantique se montre en se focalisant sue le mot «
Intégration « » que « Inclusion ».
Ainsi ,on aborde l'intégration
professionnelle,scolaire,sociale.
Le « dictionnaire du Handicap » dévoile un
autre terme ,celui d' « Insertion », qui « est parfois
préféré à celui d'intégration,le
premier(Intégration) paraissant ,pour certains,respecter davantage les
caractéristiques personnelles et prévenir les excès
normatifs,alors que le pour d'autres le second(Insertion) est plus affirmatif
sur le droit des personnes handicapées à vivre comme tout un
chacun;enfin le terme d'inclusion est de plus en plus utilisé au sein de
l'Union européenne. » 4
13
3Ibid .
4Dictionnaire du handicap ,Gérard ZRIBI
,Dominique Poupée-FONTAINE .
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
14
II. Chapitre :Cadre législatif ,architectural et
humain de l'inclusion
1. Inclusion :Décret ,loi ...
La loi du 11 Février 2005 constitue une des lois les
plus importantes et remarquables sur les droits des personnes
handicapées depuis la loi de 1975.
Le contenu de cette loi ,notifie les droits fondamentaux des
personnes handicapées en définissant sémantiquement ce qui
:
« Constitue un handicap, au sens de la présente
loi, toute limitation d'activité ou restriction de participation
à la vie en société subie dans son environnement par une
personne en raison d'une altération substantielle, durable ou
définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles,
mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de
santé invalidant. » 5
La loi de 2005 traite plusieurs axes autour desquels la
personnes en situation de handicap et ses droits gravitent Ces thèmes
classés ainsi :
*Accueil des personnes handicapées
*Le droit à compensation
*Les ressources
*La scolarité
*L'emploi
*L 'accessibilité
*Citoyenneté et participation à la vie sociale
*Divers
5
http://informations.handicap.fr/decret-loi-fevrier-2005.php
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre 2015
Je me suis retrouvée à creuser finalement , dans
deux thèmes ,deux droits à savoir la scolarité et
l'accessibilité accidentellement ,pour des raisons relatives au statut
même de l'institution,et public accueillis .La scolarité et
l'accessibilité en étudiant par incidence les autres
thèmes purement intrinsèques de cette loi.
2. L'accessibilité :Architecture,mode
d'emploi...
Rendre tout accessible à tous,telle est l'ordonnance
prescrite depuis 2005 ,et qui traîne entre l'échéance et
l'échéancier .
Et pourtant et incontestablement c'est le pilier sur lequel
repose toute inclusion ....
Il est utile de fouiller dans ce cadre architectural pour
déceler d 'un coté la vivacité législative et d'un
autre coté la violation légitime ....
Mais il est nécessaire de dévoiler le mode d'emploi
de ce cadre bâti .
« Le principe d'accessibilité pour tous, quel que
soit le handicap, est réaffirmé. Les critères
d'accessibilité et les délais de mise en conformité sont
redéfinis. Ainsi les établissements existants recevant du public
et les transports collectifs ont dix ans pour se mettre en conformité
avec la loi. Celle-ci prévoit aussi la mise en accessibilité des
communes et des services de communication publique ».6
15
6
http://informations.handicap.fr/decret-loi-fevrier-2005.php
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre 2015
3. L'accompagnement :Humain et matériel
L'accompagnement :
Parmi les recommandations ,préconisées pour un bon
accompagnement ,il figure principalement détecter l'attention au refus
et la non adhésion pour faire évoluer la situation de
manière adaptée.
L 'accompagnement proposé par les professionnels peut
de manière ponctuelle ou durable faire l'objet d'un refus de la part de
l'usager qu'il faut d'abord savoir identifier ,Il est recommandé que ce
refus soit l'objet d'un questionnement de la part des professionnels qui y sont
confrontés afin qu'ils puissent y apporter la question la plus
appropriée .
L'exemple de réfectoire ,atteste une contradiction
dépassant la logique de l'accompagnement prescrit dans le projet de
l'établissement entre la réclamation des usagers de s'inclure
déjà dans groupes afin de partager le repas,dans une
atmosphère de faire connaissance avec d'autres partageant le même
établissement et le refus radical des professionnels ,y compris le cadre
cuisinier sous prétexte d 'être perturbés dans leurs taches
.Quelle logique et quel professionnalisme ?
Chacun défend sa proie obstinément .....à
part la personne concernée qui se trouve soumise à tout vent .
« Ce refus appelle d'abord à une analyse concernant les
modalités par lesquelles la prestation ou l'intervention a
été présentée à l'usager,pour s'assurer
qu'il ne provient pas d'une maladresse ou d 'une violence à cette
étape de la rencontre .Il appelle ensuite un travail de
compréhension et d'adaptation des professionnels ,afin qu'une prestation
plus adaptée puisse être proposée,par exemple grâce
à des aménagements d'horaires,ou encore une modification
d'activité pour mieux répondre à la sensibilité de
l'usager.
Il est recommandé qu'un refus ponctuel (d'une
activité ou d'une prestation spécifique ) soit en tous cas pris
en compte sans conditionner l'accompagnement de l'usager d'une manière
générale ni l'accès à d'autres activités
pour que ce refus demeure une possibilité effective et non fictive.
»
16
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
Cette parenthèse reste insignifiante quant à la
réalité de la vie ,la configuration du réfectoire et les
réclamations de liberté refoulées des usagers au sein de
leur « propre « » territoire pour qu'ils puissent errer à
l'extérieur en toute liberté et autonomie ,sans
catégorisation ni soumission .....suscitent des questionnements ?
Plusieurs recommandations relatives à l'accompagnement
sillonnent le projet d'établissement vers l'autonomie des usagers .De la
théorie qui contraste déjà avec la réalité
institutionnelle explorée ,faute de moyen humain et matériel et
par ignorance inconsciente de l'étique personnel,professionnel et
institutionnel .(joint en annexe)
17
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
III. Chapitre : IEM(Institut d'éducation
motrice): Présentation et histoire
1. Présentation de l'institut médical
éducatif
L'association de L'A P F « s'engage à assurer la
qualité de ses services en développant l'observation et
l'anticipation,l'innovation et l'expérimentation,l'information et la
formation en procédant à leur évaluation
régulière » charte de 1997),En s'engageant dans « la
démarche qualité ,elle se donne les moyens d'évaluer le
degré de satisfaction des personnes accueillis ou accompagnées et
d'améliorer le service rendu » (Ensemble Agir projet Associatif
2000/2005)
C'est à partir des valeurs fondatrices et de
l'expression du projet associatif de l' A PF et de ' Handas ,qu'en mars
1998,les associations ont décidé de s'inscrire dans une
amélioration continue de leurs actions par la mise en oeuvre d'une
démarche d'amélioration continue de qualité dans
l'ensemble de leurs composantes:délégations
départementales,établissements, services et siège
national.
Cette démarche doit permettre à chacune des
Associations:de rendre cohérentes leurs actions et d'en montrer le
fondement:de développer et de faire évoluer les
compétences qu'il convient de mettre en adéquation avec les
besoins et attentes des usagers.
« De mutualiser les savoirs -faire et savoir être de
tous leurs acteurs :
De développer et d'améliorer l'approche associative
;
Il convient donc:De constater la qualité des prestations
fournies,De rechercher et d'atteindre
un niveau d'actions et de prestations prenant en compte les
exigences de l'association concernée à partir de l'expression des
personnes en situation de handicap et de leur famille,les propositions des
professionnels ainsi que les indications des différents partenaires
externes;De procéder à des évaluations périodiques
destinées à maintenir ,faire évoluer et réviser le
niveau de qualité,De proposer en conséquence,des formations
adéquates
De se préparer aux évolutions du secteur et aux
exigences et d'évaluation externe,Les « éléments
fondateurs » présentent l'origine de la démarche
associative,les différents éléments constituant cette
démarche avec le système qualité de chaque
structure:nomination
18
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
19
de Référant qualité,mise en place de
Comités qualité et étapes de la démarche,ainsi que
le système qualité au niveau national.
Un référentiel à l'usage des structures de
l'association des paralysées de France et Handas a été
élaboré par les équipes des sites pilotes en 2001.Sa
révision est mise à jour tenant compte de l'expérience des
acteurs,des évolutions des associations et de la réglementation
sont prévues périodiquement .
L'évolution du référentiel
représente un facteur de progrès et de valorisation des pratiques
toujours mieux adaptées aux besoins de l'Usager.
La participation des parents et leur implication dans la mise en
oeuvre du projet des stages de leur enfants ,est une des
nécessités sur laquelle se mobilise l'association pour que la
famille ait une place et joue un rôle auprès ses enfants.
»7
2. Aperçu sur le projet
d'établissement
l Rappel Historique et Agrément
« En Septembre 1966,l'association des paralysées
de France,association loi 1901,reconnue d'utilité publique,ouvrant au 23
Avenue de la Gare à Couzeix,en haute vienne,le centre
Médico-Scolaire,Gervais de Lafond.
Le 4 Juin 2003 Monsieur le préfet de région,au
titre de l'annexe XXIV,bis instituée par le décret n°896798
du 27 Octobre 1989,arrête la capacité de l'établissement
à 101 places .
En complémentarité avec les autres structures
APF et Handas départementales,ainsi que la Délégation
Départementale ,et en accord avec la charte de l' A P F,IME scolaire et
universitaire accueille ,après notification de la commission des droits
et d'autonomie des personnes handicapées du département d'origine
de l'usager et avec l'accord parental,
Par arrêté préfectoral du 31 mars 2005,l
APF est autorisée à faire fonctionner l 'I EMSU,au titre de
l'annexe XXIV bis,pour une capacité totale de 101
places,réparties en ;
91 places d'internat+10 places de semi -internat,pour des
jeunes handicapés moteurs de 11à 25 ans.
7« Projet d'établissement de l' IME »
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
20
L'établissement comprend :
-Une SEES(Section d'Enseignement et d'Éducation
Spécialisée) pour usagers de 11à 20ans
-Un SADD(Service d'accueil et de Soins
Spécialisés à domicile) pour usagers de 15 à 25
ans
-Une SPVS (Section de Préparation de la Vie Sociale) pour
usagers de 18 à 20ans Ces accompagnements ont lieu sur deux sites :
Dans les locaux de IEMSU,à Couzeix et dans les 4
appartements situés Cité E Ruben à Limoges (Max 8 usagers
accueillis ).
Par arrêté du 1IER Septembre 2006,l'autorisation
de création d'un SATVA de 41 places pour les jeunes en situation de
handicap physique dans les locaux de IEMSU pendant la période de
fermeture annuelle de l'établissement est donnée à l' A
PF.
L'équipe pluridisciplinaire de l'établissement
définit régulièrement l'accompagnement de l'usager,en
concertation avec les parents ,lors de réunions,ponctuelles ou annuelles
,de bilan,de projet personnalisé ou de synthèse .
Le service de rééducation,la scolarité
intra ou extra -muros,la Section de Préparation à la vie
Sociale,la Section d'initiation et de Première Formation professionnelle
par Alternance,la Section de soutien et d'accompagnement
Spécialisés par Alternance,le Section de soutien et
d'accompagnement spécialisés à Domicile,le rythme
d'accueil ,les lieux de vie adaptés et l'auto-école associative
sont les outils institutionnels qui contribuent à la finalité de
la structure,
Différentes possibilités s'offrent aux
usagers,tant au niveau de la scolarisation que de l'hébergement :
-Le cycle normal au collège ou au lycée,
-Le cycle aménagé:après le cycle 3
primaire ,aménagement du cycle 5 ième - 4 ième en 3 ans
.Une intégration totale est proposée chaque fois que celle ci
correspond aux capacités de l'usager .Les élèves de 3
ième présentent le Brevet des Collèges,
-Le Cycle adapté après acquisitions des bases
de cycle primaire,le cycle adapté alterne enseignement
général ,technique et manuel de la 6ième à la
3ième. En 3ieme,des stages en entreprises adaptés confirment
l'orientation professionnelle.
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
Les élèves se présentent en candidats
libres le certificat de formation générale (CFG)
Ils se présentent aussi au Brevet Informatique et
Internet (B2i),ainsi qu'au passeport Informatique Européen (PCIE)
La section d'Initiation et de Première Formation
Professionnelle par Alternance (SIPFPA) : s'adresse aux élèves du
cycle adapté ainsi qu'à certain usager de la SPVS ;
Pour ceux qui ne peuvent suivre ces cycles ,à leur
majoration,la Section de Préparation à la Vie Sociale «
Normal » .Ces jeunes majeurs sont en attente d'une attente d'une sortie de
l'établissement s'orientant soit vers un retour au sein de leur
famille,soit vers un appartement individuel lié à un accueil en
structure de travail (établissement et service d'aide par le
Travail,Entreprise adaptées etc) ou non.
Quelques studios ont été aménagés
dans l'enceinte de la structure et hébergent temporairement des Usagers
majeurs ,scolarisés ou non,pour les préparer à une vie
ultérieure en appartement indépendant .Un appartement intra-muros
héberge 2 usagers de la SPVS.
De même ,huit usagers majeurs scolarisés ou
non,sont hébergés dans des appartements regroupés à
Limoges /Le service de soutien et d'Accompagnement Spécialisé
à Domicile(SSASD) .
En plus des soins infirmiers ,de rééducation
(Kinésithérapie,ergothérapie,voire orthophonie ).
L'aide à la vie quotidienne assurée par les
aides médico- psychologiques et les éducateurs
spécialisés affectées à cette section,a comme
objectifs principaux:aide à la scolarité,aide à
l'organisation matérielle de la journée ,aide à
l'organisation des loisirs ,aide à l'organisation des week-end .
En accord avec le projet personnalisé
élaboré,les services SAV(service d'auxiliaire de vie )
ESVAD(équipe spécialisée pour la vie autonome à
domicile)HANDISUP sont contactés afin de préparer avec eux
à la fin de suivi SSASD,et le début de prises en charge
concrétisant la vie autonome de l'usager.
Les activités et l'accueil de la SPVS sont très
personnalisés et s'inscrivent totalement dans la finalité de
l'établissement, Intras_ Muros, l'amplitude d'age des usagers accueillis
nécessite un accueil sur des groupes les plus homogènes
possibles. Le niveau scolaire est la référence
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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
prioritaire de la constitution des groupes ,la
mixité,les régimes des demi pensionnaires ,le niveau de
dépendance de chaque usager sont aussi retenus ,L'application du projet
personnalisé élaboré lors de la réunion de projet
personnalisé ,respecte les règles de vie élaborées
par le personnel et les usagers et approuvées par le conseil de la vie
sociale. L'accueil se fait en chambres collectives ou individuelles
Le rythme de l'établissement tient compte de
l'organisation de l'année scolaire.
L'IEMSU est actuellement,fermé durant les vacances
scolaires avec une adaptabilité de la prestation en fonction des
exigences de la scolarité,l'ouverture tous les week-end pour un petit
effectif d'usagers favorise l'organisation d 'activités
éducatives étendues sur deux jours (ballades en Dordogne,week-end
neige ).
Un aperçu statistique résume et
déchiffre des données en terme l'effectif ,la répartition
des groupe et au sein de l' I E M et les classes au Collège.
Rappel statistique de l'établissement
2007/2008 2008/2009 (96 usagers ) 2009/2010
CFG 100 %
|
100
|
9 candidats /9réçus
|
Brevet du collège100 %
|
100
|
5 candidats /4 reçus dont un avec mention B,et un autre
avec mention AB
|
B2I
|
100
|
9 élèves l'ont obtenu
|
BEP 3 réussites
|
1 réussite /2échecs
|
Secrétariat :1 candidat / 1 reçu
|
BTS
|
100
|
Bac professionnel :3candidats/2 reçus
|
BAC
|
3réussite /2 échecs
|
Bac général:4 candidats/4 reçus:un
avec mention AB
|
PCIE
|
|
1 élève l'a obtenu
|
|
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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
La répartition des groupes
Groupe A
|
20 -16 internes
|
4 1/2 pensionnaires
|
Groupe B
|
17 -15 internes
|
2 1/2 pensionnaires
|
Groupe C
|
18-15 internes
|
31/2 pensionnaires
|
Groupe D
|
20-20 internes
|
|
SPVS
|
14 internes
|
|
SSASD
|
7 -7 internes
|
|
|
Types de classes
Cycle adapté
|
26 élèves
|
Cycle aménagé
|
21 élèves
|
Tous les 3 ixièmes sont intégrés au sein
des mêmes
classes
|
|
|
23
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
3. Étude , repérage et discussion sur
l'inclusion au sein de l 'I E M
La première impression et parole recueillies et
rétorquées par un des jeunes sur l'inclusion qui « n'est pas
appliquée,selon lui,il y a encore beaucoup de choses ; on sort mais
parfois on sort pas,,, ».
Il s'est arrêté en classe terminale à
cause de la fatigue , « pas de cours de maintien pour les
lycéens... » confirme t -il.
Après cette déclaration un peu pessimiste qui
reflète bel et bien une des facettes de notre société
dites inclusive .Mais Intéresserons nous à l'inclusion «
intra -muros » de l'institution !!!
On peut penser que l'application de la loi, peut parfois
freiner l'inclusion au détriment des autres personnes valides,selon un
éducateur en donnant l'exemple d'un Camping dont la propriétaire
avait appliquée la loi ,mais elle a pu accueillir qu'une personne durant
toute l'année.
L'inclusion peut entraîner l'autre envers la personne
en situation de handicap et changer son regard et sa mentalité
.L'exemple des commerçants-selon le même éducateur- ,qui
sont sortis de leurs magasins non accessibles pour montrer des objets à
une personne en situation en fauteuil.
Une atmosphère inquiétante et ressentie qui
régnait dans l'établissement ,à cause d'une fusion de deux
établissements qui pose des questionnements en ce qui concerne le
maintien de personnels,l'emplacement au niveau d'accessibilité,en ville
ou au périphérique?
Le plus intriguant est le nouveau regroupement de la
délégation de l 'APF ,et d'autres structures au
périphérique où l'architecture est inadaptée aux
personnes en situation de handicap qui ne peuvent pas s'y rendre facilement aux
bureaux pour assister à des réunions....Rétorquent la
plupart des professionnels .On peut se demander sur la politique et
l'éthique de l'association très défensifs et attaquants,au
niveau national et ce à haute voix ,
24
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
25
reste muette et immobile au niveau régional pour
revendiquer ses droits inclusifs ?!! Y a t' il des enjeux économiques et
financiers qui obligent une telle association de s'incliner aux
recommandations imposées par la politique locale
où tout simplement à cause de son propre budget qui le guide dans
un sens contradictoire et inverse avec son éthique?!!!
Est ce que nous vivons dans une ère managériale
où les moyens priment sur les convictions et les principes
d'éthique où un pas vers« l'humain d'abord» soit tordu
où il ne faut pas ,au détriment de la sensibilité et la
fragilité déjà de «cet humain ».
La préfecture qui symbolise l'état ,se trouve
très limité comme pas mal d'administrations en terme
d'accessibilité pour accueillir les personnes en situation de
handicap,prônent des professionnels.
Dans cet établissement à vocation plus scolaire
que autre chose ,l'équipe professionnelle accompagne les
élèves dans les différents déplacements surtout le
trajet scolaire régulièrement emprunté. Des moments
d'échanges restent très restreints ,généralement
que pendant les repas,ou aux croisements .Ainsi le rôle éducatif
auquel ces élèves ,ces adolescents s'y attende ,est
carencé malheureusement ,à cause d'un planning organisationnel
maigre en terme d'activités et des moments d'écoute et
échanges avec eux .
La répartition au réfectoire se fait en
divisant les élèves en groupe,les professionnels en
catégorie où ils se rencontrent pour véhiculer des
tranches professionnelles bien distinctes et hiérarchisées .
Les rencontres entre les différents clans entre les
jeunes et professionnels ,se font limitées voire occasionnelles(les
vacances et quelques week-end ) vu le cadre bien précis et
délimité avec « des barrières
,représentées par des blocs ou des murs...».D'où le
piège d'ignorer même le nom d'un collègue ou un usager,
drôlement évoqué ce jour , mais malheureusement
constaté.
L'activité sportive se déroule dans une salle
,où la représentation du handicap fait le label car il y a une
diversité de pathologies qui se réunissent et s'amusent dans une
atmosphère où la compétition remplace la solidarité
juste avant le commencement.
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
La représentation sociale reflète une des
réalités qui se prononce comme un cas ,phénomène
qui mérite d'être étudié.
Dans ce livre (représentations) la
représentation accordée à l'inclusion s'abrite dans un
endroit un peu poussiéreux où personne ne pourra accéder
,non pas à cause de son état mais plutôt de la
méconnaissance et l'ignorance d'un tel embrouillage où ses
racines émanent de loin en dépassant même les
frontières.
La réponse à une emblématique
institutionnelle masque bien d'autres réponses auxquelles des
personnes,acteurs,professionnels et même ,des institutions se trouvant
souvent prisonniers dans leur cercle d'incompréhension. Une des raisons
pour laquelle des relations conflictuelles s'entrechoquent naïvement et
s'en mêlent .
A L 'école
L 'enseignante qui intervient à IEM deux à
trois fois par semaine .m'avait expliqué que le programme correspond
à un niveau au dessous à cause d' un retard et des connaissances
cognitives limitées qui permet l'enseignant de s'adapter et de proposer
un programme correspond à leurs capacités.
Ils sont dans un cycle aménagé qui regroupe les
élèves en situation de handicap et les élèves de
gens de voyages et d'autres élèves ayant des
difficultés.
Le décrochage est lié à des
problèmes de santé où l'élève se sent
fatigué à cause de sa pathologie ou à cause des
interventions médicales pendant des heures des cours ce qui complique
parfois la tache de l'enseignant.
Les outils pédagogiques et didactiques,pour les
élèves qui n'arrivent pas écrire ,use de l'outil
informatique ,,pour certains l'aide de l'enseignant est indispensable pour
rédiger à sa place.
La souplesse en terme du temps et d'aménagement
concernant les évaluations est importante en tenant en compte leurs
difficultés .
La classe est aménagée spatialement et
configurée suite au suivi des ergothérapeutes ,par exemple les
classeurs sont mis à la hauteur pour que l'élève en
fauteuil puisse chercher ses affaires facilement .
26
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
Les ateliers consacrés aux activités et en vue
de préparation à la vie professionnelle, sont dessertis cette
année ,où le temps de scolarité a été
augmenté et compensé en ajoutant d'autres matières par
exemple comme le Français,Le technologie,Histoire,Musique,,,, où
un mécontentement de la part le corps éducatif a
été senti
Cette année ,l'inclusion a vu le jour au
collège se trouvant à 500 m de L'I EM,après plusieurs
année depuis l'apparition de la loi 2005 . Et ce pour faute de moyens
matériels ,concernant l'aménagement des locaux pour accueillir
des élèves en situation de handicap.
L'inspecteur a incité fortement les enseignants pour
que les élèves en I E M soient inclus et fréquentent
l'établissement scolaire .Certains professeurs préfèrent
enseigner dans l'enceinte de L' IEM et certains d'autres veulent tenter
l'expérience .Ce qui peut expliquer la différence de choix et
plutôt d'avis,c'est d'abord un avis personnel pour question d'habitude et
puis pour la bonne configuration de la classe ,et ceux qui trouvent
l'idée est bonne et tentent l'expérience ,voient plutôt la
joie des élèves et leurs fierté de venir d'un
collège où handicap n'est pas « visible »en
côtoyant les autres élèves ,et qu'une voie de
liberté est ouverte car certains s'agacent à cause du sentiment
d'enfermement .
Ce sentiment est gratifiant aux yeux des enseignants, mais on ne
peut pas se passer des deux lieux car ils sont complémentaires dans la
mesure où ils sont compensateurs en terme des moyens
,d'aménagements,des conditions et des offres proposées et mises
en place .
L 'alternance d'enseignement entre le collège et l' I E M
est un moyen de compensation en terme de moyens dans les deux
établissements .D'où la question du rôle inclusif du
collège,en tant qu'une institution appartenant à
l'état qui préconise une loi, devrait appliquer le droit de
scolarité à tous les enfants sans distinction et qui ne dispose
pas de tous les moyens pour oeuvrer à une bonne inclusion scolaire.
La configuration des classes n 'est pas pareille,entre L' I
EM et le collège,car le dernier accueille tout le monde et ne se voyait
pas faire appel à des ergothérapeutes par exemple pour
aménager une classe bien adaptée ???!!
27
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
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La fatigue constatée par les professionnels les
interroge sur cette inclusion à tous prix qui peut nuire la santé
de la personne parfois , entre les allers retours de l'école à l'
I M E ,les sollicitations du personnels éducatif au cas de besoin ,ce
qui engendre une nouvelle surcharge professionnelle. Car ils se
déplacent pour aider les élèves à manger,et avant
l'intervention de l'infirmière,ils devraient intervenir pour les besoins
???
Est ce que une forte surcharge professionnelle peut
démotiver les professionnels sur tout ce que peut apporter l'inclusion
de positif pour la personne ? Et évidemment moins de sollicitations
,moins de taches ....ce qui nous conduit directement et logiquement sur les
moyen déployés pour une vraie inclusion non ou au moins
,moins« railleuse »
On peut pointer le doigt sur les moyens matériels et
humains pour garantir une bonne inclusion ,accompagnée d'une
organisation institutionnelle qui permet aux professionnels de
s'épanouir en incluant les personnes en situation de handicap,
En tant qu'accompagnateur ,certains ignorent même , le
contenu législatif de la loi 2005 ,et l'importance de l'inclusion .
Certains se sentent démotivés ,désengagés faute de
moyens face aux exigences demandées . Et d'autres malgré les
conditions de travail ,tentent de faire de leur mieux pour justement
réussir à les inclure par conviction,par engagement personnel.
Dans cette association ,il est important de signaler le
rôle important de certains bénévoles dans une dynamique
professionnelle et institutionnelle.
Un accueil de la diversité :
La notion de l'école inclusive repose sur un principe
éthique:celui du droit pour tout enfant,quel qu'il soit à
fréquenter l'école ordinaire .Passant d'un lieu scolaire à
un autre lieu où l'inclusion fait bien parler d'elle .
B Le réfectoire : Un lieu de vie,d'échange
et d'exclusion !!! .
La configuration du réfectoire semble divisée en
plusieurs groupes catégorisés séparés par des
barrières voilant ce qui se trouve derrière par un système
anti bruit .
Le mélange entre les groupes se fait de temps en temps ,
surtout pendant les vacances quand l'entente entre le personnel de cuisine et
certains éducateurs se fait entendre en raison de
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
l'organisation .Sauf que les adolescents sont contents de se
retrouver avec d'autres avec qui ils entretiennent de bons liens et puis
même entre eux ,c'est l'occasion de se connaître mieux. L'inclusion
se concrétisera quand les rideaux se lèveront
à l'intérieur de l'enceinte surtout dans le
réfectoire. Pour que le mélange se fera pendant le reste de la
journée entre les différents groupes constituant finalement un
seul groupe avec ses différences .
Le droit de se retrouver et se mélanger pendant les
repas devrait être (re)demandé ,(re) revendiqué pour
arbitrer les deux clans .
Le réfectoire m'a poussé à
élargir non seulement un horizon culinaire bien délimité
mais pour en croiser d'autres ,me menant à la même direction,
réflexion ,problématique où la clef émane tout
naturellement de la source .
L 'organisation archaïque de plusieurs catégories
indiquées et voire même numérotées,m'a
emporté dans mes analyses ,en me piégeant dans des constats qui
relèvent de l'évidence puisque qu'on indique « Groupe
collège 1 ». On croit aveuglement et sans se poser la question que
ceux qui se retrouvent autour de cette étiquette sont des
collégiens ,malgré la présence de certains lycéens
et certains scolarisés qui m'a interpellé en me guidant vers une
telle critique .Avant deux semaines de fin de stage je découvre que je
côtoyais des élèves non collégiens ,avec qui j'ai
échangé,discuté autour d'une table faussement
étiquetée ,et représentée ???!!! Au point de ne pas
l'apercevoir plutôt .A ce point les représentations peuvent nous
aveugler ,pour ne pas se rendre compte de l'erreur de mettre tous dans un
panier et qu' une personne ayant un oeil d'extérieur ,peut t elle rester
limitée naïvement à ce
qui peut lui être dicté ?!!. Sans se poser des
questions au préalable et investiguer plus sur le papier et
dépasser même ces barrières pour ne pas être surpris
ou ignorant , pour ne pas critiquer en plus . Comprendre ce que
représente concrètement ces appellations qui sont malgré
tout présentes au quotidien .
L'inclusion est une phase préparatoire quand le jeune
est encore réticent à cause d'un système interne bien
frileux qui certes prends bien soin de lui mais qui l'étoffe en
même temps et l'enferme dans une catégorie déjà bien
ciblée selon l'age, niveau scolaire,,, etc. Bien réussie au
niveau institutionnel mais non inclusif et éducatif au sein de la
structure «mère» qui
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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
a un peu peur de laisser ses «petits» se balader
entre les groupes et se mélanger ,malgré ses convictions
d'autonomie, de les éduquer et les préparer à se
détacher d'un lien catégoriel
qui entraîne une inclusion «
catégorisée » limitant ses pas vers les autres se trouvant
sous le même toit ,pour qu'il en dépasse ses horizons une fois
livré à lui même.
Un échiquier d'activités choisies auquel les
jeunes ont participé ,et aussi des éducateurs marque
merveilleusement un grand souffle d'un parcours scolaire hebdomadaire, bien
rythmé et surtout monotone .
Les éducateurs ont retrouvé une facette de
leurs métiers d'animer,créer et d'organiser les activités
ludiques,sorties etc. La sortie à laquelle j'avais assisté
,où des groupes sont formés,mélangés -par
contrainte- relevant de l'organisation liée à l'effectif . Cette
rencontre entre plusieurs établissement pour pratiquer un art martial
,adapté celui du judo où malheureusement chaque groupe est
resté dans son petit territoire même au sein de la même
structure .
Heureusement l'entraîneur a réussi de les
inciter à changer de temps en temps leurs partenaires. On peut
s'interroger ou non sur la réticence de se mélanger au sein d'une
culture
partageant les mêmes critères ?!!!!!. Mais le
plus intriguant ,cette réticence au sein même des groupes
appartenant à une même structure ,formant des «petites
communautés ».
Le plus ironique ce jour est la méconnaissance d'un
nom de famille d'un jeune de la part d'une professionnelle ,sous
prétexte qu'il n'est pas sur son groupe mais partageant la même
structure ?!!! Cette rencontre entre les professionnels de groupe
différents d'où l'occasion aussi de se mélanger et
partager une sortie ensemble,et surtout connaître les noms de famille de
certains jeunes et même parfois les leurs ....
Le hasard ou plutôt l'organisation ce jour là ,a
imposé un partenariat et un mélange entre les jeunes et les
professionnels. Ne pas connaître quelques noms de certains jeunes ,prouve
l'enjeu et explique l'ampleur et la conséquence d'un système
organisationnel enfermé sur lui même,sur des groupes , et sur les
professionnels malgré la surface grandiose de
l'établissement .
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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
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31
L'explication émane peut être naturellement et
logiquement de cette division très managériale,institutionnelle
que relationnelle qui provient d'abord du réfectoire et qui affecte
l'organisation générale où le jeune se trouve bien
concentré sur son groupe «bien étiqueté et
indiqué »à chaque fois et à chaque endroit. Le jeune
a besoin d'être plus libre en commençant au réfectoire de
pouvoir manger avec d'autres au moins de temps en temps ,de s'inclure pour
être prêt ensuite à se détacher de son groupe de
temps en temps et de pouvoir finalement se dénaturer au sein de la
grande« cité » .La structure est déjà construite
comme une cité où les différents services sont
plantés et enracinés depuis la création ,ce qui n'aide pas
forcement le jeune à confronter la réalité et le choc
culturels d'extérieur.
C S P V S (Section de Préparation de la Vie
Sociale)
L'atmosphère scolaire qui règne dans l'institut
,limite et rend le temps d'activités restreint,puisque la plupart des
élèves sont scolarisés et ceux qui ne le sont plus,(les
SPVS)ont quelques ateliers à leur disposition
(Horticulture,bois,activités ludiques) qui restent desserts soit par
désintérêt,soit par démotivation,soit par manque du
temps (ceux qui sont scolarisés).
Certains vaudraient des ateliers de musique ou la danse
,chose qui peut être comprise ,car se sont des adolescents.
Les professionnels ont l'impression d'être des
chauffeurs que éducateurs,à transporter les élèves
vers différentes destinations,la plus convoitée, est celle de
l'école .Le rôle de
l 'accompagnateur revient et s'impose intégralement
pendant des moments courts de la journée surtout le mercredi
après midi ,les soirées,,, .
On peut citer trois ateliers mis à la disposition des
élèves qui ont arrêtés leurs
scolarité:atelier bois,activités
éducatives,informatique(imposé par l'institution) de bois et
horticulture,
Ces personnes sont suivis pour une préparation de leurs
future vie professionnelle.
Ces ateliers ne délivrent pas de diplômes ni
certificat,juste une préparation pour une future insertion scolaire.
Ces activités sont proposées et
planifiées selon le rythme scolaire et selon les envies et la
volonté de ces élèves.
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
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32
L'inclusion est un terme qui remplace l'intégration et
pour cela il faut les moyens pour qu'elle soit plus concrète sur tous
les aspects. Un décalage s'avère quant à
l'accessibilité ,participation à la manifestation à
Guéret dernièrement .
L'atelier bois,où se cache une richesse de chef
d'oeuvres produite par les apprentis avec leur maître.
Des tableaux de portraits magnifiquement et minutieusement
faits,à base de
marcottage(marqueterie) ,des tableaux d'animaux,jeux
éducatifs en bois,et même une pendule .Le prochain projet sera un
corps humain .
L 'accompagnement se fait sur tous les aspects qu'il soit
administratif ,juridique,habitat,à sa majoration et même
après son insertion ,l'accompagnateur doit l'aider dans ses
démarches administratives,en consultant les institutions d'insertion
professionnelles adaptées à son handicap.
La formation nécessite un accompagnement en amont afin
de définir les différents parcours vers lesquelles les futurs
stagiaires s'orientent .Certains savent déjà en choisissant leur
futur métier ,d'autres un peu hésitants ,perdus entre deux
métiers ,,
l L ' accompagnement éducatif et enjeux
institutionnel :
Une autre façon de prise en charge,d'accompagnement
,m'interpelle sur le rôle éducatif qui est en apparence (absent)
mais il est bien surchargé suivant des situations d'intervention
où l'éducateur joue souvent un rôle de médiateur
entre plusieurs pôles juridique,scolaires, familial ,,,,sans parler de
son soutien pour les aider dans leurs devoirs,,,
Le métier de l'éducateur devient alors un
métier polyvalent où les exigences et les conditions de travail
impose l'aspect matériel au détriment de l'humain parfois ,car
ces adolescents ont besoin de plus de l'écoute ,plus de
disponibilité ,,,,
Les activités proposées sont parfois internes
comme des contes , « Pierre et le Loup » ,cinéma etc où
l'adolescent exprime une grande satisfaction dans « sa cabane » bien
décorée et très conviviale dans son établissement
.
Quand on est chez soi,on est plus à
l'aise,réclame une jeune .L'endroit devient facilement modulable,ce qui
peut n'être pas le cas ,si le décor change ,car sont rarement les
salles
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
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adaptées pour qu'ils assistent à un conte
tranquillement et sans difficultés et barrières qui sont souvent
des rappels incessants de la non accessibilité à tous les
domaines presque .
L'inclusion devient alors railleuse et parfois
inespérée devant des freins extérieurs ,c'est pour cette
raison ,dans cette institution qui est une «petite cité»
,comprenant déjà plusieurs services première
nécessite ,scolaire, médical ,paramédical etc (
l'école,le
kiné, l'ergo ,,,) offre un cadre parfaitement
sécurisant (in) mais une fois
à l'extérieur,l'adolescent sera livré à lui
même,et subira un choc culturel .La préparation préalable
est fortement conseillée pour que l'adolescent soit conscient de toutes
les difficultés qui peuvent l' heurter loin de sa petite cabane en
confrontant le« loup» .
La présence de plusieurs studios,qui hébergent
des personnes devenant autonome après être
préparés,permet une inclusion progressive parfois lente mais sure
vers la société .
L'inclusion devrait être une envie et une motivation de
la part la personne en situation de handicap,selon un éducateur,ce qui
paraît logique dans un sens et pas l'autre .Car si on laisse la personne
choisir ,elle peut prendre refuge dans sa solitude et son enfermement,mais
imposer une telle inclusion, n'est pas une judicieuse solution ,non plus?!!
Alors quoi faire?! Question désespérément
souvent posées pour guetter le juste milieu ?!!!
L'espace et la disposition entière du moniteur par
exemple dans l' atelier d'informatique peut être mouvementée si
l'apprenti en difficulté se trouvait avec d'autres,bien inclus mais
dépourvu de ces atouts?!!Faut il faire du choix dans ce cas?!! où
vivre les deux situations pour justement préparer la personne au manque
du moyen et l'inciter à s'adapter aux difficultés?!!
Pendant la réunion de CVS ,en présence du
directeur de IEM ,la directrice de collège ,les représentants,les
jeunes ,les représentants des parents ,parfois les élus (mais
excusés ce jour ) ,on a évoqué la possibilité
d'accueil, un seuil à atteindre de 220 jour au lieu de 190 jour en IEM ,
pour que l' A R S ne continue pas de diminuer les budgets en raison de la
capacité d'accueil par rapport à la tarification
journalière.
Des points ont été rappelés concernant les
règles de vie à respecter pour les jeunes .
Des revendications sans réponses,mais toujours
convaincantes de la part la direction selon certains jeunes. qui se sentent mal
écoutés .
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
L'intervention du collège s'est dirigée vers un
besoin vital ,celui du sommeil après avoir constaté la fatigue
des plus jeunes pendant les cours . L'organisation de l'institution repose sur
des horaires un peu tardives allant jusqu'à 23h selon l'age et le groupe
des élèves.
Les familles ont demandé l'ouverture de IEM pendant les
vacances,vu la fatigue de leurs enfants à cause de la distance .
Ces revendications liées aux budgets ,ne reçoivent
pas un applaudissement , plutôt des réponses chiffrées
d'ordre dépassant peut être même l'institution .
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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
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IV. Chapitre Étude de l'inclusion à
l'extérieur
1. Circulation entre Loisirs, ateliers et
éducation :
La compétition entre les personnes qui partagent le
même handicap ,peut être considérée comme une
inclusion où le seul critère ne se limite pas seulement à
un groupe bien défini et étiqueté ,mais au contraire ,elle
n'a pas de limite pour qu'elle signifie bien sa définition?!!!
La confrontation entre les personnes dites« valides
»et les «non valides» en terme de compétitions sportives
s'avèrent rares ,selon un éducateur et pourtant le niveau de
certains est hautement certifié. La faute à qui?!!!Au manque
d'enthousiasme pour les organisateurs afin de reconnaître les
compétences de certaines personnes ou la peur ou l'indifférence
peut être expliquée par de la compassion des «Autres »en
vers ces personnes «autrement capables»
Une sortie réservée à une
activité sportive,où les personnes en situation de handicap vont
se rendre pour pratiquer différents types de sport ,ce jour là
,c'était du poing pong,on peut parler de l'inclusion quand une
même «communauté» se retrouve entre elles pour jouer
,non je ne crois pas car l'inclusion c'est l'autre et avec l'autre aussi,faut
il se contenter quand il s'agit du sport de rester entre eux et non pas imposer
la mixité et la vraie inclusion entre les personnes valides et celle qui
sont en situation de handicap,en respectant leur capacités. Et qui doit
l'imposer ?!!!
Pourquoi nous nous dépassons pas ces lignes
directrices qui guident et nous placent dans une autre institution
spécialisée pour handicap et ne pas franchir cette étape
et s'inscrire dans un club où une personne dite normale se voit entrain
de jouer face à adversaire dit «normal »aussi .
Le mercredi est le jour le plus convoité et
consacré au sport ,le foot , foot fauteuil ,pétanque , la
musculation, ping pong ....
Malheureusement,ce qui peut être signalé et
important à le dire vu le caractère commercial qu'il peut prendre
.Car il y a des foot fauteuils coûtent cher ,environ à peu
près de 12 milles euros ,fabriqués généralement au
USA .Et vu le coût, l 'I E M possède qu' un seul,espérant
gagner la coupe nationale ,prévue le mois Juin à Brest .
Dans les matchs de foot ,les joueurs démontrent des
compétences hautement performantes, entre eux ,une« inclusion
communautaire » se crée où l'esprit d'équipe fait pas
défaut .
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
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Les matchs sont assurés par handisport dans la salle de
sport de la commune .Ce qui manque peut être la présence de l
'équipe éducative de temps en temps pour créer une autre
atmosphère celle que ces jeunes veulent peut être, pour
démontrer leurs capacités dont ils ont fiers ou jouer tout
simplement en formant une belle équipe et pouvoir voir l'autre facette
à double sens d'une équipe « autrement éducative
»et celle « autrement capable » où la performance soit le
seul trait visible et distinctif.
l Implication et expérience personnelle
d'inclusion
La participation sexuée d'une jeune et moi même au
match de foot ,était plutôt bien reçue même
réclamée pour une autre fois .Le mélange de sexe et les
compétences féminines ont été
révélées comme un défi pendant le match .En tout
cas,l'inclusion doit émaner des deux sens ,et non pas toujours d'un seul
sens .Et quand la société devient réticente pour affronter
l'«autre»,nous en tant qu'accompagnateur ,éducateur,nous
pouvons anticiper avec eux cette inclusion ou plutôt « jouer »
tout simplement . La peur des autres de ces adversaires très performants
qui les rendent sûrement en situation de «handicap»
désigne bien le repli sur soi l'enfermement d'une société
.
L'adhésion à une équipe avec laquelle j'ai
joué pendant mon stage, et qui m'a incluse d'une façon
régulière pour jouer au foot était très
émouvant. Le plaisir senti d'appartenir et m'inclure à cette
équipe est immense .
Ce qu'on peut vraiment regretter le manque de manifestation
où l' « autre « » et « nous » se regroupe pour
dévoiler les différentes performances,où l « 'autre
» a forcement peur de cette confrontation sans avoir même pas le
courage d'y tenter .Pourquoi tant de peur ,de manque de volonté
,d'être moins avenant envers nous puisqu'on forme un « tout
«.La sensibilisation ne résonne pas assez dans notre
société,et la voix de l 'APF doit être entendue sur ce ton
encore et lâcher de temps en temps son partenaire bien fidèle
« handisport » pour s'ouvrir sur d'autres partenaires où les
communautés sportives se réunissent et pas seulement une.
Encore faut t il se mobiliser avec force quitte à
s'inscrire raisonnablement dans les différentes manifestations pour
imposer cette inclusion « mal acceptée »?!!!
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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
Le seul sport où on peut dire que l'inclusion est bien
présentée et présente ,celui de la pétanque
,où un des usagers la pratique avec les membres de club,une inclusion
symbolique malheureusement car il joue généralement avec le
coach,selon ce dernier. On peut s'interroger vraiment sur le regard et la
mentalité de la société de ce club , qui est encore en
décalage sur la notion de normalité qui délaisse la
personne en situation de handicap inclus en apparence seulement .Les
échanges et l'atmosphère qui règnent ,jouent un rôle
important pour ce joueur «particulier» mais « isolé
», se contente de ce plaisir très modeste pour ne pas
espérer plus .
Alors que le discours du coach sur la diversité
,l'inclusion ,nous envoie directement sur
l'efficacité des paroles ,qui deviennent
stéréotypées mais la moindre concrétisation est
absente ,une image qui reflète une société basée
sur les représentations superficielles, qui sont largement
déconnectées avec la réalité.
Ce qu'on peut observer lors d'une activité sportive
d'initiation pour le judo , une atmosphère divisée en plusieurs
communautés institutionnelles et groupales d'une même culture
.D'où la question peut être de se demander sur cette
réaction militaire des habitudes provenant d'une éducation
très archaïque d'une société qui se veut être
organisée ,carrée déjà avec les personnes dites
« normales » et plus rigide avec les personnes dont on a peur de les
perdre de vue . Ce manque de liberté traduit un dysfonctionnement et
puis nécessite un remaniement éducatif et un changement de regard
envers l' autre qui devrait pas systématiquement se fidéliser
à notre façon personnelle de voir les choses et se conduire
.Certes certains ont besoin de nous ,des repères mais d'autres n'ont pas
forcement besoin d'une éducation stéréotypée qui
les étoffe plus qu'elle les libère .
L'atelier d' informatique devient le moyen le plus attractif
envers lequel tournent les « yeux »de l'inclusion .Malgré que
les ordinateurs sont mis à la disposition de ces jeunes dans la salle
,certains d 'entre eux disposent de leurs propres ordinateurs .Plusieurs
activités organisées en dehors de ce cercle informatisé
pour sortir et s'aérer envers d'autres horizons et institutions comme
par exemple l'école,le club de judo .... en portant toujours son
matériel afin de réaliser des projets ,comme par exemple : un
montage d'un film ,vidéo avec la participation des jeunes en dehors de
l'institution.
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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
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A Le collège
Selon la loi:«Tout enfant,tout adolescent
présentant un handicap ou un trouble invalidant de la santé est
inscrit dans l'école ou dans l'un des établissements
mentionnés à l'article 351-1,le plus proche de son domicile,qui
constitue son établissement de référence »
Si sa scolarité ne fait l'objet d'aucune
décision par la C D A P H (commission de droits de l'autonomie des
personnes handicapées) ,il est inscrit dans l'établissement
scolaire le plus proche du domicile .Si sa scolarité nécessite un
dispositif type CLIS (classe d'intégration scolaire) ou
ULIS(unité locale d'inclusion scolaire).
Si l'élève est contraint d'interrompre
momentanément sa scolarité (inscription inactive).
Si son PPS prévoit une scolarisation partielle ou totale
dans un établissement sanitaire ou médico-social .(inscription
inactive),l'enfant reste inscrit dans son établissement de
référence. Ebersold ajoute sur la notion de l'inclusion en disant
qu' «Elle juge que la scolarisation de tout élève, fut-il
à besoins éducatifs particuliers, est profitable à tous
» .8
Néanmoins les opinions des professeurs se divergent entre
le choix des cours et d'apprentissage entre l I E M et le collège, car
il y a ceux qui préfèrent l'inclusion avec les autres
élèves et d'autres moins ouverts vers les autres .
Apparemment au lycée,les élèves se
trouvent en classe ordinaire reste à savoir sur quel critère on
peut décider cette mixité.
Ce qui peut être intriguant aussi ,et qui paraît
normal ,l'inclusion dans une classe aménagée où on trouve
deux élèves dont un aurait préféré
être seul ou avec les autres élèves que son semblable pour
des raisons d'entente!!
Ce qui est aussi surprenant ,c'est de voir l'entraide qui
anime certains entre eux ,et qui nous laisse très interrogatifs pour
expliquer les vraies raisons .Est ce que handicap est un facteur majeur de se
sentir aussi solidaire pour créer après une«
communauté bien soudée» ???
La première année scolaire au collège ,il y
avait une difficulté d'inclusion sentie par la plupart des
élèves ,car ils étaient habitués à leurs vie
scolaire aménagée au sein de l'institution.Une préparation
à une telle transition devrait être mise en ouvre en amont
d'une
8Ebersold Serge« Inclusion »,p 71.
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
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façon successive et rythmée pour éviter
un tel choc ,ce qui s'avère tout à fait normal pour n'importe
quelle personne subissant un tel changement.
Au cas d'absence d'un professeur,les éducateurs sont
appelés pour venir chercher leurs élèves ,la question se
pose bêtement sur les autres élèves et de savoir si les
parents sont appelés aussi de venir chercher leurs enfants?!!! Ce qui ne
peut pas arriver car l'école doit se déployer les moyens?!
Un exemple où on est dans l'incompréhension de
modalités qui entraîne un peu de la colère!!
On peut creuser un peu pour comprendre ,soit il y a un abus
exprimé clairement de la part de l'école à cause de la
proximité de l' I E M ,en profitant du fonctionnement de cette
dernière pour reléguer sa responsabilité et
l'élève se trouve dans la balançoire entre les
deux,où car à chaque contretemps il est amené souvent
à voyager entre les deux établissements ce qui engendre une
fatigue anticipée par un décrochage définitif selon
certains?!!! Alors de quelle inclusion s'agit t il ,quels moyens ,et ,et quels
prix,et quelle anticipation institutionnelle?
L'école représente un lieu idéal pour une
bonne inclusion ,elle apporte en plus des connaissances cognitives ,un
héritage auquel les élèves en situation de handicap ne
sont pas épargnés de le léguer??.C est leur droit et un
droit légitime,quand il est violé ,ou bricolé avec une
politique à la fois nous montre la légitimation et la violation
de cette même loi ,la solution est de creuser ,de comprendre et
défendre cette légitimité qui s'écarte de la
réalité du terrain . Un décalage profond qui transmet bien
un message ,celui d'une paresse politique,institutionnelle malgré les
efforts de professionnels, individuels qui restent heureusement le souffle et
le coup de pouce pour ces élèves à se battre et lever ces
freins avec leurs forces inépuisables sources inspirées de leurs
difficultés ,traduites par une fierté et une
égalité reconnue quand ils partent ou reviennent du
collège .
Les personnes en situation de handicap et qui sont plus
scolarisés , sauf un qui suit ses études supérieures en
droit .Ils participent à la vie quotidienne et à l'insertion
professionnelle qui s'organisent dans un ESSAD, un partenariat fondé sur
l'adaptabilité pathologique car il n'existe rarement des
établissements conçus aux personnes ayant des capacités
limitées .
Le personnel éducatif accompagne ces jeunes dans leurs
insertion professionnelle et sociale,parmi ces personnes ,il y en a ceux qui
habitent dans des appartements à proximité de L'IEM ,en autonomie
épaulée par le personnel éducatif .
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
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L'inclusion ne peut être réussie ,si le regard de
l'autre sur l' handicap ne change pas ,plusieurs personnes racontent des
situations où le regard était le centre d'interaction au lieu
d'un dialogue avec l'autre,surtout à l'école ou dans la
cité ?!!! Y t il assez de sensibilisation envers ce regard qui peut tuer
toute tentative à l'inclusion ,à l'acceptation réciproque
de l'autre ?
La réciprocité d'inclusion emprunte un chemin
où les deux sujets soient assez sensibilisés pour une
collectivité et un vivre ensemble malgré les différences
« réciproques » liés à tout trait sociologique,
culturel et éducatif qui peut s'avérer aussi comme un «
handicap » aussi .
Ce qui peut être demandé parfois par le
collège est une aide humaine émanant de l 'IEM pendant les
examens pour aider les élèves à écrire et jouer le
rôle des AVS.
L'école fait parfois du chantage en profitant de besoin de
l 'I EM de scolariser « ses enfants » comme s'il est le seul
responsable légitime qui doit appliquer la loi de l'inclusion.
Des sollicitations de la part le cadre enseignant et ses
contraintes par rapport l'accompagnement de certains élèves
malgré leur autonomie,est exprimé à chaque fois quand il n
y ' a pas besoin . La représentation du fauteuil nécessite une
tierce personne même si la personne en fauteuil peut se déplacer
librement avec ou sans son fauteuil. Une sortie était organisée
par le collège qui s'est confronté à une
représentation du handicap qui lui a paralysé au point de
solliciter et exiger la présence d' un accompagnateur de IEM ,Or cette
personne est indépendante malgré son fauteuil,et qu'elle peut
monter et s'asseoir toute seule au bus. La question se pose directement sur le
niveau d'information sur le handicap de chaque élèves avec ses
capacités et ses limites pour ne pas fondre et détruire des
années de travail sur l'acquisition de l'autonomie , ce que le cadre
éducatif avait semé pour que la personne en situation de handicap
ait une autonomie qui lui permettra de se déplacer et de jouir de sa vie
au sein de la société.
Le cadre enseignant est assez informé pour laisser la
personne compter sur elle même,fera t il confiance comme le cadre
éducatif en veillant de loin sur la personne sans pour autant
l'étouffer à chaque fois qu'un fauteuil s'approche et se dirige
vers lui?
Imaginons si 'il y a plusieurs élèves participant
à la même sortie,combien de personnes éducatifs
réclamera t elle l'école pour que ces représentants d'un
handicap malgré leur autonomie doivent se mobiliser?
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
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L'école doit elle harceler en permanence les
éducateurs à chaque fois qu'elle croise un obstacle
«abstrait »?et les solliciter à accompagner «ses propres
élèves en situation de handicap»,à venir et se
transformer en AVS pour aider ses propres élèves ,à
conduire avec leurs voitures plus adaptés que les leurs pour transporter
ses propres élèves,,,,,sans parler les taches administratives
auparavant traités et gérés par le cadre
éducatif.
La délégation est assumée et doit
l'être qu'avec l 'IEM,,?!!!car il est
mandaté ,car l'école qui est une des institution
où l'élève en situation de handicap dans cet IEM veut avec
beaucoup de détermination ,de fierté qui brille dans leurs yeux
à chaque fois qu'ils partent et reviennent ,même dans leurs
échange pendant le repas,nous laisse incontestablement convaincus de
l'importance de l'école pour eux. Cette propriété doit
être assumée par l'école ,ils sont ses propres
élèves aussi ,et ont les droits comme les autres en terme
d'égalité et des chances,léguer quelques missions sur les
épaules de IEM n'est pas une solution ,devient un harcèlement qui
pèse sur leurs responsabilités déjà dures à
assumer.
On a l'impression que l'école n'assume pas
entièrement son rôle inclusif car chaque fois elle relègue
ses missions en se dirigeant vers le représentant légal ou
plutôt le mandataire,et que ce dernier reste impuissant face à cet
abus.
On ne peut pas parler d'un partenariat si la coopération
vient d'un sens unique.
Pour que ce label soit véritablement inclus ,il faudra que
un vrai partenariat institutionnel ....
Un accompagnement au réfectoire a été le
but d'étudier de près, comment l'inclusion se concrétise
avec les autres élèves .La mise en écart des
élèves en situation de handicap avec leurs accompagnateurs de L'
I E M qui viennent pour les aider à manger ,car l'école ne
déploie pas des moyens malgré un capital humain pour que les
élèves ayant besoin , puissent manger et être
accompagnés dans leurs besoins.
Le regard sur handicap ,pour qu'il soit optimiste de la part
la société dite «inclusive» ,doit être
préalablement préparé à l'école,or si cette
dernière n'a pas les moyens nécessaires pour
les inclure quotidiennement ,l'inclusion sera faite à
moitié aussi et le regard de l'autre sera aussi à
«moitié» .
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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
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Les élèves en situation de handicap crée
une communauté scolaire à part entière,soit choisie ou
subie,pour faute d'ordre organisationnel,car parfois quand ils arrivent un peu
tard au réfectoire ,les autres copains ont déjà fini de
manger et ils se retrouvent entre eux .
Comment on peut expliquer une telle organisation,entre deux
institutions,L'IEM et l'école,La première passe son temps
à se déplacer même si la proximité est nettement
positive dans ce cas,vu le nombre des allers et retour et la deuxième
qui n'arrive pas à assumer entièrement son rôle inclusif en
profitant évidemment de cette proximité pour solliciter le
personnel éducatif à chaque fois ,moins par rapport les
années précédentes selon certains .
L 'enjeux réside dans le dénouement de cet
énigme,la proximité ,un atout majeur pour une vraie inclusion est
bel et bien présent,les déplacements sont à l'heure
à chaque sollicitation et malgré tout ,l'inclusion scolaire
traîne un peu ,comme si à l 'I E M d' assumer tout seul
l'inclusion de ses « enfants »et l'école profite largement de
cette proximité qui devient finalement un inconvénient plus qu
'un avantage pour une vraie inclusion??!!! Car si l' I E M était loin
,je crois que le collège serait contraint de déployer des moyens
pour une vraie prise en charge des élèves en situation de
handicap,même si mon optimisme était remis à sa place quand
j'ai su que les éducateurs sont appelés à se
déplacer au lycée qui se trouve loin quand il y a besoin?!!!!
Les parents ayant des élèves en situation de
handicap ,exigent et luttent pour que leurs enfants soient scolarisés
,et ils se sont pas appelés à venir aider leur enfants pour
manger ,ni pour d'autres besoins,,,,alors pourquoi cette responsabilité
hypocrite de l'école quand le tuteur de l'élève en
situation de handicap n'est pas le même?!!
Est ce que le statut du tuteur change les normes et
régule certaines façons de responsabilité ,concernant
même ce qui est législatif au détriment de cet
élève en situation d handicap et provoque même une
inégalité de prise en charge du même handicap à
cause du statut de son tuteur?!!!
L 'école au lieu de réduire les
inégalités ,elle en provoque car elle change du visage quand un
père furieux réclame la scolarité de son enfant en
situation de handicap ,elle emploie des AVS ,et quand une institution envoie
ses élèves, suite aux recommandations de l'inspecteur en plus
pour leur inclusion ,l'école fait son travail à moitié .Ce
double jeux démontre un oui pour les
familles quand les conditions sont favorables pour l'accueil
et un oui avec beaucoup de paresse en comptant sur l'autre et ses moyens quand
le locuteur n'est pas le même?!!!
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
Selon le personnel éducatif ,était administratif
aussi,auparavant ,en effectuant des taches de secrétariat que
normalement l'école devrait en assumer et ne pas reléguer cette
tache .
Un décrochage peut être s'avérer ,pour des
raisons liées à la fatigue ,selon un élève qui me
signale son endormissement souvent pendant des cours et de la
démotivation surtout à propos de l'utilité d'un
diplôme après pour lui. Le plus intriguant c'est qu'il
répète ce que les professeurs l'ont confié par rapport son
sort .Car selon lui, il y a des professeurs qui motivent ,en parlant de ses
cours maintenus dans l'établissement et de certains qui le
démotivent (collège).Malgré son handicap lourd ,qui
délimite ses capacités d'apprentissage au collège
certes,mais dans l'établissement ,des moyens mis à la disposition
de maintenir un niveau d'apprentissage correct,grâce à des
ergothérapeutes.
Une salle où se trouve un atelier d'auto
école,où les personnes suivent des cours d'apprentissage afin
d'ajuster leurs besoins d'adaptabilité dans le véhicule plus tard
assurés par les ergothérapeutes.
Les élèves ont de bons résultats
,expriment leurs fierté en dévoilant leurs notes,un bon suivi est
maintenu même pendant les échanges pendant le repas.
L'atmosphère est conviviale ,grâce aux échanges ,certains
résidents viennent d'autres départements ,ils rentrent chez eux
pendant le week-end .
Pour la scolarité des élèves nous pouvons
constater la répartition de l'effectif des élèves
répond plus particulièrement aux besoins et aux attentes de
l'école et non l'inverse. Ainsi on peut s'interroger sur ce renversement
de jeu de rôle qui consiste que normalement l'école doit s'adapter
à la personne et à son handicap et non pas l'inverse.
Le stage de certains collégiens se déroule dans
le collège où l'élève est inscrit , formé
par des professeurs pour ce qui est de documentation .Pour la majorité
des élèves ,les parents ont participé dans le projet de
leur enfants ,en se concentrant sur la proximité géographique
pour les démarches .
Certains ne mangent pas dans le réfectoire pour faute de
personnels ,inadaptation architecturale qui ne permet pas de se déplacer
en fauteuil et pouvoir mettre les plateaux .
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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
Par contre ,le personnel de IEM est convié pour ne pas
dire ,est appelé à venir et aider ses usagers au
réfectoire de l'école,s'il le souhaite?!!(Sous entendu...)...
Un groupe était constitué des
élèves en situation de handicap à part dans le
réfectoire ce qui était reçu avec beaucoup de
mécontentement de la part les éducateurs.
L'inclusion scolaire peut être réussie que si
elle est préalablement préparée,les élèves
qui viennent juste d'être scolarisés, se trouvent entre eux ,ne se
mélange pas avec les autres élèves,d'où la question
de se demander pourquoi? Sont ils assez préparé de confronter une
telle inclusion,préféreraient t' ils rester entre eux
plutôt avec les autres? Avaient ils le choix de choisir ou subir
l'inclusion?
S' ils n' étaient pas assez mélangés avec
les autres et surtout à leurs age,je crois qu'on peut parler d'une
inclusion partielle ,qui leur permette de côtoyer l'autre et
naturellement en commençant par la scolarisation
Si je prends l'exemple de ce collège qui accueille une
classe cette année,dans laquelle les élèves en situation d
handicap n'arrivent pas à s'intégrer avec les autres
élèves et que certains des anciens élèves ont bien
réussi leur inclusion en faisant même des amis. Il s'agit juste
d'un début d'une inclusion qui va se mettre en route ou faudra t 'il du
temps d'adaptation et acceptation de ce monde et non pas l'inverse ce qu'on ne
pose pas rarement ,pensant toujours à imposer à l'inclusion du
sens unique émanant de la personne en situation de handicap .
La personne en situation de handicap est informé par
rapport les modalités des stages .
Ces derniers sont effectués selon les orientations de
chaque élève ,soit à l'école où on offre la
documentation comme futur métier du stagiaire .Le coin
réservé pour le stage à l'école ,est assez
étroit selon la stagiaire ,heureusement l'année prochaine la
formation continuera à la BFM de Limoges .
Selon elle, la formation est très intéressante
mais l'architecture et l'aménagement et surtout les emplacements des
livres à cause de la hauteur ,ce plaisir d'être autonome et
efficace est moins senti .
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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
L'orientation envers ce type de formation est maladroitement
irréfléchie dans la mesure où la personne en fauteuil ne
pourra pas accéder facilement aux livres qui se trouvent
généralement à la hauteur ,et l'architecture des
bibliothèques est loin d'être aménagée pour
accueillir un public en situation handicap , un lecteur pour en être un
futur bibliothécaire?!!!
Mais l'expérience est enrichissante et démontre
les obstacles à surmonter peut être un jour avec des solutions
enfin adaptées pour que la personne soit vraiment incluse dans tous les
orientations et les métiers qu'elle envisage exercer comme les autres
.
Une sortie pour une visite de forum de métiers
où les élèves en situation de handicap se sont
dirigés vers le forum avec beaucoup d'enthousiasme ,en ciblant bien leur
futur métier, pour certains le métier était bien
visé soit avec aide d'orientation de la part l'équipe
d'enseignante,des professeurs référent . Pour d'autres ,ils sont
dans une phase de découverte et d'investigation. Les ateliers
étaient organisés de façon à ce que les
élèves aient pas mal d 'information concernent leurs
orientations.
Le choix du métier et son orientation concerne tout les
élèves sans exception,mais les obstacles d'accessibilité
dans comme le lycée de Mas jambaud où une des intervenantes
m'avait confié que l'établissement « est inclusif par contre
il manque des moyens financiers de la part conseil général .
L'ascenseur est absent en attente de moyens ,ce qui obligera
les élèves à rester au rez de chaussé pour manger
,avec quelques élèves ».
L 'inclusion reste partielle ,à moitié dans les
établissements ,et devient une condition incontestable avant même
son orientation ,car c 'est l' accessibilité qui conditionne et oriente
le trajectoire de son métier ,de son espoir ,,,,,
Certains élèves sont obligés de changer
leurs orientations à cause de l'architecture de
l'établissement.
La matinée est enrichissante puisque les
élèves en situations de handicap ont été
accueillis, informés et orienté dans une atmosphère
inclusive ,mais le regard était bien présent ,l'attente s'est
fait entendre pour que l'afflux des élèves « qui ne sont pas
véhiculés passent d'abord », crie une des
organisatrices.....
45
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
La relation entre le corps éducatif et
pédagogique est parfois conflictuelle,froide pour des raisons un peu
liés au profil du métier qui enferme chacun d'eux dans sa posture
au lieu de s'ouvrir envers l'autre,la réticence de la part le cadre
enseignant est plus spontanée que celle du corps éducatif .
Il s'avère que des réunions entre les clans
n'existe pas ,hormis la présence du coordinateur qui est le fil
conducteur entre le collège et l 'IEM, assumant le suivi
d'évaluation .Parfois au sein du même corps
d'enseignant,l'évaluation de l'élève est individuelle .
La reconnaissance est réclamée peut être
par les deux extrémités, déplorée plus par le cadre
éducatif .
L'outil utilisé est le même programme
établi pour les autres élèves ,d'où la question de
se demander ,si le programme s'adapte à un élève ayant
déjà suivi le même et qui repasse pour une troisième
fois,sans succès. La pièce de théâtre (ci joint en
annexe,où l'élève a pu noter juste le nom de l'auteur !!!)
est un exemple qui montre que le niveau exigé est loin d'être
atteint. Avoir le même programme est une bonne réussite pour
satisfaire la notion d'inclusion mais devient un échec immanent , si le
même élève n'arrive pas ,à cause de ses
capacités très limitées?
L 'État doit il chercher pour en modifier certains
programmes afin que les élèves puissent réussir comme les
autres au lieu de rester trois ans dans le même programme en
collectionnant les échec?!!!!Ou serait -t elle une de ses
stratégies financières ,sociales etc... pour stopper
l'hémorragie de l'inclusion et l'envie de certains d'aller plus loin
???? ..
Le déroulement de la séance du
théâtre ,était dans une atmosphère typique,car un
des deux élèves ,a refusé catégoriquement de jouer
le rôle d'une femme ,et la séance a
dégénéré en rire,? Ce qui paraît banal mais
normal!!!
Pendant cette séance ,le professeur a fait beaucoup
d'efforts pour tenter avec des mots simples expliquer un vocabulaire dense et
compliqué de la pièce,sous les yeux des élèves
ayant de très sérieuses difficultés . Ils ont bien
participé ,à leurs rythmes,selon leurs capacités
,grâce à la façon très performante du professeur
pour capter leur concentration en altérant sur des moments qui
dérivent en éclats de rire d'un élève et sur des
moments de sérosité pour revenir sur le sujet.
46
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
47
La séance de ce cour est réservée pour
deux élèves ,dans une grande classe qui les fait bien sentir et
dire qu' ils sont que deux!! «et sans les autres»!!!selon un des deux
élèves
Éric Plaisance se voit plus optimiste quand il nous
compare avec l'Italie qui selon lui, a réussi de supprimer la classe
spéciale dans l' école ordinaire devenant ordinaire
«destinée à tous sans distinctions »9
Mais avec les autres serait mieux ,ou encore pire ,à
cause peut être de la moquerie et l'indifférence des autres ,
suite à leurs réponses maladroites et leur modeste niveau?!!!
Ou se mélanger avec les autres d'une façon
irrégulière pendant des séances d'art ,de musique,,, qui
ne nécessitent pas un effort supérieur vu leur capacités
intellectuelles,serait il pas mieux et plus inclusif?
Tant que ces questionnements ne se concrétiseront pas un
jour ,tantôt sur le premier plan que sur le deuxième ,la
réponse reste muette ou se dirige vers les échecs
pédagogiques que l'école produit pour culpabiliser un
élève et son espoir d'être égal et utile pour une
société méconnaissable et indifférente.
B Le lycée
Le lycée revêt un autre caractère,c'est
une question plutôt personnelle que professionnelle où le profil
d'une auxiliaire ou un directeur peut provoquer un refus . Les missions d' A VS
en terme d'accompagnement peuvent se varier d'une personne à l'autre
,entre celles qui acceptent l'accompagnement avec toute sa forme et d'autres
qui refusent par manque de formation ,défendue même par
l'inspection académique d'où l'obligation d'intervention de
personnel éducatif de L IEM .
D'où la question devenant habituelle maintenant sur le
rôle de l'éducation nationale et ses établissement à
clarifier ce laisser aller ,et trancher sur le rôle d' AVS et ses
missions dans l'accompagnement de l'élève pris en charge
partiellement et non intégralement selon l'éthique personnel
,institutionnel qui fait plus rage que satisfaction où encore une fois
le lycéen en
9Éric Plaisance, «
Débats,échanges »
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
situation de handicap ,est à moitié inclus et se
trouve entre deux balances dont une se penche largement sur l'autre pour
reléguer ses responsabilités sous plusieurs prétextes. Les
déplacements effectués entre les différents
établissements scolaires ,émanant de L IEM ,sans choix et
exploité souvent par ces derniers ,laissent entendre une machination
institutionnelle qui profite d'une institution ayant besoin de scolariser ses
enfants pour survivre et qui doit être soumise ,les yeux fermés
même devant une loi 2005 qui préconise les égalités
et droits pour tous .La voix de l 'A P F est enrhumée devant une telle
injustice ,elle qui crie à chaque fois,avec ses slogans devant des
anomalies architecturales en terme d'accessibilité certes ,mais devrait
retrouver sa voix devant un tel adversaire aussi autoritaire et qui
malheureusement doit être son compagnon de cette route vers l «
'inclusion ».
Le lycée Pagnol,connaît une bonne
réputation ,en terme d'accessibilité ,suite à ses derniers
aménagements .Certains lycéens fréquentent le lycée
,très motivés ,grâce à l'ambiance d'une
maturité qui règne .
Un rendez vous étais pris par une coordinatrice
chargée de groupe de lycée pour une rencontre, après avoir
une concertation de la part les élèves ,de ma présence sur
le lieu. Une lycéenne a volontairement accepté mais
malheureusement ,à cause d'un stage ,elle sera absente sur ma
période qui s'achèvera en quelques jours. La surprise
,réside dans la réticence de certains entre eux ,qui n'acceptent
plus d'être accompagnés et labellisés ,devant les autres
,surtout devenant matures,ont droit d'être tranquilles .....
Ce qui est compréhensible ....
Après négociation ,et de sollicitations en
demandant l' intervention de cette volontaire de convaincre un de ses copains
.L 'accord était enfin accepté.
La peur de toute représentation se mûrisse
à chaque fois qu'on surmonte un pas .Le lycée représente
une étape transformatrice dans les considérations et
revendications proclamées par un lycéen en situation de
handicap.
Mon positionnement s'est focalisé sur l'observation et
la découverte architecturale de cet établissement de bonne
réputation. Accompagnée du proviseur ,avec qui j'ai pu
m'entretenir ,
j'ai pu visité l'enceinte de l'établissement, bien
commentée .
J 'ai eu l'occasion de discuter avec l'infirmière du
lycée,qui accompagne les lycéens en situation de handicap dans
leurs prise en charge .
48
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
Un peu moins lourde ,par rapport avant,où le partage du
lieu sanitaire -toilette- commun d'où la difficulté du à
la normalité engendrée par la rude tache de déplacements
et manutentions .
Un autre point soulevé ,consiste dans l'effectif .Elle est
seule sur ce poste à assumer son rôle
médical,paramédical pour tous les lycéens
.Épaulée par une AVS ,dans certains cas urgents seulement ,car
ces derniers ,le manque de compétence,devient un slogan habituel
et convaincant .
Cela veut dire ,en cas d'urgence des deux cotés,que
fera t elle?!!!La réponse est d'essayer de gérer avec les moyens
de bord....
Les avis des auxiliaires tournent autour de leurs statuts
précaires,de leurs manque de formation,la durée de cinq ans
d'expérience pour être titularisée ,,etc
Une série de plaintes et
désarrois,témoignent une réalité très
amère de ce métier en voie de disparition. Une
réalité déjà étudiée l'année
dernière ,à travers quelques textes ,mais confrontée
réellement sur le terrain ,mêle la pratique et la théorie
dans le même rang de constat.
Ma présence discrète à une séance
pour assister aux cours,m'a emportée vers autre chose,liée
à l'atmosphère agitée des lycéens et l'état
d'âme du professeur ,dépassé par leurs comportement. Notre
discussion s'est détournée vers son désespoir pour cette
génération et sa réussite ...
Notre lycéen ,bien discipliné ,travaille avec
l'aide d'une AVS pour la retranscription .
Le lycée,est une étape entre l'adolescence et la
maturité ,le lycéen en situation handicap semble plus mature que
les autres,en tous cas ce jour là. Cette observation m'interpelle sur
les raisons ,sans apporter une étiquette pour en expliquer des raisons
qui seront liées simplement par l'éducation, la discipline propre
à chacun ,et sans tomber dans des préjugés inutiles .
Mais c'est important ,de signaler le cadre de normalité
exigé par notre société ,pour certains plus que d'autres
,qui provoquent une certaine inégalité ,de se contenter de peu
...sans perturber la trajectoire normative .
Le plus prudent ,réside d'éviter de s'effondrer
dans le clan de ce dilemme de discrimination positive ou négative
,où toutes les représentations nous assiègent .
49
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
2. Décalages,écarts ,contradictions
...?!!!!
Un accueil de la diversité:Le droit à l'enfant
quel qu'il soit fréquenter l'école ordinaire ,on peut se demander
sur quel critère on s'appuie pour catégoriser les
élèves en situation de handicap sans pour autant trier ceux qui
sont ordinaires ayant eux aussi des caractéristiques sociales,culturelle
ou autre et pourtant l'école doit être ouverte à la
diversité en accueillant tout le monde,
Avec la participation de représentants des usagers
à une réunion d'information sur l'accessibilité suite
à une manifestation .Après 10ans depuis la loi de 2005 , et ce
qu'elle a promulgué avec clarté et concision .On peut confirmer
la concrétisation architecturale où l'accessibilité se
creuse dans un fossé qui reste encore troué.
Cette inclusion anciennement enchantée depuis
bientôt plus de 10ans,reste muette à l'heure actuelle se voit
rectifiée, régressée ,modifiée en révisant
quelques normalités .Comme par exemple, l'aménagement de la
voirie d'un cabinet médical se trouvant en bas d'un immeuble ,pour qu'il
soit homologué ,la concertation de tous les propriétaires doit
être entendue.
Parmi les conséquences les plus remarquables qui en
découlent ,on peut dénombrer certains d'entre elles : La Peur et
résistance de IEM ,Enjeux sur le devenir des IME ,enjeux
organisationnels,effets sur le fonctionnement de l' I E M (Emploi du
temps,transport),enjeux financiers ,effets sur le prix de la journée
......
La régression est fortement sentie suite à des
dérogations concernant l'accessibilité .On a l'impression de
ratifier une loi pour en faire une autre ,plus souple ,mais dérangeante
et provocante.
On assiste à une rénovation ou modification
,allègement ,les mots manquent pour expliquer ce recul.. Selon Jean
Pierre Dupuy (professeur et chercheur )« L' ordre social contient la
panique au sens où il en prévient le déclenchement ,mais
aussi au sens où la panique
est en lui ».
Des mesures qui démontrent un certain abandon ,une
panique sociale ,face à une motivation optimiste et un espoir
d'égalité de chance et de droits, né il y a
déjà 10ans .« A l'instar de ce
50
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
qu'on appelle ,,,,la panique ,décomposition de l'ordre
,naît de l'ordre lui même par ce qu'elle est en un sens
,déjà en lui ,c'est un mal de l'intérieur »10
51
10Jean Pierre Dupuy,« La panique »,p 43
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
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52
Représentation et
interprétation
11
11« Le populaire »,2010
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
53
Dans cet IEM,«cinq enfants ont
fugué»,affiché à la une du journal «Le
populaire» en 2010.
Cette représentation dénue une
vérité ,celle qui concerne plusieurs jeunes adolescents et ces
adolescents en situation de handicap qui se sont pas épargnés .La
fiche collée au mur automatiquement m'a interpellé et a
suscité ma curiosité,pour en savoir plus.
Après plusieurs passages,j'avais enfin
décidé de demander ,ce qui s'est passé aux
éducateurs avant de m'orienter vers les adolescents et pourtant c'est
eux les concernés.
La réponse m' a scotché sans voix,que j'avais
même pas imaginé de se douter une seule seconde que cette source
crédible et rarement redoutable puisque qu'elle est locale ,puisse jouer
sur les mots au point de nous laisser croire avec son style métaphorique
ses mots et d'ironiser tout ce qui peut être à nous yeux vrai
,faux .
C'était l'histoire d'une magnifique
représentation théâtrale qui marque une évasion ,une
fugue justement de tout ce qui nous,leur paraît vrai ,visible et pourtant
faux et invisible .
Dans cette scène ,qui dévoile bien un masque que
nous portons tous .On voit des acteurs qui nous invite à fuguer avec eux
dans un monde où toutes les représentations font défaut ,
à nous détacher de nos croyances linguistiques entre autres bien
ancrées et de déceler ce qui se cache derrière .Le journal
avec son titre en est bien la preuve révélatrice .C'est
même très significatif et saluant pour le message qu'il porte et
transmet .
La représentation évoque plusieurs images dont
une recèle une réalité sociale décrivant
minutieusement les carences des politiques sociales qui mènent à
une telle errance.
Ce qui suscite naturellement notre interpellation pour essayer de
comprendre les textes,lois, et dispositifs leurs représentations
,votés et mis soigneusement dans les placards de la bureaucratie .
Cette citation illustre une vérité parmi
d'autres et « Qu'il suffise pour l instant d affirmer que par
représentations sociales on entend un « univers d opinions
»(Moscovici 1961)de
« croyances » (Kaes 1968)socialement
déterminées par rapport aux objets de l 'environnement
(matériel ou social) .Les représentations sociales d 'un groupe
donné sont le produit complexe des informations qui lui sont accessibles
concernant l objet de ses représentations et de ses attitudes vis
à vis de cet objet c 'est à dire en fin de compte de ses valeurs
»12
12W.Doise ,A.Palmonari,«L'étude des
représentations sociales »,p 120 BENHAMMOU Maria | DCF |
Mémoire TEIR | Septembre 2015
Conclusion
Derrière un bureau de l'inspection académique qui
regorge de dossiers classés ,et parfois datés depuis
l'année derrière ,où certains attendent avec impatience
une réponse,une place pour un accueil ,d'autres sont déjà
planifiés pour 2016 ,des réunions, des déplacements
......
L'enseignant référant assume une lourde
responsabilité en collaborant avec plusieurs acteurs et partenaires
sociaux médico -sociaux, de l'éducation nationale, de la
politique locale sans oublier les familles .....
Dans cet échiquier qui regroupe une grande famille
gravitant autour de l'élève en situation de handicap
,l'enseignant référant est un médiateur, parfois
psychologue auprès des familles ,politicien pour négocier par
exemple avec un maire la scolarisation de tel élève dans une
telle école ,éducateur pour son rôle d' accompagnateur
....
Il doit doté d'une stratégie,et diplomatie,lui
permettant d'avoir de bons rapports pour arbitrer les différents
partenaires ,obligés d'être solidaires et coopérants
malgré eux.
Je suis sortie avec un dossier de plusieurs documents
témoignant des procédures relevant de la bureaucratie où
la personne en situation de handicap plonge sans savoir préalablement
comment nager ,ni quel mouvement emprunter pour trouver simplement une
réponse à ses questions interminables .Finalement ,et par
coïncidence,dans ces documents que l'inspection académique abrite
soigneusement dans ses placards,une cachette de secrets administratifs
,où les experts (au niveau national ,voire européen)
déroutent,rectifient et maçonnent à merveille avec une
touche de suspens le cadre de partenariat entre les différentes
structures
et institutions pour embrouiller les personnes concernées
,leurs famille ,les professionnels,
les acteurs en les emportant dans une tornade
d'incompréhension et peu de questionnements, couronnée
exclusivement d'une soumission bureaucratique aveuglante.
54
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
La réponse à mes questions ,se réfugie dans
des archives administratives et textes institutionnels où règne
une atmosphère floue et de suspens , bien préparés et
malaxés pour une transparence tricheuse et falsifiée ,faisant foi
d'une représentation logique et irréprochable.
L 'abus de pouvoir de l'école en sollicitant l' I M
E,à chaque fois pour l'aide humaine ,démasque un enjeu
institutionnel où l'état (l'Europe) est seule détentrice
de clefs pour des portes et issue bien déverrouillées.
Mais faut il comme le souligne Keas René (professeur de
psychologie et psychopathologie clinique) que « Chaque fois qu'une
institution a vécu une crise,a été traversée par la
peur de retomber dans l'informe,a laissé libre cours (sans refoulement)
à l'agressivité des individus ,et chaque fois qu'elle a su
qu'elle pouvait mourir et qu'elle s'est préparée à cette
éventualité ,elle s'est en fait ,donné les moyens de
continuer à vivre. »13
55
13Kaes René « l'institution et les
instituions études psychanalytiques »,p:94 BENHAMMOU Maria |
DCF | Mémoire TEIR | Septembre 2015
Références bibliographiques
DUPUY Jean Pierre,La panique,2003,édition Nouv ed,p:43
EBERSOLD Serge, « Inclusion » Publication Recherche
& formation Vol 61 Issue 2 , P71-83 ,2009-06-01, Recherche et formation
Disponible sur : «
http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=REFO_061_0071
»
PLAISANCE Éric,Débats,échanges autour de
l'inclusion dans le monde,La nouvelle revue de l'adaptation et de
scolarisation,2013-2,p183.
RENE Kaes et al , L'institution et les institutions Études
psychanalytiques,2003,collection Inconscient et culture,p 94
W .Doise ,A .Palmonori ,L'étude des représentations
sociales ,édition Delachaux §Niestlé S A,Paris 1986, page
120.
ZRIBI Gérard,Dominique Poupée -Fontaine
Dictionnaire du handicap ,éd École nationale de la santé
publique,2007.
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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
Table des annexes
Annexe 1:Projet d'établissement 59
Annexe 2 : Décret,lois 61
Annexe 3 : Entretiens 62
Annexe 2.1 Fiche de questions remplie par un
élève 82
57
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
Annexe 1:Projet d'établissement
« L 'accompagnement de l'autonomie :
Cet accompagnement recèle en premier un point et
support important d'autonomie celui d' informer .
Conformément à la loi ,l'usager (et ou de ses
proches,ou représentants légaux).doit être informé
de l'ensemble de ses droits et des possibilités qui s'ouvrent à
lui dans le cadre de son accompagnement.
Il est recommandé que cette formation soit faite de
manière adapté et que les professionnels s'assurent que
l'information soit comprise par l'usager et sa famille.
Une attention particulière est préconisé
ici à l'égard de toutes formes de communication
pertinente pour répondre à des besoins
spécifiques:traduction des informations en langue
étrangère,utilisation de supports adaptés aux
déficiences particulières des personnes accueillies ou
accompagnés .
Il est à signaler aussi qu'une information de l'usager
concernant les recommandations et conformes aux modalités
d'appropriation que l'établissement ou le service a
privilégié.
Évaluer le risque et travailler à
l'équilibre entre marge d'autonomie et marge d'incertitude : l'objectif
de garantir la sécurité de l'usager , rentre parfois en
contradiction avec l'objectif de promouvoir son autonomie. Il est utile de
trouver qu'un arbitrage entre les bénéfices et les risques des
actions envisagées soit réfléchi dans une perspectives
pluridisciplinaire et au cas par cas.
Cet arbitrage doit être recherché dans l'esprit
d'équilibre de la bienfaisance mentionnée dans la première
partie de la recommandation et en veillant à associer la famille ou les
proches à la décision de prise de risque le cas
échéant.
Les professionnels doivent être sensibilisés
à ce travail sur les marges d'autonomie et les marges d'incertitude par
l'équipe de direction pour que le respect des règles de
sécurité en vigueur ne conduise pas à des restrictions de
liberté inutiles ou injustifié et pour que autant possible la
liberté reste la règle et la restriction de liberté
,l'exception.
Prendre en compte le rythme de l'usager et l'ensemble de ses
besoins est un des points les plus examinés et défendus par
l'association.
58
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
D 'ailleurs une des priorités ,se dirige directement vers
l'adaptation au rythme de l'usager ,aussi bien en matière
d'accompagnement quotidien que le parcours proposé.
« Il est préconisé que la structure propose
des activités adaptées aux facultés de l'usager,à
leur développement éventuel(pour ne pas restreindre ses
possibilités)ou à leur régression possible(pour ne pas
forcer un changement rapide ,ou imposer une émancipation
prématurée)
Il est demandé que les professionnels soient
réactifs tout aussi bien aux changements et accélérations
qu' à leur possible ralentissement .
Les professionnels interviennent auprès les usagers dans
les modalités de temps et de rythme marqué par les contraintes
institutionnelles ,il est important que ces contraintes soient
périodiquement questionnées .
Accompagner l'usager dans la maturation de son parcours ou de son
expérience est l'une des phases piliers de projet. D'où une
grande faculté de compréhension et d'analyse chez les
professionnels
en contact avec les usagers manifestant des troubles du langage
ou des troubles de comportements importants,surtout leur formation fortement
recommandée. »
La communication individuelle et collective constitue la voie de
l'usager vers l'autonomie.
Ainsi proposer à l'usager des occasions d'expression
diversifiées relève de
l'accompagnement .Le respect de l'autonomie a pour fondement
l'écoute de l'usager;Il est donc recommandé que les structures
développent les occasions de disponibilité et d'écoute
active envers les requêtes des usagers:temps privilégié
d'un échange singulier au moment d'un jeu par exemple,ou échange
non verbal à travers la participation à une activité ou
encore une participation gestuelle si le langage fait défaut
».14
59
14 Extrait du projet d'établissement d' APF
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
60
Annexe 2 : Décret,Iois
Circulaire n° D03-135 du 8 septembre 2003
(extrait)
relative â facarei en collectivité des.
enfants et des adolescents atteints de troubles de la santé
évoluant sur une longue période
HCR : t€f€03Xd 7C-aOFP n'34 du 11 septembre
216.73, encart
Il convient de tout mettre en oeuvre pour
éviter l'exclusion et risolernent dans lequel la maladie peut placer
l'enfant au radolescent et de développer l'adoptai de comporternents
solidaires au sein de la collectivité_
La circulaire n° g9-191 du 10 novembre 'lige du
ministère de l'éducation nationale a permis de favoriser
l'accueil et l'intégration des enfants et des adolescents alteits de
troubles de la santé évoluant sur une longue période
pendant le temps scolaire, par le mise en place d'un projet d'accueil'
individualisé.
Cependant, certaines difficultés persistent,
notamnerrt en ce qui conceme la généralisation de l'accueil des
enfants et adolescents atteints de troubles de la santé dans les
cantines des écoles, la prise de médicaments ou les soins â
donner en urgence.
Par ailleurs, le décret n° 2001]-762 du
ler août 21:10D réformant les conditions d'autorisation et de
fonctionnement des créches, haltes garderies et jardins d'enfants
(articles R. 180 â R. 18D-26 du code de la santé publique}
prévoit que les établissements et services d'accueil des enfants
de moins de sec ans concourent 5 l'intégration sociale des enfants ayant
un handicap ou atteints de maladie chronique_ S'il n'existe pas de droit
â raccueil, a fortiori en collectivité pour les enfant d'âge
préscolaire, ni d'obligation 5 le charge des pouvoirs publics, la
nouvelle réglementation vise ceperrdarrt â favoriser cet accueil,
et demande aux établissements et services d'élaborer un projet
qui précise les mesures â prendre.
Les dispositions proposées ont pour but
d'harmoniser les conditions d'accueil en collectivité des enfants
atteints de maladie chronique, d'allergie et d'intolérance alimentaires
en offrant un cadre et des outils susceptibles de répondre i la
multiplicité des situations individuelles rencontrées_ Elles
doivent permettre aux enfants et adolescents concernés de suivre leur
scolarité ou d'âtre accueillis en collectivité tout en
bénéficiant de leur traitement, de leur régime
alimentaire, d'assurer leur sécurité et de compenser les
inconvénients liés â ieurélat de
santé.
La population concernée par les dispositions
ci-après est constituée des enfants ou adolescents atteints de
troubles de la santé évoluant sur de longues périodes
{â l'exclusion des maladies aigués), d'allergie ou
d'nlolérance alimentaires, pour lesquels des mesures
particulières doivent être prises dans les collectivités
qui les accueillent.
Cette circulaire est applicable dans les
écoles, les établissements publics locaux d'enseignement relevant
du ministère chargé de l'éducation nationale et du
ministère chargé de l'agriculture, les établissements
privés sous contrat dans le respect des dispositions de la loi n°
59-1557 du 31 décembre 1959 modifiée_
Elle sert de cadre de référence aux
établissements d'accueil de la petite enfance (créches,
haltes-garderies, jardins d'enfants) et aux centres de vacances et de
loisirs.
La circulaire éducation nationale n' 9g-181 du 10
novembre 199g est abrogée.
I - Une démarche concertée avec des
spécificités propres aux écoles, aux établissements
scolaires et â d'autres collectivités
1.1 Dans les écoles ef les
établissements scolaires relevant du ministère chargé de
l'éducation
nationale ou du ministère chargé de
l'agriculture
L'admission scolaire des enfants et adolescents
atteints de troubles de la santé évoluant sur une longue
période, d'allergie ou d'intolérance alimentaires, s'effectue
selon les régies en vigueur.
A partir des informations recueillies auprès de
la famille et, selon le cas, du médecin de PMI et du médecin
prescrip:eur, le médecin scolaire ou le médecin
désigné par l'établissement relevant du ministère
de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche et des affaires rurales,
quand celui-ci ne bénéficie pas des prestations du médecin
de scolaire, après concertation avec l'infirmière,
détermine les aménagements particuliers susceplihles d'être
mis en place.
L'avis de l'équipe éducative est
également sollicité sur les dispositions â mettre en
oeuvre. Les aménagement envisagés ne doivent pas toutefois
être préjudiciables au fonctionnement de l'école ou de
l'établissement scalde. Lorsque des incompatibilités entre
l'étal de santé de l'enfant et les capacités d'accueil de
l'école au de l'étabissernent sant constatées, d'autres
solutions doivent être proposées â la famille dans le cadre
du respect de
1
BENHAMMOU Maria I DCF I Mémoire TEIR I
Septembre 2015
Annexe 3 : Entretiens
(1) Coordinateur et chargé de handicap et enseignant au
Collège(40mn)
1) Combien d'élève inscrit cette année ?
C'est en augmentation ?
* 61 élèves ,il y a trois en moins,trente et un
en Ulis ayant des troubles de langage et 30 élèves des troubles
moteur
2) Sur quel critère appuyez vous pour accueillir des
élèves en situation de handicap ?
* PPS 61 inclus Ulis,la MDPH prescrit une notification en
Ulis,soit en IEM moteur, billanté par un orthophonie,psychologie
,ça passe par une commission ,soit scolarisé pour IEM reconnu par
MDPH,peuvent scolarisé ,il y a les adaptations de PPS.
3) Ils passent par une équipe pluridisciplinaire
d'évaluation? *Une équipe médicale,une cellule à
mère enfant pour bilanter. 4 ) Qui élabore le PPS (Projet
personnalisé de scolarisation) ?
* MDPAH,quand il arrive ,50 ou l'équipe
éducative doit mettre en place PPS la charge de travail ,une
réunion une fois par an,avec l'équipe ,dans laquelle on peut
modifier le PPS,soit ou en rajouter,avec la présence du chef
établissement,le coordinateur,l'enseignant référent,et le
professeur de Référence.
Exemple d'une élève qui veut va être
orienter vers la classe de troisième en 2ans ,et elle gardera ses notes
pour ses prochaines années
5) Les enseignants sont ils spécialisés?
*On est pas spécialisé,mais il y a 8
enseignants,de ASH ,certificat,une inspection avec des étudiants en
situation de handicap ,une soutenance sur handicap .
6) Quels sont les différents matériels
(pédagogique ,didactique )dont vous disposez?
Le même programme scolaire,inclus avec les
élèves ordinaires+une aide humaine,de la 6ième
jusqu'à 3iemme,
le cycle aménagé ils le font pour 3ans, 5 3 4 en
trois
cycle aménagé 14 élèves sur trois
niveau 5 ,am 3 am 4 am
7) Vous avez fait des aménagements pour bien recevoir des
élèves en situation de handicap?
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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
*Depuis 2002,l'inclusion IEM,depuis la création ,chef
d'établissement ,a mis en place ,Mr PIRONANAUD,il était
très sensible à la scolarité des élèves en
situation de handicap .
les cours se déplaçaient ,les cours se
dispensent en IEM,le cycle aménagé ,en IEM ,sont
viennent,inclusion totale
8) Quels type de dispositifs (CLIS)avez vous mis en place dans
votre collège?
* Clis avec une classe ordinaire,,Ulis avec un prof ,inclus
avec des élèves ordinaires,avec des élèves
ordinaires,20 élèves,d'autres classe ,identifiés par MDPAH
, ,contrairement ou dans certains établissement où les
élèves en Ulis sont exclusivement à part où ils
sont 30 élèves parfois.
9) Les élèves fréquentent t ils le
collège d'une façon régulière? *Ulis
régulière ,
le cycle régulier,moins d'heurs le cycle adapté
,moins d'heurs Coordinateur et chargé de handicap et enseignant au
Collège
10) Quels sont les moyens déployés pour une bonne
scolarité inclusive?(AVS)
*7 AVS,dont une en c d d, AESH (accompagnement des
élèves en situation de handicap)couvrent 89% de classe
identifiée ,ne couvrent pas les deux matières d 'art plastique et
PPS.
11) Y a t il une réticence de la part le corps
enseignant ,du à une insuffisance de formations ,ou manque d'enseignant
spécialisé?
* L'accueil des élèves ,8 formés, dans
cet établissement ,il y a une culture de handicap,puisque il y a
dispositif ,Ulis et gens de voyage,il y a pas de refus de la part des
enseignants ,car ils savent bien que dans ce collège on accueille des
élèves en situation de handicap et des élèves de
gens de voyage.
12) Comment vous vous coordonnez avec L'IEM ,pour
évaluer ,informer les équipes médico-sociales par rapport
le déroulement de la scolarité des élèves en
situation de handicap?
*Un partenariat avec
IEM,régulier,référant ,pour caler les PPS,par mail ou
visuel ,IEM et le collège du pédagogique,
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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
13) Peut on dire qu'il y a une sorte de partenariat entre le
cadre de l'éducation nationale et le cadre l' I EM pour coopérer
afin que l'élève soit scolarisé et inclus malgré le
manque des moyens et de forts enjeux institutionnels?
*Conserver bien les moyens 2015 pourvu pour ces
élèves ,garder les moyens ,par contre en 2016/2017
,réduction budgétaire.
L'inclusion fonctionne avec la classe à 20
élèves ,par contre des classes de 30 élèves ,la
mise en place de plusieurs dispositifs,le travail de qualité
disparaîtra .On ne peut pas faire de travail de qualité dans les
années à venir.
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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
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(2) Étudiant en faculté de Sciences :2 ième
année de licence en droit (1h )
1) L'architecture de la faculté des sciences?
*C'est récent,tous est accessible .
2)L'accessibilité aux salles,les amphis ,le restaurant ,la
bibliothèques,l'ascenseur ?
*Ça dépend ,la bibliothèque BFM je n'y vais
jamais
dans les salles ça dépend,il y a du monde ,quand
j'arrive pas en retard,
des fois j'arrive en même temps avec tout le monde
,c'est compliqué,en 2 ans,pas de cours ,une fois pas cours car pas assez
de place ,devant souvent ,pas de rampe ,
3) L 'accompagnement? Assistant ?
* Oui un assistant,des copains ont fait des contrat
d'assistants,sinon il y un secrétaire que je connais jamais
avant,attaché à la fac pour m'écrire .pour le partiel
ça se passe bien,samedi matin pas possibilité ,la fac pas assez
du monde à la fac ,je fais un autre moment .j'étais pas pour ce
fonctionnement mais ils m'ont fait comprendre que j'avais pas trop de choix.
4) Au cas de besoin?
*Poche urinaire de l'incontinence que je mets ,un tuyau qui
descend,ça dépend l'emploi ,peut provoquer certain mal à
l'aise . Car il faut se retenir parfois et quand c'est plein .
Pour l'autonomie c'est bien .
5) Les examens ,l'aménagement?
* Pour l'instant,c'est jamais arrivé,les enseignants ou
les collègues.
6) Trouvez vous que ces mesures d'accommodation répondent
à vos attentes ?
*Oui j'ai pas à me plaindre ,à part
l'ascenseur,quand il y a du monde pas trop de place,pour manoeuvrer parfois les
gens me voient ,que je suis en fauteuil que j'ai la priorité ,que j'ai
pas la priorité autant,ce qui m'agace ,que les gens veulent que je passe
en premier
une dame m'a laissé passé la priorité
à l'ascenseur,normalement ,mais eux passent devant .
Quand on en un .quand j'appelle l 'ascenseur ,quand il est en
panne,ils attendent au lieu de prendre ascenseur
7) Quel est votre positionnement et votre avis par rapport
l'accessibilité aux édifices (dans les
bibliothèque,restaurants,transports ...... ?
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2015
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*Le restaurent ,où ascenseur était en panne,le
directeur nous a passé par ascenseur de cuisine.
8) Avez vous bénéficié d'une
évaluation des aptitudes concernant le choix de vos études ,ou
autres ?
* À la fac non,il y a juste le bac avant
d'entrée ,examen d'entrée à la fac dans tous les pays et
pas en France,parce que ça aiderai la motivation .
9)Y 'a t il un service de soutien et suivi par rapport votre
scolarité ? * Oui
10)Quel est votre avis par rapport l'inclusion,est elle
concrète et pratique ?vous vous sentez autonome ?
*De mon inclusion,je pense que c'est bien mais je pense que ma
situation ça devrait pas être vue comme extraordinaire,souvent
,waw!!Tu es à la fac !!!,c'est extraordinaire,c'est une
réalité ,c'est pas que je suis en fauteuil que ça m'
interdit d'avoir des capacités ,quelque chose de normal,alors que
là comme si je fais quelques choses d'extraordinaire,
je considère pas ça comme quelque chose
extraordinaire,j'ai des capacités je les exploite tant mieux
11) Quels sont vos projets?
*Mes projets,terminer ma licence,et après je veux aller
dans l'idée en école de journalisme,pour l'instant un rêve
,pas réalisable ,je sais mes possibilité;partir d'ici à
Bordeaux ,je continuerai la fac ,s'ils ont une place dans la structure de
Talence,ici le problème c'est entre le collègue , le
lycées ,il y a un écart ,je suis en 2 ième année de
changer,de voir à Talence(structure comme ici s'adresse à un
public étudiant ) ,s'adresse à un public étudiant,ici
c'est plus jeune
12)Que pensez vous de l'inclusion?
* Le problème c'est déjà pas possible,on
va pas tous refaire,le tribunal,par exemple,classé monument
historique,c'est pareil,moi j'observe,il y a beaucoup de réparation,la
politique les médias,la loi tous est accessibles,et puis après il
y a la pensée de l'association comme APF,on a droit à ci et pas
non à ça ,c'est triste mais comme ça,je pense on a
malheureusement ,il y a d'autres priorités que de rendre la loi
appliquée et l'état est dans un souci économique pour se
s'occuper de l'accessibilité,évidemment j'aimerai que tous soit
accessible,j'aimerai marcher
aussi
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Pas possible,l'état budgétaire ,pas de sou pour
dépenser. Les gens ,avant de se plaindre ,ils devraient regarder et voir
ce qui se passe en ce moment.
J'ai vécu quand j'étais au
primaire,j'étais dans une école spécialisée ,mes
parents m'ont mis dans une école normale,la directrice ne voulait pas me
prendre,et quand elle a vu mon niveau scolaire,a changé d'avis, quand on
voit un fauteuil, on va pas vous prendre ,les gens refusent sans même pas
faire du bilan,c'était une bataille l'école pour moi.
pleins de priori à passer .
En Angleterre,quand j'y étais ,tous était
accessible.
si j'avais été jamais ds l'institution, je serai
pas évolué ;car on est plus sur l'autonomie l'autonomie,ça
m'apprend mais ça favorise pas l'évolution car on est
enfermé dans l' handicap.
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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
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(3) Psychologue (1h)
1) Quels dispositifs mettiez vous pour faire participer et
favoriser l'autonomie des adolescents ?
*Autonomie ,un terme dont perle beaucoup ,l'autonomie
intellectuelle,physique,on peut considérer,j'accompagne,on essaie
l'autonomie de penser,uniquement la parole parentale,leur propre
idées,il y a des jeunes possibles,d'autres
compliqué,narcissiquement influençables, pour certains peut
être un moyen à penser par rapport leurs projets de vie face de la
famille ,face à l'institution ,sont attachés,professionnels .le
groupe de parole ,l'autonomie intellectuelle,un sujet entre eux ,c'est toi qui
pense ,tu as entendu .
2) Quelle sont leurs revendications?
*L'age,les éducateurs sont très dos,l'adolescent
typique,a du mal à ce qu'on vérifie .Quelques fois ils ont besoin
du temps tranquille pas de sollicitations ,globalement un rapport ,hormis de
cette logique ,pas de surveillance de travail scolaire,les activités ,il
y a des fois pas sortir ,finalement à l'adolescent. entre eux,personnes
handicapés,difficile ça peut être compliqués,le
regard des autres ,la crainte du regard,à gérer à
l'extérieur,il y a des liens ,du mal à se repérer,pas
d'habitude de sortit avec ses parents,pas un troupeau handicapé ,pas
envie,2 à 3 maxi.
3)Quelle sont les difficultés au cours de leurs
scolarité?
*Difficulté scolaire troubles cognitives ,reconnue et
pris en charge ,troubles d'attention d'exécution difficultés
souvent de raisonnement,avec des troubles langagiers,lenteur,troubles visuel
ergothérapeute ,par le biais d'éducateur,professeur
principale,difficulté scolaire,atteintes neurologiques,troubles
dyslexiques,les jeunes ,qui lâchent la prise,car ont du mal à
s'investir,parce qu'ils s'imaginent pas de ce qu'ils font plus tard,souvent en
plus l handicap ce qui rajoute plus une angoisse .
Il peut avoir des jeunes impulsifs, l'impulsivité le
terme que j'aime user et non l'agressivité ,il y avait deux jeunes
d'établissements, ça peut arriver,l'age de l' adolescence ,
être sur la défensive à s'occuper ,à bouger,qui vont
partir d'emblée sans répondre ,des paroles impulsives
,répondre ,au niveau verbal .
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
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4)Y a t 'il un décrochage? Les causes? Comment vous
intervenez?
*C'est très imbriqué,ce qu'il aimerait
faire,l'image de soi , « je suis pas douée »,et puis se
rajoute l handicap ,et puis il y a ceux qui ont eu le décès d'un
membre de sa famille ,ce qui les aident pas à se projeter,tout est
imbriqué .Des cas dépressifs,incapables de s'investir d'une
façon durable ,lié psychologique
un psychiatre demi journée,elle suit les jeunes ;
5)Parmi les problèmes rencontrés, il en a un qui
concerne l'inclusion / l'exclusion vécue ou sentie?
*Je pense qu'il y a un peu au collège,avec les classes
aménagées,le sentiment d'être différent,le
rôle sur l'image sur soi,qu'auparavant,l'école à
proximité,un peu orthophonie,suivi
rééducation,classiquement,donc c'est vrai des jeunes qui arrivent
avec une souffrance au milieu scolaire , rajoutant handicapé souffre de
l'exclusion
Sensibiliser les adaptations ,la prise en charge ,bien
reconnus ,même si il y 'a des AVS ,mais ça sur la plupart des
jeunes souffrants d' handicap,près de sa famille,adapter,on maintient
,on peut l'enseigner,ça permettait ,qu'ils soient pas seuls, dans leur
classe,si c'est qui ont eu des copains,il y a de l'harmonie ,qui le
collège il faut faire des copains c'est des rapports relationnels .
lycée ça se passe mieux ,le regard est
différent la maturité ,contrairement au collège,où
une période
période ,tous sujet à la moquerie,au collège
que au lycée,ils sont plus stigmatisés. 6)Le groupe de parole
consiste à quoi?
*Dispositif,deux groupe de paroles,un pour soutien
psychothérapeute,où il faut être plusieurs pour
s'entraider,partager une réflexion ,un regard de pensée des
autres;discussion ,l'adulte,avec un regard bienveillant,se respecter,dans les
gestes,s'écouter et puis la confidentialité, ça se passe
dans le groupe,ça les responsabilise ,ça s'appuie sur les
dynamiques être ,il y a toujours un qui se veut leader. La co animation
est assurée par une psychologue. Des jeunes de SPVS ,jeunes SAPVS,et
puis une éducatrice formée pour animation de groupe de parole,
avec un groupe 1 collégiens et qui participaient au groupe de parole
auparavant .Ça permet de s'enrichir .
7) Vous faites partie du personnel interne ,il y a comme
même plus de confidences ou non?
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*Ils critiquent les collègues, les décisions
institutionnelles . On S'engage pour la confidentialité,il y a un pacte
.ils ont compris,ce qui le statut de psychologue ,le groupe de parole ,ils ont
identifié ,comme le médecin ,l'aspect confidentiel,ils savent sur
quoi je vais communiquer ,leur expliqué?le handicap sans donner leur mot
et traduire aux collègues qui peut aider ou non .ça se
décrypter pas,je pense qu' il a dé filtré ,car il fallait
recadrer,avec une jeune,familiale à chaque stagiaire,il avait un
recadrage avec sa référente ,elle avait étalé sa
vie à la moindre stagiaire .
8)La sexualité? APF défend ce droit et elle
était parmi les signataires?Dans l' IEM ce droit est acquis?
*La sexualité est un sujet complexe. Certes elle
défend ce droit mais au niveau institutionnel ,il n y a pas ce qui peut
confirmer la concrétisation ce droit . Un psychologue, un sexologue,
lors d'une journée organisée,en parlant de la vie affective,d'un
médecin en situation de handicap et de sa sexualité.
Effectivement,APE donne pas d'indication dans IEM ,jeunes en
collectif,internat les jeunes ne doivent pas avoir des rapports sexuels dans
l'internat ?
9)C'est compliqué,ça induit des tiers,dans quel
cadre ??
*L' assistant sexuel,pour certains il y a de la demande
d'amour,pour qui il faut revendiquer
C'est diffèrent ,avec les réseaux sociaux ,ils
sont la proie de certaines personnes malveillantes .La France a du mal ,pour se
positionner,il y a une réflexion sur le métier ,des formations
des accompagnateurs .En suisse ,en Belgique, sont plus avancés que nous
.Ce qui est ressorti l',handicap lourd,ça reste une relation de
découverte,ça répond pas au jeunes qui ont besoin de
ça,comment on protège,on autorise ou non,on a des jeunes mineurs
,pas de lits,préserver son intimité ,il faut les aider,,,,
la sexualité reste un tabou,comment les cohabiter ,des
situations par rapport les familles,jeunes qui ont une vie sexuelle,soit
protégés,suivi gynécologique,contraception ,filles ont des
contraceptions Il y a un atelier de prévention animé par une
infirmier sur la contraception ,les préservatifs,,
Pour deux personnes dépendantes c'est compliqué une
sexualité .
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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
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Ils ont payé une chambre d'hôtel,je crois qu
»ils ont fait appel à une auxiliaire de vie,un jeune a voulu savoir
s'il pouvait dormir à IEM, avec sa copine le directeur a
refusé,et puis ont pris une chambre à l'hôtel. Ils ont
demandé de les accompagner.
C'est compliqué qu' un tiers puisse rentrer dans
l'intimité de l'autre ,déjà dans la vie courante parfois
c'est compliqué ,d'introduire dans ce qui est intime .Il y a ceux qui
sont plus à l'aise d'autres moins ,que ça soit des deux
cotés .
10) Il y a des personnes handicapées pour qui,la
sexualité et les rapports peuvent être douloureux?
*Travailler sur la représentation et sur de nos
présentations ,il a pu accéder,
Moi ce qui m'a vu traverser au de la de ce tabou ,c'est de
laisser entendre autre chose et ,c'est de ne pas s'arrêter du handicap et
aller au de la. Il y a des choses qui bougent ,il faut un certain temps ,je
peux faire un rapprochement , qui était prédit par un
conférencier en comparant le temps que ça a pris pour
reconnaître la place de la femme et son évolution ,,,
un peu du temps ,sans que ça engendre des freins scolaire
ou loisirs,
Un autre problème celui de l'accès aux soins
,chez un dentiste,des jeunes ont rencontré des difficultés,c'est
plus compliqué,pas accessible ,soins dentaires.
Au niveau gynécologique,cabinet libéral
l',installation, les soins,je me pose des questions ??!!
Dans l'institution il y a des services de soin,surtout la
kinésithérapeute ,l'ergothérapeute ,en milieu
hospitalier,l'attente provoque de l' anxiété ,pour qui
On les protège ,on leur offre des services qui les
évitent ,au niveau de chaîne,plus de temps ,,,,
11)Dans ce cas là , on peut dire qu'ils sont «
gâtés « tout se passe bien ,et ils ne sont pas
confrontés à la réalité de l'extérieur et
ont moins de contact inclusif?
* D'abord on est dans un institut de soins .
c 'est quelques chose à travailler avec eux,pour que
leur vies futurs ne soient pas plus compliquées , faire plus attention,
les préparer , se poser des questions comment faire des demandes autour
de l'autonomie ? ,
Ceux qui sont dans des appartements à limoges , sont
plus autonomes en consultation,ou ils peuvent s'y rendre chez le médecin
traitant ,médecin psychologue libéral, pour les additifs,
Pour les autres pendant les vacances ,petites vacances ,en
famille, ils peuvent aller pour les interventions libérales
médicale ou autre,,, ,
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
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(4) Ergothérapeutes : (30mn)
1) Quel est votre rôle ?
*Plusieurs rôles ,la rééducation motrice et
cognitive,installation en fauteuil et au lit,l'accompagnement ,et des aides
techniques,avec le kinésithérapeute ,un rôle scolaire
,trouver les adaptations les mieux adaptés
2) Comment elle est la prise en charge ?
* Individuelle,une de mes collègues participe à un
groupe de communication avec le psy;jeux de communication
3) Quelles sont les élèves concernés par
cette prise en charge?
*Pour qu'ils les voient ,trouble moteurs ,élèves
dé scolarisés ,les lycéennes moins ,manière
ponctuelle
4) Comment vous procédez la prise en charge?
*Un emploi du temps ,toutes les semaines sont perturbées
par des réunions ,et toutes les semaines on change ,les
collégiens ont un calendrier chargé ;
5) Avec quel outils?
Beaucoup de jeux de société ,jeux divers,mise en
situation de vie quotidienne,lors de toilette,
dans les objectifs précis pour travailler certaines
compétences,depuis deux ans, numpad pour ce qui est
visuel,l'ordinateur.
6) Chaque élève a sa propre prise en charge selon
sa pathologie?ses capacités intellectuelles ? * Propre à
chacun,même à la base chaque personne est sa pathologie,ce qui est
riche
7 )Qui prescrit l'élève dans la prise en charge?
*Le médecin, prescrit de manière un peu
officieuse,ici, on fait le point avec le médecin ,si l y a d' accord .il
n y pas pas d'écrits,de prescription
8)Y a t il une amélioration?
*Bilan régulier ,ça permet de voir les
évolutions,certains chez qui pas de régression et puis il y a qui
se progresse à l'école ,
9) Quelle difficulté constaterez vous?
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*L'envie et motivation par rapport l'ergothérapeute
,pour la plupart sont motivés,très peu qui font pas d'efforts
pas remboursé par la sécurité
,l'ergothérapeute travaille peu, 10) Ce genre de prise en charge est une
façon d'inclusion?
*Ce qu'on propose de favoriser l'inclusion ,en dehors de la
structure est considéré comme inclusion
les kiné sont remboursés et sont à
l'institution,pour certains c'est dispensable,ils peuvent aller en
libéral ,pour certains un cadre pour qu'ils soient à l'aise ,la
réalité de la vie ils ne sont pas préparés ,ils
sortaient de la ville en croyant que la ville est la continuité de
l'institution.
Pour un RDV chez un orthophoniste libéral,il faut les
moyens ,pour les amener trois jeunes ,ont mis 3 heurs pour s'y rendre pour les
amener .Ils ont raté des cours
L'avantage est que dès qu'il y a besoin ,les personnes
en fauteuil roulant ,on peut réagir sur place,tandis un
ergothérapeute libéral ,il faut avoir un r d v,et puis on a une
vision globale générale de jeune .
On était sollicité par l'équipe
éducative pour intervenir et participer au collège pour un
élève,étudier l'installation à la classe, et
comment faire pour l'aider à s'organiser et éviter la perte de
ses affaires .L'équipe éducative d'ici ,pour
intervenir,l'équipe de parcours personnalisé, on assiste pas les
ergothérapeutes .
Pour chaque jeune une fiche au prof. Avant ,après un
bac ou pendant la recherche,à la fac,on était souvent
appelé pour étudier l'accessibilité ,par des
établissements .
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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
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(5) Cadre Infirmier:(40mn)
1) Que pourriez vous dire sur la procédure et
l'accès de soins? L'accès aux consultations
spécialisées ?
*Pas de procédure proprement ,pas de procédure
tout ce qui est accès au soin ,assez simple ,sur place un technique
assez développé et puis ici tout les paramédicaux de
prescriptions
2) Est ce que on peut dire que les moyens mis en place pour la
personne en situation de handicap sont limités?
*Accessibilité de locaux à
l'extérieur,limite par rapport,l'aménagement s'ils sont
équipé,les examens ,lève personne ,c'est plus
compliqué plus ici
limites matérielles,connaissance de handicap est
méconnu à extérieure de la structure,réticence
,peut être ramené à être refuse,ça peut
être la communication qui sera difficile à aller plus vers
3) Que confrontez vous comme obstacles?
*Pour les RDV médicaux,tous les médecins
(libéraux/ publics) accueillent les personnes en situation de
handicap?
Assez facilement certaine spécialité
,ophtalmologue ,difficile,c'est
c'est compliqué ,du fait que c'est inaccessible,et la
méconnaissance du handicap,
Ici à Couzeix,on a du acheter matériel pour que les
personnes ,le médecin gynécologue
4) ça vaut cher ?
*Je sais pas combien exactement
5) C'est normal d'acheter et de fournir du matériel ?
*là on est pas forcement dans le coût,alors que
c'est compliqué ,c'est un peu le paradoxe . C 'est la proximité
de ces spécialisations qui nous obligent parfois ...
6) La loi 2005 ,prévoit apporter des améliorations
significatives en matière de droits d'accès au soin
,prévoit des mesures pour de la formation du personnel de santé ?
Est ce que c'est concret sur le terrain?
*Alors il y a le fait ds certains territoire,pas suffisamment
généraliste ,pour ceux qui sont isolé d'accès aux
soins
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
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7) Croyez vous que actuellement la prise en charge
hospitalière est insuffisante,voir adéquate?
*Une convention avec CHU ,un lien étroit,assez les liens
,de faciliter certains r d v,avec d'autres,il y a le réseau ,ça
nous aide ça peut nous aider ,s'il avait pas ce réseau ,ça
pourrait être plus compliqué,ça sera à
développer
(6) Aide soignante( 45mn)
1)Votre effectif ?
*Il y a deux chambres avec trois lits ,un véhicule ,pour
75 élèves? Deux aides soignantes de jour,trois infirmier la
journée
une personne intervient dans le temps où il y a le
trou,elle fait la même chose,elle doit faire les consultations ,la nuit
.On est deux ou trois amp et aides soignantes et 3trois infirmiers .
2) On parle de la coordination des intervenants entre les
structures sociales médico -sociale et sanitaires?Il y a assez de
communication entre vous et les autres services sanitaires?
*Pas suffisamment ,ça serait idéal,je dirais la
coordination par le biais des médecins,quand il y a un gamin
hospitalisée mais pas formalisé avec des documents
Les infirmiers n' assistent pas aux réunions,très
peu aux réunions , on veut pas de nous on passe à coté de
pleine d'infos ,avant c'était pas comme ça,mais maintenant .
3)Une peur ,une réticence est elle sentie au cours de vos
rendez vous médicaux à la vue d'une personne en situation de
handicap même si cette dernière a des capacités
intellectuelles?
*Oui ,surtout par manque de connaissance,problème de
communication et du coup des gênes,soins pas du tout adapté,je me
souviens d'un gamin,on a un gamin MCV avec des capacités,il avait des
spasmes ???? ,mouvement sans contrôle, et a donné des coups
à la soignante ,elle a pris ça comme violence,en disant qu'il lui
avait donné des coups « pas de volonté,par
méconnaissance de handicap qu' il avait cet handicapé .
4)Comment vous organisez au cas des rendez vous médicaux
?
*L'infirmière les prépare ,c'est organisationnel
,les éducatrices ne les amènent pas pour les consultations
,chacun ici a son travail .On évite , c'est confidentiel.
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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
5) Vos missions ?
Deux aides soignants, infirmiers la nuit,les jeunes pour les
traitement ,les branchements d'appareils,on fait deux tours ,s'assurer un
tableau de présence,s'ils sont dans leur lit ,
ils répondent au sonnettes .
6) Chez le personnel soignant avez vous eu des échanges
concernant les soins et les freins auxquels vous heurtez en tant
qu'accompagnateur et les personnes en situation de handicap pendant des visites
médicales ou autre?
*La question de jeune ,et la famille ,il y a refus ,souvent
justifié pour ex raison,il y a des risques,effets de traitements
,problèmes contraignants ,amener à gérer ,on doit avoir
avec le jeune et sa famille pour avoir un consentement .
7) On s'adresse plus aux accompagnateurs que la personne en
situation d handicap ? *Oui souvent aux aides soignants
De coté des familles,en général ça
se passe bien et les professionnels de santé aussi
8) Obstacles lié à l'environnement?
L'éloignement et distance des structures de soins ?
Inaccessibilité des cabinets libéraux ?
*Lieu du travail déjà ,au début
c'était l'aménagement de véhicules ,pas très
adaptés pour conduire les jeunes à l'hôpital,
problème d'emplacement.
Les rampes électriques dans les voitures avant
c'était manuel ,on passe de temps pour les installer ,on se
débrouille si ils avait besoin ,j'ai amené son fauteuil
déchargé il avait des hommes pour aider. ...Maintenant c'est
mieux.
9) Solutions ?
*coordination entre les services médio sociaux et les
professionnels de santé , développer le réseau ,mettre un
référant pour tout ce qui coordination ,outils de données
et puis le partage de connaissance et l'information
c'est compliqué mais ça c'est sur les soins ,d'une
généralisation de matériels
AMP ,nous ici à IEM ,on prend en charge tout leur
handicap,comme les troubles de langage,si s'agit de médecin
générale ,c'est les établissements financiers ,pas
toujours facile d'avancer ou récupérer après auprès
les parents les frais .,quand on dit aux les parents,pour les soins,,pour
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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
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eux c'est compliqué,et ils aimerait qu'on s'en occupe
,toutes les familles ne sont pas comme ça.
Quand il y a des urgences on essaie de le rendre responsable par
rapport à ça .
Par exemple il faut avancer à Beaune , pour un dentiste,
on a fait l'affaire à un spécialiste tout n est pas rose mais pas
non plus noircir des tableaux .
quand le jeune s'installe à l'appartement i l y a un
laisser aller,veut plus aller chez le médecin ,ils vont plus nul
part,car ils se sont habitués du fait qu'on faisait tout avant à
sa place.
10) Pas assez préparés ?
*Oui comme vous dites ,ils sont pas assez préparé
,c'est vrai ,il faut les orienter pour trouver un libéral il faut que tu
trouves un libéral ,,les démarches en plus ,
Et les équipes hospitalière et les équipes
de suivi médico-sociale,aide soignante.
Le lève personne avant de les appeler ,les
emplacements,l'ascenseur, place de handicapé,chu urgences pas besoin
rien d'autre,pour un examen, il faut lève personne ,on reste en
consultation,
C'est arrivé ,pour un scanner du limousin,cabinet
libéral,il fallait amener lève personne,on se fait
remarquer,devant le secrétariat,tous le monde te regarde ,on n 'aime
pas.
Un jour ,on est arrivé, dans un cabinet ,il y avait une
galère pour trouver l'emplacement, ascenseur,mieux c est l'hôpital
c'est mieux occupé ,l'ascenseur et puis ils nous on refuse d'aller aux
cabinets. On ne peut pas s'y garer ,trop de trottoirs trop pour moi et pour
eux, une fois je me suis garée,en haut,sans parler de 3
trottoirs,3voitures, pour stationner sur les trottoirs ,impossible de passer ,
pas évident ,on ne veut pas, à pied .On vient en le fauteuil,
à l'hôpital , on attend,on ira boire un coup
après.
Une bonne entente avec l'hôpital,ils nous connaissent ,et
puis avec leur main gauche ,le coté technique, ils ne les connaissent
pas et on peut leur faire mal,pas la même technique,une autre technique
,,,,Nous ,on a appris autrement,c'est le fait de l' habitude en plus de
formation .Ils ont leur façon de manutention .
Ça va dans les hôpitaux,le gros problème
à l'extérieur c'est libéral ,on évite .
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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
(7) Enseignant référant (l'inspection
académique)(1h30)
1) Quel est le rôle de professeur référant
?
*Informer les familles, donner un avis,organiser,,
2)Vous travaillez généralement en collaboration
avec la MDPH?
*Par prestation par MDPH, élaborer des compte rendu
à MDPH d'origine là où l'enfant était
notifié La notification avec les MDPH. Il y a environ 250 dossiers
d'élèves en charge.
217élèves scolarisés sur le
département ,dont 190 scolarisé en milieu ordinaire ,EIM 90
élève en IEM d' Eyjeaux .
3) Y a t il un bilan d'accompagnement qui permet de
récapituler les résultats scolaires ?
*Chaque élève handicapé, des objectifs
scolaires ordinaires avec des aménagements de handicap,s il y a un
élève en situation de handicap en fauteuil ,il ne pourra pas
participer aux activités sportives par exemple. Selon l'acquisition de
l'age, et l' aménagement de la loi.
4) Quelles sont vos missions auprès les parents, les
représentants légaux ?
*Information quand au parcours spécialisé
,information sur les différentes structures sociales, médico -
sociales,information pour la saisine de la MDPH.
Ça peut faire partie de la MDPH,l'enfant, le
psychologue scolaire ,le rôle de l'enseignant référant de
«passer le mouchoir» aux parents,pour leur informer par rapport le
handicap de leur enfant et puis l'orientation .L'école maternelle
,ça alerte. Les parents, soit ils veulent laisser le temps,soit les
jeunes enseignants ont été surpris par les anomalies de certains
élèves
5) Vous étiez amené à chercher des
solutions appropriées dans des cas divergences entre les parents et
l'équipe enseignante ?
*Oui souvent .Solliciter quand ça va mal,l'enseignant
est au courant de tous les problématiques .Par exemple : pas d 'AVS dans
l'école,la notification ne convient pas aux parents ,l'école ne
convient....
L' enseignant référant ,c'est MDPH qui s'en
charge,on représente la MDPH , Sessad, l'éducation nationale.
Pourquoi on n 'enlève pas un examen pour un
élève dyslexique , pourquoi telle maîtresse ne modifie pas
telle ou telle chose par exemple une maman d'un enfant autiste voulait que
son
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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
78
fils restait plus de 3 heures à l'école,car elle
travaille et vu la pathologie de son fils qui ne lui permet pas de rester plus
à cause de son angoisse dû au bruit ... et etc.... .
On a le rôle de psychologue ,médiateur ,à
l'écoute de ceux(parents ,enseignants etc... qui ont besoin de parler
....
6) Quels sont les moyens déployés par les
établissements scolaires ,surtout le lycée afin que les
élèves en situation de handicap puissent être inclus dans
le système scolaire ?
*L'accessibilité .Les marches , on a plus
,l'accessibilité a évoluée . Dans les écoles
rurales les moyens sont dérisoires .
Quand on est à l'école,c'est la commune ,le
collège ,on dispose ds les collectivités
dans toutes les anciennes structures beaucoup moins
évident et automatique .C'est en fonction des moyens ,des dotations sont
revue en 20 % sur la commune. Il y a l'école et pas seulement
l'école.
7) Vous articulez entre différents partenaires ,les
établissements scolaires,les institutions sociales
médico-sociales et entre différentes équipes aussi qui
gravitent autour de l'élève en situation de handicap . Y a t 'il
un vrai partenariat institutionnel et professionnel ?
*Je trouve que oui,il y a besoin de IEM,les équipe de
scolarité par les institutions ,conventions ,imaginons que
l'infirmière a besoin d'être remplacée , il y a
automatiquement le passage à IEM qui va se débrouiller .
Conventions déjà pour qui s'occupe au
transports, c'est IEM bien sur, quand il y a pas d' AVS Le terme du partenariat
,dans la convention tout besoin spécifique ,limitatif ,et non
précis ,cette adaptation ,la convention fixe un cadre.
8) Vous trouvez ça normal que l'établissement
scolaire demande et sollicite l'aide de l' I E M hier pour le brevet blanc ?
*Non c'est pas normal .Mais l'exemple de brevet blanc ,peut
être qu'il passe le même jour, et par manque de AVS ,c'est pour
cela le collège a demandé leur aide . .
Nous aussi ,on peut demander ,comme par l'exemple le cas de
l'infirmier,oui ils seront sollicités ,ou parfois de garder les
élèves au cas d 'absence des professeurs mieux qu'ils restent
à IEM ,
c'est intéressant la contrainte de l'éducation
nationale et IEM , parfois on arrive pas à être d'accord .
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
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Il y a un partenariat mais dans les textes , c'est pas clair .
9) Que contient un PPS( projet personnalisé de
scolarisation) et sur quels point le suivi des équipes de suivi de
scolarisation ( ESS) s'appuie ?
Au niveau départemental ,parfois je me rends à
des écoles dispatchées,dont deux se trouvent jusqu'à Nedde
, Peyrat- le- château. On s'occupe de tous les types de handicap.
*Vous recrutez et gérez l'emploi du temps des AVS et
ESV avec une marge très sélective ,qui correspond aux besoins des
élèves selon leurs PPS. Dans ce lycée,le besoin
d'intervenant est comblé ou non ? Les moyens sont suffisamment
déployés ?
Oui et non ,ce travail est généralement
spécifique,qui peut avoir un travail dédié à une
autre personne ,recrutement des emplois du temps d' AVS .
Le PPS est élaboré par l'équipe
pluridisciplinaires,de psychologue,l'enseignant spécialisé . Qui
lit les transmissions ce qui remonte de la même compétence .
10) Vous demandez de temps en temps l'aide et l'intervention
de l' I EM? Pourquoi et pour quels besoins ?
Depuis quand cet établissement( Pagnol) a pu accueillir
des élèves en situation de handicap?
Depuis toujours . Handicap ça n'a pas
empêché de les accueillir ,les termes ont changé ,toute la
publicité qui tournent autour maintenant de handicap ,était pas
auparavant . J 'avais des trisomiques dans ma classe quand j'étais
enseignant. À l'école il y avait des structures ULIS.
11) Vous recevez des aides ,subventions de la part de
l'état pour aménager et faciliter l'accès et
l'accompagnement pour les élèves à mobilité
réduite ?
*Ça n'existe pas des dotations régionale
départementales pour le lycée ,est donné à la
région,les collèges,lycée ,les dotations région
départementale ,pour le lycée ,est donné à la
région ,les collège,lycée?Accessibilité je crois
pas car c'est dotation globale au région en outre autre .
Le recrutement de 50 poste d 'A VS pour l'éducation
C'est monté en charge 8 AVS sur le département
,on a commencé en janvier 2007,mobilisé pour accompagnement de
183 AVS en 2015pour 2L2 des élèves scolarisés hors
établissement scolaire :
IEM n'a pas d'unité d'enseignement,tous les jeunes vont au
collège de Couzeix .
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
Si je veux être clair ,1392,hors établissement , et
en établissement 443 élèves .
Deux établissements ceux qui ont besoin , 65
élèves hors établissement qui sont accompagnés .
12) Peut on dire que depuis la loi de 2005, l'inclusion a
parcouru un mi chemin qui est malheureusement loin d'être atteint faute
de moyens financiers ajoutant en plus des enjeux institutionnels ?
* On fait beaucoup de choses ,pour mobiliser autour de
handicap ,dans certains services ,il y a une liste d'attente .Je pense
là où il y a le plus de manque ,ceux qui ont des
déficience intellectuelles ,pas pas les autres .Il y a peu d'attente
dans les IEM .Pour les personnes aveugles ,les SESSAD et IME ,il y a des listes
d'attente. Beaucoup de choses à mobiliser autour de handicap .Dans
certains services ,il y a des listes d'attente. Je pense là où il
y a le plus grand manque ,c'est ceux qui ont des déficiences
intellectuelles,pas les autres. Il y a peu d'attente dans l 'I E M ,que dans
les SEESAD et IME où il y a des listes d'attente.
Autre élément intéressant ,il faut plus
de progrès ,de formation des enseignants,on exige maintenant qu'un
enseignant doit être plus compétent en ce qui concerne handicap
d'autisme, psychotique,le sourd .Il doit être bon partout. Plus de temps
à expliquer tranquillement. Il y a des choses à améliorer
.
80
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
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Annexe 2.1 Fiche de questions remplie par un
élève
Séquence : Découvrir le gc]lre
théâtral j
Voici lapratide p.ng d'une piLC de LI LLrt;. QI]i en e.St
l'ani r]r ? j,
- Quel cst son titre.?
Qu In date de Ixrn:iôre i preseLlta],ii,u Ll w:tic pi ?
QiL p;lren,l-on titre SLIr ceL1e preruiïre pap4..! ?
a) Au .l(jct tics persnrrnacc%
c) Sur le 114'LI :
UN CITAPE.AU DE PAILLE D'ITALIE
L.A11101I-,
F1P.p'F5' W. }?Mei 1](72iY 1e1'
1]2rrn2en? filk. 6 Pgr.Es, sur .~? t~Pi!e11FYrt eia
P.ü:l'.S-Rdlc'_ ~
ic 14 exarr! 1851.
N1tiR_YO N.-1(iLç'
AI)I NAR[l, -eritier
V(}N it~CO!.1UJ'. irwpinic.istw
1-31T.At ip]?RT[ n TIS
sourd
'l'Alil}[VE..AU;. teneur likre
BOB/N, ncvcu dÜ i\4J]8J]C4lIJt LMH.lt'l'AVrRNII ·:K_
IieIJLenxnL FELIX. doJ]]c:tique de r'acli:Iard A{'HII.1,1; 1)1,
ROkA1.I1A: inure 1=nutc~ nil []CLENE, fi[[e de Naancaui
.ANAI k, Ïernme t e HeauperLhui4 LA
BARONNE DE C]L MP[GNY
(:I..AI{A, m.riste
Vl[ Cïf `fE, boaue chez BeaupertJ)uis.
\ I-1941NA1:1,1kC:IiAAVT[#R7 IJi' 1.A l Al
NW...
CAPOR.AL
1V}TTES DES DE _IX SEXES. GEN S DE LA VOCE.
Ta .Y£'èP2e .Y£' pa.V.sie à Y,
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BENHAMMOU Maria I DCF I Mémoire TEIR I
Septembre 2015
Ac[e I (Cr 1 ad!a!ar j
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li!!r: i0.71.1' at:VC.
1Rfji e.',N. i?SI T7? JldtfW7!. TR.0 r:rrt - CJ1, ~3tS, Scene
première l'1RC 1 'I L. FÉLIX
'!I(L INIE, -{â T l~ i, r~r~ cherche â i'et1
FrIIcser) Rlan, [ai5.scr moi, nuo11sii.0 r E'cc[i : r-,.Jc. pas
le tetnp& dejat,er,
FELIX. - igen {lu'u.Ii baiseI ?
I][ GIME. - Te ne veux pas L.
FÉLIX. - Puisque je suis de voLre pays !... jrsuis de
Raml-KJuilTet-
--
VTItC,INIL - :111 .1 Ben ! s'il fallait
e111hrasr;Prt171J.- Lei qui sont (le Far nl.'ouilJet r..,
FÉLIX, - Il ri'u a que quatre utile habita nts,
VIRGINrE. IL ne s'al t pas de ça,,, M. Fadinard, votre 1
our^,eois,.;e marie aujnurd 111]i-.. voi6. m'avez invi Lee à
venir voir la corbeille__ voyons la crrrheihlC I...
FELIX, - Nous avons [1ior1 Ic tamps.,. Mou maitre est pirti, hier
soir, pour aller signer son contrat chez le beau-père... Il ne revient
qu'a onze heures, avec Lou Le sa noce, pour aller à [a mairie.
)1''IRCINIE. - La nariee est- elle jolte ?
F1: ·LIX.- Peuh I...jeluiLrouve.l'air odichc InaiseIlix
.5t i'11ne[onne c'est [a fille d'un per i nie ri te
deC-harenionneali-.-lepere l\c i ncoiiri-.
1+'IRcI11Ih.- l}itr~rtdonc, r? I'5,in.Jr1
r`.lis--- I'.'[fuverItCIr[IC/ dire qu'elle Kitkbesoir,di'unefemme o
lila (IlI)r4:,-- penscz. 3 FT1ili,
FELIX. - Vous voulez. donc quitter votre maître... M.
Ueauperthuis ?
Vi]IIGIIVIE, - Ne m'en parlez pas... c'est un acariâLre,
premier numéro...Il est grognon, maussade, sournois. jaloux... et sa
_femme donc !... Certainement, je n'aime pas s dire du nial des rua/fres...
IiÉLIX. - Oh ! non !---
Vila; INILL- Une. ip le ! qui no4r] tique- mnIL'1.}
Llri1111{ aLJ*re
FEUX, - r
V1RGINU]. - Dès que Monsieur part... crac ! elle pare...
et où va-t-elle ?... elle ne me l'a jalmals
dit--- lamais !
F'LI7C.-
011! vous ne pouvez pa6 ri,.5t .0 dans L'etc.
o'taisoü-1h..
V EIt{.; !NIE {,fhiis..caldi Iew t +rt;- - !:.t puis, ça
nie ferait tant plaisir de seIvII avec clrlelqu'on de
R{1ir,houi[let,,,
F)=LIX (Pernbrussrn t), - Seine-et-Oise I EL Ore
Lx7bidic. ! iK C.'r2 c.i l r. peer 11,.11: 1S51.
BENHAMMOU Maria I DCF I Mémoire TEIR I Septembre
2015
{ M 82
83
Maria BENHAMMOU
Intégration vers Inclusion:Sens unique ou
inversé?!!!
Inclusion entre légitimation et législation
:
Objectifs éducatifs et enjeux institutionnels
,professionnels....
Résumé :
L 'inclusion un terme aussi significatif sémantiquement
,étymologiquement ,soit il ,demeure insignifiant ,incomplet dans la
réalité de la personne en situation de handicap et la
société. Ce mouvement naquit depuis déjà quelques
années ,traîne avec lenteur aujourd'hui pour des raisons d'ordre
personnel,éthique,professionnel,organisationnel,institutionnel,national,
européen etc ....
A partir de ce travail,où un des objectifs
éducatifs était révélé ,un des enjeux
institutionnels était étudié ,et une des
problématiques était évoquée ,pour mener une
enquête dans une réflexion bien structurée mais
mouvementée ,une analyse individuelle mais collective ,et des
questionnements aboutissant à des conclusions et constats
approuvés.
Une préparation à l'inclusion ,en amont ,pour les
personnes en situation de handicap ,est indispensable. Un objectif
éducatif dans l'accompagnement s'impose, pour que l'inclusion soit
réussie.
Des pratiques professionnelles et convictions personnelles
,peuvent freiner toute démarche inclusive.
L'institution assume toutes ses responsabilités quant aux
textes de partenariat dont les jeux qui en découlent ,affectent son
fonctionnement humain,matériel et professionnel .
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
84
Le sens unique ou inversé emprunté par l'inclusion
,reste une ou des passerelles à parcourir , découvrir ,et
exploiter ,souvent tracées et peintes dans nos tableaux de
représentations bien accrochées ,ancrées dans notre «
cité » et en « nous « ».
Mots clefs :
Inclusion,panique,institution ,handicap
,cité,représentation ,intégration,politiques
sociales....
Summary
The inclusion a term so significant semantically, etymologically,
is it, remains insignificant, incomplete in the reality of the person in
situation of handicap and the society.
This movement was born since already a few years, be slowly lying
about today for reasons of personal, ethical, professional, organizational,
institutional, national nature, European etc.. From this work, where one of the
educational objectives was revealed, one of the institutional stakes was
studied, and one of the problems was evoked, to lead an investigation in a well
structured but animated reflection, an individual but collective analysis, and
questionings ending in conclusions and approved reports.
A preparation for the inclusion, upstream, for the people in
situation is essential. An educational objective in the accompaniment is
imperative, so that the inclusion is made a success.
Professional practices and personal convictions, can slow down
any including approach.
The institution assumes all its responsibilities as for the texts
of partnership among which the stakes which ensue from it, affect his human,
material and professional functioning.
The one-way sign or inverted borrowed by the inclusion, stays one
or several footbridges to be browsed, to be discovered, to be exploited, often
drawn and painted in our paintings of representations hung on well, embedded in
our "city"and in » us».
Keywords :
Inclusion, panic, institution, handicap, city, representation,
integration, social policies
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
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