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Analyse comparative de l'application du droit des peuples à  disposer d'eux-mêmes. Cas de la Palestine et du sud-Soudan.

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par Gédéon KASEREKA VISIYIRWA
Université du Kivu - Licence 2012
  

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CHAPITRE III. A LA RECHERCHE DES CONSEQUENCES DE LA NON APPLICATION DES DROITS DES PALESTINIENS SUR LA VIE SOCIOPOLITIQUES ET SECURITAIRE INTERNATIONALE

A travers ce chapitre, il est question de dégager respectivement la conséquence sécuritaire, analyser la lutte de civilisation entre l'Islam et la Chrétienté, la monté en puissance du terrorisme, décrypter la crise de migration et la recherche identitaire et proposer une tentative d'ébauche des pistes des solutions liés à la question Palestinienne.

Ce sont là les éléments qui entrent en ligne de compte des conséquences engendrées par la non application des droits des peuples Palestiniens sur la vie socio-politique et sécurité internationale dans les lignes qui suivent :

III.1. Conséquence sécuritaire (Terrorisme)

La revendication des palestiniens est portée par eux-mêmes, par l'OLP née en 1964 qui s'engage dans la résistance armée sur la lancée du Fatah à la fin des années 1960. Mais, au fur et à mesure que les pays d'où elle peut mener son action se ferment, elle se tourne vers des modes de résistance alternatifs. Après son élimination de Jordanie en 1970-1971, elle se lance dans le terrorisme international, un instrument de sa stratégie de survie, elle n'y renoncera complètement que dans les années 1980. Cette émergence de groupes armés non étatiques qui mènent des attaques au-delà des frontières est une première. Ces groupes se heurtent autant à Israël qu'au pouvoir des pays à partir desquels ils opèrent.

Aussi, le conflit Israélo-arabe a-t-il engendré des mouvements de résistance. En effet, le Hezbollah est une organisation qui a vu le jour sur le lit d'un conflit en souffrance de solutions, tout comme le Hamas. Il est né de l'invasion Israélienne du Liban en 1982 qui avait pour objectif de détruire l'OLP. La Syrie et l'Iran .constituent constituent les principaux soutiens de ces deux mouvements qui ont à coeur d'arrêter la politique de colonisation de l'Etat Israélien et son implication dans la politique intérieure Libanaise. En réalité ces deux mouvements armés sont nés du ressentiment éprouvé face aux actions d'Israël soutenu par les Etats-Unis dans les territoires occupés et au Sud du Liban. (Tanguy Struve, 2010: 192)

Le raidissement de la politique Américaine à l'égard des pays arabes, pour des raisons existentielles ont provoqué la montée du terrorisme international.

Certains régimes arabo-musulmans recourent à la rhétorique guerrière et placent

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essentiellement au centre de leur diatribe la lutte contre l'entité sioniste aux fins de se rendre populaires. Ainsi, diverses manifestations violentes anti israélo américaines sont-elles soutenues par ces régimes. Depuis la guerre de 1967, qui a vu les frontières israéliennes transformées et des milliers de palestiniens privés de leurs territoires, on a assisté à plusieurs affrontements meurtriers entre d'une part les mouvements armés palestiniens (le Fatah et le Hamas etc) et l'armée israélienne, le Tsahal d'autre part entre le Hezbollah libanais soutenus par la Syrie et l'Iran et l'armée israélienne. Le soutien indéfectible des USA à leur allié traditionnel (Israël) complexifie davantage une situation sans issue marquée par l'opposition entre Israël et le monde arabe.

Les sept États désignés comme commanditaires du terrorisme, à savoir la Corée du Nord, Cuba, l'Iran, l'Irak, la Libye, le Soudan du Nord et la Syrie, ont clairement derrière la recherche de l'indépendance de la Palestine. Si certains d'entre eux semblent être en train de reconsidérer leur ligne d'action,, aucun n'a encore pris les mesures pour se défaire entièrement des liens avec le terrorisme.

Bien que l'Iran, la Corée du Nord et la Syrie ont pris, dans des domaines très restreints, des mesures limitées pour coopérer avec la campagne de la communauté internationale contre le terrorisme dont AI-Qaïda, d'un autre côté, ils ont maintenu leurs liens avec d'autres réseaux terroristes, notamment le Hamas et le Hezbollah, affirmant qu'il s'agit de mouvements de libération nationale. (Voir Henry Laurens Tome /, 1799-1922, Fayard, Paris, 1999, pp. 115-117)

Tant que tous les États qui commanditent ou tolèrent le terrorisme ne changeront pas de cap, que ce soit de leur propre gré ou par coercition, ils demeureront une base fondamentale pour les groupes terroristes et leurs opérations. Même si, en 2001, on a constaté la poursuite de la tendance vers la diminution du rôle des États comme force directrice de la menace terroriste globale, les États parrains du terrorisme représentent un obstacle majeur à la campagne internationale contre le terrorisme.

Au cours de notre recherche, nous avons dénombré des réseaux suivant : Les AI FATAH Alias Conseil révolutionnaire « Fatah », Conseil révolutionnaire arabe, Brigades révolutionnaires arabes, Septembre noir, et Organisation révolutionnaire des musulmans socialistes qui sont des Organisation terroriste internationale dirigée par Sabri al-Banna composé de divers comités politiques, militaires et financiers. Dans leur actif, ils sont responsable d'attentats terroristes

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ayant causé quelque neuf cents victimes (morts et blessés) dans une vingtaine de pays. Ses cibles sont les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, -Israël, les Palestiniens modérés. On peut citer ceux perpétrés contre les aéroports de Rome et de Vienne en décembre 1985, celui en septembre 1986 contre la synagogue Neve Shalom à Istanbul, le détournement du vol 73 de la Pan Am à Karachi en septembre 1986, et l'attaque, en Grèce, contre le bateau d'excursion « City of Poros », en juillet 1988. Le groupe est soupçonné d'avoir assassiné Abou lyad, numéro deux de l'OLP, et Abou Hul, responsable de la sécurité de l'OLP, en janvier 1991 à Tunis. Il a assassiné un diplomate jordanien au Liban en janvier 1994 et il a également été impliqué dans l'assassinat du représentant de l'OLP dans ce pays.

À son quartier général en Libye et une présence au Liban dans l'Al Biqa' (vallée de la Bekaa) ainsi que dans plusieurs camps de réfugiés palestiniens des zones côtières du Liban. Est également présente au Soudan. Ils sont donc capable d'exercer leurs activités dans de vastes régions, dont le Proche-Orient, l'Asie et l'Europe.

Les HAMAS (Harakat AI Moukawama AI Islamiya : Mouvement de la résistance islamique) Le HAMAS a été créé à la fin de 1987 comme scion de la branche palestinienne des Frères musulmans. Divers éléments du HAMAS ont utilisé des moyens politiques et violents, dont le terrorisme, pour essayer d'atteindre leur objectif, remplacer Israël par un État islamique palestinien. Le HAMAS a une structure très lâche, certains éléments oeuvrant ouvertement dans les mosquées et les organismes de services sociaux pour recruter de nouveaux membres, mobiliser des fonds, organiser des activités et distribuer des tracts de propagande. Ses éléments militants, opérant clandestinement, ont prôné et utilisé la violence pour atteindre leurs fins. Ses forces se concentrent dans la bande de Gaza et en Cisjordanie. Le mouvement participe aussi à des actions politiques pacifiques, notamment en présentant des candidats aux élections de la Chambre de commerce de Cisjordanie.

Les éléments activistes du HAMAS, notamment les Forces Izz el-Dinal-Qassam, ont commis de nombreuses attaques visant des cibles civiles et militaires israéliennes, des collaborateurs palestiniens, et des rivaux du groupe Fatah. Il se compte à des dizaines de milliers de sympathisants et de supporters et sont localisés sur tous les territoires occupés, Israël et la Jordanie. Ils reçoivent des fonds dei expatriés palestiniens, de l'Iran et de bailleurs de fonds privés d'Arabie saoudite et

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d'autres États arabes modérés.

Le HEZBOLLAH (Parti de Dieu) Alias Djihad islamique (guerre sainte islamique), Organisation de justice révolutionnaire, Organisation des opprimés de la terre, et Djihad islamique pour la libération de la Palestine.

Groupe shiite radical constitué au Liban ; voué à la création d'une République islamique de type iranien au Liban et à l'élimination de toutes les influences non islamiques de la région. Profondément anti-occidental et antiisraélien. Ils sont soupçonnés d'avoir lancé de nombreuses attaques terroristes contre les États-Unis, dont l'attaque suicide au camion piégé contre l'ambassade des États-Unis et la caserne des marines de Beyrouth en octobre 1983, et contre l'annexe de cette ambassade à Beyrouth en septembre 1984. Des éléments du groupe sont responsables de l'enlèvement et de la détention d'otages américains et occidentaux au Liban. Le groupe a aussi attaqué l'ambassade d'Israël en Argentine en 1992.

Opère dans l'Al Biqa' (Vallée de la Bekaa), la banlieue sud de Beyrouth et le sud du Liban et crée des cellules en Europe, en Afrique, en Amérique du Sud, en Amérique du Nord et ailleurs.

Front de Libération de La Palestine (FLP) Groupe terroriste ayant fait sécession du FPLP-CG (Front populaire de libération de la Palestine - Commandement général) et s'est ensuite scindé en diverses factions pro-OLP, pro-syrienne et pro-libyenne. La faction pro-OLP était dirigée par Mohammed Abbas (Abou) Abbas) qui est devenu membre du Comité exécutif de l'OLP en 1984, mais l'a quitté en 1991. La faction dirigée par Aboul Abbas a commis des attaques contre Israël. Elle est aussi responsable de l'attaque, en 1985, contre le bateau de croisière « Achille Lauro » et du meurtre du touriste américain LeonKlinghoffer. L'Italie a lancé un mandat d'arrêt contre Aboul Abbas. Cette faction pro-OLP était basée à Tunis jusqu'à l'attaque de l'Achille Lauro. Elle est maintenant en Irak.

Front populaire de Libération de La Palestine (FPLP) Groupe marxiste-léniniste fondé en 1967 par Georges Habache dans le cadre de l'OLP. Préconise une révolution panarabe. Opposé à la Déclaration de principe signée en - 1993, il a suspendu sa participation à l'OLP. Ce groupe est responsable de nombreuses attaques terroristes pendant les années depuis la mort de son planificateur terroriste, Wadi Haddad, en 1978, le FPLP est responsable de nombreuses attaques contre Israël ou des cibles arabes modérées, il est opérationnel en Syrie, Liban, Israël, territoires occupés.

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Le Front Populaire de Libération de la Palestine - Commandement General (FPLP-CG) est un Groupe décidant de l'OLP en 1968, prétextant qu'il voulait se consacrer davantage à la lutte armée et moins à la politique. Violemment opposé à l'OLP d'Arafat. Dirigé par Ahmed Jibril, ex-capitaine de l'armée syrienne. Très proche de la Syrie qui lui fournit probablement aide et direction. Il exécute de nombreuses attaques terroristes contre Israël utilisant des moyens inhabituels - dont des ballons dirigeables et des deltaplanes. Son Quartier général à Damas, bases au Liban et cellules en Europe.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard