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Analyse comparative de l'application du droit des peuples à  disposer d'eux-mêmes. Cas de la Palestine et du sud-Soudan.

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par Gédéon KASEREKA VISIYIRWA
Université du Kivu - Licence 2012
  

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I.1.8. Que dire du concept Accord ?

La rousse définit l'accord comme une union des esprits et des sentiments, mettant les gens en différend dans une communion. Il est à signaler qu'un accord est un état des puissances qui ne s'opposent pas ou mieux, il est aussi un traité international par lequel deux ou plusieurs Etats fixent la règle par laquelle ils attendent de résoudre un problème qui se pose dans le cadre des relations internationales.

Un traité international est un accord conclu entre Etats ou autres sujets de la société internationale en vue de produire des effets de droit dans leurs relations mutuelles. Il peut s'agir d'un arrangement, d'une charte, d'un Protocol, d'un modus vivendi, d'un avenant, d'une constitution,...

I.1.9. Analyser le concept Guerre

Elle est un acte de violence commis par deux ou plusieurs belligérants, l'un à l'encontre de l'autre. Elle résulte souvent d'un échec de diplomatie et commence par des paroles ou actes hostiles à l'égard de l'adversaire qui devient rapidement un ennemi contre lequel on se mobilise pour réunir autour d'une cause le maximum des fidèles, d'amis, des alliés avant de se lancer dans la bataille.

Celle-ci commence parfois par un écrit diffamatoire, une parole malencontreuse ou une précipitation de l'une des parties opposées par un différend, déclenchent immédiatement une riposte armée, l'envahissement d'un territoire,l'occupation ou l'annexion d'une région par des troupes étrangères armées. La guerre est une activité humaine qui malheureusement grâce à l'idéologie, s'est rendue compatible avec toutes les cultures et civilisations que l'histoires a produit, car tous les belligérants trouvent des penseurs, des conseillers, des piètes, des mages, des gourous, des commis, des experts, analystes... pour tenter de

13Maxim Rodinson 1997: 135

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convaincre un peuple qu'il est dans son bon droit d'attaquer, riposter, fusiller, exécuter, bruler, accaparer, violer, imposer, interdire, déporter, humilier, kidnapper...

I.1.10. Décrypter le concept Géostratégie

La géostratégie est l'étude de la fabrication des espaces par la guerre. Elle implique la géographie de chaque État, et sa situation historique et politique en regard de ses voisins, examinés par le biais d'études stratégiques. Son étude relève de la géopolitique, bien que son point de vue se réduise aux aspects militaires et leurs conséquences sur l'enjeu des ressources naturelles, fréquemment objet de conflits d'intérêts.

Pour mieux comprendre la notion de la géostratégie, il faut comprendre le principe suivant -.

? Le gouvernement d'un État et la définition de sa politique dépend de manière permanente de la considération de sa situation géostratégique. C'est alors qu'est invoquée la raison d'État.

? La géographie politique des pays voisins et ses éléments sont pris obligatoirement en considération par les stratèges.

? Les aspects militaires entrent en considération au moment de définir les objectifs,

tels qu'évaluer le potentiel militaire de la puissance adverse. Tant en quantité, par le contenu de ses arsenaux, qu'en qualité, en tentant d'obtenir la suprématie par la technologie militaire, ces informations obtenues notamment par les services secrets permettent de jauger, et décider du passage à l'action guerrière dans les salles d'opérations, ou à l'action diplomatique.

La géographie militaire est une discipline antique, nécessaire aux stratèges comme à l'infanterie, tant pour préparer le renseignement et la défense que les fortifications ou pour la conduite de la guerre (attaque, repli, infiltration ou exfiltration). Les intérêts guerriers ou de protection étaient dans un premier temps ciblés sur les lieux stratégiques (richesses, hydrographie et relief, villes et fortifications, routes, carrefours, ports, défilés, détroits, gués, sols (meubles ou portants), grottes, mines, forêts, bocage, sources et puits dans les zones ou périodes sèches, etc.), mais les facteurs sociaux économiques et de ressources naturelles (eau, pétrole, gaz, bois, charbon, terres cultivables, métaux, dont uranium, etc.) prennent une importance croissante, car les crises environnementales sont de plus en plus sources de risques des menaces de guerres ou conflit.

La géographie militaire commence depuis peu à intégrer l'analyse a

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posteriori des risques et dangers des séquelles de guerre (polémosylvofacies, cartographie des zones rouges, étude des forêts de guerre, des munitions immergées, champs de mines, etc.) par exemple pour protéger les soldats, des populations civiles, et pour sécuriser la reconstruction après les conflits.

La géographie militaire dont on a des traces dès les civilisations gréco-romaines (romaine surtout) par des textes et quelques cartes recopiées, a plusieurs fois été renouvelée; d'abord avec le développement de la cartographie géo référencée (grâce à la boussole, au sextant et aux systèmes de projection géographique), puis grâce à l'image aérienne et l'imagerie satellitaire. Les guerres mondiales, fixées par les tranchées ont encore mis en évidence l'intérêt d'une connaissance fine de la nature des sols et sous-sols. Les guerres « coloniales » ont dû affronter des contextes nouveaux, y compris du point de vue sanitaire et écoépidémiologique. Le GPS ayant encore augmenté la réactivité des cartographes et des utilisateurs de carte et permis des frappes plus « chirurgicales » réputées limiter les « dommage collatéraux » (ce qui est discuté dans le cas de l'usage des munitions à uranium ou de destruction d'usines chimiques ou d'industries pétrolières).. La cartographie militaire s'est aussi étendue au XXe siècle aux espaces sous-marins et aux espaces aériens et circum-planétaire (Cf. « guerre des étoiles »).

La carte de base (ancienne carte d'état-major) correspond toujours à celle qui peut être appréhendée par un fantassin en une journée (l'infanterie est souvent dite l'arme de 300 derniers mètres), mais différentes échelles correspondent aux besoins des systèmes d'armes (tir courts, moyens ou à longue distance).et moyens de transport (hélicoptère, avion, navire, sous-marin..). Les indications des cartes varient selon l'usage (le pilote a besoin d'indications précises sur le relief et les obstacles élevés (câbles, lignes électriques.), la donnée géographique et paysagère pouvant aussi être utilisée en simulateurs (image 3xD, de synthèse ou semi reconstituée) ou adaptée (infrarouge, etc).

L'environnement physique, agricole, naturel, humain et socioéconomique, religieux, et même l'écologie du paysage intéresse les armées qui cherchent à comprendre comment les gens vivent et se déplacent dans l'espace, normalement ou en situation de crise ou conflit. Des domaines nouveaux sont explorés, dont l'urbain et périurbain, qui modifient les notions de blocus, frontière, guérilla, guerre civile... Le rôle ancien des ports et capitales s'est déplacé vers les aéroports et réseaux de communication.

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D'une manière simple, on peut définir la géostratégie comme un processus de laboratoire des décisions capitales pour l'avenir d'un Etat à partir de la vision combinée des facteurs géostratégiques et des facteurs humains que peuvent avoir un Etat.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille