La politique de fonds de promotion de l'industrie et son impact sur le marché du travail.( Télécharger le fichier original )par Joseph NTITEGEKA UNIVERSITE DE LUBUMBASHI, FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION - DIPLOME DE LICENCE EN SCIENCES ECONOMIQUE ET DE GESTION 2010 |
TROISIEME CHAPITRE : PRESENTATION DES DONNEESDans ce chapitre nous nous attèlerons surtrois sections ; la première portera sur la l'aperçu, sur le marché du travail, dans la deuxièmenous allons présenter les données statistiques du financement du Fonds de Promotion de l'Industrie,et en fin nous finirons par l'évolution de l'emploi dans les entreprises financées par le Fonds de Promotion de l'Industrie SECTION 1. Marché du Travail« Les principaux acteurs en économie du travail sont les individus et les ménages d'une part, et les entreprises d'autre part. D'autres acteurs jouent cependant un rôle essentiel : les partenaires sociaux et l'État en tant que régulateurs des échanges (par la législation du travail et les conventions paritaires) et responsables de l'enseignement obligatoire, de la formation continue, de systèmes d'assurance contre divers risques sur le marché du travail, etc. »44(*). Le marché du travail est complexe à analyser. La concurrence et l'information y sont souvent imparfaites. Les risques encourus par les travailleurs (risques d'accident du travail, de dévalorisation inopinée de leur savoir-faire) sont très difficiles à diversifier. Il y a donc, de leur Part, une demande d'assurance contre les risques présents sur le marché du travail. En outre, le travail est en lui-même un « bien » fort particulier. Il occupe, en effet, une place cruciale dans nos sociétés. III.1.1. L'OFFRE DE TRAVAILIII.1.2. Un modèle de base« L'analyse théorique standard de l'offre de travail s'appuie sur l'hypothèse que les individus maximisent un objectif, appelé fonction d'utilité et noté U. Les déterminants de l'utilité peuvent être abordés de plusieurs manières. La plus simple consiste à supposer que deux grandeurs affectent positivement l'utilité : la consommation (sans distinction entre les divers biens et services) et le loisir. Notons-les respectivement C et L. À mesure qu'une quelconque de ces grandeurs augmente, l'utilité s'élève mais à un rythme qui faiblit. Consommation et loisir »45(*). Sont en outre, dans une certaine mesure, substituables. L'individu a une dotation en temps L0 (la longueur de la période diminuée d'une durée forfaitaire consacrée au sommeil et aux travaux ménagers). Aussi, le temps de travail, rémunéré à un salaire unitaire donné w, n'est autre que L0 - L. Le loisir est donc ici perçu comme le temps passé à ne pas travailler. Le coût d'opportunité du loisir est dès lors le salaire auquel l'individu renonce. Il se peut que l'individu dispose d'un revenu I indépendant de son temps de travail (des revenus de la propriété, par exemple). Si le prix unitaire de la consommation est noté P, la contrainte budgétaire de l'individu impose que les dépenses soient au plus égales aux revenus. * 44Groupe Eyrolles, Collection MENTION Économie, éditions-eyrolles, paris, 2008, P 129 * 45Groupe Eyrolles, Collection MENTION Économie, Op Cit, P 129. |
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