La politique de fonds de promotion de l'industrie et son impact sur le marché du travail.( Télécharger le fichier original )par Joseph NTITEGEKA UNIVERSITE DE LUBUMBASHI, FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION - DIPLOME DE LICENCE EN SCIENCES ECONOMIQUE ET DE GESTION 2010 |
I.1.8. Entreprise« Unité économique autonome combinant divers facteurs de production, produisant pour la vente des biens et des services et distribuent des revenus en contrepartie de l'utilisation des facteurs. En ce sens, les organisations à activité marchande telles que société anonyme, banque, exploitation agricole, coopérative de production, constituent des entreprises. En revanche, les unités à caractère non marchande tel qu'un ministère ne peuvent pas être des entreprises. Il s'agit dans ces cas d'espèces, d'une administrative publique »22(*). Il existe cependant plusieurs conceptions de l'entreprise. On ce limitera ici à donner la définition dominante qui relève de l'approche systémique : l'entreprise est un systèmesocio-économique structuré ouvert sur sonenvironnement, finalisé devant satisfaire des exigences de pérennitéet flexibilité,tenté d'assurer la réalisation des objectifs des différentes parties prenantes (propriétaires, salariés, fournisseur, client, puissance publique). I.1.9.crédit1) « En comptabilité, partie droite d'un compte où l'on écrit ce qui est dû ou ce qui a donné le titulaire du compte. Il s'oppose au débit. Il est aussi synonyme d'avoir : le crédit d'impôt est un avoir fiscal »23(*). 2) a) en finance publique,ensemble des sommes qui peuvent êtredépensées en vertu de la loi de finances (autorisation de dépense) b) « délai accordé pour le règlement de certains droits ou taxes normalement payable au comptant »24(*). 3) « Acte de confidence se traduit par un prêt en nature ou en espèce consenti en contrepartie d'une promesse de remboursement dans un délaigénéralement convenu à l'avance. Crédit implique donc une réputation de la solvabilité »25(*). La classification des différents crédits peut se faire selon plusieurscritères : leur durée, leur objet, des garanties dont ils sont assortis, etc. Le critère le plus utilisé, la durée, permet de distinguer : · Le crédit a court terme (moins de trois mois, peut aller jusqu'à deux ans), mais il perd la possibilité du réescompte sauf autorisation préalable de la banque centrale. crédit dont la durée est inferieure à deux ans généralement consentie par les banques de dépôt. Peuvent entrer dans cette catégorie les bons du trésor, les engagements parsignature (aval, caution, acceptation), le crédit par caisse (escompte, avance en compte courant-facilité de caisse ou découverts), les crédits de campagne (crédit commercial) ; · Crédit à moyen terme (de deux à cinq ou sept ans sont destinés au financement des investissements. Ils peuvent être mobilisés moyennant certaines garanties. Crédit consenti dans le cadre du marché financier pour une échéance comprise entre deux et 5 ans ou 7 ans pour le crédit d'équipements. Peuvent entrerdans cette catégorie : · Les crédits d'équipements destinés à financer un investissement ; · Les crédits d'exportation qui sont des crédits de mobilisation d'une créance commerciale. · Le crédit à long terme (audelà de 7 ans). Crédit consentis dans le cadre du marché financier pour une durée supérieure à 7 ans, lesdifférentesopérations de cette catégorie sont : · Le financement d'investissement : · La mobilisation descréances commerciales détenues sur l'étranger. Les formes du crédit à long terme pour le financement des investissements sont : ü Emprunt obligataire ; ü Prêt du FDES ; ü Prêt direct du crédit national ; ü Prêtdes intermédiaires spécialisés et des banques ; * 22Idem * 23ILexique de gestion, p161 * 24Idem * 25Ibidem |
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