DEDICACE
A mes très chers parents MANTAGA et
ZIPO pour tous vos efforts fournis et vos sages conseils depuis
ma conception ;
A mon grand Frère MANTAGA
François pour tous ses sacrifices consentis à mon
égard et à celui de mes études ;
A mes Cousins,Amis, Camarades
etconnaissances ;
A toute ma progéniture ;
A tous ceux qui, de loin ou de près, ont
porté leur soutien d'une manière ou d'une autre.
A vous tous, je dédie ce travail.
AVANT-PROPOS
Au terme de cycle de licence en Sciences Economiques et de
gestion, qu'il nous soit permis de s'acquitter d'un devoir, qui est celui
d'exprimer notre gratitude à l'endroit de toutes les
personnalités qui ont contribué à notre formation. Nous
citons les enseignants, les personnel académiques et administratifs,
ainsi que ceux des professeurs, chefs de travaux, assistants et professeurs
visiteurs qui ont bien voulu nous donner des enseignements qui, à
travers cette étude, commence à apporterdes fruits.
Qu'ils nous trouvent ici l'expression de nos sentiments
respectueux :
· A l'Eternel mon Dieu, source du savoir, de la
connaissance et de la sagesse qui élève les pauvres et les
riches,
· Notre profonde gratitude s'adresse plus
particulièrement au professeur KALABA BIN-SANKWE, qui a
accepté la direction de ce mémoire. Sa rigueur, ses suivis
méticuleux, ses conseils et sa disponibilité m'ont beaucoup
marqué.
· Une très bonne occasion pour nous, de dire grand
merci à celui qui a posé la pierre de base sur laquelle nous
avons bâti notre édifice scientifique, nous en citons le
ProfesseurWilly MALOBApour ses sages conseils qui nous ont
amené à obtenir ces fruits
· Nous exprimons nos sublimes sentiments à
saMajesté professeur MWALABA KASANGANAde nous avoir
formés durant tout notre cursus académique
· J'envoie des grandes amitiés à tous les
aînés de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion,
ainsi qu'à tous les compagnons de la formation. Je joins
également tous les camarades des autres facultés de
l'Université de Lubumbashi.
Je remercie enfin tous ceux qui, de près ou de loin,
ont contribué à mon édification et à la
réalisation de ce mémoire, et dont les noms ne figurent pas dans
cette page. Qu'ils trouvent dans ce travail un signe de ma reconnaissance
NTITEGEKA JOSEPH
0. INTRODUCTION GENERALE
De nos jours, la Politique de Fonds de Promotion de
l'Industrie, dès lors qu'elle est mise en oeuvre par les
autorités de cette institution, dépendra des retombées
dans l'exercice de la vie économique de la nation Congolaise.
Considérant l'économie d'un pays comme un
système dans lequel la politique de fonds de promotion de
l'industrie et leurs objectifs sont en interaction, il sied de saisir et
montrer les causes qui peuvent être les effets de la Politique de Fonds
de Promotion de l'Industrie sur le marché du travail.En prenant en
compte la politique de ce dernier, on arrivera à saisir
l'opportunité de son rôle majeur sur le marché de travail,
en tant qu'objectif conditionnel de cette politique,que les autorités
de la dite institution peuvent se fixer pour faire valoir leur impact.
La situation économique actuelle du Katanga est
caractérisée par un taux de chômage considérable et
une érosion du pouvoir d'achat, dont le panier de la
ménagère est en difficulté du revenu à cause du
taux élevé du chômage et qui effrite leurs moyens des
paiements des biens et services, d'autre part. Devant une telle situation, ce
manque s'explique par les difficultés de trouver un revenu
créée par l'absence de l'emploi pour la plupart de la population
et par les difficultés qu'a la politique de fonds de promotion de
l'industrie.
A cet effet, le Fonds de Promotion de l'Industrie, prend des
mesures visant à faire varier le taux de chômage
présenté dans l'économie afin d'agir directement sur le
marché du travail, sur la production et la consommation.
C'est dans ce même ordre d'idée que notre sujet
de travail qui porte sur la Politique de Fonds de Promotion del'industrie
(FPI) et son impact sur le marché du travail, veut palper les points
positifs et négatifs de cette réglementation de la Banque
Centrale comparativement à la situation économique actuelle du
pays telle que nous l'avons décrit ci haut.
0.1. PROBLEMATIQUE ET
HYPOTHESES
0.2.
Problématique
Il y a plusieurs définitions du mot
problématique, pour J. BEACTIER, son estimation va au point de conclure,
que pour tout travail scientifique se joint une explication donnée en
une ou plusieurs questions qu'un chercheur se pose.
Jean-Claude COMBESSIE définit la problématique
comme « l'ensemble des questions que le chercheur soulève
ou se pose dans son étude qu'il mène »1(*).
Certains auteurs tels que QUIVY et VAN CAMENAUDT la
définissent comme étant « l'approche pour traiter le
problème posé par la question de départ»2(*)
Nous pouvons encore définir la problématique
comme : « l'ensemble des questions qu'une science ou philosophie
se pose à un sujet ».3(*)
Dans ce contexte, il est d'autant plus nécessaire dans
notre analyse scientifique de nous soumettre à un ensemble de questions
posées autour de notre sujet de mémoire et qui sont les
suivantes :
· quelle est la politique de financementutilisée
par leFonds de Promotion de l'Industrie ?
· Quellecondition faut-il remplir pour
bénéficier du financement ?
· la Politique de Fonds de Promotion de l'Industrie
a-t-elle un impact sur le marché du travail ?
En effet, c'est autour de cette perspective théorique
qu'est centré l'essentiel du présent travail.
0.3. Hypothèses du travail
L'hypothèse est définie,
selon le dictionnaire Larousse de poche, comme étant une proposition
initiale à partir de laquelle on construit un raisonnement, une
supposition ou une éventualité.4(*)
Le dictionnaire de la langue française quant à
lui, définit l'hypothèse comme « une proposition
relative à l'explication des phénomènes naturels et qui
doit être vérifiée par la déduction ou
l'expérience ».5(*)
Selon P. RONGERE « l'hypothèse est une
proposition des réponses aux questions que l'on se pose à propos
de l'objet de la recherche formulée, en des termes tels que
l'observation et l'analyse puissent fournir une réponse»6(*)
Dans notre étude nous émettrons les suppositions
suivantes avant d'aboutir à la conclusion
générale :
· la politique de financement appliquée par le
FPI est relative aux dispositionsarrêtées dans l'ordonnance
N°89-171 du 07 Août 1989 portant création et statut d'une
entreprise publique dénommée Fonds de Promotion de
l'Industrie, en sigle FPI.
· Pour bénéficier d'un financement, le
projet doit se situer dans le champ d'interventions du fonds de promotions de
l'industrie(secteur industriel), l'entreprise doit disposer des garanties
suffisantesdevant couvrir 150% du prêt sollicité
(hypothèque), engagé dans la production des biens
destinés à la consommation locale ou à
l'exportation,dotée d'une organisation d'une part et d'autre part d'une
structure de gestion saine et crédible, financement des projets de
développement comme nous le savons, constitue l'objet principal qui
justifie la raison d'être de fonds de promotion de l'industrie. Pour ce
faire, l'entreprise accorde des crédits aux divers promoteurs des
projets.
· Du point de vue emploi, les effets positifs de ces
financements du FPIs'étendent aussi bien dans les ménages, du
fait qu'il arrive à créer l'emploi. Le Katangaétant
confronté à un problème de chômage, il est clair et
facile de voir le nombre de postes de travail créer à travers
le financement accordé par le FPI notamment l'effectif de MANOAH passe
de 30 en 2006 à195travailleursen 2009, d'où le FPI contribue
à la réduction de taux de chômage dans la province du
Katanga.
0.4. Méthodes et techniques de recherche
0.4.1. Méthode de recherche
Le choix d'une méthode s'inscrit dans la
stratégie de recherche. On ne peut isoler les méthodes, les
abstrairais, ni des voies ouvertes par les intérêts du chercheur
(question, valeur, idéologie ou théories et ses objectifs) ni des
caractéristiques de l'information accessible.
Une méthode, guide pour la route, éclaire mais
ne décide pas pour la route, assurer la pertinence d'une méthode,
c'est l'ajuster aux questions posées et aux informations accessibles.
Autrement dit ; c'est l'ajustement des méthodes aux questions et
hypothèses de la recherche.
Dans le souci de rendre notre travail plus consistant et plus
scientifique et pour mener à bon port notre étude, l'usage des
méthodes suivantes nous sera utile :
0.4.1.1. Méthode Historico comparative
« Comparer, c'est, dans un premier temps, distinguer
et séparer des ressemblances et de différences, regrouper des
éléments en fonction de leurs caractères communs en
distinguant d'autres, dont les caractères différents ; C'est
ainsi constituer des types des situations, des
comportements... »7(*)
La méthode historico comparative nous a permis de
remonter dans l'histoire pour voir comment ont évolué le fonds de
promotion de l'industrie au Katanga,... mais aussi comparer ce qui s'est fait
et la pratique d'aujourd'hui dans le contexte de l'évolution du
marché du travail.
Cette comparaison qui n'est pas raison, est utile, car elle
permet de nous situer par rapport à la théorie du marché
du travail et de décider peut être déjà les raisons
de nos différences situationnelles.
0.4.1.2. Méthode démonstrative
Démontrer un fait, c'est le vérifier, le
prouver, cette opération peut être mathématique lorsqu'elle
est basée sur des données chiffrées et non
mathématiques dans le cas contraire.8(*)
Dans notre analyse, cette méthode nous a permis de
mettre en évidence les rôles de fonds de promotion de l'industrie
existant et à vérifier le mécanisme de son
fonctionnement. Celle-ci correspond à la méthode
expérimentale qui consiste à procéder à une
expérience pour vérifier une hypothèse et qui est en suit
d'application dans les sciences exactes. C'est pour cette raison que dans notre
travail nous avons préféré de la qualifier
(démonstrative) plutôt que
« d'expérimentale », une terminologie qui appartient
en principes aux sciences exactes.
0.4.2. Technique de Recherche
D'une façon générale, la technique est
l'outil qui permet au chercheur de récolter et dans une certaine mesure
de traiter les informations nécessaires à l'élaboration
d'un travail scientifique.
Elle est aussi un ensemble des règles ou des
procédés d'un art ou d'un métier. Elle peut être
définie autrement comme le moyen d'atteindre un but situé au
niveau des faits des étapes, pratique (impliquer l'utilisation d'outils,
des machines, des gestes ou d'étapes des procédés).9(*)
0.4.2.1.La technique documentaire
Cette technique consiste à réunir les
informations nécessaires à la rédaction d'un travail de
recherche par la lecture des documents écrits, grâce à
elle, nous avons consulté des ouvrages généraux et
spécifiques, des thèses et autres documents techniques.
0.4.2.2. La technique d'interview
C'est une technique qui a pour but d'organiser un rapport de
communication verbale entre deux personnes dont d'une part nous avons
l'enquêteur et d'outre part l'enquêté concernant un objet
précis. 10(*)
Celle-ci nous permet d'avoir les avis et considérations
des personnes compétentes de fonds de promotion de l'industrieet qui ont
bien voulu répondre aux questions que nous leur avons posées.
0.5. Choix et Intérêt du sujet
Traiter une observation qui débouchera à la
clôture du deuxième cycle d'études universitaires nous
permettra de comparer les théories à la pratique
récoltées par nos recherches, c'est ainsi ce sujet proposé
par la faculté nous obligera le choix qui ne nous laissera pas
indifférent.
Cette observation aura comme impact sur le marché
d'emploi une nette amélioration de l'impact du FPI sur ce dernier, pour
toute la république et surtout sur notre étendue d'analyse.
0.6. Délimitation
Spécio-temporelle
Dans toute étude scientifique, la délimitation
du sujet dans l'espace et dans le temps est obligatoire pour éviter le
risque d'un traitement superficiel du sujet, pour se conformer à cette
règle, notre travail est délimité de la manière
suivante :
0.6.1. Dans l'espace
Ce travail aura comme champs
d'investigation le secteur des activités de la province du Katanga.
0.6.2. Dans le temps
Il nous sera possible et
aisé de travailler sur une période allant de 2006 à
2009.
PLAN SOMMAIRE
Pour bien aborder ce sujet, nous l'avons subdivisé en
quatre chapitres hormis l'introduction et la conclusion.
Le premier chapitre portera sur les considérations
générales où nous nous efforcerons à
définir et faire une analyse théorique se rapportant au sujet
sous examens.
Le deuxième chapitre, nous aidera à donner une
vue d'ensemble sur le fonds de promotion de l'industrie,embrassant un bref
aperçu historique sur son fonctionnement et son administration.
Dans le troisième chapitre, nous présenterons
les données du Fonds de Promotion de l'industrie et du marché du
travail ainsi que leurs commentaires.
Et en fin,le dernier chapitre portera surla politique
de fonds de promotion de l'industrie (FPI) et son impact sur le
marché du travail.
PREMIER CHAPITRE :
GENERALITES
Section 1. :
Définitions des concepts
Dans cette section, il nous est contraint de définir
les différents concepts de base qui seront utilisés dans notre
travail. Ces définitions vont faciliter aux lecteurs à comprendre
le travail sans fournir beaucoup d'efforts et sans qu'il y ait gaspillage
de temps.
I.1.1. Politique
« Etymologiquement : Vivre en
société dans le sens courant la politique est l'art ou la science
de gouvernement d'un Etat. Elle a un caractère englobant et
déterminant pour toutes les autres activités. Une
décision politique est une décision de nature
générale prise à l'échantillon le plus
élevé d'un système et définissant les orientations
du système ; en science de gestion, la politique est l'ensemble de
règles servant à orienter l'action.Elle fixe l'ensemble des
finalités, des buts et des objectifs en tenant compte des forces et des
faiblesses de l'entreprise, et des variables de l'environnement (concurrence,
législation, conjoncture économique, groupe de pression, demande,
condition de crédit, etc.). En présentant l'entreprise par une
pyramide de la décision politique est au sommet, au milieu se trouvant
les décisions des gestions etles critères d'appréciation
en ce qui concerne l'entreprise. Les critères d'appréciation
desdifférentes activités sont la profitabilité pour la
politique, l'optimisation pour la gestion et la conformité pour
l'exécution. La politique générale de l'entreprise
comporte des sous-politiques : politiques financière du
personnel, commerciale de produit de fabrications, Etc. »11(*)
« Dans nos sociétés, le terme
« politique » peut être facilement associé aux
notions de partis politiques, d'hommes politiques, de gouvernement, d'Etat,
d'élection etc. Mais la notion de (politique) est très
générale et peut aussi s'appliquer à des
sociétés différentes. »12(*)
La politique, c'est d'abord la traduction d'un terme grec qui
signifie « le régime de la cité, c'est-à-dire
le mode d'organisation du commandement considéré comme
caractéristique du mode d'organisation de la collectivité toute
entière ».
I.1.2. Fonds
Somme mise à l'écart en vue d'une utilisation
déterminée (terme souvent suivi du nom désignant son
utilisation).
Ext. : « organisme ayant à gérer
des sommes dans un but défini. Terme remplaçant fonds de
commerce. Il est constitué par les éléments incorporels
(dont le droit au bail) ne faisant pas l'objet d'une évaluation ou d'une
comptabilisation distincte. Le fonds commercial contribue à maintenir
et à développer le potentiel d'activité et de
l'entreprise. Il fait partie de l'actif du bilan de l'entreprise et figure
dans les immobilisations incorporelles »13(*)
I.1.3.Promotion
commerciale.
« Activités complétant la
publicité et la vente individuelle, les
coordonnent et les rendent efficaces »14(*).
Les exemples de promotion commerciale sont : une baisse
de prix signalé sur le produit, les campagnes d'étalages,
l'exposition, les démonstrations qui sortent de la routine.
Pour l'American
marketingassociation, dans un sens général, la
promotion intègre la publicité et l'effort de vente individuelle.
Pour d'autres auteurs, la promotion des ventes s'oppose à la
publicité dans la mesure où elle s'efforce de pousser le produit
vers l'utilisateur, alors que la publicité pousse l'utilisateur vers le
produit.
I.1.3.1.Promotion
immobilière
« Contrat selon le quel un intermédiaire le
promoteur immobilier-réalise des constructions individuelles ou
collectives ou profit d'excédent(ou maitre de l'ouvrage)
qui deviendront propriétaires pour un prix
convenu »15(*).
Le promoteur se charge du plan de financement, des rapports
avec l'autorité publique et les corps de métier. Il est garant de
l'exécution des obligations mises à la charge des personnes avec
lesquelles il a traité au nom du maitre d'ouvrage ainsi que des vices
cachés
I.1.4. Industrie
« L'industrie désigne un secteur
économique regroupant lesactivités de transformation des
produits (matièrespremières ou produits semi-finis). L'industrie
est un secteur essentiel de l'économie car elle produit des biens qui
servent à fabriquer d'autres biens (machines par
exemples) »16(*).
1.1.4.1. Les définitions de l'industrie
Si l'on reprend la définition des trois secteurs de
l'économie, l'industrie regroupe les activités qui
n'appartiennent ni au secteur primaire (agriculture surtout), ni au secteur
tertiaire (service). Les « transport et
télécommunication » ne font pas partie de
l'industrie.
L'INSEE retient pour ses statistiques une classification
particulière des branches de l'économie. La branche «
bâtiment et travaux publics » (BTP) ne fait pas partie de
l'industrie (bien qu'appartenant au service secondaire).
L'industrie au sens large comprend trois
catégories :
· L'industrie manufacturière ou industrie au sens
strict
· Industrie agro-alimentaire (IAA)
· L'énergie
L'industrie manufacturière
comprend elle même trois ensembles :
· L'industrie produisant des biens
intermédiaires (sidérurgie, métallurgie,
chimie, verre, papier, matières plastiques) ;
· L'industrie des biens
d'équipement des entreprises (machines-outils,
matériel électronique, construction navale et
aéronautique)et des ménages (automobile,
électroménager) ;
· L'industrie des biens de
consommation courante (pharmacie, textile, ameublement,
parachimie, presse et édition notamment
On trouve aussi d'autres typologies de l'industrie, on
distingue ainsi les industries lourdes (part du
capital élevé parmi les facteurs de production) comme la
sidérurgie, et la chimie Et les industries
légères, on oppose aussi les biens de
production(biens intermédiaires et biens
d'équipement) aux biens de consommation.
1.1.4.2. Politique industrielle
« Ensemble des actions et mesures prises par les
pouvoirs publics pour modifier et orienter l'évolution des
activités industrielles »17(*).
I.1.5. Marché
« Le marché est le lieu de rencontre des
offres et des demandes des biens ou de titres ( dans le cas de la
bourse), c'est donc là que se fixe, si les conditions de la libre
concurrence sont respectées, le prix d'équilibre des
produits , Mais l'application simultanée des ces condition reste
théorique »18(*).
Qu'est-ce qu'un
marché ?
Dans toutes les villes, il existe souvent un marché.
Situé parfois place du marché, sur lequel s'achètent
(si l'on est client) et se vendent (lorsqu'on est commerçant) des
produits de consommation courante, Alimentaires le plus souvent.
I.1.5.1. Le marché Dans le sens courant,
Un marché est donc un endroit où se rencontrent
des acheteurs et les vendeurs, les produits s'échangeant contre de
l'argent. Par exemple, les marchés où les vendeurs (offreurs) ne
se rencontrent pas physiquement avec les acheteurs(demandeurs).
I.1.5.2. le marché des changes
C'est le marché où se rencontrent l'offre et la
demande de monnaie nationale et de monnaie d'autre pays, met en relation des
banques (auxquelles nous nous adressons pour obtenir des euros ou des devises
étrangères) qui communiquent les offre et les demandes à
l'aide d'un réseau moderne de télécommunication
(téléphone, télécopie,internet, etc.).
La rencontre de l'offre et de la demande peut s'effectuer en
un lieu géographique spécifique (par exemple la bourse où
se vendent et s'achètent des actions et des obligations) mais parfois le
lieu de marché n'est pas localisé : c'est encore le cas du
marché des changes.
I.1.5.3. Marché de l'automobile
Un marché peut caractériser la situation de
l'offre et de la demande pour un produit particulier sur une zone
géographique
I.1.5.4. Marché mondial de
télécommunication
Il s'agit d'une conception très large du
marché, étendu comme un état des lieux, une photographie
reflétant la demande des consommateurs et l'offre des entreprises d'un
secteur particulier.
I.1.5.5. Marchédu travail
« Le marché du travail
a un double sens. Au sens courant. Il désigne la situation
de l'emploi dans une économie et, plus précisément,
l'état des emplois disponibles (nature, quantification exigées,
quantité). On dira ainsi que les demandeurs d'emplois,
c'est-à-dire les chômeurs, ont des difficultés pour
s'insérer sur le marché du travail car les offres d'emplois des
entreprises sont insuffisantes »19(*).
Le marché du travail est aussi un concept
économique. C'est un marché mettant en relation ceux qui offrent
leur travail (les salariés) et ceux qui demandent ce service qu'est le
travail (facteur de production pour les entreprises) langage courant et le
langage économique s'opposent ici car l'offre de travail des salaries
(notion économiques) correspond à la demande d'emploi (sens
courant). A l'inverse, la demande de travail des entreprises correspond
à l'offre d'emploi (sens courant).
Sur le marché du travail, la confrontation de l'offre
et de la demande conduit à déterminer deux grandeurs : le
Salair et le niveau de l'emploi, la théorienéoclassique utilise
ce mécanisme de marché pour démontrer que le chômage
ne peut être durable. Il suffit en effet de diminuer les salaires pour
que la demande de travail des entreprises s'accroisse et fasse
disparaître le chômage. Les économisteskeynésiens ont
cependant constaté ce mécanisme car une baisse des salaires
réduit le pouvoir d'achat et donc la demande qui s'adresse aux
entreprises de telle sorte que celle-ci ne sont nullement incitées
à embaucher, pour accroitre leur production. Le
chômagerésulte au contraire d'une insuffisance de la demande
effective.
Lorsque la demande de travail est inferieure à l'offre
de travail émanant des salariés, le marché du travail est
en situation des sous-emplois le sous-emploi
correspond donc à l'existence d'un chômage. L'INSEE donne
toutefois une autre définition du sous-emploipuisqu'il s'agit de
l'ensemble des personnes ayant un emploi mais qui travaillent involontairement
moins que la durée normale de travail et qui souhaitent travailler
davantage (une partie des personnes à temps partiel, les stagiaires, les
apprentis, etc.).
Le plein emploi correspond à
une situation caractérisée par l'emploi de toutes les personnes
appartenant à la population active.
Le sous-emploi au sens large,
synonyme de chômage ; au sens de l'INSEE, ensemble des personne
ayant un emploi mais qui travaillent moins que la durée normale du
travail et qui souhaiteraient travailler d'avantage.
Source : Dictionnaire d'économies et des
sciences sociales, P54
Demande de travail
(sens économique)
Offre d'emplois par les
entreprises
Demande de travail
(Sens économique)
Demande d'emplois par les
individus
(Chômeur par exemple)
Offre de travail
Le Marché du Travail
0
I.1.6. Financement
« Méthode nécessaire à toute
acquisition d'actifs, elle en permet le paiement. Il existe divers modes de
financement » 20(*):
Pour le secteur privé :
· Autofinancement : financement par l'épargne
personnelle réalisée ;
· Recours au marché financier :
émission d'action et d'obligation ;
· Recours au crédit bancaire : emprunt,
obtention de prêt et de crédits pour le secteur public :
· Emprunt obligataire, émission de bons de
trésor
· Impôts
On distingue plus généralement, le
financement direct et le financement indirect. L'autofinancement est par
exemple un financement direct, le financement indirect se décompose
à son tour en financement monétaire (entrainant une
création de monnaie) et financement non monétaire (par ex, les
emprunts à long terme auprès des établissements de
crédit spécialisés)
Financement intergroupe, une société mère
peut participer au financement et au développement d'une de ses
filiales, en lui accordant des conditions avantageuses de crédit sur les
marchandises quelle lui vend. Cette technique se traduit en fait par un
accroissement du compte fournisseur de la filiale. Une modification des
délais de paiement peut donc êtreconsidérée dans ce
cas comme un instrument. La société-mère peut
également octroyer des prêt à court et moyen termes
(crédit swaps) comme une autre technique de financement utilisée
on peut citer la sous-facturation : la société
mèrecède à sa filiale les produis à prix de
revient. Ce procédé de financement bien qu'utilisé au
niveau international par les formes est en principe soumis à
l'autorisation préalable des administrations fiscales
I.1.7. Investissement.
Définition :« Au
sens étroit, acquisition de biens de production en vue de l'exploitation
d'une entreprise de dégager un revenu ou augmentation de la
capacité de production »21(*).
a) Au sens large, acquisition d'un capital en vue d'en
percevoir ou d'en consommer le revenu
b) Dans un sens particulier et familier : investissement
est synonyme de placement, de mise en réserve d'un bien de consommation
durable en vue de sa revente ou de sa consommation ultérieur.
c) Au sens de la comptabilité nationale,
l'investissement comprend le renouvellement des équipements et
l'augmentation apportée au cours d'une période au patrimoine d'un
agent. L'ensemble de ces opérations constitue la formation brute de
capital fixe.
I.1.8. Entreprise
« Unité économique autonome combinant
divers facteurs de production, produisant pour la vente des biens et des
services et distribuent des revenus en contrepartie de l'utilisation des
facteurs. En ce sens, les organisations à activité marchande
telles que société anonyme, banque, exploitation agricole,
coopérative de production, constituent des entreprises. En revanche, les
unités à caractère non marchande tel qu'un
ministère ne peuvent pas être des entreprises. Il s'agit dans ces
cas d'espèces, d'une administrative publique »22(*).
Il existe cependant plusieurs conceptions de l'entreprise. On
ce limitera ici à donner la définition dominante qui
relève de l'approche systémique : l'entreprise est un
systèmesocio-économique structuré ouvert sur
sonenvironnement, finalisé devant satisfaire des exigences de
pérennitéet flexibilité,tenté d'assurer la
réalisation des objectifs des différentes parties prenantes
(propriétaires, salariés, fournisseur, client, puissance
publique).
I.1.9.crédit
1) « En comptabilité, partie droite d'un
compte où l'on écrit ce qui est dû ou ce qui a donné
le titulaire du compte. Il s'oppose au débit. Il est aussi synonyme
d'avoir : le crédit d'impôt est un avoir
fiscal »23(*).
2) a) en finance publique,ensemble des sommes qui peuvent
êtredépensées en vertu de la loi de finances (autorisation
de dépense)
b) « délai accordé pour le
règlement de certains droits ou taxes normalement payable au
comptant »24(*).
3) « Acte de confidence se traduit par un prêt
en nature ou en espèce consenti en contrepartie d'une promesse de
remboursement dans un délaigénéralement convenu à
l'avance. Crédit implique donc une réputation de la
solvabilité »25(*).
La classification des différents crédits peut
se faire selon plusieurscritères : leur durée, leur objet,
des garanties dont ils sont assortis, etc.
Le critère le plus utilisé, la durée,
permet de distinguer :
· Le crédit a court terme (moins de trois mois,
peut aller jusqu'à deux ans), mais il perd la possibilité du
réescompte sauf autorisation préalable de la banque centrale.
crédit dont la durée est inferieure à deux ans
généralement consentie par les banques de dépôt.
Peuvent entrer dans cette catégorie les bons du trésor, les
engagements parsignature (aval, caution, acceptation), le crédit par
caisse (escompte, avance en compte courant-facilité de caisse ou
découverts), les crédits de campagne (crédit
commercial) ;
· Crédit à moyen terme (de deux
à cinq ou sept ans sont destinés au financement des
investissements. Ils peuvent être mobilisés moyennant
certaines garanties. Crédit consenti dans le cadre du marché
financier pour une échéance comprise entre deux et 5 ans ou 7
ans pour le crédit d'équipements.
Peuvent entrerdans cette catégorie :
· Les crédits d'équipements destinés
à financer un investissement ;
· Les crédits d'exportation qui sont des
crédits de mobilisation d'une créance commerciale.
· Le crédit à long terme (audelà de
7 ans). Crédit consentis dans le cadre du marché financier pour
une durée supérieure à 7 ans,
lesdifférentesopérations de cette catégorie
sont :
· Le financement d'investissement :
· La mobilisation descréances commerciales
détenues sur l'étranger. Les formes du crédit à
long terme pour le financement des investissements sont :
ü Emprunt obligataire ;
ü Prêt du FDES ;
ü Prêt direct du crédit national ;
ü Prêtdes intermédiaires
spécialisés et des banques ;
I.1.10. Projet
« Désigne dans le langage courant une
intention de faire, ou plus conceptuellement une
démarchespécifique qui permet de structurerméthodiquement
et progressivementuneréalité avenir (AFIFEP, 1991). En science de
gestion il s'agit d'une forme d'organisation de la production mise en oeuvre
pour laconception et la réalisation de prototypes ou plus
généralement de produits innovant. Ses qualités sont de
favoriser l'innovation, de réduire les temps de développement et
d'augmenter la flexibilité grâceaux capacités
d'apprentissage de cette organisation »26(*).
Section 2 :
Présentation du Fonds de Promotion de l'Industrie
Dans cette section, nous
aborderons successivement son historique, sa situation géographique,
sa mission, son organisation, ses ressources et sa structure organique.
I.2.1. AperçuHistorique
du FPI
Dans cette partie, nous montrerons l'esquisse historique de
cette entreprise dès sa genèse jusqu'à son
évolution. L'actuel fonds de promotion de l'industrie a vu le jour en
1969 sous forme d'une cellule regroupant un certain nombre d'entreprises. Elle
fut appelée en son temps : Fonds de Relance Economique, en
abrégé FRE, ce dernier avait pour tâche de relancer la
production dans les milieux ruraux par le financement des paysans
considérés comme des sous traitants. Le fonds de fonctionnement
était constitué des collectes recueillies auprès des
entreprises membres. Plus tard, les paysans et le fonds de relance
économique se sont convenus pour le développement
socio-économique, c'est-à-dire que ce fonds serait destiné
à l'amélioration du pouvoir d'achat et des conditions de vie
d'une part et faciliter l'accroissement des entreprises de la cellule d'autre
part.
Depuis un bon bout de temps, notre pays traversait une crise
économique sur tous les plans, ce qui fait qu'il y avait baisse de prix
des matières premières sur le marché international. Ce
phénomène avait occasionné la baisse des recettes
d'exploitation du pays mais aussi celle de la production intérieure dans
le secteur agricole et industriel.
En effet, il y a eut un constat selon lequel les
opérateurs économiques se trouvaient dans la difficulté
de se ressourcer dans leurs unités de production en matière des
pièces de rechange et d'autres produits importés. Ceci avait fait
de notre économie, une économie extravertie. Ce n'est qu'en 1984
que cette cellule fut constituée par la loi n° 79-002 du 07
février 1979 et devient un secrétariat dépendant de
département de l'économie et industrie dénommé :
« FONDS DES CONVENTIONS DE DEVELOPPEMENT » FCD en sigle. Ce
dernier avait pour mission la promotion agricole et l'organisation de la
distribution des produits locaux et son objectif principal était la
réalisation de l'autonomie de l'appareil de production du pays dans le
but d'assurer à celui - ci le fonctionnement optimum.
Pour bénéficier d'un crédit, les
entreprises industrielles ou commerciales concluaient une convention de
développement non pas avec le secrétariat, mais plutôt avec
le conseil exécutif de l'époque. Dix ans après, suite
à une confusion dans les objectifs de la banque de crédit
agricole etle fonds des conventions de développement, cette confusion
entraîna ainsi la signature de l'ordonnance n° 89-171
du 07 août 1989 partant la dissolution de ce
dernier et la création d'une entreprise publique dont la mission
principale est la promotion des industries, dénommée : «
FONDS DE PROMOTION DEL'INDUSTRIE » : FPI En en sigle. Le FPI est une
entreprise publique à caractère
économique et financier, dotée de la personnalité
juridique. Il a son siège social et administratif à
Kinshasa ainsi que quelques agences à l'inférieur du
pays.
I.2.2. Cadre juridique
Le fonds de promotion de l'industrie, crée par
l'ordonnance 89-031 du-07 août 1989, c'est une entreprise
à caractère économique et financier,
dotée de la personnalité juridique et ayant une autonomie
financière. Voici à cet effet, les dispositions portant
création de cette entité :
Article 1 : Il est crée sous
la dénomination de fonds de promotion de l'industrie, en
abrégé FPI, une entreprise publique à caractère
économique et Financier.
Article 2 : Outre les dispositions
de la loi n° 78-002 du 6 janvier 1978 applicable aux entreprises
publiques, le fond de promotion de l'industrie, ci-dessus désigné
fonds est régi par la présente ordonnance.
Article 3 : Le fonds a son
siège social à Kinshasa, il exercera ses activités sur
toute l'étendue du territoire national, il peut moyennant l'autorisation
de tutelle, ouvrir des agences et des bureaux régionaux et auxiliaires
dans les localités qu'il détermine.27(*)
Source : FPI/Katanga, Service
Chef de Recouvrement
Chef d'Agence
Secrétariat
Chef d'agence Adjoint /Fin et
Adm
Chef d'agence Adjoint Recouvrement
Recouvrement
Import
Caisse
Personnelle
Recouvrement
Local
Surveillant
Relation Publique
Huissier
Charroi Automobile
Jardinière
0Structure Organique
I.2.3.Différentes
Attributions de laStructure Organique du FPI
1) Bureau Chef d'Agence
C'est le Bureau du responsable Administratif N°1 de
l'agence, ce dernier assume la supervision et la coordination des
activités de l'agence conformément aux instructions de la
Direction Générale
2) Bureau du Secrétaire
Ce Bureau s'occupe de la Gestion des informations internes
et externe.
3) bureau service de recouvrement et suivit des
projets financiers
Il est supervisé par le chef d'agence Adjoint
assument les taches de recouvrement de la taxe de promotion industrielle
(TPI) des créances et intérêts auprès des
promoteurs ayant bénéficié du concours du FPI.
En son sein nous avons deux parties :
· Le bureau du recouvrement local qui s'occupe de la TPI
sur la production, le recouvrement, les créances et les
intérêts du promoteur ayant bénéficié du
concours du FPI en fin de la rédaction du rapport mensuel relatif aux
recettes
· Le bureau du recouvrement à l'importation
s'occupe du recouvrement de la TPI sur les marchandises importées et
assujetties par la dite taxe, il fonctionne en collaboration avec le bureau
entrepôt public concédé et postes frontaliers de la
Direction Générale de Douance et Accise suivant le protocole
d'accord signé entre les deux parties, c'est-à-dire le FPI et
la DGDA
4) Bureau Service Administratif et Financier
Il est également supervisé par un chef d'Agence
Administratif Adjoint, cependant il
DEUXIEME CHAPITRE :
PRESENTATION DU FONDS DE PROMOTION DE L'INDUSTRIE / KATANGA
Ce chapitre nous permettrad'étaler les conditions
nécessaires du financement d'un projet par leFonds de Promotion de
l'Industrie.Cependant, nous commencerons par la présentation de cet
organisme, ensuite nous parlerons de la politique de financement des projets
utilisée par le FPI.
II.1. Localisation du
fonds de promotion de l'industrie
Logé aux croisements des avenues Ndjamena etManiema
dans la commune de Lubumbashi, Province du Katanga. Le fonds de promotion de
l'industrie direction provinciale du Katanga occupe le bâtiment qui
abritait le Fonds de Relance Economique (FRE de 1979 à 1983). Ce
mêmebâtimentétait aussi occupé par le Fonds de
Convention et Développement (FCD de 1983- 1989) avant
d'êtrecédé au Fonds de Promotion de l'Industrie (FPI).
Il est à signaler que le fonds de promotion de
l'industrie a son siège social et administratif à Kinshasa, et
exerce ses activités sur toute l'étendue du territoire
national. Il peut, moyennant l'autorisation de latutelle ouvrir des agences
ou antennes et des bureaux dans les localités qu'il
détermine.
II.2.Mission et objectif
du FPI
II.2.1. Mission du FPI
« Le Fonds de Promotion de l'Industrie (FPI) est
une entreprise publique à caractèreéconomique et
financière, dotée de la personnalité juridique et
instituée par l'ordonnance-loi n°89-17 du 17 aout
1989 »28(*).
Le FPI a pour mission principale de promouvoir l'essor de
l'industrie congolaise par :
ü Le soutien aux industries existantes ;
ü La promotion de l'industrie nouvelle ;
ü La promotion des petites et moyennes
entreprises ;
ü La promotion de l'intégration industrielle en
général et en particulier entre les petites et grandes
unités, et entre les secteurs industriels et agricoles ;
ü La promotion des activités de la recherche
appliquée permettant le développement et l'amélioration
du secteur industriel ;
Ainsi il est chargé notamment de :
a) Constituer et gérer les ressources
financièresgénérées par les entreprises
commerciales et industrielles en exécution de l'ordonnance loi
n°89-031 du 07 aout 1989 portant sur la création de la taxe de
promotion de l'industrie (TPI);
b) Financer les projets industriels par les ressources
générées par la taxe de promotion de l'industrie ;
c) Promouvoir la production des
matièrespremières que ces entreprises consomment ou des produits
qu'elles commercialisent :
d) Promouvoir la production des produits locaux concurrents
aux biens importés ;
e) Contribuer à la reconstruction et à la
remise en état des installations reconnues d'utilités
publiques dans les zones d'opération des entreprises
concernées.
II.2.2. Objectif du FPI
« Suivant les objectifs qui lui sont
assignés, le fonds de promotion de l'industrie doit »29(*) :
· Mettre en place un tissu industriel concourant
à la revalorisation des ressources locales et permettant de
satisfaire les besoins locaux ;
· Réduire la dépendance de
l'économie vis-à-vis de l'extérieur par la production des
matièrespremières destinées aux industries locales et
des produits finis concurrent aux biens importés ;
· Promouvoir l'exportation des produits
industriels,particulièrementdes produits manufacturés
Le fonds contribue aussi à l'assainissement de
l'environnement socio-économique des entreprises par le financement
des projets des constructions ou de réhabilitation des infrastructures
économiques et sociales.
II.3. Ressources duFonds
de Promotion de l'Industrie
« Pour réaliser bien sa mission et
atteindre les objectifsqui lui sont assignés, le fonds de promotion de
l'industrie doit avoir les moyens suite à sa politique. Ce faisant,
les ressources du FPI sont constituées pour l'essentiel
de »30(*):
· Capital et le quasi-capital ;
· Produits de la taxe de promotion de l'industrie
· Subvention d'exploitation et
d'équipement ;
· Emprunts locaux et extérieurs ;
· Revenus de participations, dépôts
placement et autres valeursMobilière ;
· Intérêts moratoires, les
pénalisations et commissions diverses, les dons, legs et
libéralités de toutes natures qui pourraientêtre consentis
au FPI, dûment autorisés par les autorités de
tutelle,
· Les pertes de charge inhérentes aux emprunts
en devises, à long terme contractées par le FPI sont couvertes
par le fonds de couverture du risque de charge aux conditions
définies par l'ordonnance-loi n°87-026 du 07 juillet 1987,
· Les taxes de promotion de l'industrie en sigle TPI :
créée par l'ordonnance loi n°89-031 du 07 août 1989,
elle est la principale source de revenu du fonds de promotion de l'industrie,
elle comprend donc deux volet :
· « la Taxe Locale et la Taxe sur les Biens
importés. La taxe de promotion de l'industrie locale (TPI) et
générée par les entreprises de production
installées dans la province du Katanga, elle estperçue à
l'intérieur sur l'opération de vente faite dans la province du
Katanga mise à la consommation sur le marché des produits de
fabrication locale. Elle est fixée à 2% du prix de revient
industriel. La taxe de fonds de promotion de l'industrie sur les marchandises
importés (TPI/I) frappe tous les biens importées de toute
provenance et assujetties aux conditions du tarif des Droits et taxes
à l'importation exemption faite des intrants industriels indiscutables
destinésetdéterminés par les ministères de
l'économie et celui de l'industrie, des biens d'équipements, des
biens d'approvisionnement et des matièrespremières
importées. Elle est recouvrée par la Direction
Générale de Douane et Assises pour le compte du Fonds de
Promotion de l'Industrie au même moment que les droits et taxes de
douane. »31(*)
· Les sources générées par la TPI
sont une propriété de l'Etat congolais destinées au
financement des projets industriels.
· Il sied de noter que la taxe de promotion de
l'industrie dans son ensemble, est destinée au financement des projets
qui contribuent au développement économique et industriel de la
province. C'est l'article premier de l'ordonnance-loi portant sa
création qui consacre cette destination. C'est donc une ressource
d'investissement.
II.4. Politique de
financement des projets
« La province du Katangacomme toute autre province
en développement a élaborée un programme qui vise à
atteindre un certain nombre d'objectifs à caractère
sociopolitique et économique. Ce plan de développement solide et
bien conçu favorise des investissements tant provinciaux que
nationaux »32(*).
C'est pourquoi la province du Katanga déploie des
efforts particuliers pour assainir son environnement micro-économique
afin de promouvoir les investissements, ce qui favoriserait sa croissance
économique. Cependant, il est clair de noter que les plans de
développement solides et biens conçus appellent des bons projets,
de même que des bons projets excitent les bailleurs de fonds soit disant
les institutions de financements.
Il est évident que tout effort de planification et
d'analyse d'un projet d'investissement vise à ce que ce dernier puisse
fonctionner au profit de la collectivité et de ce fait, la mise en
oeuvre devient peut être l'étape la plus importante d'un
projet.
Ceci dit, le fonds de promotion de l'industrie étant
une institution publique de crédit a mis en place certains
mécanismes de sélection des projets pour résoudre les
problèmes de la mise en oeuvre effective du projet.
II.4.1.Mécanisme de
traitement des dossiers
« Le financement des projets de développement
comme nous le savons, constitue l'objet principal qui justifie la raison
d'être de Fonds de Promotion de l'Industrie. Pour ce faire, l'entreprise
accorde des crédits aux divers promoteurs des
projets »33(*).
Les différents mécanismes sont mis en oeuvres
pour le traitement des dossiers avant l'octroi de crédit dont :
· le dépôt des dossiers ;
· l'évaluation des projets ;
· le déblocage des fonds ;
II.4.2. Dépôt
des dossiers
Les dossiers de demande de financement doivent être
déposés àla direction provinciale et plus
précisément au secrétariat de ladite direction.
Dès réception des dossiers, ils seront
envoyés au service technique ou les analyses vont faire un criblage,
c'est-à-dire l'examen pour voir s'ils répondent aux conditions
d'éligibilité et si tous les éléments constitutifs
du dossier sont disponibles. Puisils pourraient être envoyés
à la direction générale précisément à
la direction des projets. Tenant compte de ses avis et considération des
analystes, les dossiers pourraient être soit :
· acceptés pour une étude approfondie,
· rejetés pour non-conformité aux
conditions d'éligibilité du fonds de promotion de l'industrie.
Le promoteur sera notifié, de la suite
réservé à son projetet peut se présenter au fonds
de promotion de l'industrie en cas d'avis favorable pour régler certains
problèmes si cela s'avère nécessaire. La mise en
instruction du dossier est subordonnée au paiement des USD 50, 80, 200
ou 250 selon la taille de l'entreprise et le secteur
d'activité.34(*)
Ainsi donc, en cas d'avis favorable, les dossiers sont transmis au service
d'évaluation.
II.4.3. Evaluation du
projet
Cette étude est menée par des analystes de
service d'évaluation à la direction des projets pour une
étude approfondie. C'est-à-dire, l'expert va faire une analyse
économique et financière du projet.
« Dans la plupart de cas, les experts doivent
procéder à une descente sur le site d'exploitation en vue de
s'assurer sur ce que compte réaliser le promoteur et de la
sincérité de ce dernier. A l'issue de cette étude,
l'analyste va élaborer un rapport d'évaluation qui sera
présenté devant le comité des
crédits. »35(*)
II.4.4. Signature du contrat
de prêt et déblocage de fonds
« C'est lors de la réunion du comité
des crédits composé des directeurs et des experts en
matière de crédit que le sort du projet peut être connu.
Notons que le comité de crédit a pour rôle de faire une
critique objective du rapport d'évaluation élaborée par
l'analyste chargé de l'étude du dossier à
financer ». 36(*)
La décision d'octroi de crédit est
notifiée par les soins du secrétariat du comité de
crédit. Dès lors, le service juridique établit un contrat
de prêt et de subventions et s'occupe de la constitution des garanties,
avant que le dossier soit transmis au service financier pour apprêter le
chèque ou l'accord de paiement en faveur du promoteur suivant le montant
repris dans le contrat de prêt, (déblocage de fonds). La signature
du contrat intervient entre les deux parties après avoir pris
connaissance du document de l'emprunt par le promoteur. Voila d'une
manière générale, les mécanismes mis en marche
permettant la signature du contrat.
Il sied de signaler qu'après la signature du contrat et
le déblocage de fonds, il y a aussi une étape importante qui est
celle du recouvrement des fonds prêtés. Nous disons que cette
étape consiste à vérifier après une certaine
durée le niveau de réalisation atteint par le projet afin de
respecter les clauses du contrat signé. Le rapport de la supervision est
le déterminant pour la suite du projet.
II.4.5. Durée du
traitement des dossiers
« En moyenne, le dossier de demande de crédit
prend quatre semaines dès la réception jusqu'au criblage. A ce
niveau, l'analyste vérifie les conditions d'éligibilité
et les éléments constitutifs du dossier ».36(*)
Si le dossier répond aux conditions alors le FPI
l'approuve pour examen approfondi. Au cas contraire :
· le projet est rejeté totalement, lorsque
celui-ci n'a pas eu les conditions d'éligibilité ;
· ou encore, on demandera au promoteur de
compléter certaines informations nécessaires qui manquent dans le
dossier selon le projet qui cadre avec le champ d'interventions du
FPI.
Au cas où le projet est approuvé, le promoteur
est notifié par le FPI et ce dernier envoie le dossier au service
d'évaluation. A ce niveau, le temps requis pour son étude et la
visite du site d'exploitation par l'analyste chargé du dossier varie
entre cinq et douze semaines.
Le temps de faire un rapport d'évaluation par
l'analyste jusqu'àla tenue de la réunion du comité de
crédit, le dossier peut prendre tout au plus cinq semaines. Car à
ce niveau les grandes décisions doivent être prise pour la survie
ou non du projet. Dès la signature du contrant à la mise de fonds
au promoteur, il peut s'écouler trois semaines de temps.
« Ainsi, la durée de traitement des dossiers
à financer par le FPI prend en moyenne six mois ».37(*)
II.5. Conditions
d'éligibilité
« Pour bénéficier d'un financement, le
projet doit se situer dans le champ d'interventions du fonds de promotions de
l'industrie, ainsi »38(*):
· Les interventions du FPI visent le secteur industriel
;
· Le fonds de promotion de l'industrie intervient aussi
bien dans le cadre des projets industriels soumis à son financement par
des personnes physiques ou morales que dans le cadre de contrat-programme ;
· Le contrat-programme comprend un ensemble de projets
socio-économiques constituant un programme à réaliser dans
les conditions délai à convenir entre les fonds de promotion de
l'industrie et l'entreprise contractante. A cet effet, ne sont éligibles
au financement du FPI que les projets qui ont une incidence
socio-économique importante dans leur zone d'implantation,
· l'entreprise doit disposer des garanties suffisantes
devant couvrir 150% du prêt sollicité (hypothèque),
· engagé dans la production des biens
destinés à la consommation locale ou à l'exportation,
· dotée d'une organisation d'une part et d'autre
part d'une structure de gestion saine et crédible,
· financement des projets de développement
constitue l'objet principal qui justifie la raison d'être du fonds de
promotion de l'industrie.
· Pour ce faire, l'entreprise accorde des crédits
aux divers promoteurs des projets.
Ceci étant, tout projet à financer doit
faire l'objet au préalable d'une évaluation technique,
économique et financière par les services du Fonds de promotion
de l'industrie en vue d'apprécier sa rentabilité, son impact
économique et social ainsi que sa viabilité.
Signalons que l'accès des petites et moyennes
entreprises (PME) au financement de fonds de promotion de l'industrie est
subordonné à la signature d'un contrat d'assistance avec les
entreprises Congolaises « OPEC » Ce contrat doit permettre
à l'OPEC de suivre la réalisation du
projet,assister le promoteur dans la gestion, et de l'aide à
respecter les engagements pris avec le FPI »39(*)
Quelque soit, la suite réservée au promoteur du
projet, il faut retenir que l'examen de toute demande de financement est
conditionné par le paiement des frais d'ouverture de dossier par le
promoteurdu projet, somme non remboursable.
En plus des conditions citées ci-haut, nous pouvons
ajouter que l'honorabilité du promoteur et/ou l'associé
majoritaire est d'une grande importance car elle permet de se faire une
idée conçue du demandeur afin de minimiser le risque
d'insolvabilités. Donc la moralité de promoteur intervient aussi
dans les critères d'éligibilité.
II.6. Taux
d'intérêt et commission
· Les taux d'intérêt applicables au
prêt FPI sont fonction du taux directeur de la Banque Centrale
auquel s'ajoute une marge qui varie suivant la taille de l'entreprise
bénéficiaire du prêt.
· Outre les intérêts contractuels, le FPI
perçoitdes commissions et autres frais pour couvrir les
dépenses directement liées à l'étude du dossier
de demande de crédit et à la supervision du projet.
· Par ailleurs, le FPI perçoit pour le compte
du trésor, sauf dérogation, un impôt sur le chiffre
d'affaires de 18% sur les commissions
II.7. Plafonds
d'intervention
« Engénéral, le plafond
d'intervention absolue en faveur d'une seule entreprise sous forme de
prêt ou de prise de participation est fixé à 20%
des ressources propres de l'entreprise. Toute fois, les plafonds des prêt
aux petites et moyennes entreprises est fixé à
l'équivalent de 300.000 $ USD et 750.000$ USD pour les grandes
entreprise »40(*).
Par rapport au coût de projet, le plafond d'intervention
du fonds est fixé sauf dérogation à justifier à
:
ü 75 % du coût du projet pour les grandes
entreprises ;
ü 80 % pour les petites et moyennes entreprises
s'agissant des projets d'extension ou de modernisation ;
ü 75 % du coût du projet initié dans le
cadre des contrats programmes ;
ü 50 % du coût du projet pour les nouveaux
projets des PME et grandes entreprises ;
La contribution exigée au promoteur sous
formes d'autofinancement est de :
· 25 % du coût du projet de grandes entreprises et
celui initié dans le cadre du contrat-programme ;
· 50 % du coût du projet de petites et
moyennes entreprises ;
· 50 % du coût des nouveaux projets des PME et de
grandes entreprises.
II.8. Eléments
constitutifs des dossiers
« Outre les renseignements généraux
que tout promoteur doit fournir dans tous les cas sur lui-même à
savoir : adresse, identité ou statuts, principaux associés (cas
des sociétés), formation (cas des personnes physiques) ;
références bancaires, les dossiers de demande de financement doit
comporter les éléments ci-après »41(*) :
· la nature du projet et sa localisation ;
· les sources d'approvisionnement en matières
premières et autres approvisionnements ;
· une justification détaillée des
investissements ;
· le coût détaillé du projet (joindre
factures pro forma, plan et devis) ;
· le plan de financement et de paiement, en
précisant notamment les conditions de financement provenant d'autres
bailleurs de fonds éventuels ;
· les preuves d'autofinancement (joindre les bilans des
trois deniers exercices le cas échéant) ;
· les garanties devant couvrir le prêt
sollicité auprès du fonds ;
· les dispositions prises pour la gestion du projet ;
· les données du marché
· les prévisions d'exploitation et de
trésorerie ;
· les incidences économiques et sociales,
notamment le nombre d'emplois crées et /ou maintenus, les revenus
distribués, la valeur ajoutée locale ( fournir détails),
les dividendes attendus et autres incidences du projet dans sa zones
d'implantation et/ou au niveau national.
II.9. la garantie
Le financement du FPI sous forme de prêt doit
être couvert par des garanties suffisantes. A ce titre, les fonds de
promotion de l'industrie retiennent l'hypothèque, le nantissement et la
caution bancaire. Il prend toutes les précautions juridiques qui
impliquent leur mise en place.
Ainsi, « les garanties doivent être
expertisées, le promoteur doit signer un contrat d'hypothèque non
inscrit en plus du contrat de prêt et de la valeur de la garantie doit
être supérieur au prêt sollicité équivalant
à une fois et demie le montant du crédit ce qui revient à
dire 150% »42(*).
II.10.Champs et cadre
d'intervention du FPI
Les interventions du FPI visent le secteur industriel. A ce
titre et conformément à sa mission, le FPI concourt au
financement de :
ü projet de production des matières
premières et autres approvisionnements destinés aux
unités industrielles ;
ü projets industriels de transformation des ressources et
productions locales ;
ü projets industriels de production des produits
semi-finis et destinés aussi bien au marché local qu'à
l'exportation ;
ü projets de recherche appliquée, à la
condition que le projet à financer aboutisse effectivement à
l'amélioration d'une technologie ou à la promotion d'une
production nouvelle.
ü Le FPI intervient aussi bien dans le cadre des
projets individuels soumis à son financement par des personnes
physiques ou morales que dans le cadre de contrats programmes.
ü Le contrat programme comprend un ensemble de projets
socio-économiques constituant un programme à réaliser
dans les conditions et délai à convenir entre le FPI et
l'entreprise contractante. A cet effet, ne sont éligibles au
financement du FPI que les projets qui ont une incidence
socio-économique importante dans leur zone d'implantation.
ü L'entreprise contractante doit par ailleurs prendre
l'engagement formel. Dans le cadre d'un contrat spécifique à
signer entre parties pour réaliser le programme arrêté
dans le délai convenu
II.11. Objet social
« Pour réaliser sa mission, le fonds de
promotion de l'Industrie est
Chargé de »43(*) :
· constituer et gérer les ressources
financières générées par les entreprises
commerciales et industrielles en exécution de l'ordonnance loi n°
89-031 du 07 août 1989 portant création de la taxe de promotion de
l'Industrie
· Promouvoir la production des matières
premières que les entreprises consomment ou des produits qu'elles
commercialisent.
· promouvoir la production des produits locaux
concurrents aux biens importés.
· Soutenir les exportations industrielles
particulièrement les produits manufacturés ;
· contribuer à la construction et àla
remise en état des installations reconnues d'utilités publiques
dans les zones d'opération des entreprises concernées.
· effectuer toutes autresopérations qui se
rattachent directement ou indirectement à son objet social.
TROISIEME CHAPITRE :
PRESENTATION DES DONNEES
Dans ce chapitre nous nous attèlerons surtrois
sections ; la première portera sur la l'aperçu, sur le
marché du travail, dans la deuxièmenous allons présenter
les données statistiques du financement du Fonds de Promotion de
l'Industrie,et en fin nous finirons par l'évolution de l'emploi dans
les entreprises financées par le Fonds de Promotion de l'Industrie
SECTION 1. Marché
du Travail
« Les principaux acteurs en économie du
travail sont les individus et les ménages d'une part, et les entreprises
d'autre part. D'autres acteurs jouent cependant un rôle essentiel : les
partenaires sociaux et l'État en tant que régulateurs des
échanges (par la législation du travail et les conventions
paritaires) et responsables de l'enseignement obligatoire, de la formation
continue, de systèmes d'assurance contre divers risques sur le
marché du travail, etc. »44(*).
Le marché du travail est complexe à analyser. La
concurrence et l'information y sont souvent imparfaites. Les risques encourus
par les travailleurs (risques d'accident du travail, de dévalorisation
inopinée de leur savoir-faire) sont très difficiles à
diversifier. Il y a donc, de leur Part, une demande d'assurance contre les
risques présents sur le marché du travail. En outre, le travail
est en lui-même un « bien » fort particulier. Il occupe, en
effet, une place cruciale dans nos sociétés.
III.1.1. L'OFFRE DE TRAVAIL
III.1.2. Un modèle de base
« L'analyse théorique standard de l'offre de
travail s'appuie sur l'hypothèse que les individus maximisent un
objectif, appelé fonction d'utilité et noté U. Les
déterminants de l'utilité peuvent être abordés de
plusieurs manières. La plus simple consiste à supposer que deux
grandeurs affectent positivement l'utilité : la consommation (sans
distinction entre les divers biens et services) et le loisir. Notons-les
respectivement C et L. À mesure qu'une quelconque de ces grandeurs
augmente, l'utilité s'élève mais à un rythme qui
faiblit. Consommation et loisir »45(*).
Sont en outre, dans une certaine mesure, substituables.
L'individu a une dotation en temps L0 (la longueur de la
période diminuée d'une durée forfaitaire consacrée
au sommeil et aux travaux ménagers).
Aussi, le temps de travail, rémunéré
à un salaire unitaire donné w, n'est autre que L0 -
L. Le loisir est donc ici perçu comme le temps passé à ne
pas travailler. Le coût d'opportunité du loisir est dès
lors le salaire auquel l'individu renonce. Il se peut que l'individu dispose
d'un revenu I indépendant de son temps de travail (des revenus de la
propriété, par exemple). Si le prix unitaire de la consommation
est noté P, la contrainte budgétaire de l'individu impose que les
dépenses soient au plus égales aux revenus.
III.1.2. LA DEMANDE DE
TRAVAIL
III.1.2.1. Un modèle de base
« Considérons une entreprise qui maximise son
profit. Pour la simplicité, elle produit un bien, en quantité ?,
à l'aide d'un unique facteur de production : les services du travail.
L'entreprise peut demander (et utiliser sans délai) n'importe quelle
quantité de travail à un prix unitaire qui s'impose à elle
: le salaire w. Sa technologie est caractérisée par un ensemble
de production. Pour chaque niveau ?, cet ensemble caractérise les
quantités de travail permettant la production de cette quantité.
Pour être efficace et minimiser ses coûts, l'entreprise doit
utiliser la quantité minimale de main-d'oeuvre. La fonction de
production est la relation entre cette quantité minimale et la
quantité produite correspondante. On fait ici l'hypothèse qu'une
unité de travail supplémentaire permet de produire davantage (on
parle de productivité marginale du travail positive) mais que cette
augmentation faiblit à mesure que l'entreprise grandit. La
productivité marginale est donc décroissante (à tout le
moins au-delà d'un seuil). Si l'entreprise se comporte également
de manière concurrentielle sur le marché des biens (le prix de
vente s'impose à elle), elle a intérêt à occuper du
personnel jusqu'à ce que sa productivité marginale soit
égale à son salaire réel (le salaire w divisé par
le prix de vente). Cela définit implicitement une relation
décroissante entre la quantité de main-d'oeuvre demandée
et le salaire réel, que l'on appelle la demande de travail. Cette
analyse s'étend aisément au cas d'une firme qui dispose d'un
pouvoir sur le marché des biens »46(*).
Étendons ce qui précède à deux
facteurs de production. Il s'agira des flux de service du travail de deux types
de main-d'oeuvre ou encore des flux de service du travail et du capital. Pour
fixer les idées, retenons l'exemple de deux types de main-d'oeuvre
utilisés en quantité Ei et payés au salaire (réel)
wi (i valant 1 ou 2). Admettons aussi que les deux facteurs de production
soient des substituts. Étant donné un niveau de production ?, il
existe alors un ensemble de combinaisons des quantités E1 et E2
permettant de produire efficacement ?. Tenant compte de ces
possibilités technologiques, l'entreprise minimise ses coûts.
Elle exprime ainsi une demande de travail conditionnelle
(à ?) qui dépend des salaires wi et bien entendu du
niveau ?. Compte tenu d'hypothèses standards à propos de la
technologie de production, la demande de travail de type i baisse avec son
prix wi.
L'hypothèse de substituabilité entraîne
que la demande Ei croît en fonction du prix de l'autre
facteur. L'élasticité de substitution mesure la facilité
avec laquelle un facteur peut être substitué à l'autre
quand le prix relatif des facteurs change. La demande Ei est
d'autant plus sensible (élastique) aux salaires que
l'élasticité de substitution est élevée.
La quantité produite ? ne s'impose
généralement pas à une entreprise.
Selon le contexte concurrentiel de l'entreprise, le canal par
lequel l'entreprise détermine ? diffère (choix de la
quantité offerte ou choix du prix de vente). Quoi qu'il en soit, les
prix des facteurs influencent la quantité ? qui maximise le profit et
celle-ci, on l'a vu, a un impact sur la demande de facteurs. On parle d'effet
volume. Quand celui-ci est pris en compte, la demande de facteurs devient
inconditionnelle. L'élasticité inconditionnelle par rapport au
prix du facteur correspondant est en valeur absolue plus élevée
que l'élasticité conditionnelle. Autrement dit, l'effet volume
vient renforcer l'effet de substitution.
Ces résultats doivent se comprendre au prix des
facteurs inchangés dans les autres entreprises. Si le salaire d'un type
de main-d'oeuvre augmente dans toute l'économie, les effets sont plus
complexes. Si les entreprises produisent des biens substituts, la hausse du
salaire chez les concurrents va influencer leurs comportements d'offre ou de
fixation de prix. Cela aura en retour une influence sur le volume des ventes de
l'entreprise considérée. En outre, le salaire et l'emploi
déterminent le revenu des ménages et donc leur demande de
consommation. Les effets induits d'une telle hausse de salaire vont en sens
divers. La mesure de l'effet macroéconomique net d'une hausse de salaire
sur l'emploi est donc une tâche de nature empirique. Pour de petites
économies ouvertes au commerce international, le signe estimé de
cet effet est généralement négatif.
Section 2:FINACEMENT
DU FONDS DE PROMOTION DE L'INDUSTRIE
Tableau 1: FINANCEMENT
OCTROYE EN CDF PAR LE FONDS DE PROMOTION DE L'INDUSTRIE /KATANGA
N°
|
Secteurs d'Activités
|
Noms du Projet
|
Date de signature
|
Montant Octroyé
|
1
|
Boulangerie
|
BON PAIN
|
15/04/2005
|
228907366
|
2
|
Mine
|
GENIMIN CONGO
|
28/12/2005
|
268359800
|
3
|
Emballage
|
CARTOULU
|
26/09/2005
|
149449258
|
4
|
Eau minérale
|
MISAFA
|
07/05/2006
|
148922904,8
|
5
|
Laiterie
|
ALASKA SPRC
|
30/07/2006
|
285540662
|
6
|
Boulangerie
|
KIRIMAJARO
|
30/07/2006
|
102200229
|
7
|
Huilerie
|
ETABLISSEMENT KIBWE SAKWA
|
11/08/2006
|
299485224
|
8
|
Pêcherie industrielle
|
ETABLISSEMENT SAIDI
|
21/11/2006
|
116792509
|
9
|
Cosmétique
|
ABS MANRY
|
10/06/2007
|
47380648
|
10
|
Métallurgie
|
SOTRAFER
|
28/06/2007
|
60839855
|
11
|
Métallurgie
|
SOGRACE
|
11/08/2007
|
119380233
|
12
|
Menuiserie
|
ROF CONGO
|
AOUT 2007
|
105044082
|
13
|
Charcuterie
|
MANOHA II
|
21/07/2007
|
22234711
|
14
|
Plastique
|
MIMO CARY
|
08/03/2008
|
185446543
|
15
|
Plastique
|
PORAXIL
|
03/03/2008
|
127974285
|
16
|
Peinture
|
TISAKAT
|
26-juil
|
208732057
|
17
|
détergeant et désinfectant
|
TAP SHOP
|
01/09/2008
|
6039855
|
18
|
Chaux
|
CARIME
|
15/11/2008
|
124290333
|
19
|
Boulangerie
|
OUAGADOUGOU
|
18/02/2009
|
299753539
|
20
|
Tournesol
|
KIBWESAKWA
|
28-mai
|
797406544
|
21
|
Laiterie
|
FERMIL
|
17/07/2009
|
992176457
|
22
|
Laiterie
|
ALASKA SPRL
|
22/08/2009
|
360621746
|
23
|
Biscuiterie
|
BISCUITERIE SASA
|
01/10/2009
|
1869071000
|
/
|
TOTAL
|
13844839871
|
Source : Service Technique du
Fonds de Promotion de l'Industrie
Graphique 1: FINANCEMENT
OCTROYEEN CDF PAR LE FONDS DE PROMOTION DE L'INDUSTRIE
![](La-politique-de-fonds-de-promotion-de-l-industrie-et-son-impact-sur-le-marche-du-travail1.png)
Financement
0
Source : élaboré
par nous même à l'aide du tableau 1
Commentaire : Pour
dégager une réelle évolution de financement du FPI, nous
convertissons toutes les données en dollars USD sur base des
condensés du taux de change ci-dessus :
Tableau 2: Evolution
au taux de change interbancaires en Dollars USD
Année/ mois
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Janvier
|
377,4
|
423,49
|
540,2
|
535,02
|
710,37
|
Février
|
394,6
|
425,7
|
562,62
|
551,36
|
717,07
|
Mars
|
408,75
|
426,9
|
553,23
|
554
|
823,51
|
Avril
|
413,35
|
429,3
|
545,95
|
557,98
|
815,99
|
Mai
|
416,11
|
431,25
|
494,36
|
558,86
|
775,49
|
Juin
|
414,8
|
433,5
|
496,18
|
554,57
|
756,17
|
Juillet
|
415,7
|
437,65
|
494,98
|
559,29
|
789,73
|
Août
|
419,8
|
442,85
|
495,06
|
558,91
|
824,89
|
Septembre
|
430,81
|
445,07
|
499,24
|
564,22
|
860,13
|
Octobre
|
426,31
|
447,56
|
497,28
|
572,39
|
882,62
|
Novembre
|
422,74
|
459,25
|
502,85
|
588,05
|
902,27
|
Décembre
|
419,56
|
468,05
|
502,99
|
639,32
|
902,66
|
Taux annuel Moyen
|
413,33
|
447,55
|
515,41
|
566,16
|
816,49
|
Source : Rapport Annuel de la BCDC
de 2005 - 2009
Graphique 2: Evolution du
taux de change interbancaire en Dollars USD
![](La-politique-de-fonds-de-promotion-de-l-industrie-et-son-impact-sur-le-marche-du-travail2.png)
Source : élaboré
par nous même à l'aide du tableau 2
Commentaire :
Ce graphique ci-dessus nous fait voir l'évolution du taux
de change de chaque année, chaque mois sur le marché de change
monétaire. Nous remarquerons le taux de change moyen qui varie chaque
année soit 413.33 en 2005 ; 447.55 en 2006 ; 515.41 en
2007 ; 566.16 en 2008 et en 816.49 en 2009. Cette variation explique d'une
par le pourquoi de l'instabilité de la monnaie locale.
L'évolution du taux de change dans
le « tableau 2 » dégagé par la
banque centrale du Congo démontre qu'il ya une duplication de Franc
congolais chaque mois mais aussi a chaque année.
Raison pour la quelle, nous avons trouvé bon de
calculer le taux moyen par ce taux, nous sommes arrivé à
déterminer le cout annuel moyen de financement octroyé par le
fonds de promotion de l'industrie Katanga.
Nous avons utilisé l'évolution du taux de
change pour convertir les financements en CDF en dollar USD conversion qui nous
permet de faire une appréciation sur l'évolution en une monnaie
stable.
Tableau 3: Intervention
du Fondsde Promotion de l'Industrie en secteurs
d'activités
secteurs d'activités
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
BOULANGERIE
|
1
|
1
|
|
|
|
MINES
|
1
|
|
|
|
|
EMBALLAGE
|
1
|
|
|
|
|
EAU MINERALE
|
|
1
|
|
|
|
LAITERIE
|
|
1
|
|
|
2
|
HUILERIE
|
|
1
|
|
|
|
COSMETIQUE
|
|
|
1
|
|
|
METALLURGIE
|
|
|
2
|
|
|
CHARCUTERIE
|
|
|
1
|
|
|
MENUISERIE
|
|
|
1
|
|
|
PEINTURE
|
|
|
|
1
|
|
CHAUX
|
|
|
|
1
|
|
BISCUITERIE
|
|
|
|
|
1
|
PLASTIQUE
|
|
|
|
2
|
|
PECHERIE INDUSTRIELLE
|
|
|
|
|
|
DETERGENT ET DESINFECTANT
|
|
|
|
1
|
|
TOURNESOL
|
|
|
|
|
1
|
Source : élaboré
par nous même à l'aide de la donnée du tableau 1
Commentaire : ce tableau
reflète le niveau d'intervention du fonds de promotion de l'industrie
dans différents secteurs. Nous remarquerons que le FPI a intervenu dans
la plupart des secteurs qu'une seule fois ; c'est le cas de l'année
2005 et 2006 ; une et deux fois pendant la période allant de 2007,
2008 et 2009.
Tableau 4:Conversion De CDF
En Dollars En USD
N°
|
PROJETS
|
SECTEURS D'ACTIVITES
|
MONTANT EN CDF
|
COURS DE CHANGE
|
MONTANT EN USD
|
|
1. OUAGADOUGOU
|
BOULLAGERIE
|
299753539
|
413,35
|
401238,89
|
|
2. KIBWESAKWA
|
TOURNESOL
|
797406544
|
419,56
|
1028261,54
|
|
3. FERMIL
|
LAITERIE
|
992176457
|
430,81
|
1256348,95
|
|
4. ALASKA
|
LAITERIE
|
360621746
|
|
437260,37
|
|
5. BISCUITERIE SASA
|
BISCUITERIE
|
1869071000
|
|
2055573,15
|
-
|
TOTAL
|
MOTANT 2005
|
4319029286
|
-
|
5178682,9
|
|
1. MISAFA
|
EAU MINERALE
|
148922904,8
|
431,25
|
345328,47
|
|
2. ALASKA SPRL
|
LAITERIE
|
285540662
|
437,65
|
652440,67
|
|
3. KILIM£ANDJARO
|
BOULANGERIE
|
102200229
|
437,65
|
233520,45
|
|
4. ETS KIBWE
|
HUILERIE
|
2999485224
|
442,85
|
676267,86
|
|
5. ETS SAID AHM
|
PILLERIE INDUSTRIELLE
|
116792509
|
459,25
|
254161,97
|
-
|
TOTAL
|
MONTANT 2006
|
952941528.8
|
-
|
2164719,42
|
|
1. ABS MAMRY
|
COSMETIQUE
|
47380648
|
496,18
|
95490,84
|
|
2. SOTRAFERT
|
METALLURGIE
|
60839855
|
496,18
|
122616,5
|
|
3. ROF CONGO
|
MENUISERIE
|
119380233
|
465,06
|
241142,95
|
|
4. MANOAH II
|
CHARCUTERIE
|
105044082
|
495,06
|
212184,54
|
|
5. SOGRACE
|
METALLURGIE
|
22234711
|
494,98
|
44920,42
|
-
|
TOTAL
|
MONTANT 2007
|
354879529
|
-
|
716351,25
|
|
1. MIMOCARI
|
PLASTIQUE
|
185446543
|
747,07
|
334741,05
|
|
2. TISSAKAT
|
PLASTIQUE
|
127974285
|
775,49
|
231000,51
|
|
3. PRAXIL
|
PEINTURE
|
208732087
|
789,73
|
373209,04
|
|
4. TOP SHOP
|
DETERGEANT ET DESINFECTANT
|
60839855
|
824,73
|
107830,02
|
|
5. CAPRIME
|
CHAUX
|
124290333
|
909,27
|
20113160,14
|
-
|
TOTAL
|
MONTANT 2008
|
7777283103
|
-
|
1258140,76
|
1.
|
BON PAIN
|
BOULANGERIE
|
228907366
|
413,35
|
553785,813
|
2.
|
GENIMINGONGO
|
MINES
|
268359800
|
419,56
|
639621,98
|
3.
|
CARTOULOU
|
EMBALLAGE
|
149449258
|
430,81
|
3446902,94
|
-
|
TOTAL
|
MONTANT 2009
|
440.706424
|
-
|
1540310,73
|
Source: Elaboré par nous même
sur base des Données Recueillies au près du service technique
du FPI/Katanga.
Commentaire : ce tableau nous
permet de convertir le montant en CDF en USD pour nous faciliter
l'exécution de notre Travail. IL fait Voir en outre l'évolution
des financements à chaque année.
Tableau 5:FINANCEMENT MOYEN
ANNUEL OCTROYE : CONVERSION CDF EN USD
ANNEE
|
PROJETS
|
SECTEURS
|
FINACEMENTS ANNUELS CDF
|
COURS DE CHANGE MOYEN
|
FINANCEMENTS ANNUELS MOYENS USD
|
2005
|
CARIME
|
CHAUX
|
440706424
|
413,33
|
1066233,818
|
BON PAIN
|
BOULANGERIE
|
CARTOULOU
|
EMBALLAGE
|
2006
|
MISAFA
|
EAU MINERAL
|
952941528,8
|
447,55
|
2129240,37
|
ALASKA SPREL
|
LAITERIE
|
KILIMANDJARO
|
BOULANGERIE
|
ETS KIBWE SAKWA
|
HUILERIE
|
ETS SALA
|
PECHERIE INDUSTRIE
|
2007
|
ABS MAMRY
|
COSMETIQUE
|
354879529
|
515,41
|
688538,3
|
SOTRAFER
|
METALLURGIE
|
SOGRACE
|
METALLURGIE
|
ROF CONGO
|
MENUISERIE
|
MANOAH
|
CHARCUITERIE
|
2008
|
MIMO CARI
|
PLASTIQUE
|
777283103
|
566,16
|
1372203,6
|
TISAKAT
|
PLASTIQUE
|
PRAXIL
|
PEINTURE
|
TOP SHOP
|
DETERGEANT ET DESINFECTANT
|
2009
|
OUAGADOUGOU
|
BOULANGERIE
|
4319022286
|
816,49
|
5289751,6
|
KIBWE SAKWA
|
TOURNESOL
|
FERMIL
|
LAITERIE
|
ALASKA SPRL
|
LAITERIE
|
BISCUITERIE SASA
|
BISCUITERIE
|
Source: Tableau
élaboré par nous même à partir des données
recueillies par le tableau précédent
Graphique
3:FinancementMoyen Annuel Octroyé par le FPI conversion CDF EN
USD
![](La-politique-de-fonds-de-promotion-de-l-industrie-et-son-impact-sur-le-marche-du-travail3.png)
Source :
élaboré par nous même à l'aide du
tableau 5
Commentaire :
L'évolution de financement dégage une évolution positive
mais aussi négative au cours de chaque année. Le total de
financement de l'année 2005 été de 5178682,9 USD, ce
montant est Diminué de 3013963,48USD pour atteindre à la fin
de l'année 2006 un montant de 2164719,42.
En 2007, il se dégage une diminution d'une valeur de
1448368,17 le montant était de 2164719,42 passe à 716351,25$.
En 2008 nous remarquons une augmentation de 541789 sur le
montant de l'année 2007 donc le montant passe de 71635,25$ à
1258140,76.
En 2009 le montant passe de 1258140,76 à
1540310,73 une augmentation très considérable d'une valeur de
282169,97$.
Bien qu'on est arrivé à connaître
l'évolution de financement du FPI au cours de chaque période de
notre étude ; il est aussi intéressant de savoir
également l'évolution de remboursement du capital investi ;
des études de rentabilité sur chaque financement qui ,sont
d'ailleurs un point déterminant qui explique l'apport de l'analyse
financière dans la gestion d'une institution tel que« le
Fonds de Promotion de l'Industrie. »
Tableau 6:Montants moyens
financement en USD par le FPI/Katanga
Année
|
Financement
|
2005
|
5289151,6
|
2006
|
1066233,82
|
2007
|
688538,3
|
2008
|
1372203,6
|
2009
|
1066233,82
|
Source : Elaboré
à l'aide du tableau N° 5
Graphique 4: MONTANTS MOYENS
FINANCES EN USD PAR LE FPI:
Source : Elaboré par nous
même à l'aide du tableau 6
![](La-politique-de-fonds-de-promotion-de-l-industrie-et-son-impact-sur-le-marche-du-travail4.png)
Section 3 :L'EVOLUTION
DE L'EMPLOI DANS LES ENTREPRISES QUI ONT BENEFICIE DU FINANCEMENT PAR LE FONDS
DE PROMOTION DE L'INDUSTRIE
Tableau 7:LES ENTREPRISES
BENEFICIERES DU FINANCEMENT DU FONDS DE PROMOTION DE L'INDUSTRIE DE 2005 A
2009
ENTREPRISES
|
EFFECTIFS DES TRAVAILLEURS
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
1. BON PAIN
|
39
|
42
|
65
|
72
|
82
|
2. MISAFA
|
50
|
70
|
95
|
110
|
15O
|
3. ETABLISSEMENT KIBWE SAKWA
|
23
|
27
|
30
|
34
|
39
|
4. SOTRAFER
|
150
|
160
|
200
|
270
|
32O
|
5. ROF CONGO
|
85
|
|
120
|
129
|
140
|
6. MANOAH
|
30
|
45
|
80
|
130
|
180
|
7. OUAGADOUGOU
|
60
|
70
|
89
|
120
|
150
|
8. FERMIL
|
80
|
90
|
140
|
160
|
190
|
9. BISCUITERIE SASA
|
39
|
55
|
59
|
82
|
120
|
Source: Service Technique INSS
Graphique 5:EVOLUTION DES
EFFECTIFS DES TRAVAILLEURS DANS LES ENTREPRISES FINANCEES PAR LE FONDS DE
PROMOTION DE L'INDUSTRIE (première partie)
Source : élaboré par nous
même à l'aide du tableau 7
![](La-politique-de-fonds-de-promotion-de-l-industrie-et-son-impact-sur-le-marche-du-travail5.png)
Source : Elaboré par nous
même à l'aide du tableau 7
Graphique 6: EVOLUTION DES
EFFECTIFS DES TRAVAILLEURS DANS LES ENTREPRISES FINANCEES PAR LE FONDS DE
PROMOTION DE L'INDUSTRIE (Deuxième Partie)
![](La-politique-de-fonds-de-promotion-de-l-industrie-et-son-impact-sur-le-marche-du-travail6.png)
Commentaire : IL est sans
ignorer qu'actuellement, le fonds de promotion de l'industrie est un agent
économique important qui contribue à l'essor de l'économie
congolaise en général, par le biais du financement des
entreprises à caractère industriel. Nous remarquons dans le
tableau ci-dessus l'évolution de nombre d'entreprises qui ont
été financées par le fonds de promotion de l'industrie.
Cette manière de faire les choses a permis aux entreprises
bénéficiaires des financements d'augmenter leur capacité
de production ; ce qui a nécessité une main d'oeuvre
abondante. C'est le cas en 2005 de 39 employés qui sont passés
à 42 en 2006 ; 65 en 2007 ; 72 en 2008 ; 82 en 2009 pour
l'entreprise Bon pain, en 2005 de 20 employés qui sont passés
à 23 en 2006 ; 27 en 2007 ; 30 en 2008 ; 39 en 2009 pour
l'établissement KIBWESAKWA, en 2005 de 150 employés qui sont
passés à 160 en 2006 ;200 en 2007 ; 270 en 2008 ;
320 en 2009 pour l'entreprise SOTRAFER, en 2005 de 70 employés qui sont
passés à 85 en 2006 ; 120 en 2007 ; 129 en 2008 ;
140 en 2009 pour l'entreprise ROF CONGO, en 2005 de 30 employés
qui sont passés à 45 en 2006 ; 80 en 2007 ; 120 en
2008 ; 195 en 2009 pour l'entreprise MANOAH . En 2005 de 39
employés qui sont passés à 55 en 2006 ; 59 en
2007 ; 82 en 2008 ; 120 en 2009 pour la BISCUITERIE SASA, en 2005 de
50 employés qui sont passés à 70 en 2006 ; 95 en
2007 ; 110 en 2008 ; 150 en 2009 pour l'entreprise MISAFA, En 2005
de 60 employés qui sont passés à 70 en 2006 ; 89 en
2007 ; 120 en 2008 ; 160 en 2009 pour LA boulangerie OUAGADOUGU.
QUATRIEME CHAPITRE :
LA POLITIQUE DE FONDS DE PROMOTION DE l'INDUSTRIE (FPI) ET SON IMPACT
SUR LE MARCHE DU TRAVAIL
Dans ce chapitre nous dégagerons les écarts
entre les théories et les données du terrain, ensuite proposer
quelques suggestions.
Notre sujet ayant porté sur la politique du Fonds de
Promotion de l'Industrie et son impact sur le marché de l'emploi, dans
ce travail il a été question de montrer l'impact du FPI sur
le marché du travail.
Pour le cas sous examen, le gouvernement de la
République Démocratique du Congo a conféré le
pouvoir au Fonds de Promotion de l'Industrie dans les processus de la
promotion industrielle, ceci étant dit, le secteur industriel est
l'un des secteurs contenant un plus grandnombre de travailleurs ou
employeurs, une part importante de l'emploi tant sur le plan national que
local.
Etant donné que les principaux acteurs en
économie du travail sont les individus et les ménages d'une part,
et les entreprises d'autre part. D'autres acteurs jouent cependant un
rôle essentiel : les partenaires sociaux et l'État en tant que
régulateurs des échanges (par la législation du travail et
les conventions paritaires) et responsables de l'enseignement obligatoire, de
la formation continue, de systèmes d'assurance contre divers risques sur
le marché du travail, etc. Cependant, l'Etat ayant le rôle
régulateur sur le marché du travail, intervient directement par
le biais de ses services spécialisés de son administration, tel
est l'exemple illustré dans ce travail du rôle du fonds de
promotion de l'industrie sur la politique de l'emploi dans notre pays. L'Etat
dans l'exercice de ses compétences régaliennes de promouvoir des
investissements industriels qui implique, sans l'ombre des doutes, la
création des emplois valorisant l'instauration d'un certain
équilibre social et économique.
Sachant que le fonds de promotion de l'industrie est
principalement chargé notamment de :47(*)Constituer et gérer
les ressources financières générées par les
entreprises commerciales et industrielles en exécution de l'ordonnance
loi n°89-031 du 07 Août 1989 portant sur la création de
la taxe de promotion de l'industrie (TPI), Financer les projets industriels
par les ressources générées par la taxe de promotion de
l'industrie, Promouvoir la production des matières premières que
ces entreprises consomment ou des produits qu'elles
commercialisent ,Promouvoir la production des produits locaux concurrents
aux biens importés, Contribuer à la reconstruction et à
la remise en état des installations reconnues d'utilités
publiques dans les zones d'opérations des entreprises
concernées.
« Pour réaliser bien sa mission et
atteindre les objectifs qui lui sont assignés, le fonds de promotion
de l'industrie doit avoir les moyens suite à sa politique. Ce
faisant, les ressources du FPI sont constituées pour l'essentiel
de »48(*):Capital et le quasi-capital, Produits de la taxe de
promotion de l'industrie, Subvention d'exploitation et
d'équipement, Emprunts locaux et extérieurs ,Revenus de
participations, dépôts, placement et autres valeurs
Mobilière, Intérêts moratoires, les pénalisations
et commissions diverses, les dons, legs et libéralités de toutes
natures qui pourraient être consentis au FPI, dûment
autorisés par les autorités de tutelle, Les pertes de charge
inhérentes aux emprunts en devises, à long terme
contractées par le FPI sont couvertes par le fonds de couverture du
risque de charge aux conditions définies par l'ordonnance-loi
n°87-026 du 07 juillet 1987, La taxe de promotion de l'industrie en
sigle TPI : créée par l'ordonnance loi n°89-031 du 07
Août 1989, elle est la principale source de revenu du fonds de
promotion de l'industrie, elle comprend donc deux volet, « la taxe
locale et la taxe sur les biens importés. La taxe de promotion de
l'industrie locale (TPI) est générée par les entreprises
de production installées dans la province du Katanga, elle est
perçue à l'intérieur sur l'opération de vente
faites dans la province du Katanga mise à la consommation sur le
marché des produits de fabrication locale. Elle est fixée
à 2% du prix de revient industriel. La taxe de fonds de promotion de
l'industrie sur les marchandises importés (TPI/I) frappe tous les
biens importés de toute provenance et assujettis aux conditions du
tarif des Droits et taxes à l'importation exemption faite des
intrants industriels indiscutables destinés et déterminés
par les ministères de l'économie et celui de l'industrie, des
biens d'équipements, des biens d'approvisionnements et des
matières premières importées. Elle est recouvrée
par la Direction Générale de Douane et Assises pour le compte du
fonds de promotion de l'industrie au même moment que les droits et taxes
de douane. »49(*)
Ø Les ressources générées par la
TPI sont une propriété de l'Etat congolais destinées
au financement des projets industriels.
« Il existe une force qui pousse à
accroître le flux de l'investissement nouveau jusqu'à ce que la
hausse du prix d'offre de chaque type de capital soit suffisante, eu
égard à son rendement escompté, pour faire tomber
l'efficacité marginale du capital en général au voisinage
du taux de l'intérêt. Ceci signifie que les conditions physiques
de l'offre dans les industries qui produisent les biens de capital,
l'état de la prévision à long terme, l'attitude
psychologique touchant la liquidité, et la quantité de monnaie
(calculée de préférence en unités de salaire)
déterminent conjointement le flux d'investissement
nouveau »50(*).
Mais une augmentation (ou une diminution) du flux
d'investissement s'accompagne nécessairement d'une augmentation (ou
d'une diminution) du flux de consommation, car l'état d'esprit du public
est en général tel qu'il ne consent à élargir (ou
à rétrécir) l'écart entre son revenu et sa
consommation que si son revenu est lui-même accru (ou diminué).
Ceci signifie que les variations du flux de consommation sont, en
général, de même sens (mais de grandeur moindre)
que les variations du flux de revenu.
La relation entre un accroissement donné de la
consommation et l'accroissement de l'épargne auquel il est
associé est définie par la propension marginale à
consommer.
Le rapport, ainsi déterminé, entre un
accroissement de l'investissement et l'accroissement correspondant du revenu
global, mesurés tous deux en unités de salaire, est donné
par le multiplicateur d'investissement.
Enfin, si nous supposons, en première approximation,
que le multiplicateur d'emploi est égal au multiplicateur
d'investissement, nous pouvons, en appliquant le multiplicateur à
l'augmentation (ou à la diminution) que les facteurs
précédemment indiqués déterminent dans le flux
d'investissement, en déduire l'augmentation ou la diminution de
l'emploi.
Or une augmentation ou une diminution de l'emploi est de
nature à élever ou à abaisser la courbe de la
préférence pour la liquidité ; il existe trois raisons
pour qu'une telle augmentation accroisse la demande de monnaie ; d'abord parce
que la valeur de la production croît quand l'emploi augmente, même
si l'unité de salaire et les prix (exprimés en unités de
salaire) ne changent pas, ensuite parce que l'unité de salaire
elle-même tend à monter lorsque l'emploi augmente, enfin parce que
l'augmentation du volume de la production s'accompagne d'une hausse des prix
(exprimés en unités de salaire) due à l'accroissement des
coûts pendant la courte période.
Sur le plan provincial que national le schéma
ci-dessous nous permettra de voir une vue d'ensemble sur le financement
ainsi que les ressources du fonds de promotion de l'industrie ainsi que le
rôle des entreprises sur le marché du travail.
Marché du travail
Politique de financement du FPI
FPI
Entreprises Industrielles
Travailleurs
Le FPI finance les entreprises
1
2
4
Paiement de la TPI/importation et des
intérêts lors du remboursement des dettes
Paiement de la TPI/local
ETAT
5
La subvention d'équipement
0SCHEMA 1:MECANISME DU
FINANCEMENT ET DES RESSOURCES DU FONDS DE PROMOTION DE
L'INDUSTRIE
3
Source :élaboré par nous
même après plusieurs analyses des données
récoltées au Fonds de Promotion de l'Industrieet sur le
Marché du Travail
Commentaire : étant
donné que le capital et le quasi capital du Fonds de Promotion de
l'Industrie ont servi ce dernier à financer les entreprises
opérant dans le secteur industriel. Cependant les entreprises pour
réaliser leurs productions paient premièrement la Taxe de
Promotion de l'Industrie à l'importation lors de l'achat des
équipements (outils de production) à l'étranger et les
intérêt lors du remboursement du montant financé par ce
dernier ainsi que les intérêt moratoire en cas de la
déchéance ,en suite Les entreprise industrielles Créent
l'emploi et paient les travailleurs à la fin de chaque moi et à
chaque année il ya augmentation des travailleurs, lesEmployeurs à
leur tour paient la TPI/local car c'est le consommateur final qui paye
cette taxe indirectement lorsqu'il se procure des produits locaux, c'est
ainsi que le fonds de promotion de l'industrie trouve le fonds pour financer
ses débiteurs (entreprises) sans oublier que l'Etat peut donner
aussi des subventions d'équipement ou d'exploitation , c'est ainsi
que ce mécanisme assure la pérennité du fonds de
promotion de l'industrie ainsi que son efficacité.
Suite à ce champ de flux, nous venons de
découvrir que ce système permet à assurer la
pérennité du fonds de promotion de l'industrie qui est le
moteur de ce système qui a comme tâche de faire fonctionner les
entreprises Industrielles tout en leur étant bailleur de fonds et les
entreprises qui doivent assurer leurs engagements vis-à-vis de cette
institution publique.Ensuite, les travailleurs assurent leurs tâches
sur le marché local (TPI/interne) et en fin L'Etat octroie aussi les
subventions d'équipement ou d'exploitation à ce dernier, c'est
ainsi que ce système était mise en marche depuis
1989 jusqu'aujourd'hui ; il évolue de succès en
succès.
D'après les informations traitées dans le
chapitre précédent ayant accès sur le marché
du travail , il en découle les informations portant les
différents types de financement chiffré
réalisé par le fonds de promotion de l'industrie
auprès des operateurs oeuvrant dans le secteur industriel.
« La province du Katanga comme toute autre province
en développement a élaboré un programme qui vise à
atteindre un certain nombre d'objectifs à caractère socio
politique et économique. Ce plan de développement solide et bien
conçu favorise des investissements tant provinciaux que
nationaux »51(*).
C'est pourquoi la province du Katanga déploie des
efforts particuliers pour assainir son environnement micro-économique
afin de promouvoir les investissements, ce qui favoriserait sa croissance
économique. Cependant, il est clair de noter que les plans de
développement solides et biens conçus appellent des bons projets,
de même que des bons projets excitent les bailleurs de fonds soit disant
les institutions de financements.
Il est évident que tout effort de planification et
d'analyse d'un projet d'investissement vise à ce que ce dernier puisse
fonctionner au profit de la collectivité et de ce fait, la mise en
oeuvre devient peut être l'étape la plus importante d'un
projet.
Le Fonds de Promotion de l'Industrie étant une
institution publique de crédit a mis en place certains mécanismes
de sélection des projets pour résoudre les problèmes de la
mise en oeuvre effective du projet.
« Signalons que l'accès des petites et
moyennes entreprises (PME) au financement de fonds de promotion de l'industrie
est subordonné à la signature d'un contrat d'assistance avec
entreprises Congolaises « OPEC » Ce contrat doit permettre
à l'OPEC de suivre la réalisation du projet,
assister le promoteur dans la gestion, et de l'aiderà respecter
les engagements pris avec le FPI »52(*)
Du point de vue emploi, plusieurs effets positifs de la
politique de financement du fonds de promotion de l'industrie
s'étendent aussi bien dans les ménages, du fait qu'il arrive
à créer l'emploi. Le Katanga étant confronté
à un problème de chômage, il est remarquable de voir une
augmentation considérable du point de vu emploi, le nombre de postes
de travail créesà travers le financement accordé par le
Fonds de Promotion de l'Industrie se présente de la manière
suivante : en 2005 de 39 employés qui sont passés à
42 en 2006 ; 65 en 2007 ; 72 en 2008 ; 82 en 2009 pour
l'entreprise Bon Pain. En 2005 de 20 employés qui sont passés
à 23 en 2006 ; 23 en 2007 ; 34 en 2008 ; 39 en 2009 pour
l'établissement KIBWESAKWA. En 2005 de 150 employés qui sont
passés à 160 en 2006 ; 200 en 2007 ; 270 en 2008 ;
320 en 2009 pour l'entreprise SOTRAFER. En 2005 de 70 employés qui sont
passés à 85 en 2006 ; 120 en 2007 ; 129 en 2008 ;
140 en 2009 pour l'entreprise ROFFE CONGO. En 2005 de 30
employés qui sont passés à 45 en 2006 ; 80 en
2007 ; 120 en 2008 ; 195 en 2009 pour l'entreprise MANOAH. En 2005 de
39 employés qui sont passés à 55 en 2006 ; 59 en
2007 ; 82 en 2008 ; 120 en 2009 pour la BISCUITERIE SASA. En 2005 de
50 employés qui sont passés à 70 en 2006 ; 95 en
2007 ; 110 en 2008 ; 150 en 2009 pour l'entreprise MISAFA. En 2005
de 60 employés qui sont passés à 70 en 2006 ; 89 en
2007 ; 120 en 2008 ; 160 en 2009 pour LA boulangerie OUAGADOUGU.
D'où le FPI contribue à la réduction de
taux de chômage dans la province du Katanga.
Par conséquent ; nous pouvons dire que le fonds
de promotion de l'industrie a un impact qui mérite un
pesant d'or dans le processus de la création de
l'emploi au Katanga en particulier et en République
Démocratique du Congo en général.
CRITIQUES ET SUGGESTIONS
|
DU POINT DE VUE FONDS DE PROMOTION DE
L'INDUSTRIE
|
CRITIQUES
|
SUGGESTIONS
|
La lenteur du traitement des dossiers des entreprises
emprunteur au niveau du Fonds de Promotion de l'Industrie suite au manque des
logiciels et leurs experts en matière du logiciel d'évaluation
desprojets
|
Nous suggérons aux responsables du FPI d'initier leurs
travailleurs en informatique, plus spécialement avec le logiciel
d'évaluations des projets afin qu'ils puissent être efficace et
efficient dans le traitement des différents dossiers de leurs clients
|
Nous avons constatés que l'effectif des agents du F.P.I
n'est pas significatif comparativement aux taches qui lui est
confiés.
|
Ainsi, nous demandons au Directeur du Fond de Promotion de
l'industrie de pouvoir augmenter l'effectif du personnel pour la bonne marche
de l'entreprise.
|
Les bureaux ne sont pas bien équipés
comparativement aux ressources générées par le FPI, alors
qu'il dispose des moyens nécessaires.
|
Etant une entreprise faisant la fierté de notre pays
sur le plan nationale et internationale, dans ce sens qu'il finance certains
compatriotes des pays étrangers et locaux, d'où
l'équipement des bureaux doit refléter la véritable
architecture de la promotion de l'industrie.
|
Insuffisance des primes d'encouragement aux agents liés
au service de recouvrement du Fonds de Promotion de l'Industrie.
|
Augmentation de leurs primes des agents du Fonds de
Promotion de l'Industrie afin de permettre de bien faire le recouvrement
sur le site .
|
Le vieillissement, des travailleurs du Fonds de Promotion de
l'Industrie, et le manque des jeunes expérimentés pouvant faire
concurrence à l'étranger et d'en relever le défis de la
nouvelle technologie.
|
Recruter les jeunes diplômés universitaires et
recycler les travailleurs existant pour la mise en valeur de la nouvelle
dimension du Fonds de Promotion de l'Industrie et assuré sa
pérennité
|
Les conditions du travail semblent ne pas répondre aux
aspirations de la modernisation en matière de conditions de l'homme au
travail.
|
L'amélioration des conditions de travail qui leur
permettra de trouver le résultat escompté de monitoring
(suivi)
|
DU POINT DE VUE MARCHE DU TRAVAIL
|
CRITIQUES
|
SUGGESTIONS
|
La connaissance, la parenté sont les
éléments qui valident le recrutement ou l'engagement d'un agent
dans une entreprise
|
Mètre la compétence au centre des
critères de recrutement c'est-à-dire « the right man
at the right place »
|
Le non respect de la législation congolaise qui
stipule qu'âpres trois mois successif de prestation dans une
entreprise ; le travailleur doit être engagé dans cette
entreprise
|
Le respect de la législation congolaise par les
entreprises dans l'exécution de leurs taches, car sans la loi nous
serons plus que les sauvages.
|
Non respect du Barème salarial
|
Améliorer le salaire des agents selon la loi
régissant la matière ; selon aussi le titre
académique
|
Les entreprises perçoivent le fonds mais ce fonds ne
reflète pas le montant réel lors de versement dû au FPI
|
Le FPI doit mettre en place un système qui facilite le
contrôle et la validité des montants déclarés par
les entreprises.
|
Le respect des textes légaux n'est pas du tout au
rendez vous dans son intégralité d'où la souffrance
d'exécution
|
Révision des textes qui assurent un certain niveau
d'équilibre entre l'intérêt de l'employeur et des
employés
|
Insuffisance des structures d'encadrements dignes du Fond de
Promotion de l'Industrie alors cette institution représente l'image
reflétant la structure de l'industrie congolaise
|
Les structures d'encadrement doivent répondre aux
normes universelles de l'organisation internationale du travail (O.I.T)
c'est-à-dire tenue du travail, le temps du travail (Selon les pays), le
moyen de transport des travailleurs
|
Le paiement de salaire suit le rythme de la fonction publique
congolaise.
|
Le respect du délai de paiement de salaire afin de
permettre au travailleur de subvenir à leurs besoins
|
Faible pourcentage des subventions d'équipement de la
part de l'Etat au fonds de promotion de l'industrie
|
L'Etat doit augmenter des subventions au fonds de promotion
de l'industrie s'il souhaite réellement promouvoir le secteur
industrielle industriel sur le plan national
|
Le recouvrement des différentes taxes par le FPI ne
donne pas la scrupuleuse affirmation de ce qu'il pourrait être
réellement.
|
Les sévices habilités de L'Etat doivent
également veiller au recouvrement des toutes les taxes dues au
fonds de promotion de l'industrie pour assurer son fonctionnement
|
CONCLUSION GENERALE
Au terme de notre travail, il est question de confirmer ou
affirmer les réponses provisoires se trouvant au départ de cette
analyse à l'issue d'une démarche méthodologique
minutieuse.
En effet, notre sujet de recherche était axé sur
« la Politique de Fonds de Promotion de l'Industrie et son impact sur
le marché du travail ». Nous sommes arrivé à
relever comme problématique ce qui suit: quelle
est la politique de financement utilisée par le fonds de promotion de
l'industrie ?,Quelle condition faut-il remplir pour bénéficier du
financement ?, Le fonds de promotion de l'industrie à-t-il un
impact sur le marché du travail?
Cette problématique ayant aboutit aux
hypothèses selon lesquelles, d'abord ; la politique de
financement appliquée par le FPI est relative aux dispositions
arrêtées dans l'ordonnance N°89-171 du 07 Août 1989
portant création et statut d'une entreprise publique
dénommée Fonds de Promotion de l'Industrie, en sigle FPI. En
suite, pour bénéficier d'un financement au FPI , le projet doit
se situer dans le champ d'interventions du fonds de promotions de
l'industrie(secteur industriel), l'entreprise doit disposer des garanties
suffisantes devant couvrir 150% du prêt sollicité
(hypothèque), et autres conditions liées à l'octroi des
crédits, En fin ; concernant l'impact du fonds de promotion de
l'industrie sur le marché du travail, il en découle les
informations portant les différents types de financement
chiffré réalisé par le fonds de promotion de
l'industrie au près des operateurs oeuvrant dans le secteur
industriel sont significatifs.
Eu égard à tout ce qui précède,
La province du Katanga comme toutes les autres provinces en
développement a élaboré un programme qui vise à
atteindre un certain nombre d'objectifs à caractère
socio-politique et économique. Ce plan de développement solide et
bien conçu favorise des investissements tant provinciaux que nationaux
connu sous le nom du plan triennal du développement.
Ceci étant dit, le fonds de promotion de l'industrie
est une institution publique de crédit mettant en place certains
mécanismes de sélection des projets pour résoudre les
problèmes de la mise en oeuvre effective du projet ou de leur
faisabilité.
En revanche, l'emploi reflète plusieurs effets
positifs dans la politique de financement du fonds de promotion de l'industrie
s'étendant aussi bien dans les ménages qui sont les
bénéficiaires directs si l'on veut identifier les effets des
projets à impacts visibles. Le Katanga étant confronté
à un problème de chômage, il est remarquable de voir une
évolution considérable du niveau d'emploi, le nombre de postes
de travail crées à travers le financement accordé par le
Fonds de Promotion de l'Industrie est en croissance continue dans l'intervalle
des années 2005 à 2009.
Cependant, nous déduisons que le fonds de promotion
de l'industrie a un impact qui mérite un pesant d'or dans le
processus de la création de l'emploi au Katanga en particulier et
en République Démocratique du Congo en général.
D'où le FPI contribue à la réduction de taux de
chômage dans la province du Katanga.
Il ne s'y ajoute que la réussite de la politique du
fond de promotion à permit de promouvoir l'industrie congolaise tout
en assurant la pérennité du FPI.
En définitive, le fonds de promotion de l'industrie
constitue un ouf de soulagement pour la province du Katanga et de la
république toute entière, de sa part, sa mission spéciale
qui est comme l'indique sa dénomination ; la promotion de
l'industrie. Vu les effets d'entrainement qu'il procure sur le plan Economique
et social, la mise en disposition des moyens financiers supplémentaires
au fonds de promotion de l'industrie reste à désirer.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1) Alain REY, le Robert Micro, Dictionnaire de la langue
française, nouvelle édition, Paris, 2006.
2) Dictionnaire d'économies et des sciences
sociales, éd IER, Paris, 2008.
3) Groupe Eyrolles, Collection Mention Économie,
éditions-eyrolles, paris, 2008
4) J.BEACTIER, les Phénomènes
Révolutionnaires, Paris, PUF, 1971.
5) John Maynard Keynes, Théorie
Générale de l'emploi, de l'intérêt et de la
monnaie, éd Payot, Paris, 1942
6) Le Larousse, Dictionnaire de Poche 21, rue
Montparnasse 78283, Paris codex 2009.
7) Lexique de gestion, 7è éd,
2005, éd. Dalloz.
8) P. RONGERE, Méthode des Sciences
Sociales, éd Dalloz, Paris avec
l'autorisation de la librairie Larousse, 1972.
9) QUIVY et CAMANAUDT, Manuel de Recherche en Science
Sociales, éd, Bardas, Paris, 1998.
10) Thierry VIELLARD, Dictionnaire Universel,
2ème éd. Edicef 52, Paris 1988
II. DOCUMENTS OFFICIELS
1) Alain LUZI, Conférence
2) CFR., ONUDI, Identification et propositions de
stratégies et de plans d'action des filières industrielles
prioritaires, projets DP/ZAl/86/08/mai 1989
3) KHEMAKHEM JAMEL, Cours de macroéconomie,
inédit, première année sciences économiques et de
gestion, Institut supérieur de gestion de Tunis.
4) La convention collective du Fonds de Promotion de
l'Industrie
5) Statut du fonds de promotion de l'industrie
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
Erreur ! Signet non
défini.
AVANT PROPOS
II
0. INTRODUCTION GENERALE
1
0.1. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES
2
0.2. Problématique
2
0.3. Hypothèses du travail
3
0.4. Méthodes et techniques de recherche
4
0.4.1. Méthode de recherche
4
0.4.1.2. Méthode démonstrative
5
0.4.2. Technique de Recherche
5
0.5. Choix et Intérêt du sujet
6
0.6. Délimitation Spéciaux
temporelle
7
0.6.1. Dans l'espace
7
0.6.2. Dans le temps
7
PREMIER CHAPITRE : GENERALITES
9
Section 1. : Définitions des concepts
9
I.1.1. Politique
9
I.1.2. Fonds
10
I.1.3. Promotion commerciale
10
I.1.3.1.
11
I.1.4. Industrie
11
I.1.5. Marché
12
I.1.6. Financement
16
I.1.7. Investissement.
17
I.1.8. Entreprise
17
I.1.9.crédit
18
I.1.10. Projet
19
Section 2 : Présentation du Fonds de
Promotion de l'Industrie
20
I.2.1. Aperçu Historique du FPI
20
I.2.2. Cadre juridique
21
I.2.3. Différentes Attributions du Structure
Organique du FPI
24
DEUXIEME CHAPITRE : PRESENTATION DU FONDS DE
PROMOTION DE L'INDUSTRIE / KATANGA
25
II.1. Localisation du fonds de promotion de
l'industrie
25
II.2. Mission et objectif de du FPI
25
II.2.1. Mission du FPI
25
II.2.2. Objectif du FPI
26
II.3. Ressources du Fonds de Promotion de
l'Industrie
27
II.4. Politique de financement des projets
28
II.4.1. Mécanisme de traitement des
dossiers
29
II.4.2. Dépôt des dossiers
30
II.4.3. Evaluation du projet
30
II.4.4. Signature du contrat de prêt et
déblocage de fonds
31
II.4.5. Durée du traitement des dossiers
32
II.5. Conditions d'éligibilité
32
II.6. Taux d'intérêt et
commission
34
II.7. Plafonds d'intervention
34
II.8. Eléments constitutifs des
dossiers
35
II.9. la garantie
36
II.10. Champs et cadre d'intervention du FPI
36
II.11. Objet social
37
TROISIEME CHAPITRE : PRESENTATION DES
DONNEES
39
SECTION 1. Marché du Travail
39
III.1.1. L'OFFRE DE TRAVAIL
39
III.1.2. LA DEMANDE DE TRAVAIL
40
Section 2: FINACEMENT DU FONDS DE PROMOTION DE
L'INDUSTRIE
43
Section 3 : L'EVOLUTION DE L'EMPLOI DANS LES
ENTREPRISES QUI AURAIENT BENEFICIE DU FINANCEMENT PAR LE FONDS DE PROMOTION DE
L'INDUSTRIE
52
QUATRIEME CHAPITRE : LA POLITIQUE DE FONDS
DE PROMOTION DE l'INDUSTRIE (FPI) ET SON IMPACT SUR LE MARCHE DU
TRAVAIL
56
CRITIQUES ET SUGGESTIONS
64
CONCLUSION GENERALE
67
BIBLIOGRAPHIE
69
TABLE DES MATIERES
70
TABLE DES TABLEAUX
72
TABLE DES GRAPHIQUES
72
TABLE DE SCHEMA
72
TABLE DES TABLEAUX
Tableau 1: FINANCEMENT OCTROYES EN CDF PAR
LE FONDS DE PROMOTION DE L'INDUSTRIE /KATANGA
3
Tableau 2: Evolution au taux de change
interbancaires en Dollars USD
44
Tableau 3: Intervention du Fonds de
Promotion de l'Industrie en secteurs d'activités
46
Tableau 4:Conversion De CDF En Dollars En
USD
47
Tableau 5:FINANCEMENTS MOYENS ANNUELS OCTROYES
: CONVERSION CDF EN USD
49
Tableau 6: Montants moyens financement en
USD par le FPI/Katanga
51
Tableau 7:LES ENTREPRISES BENEFICIERES DU
FINANCEMENT DU FONDS DE PROMOTION DE L'INDUSTRIE DE 2005 A 2009
52
TABLE DES GRAPHIQUES
Graphique 1: FINANCEMENTS OCTROYER EN CDF PAR
LE FONDS DE PROMOTION DE L'INDUSTRIE
3
Graphique 2: Evolution du taux de change
interbancaires en Dollars USD
45
Graphique 3:Financement Moyen Annuel Octroyer
par le FPI conversion CDF EN USD
50
Graphique 4: MONTANTS MOYENS FINANCES EN USD
PAR LE FPI:
51
Graphique 5: EVOLUTION DES EFFECTIFS DES
TRAVAILLEURS DANS LES ENTREPRISES FINANCEES PAR LE FONDS DE PROMOTION DE
L'INDUSTRIE (première partie)
53
Graphique 6: EVOLUTION DES EFFECTIFS DES
TRAVAILLEURS DANS LES ENTREPRISES FINANCEES PAR LE FONDS DE PROMOTION DE
L'INDUSTRIE (Deuxième Partie)
54
TABLE DE SCHEMA
SCHEMA 1: MECANISME DU FINANCEMENT ET
DES RESSOURCES DU FONDS DE PROMOTION DE L'INDUSTRIE
3
![](La-politique-de-fonds-de-promotion-de-l-industrie-et-son-impact-sur-le-marche-du-travail7.png)
![](La-politique-de-fonds-de-promotion-de-l-industrie-et-son-impact-sur-le-marche-du-travail8.png)
![](La-politique-de-fonds-de-promotion-de-l-industrie-et-son-impact-sur-le-marche-du-travail9.png)
* 1 COMBESSIE J.C, La
méthode en sociologie, éd. La découverte, Paris 1996,
p.9
* 2 QUIVY et CAMANAUDT,
manuel de recherche en science sociales,
éd, Bardas, Paris, 1998, p.20
* 3 Thierry VIELLARD,
Dictionnaire Universel, 2ème éd. Edicef 52,
Paris 1988
* 4 Le Larousse, dictionnaire
de poche 21, rue Montparnasse 78283, Paris codex 2009, P. 404
* 5 Alain REY, le Robert
Micro, Dictionnaire de la langue française, nouvelle édition,
Paris, 2006, p. 667
* 6 P. RONGERE,
méthode des sciences sociales,
éd Dalloz, Paris avec l'autorisation de la librairie Larousse, 1972,
p.18
* 7 COMBESSIE J.C,
les méthodes sociologiques, éd,
Paris la découverte, 1996, p.9
* 8 CHEY.M, la
problématique de la détermination du bénéfice
fiscale dans le plan comptable générale
congolais, thèse doctorat, université de
Lubumbashi, 2002, p14
* 9 Madeleine GRAWITZ,
lexique des sciences sociales, éd, Dalloz Paris,
2004, p.393
* 10 BRIMO.A,
les méthodes des sciences sociales,
éd, mot chrétien, Paris, 1972, p.793
* 11Lexique de gestion,
7è éd, 2005, Dalloz, p413
* 12Dictionnaire
d'économies et des sciences sociales, éd IER, Paris, 2008,
p2210
* 13Idem. p210
* 14Lexique de gestion,
Op. Cit. p413
* 15Lexique de gestion,
Op. Cit. p413
* 16Dictionnaire
d'économies et des sciences sociales, Op. Cit. p229
* 17Dictionnaire
d'économies et des sciences sociales, Op. Cit. P229
* 18Dictionnaire
d'économies et des sciences sociales, Op. Cit. P2261
* 19Dictionnaire
d'économies et des sciences sociales, Op. Cit. p53-54
* 20Lexique de gestion,
Op. Cit. p257
* 21Lexique de gestion,
Op. Cit. p319
* 22Idem
* 23ILexique de
gestion, p161
* 24Idem
* 25Ibidem
* 26Lexique de gestion,
Op. Cit. P433
* 27FPI, Notices
d'information, Kin, 1989.
* 28Cfr. Statut. Op.
Cit, P12
* 29Cfr. Statut, Op Cit,
P8
* 30Cfr. Statut, Op.
Cit. P15
* 31Cfr. Statut. Op.
Cit, P25.
* 32Cfr. Convention
collective de FPI. Op Cit
* 33Cfr. Statut Op
Cit , P 27
* 34 Cfr. La
conférence collective de FPI. Op Cit , P16
* 35Cfr Convention
collective, op.cit, P18
* 06 Cfr Convention
collective, op.cit, P29
* 36Cfr. Statut, Op
Cit, P32.
* 37Cfr. Convention
collective du FPI, Op. Cit. P13.
* 38 Cfr. Statut, Op
Cit, P29
* 39 Cfr. Convention
collective .FPI,Op Cit, P17
* 40 Cfr. Statut, Op
Cit, P20
* 41 Cfr. Statut. Op.
Cit.29
* 42 Cfr. Statut. Op.
Cit, P15
* 43 Cfr. Statut. Op.
Cit, P26
* 44Groupe Eyrolles,
Collection MENTION Économie, éditions-eyrolles, paris,
2008, P 129
* 45Groupe Eyrolles,
Collection MENTION Économie, Op Cit, P 129.
* 46Groupe Eyrolles,
Collection MENTION Economie, Op Cit, P 136
* 47 Cfr. Statut. Op.
Cit, P12
* 48 Cfr. Statut. Op.
Cit. P15
* 49 Cfr. Statut. Op.
Cit , P25 .
* 50John Maynard KEYNES,
Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt
et de la monnaie, Éditions Payot, 1942, P80
* 51 Cfr. Convention
collective de FPI. Op.cit. P25
* 52 Cfr. Convention
collective,FPI, P17