O. INTRODUCTION
0.1. PROBLEMATIQUE
La préparation des projets de développement a
oscillé, depuis trois décennies, entre l'impératif de
soumettre tout projet à un examen financier et économique
approfondi, et l'absence totale de cette préoccupation. L'analyse
financière et économique des projets de développement a
donné lieu dans le passé à une abondante
littérature et, parfois, à des polémiques entre
spécialistes.
Le présent travail a pour ambition de montrer que ces
méthodes sont utiles, d'une part, pour élaborer et évaluer
un projet en toute transparence, et, d'autre part, pour aider ceux qui doivent
prendre les décisions de financement à se forger une opinion
globale sur l'intérêt du projet pour la collectivité qui le
met en oeuvre y compris sa contribution aux politiques économiques et
aux réformes structurelles (au contraire, la mesure dans laquelle il les
contrarie).
Un projet s'inscrit toujours dans une perspective plus large,
le cadre des objectifs globaux auxquels il apporte sa contribution. Il
doit donc être conforme à une stratégie sectorielle. Les
projets sont des interventions destinées à provoquer des
changements. Ils comportent inévitablement des risques puisque les
résultats futurs sont par nature incertains. Au-delà de leurs
résultats directs, ils ont aussi fréquemment des effets induits
dans l'économie, l'environnement naturel, les relations sociales,
institutionnelles ou politiques.
L'analyse financière n'est que l'une des facettes de
l'appréciation du projet : les informations partielles qu'elle fournit
doivent être complétées par des analyses sociales,
institutionnelles, techniques et environnementales appropriées. Par
exemple, un projet socialement utile peut être entrepris même si
son bilan économique apparaît négatif ; inversement un
projet dont les effets économiques sont positifs peut ne pas être
entrepris, s'il suscite des effets négatifs, sur l'environnement ou la
santé1(*).
Fondamentalement, l'analyse financière et
économique a pour objet de déterminer et de quantifier les
coûts et avantages des projets de développement afin de faciliter
la prise de certaines décisions tout au long du cycle du projet.
Il sied de signaler que les calculs financiers et
économiques des projets absorbent souvent une grande part de ressources
en temps. Il doit rester clair que l'aboutissement de ce travail réside
dans les analyses menées autant que dans les chiffres
eux-mêmes.
Les analyses financières et économiques prennent
des perspectives ou points de vue différent(e)s. L'analyse
financière implique l'examen des activités et des flux de
ressources des agents principaux ou groupes d'entités
séparément. L'analyse économique quant à elle,
examine l'impact sur la collectivité (l'économie) dans son
ensemble.
L'analyse financière permet la quantification des
intérêts des agents principaux, la vérification de la
solvabilité et de la viabilité à plus long terme du
projet, et aide à concevoir les mécanismes de recouvrement des
coûts envisageables. Elle prépare le terrain pour l'analyse
économique, une fois que les cash flow des agents ont été
consolidés dans un seul cash flow.
L'analyse économique fournit également des
informations précises sur la contribution réelle du projet
à la Nation dans le contexte international ainsi que des effets du
projet sur l'économie domestique.
Parlant de l'analyse financière et économique
des projets : outil d'aide a la décision, nous aurons à
nous baser autour :
Ø Quels sont les critères d'appréciations
d'un bon projet d'investissement ?
Ø Que vise la boulangerie semi-industrielle LA
GRACE?
Ø Le projet d'investissement de la boulangerie
semi-industrielle est-il rentable ?
0.2. HYPOTHESE DE
L'ETUDE
Au regard des questions soulevées dans notre
problématique, cette étude se fonde sur les hypothèses
selon lesquelles :
? L'acceptabilité de projet d'investissement de la
boulangerie semi-industrielle exigerait certains normes ou principes
établit, recherche la maximisation de son chiffre d'affaires qui est son
profit ou bénéfice et le projet doit rentable pour sa
réalisation ;
? La boulangerie semi-industrielle est une petite et moyenne
entreprise qui vise le profit et lutte contre le taux de chômage dans le
pays ;
?Le projet d'investissement de la boulangerie
semi-industrielle serait rentable.
0.3. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
A l'heure où tout congolais cherche à apporter
tant soit peu sa pierre pour le développement du pays, nous avons quant
à nous choisi de réfléchir sur l'analyse financière
et économique des projets étant un outil d'aide a la
décision, autant plus que l'Etat a non seulement besoin de moyen
financiers énormes, mais aussi de plusieurs bras valides et aptes.
Nous avons l'obligation d'analyser le projet d'investissement
permettant de soutenir l'Etat dans son développement du point de vue
économique, étant l'un de pilier de bonne survie de la
population.
0.4. METHODES ET TECHNIQUES
UTILISEES
Pour réaliser ce travail, nous avons fait recours aux
méthodes et techniques ci-après :
- Méthode descriptive : elle
nous a aidé à détailler la Boulangerie
semi-industrielle.
- Méthode analytique : elle nous
a permis d'analyser les données reçues liés à la
Boulangerie sous notre étude.
- Technique documentaire : elle nous a
facilité d'exploiter certaines bibliothèques de la place, notes
de cours et autres publications ayant train à notre sujet.
- Technique d'interview : elle a servi
d'entrer en contact avec les clients et les vendeurs pour avoir les
informations concernant notre travail.
0.5. DELIMITATION SPATIOS
TEMPORELLE
Nous allons essayer d'analyser succinctement l'analyse
financière et économique de projet d'investissement au sein de
la Boulangerie semi-industrielle dans le temps et l'espace.
Ø Dans le temps, cette étude concernera 2014.
Ø Dans l'espace, nous avons choisit la Boulangerie.
0.6. DIFFICULTES
RENCONTREES
Nous avons rencontré plus des difficultés lors
de la rédaction de ce travail.
- Auprès des investisseurs pour réunir les
éléments permettant d'apprécier notre projet ;
- Communiquer avec les personnels de boulangeries existantes
pour comprendre le terrain.
0.7. CANEVAS DU TRAVAIL
Encadré en amont par la présente introduction
qui touche à sa fin et en aval par la conclusion, le corps de ce travail
comprend quatre chapitres :
· Le premier chapitre :
Généralités sur le projet de développement.
· Le deuxième chapitre :
Considérations générales sur l'analyse financière
et économique du projet.
· Le troisième chapitre : Présentation
de la boulangerie.
· Le dernier chapitre : Analyse financière et
économique de projet d'investissement au sein d'une boulangerie
semi-industrielle
LE PREMIER CHAPITRE :
GENERALITES SUR LE PROJET DE DEVELOPPEMENT
Dans ce chapitre nous allons exploiter les notions sur le
projet développement dans la première section et le montage du
schéma financier du projet dans la dernière section.
SECTION 1 : NOTIONS SUR LE
PROJET DE DEVELOPPEMENT
1.1. Définition de
projet de développement
Les projets sont des interventions destinées à
provoquer des changements. Ils comportent inévitablement des risques
puisque les résultats futurs sont par nature incertains.
Le cadre logique de gestion du cycle de projet2(*) décrit les
projets de développement comme des interventions se
définissant par :
Un but que l'on cherche à atteindre, nous
avons :
? L'objectif spécifique et que l'on peut
décomposer en « produits » (matériel, organisationnel,
institutionnel, juridique).
? Les résultats provenant d'une combinaison de
moyens de tous ordres (études, investissements, mise en place
d'organismes spéciaux, actes juridiques, etc.)
? Les activités d'un projet s'inscrit toujours
dans une perspective plus large, le cadre d'objectifs globaux auxquels
il apporte sa contribution. Il doit donc être conforme à une
stratégie sectorielle.
Un projet est une action dynamique et multiforme
destinée :
· A lever certaines contraintes ou à en
réduire l'impact (en matière d'hygiène urbaine, de
transports, de livraisons de fournitures agricoles adaptées, de
production de matériaux de construction, de diversification des
régimes alimentaires, de production de produits vivriers, de
rareté de devises, etc.) ;
· Et/ou à exploiter certaines potentialités
(force de travail, zones littorales, patrimoine historique, énergie
hydraulique, etc.).
Au-delà de leurs résultats directs, ils ont
aussi fréquemment des effets induits dans l'économie,
l'environnement naturel, les relations sociales, institutionnelles ou
politiques.
Pour l'économiste un projet est une combinaison de
ressources bien définies, planifiée dans le temps :
? Les coûts dont on attend une
amélioration du bien-être pour la collectivité:
? Les avantages
1.2. Caractéristiques
d'un projet de développement
Fondamentalement, l'analyse financière et
économique a pour objet de déterminer et de quantifier les
coûts et avantages des projets de développement afin de faciliter
la prise de certaines décisions tout au long du cycle du projet3(*).
L'analyse financière et économique doit
être complétée par l'évaluation des autres facteurs
de viabilité : politiques de soutien, technologies appropriées,
protection de l'environnement, aspects socio-culturels et relatifs à la
place des femmes dans le développement, capacités
institutionnelles et de gestion publiques et privées.
En pratique, cependant, l'on distingue trois cas de figure
selon que la nature et les conditions particulières du projet :
Ø Ne permettent d'apprécier les résultats
que subjectivement et non à l'aide d'IOV (par exemple,
amélioration des services administratifs sans mesure des
résultats par des tests objectifs tels que vitesse de traitement des
dossiers, ou bien amélioration de l'enseignement primaire sans mesure du
niveau scolaire atteint...) ;
Ø Permettent de quantifier les IOV uniquement en
unités physiques (par exemple, nombre d'élèves
formés ou kilomètres de banquettes antiérosives
réalisées) ;
Ø Permettent le calcul d'IOV en valeur monétaire
(par exemple, valeur de la production additionnelle de boîtes de
conserve, économies en frais de fonctionnement ou valeur de la
production de riz).
1.3. Initiative du projet4(*)
Tableau N°1 : les étapes d'élaboration
d'un projet
PHASE
|
AIDE À LA DÉCISION CONCERNANT
|
PROGRAMMATION
INDICATIVE
|
l'élaboration des buts et orientations sectoriels
fondée sur les leçons accumulées au cours de
l'exécution de projets antérieurs
|
IDENTIFICATION
|
· la viabilité a priori de
l'idée générale du projet
· les premiers choix entre grandes variantes
· la décision de procéder à
l'étude de faisabilité
|
INSTRUCTION
|
· le montage d'un projet financièrement viable
et économiquement rentable (décisions relatives à la
localisation, aux variantes technologiques et aux modalités de mise en
oeuvre)
· les modalités de financement
|
FINANCEMENT
|
· l'appréciation des décideurs sur
l'intérêt réel du projet pour chaque acteur concerné
et pour la collectivité dans son ensemble
|
MISE EN OEUVRE
|
le pilotage du projet conformément aux objectifs qui
lui ont été assignés et aux résultats
économiques attendus
|
ÉVALUATION
|
· le jugement sur les résultats atteints et
les impacts économiques du projet (par exemple pour le déblocage
de fonds pour de nouvelles phases du projet)
· les recommandations sur les mécanismes
propres à renforcer les effets positifs et à neutraliser les
effets négatifs pour les phases suivantes du projet ou pour des projets
similaires
|
1.4. Squelette du projet5(*)
= FINALITE, OBJECTIF FINAL
OBJECTIF GLOBAL
OBJECTIF SPECIFIQUE
RESULTAT ATTENDU
RESULTAT ATTENDU
ACTIVITE
ACTIVITE
ACTIVITE
ACTIVITE
ACTIVITE
MOYEN
BUDGET
= BUT
= OBJECTIF INTERMEDIAIRE
ACTIVITE
Objectif global Objectif global
Objectif global
Légende de
l'organigramme :
Ø L'objectif global : ce sont des Objectifs de haut
niveau auxquels contribue l'intervention ;
Ø L'objectif spécifique : c'est Objectif de
l'intervention même ;
Ø Les résultats : ce sont les Produits des
activités conçues pour atteindre l'objectif
spécifique ;
Ø Les activités : ce sont les Tâches
à exécuter dans le cadre de l'intervention ;
Ø Les moyens : ce sont les Moyens physiques et non
physiques nécessaires pour entreprendre les activités ;
Ø Le budget : c'est le programme prévisionnel
des recettes et des dépenses d'un particulier, d'une famille ou d'un
organisme privé.
L'Objectif Global (OG)
· Tout projet s'inscrit dans une perspective qui le
dépasse : un OG est une finalité à laquelle le projet doit
contribuer.
· Pourquoi poser l'OG (ou les OG) ?
- Identifier les alternatives, confirmer la pertinence,
- Donner sens au projet, motiver et orienter l'action,
- Arbitrer les conflits internes, les divergences
d'interprétation quant à l'essence même du projet.
1.5. Analyse de critère
d'un bon projet d'investissement
1.5.1. Analyse de l'efficience
0. Utilisation de ressources nécessaires et
suffisantes
L'efficience peut être définie comme la
création d'avantages à l'aide d'un minimum de ressources. Elle
consiste à produire au moindre coût.
En pratique, il convient de répondre à deux
questions :
a. Les ressources mobilisées par le projet
sont-elles suffisantes?
L'expérience montre que, d'un secteur à l'autre,
certains postes tendent à être sous-estimés :
· les stocks initiaux d'intrants et de produits
à constituer ;
· les coûts de formation initiale des
personnels ;
· les besoins en fonds de roulement ;
· les frais d'essence et de déplacement (y
compris indemnités de subsistance) ;
· l'entretien, la réparation et le
renouvellement des véhicules ;
· l'entretien des bâtiments ;
· les avantages complémentaires normalement
pratiqués pour certaines professions (participation de l'employeur aux
loyers, aux frais de scolarisation, aux dépenses de gardiennage...).
b. Les ressources mobilisées par le projet
sont-elles nécessaires?
Pour répondre à cette question on se
réfère largement à la connaissance du secteur telle
qu'elle apparaît avec les indicateurs technico-économiques et tout
particulièrement les coûts unitaires.
Cette étape est sans doute « plus technique
qu'économique », mais c'est à l'économiste de
s'assurer que des moyens et activités superflus n'ont pas
été prévus, afin de repérer les gaspillages de
ressources.
Les ressources mobilisées
par le projet sont-elles
Suffisantes?
Les ressources mobilisées
par le projet sont-elles
Nécessaires?
EFFICIENCE
Compte tenu des résultats
attendus le projet minimise-t-il les coûts ?
Source : MAPAPA MBANGALA, note de cours évaluation
des projets, L1fisc, isc/Gombe, 2011-2012
1.5.2. Analyse de la pertinence
Pour évaluer la pertinence d'un projet, on
établit la relation existant entre les problèmes à
résoudre (les « besoins ») et les « objectifs
spécifiques » assignés au projet.
Comme pour les autres types de projet, la pertinence
économique des projets à produits non valorisables est
établie sur la base de leur contribution aux objectifs des politiques de
développement et des réformes structurelles. Les études de
la viabilité financière, de l'efficience des moyens mis en oeuvre
et des effets sur l'économie fournissent les indicateurs
nécessaires à cette évaluation.
Il serait cependant réducteur de limiter cette analyse
à l'interprétation de ces éléments dans la mesure
où, par nature, les objectifs spécifiques premiers de nombre de
ces projets ne sont pas directement économiques, mais relèvent de
domaines tels que le développement humain, culturel ou social, ou encore
de la protection ou de la conservation de l'environnement et du patrimoine
naturel.
La « pertinence globale » du projet est ainsi
donnée premièrement par la cohérence avec la
stratégie de développement adoptée pour le secteur dans
lequel il s'insère :
· Ses résultats (mesurés en indicateurs
objectivement vérifiables) et principes de fonctionnement doivent
être cohérents avec les objectifs et principes globaux
fixés ;
· Compte tenu de la rareté des ressources, ils
doivent de plus correspondre à des objectifs prioritaires.
1.6. Notions d'indicateur
Le but des analyses financière et économique est
d'aider à la décision à différents moments du cycle
de projet6(*). Elles sont
menées comme une activité propre au cours des trois phases
suivantes:
v Identification : il s'agit alors de mener
des analyses sommaires, mais qui le sont de moins en moins au fur et à
mesure que se précise l'idée du projet ;
v Instruction : au cours de la formulation du
projet, les analyses financière et économique doivent permettre
de sélectionner les variantes les plus intéressantes. A la fin de
cette phase, on se livre à une évaluation ex-ante dans
le but de préparer la décision de financement;
v Evaluation : les évaluations en
cours et les évaluations ex-post incluent des analyses
financière et économique, les premières étant
souvent les plus développées dans les évaluations en
cours, les secondes dans les évaluations ex-post.
Tableau N°2 : Principaux apports des analyses
financière et économique7(*)
|
PRINCIPAUX BUTS
|
PRINCIPAUX DOMAINES D'INFORMATION
|
PROJETS À PRODUITS VALORISABLES
|
ANALYSE
FINANCIÈRE
|
· Evaluer l'intérêt et la
faisabilité financière pour les agents
· Informer les agents concernés
· Informer les bailleurs de fonds et organismes de
tutelle
|
· Revenu des agents
· Rentabilité des capitaux investis par les
agents
· Budgets de fonctionnement
· Etablissement des contributions Extérieures
|
ANALYSE
ÉCONOMIQUE
|
· Evaluer l'efficience des ressources
investies
· Informer les bailleurs de fonds et organismes de
tutelle
|
· Création nette de revenus
· Impact sur les équilibres
macroéconomiques
· Viabilité dans l'économie mondiale
· Rentabilité pour la collectivité
· Pertinence par rapport aux politiques
PRINCIPAUX BUTS
|
PROJETS À PRODUITS NON VALORISABLES
|
ANALYSE DE
BUDGET
(analyse financière)
|
· Evaluer la faisabilité financière
pour
les agents concernés
· Informer les agents concernés
· Informer les bailleurs de fonds et
organismes de tutelle
|
· Budgets de fonctionnement
· Etablissement des contributions extérieures
· Viabilité financière pour les agents
|
ANALYSE
D'EFFICIENCE
(moindre coût)
|
· Evaluer l'efficience des ressources
investies et de fonctionnement
· Informer les bailleurs de fonds et
organismes de tutelle
|
· Minimisation des coûts
|
ANALYSE
D'IMPACT
ÉCONOMIQUE
|
· Evaluer les effets de l'utilisation de
ressources par le projet
· Informer les bailleurs de fonds et
organismes de tutelle
|
· Distribution de revenus
· Effets sur les échanges extérieurs
· Effets sur les finances publiques
· Pertinence par rapport aux politiques
ANALYSE
|
Tableau N°3 : L'analyse financière et
économique dans les trois phases clés du cycle de projet8(*)
PHASES
|
OBJET ET INCERTITUDE
|
QUESTIONS CENTRALES
|
IDENTIFICATION
|
· Calculs et analyses sommaires.
· Degré élevé d'incertitude sur les
données (30 %).
· Minimiser le risque de voir l'intérêt de
l'idée de projet infirmée lors de la phase d'instruction.
|
· L'idée de projet mérite-t-elle
d'être poursuivie par une étude de faisabilité ?
|
INSTRUCTION
|
· Tous aspects financiers et économiques
détaillés.
· Incertitude sur les données
techniques réduite au minimum
(10 %).
|
· Le projet est-il viable pour tous les agents qui y
participeront ? Et pour l'économie nationale ?
· Apporte-t-il plus d'avantages que de
coûts à la collectivité ?
· Les ressources qui y sont consacrées sont-elles
utilisées efficacement ?
|
ÉVALUATION
|
· Données financières et
économiques détaillées, mais,
parfois, avec une période d'analyse limitée.
· Incertitude sur ce qui se serait
réellement passé si le projet n'avait
pas été mis en oeuvre.
|
· Quels sont les écarts observés avec
ce qui était initialement prévu ?
· Le bilan des ressources consacrées au projet
et des avantages qui en ont
résulté est-il positif ?
|
1.7. Différents types
d'un projet de développement
Nous distinguons :
a. Les projets à produits valorisables
sous forme monétaire. Il s'agit essentiellement des projets de
développement de la production de biens et services :
· Faisant l'objet d'une commercialisation effective
ou pour lesquels existe un marché (cas des cultures vivrières
autoconsommées) ;
Exemples : projets de développement industriel,
énergétique, artisanal, agricole, touristique, ou de
crédit aux entreprises.
· Fournis gratuitement aux
bénéficiaires, ou dont la vente n'obéit pas à une
logique commerciale, mais qui concourent principalement à des
activités dont la valorisation des produits est « raisonnablement
aisée » ; c'est le cas des projets routiers dont il est possible de
calculer l'essentiel des conséquences économiques sur les
coûts de transport et le volume des trafics existants et induits, voire
sur d'autres paramètres tels que les gains en matière
d'assurance.
Exemples : projets de développement d'infrastructures
routières, projets de formation professionnelle ou de vulgarisation
agricole.
b. Les projets à produits non valorisables
monétairement de façon fiable sans dépasser le
temps et les ressources dont disposent généralement les
analystes, sans faire appel à un corps d'hypothèses «
excessif » ou encore sans en dénaturer l'objectif
spécifique. On ne cherche pas à tout prix à en valoriser
« l'utilité ».
C'est généralement le cas des projets sociaux
(dont les « produits » sont les élèves formés,
les patients soignés, les vies sauvées, les liens sociaux
améliorés...) et fréquemment des projets de
préservation (de l'environnement naturel, du patrimoine culturel...).
Exemples : projets de santé publique,
d'éducation nationale, de réseaux d'assainissement urbain, de
services sociaux, de préservation de l'environnement, de
développement culturel ou d'appui institutionnel.
La limite entre ces deux types de projets n'est pas absolue,
elle ne dépend parfois que des ressources qu'il est possible de
consacrer à la valorisation des avantages du projet. Certains projets de
route sont ainsi « à produits non valorisés » alors que
dans d'autres situations des enquêtes précises de trafic
permettent de les valoriser.
De même, dans certains cas, il est possible d'estimer la
production supplémentaire induite par un projet d'appuis aux PME (mise
à disposition de crédits, formation technique...) que l'on
analyse alors comme un « projet à produits valorisables » ;
dans d'autres circonstances le calcul de la production supplémentaire
induite sera « raisonnablement » impossible à mener,
conduisant à l'analyse d'un « projet à produits non
valorisables ».
1.8. Investissement
« Les investissements initiaux correspondent à la
mise en place de l'outil de production.
On identifie l'ensemble des flux :
- liés à l'acte d'investissement : études
préalables et recherches, achat des terrains, constructions et
génie civil, équipements ;
- résultant de la mise en route du projet : frais de
premier établissement, formation du personnel, besoins en
trésorerie.
D'autres investissements seront réalisés en
cours d'exploitation afin :
- de maintenir l'outil de production : renouvellements
d'équipement, réhabilitations :
- d'en accroître la capacité de production (ou de
la diversifier) : nouveaux équipements, augmentations du fonds de
roulement »9(*)
Les investissements sont exprimés en prix constants
(c'est-à-dire en éliminant les effets de l'inflation). A ne pas
confondre avec les prix courants.
De façon plus large, les investissements sont des
mobilisations de ressources à moyen ou long terme dans le but d'en tirer
des avantages nets dans le futur.
1.9. Les coûts
d'investissement10(*)
Les investissements initiaux correspondent à la mise en
place de l'outil de production. On identifie l'ensemble des flux :
Ø Liés à l'acte d'investissement :
études préalables et recherches, achat des terrains,
constructions et génie civil, équipements ;
Ø Résultant de la mise en route du projet :
frais de premier établissement, formation du personnel, besoins en fonds
de roulement.
D'autres investissements seront réalisés en
cours d'exploitation afin :
Ø De maintenir l'outil de production : renouvellements
d'équipement, réhabilitations ;
Ø D'en accroître la capacité de production
(ou de la diversifier) : nouveaux équipement, augmentations du fonds de
roulement.
Enfin, des intérêts intercalaires
viennent parfois s'ajouter au montant des investissements. Il s'agit
des intérêts sur le capital emprunté payés durant la
phase d'investissement initial, avant le démarrage de l'exploitation.
Les apports « en nature » (sous forme de travail
pour la construction d'un système d'irrigation, par exemple) sont des
flux non monétaires que l'on comptabilise en leur appliquant la valeur
du marché (taux de salaire de la main-d'oeuvre journalière,
coût de travaux analogues...).
Tableau N°4 : des investissements (en prix
constants11(*))
POSTES D'INVESTISSEMENT
|
UNITÉ
|
QUANTITÉ(Q)
|
COÛT UNITAIRE (CU)
|
COÛT TOTAL (CT)
|
COÛT EN DEVISES
|
Capital fixe
Terrain et aménagement du site
Ouvrages, génie civil, bâtiments
Machines et équipements Matériels roulants et
véhicules
|
|
|
|
|
|
Dépenses de pré production
Etudes, recherches
Frais d'actes juridiques
Acquisition de technologie
Mise en service, formation
|
|
|
|
|
|
Fonds de roulement
|
|
|
|
|
|
Commentaire : Un calendrier des
investissements et de leurs renouvellements, en prix constants, est
aussi établi. On y fait figurer des provisions pour
imprévus. Toutefois, pour les projets dont la phase
d'investissement s'étale sur plus d'une année, ou dans les pays
à très forte inflation, il convient d'établir un
budget des investissements en prix courants afin de permettre
à l'organisme de gestion du projet de piloter correctement cette
phase.
1.10. l'analyse de la
pertinence12(*)
Poser l'Objectif Global explicitement
· Vérifier la justesse de l'OG: pour le
développement durable, se soucier des besoins humains finaux
(matériels et immatériels) et d'équité (intra et
intergénérationnelle : protection du « capital »).
· Dimension technique : vérifier le lien de
causalité OS
- OG ; examiner les alternatives (autres OS pour le même
OG).
· Partir des besoins (des problèmes) et non de
l'offre.
8.1. l'analyse de
l'efficacité
Ø Moyens adaptés, suffisants, bien
gérés.
Ø Une analyse correcte des relations de causes à
effet.
Ø Une prise en compte des facteurs externes.
Ø Une gestion axée sur les objectifs, avec
suivi-évaluation.
8.2. L'analyse de
l'efficience
Mêmes orientations que pour l'efficacité, mais en
plus ou en particulier
· Un bon rendement des moyens ;
· Pas de moyens excessifs, de moyens
détournés, de pressions pour dépenser le budget ;
· Pas activités superflues ;
· Une bonne organisation ; des coûts de gestion
et d'administration limités ;
· Une maitrise des conflits, malentendus,
désaccords...
8.3. L'analyse de la
durabilité
La durabilité ne se vérifie qu'à
postériori.
· Entre-temps il s'agit de réunir les conditions
d'une bonne durabilité ;
· Des conditions sociales, politiques, institutionnelles,
économiques, environnementales favorables ;
· Des techniques adaptées, des capacités
techniques ou de gestions suffisantes ou renforcées ;
· Des coûts récurrents couverts par les
revenus, supportables et supportés...
· Des cercles vertueux mis en place ;
· Un souci explicite du long terme...
8.4. L'analyse de
rentabilité13(*)
La rentabilité d'un investissement dépend de ce
que l'on considère être les coûts et les avantages,
c'est-à-dire de ce que l'on considère être la contrainte
majeure qui pèse l'économie.
L'analyse économique du point de vue de la
collectivité tente de mesurer l'apport additionnel du projet au revenu
national, c'est-à-dire sa contribution à la croissance de
l'économie nationale.
Elle amène à s'interroger sur son efficience en
comparant les moyens mis en oeuvre aux résultats obtenus.
La mesure de l'efficience économique globale des
projets à produits valorisables se fait, en calculant la
rentabilité économique du projet :
· Les moyens sont constitués par les flux
additionnels d'investissement. Ils représentent des ressources que l'on
consacre spécialement au projet afin d'en tirer des avantages dans le
futur.
SECTION 2 : LE MONTAGE
DU SCHEMA FINANCIER DU PROJET
2.1. Le montage financier
A partir de la préparation technique du projet et de
ses implications financières (coûts d'investissement et flux de
fonctionnement), cette étape de l'analyse financière d'un agent
consiste à :
- Déterminer le fonds de roulement nécessaire au
fonctionnement continu et régulier des opérations ;
- Elaborer le plan de financement permettant de
réaliser les investissements prévus, sans problèmes de
solvabilité.
Il s'agit de permettre à l'agent :
· De faire face à ses besoins de financement en
assurant sa solvabilité : par la constitution du fonds d'un roulement
adéquat et par un plan de financement compatible avec ses
possibilités de remboursement monétaire ;
· Tout en lui garantissant une rentabilité
minimale des capitaux investis et, en cas d'entreprise familiale, la couverture
de ses besoins minimaux.
Ex-ante, en pratique, on effectue des
itérations entre la définition des éléments
techniques du projet, la comptabilisation des avantages et coûts qu'ils
engendrent et le montage financier, jusqu'à obtenir la combinaison
d'ensemble la plus satisfaisante.
CHOIX TECHNIQUES
Investissements :
Constructions
Equipements
Etudes...
BFR
Permanent
Variable
Apports en capital
Autofinancement
(renouvellement FDR)
et FDR)
Emprunts à moyen et long
termes
Prix, tarifs et redevances
POLITIQUE DE RECOUVREMENT
PLAN DE FINANCEMENT
ÉQUILIBRE FINANCIER GLOBAL
Fonctionnement :
Dépenses
Stocks intrants
Fonctionnement :
Recettes
Stocks produits
BESOIN DE FIN. STABLE
AUTRE BESOIN DEFINANCEMENT
Emprunts et crédits à court terme
2.1.1. Procédure de montage financier14(*)
Commentaire :
- Le besoin en fonds de roulement provient du « cycle
d'exploitation ».
- Pour réaliser son objet, un agent productif
achète, transforme puis vend : c'est le cycle «
Achat-Transformation-Vente».
- Au début du cycle l'achat des matières
premières, le paiement des salaires, la rémunération des
agents commerciaux, le stockage, etc., créent des besoins de financement
avant que la vente du produit transformé ne vienne (en fin de cycle)
rémunérer l'activité.
- Ces besoins de financement se renouvellent à
chaque cycle.
- Pour un même produit ces cycles sont souvent continus,
s'imbriquant les uns dans les autres, sauf dans le cas des activités
fortement saisonnières (agriculture, certaines industries
agro-alimentaires, tourisme, industries du jouet...).
- Ce décalage dans le temps entre les flux
monétaires sortants (achats d'intrants) et les flux monétaires
entrants (vente du produit) oblige l'agent à disposer de fonds pour
faire face à l'excédent de ce qui est dû sur les cycles
engagés par rapport à ce qui a été
récupéré (par la vente) sur les cycles passés.
- Ce besoin évolue selon le volume de production
(montée en puissance initiale du projet, croissance des
activités...).
- De plus : des délais de paiement sont souvent
accordés par les fournisseurs, et, de l'autre côté, des
délais de paiement sont consentis aux clients...
Financièrement, le cycle d'activité se traduit
donc par une immobilisation de capitaux sous forme de stocks (d'intrants et de
produits), immobilisation qui est raccourcie par les délais de paiement
aux fournisseurs (dettes commerciales), mais prolongée par le
délai de paiement accordé aux clients (créances
commerciales)15(*).
En termes comptables, le besoin en fonds de roulement
d'exploitation (BFRE) est ainsi égal à :
BFRE = Stocks produits + Stocks intrants + Sommes dues par
clients
- Sommes dues aux fournisseurs
Remarque : Il faut généralement
prévoir un fonds de roulement supérieur au BFR d'exploitation du
fait de la nécessité de financer également la
trésorerie (besoins résultant du service de la dette, par
exemple).
L'accroissement d'activité durant les premières
années (période de montée en puissance du projet), ou
à certaines phases du projet (nouvel investissement...) se traduit par
des augmentations du fonds de roulement servant à financer de
manière stable l'augmentation des besoins16(*).
On inscrit ces augmentations du fonds de roulement au fur et
à mesure en investissements.
A la fin de la durée de vie du projet, le montant total
du fonds de roulement constitue une valeur résiduelle et doit donc,
à ce titre, faire l'objet d'une « reprise» du fonds de
roulement.
Plan de
financement
Tableau N°5 : Compte de trésorerie avant
financement (portant sur la durée de vie du projet)
ANNEE
|
0
|
1
|
2
|
3
|
...
|
N
|
RECETTES = R
|
DÉPENSES = D
· Investissements
.Terrain, équipements...
.Renouvellements
.Fonds de roulement
· Frais de fonctionnement
.Intrants (matériels et services)
.Frais de personnel
.Impôts et taxes
|
|
|
|
|
|
|
SOLDE DE TRÉSORERIE AVANT FINANCEMENT STAvF = R -
D
|
|
|
|
|
|
|
Solde cumulé STCAvFt= STCAvFt-1+ STAvFt
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(*) Augmentations du fonds de roulement, et reprise en
année N
Commentaire : Analyse
de la trésorerie avant financement :
But = estimer le besoin de financement de l'agent. Le compte
de trésorerie avant financement est établi. Il comprend tous les
flux monétaires d'investissement et tous les flux monétaires de
fonctionnement, à l'année où ils s'effectuent
réellement. Toutefois, les flux d'apport de capitaux propres ne doivent
pas y figurer car ils constituent eux-mêmes un mode de financement.
a. Analyse de la trésorerie après
financement :
But = prévoir si l'agent recevant les prêts
envisagés pourra les rembourser et payer les intérêts y
afférents tout en gardant une trésorerie suffisante pour ses
besoins et objectifs.
Tableau N°6 :
Sources de financement17(*)
SOURCE DE FINANCEMENT
|
MONTANT
|
DATE DE
MISE À
DISPOSITION
|
DIFFÉRÉ
|
DURÉE DU
REMBOUR.
(b)
|
TAUX
D'INTÉRÊT
|
FRAIS
|
MODE DE CALCUL DES
ANNUITÉS
|
CAPITAUX ROPRES. Entrepreneur .Action. ext
|
|
|
|
|
|
|
|
EMPRUNTS
.Emprunt 1
.Emprunt 2
....
|
|
|
|
|
|
|
|
SUBVENTIONS D'ÉQUIPEMENT
|
|
|
|
|
|
|
|
(a) Apport des actionnaires extérieurs.
(b) Durée de remboursement.
(c) Frais : commission assurances...
Commentaire : Les prêts ont pour
contrepartie deux types de flux distincts, qui forment le service de la dette
:
- un flux de remboursement des fonds empruntés,
appelé remboursement du capital ou remboursement du principal ;
- un flux de paiement d'intérêts,
rémunérant le service accordé par le prêteur. Chaque
année, ces intérêts portent sur le capital restant
dû.
De sorte que tout prêt se définit par quatre
caractéristiques :
- le montant du capital prêté ;
- le taux d'intérêt auquel ce prêt est
consenti ;
- la période de remboursement : celle-ci est
elle-même définie par sa durée et les dates auxquelles les
premiers remboursements et les premiers paiements d'intérêts ont
lieu.
On appelle « différé », «
différé d'amortissement » ou dans certains cas «
délai de grâce », le sursis de remboursement du capital
accordé (délai s'écoulant entre l'exercice suivant la
réception du prêt et l'exercice au cours duquel la première
annuité de remboursement est payée) ;
|
ANNEE
|
0
|
1
|
2
|
....
|
N
|
Prix constants
|
CAPITAL DÛ (Kt)
|
|
|
|
Kt =K(t -1) - R(t - 1)
|
|
|
REMBOURSEMENT DU PRINCIPAL (Rt)
|
|
|
|
Rt
|
|
PAIEMENT DES INTÉRÊTS (FFt)
|
|
|
|
FFt= Kt*
|
|
ANNUITÉ TOTALE
|
|
|
|
Rt+ FFt
|
|
ät= +
1
(1 + j)t
|
|
|
|
|
|
|
|
REMBOURSEMENTDU PRINCIPAL (Rcst)
|
|
|
|
Rcst = Rt*ät
|
|
PAIEMENT DES INTÉRÊTS (FFcst)
|
|
|
|
FFcst=FFt*ät
|
|
ANNUITÉ TOTALE
|
|
|
|
Rcst+ FFcst
|
|
Tableau N°7 : les
annuités
Calcul du service de la
dette
Avec : i = taux
d'intérêt, j = taux d'inflation annuel
prévisionnel.
FF = Frais Financiers = paiement des
intérêts.
Le compte de trésorerie après financement
comprend tous les flux monétaires d'investissement et tous les flux
monétaires de fonctionnement ainsi que les nouveaux flux de financement
(propres et extérieurs) résultant du plan proposé. Pour en
calculer le solde, il suffit donc d'ajouter les nouveaux flux financiers
(entrants et sortants) aux soldes annuels avant financement.
Tableau N°8 :
Compte de trésorerie après financement (portant sur la
durée de vie du projet)
ANNEE
|
0
|
1
|
2
|
...
|
N
|
SOLDE DE TRÉSORERIE AVANT FINANCEMENT (STAvF)
|
|
|
|
|
|
FLUX FINANCIERS ENTRANTS (FFE)
Capitaux propres
Réception des emprunts (à court, moyen et long
termes)
.Prêt 1
.Prêt 2
....
Subventions
|
|
|
|
|
|
FLUX FINANCIERS SORTANTS ( FFS)
Remboursements du principal
.Prêt 1
.Prêt 2
....
Paiement des intérêts
.Prêt 1
.Prêt 2
....
|
|
|
|
|
|
SOLDE DE TRÉSORERIE APRÈS FINANCEMENT(STApF)
STApF = STAvF + FFE - FFS
|
|
|
|
|
|
Solde cumulé
STCApFt= STCApFt-1+ STApFt
|
|
|
|
|
|
Commentaire : Les chroniques des soldes
annuels et cumulés de trésorerie sont étudiées
selon les mêmes critères qu'avant financement (voir
ci-après), mais en tenant compte des apports en capitaux (propres) qui
doivent permettre de couvrir les déficits initiaux constatés.
Afin de juger le plan de financement, on calcule également
l'évolution de la rentabilité entre les situations avant et
après financement.
Si des problèmes de trésorerie ou de
rentabilité subsistent, un nouveau plan de financement doit être
testé, avec de nouvelles propositions de prêts jusqu'à
l'obtention d'une solution jugée satisfaisante. L'élaboration du
plan de financement le mieux adapté se fait ainsi par approches
successives.
2.3. Amortissements
2.3.1.
Définition
Les amortissements représentent la perte annuelle
de valeur des investissements. Cette charge calculée - et non
réelle - n'apparaît que dans les comptes de
production-exploitation (où les dépenses d'investissements
n'apparaissent pas en tant que telles), et jamais dans les comptes de
trésorerie ou de bilan des flux. Les amortissements sont calculés
sur la base de dépense passée18(*).
2.3.2. LES TROIS SENS DU MOT
AMORTISSEMENT
1. L'amortissement fiscal19(*)
Il vient en déduction du montant du Résultat
Brut d'Exploitation pour déterminer le Résultat Net
d'Exploitation fiscal servant d'assiette pour l'impôt sur les revenus des
sociétés.
Pour chaque catégorie d'investissement, son mode de
calcul est fixé par l'administration fiscale. Il sert ainsi d'outil
d'incitation à tel ou tel type d'investissement : plus l'amortissement
n'est élevé sur les premières années d'utilisation
de l'investissement, plus la « récupération » est
rapide et plus l'on favorise les investissements en question20(*).
2. L'amortissement technique ou
économique21(*)
Il est utilisé dans les calculs de prix de revient et
les analyses économiques. Relevant du compte d'exploitation, il permet
aussi de calculer un RNE, non plus dans un but fiscal mais exprimant le
résultat global de l'activité (tenant compte de toutes les
charges d'exploitation et de capital). Son mode de calcul ne dépend plus
de règles fiscales mais de la durée de vie réelle de
l'investissement.
Dans notre travail, le terme d'amortissement renvoie à
cet amortissement économique.
3. L'amortissement financier22(*)
Cette expression désigne les annuités de
remboursement d'un emprunt. Il relève donc du compte de
trésorerie, et non du compte d'exploitation.
2.4. Le tableau de formation de
résultat ou le tableau d'exploitation prévisionnelle23(*)
Ce compte, recense tous les comptes de charges et tous les
comptes de produits mouvementés pendant l'exercice comptable.
Les comptes sont classés selon leur caractère
d'exploitation, financier ou exceptionnel.
Le solde de ce compte indique le résultat de l'exercice
:
· Bénéfice comptable de l'exercice,
· Ou perte comptable de l'exercice.
RESULTAT de l'exercice = PRODUITS - CHARGES
Tableau N°9 : Présentation d'un
tableau de formation de résultat
Rubriques
|
Soldes
|
Débit
|
Crédit
|
CHARGES
! Fabrication
. Matières premières(*)
. Fournitures et pièces(*)
. Entretien, réparations
. Services extérieurs
. Frais généraux de
production
. Royalties et droits
. Frais de personnel
. Amortissements matériels
de production
! Exploitation
. Frais généraux
d'administration
. Frais de personnel administratif
. Assurances
. Intérêts sur emprunts
. Amortissements
! Commercialisation
. Frais directs
. Frais généraux
!Impôts et taxes
TOTAL = C
|
|
|
PRODUITS
!Productions(*)
. Produit A
. Produit B
. ...
!Travaux faits par l'entreprise pour
elle-même
!Subventionset indemnités
d'assurance
TOTAL = P
|
|
|
!Résultat Net d'Exploitation = P -
C
|
|
|
RUBRIQUES/EXERCICES
|
|
Production vendue
+Travaux faits p /OCC/
=VENTE ET PRESTATION
|
|
-Matiere et fournit consommees
-Transports Consommes
-Autres Services Consommes
=VALEUR AJOUTEE
|
|
+Produit et profits divers
-Charges et pertes diverses
-Charges du Personnel
-Contributions et Taxes
=RESULTAT D'EXPLOITATION AVANT AMORTISSEMENT ET PROVISION
=(A)
|
|
-Dotations aux Amortissements
-Dotation aux Provision non exig
+Reprise sur amort et provision
=RESULTAT D'EXPLOITATION APRES AMORTISSEMENT
|
|
Produits Financieres
+ Autres produits
-Charges financieres
=RESULTAT FINANCIERS AVANT AMORTISSEMENT ET PROVI (B)
-Amortissements financiers
=RESULTAT FINANCIER APRES AMORTISSEMENTS
|
|
Productions exceptionnelles
+ Produits diverses exceptionnel
-Matieres et fournit cons exceptionnel
-Transport cons exceptionnels
-Autres services cons exceptionnel
-Charges diverses exceptionnel
-Charges des personnels exceptionnels
-Contributions et Taxes exceptionnel
-Charges financieres exceptionnel
=RESULTAT EXCEPTIONNEL AVANT AMORTISSEMENT EXCEPTIONNEL
(C)
+Reprise sur amortexcept
-Dotation a l'amort exceptionnel
=RESULTAT EXCEPTIONNEL APRES AMORTISSEMENT ET
PROVISION
=RESULTAT TOTAL AVANT AMORTISSEMENT ET CHARGES FINANCIERES
DES DETTES (EBITDA)=(A) +(B) +(C)
-Toutes les Amortissement
+Toutes les Provisions
=RESULTAT AVANT CHARGES FINANCIERES DES DETTES ET IMPOTS
(EBIT)
-Charges financieres des dettes
=RESULTAT AVANT IMPOT
-Impots
=RESULTAT DE L'EXERCICE
|
|
2.7. La capacité
d'autofinancement prévisionnelle24(*)
Plusieurs ratio peuvent exprimer le degré d'endettement
et d'autonomie financière de l'entreprise on le distingue selon qu'on
s'appuie sur les fonds propres, les fonds de fies sur la combinaison de
deux.
Autonomie fin= fonds propres *
100
Total passif
Protection des créances=fonds
tiers
Tot. Passif
Dépenses financières=DCT *
100
C.P
Levier Financier= Fonds Tiers
Fonds prop
Tableau N°10 :
emplois et ressources prévisionnelles (tableau de
financement)25(*)
DÉPENSES
Investissements
. Investissement initial ou renouvellement
. Fonds de roulement(*)
!Fonctionnement
. Matières premières
. Fournitures et pièces
. Entretien, réparations
. Services extérieurs
. Frais généraux
. Royalties et droits
. Frais de personnel
. Taxes indirectes et directes
!Charges financières
. Assurances
. Remboursement du capital emprunté
. Intérêts sur emprunts
[.Dividendes]
TOTAL = D
|
|
RECETTES
Capitaux propres
. Entrepreneur
. Actionnaires extérieurs
!Ventes
. Produit A
. Produit B
. ...
!Réception des emprunts (court, moyen
et long termes)
!Subventionset indemnités
d'assurance
TOTAL = R
|
|
Solde de trésorerie = R - D
|
|
2.8. Variation de Fonds de roulement
L'appréciation de l'équilibre financier permet
de mettre en évidence la structure de l'actif du point de vue de
l'équilibre et celle du passif du point de vue de l'exigibilité.
C'est la confrontation de ces deux structures qui permet d'établir un
diagnostic sur les conditions de réalisation de l'équilibre
financier de l'entreprise26(*).
En effet, l'entreprise peut disposer de façon
structurelle, une marge de sécurité qui garantit les chances de continuité et de
développement. Le maintien et le renforcement de cette marge constituent
l'un des principaux objectifs ou diagnostic financier dans une entreprise.
Définitions du fonds de
roulement
Le fonds de roulement est
l'excédent des passifs stables sur les actifs immobilisés, ou
encore la partie des passifs stables employés à financer l'actif
circulant.27(*)
Types et modes de calcul de fonds de
roulement
1) Fonds de roulement net
« FRN »
Appelé aussi fonds de roulement permanent, il
représente la part des capitaux permanents qui n'ont pas
été investis par les actifs fixes et restés disponibles
pour le financement du cycle d'exploitation.
Nous avons deux méthodes pour calculer la valeur du
fonds de roulement, la première par le haut du bilan et la seconde par
le bas du bilan.
a) Par le haut du bilan
FRN= R.S-ES
FRN : fonds de
roulement net
R.S : ressources stables
R.E : emplois stables
Il sied de signaler que ce mode de calcul est
intéressant du fait que les postes retenus peuvent expliquer par leurs
variations celles constatées au niveau du fonds de roulement net.
b) Par le bas du bilan
FRN=A.A-DCT
A.A : actifs
acycliques
DCT : dettes à cout terme
Ce mode se base sur les agrégats complémentaires
qui sont influencés par le cycle d'exploitation et ne peuvent donner une
explication aux variations que nous pouvant constater à une
égalité qui peut vérifier si le calcul
précédant est correct.
N.B. le FRN par le haut du bilan égal au FRN
par le bas du bilan.
2) Fonds de roulement propre
« FRP »
Représente la partie des emplois stables financée
par les capitaux propres calculés également par 2
méthodes :
· Par le haut du bilan, il est déterminé par
la différence entre les capitaux propres et les emplois stables.
FRP=Cap. Prop.-Empl. Stables
· Par le bilan du bilan, il est déterminé par
la différence entre les actifs de roulement et les capitaux
étrangers.
FRP=Actifs circ.-Cap. étrangers
3) Fonds de roulement étranger
« FRE »
C'est le fonds de roulement emprunté, il
représente la partie des emplois stables financée par les
capitaux empruntés à long&moyen terme.
FRE=FRN-FRP
FRE=cap. Perm-cap. Prop.
FRE= compte 16+compte 17
4) Fonds de roulement brut « FRB »
C'est le fonds de roulement économique ou total, il est
constitué par les éléments de l'actif circulant.
FRB= V.E+V.R+V.D
Appréciation du
fonds de roulement
Le fonds de roulement peut être positif, nul et
négatif.
A. Le fonds de roulement positif
Il est positif lorsqu'il y a un excédent des capitaux
permanents sur les valeurs immobilisées nettes. Trois cas peuvent se
présenter :
· Le fonds de roulement positif pléthorique
Il est dit pléthorique lorsqu'il couvre la totalité
des valeurs d'exploitation et une partie des valeurs réalisables et/ou
des valeurs disponibles.
Ici, l'excédent représente une partie des
capitaux mal utilisée et qui ne se fructifie pas, c'est-à-dire
reste oisive.
· Le fonds de roulement positif
équilibré
Il est dit équilibré lorsqu'il finance,
c'est-à-dire couvre entièrement la zone de risques. C'est la
situation idéale.
· Le fonds de roulement positif insuffisant
Il est insuffisant lorsqu'il finance ou couvre seulement une
partie de la zone de risque. Ce qui suppose la partie restant est
financé par les dettes à court terme. C'est une situation
malsaine.
B. Fonds de roulement nul
Il est nul lorsque les capitaux permanents sont égaux
aux valeurs immobilisées nettes. Dans ce cas, l'entreprise
bénéficie d'un équilibre financier minimum.
Dans cette position, la situation de l'entreprise est critique
car elle peut rompre à tout moment.
C. Fonds de roulement négatif
Il est dit négatif lorsque les capitaux permanents
financent ou couvrent seulement une partie des valeurs immobilisées
nettes. C'est-à-dire les valeurs immobilisées nettes sont
supérieures aux capitaux permanents. Cette situation constitue une
violation de la règle de l'équilibre financier. Elle est
très malsaine.
Ce risque est dans ce cas trop grand parce qu'il faudra
réaliser (vendre) une partie des immobilisations pour couvrir les dettes
à court terme.
2.9. Le bilan initial du
projet
L'entreprise est une unité économique de
production des biens ou des services destinés à la vente
c'est-à-dire l'agencement dynamique et durable d'hommes, des moyens
techniques et des capitaux organisés en vue de l'exerce d'une
activité économique débouchant sur la réalisation
d'un produit brut permettant d'attribuer des revenus bruts ou nets à
tous ceux qui ont concouru à sa réalisation28(*)
Le bilan est un tableau représentant l'actif et le
passif d'un commerce d'une entreprise à une date donne29(*)
Mais la définition proposée par le prof LOFELE
est plus proche de la réalité économique. Il dit que c'est
un document de synthèse qui donne la photocopie ou la photographie d'une
entreprise a un moment donne Cela sous entend qu'il est établit en terme
de stock.
Au bilan les éléments d'actif sont
classés dans l'ordre de liquidité croissante tandis que ceux du
passif dans l'ordre d'exigibilité croissante. Le passif du bilan
décrit les ressources dont dispose l'agent économique.
Actif Passif
Actif fixes
Frais d'établissement
Immobilisations corporelles
Immobilisations corporelles
Immobilisations financières
Actifs circulants
Valeurs d'exploitations (stock)
Valeurs réalisables
Valeurs disponibles (liquidités)
|
Fonds propres
Cap. Soc
Primes d'émission
Plus value et réévaluation
Réserves
Bénéfices reportés
Subsides en cap.
Fonds de tiers
Dettes à long terme
Provisions pour risque et charges
Dettes à long terme échéant de
l'année
Dettes financières à court terme
Dettes commerciales
Dettes sociales, fiscales et autres
|
LE DEUXIEME CHAPITRE :
CONSIDERATIONS GENERALES SUR L'ANALYSE FINANCIERE ET ECONOMIQUE DU PROJET.
Dans ce chapitre nous allons analyser financièrement et
économiquement le projet.
SECTION 1. ANALYSE
FINANCIERE DU PROJET
0. Notion
Critères de rentabilité :
- Le délai de récupération
est le temps nécessaire pour récupérer
l'investissement (non actualisé) ;
- La VAN est la Valeur Actuelle Nette du
projet, après application d'un taux d'actualisation (le coût
d'opportunité du capital). La VAN du projet est exprimé en valeur
absolue et peut ainsi être comparée à la VAN d'autres
investissements de même montant. Si les variantes au projet
nécessitent des investissements de montants différents, il est
recommandé de diviser le VAN de chaque variante par l'investissement
actualisé, afin de permettre la comparaison de ces projets.
- Le TRI est le Taux de rentabilité
interne. Il s'agit du taux d'actualisation qui annule la VAN. Le TRI doit au
moins être supérieur au coût d'opportunité du capital
dans le pays où le projet est réalisé.
Tant le TRI que la VAN doit être calculés
puisqu'ils ne fournissent pas les mêmes informations.
1. Présentation de
l'analyse des coûts et bénéfices
Le propos essentiel de l'analyse financière et
économique est de valoriser en termes monétaires les coûts
et les avantages. Les coûts sont généralement connus, mais
certains avantages peuvent ne pas avoir de prix, et peuvent être
difficiles à évaluer ("avantage non valorisable"). Cela est le
cas de beaucoup de projets, notamment dans les secteurs sociaux.
L'Analyse Coûts - Avantages est utilisée
uniquement pour les projets à produits valorisables; et l'Analyse
Coûts - Efficacité pour les projets à produits non
valorisables et valorisables.
Il est toujours possible d'effectuer une analyse
financière et économique même si certains avantages sont
non valorisables monétairement.
Comme la plupart des projets comprennent tant des avantages
valorisables que non valorisables, les deux méthodes d'analyse devraient
normalement être appliquées. Même les projets
générant des avantages valorisables devraient être soumis
à l'analyse coûts - efficacité, pour s'assurer que les
principaux coûts unitaires sont raisonnables par rapport à des
projets semblables.
L'analyse Coûts-Avantages :
- Valorise les avantages par calcul direct ou par
approximation
« proxy »: c'est-à-dire en utilisant des
indicateurs ou des facteurs représentatifs qui donnent une valeur plus
ou moins fiable.
- Prend en compte les mécanismes de recouvrement des
coûts
(Contributions des utilisateurs pour bénéficier
des services) lors de l'élaboration du Cash Flow, l'analyse de la
solvabilité et de la viabilité. Il est important de comparer les
contributions aux revenus des ménages ou à toute statistique
disponible pour vérifier si les groupes cibles et parties prenantes sont
en mesure de payer ces services « affordability ».
- Permet de calculer des critères de rentabilité
qui montrent la proportion entre les coûts et les avantages. Ceux-ci
peuvent être utilisés pour choisir entre différents projets
possibles ou différentes variantes.
Calcul des coûts par indicateur de
bénéfice (avantage)
Les outils utilisés sont les mêmes que ceux de
l'analyse de coûts - avantages :
· Etablissement d'un « cash-flow » ou compte de
bilan des flux ;
· Actualisation ;
· Analyse de sensibilité ;
La différence par rapport aux projets à produits
valorisables est que les avantages sont décrits en termes quantitatifs
dans le cash-flow/compte de bilan des flux. Des coûts par unité
d'avantage/bénéfice peuvent alors être calculés.
Attention! L'actualisation des avantages est parfois remise en
question. Elle ne s'applique pas telle quelle à des programmes dont les
objectifs sont multiples.
L'analyse coûts - efficacité s'utilise pour
choisir parmi des variantes d'un même projet, ou de projets alternatifs,
ayant un objectif spécifique et des résultats identiques ou
comparables.
On évalue l'efficacité d'un projet en comparant les
coûts et les avantages (bénéfices) avec:
- Des indicateurs standards s'ils existent,
- Les résultats de projets similaires dans le même
pays, clôturés ou en cours de réalisation, (attention
à la fiabilité et à la cohérence des données
- banque de données en création)
- Les résultats de projets similaires dans d'autres pays
de la sous-région, comparables à ceux du pays
bénéficiaire (attention à la fiabilité et à
la cohérence des données -banque de données en
création).
2. Flux financiers annuels
Il permet d'analyser les avantages non valorisables par un
calcul direct ou par approximation :
· Il se concentre sur les coûts par unité
d'avantage, et les compare aux coûts similaires constatés par
ailleurs
· Il est généralement spécifique
à un secteur et/ou à une zone géographique, puisque les
comparaisons sont seulement valables dans un secteur (la santé,
l'enseignement...) et non entre les secteurs et/ou les zones
géographiques.
3. Seuil de
rentabilité
Le seuil de rentabilité est aussi appelé le
chiffre d'affaire critique qui consiste à déterminer le montant
du chiffre d'affaire minimum qu'il faut réaliser pour couvrir toutes les
charges. Il permet de connaitre la quantité minimale à produire
et à vendre pour atteindre ce point d'équilibre.
Le seuil de rentabilité permet à l'investisseur
de chercher à savoir si son investissement a une capacité de
production supérieure au volume du chiffre d'affaire critique et si le
point de vue de l'étude de marché, l'entreprise est capable
d'écouler la production obtenue. Cette notion se repose sur l'analyse
des charges fixes et charges variables.
CT=CF+CV
CA=Q(PVU-CVU)-CF
0. Délai de
récupération du capital investi
Le délai de récupération est le temps
nécessaire pour que les flux nets du projet équilibrent le
montant des coûts d'investissement30(*). Selon ce critère, le projet est
financièrement intéressant lorsque sa dépense
d'investissement est récupérée à l'intérieur
d'un délai critique donné, celui-ci étant d'autant plus
court que le projet est risqué.
De ce point de vue on dira que plus le DR prévu du
projet inférieur au délai critique choisi, plus le projet est
jugé intéressant. Ce critique est adopté dans le contexte
des pays à risque (instables politiquement).
4. Actualisation Valeur
temporelle de l'argent du point de vue de l'analyse financière
Les agents préfèrent l'argent aujourd'hui
plutôt que demain, même dans une situation sans inflation, car:
Risque:
· Le futur est incertain
· Les individus ont une espérance de vie
limitée
Coût (d'opportunité) du capital :
- Les actionnaires exigent un rendement adéquat sur
leur investissement
- Un intérêt est dû sur les prêts
contractés auprès des banques.
Les fonds propres de l'entreprise peuvent être
placés sur un compte d'épargne, ou investis ailleurs de
façon à générer des profits.
Ø Actualisation, c'est procedé
qui permet de déterminer la valeur actuelle (N0) d'une somme future (Nt)
(et vice versa).
Ø Valeur actuelle : N0= Nt x
1/(1+i)t
i = taux d'actualisation
t = l'année
Ø Coefficient d'actualisation : 1/ (1 +
i)t
5. RUMI actualisé
(retour sur l'investissement) : Le rendement de l'unité
monétaire investie
Le rendement peut être défini comme le quotient
du montant cumulé des recettes de l'année
« X » à l'année « N »,
nettes des charges d'exploitation par le montant des investissements. plus le
quotient obtenu est supérieur à 1, mieux cela vaudrait. En effet,
si le quotient obtenu est égal seulement à 1, cela signifie que
le montant gagné équivaut juste à la
récupération du capital investie.31(*)
Elle est obtenue par la formule suivante :
RUMI (r)=
0.1. TIR ou TRI
TRI = taux d'actualisation qui annule la Valeur Actuelle Nette
(VAN)
Taux d'actualisation où les valeurs actuelles des
recettes sont égales aux valeurs actuelles des dépenses.
Le taux de rentabilité « interne » signifie
le taux intrinsèque au projet, c'est-à-dire en dehors de toute
considération fiscale et financière.
Il existe trois méthodes de calcul :
· Graphique ;
· Arithmétique ;
· informatique (itération)
Méthode
arithmétique
Mathématiquement, le TRI correspond à la racine
d'une équation au nième degré difficile à calculer.
On procède par approximations successives.
Le TRI mesure l'efficience de l'utilisation des capitaux.
Critère de décision:
- comparer le TRI au taux d'intérêt
réel ;
- accepter des projets dont le TRI est supérieur au
coût d'opportunité du capital/taux d'actualisation de
référence
Avantages:
- ne requiert pas la détermination d'un taux
d'actualisation exogène
- facilement compris et accepté
Désavantages:
· ne mesure pas le montant en valeur absolue du
profit ;
· favorise les projets à
récupération rapide (même s'ils ne perdurent pas
longtemps)
SECTION 2. ANALYSE
ECONOMIQUE DU PROJET
0. Notion
Pour l'analyse économique des projets, il existe 2
méthodes dont l'une, la méthode des effets, ne sera vue que de
façon succincte dans ce cours de base :
· La méthode des effets (voir cours avancé
pour plus d'information) ;
· La méthode des prix de
références.
· Effets économiques (méthode des effets)
(résumé)
· La méthode des effets vise à quantifier
concrètement l'insertion d'un projet dans l'économie nationale ou
dans un secteur de l'économie nationale.
a) Ex ante et ex post32(*)
Ex ante : avant la mise en oeuvre du projet
Ex post : après la fin du projet
b) Contenu de la phase
d'identification33(*)
L'identification comprend:
- l'analyse du secteur et de la politique sectorielle
- l'analyse du contexte local
- l'insertion du projet dans la politique sectorielle
- l'analyse des partenaires pressentis (capacité
d'action, ancrage, représentativité et stratégie)
- l'analyse participative de la situation problématique
et la recherche de solutions possibles (y compris la recherche de dynamiques
positives)
- la première esquisse du projet (note concept)
- la première esquisse du CL (y compris moyens et
coûts)
- l'analyse coûts-efficacité
Le rapport d'identification synthétise les analyses et
fournit les TDR pour l'étude de faisabilité
c) Phase d'instruction
La phase de formulation est restituée dans une
étude de faisabilité qui comprend:
· les études de faisabilité, technique,
sociale, organisationnelle, institutionnelle, environnementale,
financière et économique
· la description de l'ensemble des activités du
projet
· l'organisation et le fonctionnement du projet
· le coût total sur sa durée
· le plan de financement (contribution CE, autres
bailleurs, parties prenantes)
· l'estimation de la viabilité et de la
rentabilité économique et financière du projet et son
insertion dans le contexte économique spécifique
· la vérification de l'intégration des
critères transversaux et de la politique de la CE
· Sur base de l'étude de faisabilité, une
décision est prise quant à l'intérêt de mener le
projet et d'en rechercher le financement.
0. Identification du projet
1. Choix des indicateurs
2. Pondération des indicateurs de l'évaluation
économique
3. Technique de programmation
4. Variation du cadre logique
5. Impact direct sur la production
6. Insertion du projet dans l'économie
1. But de l'analyse
économique
Le but de l'évaluation économique est d'analyser
et répertorier les effets ou l'impact d'un projet quelconque sur le
milieu qui le reçoit et au sein de l'économie nationale34(*).
TROISIEME CHAPITRE
PRESENTATION DE LA BOULANGERIE LA GRACE
Ce chapitre nous permet de présenter la boulangerie en
commençant par une brève historique jusqu'à sa perspective
d'avenir.
III.1. BREVE HISTORIQUE
La boulangerie semi-industrielle LA GRACE sera
installée sur l'avenue NDUNU N°130, quartier NSANGA dans la commune
de KIMBASEKE, avec une superficie de 2,88km2. La commune de
KIMBASEKE est classée parmi les commines les plus peuple de la ville
province de Kinshasa. On y compose également une florissante
activité commerciale.
Les ressources humaines disponibles à la
démarche du projet, nous avons les financières de 300$, les
ressources matérielles de 200$ et les ressources humaines de 11
travailleurs.
Les couts total du lancement du projet est de 3500$. L'emprunt
sollicité est de 3000$ remboursables en 18 mois. La promotrice s'appelle
MWAMBA GISEL. L'objectif poursuivi par le promoteur du
présent projet est de créer une unité de production dans
la commune de Kimbanseke qui spécialisera dans la fabrication des
croissants et petits pains sucré, en réponse au besoin
exprimé par cette commune.
Ce projet à sorte valeur ajoutée va directement
contribuer au développement socio-économique que des habitants de
Kimbaseke et environnants en leur produisent de l'emploi et créent de la
richesse.
Le projet a une durée de 2 « deux »
ans.
III. 2. CADRE
GEOGRAPHIQUE
Notre projet sera installé sur l'avenue NDUNU
N°130, Quartier NSANGA dans la commune de KIMBASEKE, avec une superficie
de 2,88km2. La commune de Kimbaseke est classée parmi les communes les
plus peuples de la ville province de Kinshasa. On y compte également une
florissante activité commerciale.
III.3. PERSONNES IMPLIQUEES
DANS LA REALISATION DU PROJET
La boulangerie emploie 11 travailleurs qui sont repartis en 2
groupes de 5 et de 6 travailleurs selon les jours, en raison des jours pairs
pour les uns et des jours impairs pour les autres. Le promoteur joue le
rôle du gérant, un adjoint, 3 caissières, 3 boulangers et 3
électriciens.
Les ressources humaines disponibles au démarrage du
projet, nous avons les ressources financières de 300$, les ressources
matérielles de 200$ et les ressources humaines de 11 travailleurs.
III.4. OBJECTIFS ET
EXTRANTS
L'objectif principal du projet est de contribuer au
développement socio-économique de la population de Kimbaseke et
les communes environnées.
Quant au sous-objectif qui est l'objectif spécifique,
nous disons que cet objectif est de créer une unité de production
dans la commune de Kimbaseke et les communes environnées, qui se
spécialisera dans la fabrication des croissants et les petits pains
sucrés, en réponse au besoin exprimé par les papas, mamans
et leurs enfants.
La capacité installée du four est de 10 sacs de
farines de pain par jour, soit 5350 pains par jour. La vente suivra un rythme
progressif et sera donc de 25% au premier quadrimestre ; 35% au second et
50% à partir du troisième.
Les trois types de produits (pain carré, pain
allongé et petit pain sucré) seront respectivement vendus
à 150fc, soit 0,18$ l'unité pour les deux premiers produits et
100fc, soit 0,12$ pour le dernier ; ce prix est fixé par le
marché. Mais en réalité, 25% du prix de vente réel
pour l'entreprise est de 0,14$. Le pain carré représente 40% de
la production, le pain allongé 42% et le pain sucré 18%. En
raison de la demande potentielle et du prix, nous envisageons une vente de
toute la production à partir de la deuxième année.
III.5. BENEFICIAIRES DU
PROJET
· Le bénéficiaire immédiat du projet
est la commune de Kimbaseke et les bénéficiaires environnementaux
sont les quartiers avoisinant (Masina, Ndjili, Nsele)
· En ce qui concerne les besoins, nous avons les
croissants et les petits pains sucrés
· La population est estimée à #177;300550
habitants dans cette commune et la demande est estimée quant à
elle à 70% de la population.
III.6. TECHNOLOGIE
En termes de procédés, les matériels sont
utilisés manuellement à l'aide de l'énergie
électrique, et en termes de matériel.
La technologie est simple et consiste en l'utilisation d'un
pétrin pour le mélange et la pétrification de la
pâte, d'un four électrique et d'autres matériels de
production qui seront acquis à partir de l'emprunt. Donc, la technologie
utilisée est artisanale.
III.7. ORGANISATION ET
MANAGEMENT DU PROJET
- Cadre institutionnel et
géographique
Les démarches effectuées au niveau de la maison
communale de Kimbaseke sont en cours en vue de l'obtention d'une autorisation
d'exploitation d'une boulangerie-pâtisserie.
La boulangerie semi-industrielle LA GRACE est située
dans la commune de Kimbaseke, qui a une superficie de 2,88Km2 et a
une population voisinant 300550 habitants.
- Comité de gestion
Les personnes impliquées dans la réalisation des
activités du projet sont : le gérant et le caissier.
Le comité de gestion comprend :
Ø Un gérant
Ø Un coordonnateur
Ø Un chargé des finances
Ø Un chargé de distribution
Ø Un chargé du personnel
Ø Un caissier
QUATRIEME CHAPITRE ANALYSE
FINANCIERE ET ECONOMIQUE DE PROJET D'INVESTISSEMENT AU SEIN D'UNEBOULANGERIE
SEMI-INDUSTRIELLE LA GRACE 2015-2017
Ce chapitre constitue la pierre angulaire de notre
dissertation scientifique, il se propose de faire une étude
financière et économique de projet d'investissement au sein d'une
boulangerie semi-industrielle.
IV.1. ANALYSE FINANCIERE DU
PROJET
IV.1.1. processus de
fabrication des pains carrés et allongés
La proportion des ingrédients qui entrent dans le
processus de fabrication des pains carrés et allongés est reprise
dans le tableau ci-après :
Tableau N°11 : fabrication des pains
carrés et allongés
Ingrédients
|
Quantité
|
Prix unitaire d'achat ($)
|
Prix total ($)
|
1. Farine de blé
|
1sac (kg)
|
49
|
49
|
2. Levure
|
13,5gr
|
1,8/Paquet de 450g
|
0,054
|
3. Sel
|
60gr
|
0,75/Kg
|
0,045
|
4. Graisse (Bona)
|
1Kg
|
1,9/Kg
|
1,9
|
5. Eau
|
20Litres
|
0,061/20Litres
|
0,061
|
6. Bois de chauffe
|
1/3de botte
|
12,2/la botte
|
4,07
|
7. Transport marchandises
|
1 course
|
0,85
|
0,85
|
|
|
|
56
|
Source : élaboré par nous-mêmes par
les données recueilles sur terrain
IV.1.2. processus de
fabrication des pains sucrés
La proportion des ingrédients qui entrent dans le
processus de fabrication des pains sucrés est reprise dans le tableau
ci-après :
Tableau N°12 : fabrication des pains
sucrés
Ingrédients
|
Quantité
|
Prix unitaire d'achat ($)
|
Prix total ($)
|
1. Farine de blé
|
1sac (kg)
|
49
|
49
|
2. Levure
|
13,5gr
|
1,8/Paquet de 450g
|
0,06
|
3. Sel
|
60gr
|
0,75/Kg
|
0,045
|
4. Graisse (Bona)
|
1Kg
|
1,9/Kg
|
1,9
|
5. Eau
|
20Litres
|
0,061/20Litres
|
0,061
|
6. Bois de chauffe
|
1/3de botte
|
12,2/la botte
|
4,07
|
7. Transport marchandises
|
1 course
|
0,85
|
0,85
|
8. Sucre
|
5kg
|
0,9
|
4,5
|
9. Gout
|
30gr
|
1,8/30gr
|
1,8
|
10. Colorant
|
10gr
|
0,85/10gr
|
0,85
|
|
|
|
63
|
Source : élaboré par nous-mêmes par
les données recueilles sur terrain
IV.2. ESTIMATION DU
MARCHE
Nous estimons pouvoir couvrir 25% de la population cible au
début du projet, en suite le taux de couverture suivra un rythme
progressif et sera donc de 25% au premier quadrimestre : 35% au second et
50% à partir du troisième.
IV.3. RESSOURCES HUMAINES
ET MATERIELLES
IV.3.1. les ressources
humaines
Nous dressons un tableau représentant les
employés et leurs salaires de départ :
Tableau N°13 : ressources humaines de la
boulangerie la GRACE
Qualité
|
Net à payer ($)
|
Gérant (promoteur)
|
1500
|
Aide
|
1000
|
Caissier
|
850
|
Boulanger
|
500
|
Patricien
|
500
|
Distributeur
|
400
|
Technicien
|
450
|
Sentinelle
|
250
|
Total
|
5550
|
Source : élaboré par nous-mêmes par
les données recueilles sur terrain
IV.3.2. les ressources
matérielles
Le promoteur dispose actuellement de quelques
équipements qu'il apportera au projet. Les investissements à
acquérir sont repris dans le tableau ci-après :
Tableau N°14 : ressources
matérielles
Libellé
|
PU d'achat ($)
|
Qté
|
PT ($)
|
Four
|
1100
|
1
|
1100
|
Pétrin
|
80
|
1
|
80
|
Platine
|
5
|
30
|
150
|
Coffre
|
80
|
1
|
80
|
Etagère de fermentation
|
140
|
1
|
140
|
Etagère de stockage
|
140
|
1
|
140
|
Chaise
|
6
|
10
|
60
|
Banc
|
40
|
2
|
80
|
Accessoires de production
|
100
|
100
|
Total
|
1930
|
Source : élaboré par nous-mêmes par
les données recueilles sur terrain
IV.4. PLANNING DES
ACTIVITES
La séquence des activités du projet : la
production, la distribution et la vente seront journalières. La vente
suivra un rythme progressif et sera donc de 25% au 1er quadrimestre,
de 35% au second quadrimestre et 40% à partir du troisième
quadrimestre.
Ø Le projet sera fonctionnel à partir de
l'année 2015
Ø Le projet prendra fin en 2017.
IV.5. COÛTS ET
BENEFICE SDU PROJET
Tableau N°15 : Plan initial de financement
Besoins durables
|
Ressources durables
|
Immobilisations
|
2600
|
Capital social
|
500
|
Incorporelles
|
-
|
Apport en nature
|
200
|
Financieres
|
600
|
Apport en numeraire
|
300
|
Corporelles
|
2000
|
|
|
Subside d'exploitation
|
|
|
|
Valeurs circulantes
|
820
|
|
|
Stock initial et creances clients
|
288
|
Emprunt
|
3000
|
Tresorerie minimale
|
532
|
|
|
|
|
Acquisition en leasing
|
|
Frais de lancement
|
80
|
|
|
Total
|
3500
|
Total
|
3500
|
Source : élaboré par nous-mêmes par
les données recueilles sur terrain
Le promoteur apporte une somme de 300$ en espèce et
quelques équipements dont la valeur est estimée à 200$
pour la création de sa petite unité de production.
a. Ratios financiers
Seuil de rentabilité
|
14075$ soit 26726$ croissants et 60571$ petits pains
sucrés
|
Capacité à rembourser (emprunt/CAF)
|
Le projet sera capable de rembourser son emprunt à
16,52 mois de production
|
Rentabilité fonds propres
résultats/cap.propres
|
Les capitaux propres investis rapportent 3 fois leur valeur
grâce à l'effet de levier de l'emprunt
|
Ratio d'autonomie financière
Cap.propre/emprunt
|
Le projet contribue à 14% à la création
de la boulangerie
|
Source : élaboré par nous-mêmes par
les données recueilles sur terrain
Le seuil de rentabilité s'élève à
14075$. Le projet sera capable de rembourser son emprunt à un
délai de 16,52 mois de production.
b. Tableau N°16 : Tableau de formation de
résultat
Designation
|
Annee 2015
|
Annee 2016
|
Credit
|
Debit
|
Solde
|
Credit
|
Debit
|
Solde
|
Production vendue
|
148707
|
|
|
278928
|
|
|
Subsides
|
|
|
|
|
|
|
Matieres et fournitures consommees
|
|
94790
|
|
|
177684
|
|
Matieres premieres et marchandises (+variation de stock)
|
|
94790
|
|
|
177684
|
|
Transport consomme
|
|
|
|
|
|
|
Autres services consommes
|
|
1910
|
|
|
1910
|
|
Loyer et charges locatives
|
|
720
|
|
|
720
|
|
Carburant et entretien/groupe electro.
|
|
|
|
|
|
|
Services post-creation
|
|
240
|
|
|
240
|
|
Entretien et reparation
|
|
100
|
|
|
100
|
|
Publicite et marketing
|
|
|
|
|
|
|
Autres
|
|
850
|
|
|
850
|
|
Assurances et inscriptions/Etat
|
|
150
|
|
|
|
|
Taxes diverses
|
|
120
|
|
|
120
|
|
Valeur ajoutee
|
|
|
|
|
|
99214
|
Charges de personnel
|
|
9505
|
|
|
9505
|
|
Interets payes et frais bancaires
|
|
847,50
|
|
|
75
|
|
Resultat brut d'exploitation
|
|
|
|
|
|
89183
|
Dotation aux amortissements
|
|
458
|
|
|
458
|
|
Resultats net d'exploitation
|
|
|
|
|
|
|
Contribution sur le resultat
|
|
16190
|
|
|
35673
|
|
Resultat net a affecter
|
148707
|
125880,5
|
22826,5
|
278928
|
227335
|
51693
|
Source : élaboré par nous-mêmes
Ce tableau nous montre que le résultat net à
affecter est de 22826,5$ pour la première année
et 51693$ pour la deuxième année. La production
vendue est de 148707$ pour la première année et
de 278928$ pour la deuxième année avec un
coût de 125880,5$ pour la première année
227335$ pour la deuxième année.
Tableau N°17 : Trésorerie
prévisionnelle
Annee 2014
|
Depart
|
Mois1
|
Mois2
|
Mois3
|
Mois4
|
Mois5
|
Mois6
|
Mois7
|
Mois8
|
Mois9
|
Mois10
|
Mois11
|
Mois12
|
Totaux
|
Situation debut de mois
|
|
|
899,08
|
1557,11
|
2226,66
|
2907,72
|
5709,55
|
8522,89
|
11347,75
|
16293,37
|
21250,51
|
26219,16
|
31199,33
|
|
ENTREES
|
-
|
5811
|
5811
|
5811
|
5811
|
11622
|
11622
|
11622
|
11622
|
11622
|
11622
|
11622
|
20865
|
500
3000
148707
|
Capital social
|
500
-
3000
-
|
Subsides d'exploitation
|
Emprunts bancaires
|
Chiffre d'affaires (ventes)
|
Total entree
|
3500
|
5811
|
5811
|
5811
|
5811
|
11622
|
11622
|
11622
|
11622
|
11622
|
11622
|
11622
|
20865
|
152207
|
SORTIES
|
|
|
|
|
|
|
|
Marchandises et charges variables
|
820
-
-
2680
-
|
3701,75
319,17
730
105
-
|
3701,75
169,17
792,05
319,29
|
3701,75
169,17
792,05
311,79
|
3701,75
169,17
792,05
304,29
|
7403,50
169,17
792,05
296,76
|
7403,50
169,17
792,05
289,29
|
7403,50
169,17
792,05
281,79
|
11105,25
169,17
792,05
274,29
|
11105,25
169,17
792,05
266,79
|
11105,25
169,17
792,05
259,29
|
11105,25
169,17
792,05
251,29
|
13351
169,17
792,05
244,29
|
95609,50
2180,04
9442,55
3204,64
2680
|
Frais generaux
|
Masse salariale
|
Remboursement emprunt
|
Investissements (y compris apports en nature)
|
Avance loyer et garantie
|
Total sorties
|
3500 4855,92 4982,26 4974,76 4967,26 8661,51
8654,01 8646,51 12340,76 12333,26 12325,76 12325,26 14556,51
|
113116,73
|
Annee 2015
|
|
|
Situation debut de mois
|
39090,27 30138,86 37385,36 44639,35 52115,13
59590,91 67066,69 74542,47 82018,25 89494,03 96969,81
104445,59
|
|
ENTREES
|
|
|
Capital social
|
23244 23244 23244 23244 23244 23244
23244 23244 23244 23244 23244 23244
|
|
Subsides d'exploitation
|
Emprunts bancaires
|
Chiffre d'affaires (ventes)
|
Totalentrees
|
23244 23244 23244 23244 23244 23244
23244 23244 23244 23244 23244 278928
14807 14807 14807 14807
14807 14807 14807 14807 14807 14807 14807
14807
169,17 169,17 169,17
169,17 169,17 169,17 169,17 169,17 169,17
169,17 169,17
792,05 792,05 792,05
792,05 792,05 792,05 792,05 792,05 792,05
792,05 792,05
236,79 229,29 221,79
16190,40
|
177684
|
SORTIES
|
Marchandises et charges variables
|
Frais generaux
|
Masse salariale
|
Remboursement emprunt&interets
|
Contribution sur le resultat
|
Total sorties
|
32195,41 15997,51 15997,51 15768,22 15768,22
15768,22 15768,22 15768,22 15768,22 15768,22 15768,22 15768,22
|
177684
|
Situation fin du mois
|
30138,86 37385,36 44639,35 52115,13 59590,91
67066,69 74542,47 82018,25 89494,03 96969,81 10444,59
367605,37
|
-
|
Source : élaboré par nous-mêmes
Ce tableau nous montre que pour la première année
le coût total du lancement du projet était de 3500$ et le
coût pour la deuxième année serait de 32195$ pour le
premier mois.
c. Tableau N°18 : Plan de
remboursement
Montant : 3000$, Taux mensuel : 35%, Durée 15
mois, Intérêts totaux : 892,50$
Mois
|
Mensualite
|
Interets
|
Cap. Rembourse
|
Solde restant du
|
0
|
|
|
3000
|
1
|
105
|
105
|
0
|
3000
|
2
|
319,29
|
105
|
214,29
|
2785,71
|
3
|
311,79
|
7,50
|
214,29
|
2571,43
|
4
|
304,29
|
90
|
214,29
|
2357,14
|
5
|
296,79
|
82,50
|
214,29
|
2142,86
|
6
|
286,29
|
75
|
214,29
|
1928,57
|
7
|
281,79
|
67,50
|
214,29
|
1714,29
|
8
|
274,29
|
60
|
214,29
|
1500
|
9
|
266,79
|
52,50
|
214,29
|
1285,71
|
10
|
259,29
|
45
|
214,29
|
1071,43
|
11
|
251,79
|
37,50
|
214,29
|
857,14
|
12
|
244,29
|
30
|
214,29
|
642,86
|
13
|
236,79
|
22,50
|
214,29
|
428,57
|
14
|
229,29
|
15
|
214,29
|
214,29
|
15
|
221,79
|
7,50
|
214,29
|
0
|
Total interets
|
3892,50
|
892,50
|
3000
|
|
Source : élaboré par nous-mêmes.
Ce tableau montre qu'avec un emprunt sollicité de 3000$
remboursables en 15 mensualités et avec un intérêt de
892,50$.
V.6. CRITERE DE CHOIX
D'INVESTISSEMENT
LA VALEUR ACTUELLE NETTE
(VAN)
La VAN est la différence entre la valeur actualisée
de recettes et des dépenses.
VAN=R1-D1 +R2-D2 + ... +Rn-Dn
(1+i)1 (1+i)2
(1+i)n
Années
|
RECETTES
|
DEPENSES
|
Fact.d'act.
Taux 35%
|
FLUX NETS ACT.
|
0
|
|
-3500
|
1
|
-3500
|
1
|
35990
|
35707
|
0,74874074
|
26947,18
|
2
|
101744
|
278928
|
0,54869685
|
55826,61
|
Source: élaboré par nous-mêmes
VAN=-3500+26947,18+55826,61
VAN=79273,79$
Commentaire: la VAN permet de
déterminer si la somme des flux nets de trésorerie au taux de
35%, la VAN est positive 79273,79$ donc, on accepte le
projet.
INDICE DE PROFITABILITE
(IP)
C'est un indice qui mesure l'avantage apporté par 1Frnc de
capital investi en terme relatif.
IP= FLUX NETS ACT.
INV. INITIAL
IP=35990 (1,35)-1 + 101744
(1,35)-2
3500
IP=82773,79
3500
IP=22,65%
Commentaire : le projet rentable car
l'IP est supérieur à 1.
DELAI DE RECUPERATION DES
CAPITAUX INVESTIS (DRCI)
DRCI=I0
R
DRCI= 3500
148707
DRCI=0, 0235
Commentaire : le DRCI n'est pas un
critère de rentabilité, mais un critère de
liquidité. En effet, il correspond au souci de préserver à
court et moyen terme, l'équilibre financier de l'entreprise. Pour le cas
de notre projet le délai de récupération est pour 7 jours,
30 minutes et 36seconde.
IV.7. ANALYSE
ECONOMIQUE
L'analyse économique et sociale est
appréciée en fonction de ces quelques des critères ou
indicateurs suivants :
- L'importance du montant (volume) de l'investissement :
le montant du projet est estimé à 3500$ ;
- Le nombre d'emplois crées et la contribution à
la résorption du chômage : le projet créera 11 emplois
pour l'unité de production et aura 400 mamans vendeuses ;
- L'intégration économique, la stimulation des
pôles de croissance : la boulangerie va susciter la naissance
d'autres activités dans la dite commune tel que les kiosques de ventes
de boissons sucrées, des cafétérias ect... entrainant par
là une distribution des revenus et une valeur ajoutée
significatif sur le marché Tshangu.
- La valorisation des matières premières ou des
produits intermédiaires locaux : la vente des produits tel que le
sucre la levure la farine et autres ingrédients se verra augmente sur la
commune de Kimbaseke et la population voisinant du faite de l'approvisionnement
de la boulangerie ;
- L'incidence sur le prix et la stimulation de la
concurrence : notre boulangerie sera concurrencée par quatre
boulangerie dont l'une dans la commune de Masina dénommée
« Boulangerie et Pâtisserie II » et les autres dans
la commune de Kimbaseke, une autre reconnue sous le nom de
« Boulangerie confiance » ensuite par la boulangerie Bita
et Boulangerie Bonsomi.
Toutes ces boulangeries se situent au moins à une
distance de 3 à 4km l'une de l'autre et une pâtisserie à
90m de chez nous ODEZIK. Ces quatre boulangerie sont industrialisées par
contre, nous sous aurons une semi-industrielle.
CONCLUSION
L'étude que nous venons de mener a été
intitulée : « analyse financière et
économique d'un projet d'investissement » cas d'une
boulangerie semi-industrielle LA GRACE de 2014-2016.
Notre objectif principal du projet est de contribuer au
développement socioéconomique de la population de Kimbaseke et la
population environnante.
Un projet se définit comme un ensemble
d'activités planifiées suivant une série cohérente
d'études qui grâce à une combinaison efficace des
ressources matérielles, financières, humaines et temporelles,
permet d'atteindre au bout d'une période, des objectif
préalablement fixés.
En termes de procédés, les matériels sont
utilisés manuellement à l'aide de l'énergie
électrique, et en termes de matériel. La technologie est simple
et consiste en l'utilisation d'un pétrin pour le mélange et la
pétrification de la pâte, d'un four électrique et d'autres
matériels de production qui seront acquis à partir de l'emprunt.
Donc la technologie utilisée est artisanale.
Les ressources humaines, la boulangerie emploie 11
travailleurs qui sont repartis en 2 groupes de 5 et de 6 travailleurs selon les
jours, en raison des jours pairs pour les uns et des jours impairs pour les
autres.
Les démarches effectuées au niveau de la maison
communale de Kimbaseke sont en cours en vue de l'observation d'une autorisation
d'exploitation. La séquence des activités du projet : la
production, la distribution et la vente seront journalières. La vente
suivra un rythme progressif et sera donc de 25% au premier quadrimestre, de 35%
du deuxième quadrimestre et de 40% à partir du troisième
quadrimestre. Le projet sera fonctionnel à partir d'octobre 2014 et
prendra fin en 2016.
L'analyse financière nous a également permis
d'évaluer les coûts du projet 125.880,5$ la
première année et 277.335$ pour la
deuxième année. Les recettes attendues de la première
année est de 148.707$ et de 278.928$
pour la deuxième année.
L'analyse économique nous a permis d'évaluer
notre projet selon les principes économiques en estimant un
investissement de 3500$, avec 11 emplois pour l'unité
de production et un échantillon de 400 mamans
vendeuses. Nous signalons que la boulangerie va susciter la naissance d'autres
activités dans la dite commune tel que les kiosques de ventes de
boissons sucrées, de cafétérias, etc... entourant par
là une distribution des réserves sur le marché de
Tshangu.
Elle a démontrée l'apport du projet à la
population de Kimbaseke et environnante c.à.d. l'effet positif du projet
dans la résolution du problème identification
préalable.
Nous avons toute chose, celui qui veut exécuter un
projet doit cerner de mieux identifier un problème récurrent
à la société. En fonction du problème cerné,
il fixe les objectifs à poursuivre et les bénéficiaires du
projet.
En outre, il ne nous faudra pas perdre de vue que la
réalisation d'un projet nécessite absolument la prise en compte
de la notion des risques. En effet, tout investisseur s'attend à un
rendement, plus on s'attend à un rendement élevé, plus
l'investisseur est motivé, plus le risque est grand.
Ce travail étant une oeuvre humaine, nous sommes
conscients qu'elle contiendrait des faiblesses liées au fond et à
la forme. Voilà pourquoi, nous sollicitons l'indulgence de nos lecteurs
quant à ce et restons entièrement ouvert vis-à-vis de
toute critique constructive.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. COREHAY A. et MAPAPA M., Fondement de
gestion financière, éd. Université de liège,
Belgique, 2007.
2. LEDANT JP &LE ROIA, La gestion de
cycle de projet et la planification par objectif, éd. Gembloux.
3. MAPAPA MBANGALA, Guide pratique
d'évaluation des projets d'investissement, manuel et applications,
éd. Université de liège, Belgique, 2013.
II. NOTES DES COURS
1. MAKUNZA E., Analyse financière
à LT, L1/cpté, isc-Gombe, 2011-2012.
2. KALU JC, Gestion financière, G3
isc/Gombe, 2007-2008.
3. KOLA GONZE R, Fiscalité des
entreprises, L1 Fiscalité, 2012-2013, isc/Gombe
4. LUSENDI MATUKAMA, Gestion
financière, G3, USK/KINSHASA, 2014.
5. MAPAPA MBANGALA, l'analyse des
états financiers, isc/Gombe, 2007-2008.
6. MANZAMBI KAVAKO, Aspects fiscaux et
comptables, L2 Fiscalité, isc/Gombe, 2011-2012.
7. MISENGA MILABYO, Microéconomie, L1
Fiscalité, isc/Gombe, 2011-2012
8. MUBAKE M, Fluctuation et croissance
économique, L2 Cpté, ISC/GOMBE, 2011-2012.
9. MUSHIE F, Module d'évaluation et
analyse de projet, 3iemPromotion GPE-KINSHASA, 2010
10. TANGI KWAYENO, Comptabilité
générale, G1 SCF, isc/Gombe, 2005-2006
III. DOCUMENTS DIVERS
A. REVUES
1. Commission des Communautés européennes,
Manuel, gestion du cycle de 35projet : approche
intégrée et cadre logique, 1993.
B. TFC
1. MWANZAKONGOLOG., L'analyse de la
santé financière d'une entreprise publique, TFC, 2007-2008,
isc/gombe.
Table des
matières
In
memoriam............................................................................................................I
EPIGRAPHE...............................................................................................................II
DEDICACE..................................................................................................................III
AVANT
PROPOS.........................................................................................................IV
INTRODUCTION
Erreur ! Signet non
défini.
0.1. PROBLEMATIQUE
1
0.2. HYPOTHESE
3
0.3. Choix et intérêt du sujet
3
0.4. Méthodes et techniques
utilisées
4
0.5. DELIMITATION
SPATIOS TEMPORELLE
4
0.6. Canevas du
travail
5
LE PREMIER CHAPITRE : GENERALITES SUR LE
PROJET DE DEVELOPPEMENT
6
SECTION 1 : NOTIONS SUR LE PROJET DE
DEVELOPPEMENT
6
1.1.
Définition de projet de développement
6
1.2. Caractéristiques d'un projet de
développement
7
1.3. Initiative du projet
7
1.4. Squelette du
projet
8
1.5. Analyse de critère d'un bon projet
d'investissement
9
1.5.1. Analyse de l'efficience
9
1.5.2. Analyse de
la pertinence
10
1.6. Notions
d'indicateur
11
1. Principaux apports des analyses
financière et économique
12
2. L'analyse financière et
économique dans les trois phases clés du cycle de projet
13
1.7. Différents types d'un projet de
développement
14
1.8. Investissement
15
8.1. Les coûts d'investissement
15
8.2. l'analyse de
la pertinence
17
8.3. l'analyse de
l'efficacité
17
SECTION 2 : LE MONTAGE DU SCHEMA FINANCIER DU
PROJET
19
2.1. Le montage financier
19
Plan de financement
21
2.2. Sources de
financement
24
2.3. Calcul du service de la dette
25
2.4.
Compte de trésorerie après financement (portant
sur la durée de vie du projet)
25
2.5.
Amortissements
26
2.5.1.
Définition
26
2.5.2. LES TROIS
SENS DU MOT AMORTISSEMENT
27
2.6. Le tableau de
formation de résultat ou le tableau d'exploitation
prévisionnelle
27
2.7. La
capacité d'autofinancement prévisionnelle
30
2.8. Tableau
d'emplois et ressources prévisionnelles (tableau de
financement)
31
2.9. Variation de
fonds de roulement
32
2.10. Le bilan
initial du projet
35
LE DEUXIEME CHAPITRE : CONSIDERATIONS
GENERALES SUR L'ANALYSE FINANCIERE ET ECONOMIQUE DU PROJET.
37
SECTION 1. ANALYSE FINANCIERE DU PROJET
37
0.
Notion
37
1.
Présentation de l'analyse des coûts et
bénéfices
38
2. Flux financiers
annuels
40
3. Seuil de
rentabilité
40
4. Délai de
récupération du capital investi
41
5. Actualisation
Valeur temporelle de l'argent du point de vue de l'analyse
financière
41
6. RUMI
actualisé (retour sur l'investissement) : Le rendement de
l'unité monétaire investie
42
SECTION 2. ANALYSE ECONOMIQUE DU PROJET
44
0.
Notion
44
1. But de l'analyse
économique
46
TROISIEME CHAPITRE PRESENTATION DE LA
BOULANGERIE LA GRACE
47
III.1. BREVE HISTORIQUE
47
III. 2. CADRE GEOGRAPHIQUE
47
III.3. PERSONNES IMPLIQUEES DANS LA
REALISATION DU PROJET
48
III.4. OBJECTIFS ET EXTRANTS
48
III.5. BENEFICIAIRES DU PROJET
49
III.6. TECHNOLOGIE
49
III.7. ORGANISATION ET MANAGEMENT DU
PROJET
49
QUATRIEME CHAPITRE ANALYSE FINANCIERE ET
ECONOMIQUE DE PROJET D'INVESTISSEMENT AU SEIN D'UNEBOULANGERIE
SEMI-INDUSTRIELLE LA GRACE
51
CONCLUSION ET SUGGESTION
61
BIBLIOGRAPHIE
63
Table des matières
64
* 1 M. MBANGALA, cours de
l'analyse des états financiers, G3 isc/Gombe, 2007-2008
* 2Commission des
Communautés européennes, Manuel, gestion du cycle de projet :
approche intégrée et cadre logique,
1993.
* 3Manuel, gestion du cycle
de projet..., op. cit.
* 4 E. Makunza KEKE, notes de
cours analyse financière à LT, L1/cpté, isc-Gombe,
2011-2012
* 5 JP Ledant & A. Le ROI,
la gestion de cycle de projet et la planification par objectif, Ed.Gembloux,
2002. P 134
* 6MUBAKE, NOTES DE COURS
FLUCTUATION ET CROISSANCE ECONOMIQUE, L2 CPTE, ISC/GOMBE, 2011-2012
* 7 A.MAPAPA, guide pratique
d'évaluation des projets d'investissement, manuel et applications,
éd. Université de liège, Belgique,2013,p.26
* 8E. MAKUNZA KEKE, notes de
cours, gestion financiereLT, L1 cpte, isc/gombe, 2010-2011
* 9 JC KALU, notes de cours
gestion financière, G3 isc/Gombe, 2007-2008
* 10 MISENGA, notes de cours
micro-économie, L1 isc/Gombe, 2011-2012
* 11 MBANGALA, op.cit
* 12Mapapa MBANGALA. ,op.
cit
* 13 MBANGALA Mapapa, op.
cit
* 14M. Mapapa, op.cit
* 15 A. CORHAY et
Cie, Fondement de gestion financière, Université de
Liège, Belgique, 2007, p.73.
* 16E. MAKUNZA KEKE,
op.cit
* 17 M.MAPAPA, op
cit.
* 18Ce qui les distingue des
provisions pour renouvellement qui permettent d'inclure des dépenses
futures dans la comptabilité de l'entreprise.
* 19 R. KOLA GONZE, cours de
fiscalité des entreprises, L1 Fiscalité, 2012-2013, isc/Gombe
* 20 . TANGI KWAYENO, notes
de cours, comptabilité générale, G1 SCF, isc/Gombe,
2005-2006
* 21 M. MUBAKE, cours de
fluctuation et croissance économique, L2 cpte, 2012-2013, isc/Gombe
* 22 MANZAMBI KAVAKO, notes
de cours aspects fiscaux et comptables, L2 Fiscalité, isc/Gombe,
2011-2012.
* 23 TANGI KWAYENO,
op.cit.
* 24Mwanzakongolo
Gédéon, l'analyse de la santé financière d'une
entreprise publique, TFC, 2007-2008, isc/gombe
* 25 TANGI KWAYENO,
op.cit.
* 26 JC KALU, notes de cours
sur la gestion financière, G3 cptéisc/Gombe, 2007-2008
* 27 J.Y. EGLEM et al. ,
analyse comptable et financière, 9ème éd.
Dunod, paris,2002, p.63
* 28 TANGI KWAYENO, op.cit
* 29 Idem.
* 30 C. LUSENDI MATUKANA, cours
de gestion financière, G3, USK/KINSHASA, 2014.
* 31F. MUSHIE, Module
d'évaluation et analyse de projet, 3iemPromotion
GPE-KINSHASA, 2010
* 32 MISENGA, op. cit
* 33 MAPAPA M., op
cit
* 34F. MUSHIE, op cit
|