3.3. INTERPRETATION DES RESULTATS
Les résultats qui proviennent de nos estimations peuvent
être interpréter de la manière ci-après :
> L'effet de la variable taux d'inflation
est positif et est statistiquement significatif vu que la
probabilité associée à cette variable est de 0,050 soit
égale à 0,05. Le signe associé à son
paramètre renseigne qu'une hausse de taux d'inflation a une
répercutions positive sur le chômage. Se faisant pour toute
politique susceptible à réduire l'inflation consistera à
créer l'emploi. De ce fait, pout tout accroissement de 6% de taux
d'inflation se traduit par une croissance de chômage à hauteur de
100%.
> L'impact de la variable taux de croissance du
PIB est positif et statistiquement non significatif vue que le t-stat
(0.887) inferieur à celle de la table de (2.2) au seuil de 5%. Le signe
associé à son paramètre renseigne que la hausse du taux de
croissance économique du PIB influence le taux de chômage.
> L'impact de la variable taux de chômage
pour la période antérieure est négatif vu son
coefficient de -0.27. Elle et statiquement non significatif au vue de la
statistique de student calculé (-0.915) inferieur à celle de la
table (2.2).
TSONGO MULWAHALI Patient, Mémoire :
Création des entreprises et chômage en R.D.C : Vérification
empirique de la loi d'OKUN. De 2000 à 2014
ru 84 ru
3.4. DISCUSSION DES RESULTATS
? Impact de la croissance économique
sur le chômage
Contrairement à l'analyse effectuée par Arthur
d'OKUN, qui montrait que la hausse du taux de croissance de PIB se traduit par
une diminution de chômage aux USA, mais les résultats de nos
estimations renseignent que la hausse de la croissance économique du PIB
en RDC influence positivement le chômage. Bien que cette implication non
significative, il ressort de ce fait que la croissance économique n'a
pas pu réduire le chômage en RDC pour l'échéance
sous étude.
? Impact de la croissance d'inflation sur
le chômage
Suivant les analyses de A.W. PHILLIPS, l'auteur montre que la
hausse généralisé de prix sur le marché
(l'inflation) ajuste le niveau de la demande intérieur et par
conséquent la création d'emploi. L'idée qui n'est pas
vérifier en RDC car le résultat de nos estimations montre que le
niveau de l'inflation enregistrée en RDC n'a pas jouer
négativement sur le chômage. C'est dire que pour tout
accroissement de 0,7% du taux d'inflation en RDC se traduit par une croissance
du chômage de 10%.
Nous ne présumons que le fait de la vie chère en
RD Congo et la contrainte du pouvoir d'achat des agents économiques cela
pousse certains agents de démissionner de leur poste alors ce qui
justifie la hausse du taux de chômage. Nous prenons en compte par exemple
le rapport publié en juin 2016 des Nations Unies qui classifie la
capitale de la RD Congo la deuxième ville panafricaine où la vie
est chère après celle de Luanda en Angola.
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