SIGLE ET ABREVIATION
BM: Banque Mondiale
CEA : Conférence économique africaine
CEDEAO : Communauté Economique Des Etats de l'Afrique de
l'Ouest
CEEAC : Communauté Economique des Etats de l'Afrique
Centrale
CEMAC : Communauté Economique et Monétaire de
l'Afrique Centrale
CNUCED : Conférence des Nations Unies pour la
Coopération et le
Développement
CEPII : Centre d'études prospectives et d'informations
internationales
CEPGL : Communauté économique des pays des Grands
Lacs
COMESA : Marché commun de l'Afrique de l'Est et de
l'Afrique australe
FMI : Fonds Monétaire International
IDH : Indice de développement humain
MCO : Moindres carrées ordinaires
OCDE : Organisation de coopération et de
développement Economique
OMC : Organisation Mondiale du commerce
PIB : Produit intérieur brut PNUD : Programme des nations
unis pour le
développement
RISDP : Le Plan Stratégique Indicatif de
Développement Régional RDC : République
Démocratique du Congo
PNUD : Programmes des Nations Unies pour le
Développement
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Création des entreprises et chômage en R.D.C : Vérification
empirique de la loi d'OKUN. De 2000 à 2014
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SADC : Communauté de développement de l'Afrique
Austral TEC : Tarif extérieur commun UE : Union Européenne UEMOA
: Union Economique et Monétaire Ouest Africaine UMA: Union du Maghreb
Arabe
WDI: World Data base index
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Création des entreprises et chômage en R.D.C : Vérification
empirique de la loi d'OKUN. De 2000 à 2014
Patient MULWAHALI
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0. INTRODUCTION GENERALE
0.1. PRESENTATION DU SUJET
La République Démocratique du Congo est un pays
potentiellement riche, situé au coeur de l'Afrique, qui s'étant
sur une superficie de 2.345.410 km2 avec une population
estimée à 80 400 000 d'habitats (2013) dont le taux
d'accroissement est environ 3,4% par an. La RD. Congo recèle de
nombreuses richesses minières non encore exploitées, une faune et
une flore variée ainsi que des rivières et des lacs poissonneux,
pour ne citer que cela. Mais malheureusement, le développement de ces
potentialités n'a jamais pu être mis à profit, la
population est très pauvre, les infrastructures sont presque
inexistantes et le PIB par tête ne s'élève pas à
plus de 700 dollars en parité de pouvoir d'achat (KALALA 2005)
Depuis un temps, nous avons constaté que la RD Congo a
connu une croissance économique du PIB croissante alors que le
chômage persiste toujours malgré cette forte croissance du PIB. Ce
qui nous pousse à savoir si la forte croissance du PIB a
réduit le chômage en RD Congo pendant notre période
d'étude.
Lorsqu'un pays naturellement riche et que la population vit
d'une pauvreté quotidienne, la cause est à chercher dans la
politique des institutions, cette politique doit venir d'un plan. Dans cet
ordre d'idée, il est permis de reconnaitre que les planifications
Zaïrois de l'époque avaient abattu un travail très
appréciable dans l'élaboration du premier plan quinquennal
1986-1990. Ils n'ont cependant pas bénéficié suffisamment
d'attention de la part des décideurs, ensuite ils ont semblé
être dépasses par l'événement parfois perceptible
mais qu'ils ne pouvaient prévoir faute de dispositif technique
adéquat, c'est la triste réalité de la planification en RD
Congo qui est dépourvu des statiques fiables et diversifiées
permettant aux pays qui en disposent de constituer des vrais observatoires
économiques et de viabilité ainsi les prévisions devant
aider les décideurs. (M. LOKA 1992)
Le retour à l'équilibre macro économique
serait le cadre susceptible à faire face aux défis de la
réduction de la pauvreté, la R.D.Congo entent effectivement
engager un combat de développement, qui suppose non
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seulement une panoplie de stratégies mais encore un
choix judicieux de celles à adopter.
Depuis Adam Smith et sa richesse des nations, la croissance
occupe l'esprit de nombreux économistes. Elle est ainsi associée
à plusieurs qualificatifs : illimitée, limitée,
instable... La croissance économique peut se définir comme «
un accroissement durable de sa dimension, accompagné de changements
de structure et conduisant à l'amélioration du niveau de vie
» (DIEMER 2006). Pour rendre compte du changement de dimension d'une
économie, on a très souvent recours à des agrégats
permettant de mesurer l'évolution de l'ensemble des productions tels que
le PIB (Produit Intérieur Brut) ou le PNB (Produit National Brut). Le
taux de croissance se définit alors comme la variation relative du
PIB en volume d'une année sur l'autre. Pour rendre compte d'une
modification des structures d'une économie, on retiendra que la
croissance économique s'accompagne très souvent d'une nouvelle
répartition des activités par secteur et par
région. Dans le cas d'une nouvelle répartition
sectorielle des activités, on constate que les parts relatives de la
production agricole, industrielle, de services marchands ou non marchands dans
le PIB évoluent régulièrement. Le calcul de la production
agricole, industrielle, de services... permet de rendre compte de cette
évolution. (DIEMER 2006).
Le produit intérieur brut (PIB) sert principalement
à suivre l'état de santé de l'économie et à
mesurer l'évolution de l'activité économique. C'est
l'indicateur essentiel, produit dans le cadre des comptes nationaux, pour
adapter la politique économique de la nation en fonction de la situation
de l'activité du pays.
La croissance économique et le bien-être
matériel collectif sont généralement associés.
À court terme, il est assez peu discutable que la croissance
économique détermine le niveau du bien-être social ; si la
croissance est faible, le chômage augmente, les revenus ont tendance
à stagner, les contraintes sur la consommation deviennent plus fortes
et, au total, le niveau de bien-être est en moyenne plus faible que dans
les périodes de croissance forte de l'économie et des revenus.
Pourtant, on peut discuter
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la pertinence de l'utilisation du PIB par tête pour
mesurer l'évolution du bien-être sur longue période. La
critique habituelle de l'utilisation de cet indicateur repose sur le
caractère limité des informations qu'il synthétise. De
fait, le calcul du PIB exclut une partie des activités hors
marché ou qui relèvent du monde informel du travail domestique ou
du bénévolat. (Gérard 2006)
Tout en abordant des stratégies de développement
qui n'ont pas permis à la RD Congo de décoller
économiquement, ce travail cherche à étudier les
implications de la forte croissance économique du PIB observé
aujourd'hui en RD Congo sur la réduction de chômage partant bien
évidement sur la loi d'OKUN. Suggère quelques approches à
privilégier, et sur lesquelles peuvent réellement porter des
réflexions tant pour des chercheurs que les politiques
Le développent de la croissance est un domaine du
risque, ce sens de risque anime la classe des entrepreneurs qui risquent
d'investir leurs ressources, arrivent à diminuer le chômage,
à produire et à accroitre la valeur ajoutée de la nation.
En RD Congo cette classe d'agents n'existe presque pas, les gens croient
parfois y appartenir exercent leurs activités dans le commerce et le
court terme alors que le risque socialement plus rentable est celui pris dans
l'industrie ; c'est-à-dire dans la création des biens qui
renflouant l'offre locale par rapport à la demande, permet de stabiliser
le prix.
Pour mesurer la capacité de la croissance à
résorber le chômage, il faut tout d'abord évaluer le poids
du chômage keynésien, c'est-à-dire la composante
conjoncture du sous-emploi.
Ainsi, les créations d'emploi et la baisse du
chômage que l'on peut attendre d'une croissance durable et soutenue sont
fonction du contenu en emploi de la croissance. L'augmentation de la population
active (résultat du dynamisme démographique et de
l'activité croissante des femmes) peut annuler les effets positifs des
créations d'emplois sur le chômage : si la population active et
l'emploi augmentent au même rythme, l'effet sur le chômage est nul.
Tous ces éléments sont de nature à relativiser les effets
de
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la croissance sur le chômage et expliquent
l'évolution du contenu en emploi de la croissance depuis ces vingt
dernières années. (André BALIBWANABO et Oasis TEDIKA
2011).
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