INTRODUCTION GENERALE
Au cours de la dernière décennie, la
sécurité des personnes, des biens et de l'information s'est
imposée comme un enjeu majeur à l'échelle
planétaire. La vidéosurveillance a été
confrontée à des problèmes tels que la lutte contre le
terrorisme, le renforcement de la sécurité intérieure et
l'essor de la cybercriminalité. De nos jours, l'évolution de
nouvelles technologies de l'information et de la communication apporte des
solutions nouvelles et sophistiquées pour la sécurité
physique et informatique.
En effet, l'évidence sur terrain des systèmes de
sécurité sociale n'est plus mise en doute car la surveillance
à distance des systèmes n'est plus seulement consacrée aux
équipements de communication, mais aussi à la vie privée
même des citoyens.
La vidéosurveillance consiste à
placer des caméras de surveillance dans un lieu public ou privé
pour visualiser en un endroit centralisé tous les flux de personnes au
sein
d'un lieu ouvert au public et prévenir vols, agressions et mouvements de
foule.
Les causes de l'installation de systèmes de
vidéosurveillance sont diverses, toutefois la sécurité
publique ainsi que la protection des biens mobiliers ou immobiliers font office
d'éléments phares dans la justification de la
vidéosurveillance.
Pour notre cas, la SEP-CONGO est notre préoccupation
majeure. Nous l'avons choisi parce qu'elle est l'une les plus grande entreprise
commerciale et qui présente une grande étendue à
surveiller.
01. BREF HISTORIQUE
La vidéosurveillance s'est
développée
d'abord au Royaume-Uni, en réponse aux attaques de l'IRA. Les
premières expériences au Royaume-Uni dans les années 70 et
80 ont conduit à des programmes de grande ampleur au début des
années 1990. Ces succès conduisirent le gouvernement à
faire une
campagne
auprès de la population, et lança une série
d'installations de caméras. Aujourd'hui, les caméras au
Royaume-Uni couvrent la plupart des centre-villes, et de nombreuses gares et
parkings. Une étude
(lien) donna le
chiffre
approximatif de 4000000 caméras à Londres et 400000000 au
Royaume-Uni au
total.
D'autres
pays
comme la France ont installé des systèmes de
vidéosurveillance. En 1998 le nombre de caméras en France
était estimé à un
million
dont 150 000 dans le domaine public. Ces caméras sont présentes
dans divers lieux tels que les aéroports, les gares, les routes, les
transports
publics. Ces installations
vidéo
commencent aussi à fleurir dans les villes. À
Avignon par
exemple, une enquête à propos de la vidéosurveillance a
révélé que 71% des Avignonnais sondés
étaient favorables à l'installation d'un tel système dans
les parkings. Cependant il existe aussi des associations qui militent contre
toute forme de surveillance. C'est le cas de " Souriez, vous êtes
filmés ", pour n'en citer qu'une.
02. PROBLEMATIQUE
L'observation par une caméra est un moyen efficace de
contrôler des zones plus ou moinsgrandes et d'accès plus ou moins
aisé. L'innovation dans de nouvelles caméras permet
desinterventions jusque là rendues difficiles voire impossibles.En
Angleterre,
les attentats de juillet 2005 sont également un
moteur
pour l'augmentation du nombre de caméras.
Cette menace qui a toujours été présente
n'a jamais vraiment créé un sentiment d'insécurité,
mais les attentats du 11 septembre 2001 ont changé la donne. Les gens
ont pris conscience que personne n'était intouchable.
Toutefois la mise en place de la vidéosurveillance ne
peut s'expliquer uniquement par l'insécurité grandissante ou la
protection des biens. Certaines autres raisons moins connues du grand public
existent également. La mise en place de la vidéosurveillance
permet une amélioration de la gestion des incidents ainsi qu'une
augmentation de l'efficacité et de la rapidité d'intervention.
Par exemple, dans la
prévention
du
suicide
ou encore lors d'accidents qui pourraient survenir sur la voie publique ou sur
le couloir d'un bâtiment d'entreprise, etc.. Elle permet ainsi
indirectement, de maintenir les primes d'assurances à un niveau
raisonnable. La surveillance d'un lieu public ou d'une entreprise sert à
informer en
temps
réel les agents de sécurité ou la police.
Assurer la sécurité des bâtiments,
infrastructures et entourage seront l'essence même pour l'exigence d'un
réseau de vidéosurveillance. De ce qui précède,
l'installation d'un réseau de vidéosurveillance moderne
s'avère indispensable. Ce réseau IP sera configuré sur des
caméras IP de supervision pour envoyer une description de l'état
du site surveillé et de son environnement1(*).
Etant donné les difficultés
éprouvées dans le secteur des télécommunications et
de la sécurité pour pouvoir entrer en communication avec les
services contrôlant l'ensemble du site de la SEP-CONGO et assurer la
couverture totale du système de surveillance. Nous nous sommes
posé la question dont :
Comment permettre à la SEP-CONGO d'assurer la
surveillance de son site afin de sécuriser son patrimoine ?
03. HYPOTHESE
A la lumière de l'énoncé de notre
problématique, nous estimons qu'il est possible de mettre en place un
système fiable de vidéosurveillance au sein de la SEP - CONGO.
Toutefois la mise en place de la vidéosurveillance ne peut s'expliquer
uniquement par l'insécurité grandissante ou la protection des
biens. Certaines autres raisons moins connues du grand public existent
également. La mise en place de la vidéosurveillance permet une
amélioration de la gestion des incidents ainsi qu'une augmentation de
l'efficacité et de la rapidité d'intervention.
Ainsi, notre proposition serait de recourir à la mise
en place d'un système de vidéosurveillance avec caméra IP,
les caméras IP sont installées sur un réseau IP (LAN -
réseau local, fibre optique) et reliées à un serveur de
vidéosurveillance central : elles capturent les images et les
acheminent vers le réseau.
04. OBJECTIF
L'objectif est d'assurer une communication intégrale,
rapide et efficace dans les installations de la SEP-CONGO en lui dotant d'une
technologie de pointe.
05. CHOIX ET INTERET DU SUJET
05.1
Choix du sujet
Notre choix a été motivé par la
contribution à l'amélioration de la sécurité des
biens et personnes au sein de SEP-CONGO par l'introduction d'un système
fiable et intelligent de surveillance.
05.2
Intérêt du sujet
Cette étude nous a permis d'approfondir nos
connaissances sur les systèmes de vidéosurveillance avec camera
IP.
La réalisation de ce travail a fourni à la
SEP-CONGO un système de sécurité informatique
adéquat.
06. METHODES ET TECHNIQUES
Nous avons utilisé les méthodes ci-après
pour atteindre notre objectif :
- La méthode analytique, qui nous a
permis à faire l'analyse du système de la SEP-CONGO
- La technique documentaire à
travers laquelle nous avons utilisé les documents de
références.
- La technique d'interview, qui a permis de
poser des différentes questions en rapport avec notre étude.
07. DELIMITATION DU SUJET
Dans ce travail, nous allons nous limiter au
déploiement d'un système de vidéosurveillance au sein de
la SEP-CONGO avec caméra IP.
08. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Excepté l'introduction et la conclusion
générale, notre travail est subdivisé en trois
chapitres :
- Le premier chapitre s'intitule
généralités sur le système de
vidéosurveillance ;
- Le deuxième chapitre aborde la présentation de
la SEP-CONGO ;
- Le troisième chapitre est consacré au
déploiement de la vidéosurveillance avec caméra IP.
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE SYSTEME DE
VIDEOSURVEILLANCE
I.1. INTRODUCTION
De nos jours, la vidéosurveillance est
omniprésente et on la retrouve dans de nombreux secteurs
d'activités(banques, transports, industrie, grandes distribution, etc.).
Le besoin de renforcer les niveaux de sécurité se fait de plus en
plus ressentir dans différents domaines d'activité. Dans ce
chapitre nous allons présenter la structure, les caractéristique,
les différents systèmes et applications d'un système de
vidéosurveillance. Nous mettrons également l'accent sur le
système de vidéosurveillance sur réseau IP et ces
différentes configurations.
I.2. DEFINITION
La vidéosurveillance consiste à placer des
caméras dans un lieu public ou prive pour visualiser et enregistrer en
un endroit centralisé tous les flux de personnes au sein d'un lieu
ouvert au public pour surveiller les allées et venues, prévenir
les vols, agressions, fraudes et gérer les incidents et mouvements de
foule.
I.3. SIGNAUX VIDEO
I.3.1. Vidéo noir et blanc
Une image vidéo est composée de 625 lignes et il
y a 25 images par secondes pour les images standards européennes
utilisant le 50 Hz. Pour les standardsaméricains utilisant le 60 Hz,
l'image est composée de 525 lignes avec une animation de 30 images par
seconde.
Ces lignes sont balayées dans un mode dit entrelacer,
faisant alterner 50 demi-images par secondes (ligne paires et lignes impaire).
Parmi les lignes, certaines servent réellementà produire l'image.
Les autres lignes restantes sont utilisées pour des usages divers tels
que gestion des balayages verticaux et horizontaux les signaux de test et le
télétexte. La valeur significative de la vidéo N&B est
appelée la luminance (Y) et la représentation du signal
vidéo (Y).
I.3.2. Vidéo couleur
On peut, à partir des trois couleurs fondamentales
(Rouge (R), Vert (V), Bleu (B)) recréer par synthèse additive
toutes les couleurs. Le lien entre la luminance et les trois couleurs est
exprimé par la relation 1.1 suivante :
Y=0,3r + 0.6 + 0,1B. (I.1)
Cette formule caractérise la sensibilité de
l'oeil humain. Il est deux fois plus sensible au vert qu'au rouge et
très peu sensible au bleu. Les trois signaux Y, R-Y, B-Y, sont
couramment utilises, car ils permettent toutes les combinaisons possibles. Ces
signaux sont aussi appelés Y, U, V.
I.4.COMPOSANTES D'UN SYSTEME DE VIDEO SURVEILLANCE
Un système de vidéosurveillance peut
êtredécompose en 9 parties qui doivent être prises en compte
lors de la conception du système (figure 1-1) :
Ø La capture ;
Ø L'analyse ;
Ø La compression ;
Ø La transmission ;
Ø La visualisation ;
Ø Le stockage ;
Ø La recherche ;
Ø L'exportation ;
Ø L'intégration.
La figure 1.1 ci-dessous illustre les différentes
composantes d'un système de vidéosurveillance.
Figure I.1 : Composante d'un système de
vidéosurveillance
I.4.1. Capture et camera
La capture est l'un des éléments clés
d'un système de vidéosurveillance, car il va permettre de fournir
les donnéesvidéoà l'ensemble de la chaine.
L'élément essentielpour réaliser une capture de
qualité est la camera. Les cameras peuvent êtreclassées en
deux catégories, à savoir : cameras fixes et cameras
mobiles.
I.4.1.1.Les cameras fixes
Elles permettent d'observer une zone
prédéterminée lors de l'installation de celle-ci. Comme le
montre la figure 1.2. Ci-dessous.
En général elles sont installées pour
surveiller des passages obligés, des périmètres, ou pour
détecter la réalité d'une menace (surveillance d'un
couloir, d'une porte, d'une entrée, etc..). La figure 1.2 ci-dessous
illustre la camera fixe.
Figure 1.2 : camera fixe
I.4.1.2.Les cameras mobiles
Elles ont l'avantage de permettre à l'operateur de
pouvoir observer une région de 360 degré autour de la camera. Les
cameras mobiles sont davantage utilisées pour suivre une menace mobile
ou pour êtreopérées manuellement (rondes ou patrouilles
vidéo par exemple), elles nécessitent logiquement un mode
d'opération plus exigeant (grande place, grand parking, surveillance
périmétrique), tel qu'illustre à la figure 1.3
ci-dessous.
Figure 1.3 : Camera mobile
I.4.2. Analyse
L'ajout du numérique dans la vidéosurveillance a
permis le développement des systèmes intelligents d'analyse. Ces
systèmes apportent une aide décisionnelle ou tout simplement
alertent directement l'operateur qui peut ainsi détecte un
problèmeplus rapidement. Ces technologies permettent une exploitation
plus efficace des images en temps réel afin de prévenir un
incident ou en temps différé en accélérant les
recherches.
I.4.3.Compression
Il existe deux grands groupes de standards internationaux de
compression :
v Compression sans perte : dans ce cas, les
donnéesdécodéesà l'arrivée par le
récepteur sont strictementidentiques aux donnéescodées au
départ par l'émetteur.
v Compression avec perte : dans ce cas, les
données sont différentesà la sortie du décodeur par
rapport à l'entrée du codeur. C'est ce type de compression qui
est utilisé en vidéo, car on peut accepter des pertes
d'information qui ne sont pas toujours visibles à l'oeil et qui se
traduisent par de nets gains de compression.
Dans une séquencevidéo, il existe deux sortes de
compression : compression spatiale, compression temporelle.
I.4.3.1. Compression spatiale
La norme de compression la plus connue et rependu de ce type
est le M-JPEG élaboré par le Moving photographic experts group.
La compression spatiale est celle où chaque image est prise
indépendamment des autres. On peut diminuer cette compression en codant
chaque image séparément en JPEG (Joint Photographic Experts
Group). Cette approche est parfois utilisée lorsqu'on a besoin de
pouvoir accéder de façonaléatoireà chaque image
individuellement. Comme le montre la figure 1.4 ci-dessous.
Figure 1.4 : Compression spatiale ou chaque image
est prise indépendamment des autres
I.4.3.2. Compression temporelle
On peut aller plus loin en constatant que deux images qui se
suivent dans une séquencevidéo sont quasiment identiques :
c'est la compression temporelle. Le but est alors de ne stoker que ce qui est
modifiélors du passage d'une image à une autre. Les images ainsi
compresses sont de deux type : les images I (images intra codées)
et les images P (images prédictives). Les images I sont des images
complètescodées en JPEG, on les pixels modifies par rapport
à l'image précédente, qui peut êtreelle-même
une image I ou une image P (Figure 1.5). Nous reviendrons plus tard sur la
manière précise de coder les images P.
Figure 1.5 : Compression temporelle des images
P
En effet, la compression spatiale a pour but de diminuer la
redondance de données dans une seule image, par contre la compression
temporelle a pour but de diminuer la redondance de données entre
plusieurs images.
Dans la compression du système de la
vidéosurveillance, il existe plusieurs types de format tels
que :
ü H264 ;
ü MPEG ;
ü MPEG 4 ;
ü JPEG.
I.4.3.2.1. H.264
La technique de compression H.264 est conçue pour une
transmission vidéoàdébit fixe. L'inconvénient du
débit fixe est que l'image perd de sa qualité lorsque les objets
sont en mouvement. La norme H.264 était initialement destinée aux
applications de vidéoconférence et non à la surveillance
ou les détails ont plus d'importance que la régularité du
débit. Affichage a 480 images/sec max partage entre les caméras,
l'enregistrement a 240images/sec partage entre les cameras différents
modes d'enregistrements.
I.4.3.2.2.MPEG
La norme MPEG (fondée par la motion Picture experts
group à la fin des années 1980) est la plus connue des techniques
de transmission directe audio et vidéo. Dans cette section, nous nous
limitons a la partie vidéo de la norme MPEG. Le principe de base du MPEG
consiste à comparer entre elles deux images
compresséesdestinéesàêtre transmises sur le
réseau. La première des deux images servira de trame de
référence. Sur les images suivantes, seuls seront envoyées
les zones qui diffèrent de la référence. L'encodeur
réseau reconstruit alors toutes les images en fonction de l'image
deRéférence et de la « plage de
différence »
I.4.3.2.3. MPEG 4
La norme MPEG-4 spécifie d'abord des techniques pour
gérer le contenu de scènes comprenant un ou plusieurs objets
audio-vidéo. Contrairement à
MPEG-2 qui visait
uniquement des usages liés à la
télévision
numérique (diffusion
DVB et
DVD), les usages de MPEG-4
englobent toutes les nouvelles applications multimédias comme le
téléchargement et
le
streaming sur
Internet, le
multimédia sur
téléphone
mobile, la
radio
numérique, les
jeux vidéo,
la
télévision et
les supports
haute
définition.
I.4.3.2.4. JPG
JPEG (acronyme de Joint Photographic Experts Group)
est une
norme qui définit le
format d'enregistrement et l'
algorithme de
décodage pour une représentation numérique
compressée d'une image fixe.
I.4.4. Transmission2(*)
La vidéo captée par les caméras de
surveillance doit être transmise aux systèmes d'enregistrement, de
traitement et de visionnement. Cette transmission peut se faire par câble
ou à travers l'air :
ü Câble coaxial de cuivre : on utilise
des câbles coaxiaux de type KX6 pour une distance inférieure
à 300 m et pour une distance inférieure à 600 m, on
utilise des câble coaxiaux de type KX8. La figure I.6 ci-dessous illustre
un câble coaxial.
Figure I.6 : Câble coaxial
ü Fibre optique : On utilise des fibres
optiques multi modes pour une distance maximale de 4 km en analogique de base
ou 2 km en numérique et on utilise des fibres optiques monomodes pour
une distance plus élevée3(*). Tel qu'illustré à la figure I.7
ci-dessous.
Figure I.7 : Fibre optique
ü Câble multi-paires de cuivre : On
utilise un câble 4 paires de catégorie 6 pour une liaison de moins
de 90 m entre le point de concentration et une caméra IP. Uncâble
de ce type peut également être utilisé pour la liaison de
télémétrie d'une caméra analogique raccordée
avec un câble coaxial vidéo (KX6, KX8)
ü Liaison radio ou sans fil : Ces types de
liaisons sont utilisés lorsque les distances sont relativement
importantes et que les couts en génie civil sont trop
élevés. Les liaisons radio utilisent des bandes de
fréquences de 5,4GHz ou 5,8GHz
I.4.5. Visualisation
La visualisation comprend deux aspects, à
savoir :
v La visualisation via des moniteurs ou mur d'images ;
v L'interface homme-machine (IHM).
I.4.5.1. Visualisation via des moniteurs ou mur d'image
Il faut distinguer les moniteurs associés au poste de
contrôle et les moniteurs du mur d'image dont la dimension est fonction
de la distance entre l'opérateur et les écrans :
Ø Poste de travail de l'opérateur
Concernant le poste de travail, il est préconisé
d'avoir deux écrans par opérateur dont le premier avec la
cartographie de différent zones vidéo surveillées et
l'autre écran visualisant la caméra souhaitée.
Ø Mur d'image
Le mur d'image peut être composé de plusieurs
moniteurs affichant chacun une caméra ou de quelques moniteurs affichant
une multi vision, tel qu'illustre à la figure I.8 ci-dessous.
Figure I.8 : Mur d'image
I.4.5.2. Interface homme machine
L'IHM permet certes de visualiser le système mais aussi
de l'exploiter en temps réel(figure I.9). L'IHM va prendre en compte les
contraintes géographique et technique du site afin d'assister dans la
gestion du site.
Figure I.9 : Exemple L'IHM
I.4.6. Stockage
La fonction enregistrement a pour rôle de stoker des
images fournies par les caméras.
Il doit également permettre une recherche
multicritères sur les donnéesenregistrées (Date, heure,
identification camera, évènementdéclenchant, zone
géographique, etc..). L'enregistreur doit pouvoir être
piloté depuis une interface homme machine (IHM). Les capacités de
stockage des enregistreurs dépendent :
Ø Du nombre de cameras à enregistrer ;
Ø Du nombre de jours d'enregistrement ;
Ø Du temps d'enregistrement par jour ou par
heure ;
Ø Du nombre d'images par seconde ;
Ø De la qualité de l'image.
La figure 1.10. Ci-dessus illustre la technique
d'enregistrementde la vidéo (programme)
Figure I.10 : Décodeur
enregistreur
I.4.7. Recherche
Pour optimiser la recherche certains logiciels proposent une
recherche basée sur la détection de mouvement à posteriori
ou une recherche contextuellebasée sur
lesmétadonnéesd'analyse de la vidéo.La recherche
basée sur la détection de mouvement permet de diminuer le temps
de recherche mais reste limitée au mouvement dans l'image.La recherche
contextuelle est bien plus précise car elle permet de recherche les
objets de type véhicule et de couleur rouge gares devant la
capitainerie ou le véhicule qui va à contre-sens par exemple.
I.4.8.Exportation
L'exportationdes séquencesvidéos'effectue sur un
DVD. Lesséquencesvidéo sont en format natif du fabricant pour
pouvoir authentifier ces dernièresà l'aide d'un logiciel. Ainsi
les séquencesvidéo ne peuvent êtremodifiées.
I.4.9. Intégration
Un système de vidéo de surveillance peut
être intègré dans un système plus complexe.Pour
réaliser ce genre d'infrastructure il est n'essaierai de
développer une passerelle entre les différents systèmes
autour d'un kit de développement logiciel généralement
fourni par les fabricants. Ces kits de développement sont appelés
SDK. Par semple on pourra développer un lien entre un système de
vidéosurveillance et un système de contrôle
d'accès.
I.5. EVOLUTION DES SYSTEMES DE VIDEOSURVEILLANCE
Les systèmes de vidéosurveillance existent
depuis environ 25ans. Intégralement analogiques àleurs
débuts, ils sont évolués progressivement vers la
technologie numérique. Les systèmes actuels ne ressemblent plus
guère aux anciennes cameras analogique branchées sur des
magnétoscopes traditionnels. Aujourd'hui, ils utilisent les cameras
réseau et les serveurs informatiques. Pour l'enregistrement vidéo
dans un système entièrement numérique.Il existe encore
néanmoins toute une série de solutions partiellement
numériques incluent une quantité variable des composants
numériques.
I.6.DIFFERENTS TYPES DEVIDEOSURVEILLANCE
Il existe deux types principaux modes de
vidéosurveillance qui sont :
ü La vidéosurveillance analogique (la plus
traditionnelle) ;
ü La vidéosurveillance IP
I.6.1.Vidéosurveillance analogique
Le système de vidéosurveillance analogique est
encore actuellement le plus utilise dans les entreprises, commerces et
habitations de particuliers. Il est équipé des caméras
analogiques dont le seul rôle est de capturer les images et les envoyer
à un enregistreur à durée limitée (type
magnétoscopie) via un signal analogique.
Ce système est compose d'une ou plusieurs cameras, d'un
moniteur(ou téléviseur), d'un enregistreur et d'un câblage
(câble coaxial) pour le transfert d'images (figure l-11).
Figure I.11 : vidéosurveillance
analogique
Le principal avantage de la vidéosurveillance
analogique est la qualité et le fluide des images ainsi que sa
facilité d'utilisation. Mais par rapport à la
vidéosurveillance en réseau, le système analogique est
assez limité en termes de fonctionnalités :
Ø Capacité de stockage limitée dans la
durée (cassettes) ;
Ø Format peu flexible des images ;
Ø Pas d'accès en temps réel par
l'internet (sauf si les caméras sont connectéesà un
réseau) ;
Ø Evolutivitélimitée : difficile
d'ajouter des camérassupplémentaires dans le temps ;
Ø Pas de gestion à distance : installation,
maintenance, etc...
Les cameras constituent le premier maillon de la chaine de la
vidéosurveillance. Les principales caractéristiques des
caméras de surveillance sont :
Ø La définition ou la résolution qui
permet de définir la qualité d'image ;
Ø La sensibilité qui définit la
lumièrenécessaire pour exploiter l'image.
I.7. SYSTEMES DE VIDEO SUR IP AVEC CAMERA RESEAU
Une caméra réseau associe une caméra et
un ordinateur. Permettant la numérisation et la compression
vidéo, elle est outre équipée d'un connecteur
réseau4(*). La
vidéo est acheminée par réseau IP via les commutateurs
réseau, pour être enregistrée sur un PC/serveur standard
à l'aide d'outils de gestion vidéo. Il s'agit d'un système
de vidéo sur IP à part entière, double d'un système
entièrementnumérique n'utilisant aucun composant analogique. Les
systèmes de vidéo sur IP reposant sur l'utilisation de cameras
réseauprésentent les avantages suivants :
Ø Cameras à haute résolution (méga
pixels) ;
Ø Qualité constante de l'image ;
Ø Fonction d'alimentation par câbleEthernet
(Power over Ethernet) et réseau sans fil ;
Ø Fonctions panoramique/inclinaison/zoom, audio,
entrées et sorties numériques sur IP ;
Ø Grandes flexibilité et
évolutivité.
La figure I.12. Ci-dessous illustre un système
de vidéosurveillance sur le réseau IP
Figure I.12 : vidéo sur IP utilisant des
camérasréseau
I.8. GESTION VIDEOSURVEILLANCE
La gestion vidéo d'un système de vidéo
sur IP englobe des activités de visualisation,
géréesà l'aide d'un navigateur web ou d'un logiciel de
gestion vidéospécifique, ainsi que des activités
d'enregistrement vidéo pouvant êtremenéesà l'aide
d'un logiciel de gestion vidéo installé sur PC ou à l'aide
d'un enregistreur vidéo sur IP.
I.9. CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous venons d'aborder d'une manière
générale les types de systèmes de
vidéosurveillance, ces éléments constitués de
différents types d'applications et des systèmes de traitement des
images. Nous rappelons que, la surveillance par camera dans les lieux
privés demeure un acte d'observation secrète ou non d'une
personne sur une autre dans le but de guetter ses faits et gestes.Il faut
rechercher un équilibre entre le droit à la vie privée et
la vidéosurveillance.
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA SEP-CONGO
II.1. INTRODUCTION
Dans ce chapitre, il sera question de faire un
aperçugénéral sur la société de
« Service des Entreprises Pétrolières
Congolaises » et de mettre un accent particulier sur sa structure
organisationnelle afin de mieux connaitre les endroits dans lesquels les
caméras et les autres équipements du réseau de
vidéosurveillance seront placés.
II.2.APERCU GENERAL
II.2.1. Aperçu historique
La sociétéanonyme des pétroles du Congo
(PETRO-CONGO) a bénéficié d'un statut spécial qui
trouve son origine dans la convention de 1910 conclue entre elle et le
gouvernement de la colonie relative à la concession des terres et
à la vente des produits pétroliers au Congo.
En collaboration avec des partenaires étrangers,
PETRO-CONGO a été autorisé par la colonie à
créer une filiale (société d'entreposage a
l'intérieur de la colonie) en vue d'assurer la distribution du produit
nécessaireà la consommation locale dans les meilleures conditions
économiques.
C'est en 1911 que la société anonyme des
pétroles du Congo construit le premier pipe-line de diamètre (4)
axe Matadi Kinshasafinancée par PETRO-FINA SA ; ce pipe-line entre
en service en 1913. La compagniefinancière belge des pétroles
(PETRO-FINA) s'intégrant dans l'affaire, assure dès la fin de
première guerre mondiale en 1924 la direction technique et commerciale
de PETRO-CONGO.
La société anonyme des pétroles du Congo
(PETRO-CONGO) fut dissoute en 1949 et remplacée par la
société des pétroles au Congo qui est une
société congolaise par actions.
Le second pipe-line de diamètre (6) fut construit en
1951 axe Matadi - Kinshasa finance de nouveau par PETRO-FINA SA et
inaugure en 1953.
Il convient de souligner la création le 06/02/1952 de
la société congolais d'entreposage et de manutentions en
abrège « SOCOPETROL » avec mission de mettre en
oeuvre le programme d'extension des installations de vrac à
l'intérieur de la colonie et d'assurer les manutentions ainsi que l'an
25 distribution des produits nécessaires à la consommation
intérieure du Congo dans les meilleures conditions économiques
(Décret royal du 30 juin 1952).
Le 25/04/1952, il y a le changement d'appellation de la
« société congolaise d'entreposage et de
manutention » en « société congolaise
d'entreposage des produits du pétrole ».
En 1953, il y a l'inauguration du pipeline 6, en 1954 il y a
la construction des dépôts de Masina (58750 m3) et de
Kananga.
En 1969, la « société congolaise
d'entreposage des produits du pétrole » participe à la
construction de la sociétécoopérative CMK (centre
médical de Kinshasa).
En 1972, il y a un nouveau changement d'appellation de la
« Société Congolaise d'Entreposage des Produits du
pétrole » en « société d'Entreposage
des Produits des Pétroles au Zaïre » en abrège
SEP-ZAIRE ;
En 1974, il y a la nationalisation de tous les biens
appartenant aux sociétéspétrolières et le transfert
de ces biens à un établissement public dénommé
PETRO-ZAIRE à qui revient désormais la totalité de la
gestion pétrolière(ordonnance loi n° 74/O12 du 1O
janvier 1974,modifiée par la loi n° 74/O13 du 1O juillet 1974), Il
y a la création au sein de PETRO-ZAIRE d'une
entitédénomméezaïre service à laquelle sont
confiées les attributions de l'ancienne SEP-ZAIRE.
De la société d'entreposage des produits
pétroliers du zaïre (SEP-ZAIRE) naquit en 1974 sous l'ordonnance
loi n°74/012 du 10 janvier, modifiée par la loi n°74/013 du 10
juillet 1974, transférant tous les biens appartenant à la
sociétépétrolières dont SEP-CONGO en un
établissement public dénomme PETRO-ZAIRE à qui revient
désormais la totalité de la gestion pétrolière.
En 1977, la loi n°77/005 de mai 1977 abroge l'ordonnance
loi n°74/012 du 10 janvier 1974 par une mesure de rétrocession des
biens nationalisés en 1974. L'Etat Zaïrois chargea le
département du Portefeuille de veiller à la restitution des biens
de l'ancienne sociétéchargée de la sauvegarde du
patrimoine de l'état. PETRO-CONGO fut liquidé par la
décision du 17 septembre 1977 du comité de stabilisation. Et les
anciens propriétaires de SEP-CONGO ont repris 60% de leurs biens.
La société PETRO-ZAIRE vit le jour le 15
décembre 1977. Elle reprend les attributions de
l'entitéZaïre services.
1978 : début des travaux de
régénération des pipes line devenus vétustes
(construction de deux nouvelles lignes de 6 traces communs en remplacement des
anciennes lignes de 4 pouces et de 6 pouces des tracesdifférents) et
modernisation des stabilités de pompage.
Ordonnance n°78/038 du 20 janvier 1978 autorisent la
création de la société sous l'appellation de zaïre
services.
Juillet 1978 : Changement de l'appellation
zaïre-services en Zaïre services entreprises
pétrolières, zaïre-SEP en sigle.(Assemblée
générale extraordinaire du 28 juillet 1978).
1982 : ordonnance n°082-075 du 02 juin 1982
autorisant la nouvelle appellation « Zaïre services des
entreprises pétrolières ». Début des
activités de transit avec la république centrafricaine
(BANGUI).
1983 : début des activités de transit avec
la républiquedu Congo (Brazzaville). Construction du centre
médical de N'djili.
1984 : création de l'unité de protection
des ouvrages (UPO) pour la sécurité des pipe-lines aux actes de
malveillance.
Gestion des installations pétrolières de
GécaminesLikasi.
1985 : acquisition d'une trentaine de wagons-citernes de
40m3 dans le cadre du crédit BAD.
Gestion des installations pétrolières de
GécaminesKolwezi.
1986 : début de la gestion des dépôts
aéro-portuaires de l'intérieur (ex Air Congo), Lubumbashi, Goma,
Kisangani, Mbandaka, Kananga, et Mbuji-Mayi. Construction du
dépôtaéroportuaire de Gbadolite (200 m3).
1988 : reprise par petro-zaïre de l'activité
supply (importation des produits pétroliers).
1990 : début de la gestion des installations de la
MIBA. Gestion des actions de l'étatzaïroisconfiée à
l'entreprise publique.
1991 : Pillage de triste mémoire
généralise dans le pays occasionnant ainsi le licenciement massif
du personnel pour raison économique suite à la baisse des
activités.
Affirmation par la direction générale de l'OFIDA
du rôle exclusif dévolu à SEP-CONGO dans les
opérations de dédouanement du produit pétrolier sur
l'ensemble du territoire national par la lettre n°DG/PDG/1932/90 du
08/09/1991.
1992 : Construction du centre médical de
bolafa.
1993 : Deuxième pillage généralise
dans le pays
1994 : Construction du centre médical de Matadi
1995 : Construction du
dépôtaéroportuaire de Goma (1000m3) gestion
d'une action de PETRO-FINA SA à FINA MARINE le 30/06/1995
1997 : Cession des actions du groupe PETRO-FINA SA
à la société ARISTEA (mars 1997). Cession des actions de
l'état congolais à l'entreprise PETRO-CONGO.
Changement de l'appellation du Zaïre services des
entreprises pétrolières en services des entreprises
pétrolièrescongolais SEP-CONGO en sigle (Assemblée
générale des actionnaires du 11/O7/1997).
Début de la perte de contrôle de gestion de 15
dépôts installes dans les territoires occupées par la
rébellion (Busungu, Bukavu, Boma, Isiro, Kisangani et aéro -
Kalemie).
1998 : Cession par PETRO-CONGO de 7200 actions à
la société congolaise des pétroles (SCP) qui entre dans
l'actionnariat de SEP-CONGO.
2000 : Sinistre HRS/N'djili le 14/04/2000, perte d'un
tank de 1000m cubes suite à l'incendie du dépôt des
munitions à l'aéroport de N'djili.
Transfert de toutes les actions de Petro-Congo àla
congolaise des hydrocarbures (COHYDRO). Cession par ARISTEA d'une action
à FINAMARINE et d'autre à ETMO FINA. Réaffirmation par les
ministres de l'économie, finances et budget du rôle exclusif
dévolu à SEP-CONGO dans les opérations de
dédouanement des produits pétroliersur l'ensemble du territoire
par la lettre n°1318/CABMIN/ECO-FIN-BUD 2001 du 16/11/2001.
II.2.2. Situation géographique
Le siège social de la société est
situé au n°1 de l'avenue des pétroliers, dans la commune de
la Gombe, (non loin de la gare centrale).
Il existe aussi des sièges d'exploitation ou
dépôts sur toute l'étendue de la
RépubliqueDémocratique du Congo, à savoir : AKULA,
ANGO, BENA DIBELE, BOMA, BUKAVU, BUNIA, HRS-N'DJILI, AERO-KINSHASA, AERO
LUBUMBASHI, LUFU, LUKALA, MASINA.
Vue du ciel de la SEP - CONGO
II.2.3. Forme juridique
La Sep-Congo est une société des capitaux
mixtes. L'état y 36,6% des actions à travers son entreprise
publique la congolaise des hydrocarbures (COHYDRO), et les actionnaires prives
66,6%
A ce jour, les parts de la société sont
présentées dans le tableau II.1 ci-dessous.
Tableau II.1 : action de la
société
Actionnaires
|
Nombre
d'actions
|
%
|
COHYDRO
|
43920
|
36,6
|
ARISTEA
|
43918
|
36,598
|
SHELL OVERSQS HOLDING LTD
|
15600
|
13
|
MOBIL PETROLEUM COMPANY
|
9360
|
7
|
ELF OIL RDC
|
7200
|
6
|
FINA MARINE SA
|
1
|
0,005
|
ETMO MARINE
|
1
|
0,005
|
Total
|
100
|
Source : Bureau d'archives SEP-CONGO
II.2.4. Objectif de SEP CONGO
La SEP CONGO a pour objectif selon l'article 2 de son statut,
l'achat, l'important des produits pétroliers, l'entreposage, la
manutention, le conditionnement, le transport et la mise en emballage au Congo
et dans les pays limitrophes. Elle peut faire directement ou indirectement
toutes les opérations commerciales, industrielles et financières,
mobilières et immobilières, qui sont de nature
àréaliser, faciliter ou développer son objectif.
II.3. ORGANISATION INTERNE
L'organisation interne se présente de la manière
suivante :
1. Direction Générale (DG)
C'est le moteur d'impulsion de toutes les activités de
l'entreprise. Elle supervise tous les départements, les orientes et
définit leurs activités ainsi que celles des unités qui
lui sont attachées selon les objectifs qu'elle poursuit.
Il y a trois services qui dépendent directement de la
direction générale.Il s'agit de :
Ø Achat ;
Ø Audit interne ;
Ø Reporting et communication.
2. Les départements fonctionnels
Ce sont des départements qui génèrent des
recettes qui sont les suivants :
a) Le département d'exploitation
(D.EX)
Il gère les dépôts repartis à
travers le pays et coordonne le stockage et la distribution de produits
pétroliers sur l'ensemble du territoire national pour le compte des
entreprises commerciales et des tiers.
b) Le département technique
Il a comme rôle la gestion des installations : la
maintenance, le contrôle de qualité de produits pétroliers
sur l'ensemble du territoire national pour le compte des entreprises
commercialises et des tiers.
3. Les départements non
fonctionnels
Nous citons :
a) Le département des
finances :
Il coordonne toutes les activités en rapport avec les
finances et la comptabilité de la société. Son objectif
est de maximiser les profits et la recherche de la rentabilité.
b) Le département des ressources humaines
(DRH) :
Il s'occupe de tous les problèmes humains liés
aux agents ; les prêts, la cantine, les soins médicaux, la
formation etc. il gère l'ensemble du personnel de la
société ; il suit toutes les étapes de leur vie
professionnelle : recrutement, sélection, carrière, paies et
cessation de service.
c) Le département juridique
Ce département renferme le service de protocole et
relation publique, l'assurance et l'administration et la protection de tous les
biens de l'entreprise. Il s'occupe de tous les contentieux entre l'entreprise
et les tiers.
4. Structure de fonctionnement
a) L'assemblée
générale :
Elle représente l'ensemble des actionnaires et
composées de tous les propriétaires d'action. Elle a le pouvoir
de contrôler les actes du Conseil d'Administration.
b) Le conseil d'administration :
Il administre la société. Il est compose de dix
membres, actionnaires ou, nommes pour un mandat de trois ans renouvelables, par
l'assemblée générale des actionnaires. Quatre sont
représentés par COHYDRO, trois par ARISTEA, deux par SHELL et un
par MOBIL. Son président est choisi parmi les admirateursprésents
par COHYDRO.
c) Le conseil général :
Il est composé des membres restant du Conseil
d'Administration et des commissaires aux comptes. En cas de vacance d'une place
d'administrateurconsécutive à un décès, une
démission ou toute autre cause, il pourvoit provisoirement au
remplacement en attendant la prochaine assemble qui doit procéder au
remplacement définitif.
d) Les comités de gestion :
La gestion journalière est assurée par le
Comité de Gestion qui est dirigée par un Directeur
Général choisi par le Conseil d'Administration parmi les
candidats partenaires étrangers. Il estaidé dans la gestion par
les candidats présents par COHYDRO.
e) Les commissaires aux comptes :
Deux sont nommés par l'Assemble Générale
dont l'un parmi les candidats par COHYDRO et l'autre parmi ceux qui sont
présentés par les autres actionnaires. Leur mandat est de trois
ans renouvelable.
5. Impact socio-économique de
l'entreprise
SEP-CONGO est unesociété de service qui
travaille pour le compte des sociétés commerciales de
distribution de carburant (FINA, SHELL, COBIL, COHYDRO, ELF etc. ...) les
opérations de réception, de stockage, de transport et de mise en
place des produits pétroliers sur toute l'étendue de la
RépubliqueDémocratique du Congo.
6. Relation de l'entreprise avec d'autres
organisations
Etant donné que la société de service des
entreprises pétrolières congolaises est une société
qui a le monopole de stockage et de distribution des produits pétroliers
sur toute l'étendue de la RépubliqueDémocratique du Congo,
elle entretient des relations avec les sociétés commerciales
telles que FINA, SHELL, COBIL, COHYDRO, ELF, etc.
Elle entretient également des relations avec beaucoup
d'autres entreprises de grande taille (nationales et internationales) comme
CHEVRON PETROLEUM, TOTAL FINA, ELF, EXXON, etc.
II.4. APERCU DES ACTIVITES OPERATIONNELLES
II.4.1. Activitésopérationnelles et connexes
Elles concernent la réception des produits
importés ainsi que leurs dédouanements, les analysent de
certificat et de conformité des produits, leurs entreposages,
manutention et transport par pipe-line, la maintenance des infrastructures et
des équipementspétroliers, la distribution des produits aux
sociétés commerciales et aux tiers (fournisseurs,
transitaires).
II.4.2. Réception des produits
Les produits importés par la SEP-CONGO sont
réceptionnés par 3 voies, à savoir :
Ø A l'ouest (Bas-Congo) : les
produits finis importés (essence, gasoil, jet AL, agas, pétrole,
fuel et JP1) arrivent par tanks ou port àMatadi avant d'être
pompés sur Kinshasa par pipe-line. Le fuel est acheminé par
wagons-citernes et des huiles de base et le JOP 1 par camions-citernes.
Ø Au sud (Katanga) : les produits
finis entrent par Sakania ou Kasumbalesa et sont déchargés au
dépôt de Lubumbashi, et sont acheminéesensuite vers le
Kasaï, Muene Ditu, Katanga).
Ø A l'est (nord Kivu, Sud-Kivu et nord
Katanga) : SEP-CONGO a perdu depuis 1997 le contrôle des
importations de l'est. Les produits qui entrent par cette voie sont
déchargesàKalemie, Kalundu, Bukavu et Goma.
II.4.3. Dédouanement des produits
SEP-CONGO est le commissaire en douane, transporteur public
des marchandises sous douane et transitaire officiel des produits
pétroliers. L'OFIDA lui a confié l'exclusivité des
opérations de dédouanement des produits pétroliers sur
toute l'étendue du pays.
C'est à ce titre qu'il lui incombe la
responsabilité d'établir les statiques fiables des importations
pétrolières, la redevancepétrolièresfiscales et
parafiscales à communiquer aux importateurs pour les verser dans le
compte du trésor public. Pour ce faire, la SEP-CONGO dispose de 13
agences en douanes et 11 entrepôts fictifs agrées par l'OFIDA
parmi les dépôts fictifs disséminés dans le
territoire national.
II.4.4. Laboratoires pétroliers
Etant donnée les conséquences graves qui peuvent
résulter de l'utilisation des produits pétroliersinadaptés
ou pollués, il est impératif que ces produits soient soumis
à un contrôle sérieux dans des laboratoires
spécialiséssuivant les normes nationales et internationales avant
leur mise sur le marché de consommation. Les laboratoires SEP-CONGO,
équipésà cet effet, ont le rôle de contrôler l
qualité des produits entrant au pays.
A l'issue des analyses du laboratoire, L'entreprise accepte
les produits qui ont des spécificités, les produits hors
spécifications ou sujet à caution sont traités par le
service laboratoire suivant le cas : refus d'accepter la cargaison ou
procéder a la régénération de celle-ci.
II.4.5. Entreposage et manutention
La SEP-CONGO gère 5 stations de pompages, 9
dépôtsaéroportuaires, 26 dépôts terrestres
disséminés sur tout le territoire national dont 10 lui
appartiennent (Masina, Boma, Kalunda, Goma, Bumba, Aketi, Kisangani, Ilebo,
Kananga et Gbadolite) tandis que les autres sont pris en location auprès
de Fina, Shell, Mobile, Cohydro, Agip, Miba et Lac. Chaque dépôt
dispose des tanks, citernes, des dispositions de sécurité de
réception et de livraison ainsi que de dépendances, les
dépôts sont desservis par des pipelines, par fleuve, par rail et
par route.
II.4.6. Opération pipe-line
Elle consiste en la surveillance de la machine des pipe-lines
(contrôle des fonctionnements des installations ainsi que de la
progression des lots des produits dans les pipe-lines via des stations relais
de pompage jusqu'à leur réception dans les dépôts
destinataires).
Les opérations PL exploitent six pipe-lines dont deux
de 6m3 sur l'axe Matadi - Masina d'une longueur de 332 km chacun, un
de 6m3 sur l'axe Masina - HRS / Ndjili (12km) et deux plus un
de dix sur l'axe Matadi - Kinshasa, soit normaux (60 m3), soit
accélérés (shift d'un pipe-line à l'autre).
II.4.7. Protection des ouvrages pipe- liens
Les pipe lines sont depuis 1984 l'objet des fréquentes
agressions (forage ou sciage) par des inciviques entrainant des pertes
importantes des produits avec risque de pollution et incendies pouvant tourner
au drame
Pour lutter contre ces actes malveillants, l'entreprise a
engagé des équipes des patrouilleurs mobiles qui assurent la
surveillance permanente des pipe - liens, les campagnes de sensibilisation de
la population sur les risques encours par les non professionnels et perte des
produits (coulage, évaporation, fuite et agréation),
II.4.8. Maintenance des infrastructures et des
équipements pétroliers
La SEP CONGO dispose en son sein des ingénieurs et
techniciens qui assurent la maintenance préventive des infrastructures
et équipements pétroliers nécessaires au bon
fonctionnement de l'entreprise. Elle exécute aussi de grands travaux de
régénération des pipes - lines.
II.4.9. Aviation
Un service au sein de la SEP CONGO s'occupe de gestion du
dépôt aéroportuaire et de ravitaillement des
aéronefs en carburant d'aviation.
Deux systèmes de mise à bord sont
utilisés : d'une part par Hydrant Refeulling System (HRS) à
l'aéroport de Ndjili (l'avion est ravitaillé par un service
branché au puits du tarmac relié au tank de stockage par une
tuyauterie enterrée maintenue sous pression) et d'autre part, par
camion-citerne (le produit est livré par avion citerne disposant d'un
équipement de mise à bord approprié) : cas de tous
les dépôts aéroportuaires de l'entreprise.
II.4.10. Livraison vrac ville
Une flotte de camion - citerne, propriété de SEP
CONGO (34 porteurs, 35 tracteurs et 39 semi - remorques) assure les livraisons
des produits des dépôts situés dans les grandes
agglomérations urbaines vers les stations-services ainsi que vers les
consommateurs divers (Industries, Sociétés de transport,
organismes, services étatiques).
Les activités vrac ville sont opérés
à Moanda, Boma, Inkisi, Kinshasa, Kikwit, Katanga, Muene Ditu,
Ango-Ango, Lukala, Lubumbashi, Kisangani et Bukavu.
II.4.11. Mise place de carburant à l'intérieur
du pays
Les unités flottantes que SEP-CONGO possède
propose 3 pousseurs et 1 barge ou elles prennent en location auprès de
Shell, TIC et Cohydro, acheminent au départ de Kinshasa, les produits
pétroliers vers les dépôts fluviaux de l'intérieur
(Kikwit, Borna, Ilebo, Inongo, Mbandaka, Lukala, Businga, Bumba, Kisangani,
Bena Dibele)
La majeure partie de produit transféréà
Ilebo est expédiée par rail vers Kananga, Muene Ditu, Kolwezi et
Kindu. Le dépôt de Businga alimente Gbadolite, tandis que Muene
Ditu sert Mbuti mayi et Kalundu dessert Bukavu par camion-citerne. Par contre,
Bumba approvisionne Isiro et Mungbere par wagon citernes appartenant au CFU
(chemin de fer des Uélé). SEP CONGO exploite un parc ferroviaire
de 130 wagons citernes dont 83 lui appartiennent et les autres sont pris en
location auprès de Fina, Mobil, Shell et Cohydro.112 wagons citernes
sont affectés sur l'axe Kasai - katanga et 18 sur l'axe Kinshasa - Bas
Congo.
II.4.12. Transit des produits pétroliers
Les produits pétroliers destinés à la
République Démocratique du Congo et la République
Centrafricaine transitent par des installations SEP CONGO de Matadi (ango
ango) et de Kinshasa en passant par les pipe-lines. Ces produits sont livres au
vrac fleuve dudépôt de Kinshasa dans les barges à
destination de Bangui et de Brazzaville.
II.4.13. Gestion des installations pétrolières
tierces
Apres la résiliation des contacts de
dépôtsGécaminesLikasi et Kolwezi Mupine intervenue en
2001, la SEP CONGOloue et exploite les installations pétrolières
de la Miba à Mbuji Mayi et Mbandaka.
II.5. SYSTEME DE TRANSMISSION
Pour transmettre un signal d'un milieu à un autre il
faut disposer d'un émetteur et d'un récepteur.
Si la distance est plus longue ou le milieu présente
des zones d'ombres alors nous pouvons faire intervenir des stations relais pour
faciliter la propagation du signal ou soit utiliser les satellites pour
augmenter la portée.
Tx
Rx
Tx
Rx
II.5.1.Transmission directe VHF ou UHF à courte
distance
Tx
Rx
Tx
Rx
Figure II.1 : Transmission directe VHF ou UHF
à courte distance
Légende :
Eou TX : Emetteur
Rou RX : Récepteur
Tx
Rx
Tx
Rx
Tx
Rx
II.5.2. Transmission à longue distance avec
augmentation de la portée
Figure II.2 : Transmission à longue
distance avec augmentation du porté
II.5.3.Mode de transmission
La transmission peut se faire par divers modes. Ces modes de
la transmission sont :
a) Mode simplex : C'est un mode qui
n'utilise une seule fréquence.L'émission et la réception
ne sont pas simultanées. Quand X parle, Y écoute et Vice-versa
et les fonctions est en alternat.
b) Mode duplex : Ce mode utilise un
émetteur et un récepteur combinés mais de
fréquences différentes YTX =
XRX et vice-versa. II offre la facilite
d'émettre et de recevoir au mêmemoment.
c) Mode semi-duplex (full) : Ici le
poste utile deux fréquences différentes liés d'une
manière croisé, C'est à dire la fréquence
d'émission de Y égale à la fréquence de
réception de X et vice-versa, et le fonctionnement est enAlternat.
Les modes semi-duplex (full) et duplex se fait avec
utilisation d'une seule antenne.
La séparation entre les deux circuits se fait par le
duplexeur ou par le circulateur ou encore les deux à la fois.
Il est à noter : un appareil émetteur /
récepteur se caractérise par :
Ø Sa fréquence d'émission ;
Ø Sa fréquence de réception ;
Ø Sa puissance ;
Ø Sa sensibilité.
II.6. SYSTEME DE SECURISATION EXISTANT
Actuellement au sein de la Direction Générale du
SEP-Congo n'est dispose d'aucunsystème de vidéosurveillance pour
contrôler d'une manière optimale les entrées et sorties des
personnesétrangères tout comme les travailleurs. Il y a lieu de
rappeler que la sécurité des différentesentrées,
parking, des entrepôts et garage est assurée actuellement par le
service de gardiennage mais qui connaisse beaucoup des difficultés pour
contrôler en temps réeltoutles sites.
II.7. CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous venons de présenter les
différentesactivités de la société des services des
entreprises pétrolières (SEP-CONGO) réparties en plusieurs
directions. Nous rappelons que tout au long de ce chapitre, nous avons mis
l'accent sur les différents services et système de transmission
existant.
CHAPITRE III : DEPLOIEMENT D'UN SYSTEME DE
VIDEOSURVEILLANCE
III.1. INTRODUCTION
Dans ce chapitre, il sera question de décrire et
détailler les différentesétapes du déploiement d'un
système de vidéosurveillance au sein de la société
de service des entreprises pétrolières congolaise. Nous mettrons
également l'accent sur son système de gestion des images
vidéo et de son plan énergétique.
III.2. ANALYSE DE BESOIN DE L'ENTREPRISE
La société de service des entreprises
pétrolière congolaise est une entreprise d'une grande importance
en RépubliqueDémocratique du Congo (RDC). Garantir la
sécurité de ses installations est la tâche la plus
primordiale étant donné que cette dernière dispose des
plusieurs citernes pour alimenter les différentes stations d'essence
disséminés sur toute l'étendue de la république
plus particulièrement dans la ville province de Kinshasa. Donc pour
assurer la sécurité de ces installations et personnels, la
surveillance des entrées/Sorties, couloirs, parking etc. par un
système de vidéosurveillance s'avère indispensable.
III.3. OBJETS A SURVEILLER
La vidéosurveillance est d'une grande importance dans
la sécurisation et le contrôle d'accès des personnes dans
le lieu public ou dans les entreprises. Pour réaliser la
vidéosurveillance au sein de la société de service des
entreprises pétrolières congolaise, nous avons retenu les sites
ci-après à surveiller :
Ø Une entrée principale pour
véhicules ;
Ø Entrée principale de piétons ;
Ø Le site d'approvisionnement de
véhicules-citerne en carburant ;
Ø Les entrepôts ;
Ø Atelier mécanique ;
Ø Atelier électrique ;
Ø Garage ;
Ø Parking ;
Ø Les différents couloirs ;
Ø Cabine électrique.
III.4. EVALUATION DU SYSTEME A DEPLOYER
La performance d'un système de vidéosurveillance
repose sur le choix des matériels et de soft installe dans les
différentséquipements. Parmi les
équipementsvidéosurveillanceàdéployer aux
installations de Sep-Congo, nous avons porté notre choix sur les cameras
fixes et mobiles.
III.4.1. Choix de cameras
a) Les cameras fixes
Elles permettent d'observer une zone
prédéterminée lors de l'installation de celles-ci.
Les cameras fixes que nous proposons dans les installations de
sep-Congo seront installées pour surveiller des passages obligés
de piétons ou pour détecter la réalité d'une menace
dans les couloirs, des portes ou des entrées principales, etc. Il y a
lieu de rappeler que les cameras fixes choisies sont de types infrarouge. La
figure III.1. Ci-dessous illustre une caméra fixe.
Camera Bullet de surveillance
Figure III.1 : Camera fixe
b) Les cameras mobiles
L'installation des caméras mobiles infrarouges dans les
installations de sep-Congo auront pour avantage de permettre à
l'operateur de pouvoir observer les différents sites dans un angle de
360° autour de la camera.
Elles seront installéeségalement dans les
différents sites de Sep-Congo pour suivre une menace mobile ou pour
êtreopérées manuellement (rondes ou patrouilles
vidéo par exemple), tel qu'illustré à la figure III.2.
Ci-dessous.En cas d'alerte, ils préviennent la centrale qui
déclenche la sirène. Elle peut aussi, le cas
échéant, lancer l'enregistrement des images prises par les
caméras, avertir le propriétaire par courriel ou par SMS et
même alerter une société de télésurveillance
qui peut dépêcher un agent sur place.
Figure III.2 : camera mobile
III.4.2. Système de gestion proposé
Pour assurer la gestion et les stockages des
images/vidéos de différentescameras qui seront installées
dans les installations de Sep-Congo, nous proposons les
équipementsci-après.
III.4.2.1. HDVR (Hybrid Digital Video Record)
Le système HDVR (Croisement Enregistreur de
Vidéo analogique et Numérique) est une mémoire qui nous
permettra dans ce mémoire d'assurer la gestion des images vidéo
en provenance des caméras analogiques et numériques qui seront
installées dans les sites énumérées ci-dessus. La
figure III.3 ci-dessous illustre représente le HDVR.
Figure III.3 : HDVR
III.4.2.2. Stockage des donnéesvidéo
Pour stocker les vidéosgénérées
par les différentes caméras sur les sites évoqué
ci-dessous, nous proposons une architecture centralisée autour d'un
serveur vidéo IP série 1400 à très grande
capacité. Nous signalons que ce serveur sera logé dans le local
technique de notre système de notre système de
vidéosurveillance. La figure III.4 ci-dessous illustre un serveur de
stockage des données.
Figure III.4 : Serveur Bosch vidéo IP
série 1400
Le serveur de stockage vidéo IP série 1400
proposé dans notre étude, est une solution de gestion des
enregistrements, fiable, simple, etéconomiquedestinée aux
réseaux de vidéosurveillance de 64 caméras maximum. Grace
à son logiciel VRM (Vidéo Recording Manager-Gestionnaire
d'enregistrement Vidéo) Bosch, la série 1400 est un
périphérique de stockage IP intelligent, il n'est plus
nécessaire d'utiliser un serveur NVR (NetworkVidéo Recorder -
Enregistreur vidéo sur réseau) et un matériel de stockage
distinct. Pour éviter la saturation de nos serveurs par des images
vidéosenvoyées par nos caméras, nous proposons d'y
installer un logiciel (soft) qui va gérer ou supprimer les vidéos
une fois celles-ci venaient de dépasser le timing prévu par le
système. Vue la capacité des serveurs proposées dans notre
système, ce délai est estimé de 7jours.
III.4.3. Système de visualisation
Dans notre étude, le système de visualisation
s'avèreégalement essentiel pour visionner et enregistrer les
images en temps réel, pour visualiser les images
vidéocaptées par les différents caméras de notre
système, nous proposons des moniteurs informatiques de types (SVGA-DVI,
HDMI.....). Pour faciliter la visualisation de plusieurs images provenant des
différentes caméras dans nos moniteurs informatiques, nous
proposons d'installer dans nos serveurs un logiciel du type IP camera viewer.
La figure III.5. Illustre le moniteurinformatique.
Figure III.5 : Moniteur informatique
III.5. VUE GLOBALE DE LA SEP - CONGO
La figure III.6. Ci-dessous présente la vue globale de
l'architecture générale de la société de service
des entreprises pétrolières congolaise dans la commune de la
Gombe.
Bld Poid Lourd
Parking extérieur
Entrées principales
Différents couloirs
Garage et parking interne
Atelier Mécanique et Electrique
Cabine électrique
Site d'approvisionnement
des véhicules citerne en carburant
Gare de
trains
Entrepôts
Citerne
Figure III.6 : Vue globale de la
sep-Congo
III.5.1. Situation des sites à surveiller
Les sites à surveiller au sein de la
société de service des entreprises pétrolières
congolais, présente une grande importance. Les sites retenus pour le
déploiement de la vidéosurveillance sont :
Ø Entrepôt ;
Ø Citernes ;
Ø Parking extérieur ;
Ø Les entrées principales ;
Ø Différents couloirs ;
Ø Atelier mécanique et Electrique ;
Ø Cabine Electrique ;
Ø Site d'approvisionnement de véhiculesciterne
en carburant.
III.5.2. Matérielsàutile
a) Cas de site local
Ø Le Switch ;
Ø Les cameras IP fixes ;
Ø Les cameras IP mobiles ;
Ø Tranceiver optique ;
Ø Fibre optique ;
Ø Câble à paire torsadée
Blindé ;
Ø CableUTP ;
Ø Les connecteurs SC pour la fibre optique ;
Ø Les connecteurs RJ45 ;
b) cas de site parking
Ø Routeur wifi ;
Ø Caméras IP sans fil ;
Ø Câble à paire
torsadée Blindé;
Ø Les connecteurs RJ45.
Ø Les connecteurs SC pour la fibre optique ;
c) cas de site central
Ø deux serveurs vidéo IP sérient
1400 ;
Ø Switch ;
Ø HDVR ;
Ø Les PC portables et fixes ;
Ø Tranceiver optique ;
Ø Le câble UTP et STP ;
Ø Les cameras IP fixes ;
Ø Les connecteurs SC pour la fibre optique ;
Ø Les connecteurs RJ45 ;
III.6.ORGANISATION FONCTIONNELLE DU SYSTEME DE
VIDEOSURVEILLANCE
La figure III.7.Ci-dessous illustre le plan de
déploiement de la vidéosurveillance à la
société de service pétrolière congolaise, dans
la ville de Kinshasa plus précisément à la direction
générale de Gombe.Ce plan proposé décrit la
manière dont les différentes caméras seront mises en
réseau.
2
2
1
4
4
4
CM7 CM8 CF 7 CF8
CM3 CM4 CF 3 CF4
CM1 CM2 CF 1 CF2
Serveur 2
Serveur1
HDVR
3
4
3
2
1
3
5
5
Cs1 Cs2 Cs3
CM65 CM6 CF 5 CF6
CM9 CM10 CF 9 CF10
Figure III.7 : Plan de déploiement de la
vidéosurveillance (SEP-Congo)
Légende :
1.Differents
couloir ;2.Garage et Parking interne ;
3.Cabine électrique, Atelier mécanique et
électrique ; 4.Citernes et les
entrées principales ;5.Site d'approvisionnement
des véhicules citerne en carburant et entrepôts ;
6.Parkingextérieur. CM : Caméra
mobile ; CF : Caméra fixe ; CS : Caméra sans
fil.
III.6.1. Fonctionnement
Le fonctionnement de notre système est basé sur
l'architectureClient-Serveur. Les différentes caméras
installées dans notre système font à leurs niveaux le
traitement dessignaux vidéos grâce à un dispositif DSP
(digital signal processor) qui se trouve dans les différentes
caméras.
Apres avoir traité les images vidéos à
leurs niveaux,elles sont acheminées vers les différents Switchs
installés dans chaque département des sites identifiés,
qui à leur tour font la commutation de celle-ci grâce à
l'adresse IP.
Compte tenu de l'emplacement des départements dans les
installations au sein de SEP Congo ne permettant pas la connexion directe
des différents Switchs par le support de transmission avec câble
coaxial (UTP), Nous avons prévu un Tranceiver optique relié au
Switch acheminant les données vidéos vers un autre Tranceiver
optique connecté au Switch1 qui a son tour les achemines vers le serveur
central grâce à l'adresse IP du serveur via le HDVR permettant
d'assurer la gestion des images vidéo en provenance des caméras
installées.
Il ya lieu de rappeler que les actions de
vidéosurveillance se passent en temps réel dans notre
système. Pour cela nous avons prévu le protocole SIP /H.323.
Compte tenu de notre système si complexe, les adresses IP
attribuées dans chaque machine sont faites d'une manière
automatique (DHCP) ou statique. Nous avons aussi prévu,
d'installée un logiciel approprier dans les serveurs pour gérer
et visualiser nos différentesvidéos dans les moniteurs
informatiques.
III.7. CONFIGURATION
Pour assurer l'acheminement des donnéesvidéos de
nos caméras sur le réseauEthernet TCP/IP de la
société de service Pétrolière Congolaise
(SEP-Congo), nous proposons une configuration DHCP (Dynamics Host Control
Protocol) qui consistera à attribuer d'une manière dynamique les
adresses IP à toutes les caméras. En ce qui concerne la
transmission de nos vidéos sur le réseauEthernet en temps
réel, nous proposons l'utilisation du protocole SIP qui est un protocole
de signalisation appartenantà la couche application du modèle
OSI.
Son rôle est d'ouvrir, modifier et libérer les
sessions entre un ou plusieurs utilisateurs. L'ouverture de cette session
permet de réaliser de l'audio ou vidéoconférence, de
l'enseignement à distance et de la diffusion multimédia sur IP.
Nous proposons également l'utilisation du standard H.323 pour la
communication de nos vidéos en temps réel.
Ici y a lieu de rappeler que dans ce travail, nous avons
porté notre choix sur les caméras IP.
III.8. CHOIX DE SUPORTS DE TRANSMISSION
Vue l'importance que nous avons accordé sur le choix
des caméras IP dans notre système, dans ce mémoire nous
proposons l'utilisation de câbletorsadée non blindé (UTP)
pour connecter nos différentes caméras aux Switch.
Compte tenu de la complexité du plan architectural de
SEP-Congo, flux de donnes vidéo et de la distance qui sépare les
différentsbâtiments, nous proposons également l'utilisation
de la fibre optique pour relier les différentsSwitchdisséminer
dans notre plan de déploiement.
III.9. SECURITE DU SYSTEME
Le plan sécuritaire que nous proposons dans ce travail
est reparti en deux niveaux :
Ø Le premier consiste àprotéger nos
différentes caméras contre les intrusions qui peuvent surgir dans
les installations de SEP-Congo et les endommager (débranchement du
câble). Pour cela, nous proposons l'activation de l'option alarme dans
nos cameras pendant la configuration pour éviter les
problèmesévoquer ci-haut.
Ø Le deuxième est celui qui consistera
àprotéger nos vidéos dans le réseau internet contre
les piratages. Pour cela nous proposons l'installation d'un firewall et aussi
l'utilisation de l'adresse IP privé à nos caméras
étant donné que les adresses IP ne sont pas routables sur le
réseau internet.
Ø L'énergieélectrique est indispensable
dans la mise en service des équipementsélectroniques ou
électriques. C'est ainsi que ce travail nous proposons les couplages du
réseau SNEL à un groupe électrogèneà l'aide
d'un inverseur automatique pour alimenter tous les équipements en
énergieélectrique. Il y a lieu de rappeler que le plan
proposé va fonctionner en mode backup. Comme les équipements de
télécommunication fonctionne avec une tension de -48V, nous
proposons également les dispositifs en DC (Direct Current) de -48V pour branché les différentesSwitch
et modem de notre architecture de déploiement.
III.10. SIMULATION DE L'ARCHITECTURE DE DEPLOIEMENT PAR LE
LOGICIEL
La simulation se fait par un logiciel spécifier :
Cisco PocketTrancher.
Figure III.8 : Simulation de l'architecture par le
logiciel
III.11. EVALUATION FINANCIERE
Le tableur III.1 ci-dessous présente
l'évaluationfinancière.
- Tableau d'évaluation (Prix en Franc
Congolais)
N°
|
Equipements
|
Quantités
|
P.U
|
P.T
|
1
|
Routeur Wifi
|
1
|
33000
|
33000
|
2
|
Switch
|
5
|
322000
|
1610000
|
3
|
Serveurs
|
2
|
1840000
|
3680000
|
4
|
Tranceiver
|
5
|
322000
|
1610000
|
5
|
Cameras Mobile infrarouge
|
10
|
78700
|
787000
|
6
|
Cameras Fixe Infrarouge
|
10
|
89300
|
893000
|
7
|
Cameras sans fil IP wifi +
Capteur Infrarouge
|
3
|
98700
|
987000
|
8
|
Moniteurs Led (42 pousses)
|
6
|
368000
|
2208000
|
9
|
Câble coaxial (rouleau 300m)
|
5 (rouleaux)
|
4800
|
24000
|
10
|
Câble UTP (rouleau300m)
|
7 (rouleaux)
|
184000
|
1288000
|
11
|
Fibre optique Multi mode Blende (rouleau 100m)
|
5 (rouleaux)
|
1656000
|
8280000
|
12
|
Connecteurs RJ45
|
100
|
100
|
10000
|
13
|
Connecteurs OptiqueMulti mode (ST)
|
100
|
18400
|
1840000
|
14
|
Adaptateur DC + ou - 12V
|
2
|
10000
|
10000
|
15
|
Prises RJ45
|
100
|
150
|
15000
|
16
|
HDVR (Hybrid Digital Video Record) 16 sorties
|
1
|
322000
|
322000
|
17
|
Imprévu
|
|
|
100000
|
Total
|
|
25.547.000
|
NB : Les différents prix
donnés dans ce tableau sont en francs congolais du fait que ses
matériels sont vendus en francs plutôt qu'en dollars après
avoir sillonné les différents magasins.
III.12. CONCLUSION
Nous venons de présenter dans ce chapitre les
différentesétapes sur déploiement de notre système
de vidéosurveillance au sein de la société de service
pétrolière congolais. Pour y arriver, nous avons commencé
par identifier les différents sites à surveiller au sein de la
société. Apres avoir identifié ces derniers, nous avons
proposé un plan architecture de déploiement de la
vidéosurveillance dans lequel nous avons détaillé les
différents systèmes de visualisation, de gestion,
sécurité et de production des images vidéo.
Nous rappelons que tout au long de ce chapitre, nous avons
aussi parlé des supports de transmission et protocoles pour acheminer
les donnéesvidéo vers les serveurs centraux de notre
système.
CONCLUSION GENERALE
Au terme de notre travail de fin de cycle
intituléétude et déploiement d'un système de
vidéosurveillanceavec camera IP dans une entreprise.
Pour le mener, il a était indispensable de commencer
par une étude sur le système existant et par l'architecture
générale de la dite société. Apres avoir
analysé le système existant, nous nous sommes atteler à
l'étape suivante, celle d'identification des différents
matériels concernés par notre étude et ensuite nous avons
recensé les différents sites ou emplacementsoù nous avons
prévu d'installer les différentes caméras et autres
matériels de notre système de vidéosurveillance.
Apres une étude approfondie, nous avons proposé
un plan architectural de déploiement de la vidéosurveillance au
sein de la société de service des entreprises
pétrolières congolaise (SEP-Congo) dans lequel nous avons
recommandé des différents systèmes de visualisation, des
gestions, sécurité et de production des images vidéo.
Nous rappelonségalement que tout au long de ce travail,
nous avons mis l'accent sur les généralités sur la fibre
optique, sur le système de vidéosurveillance et les
différents protocoles utilisés dans l'acheminement des
donnéesvidéo dans un réseauLAN via l'adresse IP.
Cependant, ce travail étant une oeuvre humaine, nous
restons ouverts à toutes vos remarques, suggestions et critiques en vue
de l'enrichir.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1. Ouvrages
1. ITU, Optical Fibres, Cables and Systèmes,
2010, pp. 320-340
2. Huub VAN HEL VOORT, john WILEY & Sons, SONET/SDH
explained in functional models, Edition dunod, 2005, pp 12-40
3. Dean. T.Réseaux
informatiques.Edition RYNALD GOULET 2001, pp 200-220
4. A. Jarray, B. Jaunard et A.Houle. Optical Wide Area Network
Design. Soumis pour publication a journal of telecommunications systems
JTS, August 2009.
5. D. COMER, TCP/IP : Architecture, protocols,
applications, 4e edition, Inter Editions (2001), pp 45-65;
6. MBIMI, M.J., (2015), contribution du
déploiement d'un système de vidéosurveillance dans une
entreprise commerciale, mémoire de fin
d'étudesprésente et défendu en vue de l'obtention du Grade
Académique d'ingénieur en génieélectrique,
inédit, Institut supérieur de technique appliquées,
70p.
2. Webographie
www.Prevention-incendie.be
www.def-online.com
www.olitec.com
www.praver.fr
http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=11698
TABLE DES MATIERES
DEDICACE i
REMERCIEMENTS ii
REMERCIEMENTS iii
INTRODUCTION GENERALE
Erreur ! Signet non
défini.
01. BREF HISTORIQUE
1
02. PROBLEMATIQUE
2
03. HYPOTHESE
3
04. OBJECTIF
3
05. CHOIX ET INTERET DU SUJET
3
05.1. Choix du sujet
3
05.2. Intérêt du sujet
3
06. METHODES ET TECHNIQUES
4
07. DELIMITATION DU SUJET
4
08. SUBDIVISION DU TRAVAIL
4
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE SYSTEME DE
VIDEOSURVEILLANCE
5
I.1. INTRODUCTION
5
I.2. DEFINITION
5
I.3. SIGNAUX VIDEO
5
I.3.1. Vidéo noir et blanc
5
I.3.2. Vidéo couleur
6
I.4.COMPOSANTES D'UN SYSTEME DE VIDEO
SURVEILLANCE
6
I.4.1. Capture et camera
7
I.4.1.1. Les cameras fixes
7
I.4.1.2. Les cameras mobiles
8
I.4.2. Analyse
8
I.4.3. Compression
9
I.4.3.1. Compression spatiale
9
I.4.3.2. Compression temporelle
10
I.4.3.2.1. H.264
11
I.4.3.2.2. MPEG
11
I.4.3.2.3. MPEG 4
11
I.4.3.2.4. JPG
11
I.4.4. Transmission
12
I.4.5. Visualisation
13
I.4.5.1. Visualisation via des moniteurs ou mur
d'image
13
I.4.5.2. Interface homme machine
14
I.4.6. Stockage
14
I.4.7. Recherche
15
I.4.8. Exportation
15
I.4.9. Intégration
15
I.5. EVOLUTION DES SYSTEMES DE
VIDEOSURVEILLANCE
15
I.6. DIFFERENTS TYPES DE VIDEOSURVEILLANCE
16
I.6.1.Vidéosurveillance analogique
16
I.7. SYSTEMES DE VIDEO SUR IP AVEC CAMERA
RESEAU
17
I.8. GESTION VIDEOSURVEILLANCE
18
I.8. CONCLUSION
19
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA SEP-CONGO
20
II.1. INTRODUCTION
20
II.2. APERCU GENERAL
20
II.2.1. Aperçu historique
20
II.2.2. Situation géographique
24
II.2.3. Forme juridique
26
II.2.4. Objectif de SEP CONGO
26
II.3. ORGANISATION INTERNE
26
II.4. APERCU DES ACTIVITES OPERATIONNELLES
29
II.4.1. Activités opérationnelles et
connexes
29
II.4.2. Réception des produits
29
II.4.3. Dédouanement des produits
30
II.4.4. Laboratoires pétroliers
30
II.4.5. Entreposage et manutention
30
II.4.6. Opération pipe-line
31
II.4.7. Protection des ouvrages pipe- liens
31
II.4.8. Maintenance des infrastructures et des
équipements pétroliers
31
II.4.9. Aviation
32
II.4.10. Livraison vrac ville
32
II.4.11. Mise place de carburant à
l'intérieur du pays
32
II.4.12. Transit des produits
pétroliers
33
II.4.13. Gestion des installations
pétrolières tierces
33
II.5. SYSTEME DE TRANSMISSION
33
II.5.1.Transmission directe VHF ou UHF à
courte distance
33
II.5.2. Transmission à longue distance avec
augmentation de la portée
34
II.5.3. Mode de transmission
34
II.6. SYSTEME DE SECURISATION EXISTANT
35
II.7. CONCLUSION
36
CHAPITRE III : DEPLOIEMENT D'UN SYSTEME DE
VIDEOSURVEILLANCE
37
III.1. INTRODUCTION
37
III.2. ANALYSE DE BESOIN DE L'ENTREPRISE
37
III.3. OBJETS A SURVEILLER
37
III.4. EVALUATION DU SYSTEME A DEPLOYER
38
III.4.1. Choix de cameras
38
III.4.2. Système de gestion
proposé
39
III.4.2.1. HDVR (Hybrid Digital Video Record)
39
III.4.2.2. Stockage des données
vidéo
40
III.4.3. Système de visualisation
41
III.5. VUE GLOBALE DE LA SEP - CONGO
42
III.5.1. Situation des sites à
surveiller
43
III.5.2. Matériels à utile
43
III.6. ORGANISATION FONCTIONNELLE DU SYSTEME DE
VIDEOSURVEILLANCE
44
III.6.1. Fonctionnement
46
III.7. CONFIGURATION
46
III.8. CHOIX DE SUPORTS DE TRANSMISSION
47
III.9. SECURITE DU SYSTEME
47
III.10. SIMULATION DE L'ARCHITECTURE DE DEPLOIEMENT
PAR LE LOGICIEL
48
III.11. EVALUATION FINANCIERE
49
III.12. CONCLUSION
50
CONCLUSION GENERALE
50
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
51
TABLE DES MATIERES
53
*
1http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=11698
* 2Dean. T.
Réseaux informatiques. Edition RYNALD GOULET 2001, pp
200-220
* 3ITU, Optical Fibres,
Cables and Systèmes, 2010, pp. 320-340
* 4D. COMER, TCP/IP :
Architecture, protocols, applications, 4e edition, Inter
Editions (2001), pp 45-65
|