5.3.6 Examens
La jeunes de l'UPN, ne sont plus formé à
l'effort, mais à la facilité et à l'oisiveté. Il en
résulte que la période allant de la préparation des
examens à celle du passage de classes en passent par la
délibération est celle de la concentration des antivaleurs comme
la tricherie, le vol, la débauche, la prostitution. C'est la
période par excellence de ce qu'ont appelé à l'UPN, des
« coopes », c'est-à-dire des coopérations, ou mieux,
celui de la corruption sous toutes ses formes
Nous allons parler de la période de préparation
des examens ou blocus, leur déroulement, la période de suivi, de
la deuxième session et du passage de classe.
? La période de préparation des examens ou
blocus
Cette période s'étant généralement
sur deux semaines avant les examens, pendant ce période, tous les cours
sont suspendus, les étudiants occupent leur temps à la
mémorisation des notés de cours ou des syllabus. Le premier
effort consiste à rassembler toute le notes de cours afin de les avoir
intégralement, il faut alors courir derrière les voisin de classe
pour compléter les noter manquants,
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faire la photocopies. C'est le moment favorable pour les
professeurs de vendre leur syllabus, souvent un assistant ou un
étudiant, ou encore une personne proche du professeur, ou encore le
professeur lui-même, qui assure la vente et qui a la
responsabilité de constituer la liste des étudiants.
Cependant, il faut chercher un coin au règne le calme
et le silence pour étudier : les salles de cours, les logements, la
bibliothèque, la pelouse, la nature, ... il s'agit plutôt de
mémoriser que de comprendre les enseignements à partir des notes
de cours. La préparation se fait soit individuellement, soit en groupe.
On essaie de se procurer à l'avance le questionnaire des examens par les
anciens de la promotion ou par corruption sous toutes ses formes.
? Déroulement des examens
Les examens se passent à l'écrit ou à
l'orale, il s'agit souvent de répondre aux questions relatives au cours.
L'excellence se mesure par l'aptitude à reproduire à l'identique
les enseignements du professeur, il est question de restituer point par point,
virgule par virgule, ce qui a été enseigné, rares sont les
questions relaves à la réflexion personnelle, au jugement et
à la critique. Non seulement cette pratique encourage la vente des
syllabus et la procuration de l'argent par les enseignants, mais encore elle
favorise la « coope » il faut « coopérer ». Ainsi,
la réussite aux examens dépend non seulement de la
capacité de restituer à l'identique ce qu'on apprit par coeur,
mais aussi de la manière dont on à coopérer et de son
aptitude à la tricherie.
? La période de suivi
Apres les examens, vient la période qu'on appelé
la période de suivi. Elle consiste à courir derrière les
professeurs, notamment par la médiation de leurs proches ou leurs
assistants ou encore un personnel de l'université pour tenter de les
corrompre sous toutes les formes. Souvent on dresse la liste de tous ceux qui
ont participé à la cotisation. On en tient compte lors des
corrections et la réussite en dépend ou donné l'argent
à un personnel de l'université pour la recommandation chez des
titulaires de cours. Il faut saisir le plus de professeur possibles. Ainsi,
dans ce contexte, la délibération devient une simple
formalité souvent au détriment des étudiants pauvres et
ceux qui n'ont pu corrompre.
? La deuxième session
La deuxième session se passe dans des conditions pires
que la première. C'est la session de la dernière chance, presque
une formalité, c'est une dernière occasion donné à
tous ceux qui n'avaient pas bougé lors de la première session.
Les grandes nombres des étudiants qui on échouer à la
première session se mobilise pour une meilleure participation pour ne
pas dire la corruption car ils ont peur de reprendre la classe. Les
étudiants savent que les études et la vie universitaire
coûtent très chères, que les années sont difficile,
peur de l'avenir. Personne n'a besoin de vieillir davantage sur les bancs des
études pour ainsi entrer dans la vie très tard. Ce mode
d'évaluation n'est-il pas partiel et défavorable pour les
étudiants pauvres et ceux qui ne sont pas porte par la corruption ? En
quoi juger objectivement les étudiants si le critère
d'appréciation n'est plus le mérité personnel ? Qu'est-ce
qui garantit que les résultats ainsi obtenus correspondent exactement
à la capacité de l'étudiant ? Les étudiants qui
réussissent par ce biais peut-il vraiment s'en sortir dans la vie
pratique, affronter et résoudre les problèmes quotidiens ? Toute
cette question que nous nous posons montre que ce type de pratique ne favorise
pas le développement de notre cher pays la République
Démocratique du Congo.
? Passage de classe
De toute manière, on voit réussir aux examens
certains étudiants qui fréquentent à peine les salles de
cours. L'oisiveté, la corruption, la tricherie, symbolisée par la
« coope », sont devenir une mode de vie à l'Université
Pédagogique Nationale en particulier et les universités et les
instituts supérieurs en générale. Les passages de classe
et les diplômes de fin d'études ne sont pas toujours en lien avec
l'effort, le travail et les mérités personnels. Nous encourageons
les comités de gestion qui faire l'effort de dresser l'université
sur cette matière. Car une éducation fondée sur le
principe de la méritocratie aura tendance à améliore les
conditions d'enseignement et de la réussite.
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Recommandations
Eu égard aux situations ci haut
présentées, nous ne saurions terminer notre travail sans
suggérer quelques recommandations.
La première serait de demander à l'Etat
congolais de revoir sa politique budgétaire quant à la part de
l'éducation sur le total des dépenses publiques. Ainsi le niveau
de l'éducation pourrait s'améliorer et partant, nous aurions des
établissements d'enseignement supérieur remplissant toutes les
conditions souhaitées, les matériels didactiques,
des équipements de travail et autres indispensables
à un enseignement de qualité cesseraient d'être un
problème.
La fonction du personnel enseignante et administratif serait
revalorisée et par conséquent, la corruption et toutes sortes des
antivaleurs n'auront plus leur place au sein de nos universités.
D'où, l'augmentation de leur productivité et ipso facto la
capacité des apprenants à assimiler les matières
dispensées serait un acquis.
Ainsi le secteur éducatif retrouverait l'élan
qu'il a perdu depuis de longues années. Ayant fournie une
éducation efficiente, les entreprises qui recourraient à la main
d'oeuvre étrangère pour chercher des qualifications n'auront plus
ni prétexte, ni raison de le faire.
Ce qui aurait comme objectif l'augmentation de condition de
vie des parents et des enseignants, le revenu de la population congolaise et
par ricochet la réduction de la pauvreté accrue tant
décriée.
En outre, l'Etat congolais devrait mettre en place des
mécanismes susceptibles de la réhabilitation des infrastructures
universitaire et l'équipement des universités en
générale et de l'Université Pédagogique Nationale
en particulier, cela aura pour conséquence la qualité
d'enseignement, l'environnement des études, des vies des
étudiants sera habitable.
Les pouvoirs publics ainsi que les gestionnaires des
différents établissements d'enseignement devraient se battre en
vue de l'élimination des différents obstacles existants pour
l'amélioration des systèmes éducatifs congolais
Bien que nous parlions de l'Etat congolais la qualité
de système éducatif dépendant aussi de gestion des
établissements
universitaires et scolaires. Le comité de gestion de
l'Université Pédagogique Nationale doit appliquer la politique de
la restauration des infrastructures existant par l'entretient, le
renouvellement des équipements des laboratoires et des bureaux,
l'équipe la bibliothèque central des nouveaux livres, la
réhabilitation des homes des filles et des garçons.
Il faut donc une politique gouvernementale pour la promotion
de la formation de la jeunesse universitaire et de l'Université
Pédagogique Nationale avec un budget adéquat. Les parents, les
partenaires nationaux et internationaux, les différentes aides, les
différents organismes nationaux et étrangers, tous les hommes de
bonne volonté peuvent être mis à contribution pour apporter
leur aide matérielle et financière. Nous proposons un
partenariat, un jumelage et une coopération entre l'Université
Pédagogique Nationale et d'autres universités, institutions et
organismes tant nationaux qu'internationaux. Il faut des experts pour
évaluer les coûts.
En effet, les comités des gestions de
l'Université
Pédagogique Nationale doit lutter contre l'esprit de
coope, de
tribalisme par l'effort et le travail. Il convient que le
service
académique organise le suivi tant du déroulement
des examens que des corrections. Nous suggérons que des mesures soient
prises par les commissions disciplinaires pour sanctionner tant que les
personnels enseignants, et administratifs que les étudiants qui se
livreraient à la corruption sous toutes ses formes. Il convient de
rappeler aux étudiants qu'ils sont les premiers agents de leur devenir
adulte et de leur formation, ils doivent s'engager personnellement dans ce sens
et prendre leur responsabilité.
En outre, dans un monde révolutionné à
outrance par des changements inattendus dans les nouvelles technologies de
l'information et de la communication (NTIC), l'Université
Pédagogique Nationale doit améliorer sa gestion en
intégrant l' informatique, Pour permettre aux étudiants d'avoir
accès à des sources d'information plus complété.
L'Université Pédagogique Nationale doit améliorer aussi la
lourdeur de son administration dans la procédure de recrutement des
corps académiques, scientifique, administratifs, ainsi dans
l'inscription des étudiants.
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L'infrastructure de l'Université Pédagogique
Nationale est dans un état de détérioration avance qui ne
favorise pas un contexte de travail, d'étude et de la recherche. La
réhabilitation de celle-ci, sont des préalable indispensables non
seulement pour la vitalité mais encore pour la rentabilité de la
formation. Les difficultés de vie estudiantine sont aussi liées
au délabrement de l'infrastructure. L'instabilité politique et
économique de notre pays, l'insalubrité et la pauvreté
rendre pénible l'existence des étudiants. Il y a de note que
l'honneur à tous et du respect de la dignité humaine, ce qu'il
s'agit de la formation de futur cadre de notre pays, de l'avenir même de
la nation qui est en jeu d'autant plus que l'éducation de la jeunesse
est cruciale pour toute la société.
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