Impact de la dollarisation sur l'économie des ménages dans le territoire de Lodja de 2013 à nos jours.( Télécharger le fichier original )par Thomas Lokunda Etambela Université de Lodja/UNILOD - Graduat 2016 |
B. Demande de monnaie selon Guerrien B.La monnaie est un objectif très particulier qui est pour l'essentiel créé par le système bancaire, lorsqu'il satisfait aux demandes de crédit que lui adressent les ménages et surtout les entreprises, dans le cadre de leurs activités courantes ou projetées. Ainsi, connaître les motifs qui sont à la base de la demande de monnaie, et de la forme de celle -- ci, est une des tâches essentielles que fixe le théoricien qui s'intéresse à la monnaie. ü Les motifs de demande de monnaie selon Guerrien B. Suite, notamment aux analyses de Keynes, trois motifs sont avancés pour justifier la détention de monnaie par les agents économiques : Il s'explique par le fait que la monnaie est acceptée par tout le monde, sans coût et « immédiatement », en échange d'autres biens (elle est le moyen d'échange privilégié, car le plus liquide). Celui s'explique par la nécessité de réagir rapidement aux situations imprévues, aux aléas de la vie de tout le jour. Il résulte de ce que la monnaie est le plus liquide des actifs, ce qui permet de s'en servir dès qu'une bonne occasion se présente. Il y a motif de spéculation si celui qui détient de la monnaie préfère la conserver plutôt que de placer (et toucher une rémunération) en attendant « une bonne occasion ».Dans ces conditions la demande de monnaie dépend du niveau du revenu national (plus celui - ci est élevé, plus il faut de moyens de transaction) et du taux d'intérêt (plus celui - ci est élevé, plus il devient coûteux de détenir de la monnaie « qui ne rapporte rien ", que ce soit à titre de précaution ou pour spéculer). Selon J.M. Henderson et Al, il existe deux propriétés importantes des fonctions de demande :18(*) Les fonctions de demande sont homogènes de degré zéro par rapport aux prix et au revenu. C'est - à - dire si tous les prix et le revenu subissent des variations équiproportionnelles, la quantité demandée reste inchangée. * 18 HENDERSON J.M. et Al, Microéconomie ,2ème éd, Dunod, Paris, 1990, P .21 |
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