Histoire de la production du coton dans les cercles de la moyenne vallée du fleuve Sénégal de 1920à 1960.( Télécharger le fichier original )par Insa BA Université Cheikh Anta DIOP - Master 2 2014 |
Définition et clarification des conceptsDes chercheurs et intellectuels contemporains se sont longtemps penchés sur ces concepts. De nombreuses controverses qui ont porté sur ces concepts, ont passionné les débats Aussi, nombreuses sont alors les définitions qui concernent les concepts de « histoire » de « production ».Avant d'en venir à l'étude de la situation paysanne de la moyenne vallée du fleuve, par rapport à la culture cotonnière, il convient de définir, de façon succincte les concepts d'histoire, de production qui sont des catégories ou concepts cruciaux pour notre recherche. Ici, les disciplines que sont l'épistémologie, l'anthropologie et la philosophie de l'histoire sont d'un grand recours. La définition d'histoire des dictionnaires est presque toujours insatisfaisante. Les dictionnaires et utilitaires de philosophie scindent en effet quasi-systématiquement l'histoire en deux, et seulement deux, pôles différents : On a un pôle de réalité objective : ce qui s'est passé, qui a eu lieu, indépendamment de la connaissance qu'on en a. S'il n'y avait pas une seule ligne de vrai dans les livres d'histoire, des choses auraient tout de même eu lieu. Il y aurait eu des événements, mais personne ne les connaîtrait plus, parce qu'il nous en manquerait la trace. On a un pôle récit du passé : ce que nous disons avoir eu lieu, ce que nous pensons qu'il s'est passé. On tient pour établir que Socrate est mort en -399. Peut-être que nous nous trompons. Il est possible que Socrate ne soit pas mort à cette date. Il peut toujours avoir un écart entre la réalité telle qu'elle s'est passée et notre connaissance de cette réalité. À suivre un dictionnaire de philosophie, l'histoire se définirait ainsi : L'histoire, c'est le compte rendu raisonné d'une enquête scientifique dans le passé humain à jamais refermé sur lui-même, sous le regard amusé d'une fée retorse, nommée Vérité. Cette vision en deux aspects est toutefois trop sommaire. Elle masque que l'histoire n'est pas qu'un récit. Elle est aussi une discipline, une science ou une étude qui s'intéresse au passé. Avant d'écrire l'histoire, il faut étudier le passé. L'histoire est une étude du passé humain. On parle parfois de discipline ou de science, mais « étude » est plus précise. L'histoire a été pratiquée bien avant d'être constituée en discipline comme on l'entend aujourd'hui. Dire que l'histoire est une science n'est pas anodin. Les débats sur la scientificité de l'histoire ont été nombreux. Précisément, l'histoire est une étude du passé humain collectif. Elle s'intéresse au passé des sociétés humaines. Elle ne s'attarde sur des individus que s'ils jouent un rôle important au sein de leur société. La biographie d'un inconnu n'est pas de l'histoire. L'objet propre de l'histoire étude est l'histoire réalité. Le rôle de l'étude historique est de connaître et de reconstruire la réalité passée. L'histoire cherche à fournir des connaissances, à établir des éléments objectifs. L'historien est donc dans une perspective scientifique. Toutefois, le statut de science a souvent été contesté à l'histoire. L'histoire traite du singulier, de l'unique, alors que la science traiterait du général. L'histoire ne pourrait donc pas être une science pour ce motif. On dit parfois également que la science sert à prédire les faits, alors que l'histoire vise à les expliquer. Ce sens historique rejoint aussi ce qu'on appelle aujourd'hui le « devoir de mémoire », la nécessité de collecter et de faire connaître les mésaventures humaines, pour que les souffrances du passé n'aient pas été de vaines souffrances. On a beau soi-même avoir compris que les génocides étaient inhumains, il faut le dire et le redire dans les écoles, pour sensibiliser les jeunes générations au problème et affiner leur conscience morale, et ne pas manquer une occasion d'en avertir l'opinion. L'historien, s'il mène souvent une recherche aride sur des sujets étroits, pour préciser tel ou tel point du tableau historique, doit aussi faire étinceler l'histoire ainsi forgée aux yeux du grand public. La conscientisation des masses est un rempart contre les abus du pouvoir qui oriente l'information. Pour cette raison, notre sujet orienté sur la culture du coton dans la moyenne vallée, chaque événement du passé, doit être présenté dans toute sa complexité, ses tenants et aboutissants, et sans maquillage. Au même titre que la philosophie, l'histoire devient alors une méthode de pensée qui forge des esprits capables par eux-mêmes de juger de la valeur des choses, tout en ayant le sens de la relativité des conclusions dégagées. Définir la production Du latin productio, allongement, prolongation (du temps), construit à partir de pro, en avant et de ducere, conduire. La production est l'action de produire des biens ainsi que le résultat de cette action le mot production se rapporte à l'action de produire, à la chose produite, au moyen de produire ou à l'ensemble des produits du sol, de la terre ou de l'industrie. Le verbe produire, pour sa part, a à voir avec engendrer, procréer, créer, fournir, être à l'origine de provoquer, occasionner et fabriquer. S'il s'agit d'un terrain, par exemple, produire signifie porter des fruits. D'autre part, lorsque le mot produire se réfère à une chose, elle veut dire rapporter ou obtenir des profits. Sur le plan de l'économie, la production est l'activité qui apporte de la valeur ajoutée par la réalisation des biens et services. Elle consiste à transformer des facteurs de productions (matières premières, produits intermédiaires, mains d'oeuvre, énergie...) .Autrement dit la production est la création et le traitement de biens et de marchandises. Le processus englobe, parmi d'autres étapes, la conception, le traitement et le financement. La production est l'un des processus économiques majeurs et le moyen par lequel le travail humain génère de la richesse. Il existe plusieurs modes de production au sein d'une société, déterminés par les relations de production que les personnes établissent entre elles. Par le biais des relations de production, le travail individuel devient une partie du travail social. Pour le philosophe allemand Karl Marx, le mode de production n'est pas déterminé par ce qui est produit ni par combien, mais plutôt comment a lieu ladite production. Il avance pour dire : « Par l'amélioration rapide de tous les instruments de production, les communications rendues infiniment plus faciles, la bourgeoisie entraine toutes les nations, jusqu'au plus barbares, dans le courant de la civilisation .Le bas prix de ces marchandises, est son artillerie lourde , avec laquelle elle rase toutes les murailles de chine, avec laquelle elle contraint à capituler les barbares xénophobes les plus entêtés .Elle contraint toutes les nations , sous peine de courir à leur perte, à adopter le mode de production bourgeois ; elle l'est contraint d'importer chez elle ce qui s'appelle la civilisation, autrement dit : elle en fait des nations de bourgeois. En un mot, elle crée un monde à son image ».56(*) Parmi les différents modes de production, il y a lieu de retenir l'esclavage (où la force productive est esclave, raison pour laquelle le travailleur n'a aucune propriété), le féodalisme (en rapport avec l'activité agricole) et le capitalisme (où le travailleur, moyennant un contrat, vend sa force productive en échange au profit d'un salaire). A travers la littérature existante et dans les travaux récents de sciences sociales, on rencontre deux types de productions : Le premier est la production marchande .Elle se définie comme la production de biens et des services susceptibles d'être écoulés sur un marché contre un prix. Pour l'I.N.S.E.E57(*)elle est constituée des produits vendus à un prix économiquement significatif ou utilisés pour effectuer des paiements en nature y compris des rémunérations des salariés. La production marchande peut se subdiviser en deux catégories : -La production marchande simple lorsque le producteur vend son produit sur un marché ou vend un service marchand à titre individuel, -La production marchande capitaliste lorsque le produit ou le service est la propriété du détenteur de l'outil de production, le capitaliste. La production est ensuite vendue comme marchandise afin de réaliser un bénéfice La production non marchande correspond à la fourniture d'un produit ou d'un service gratuitement ou dont le prix n'excède pas la moitié du coût de production.
e)-Les études sur la culture du cotonBeaucoup d'auteurs se sont déjà penchés sur les études de la culture du coton. Des études et des travaux se mirent à jour .Le travail qui attirait le plus notre attention, est celui l'ouvrage de MALON Claude, le havre colonial de 1880 à 196058(*), Le havre, Publication des Universités de Rouen et Havre-Presse universitaires de Caen, 2005. Ce document a pour objectif d'expliquer le paradoxe d'un port réputé pour son action outre-mer alors même peu de Havrais étaient actifs outre- mer, ce qui constitue une différence clé avec Marseille et Bordeaux. L'ouvrage s'organise en trois parties, dont chacune privilégie une approche différente. La première partie « Les échanges maritimes », mesure l'apport du port Havrais dans le commerce colonial, de plus en plus africain, et surtout sa spécialisation dans le café, le cacao, le coton et les bois exotiques. Le Havre est ainsi à « l'interface du monde colonial français et de l'hinterland parisien et européen pour le transit des produits chers indispensables à la métropole » .L'auteur montre que le repli sur l'empire des années 30 a précédé la crise. La seconde partie « les entreprises coloniales », procède à la radiographie de 350 entreprises coloniales à participation ou à direction havraise. L'évolution conduit les plus importantes entre elles-mêmes à un engagement de plus en plus grand en Afrique ; elles procèdent elles-mêmes à des achats sur place, montent un réseau de comptoirs ou des industries de premières transformations, mais en même temps, elles ouvrent les exportations coloniales sur le marché européen et mondiale, ouverture qui les rend moins dépendantes des liens politiques entre la métropole et l'empire devenu union française. La troisième partie « Cheminement de l'idée coloniale » montre l'évolution de l'appréciation de l'empire au sein de la population. Ce livre constitue une contribution de toute première valeur à l'histoire du Havre, qui se trouve largement renouvelée .Il enrichit à partir d'un exemple étudié en profondeur, la réflexion sur les relations économiques entre la métropole et les colonies. Cavaillès Henri59(*), dans La culture du coton en Espagne .In : Annales de Géographie, t. 46, n° 260, 1937.pp 195-196, nous présente les difficultés éprouvées à la cour de la grande guerre pour le ravitaillement de l'industrie espagnole en fibres de coton qui provoquèrent des essais divers .L'auteur expose ici les raisons qui plaident en faveur de leur opportunité. Des raisons techniques d'abord : Espagne cultive surtout des plantes à racines peu profondes : le coton étant une plante à longues racines, s'adresse eux coches inférieur du sol et s'insère bien dans le système de rotation des cultures. Des raisons d'ordre social : la préparation du sol, le drainage et l'irrigation .En fin des raisons économiques, la production de vin et des huiles est très abondantes et leur exploitation devenue si difficile que leur écoulement est, pour l'Espagne, un véritable problème. Paul Mingret60(*), dans son grand article, l'évolution de la culture du coton dans la vallée de Mississipi. In : revue de géographie de Lyon, vol 43, n° 2, 1968.PP.179-224, nous rend compte de manière magistrale, en commençant par une présentation physique de la vallée l'évolution de cette région .Cette évolution s'est faite au sens inverse de celle qui s'est produite dans de nombreuses régions européennes. Il nous décrit comment la vallée de Mississipi a été occupée, seules les terres étant transformées en champs de coton, tandis que les régions recevaient de l'extérieur non seulement des produits industriels mais même des produits agricoles. Puis après la crise de 1929 et plus encore pendant et après la seconde guerre mondiale, l'occupation de la vallée est devenue beaucoup plus complète et la superficie des terres utilisées s'est considérablement élargie par suite de l'introduction de nouvelles cultures. Il expose ici l'idée qui consiste à dire que la vallée de Mississipi ,offre cependant l'exemple d'une évolution plus complexe et dans lesquelles les structures héritées du passé jouent un rôle important .En effet, la culture du coton ayant été effectuée longtemps entièrement avec la main , de fortes densités de population se sont formées selon les terres à coton .Par suite de la mécanisation de cette récolte et de regroupement des terres en très grandes exploitations, une partie importante de la population, comportant un fort pourcentage de Noirs, s'est trouvée sans travail. Pierre - Yves Toullalan61(*) dans son article intitulé, Le coton polynésien : un mythe tenace, met en lumière toutes les productions agricoles. Ces dernières furent essayées au XIXème siècle en Polysémie française .Aujourd'hui bien oublié la production du coton représente 40 pour cent de toutes les exportations de la colonie. L'auteur retrace les différentes étapes de cette culture entre l'époque de la guerre de sécession américaine et l'ultime tentative de la société cotonnière en 1909. Pendant deux décennies de 18865à 1885, le coton joua un rôle considérable intégrant la production locale à l'économie mondiale .Par la suite sa culture déclinée, complétée ou remplacée par celle de cocotier et la vanille. Hormis le problème foncier et les difficultés obtenues, la main d'oeuvre nécessaire, c'est l'absence d'une véritable classe de planteurs qui explique l'échec final de cette production malgré les efforts obstinés de l'administration coloniale. Auguste Chevalier62(*), dans son étude, les cotonniers indigènes du Sénégal et du Soudan. In : Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale, 10 années, bulletin n° 111, novembre 1930. Pp 874-880, nous fournit une étude approfondie des différentes variétés cotonnières indigènes en Afrique. Le Sénégal, faisant partie du soudan occidental, a connu plusieurs variétés de coton cultivées à travers le pays. Régine Levrat63(*), auteur du livre, le coton en Afrique Occidentale et Centrale avant 1950 : un exemple de la politique coloniale de la Franc, Paris, l'harmattan, 2009,370p. A partir de la culture du coton, cette étude apporte un éclairage sur l'histoire précoloniale de l'Afrique Occidentale et centrale et sur la politique coloniale de la France dans cet ensemble. Sur le plan local, les études concernant la culture du coton sont rares. Quelques travaux universitaires portent se sont timidement signalés. Le premier travail sur le coton est celui Moussa SOUMAH 64(*) a étudié l'essor de la culture cotonnière en élaborant les différentes opérations en coton au Sénégal et au Mali. Serigne FALL65(*) a étudié le coton en retraçant ses origines .Il présente les diverses zones porteuses de cette culture à travers une étude géographique. El hadji Moussa NOUHOU66(*) a étudié les effets de changement des graines de coton dans l'alimentation du bétail .Il met en évidence les performances de croissance de la chèvre par l'utilisation des graines de coton. Des ouvrages généraux existent sur la culture du coton, des aménagements du bassin du fleuve Sénégal, sur la colonisation agricole, l'idéologie coloniale de la mise en valeur, et. La quasi-totalité de ces productions est cependant redevable aux théoriciens de la colonisation. Un esprit fortement chauvin plane sur ces documents car, beaucoup d'entre eux, envoyés par le colonisateur, écrivaient pour mieux asseoir les fondements de leur domination. Plan de travail Totalement, notre travail s'articule autour de trois parties. Dans un premier temps, nous nous essayerons de faire la présentation de la physionomie générale de la vallée du fleuve Sénégal. Pourquoi avons-nous décidé de commencer par la présentation du milieu ? C'est parce que nous voulons tout simplement cartographier notre lieu d'étude pour mieux cerner les cadres spatio-temporels de notre sujet en mettent en évidence les facteurs climatiques du milieu .En outre, les phénomènes géographiques sont essentiels pour replacer notre étude dans son contexte historique local. Ce faisant, nous sommes en phase avec la réalité du terrain où l'administration coloniale a toujours imposé sa domination sur les populations indigènes. En second lieu, nous aborderons les notions générales du coton et la colonisation agricole de la vallée. La France, le début du XIX éme siècle, récupéra la colonie du Sénégal aux mains des Anglais et s'engagea dans une entreprise de colonisation agricole dans le royaume du walo et à l'embouchure du fleuve Sénégal .Ce projet colonial, a fait de la vallée du fleuve un véritable « grenier » de l'Afrique Occidentale Française. Cette colonisation indigène, dirigée par la France sous la direction du colonel Schwartz, était liée aux travaux forcés, à la soumission des paysans et à la résistance. Les paysans qui vivaient dans l'opulence et dans la prospérité, virent leurs prestiges et leurs biens disparaitre. La culture du coton, imposée aux paysans de la vallée, se révèle plus efficace et plus rentable avec l'intervention de l'administration pour avoir mis en place un système de monitorat et de contrôle des cultures. La deuxième partie va nous permettre de passer en revue les nouvelles tentatives d'exploitation cotonnière. Nous présenterons les différentes structures de la production agricole mises en place par les pouvoirs publics métropolitains. Ceci est aussi important pour nous car le Service des Textiles procédera à toutes les études destinées à préparer ; par l'emploi des méthodes nouvelles et l'installation d'outillages d'hydraulique agricole, une production plus rationnelle et plus fructueuse qui permettra à l'Afrique Occidentale d'apporter une contribution prépondérante au ravitaillement de notre industrie culturelle. Nous ajoutons à cela les stations agricoles, et les fermes familiales, éléments essentiels pour la production du coton dans la vallée du fleuve. La troisième partie s'ouvre avec l'évolution de la production cotonnière dans la vallée du fleuve en 1930. En dépit des difficultés notoires liées à toute périodisation, nous nous efforçons de trouver une orientation chronologique à notre thème : le premier cadrage s'avère être l'année 1920, l'année qui a vu la consécration et la mise en place effective de l'administration française en Afrique Occidentale Française. Mais, il y a bien des raisons de débuter notre troisième partie au XXème siècle, c'est-à-dire en 1920 jusqu'à l'année 1930. C'est ainsi que le début des années 1920 que fut marqué par l'introduction d'une nouvelle politique de la production agricole dans les possessions Françaises .Elle avait pour ultime mission de créer les conditions indispensables à l'accroissement de la production. L'administration métropolitaine étant réunie en un seul ensemble, voit ses circonscriptions administratives se rayonner, surtout les cercles de la vallée du fleuve. Dans le chapitre II de cette même partie, la crise économique des années trente et la deuxième guerre mondiale a donné un coup de fouet à cette nouvelle politique agricole amorcée au début du XXème Siècle. Cette crise sans précédent, est intrinsèquement liée à l'économie européenne et mondiale. L'Afrique, continent très tôt soumis à la domination coloniale, ne put échapper aux effets de la crise : les courroies de transmission jouèrent à plein, sur le plan financier, avec la baisse des capitaux disponibles et les difficultés d'approvisionnements qui en découlèrent, et sur le plan commercial du fait des problèmes de surproduction mondiale et de la chute des prix. La vallée du fleuve fut influencée par le marasme plus ou moins persistant dans la métropole ainsi que par les aléas des politiques, souvent inefficaces, mises en oeuvre pour assainir la situation. La culture du coton dépend d'une manière ou d'une autre, du climat, du rythme pluviométrique, de la nature du terrain de la vallée du fleuve. Cependant, l'analyse et l'étude physionomique générale du milieu est importante sinon capitale. Dans cette étude du milieu, nous allons présenter les milieux physiques, le climat, la végétation, les sols, les étendues d'eau et terres cultivables et pâturables. * 56 Marx, (K.) et Engels, (F.) Le manifeste du parti communiste, 1848 * 57 Institut national de la statistique et des études économiques est une direction générale du ministère de l'Economie des Finances et de l'Industrie. Elle est chargée de la production, de l »'analyse et de la diffusion des statistiques officielles en France .Elle exploite des sources administratives, gère des bases de données et réalise des recensements et des enquêtes auprès des ménages et des entreprises. * 58 Claude, (M.) le havre colonial de 1880 à 1960.In outre-mer, tome 93, n ° 352-353, 2006, P. 450. * 59 Henri, (C.) La culture du coton en Espagne .In : Annales de Géographie, t. 46, n° 260, 1937.pp 195-196. * 60 Mingret, (P.), l'évolution de la culture du coton dans la vallée de Mississipi. In : revue de géographie de Lyon, vol 43, n° 2, 1968.PP.179-224. * 61 Toullalan, (P-Y.) Le coton polynésien : un mythe tenace. * 62Chevalier, (A.), les cotonniers indigènes du Sénégal et du Soudan. In : Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale, 10 années, bulletin n° 111, novembre 1930. Pp 874-880. * 63 Levrat, (R.) le coton en Afrique Occidentale et Centrale avant 1950 : un exemple de la politique coloniale de la France, Paris, le harmattan, 2009,370p. * 64 Soumah, (M.) « L'économie cotonnière ouest africaine, les opérations en coton au Sénégal et au Mali » ; Université de Dakar, 1972, Thèse 3éme Cycle. * 65 Fall, (S.M.,), Le coton et son industrie au Sénégal : étude géographique Université de Dakar, 1990, Thèse 3éme Cycle. * 66 Nouhou, (M) Effet d'une substitution du tourteau de graine de coton par les gousses de pilosligmareti calatum (de Candolle) hochstetter dans l'alimentation sur les performances de croissance de la chèvre rousse de Maradi ; Mémoire, Master II, 2014. |
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