CONCLUSION GENERALE
Au terme de ce travail qui portait sur
« L'ANALYSE PATRIMONIALE DE LA STRUCTURE FINANCIERE D'UNE
INSTITUTION DE MICROFINANCE, Cas de la COOPEC Bagira »,
il convient de faire ressortir les observations suivantes :
Malgré le nombre de plus en plus croissant des IMF, ces
évolutions récentes, avec un intérêt de plus en plus
croissant des autorités politiques, l'on note toutefois que l'offre des
services financiers est encore insuffisante compte tenu des besoins. Le secteur
microfinancier congolais mérite qu'on lui accorde une attention
particulière, en raison de son potentiel de développement
remarquable. L'ampleur du phénomène est telle qu'on ne peut plus
se permettre de continuer à l'ignorer notamment dans la formulation des
politiques économiques.
Il était question d'examiner les
indicateurs de gestion. Pour y arriver nous nous sommes posé la question
de savoir si la gestion de la COOPEC- BAGIRA est performante pour assurer une
meilleure continuité au développement du pays en
général et de la Province du Sud Kivu en particulier. Eu
égard à cette question, nous avons émis l'hypothèse
ci-après : Nous présumons que la COOPEC/BAGIRA aurait une
bonne santé financière qui lui permet d'inspirer confiance
à des tierces personnes avec lesquelles elle est en relation.
Pour vérifier notre hypothèse, nous nous sommes
servi de quelques techniques et méthodes. En ce qui concerne les
techniques, nous avons utilisé la technique documentaire et la technique
d'entretien libre.
Quant aux méthodes, nous nous sommes servi des
méthodes analytique et comparative. Ces méthodes et techniques,
nous ont permis de collectionner les données nécessaires et de
les traiter afin de déceler les différents niveaux des
performances atteint par la COOPEC-BAGIRA . Après analyse et traitement
des données des exercices 2014 et 2015, nous avons constaté ce
qui suit :
- En ce qui concerne l'équilibre financier
l'hypothèse n'est pas vérifiée car les DCT( Dettes
à Court Terme)ont financé les valeurs immobilisées ;
- En matière de trésorerie, les
liquidités sont insuffisantes pour permettre le remboursement de dettes
financières à CT pour l'année 2015 même si la
COOPEC- BAGIRA le souhaite.
- En ce qui concerne le FRN<BFR, la COOPEC -BAGIRA est
contrainte de faire appel aux ressources de trésorerie pour financer une
fraction du BFR.
- L'année 2015 a connu des problèmes financiers
comme nous a montré les analyses sur la trésorerie, le FRN et le
BFR.
Avec la vérification de toutes ces hypothèses
nous constatons que la plupart sont confirmées. Donc, notre
hypothèse selon laquelle « la COOPEC- BAGIRA aurait une
gestion performante qui la permettrait d'améliorer ses capacités
et donc un meilleur avenir pour elle en particulier et pour tout le pays en
général est confirmée.
Nous estimons donc que ce travail pourrait fournir en premier
lieu aux responsables de la COOPEC- BAGIRA des indications indispensables en
matière d'analyse financière, en second lieu aux autorités
politiques et bailleurs de fonds en raison de potentiel et pouvoir de lutte
contre la pauvreté de la Microfinance en général de s'y
intéresser.
|