C'est la première étape de ce travail qui a
conduit à consulter différentes sources documentaires sur la
question. De prime abord, il faut souligner qu'il existe de nombreuses
publications en ce qui concerne la dégradation des ressources naturelles
et les stratégies mises en oeuvre pour lutter contre le
phénomène. C'est dans ce vaste champ que s'inscrit la question de
la dégradation des ressources forestières dans la
Communauté rurale de Kandia.
Traitant la question de la dégradation des ressources
naturelles dans un ouvrage collectif intitulé « Le Sahel en
lutte contre la désertification : leçons d'expériences
(CILSS, 1989), René M. Rochette fait la distinction entre la
sécheresse et la désertification. Selon lui, la première
notion est « une insuffisance de pluie par rapport à une
quantité moyenne qui, en un lieu déterminé, permet
habituellement le fonctionnement normal de l'écosystème et, en
particulier la croissance normale des êtres vivants ; la seconde est une
dégradation sans cesse élargie et aggravée du capital
écologique, c'est-à-dire une diminution de la quantité et
de la capacité productive des ressources en eau, sol,
végétation et faune que les hommes exploitent pour vivre ».
Pour ce même auteur cette dégradation est causée soit par
la sécheresse, soit par l'action de l'homme ou le plus souvent les deux
en même temps. Dans le cas du Sahel, la sécheresse a joué
un rôle important dans cette dégradation.
Guy DI Méo dans le chapitre Quelles
énergies domestiques pour les populations urbaines d'Afrique-Noire ? in
Énergie populaire dans le tiers monde ENDA (Environnement Afrique
n° 20-21-22 Vol V.4 Vol VI, 1-2 1998) analyse le rôle du bois et de
ses dérivés énergétiques dans la consommation des
ménages sénégalais. Il met en lumière les dangers
que cette exploitation représente pour les écosystèmes
forestiers à travers les ponctions effectuées en vue de la
récupération du bois de feu ou du charbon de bois en rapport avec
l'augmentation de la population. Selon cet auteur, les besoins de Dakar en
charbon durant cette période entrainaient la destruction annuelle de
15.000ha de forêt soudano-guinéenne dans l'Est et le Sud du pays.
Donc on remarque ici que les activités anthropiques représentent
un facteur non négligeable dans le recul du couvert
végétal. En outre Michel Petit (1990) dans son ouvrage
intitulé Géographie physique tropicale : approche aux
études du milieu aborde également la question de
l'introduction de l'homme dans les écosystèmes naturels ;
autrement dit, le problème de la charge anthropique sur les milieux
naturels. Selon lui, une telle « étude ne
27
peut mettre en oeuvre une méthodologie
spécifique puisque le chercheur doit s'attacher à
débrouiller un écheveau complexe d'interrelations ; seule une
étude systémique permettra d'apprécier le sens de
l'évolution du milieu. » Mais au-delà de cette
approche, il identifie les causes majeures de la dégradation des
forêts parmi lesquelles on peut citer le manque de terres, les feux de
brousse, le surpâturage, l'exploitation forestière entre autres...
Dans ce même ordre d'idées, l'auteur souligne que dans certains
cas les forêts sont attaquées depuis leur marges mais aussi de
l'intérieur par l'agriculture itinérante et pour l'exploitation
du bois. A titre d'exemple, « les savanes enclavées du Mayombe
congolais ont livré une industrie humaine d'environ 5000 ans. Mais, si
la culture sur brulis n'a longtemps été responsable que des
traumatismes temporaires, le raccourcissement, et surtout la suppression de la
jachère engagent une évolution irréversible.
Derrière l'agriculture, l'érosion ne laisse que les racines du
profil pédologique et l'aire, dés lors vouée à la
pâture extensive, est définitivement ruinée ».
Toutefois, Michèle Petit montre que l'homme peut également
être un restaurateur de la nature grâce aux aménagements
qu'il réalise ».
Par ailleurs, Dupriez Hugues et Philipe de Leener (1990)
analysent les mécanismes du ruissellement ainsi que de l'érosion
hydrique. Ils mettent en évidence l'importance de l'eau pour la
matière vivante animale, humaine et végétale surtout dans
les milieux arides. En effet, vu sous l'angle des productions
végétales et animales, l'eau apparait comme un facteur limitant
important. La présence de l'eau dépend des climats qui sont
incontrôlables et lorsqu'elle est présente, ses comportements
naturels tendent constamment à modifier l'ordre de la terre et de la
végétation, parfois même de façon catastrophique.
Ceci permet d'avoir une idée sur les conséquences néfastes
que peut entrainer une sécheresse sur la végétation. On
apprend aussi dans cet ouvrage que « certaines espèces
végétales percevant les rigueurs de l'économie en eau,
sont capables de stocker celle-ci lorsqu'elle est disponible dans leurs tiges,
leurs feuilles ou leurs fruits, afin de prolonger leur propre existence aussi
longtemps que la chaleur torride le leur permet ».
Quant à Hamed Sow dans son ouvrage Le
bois-énergie au Sahel : environnement et développement
(1990), il identifie deux causes de la déforestation au Sahel. Tout
d'abord, il affirme que la déforestation peut être causée
par des facteurs climatiques (sécheresse, ensablement) contre lesquels
peu de choses ne pouvaient être entreprises pour le moment. Mais selon
lui, ce sont les hommes du Sahel qui sont eux-mêmes souvent à la
base de la disparition de leur patrimoine forestier. Les causes de la
déforestation diffèrent selon que l'on est en milieu rural ou
urbain. Par exemple « en milieu rural, le phénomène trouve
son origine
28
dans la crise des systèmes de production traditionnels.
Crise, en ce sens que ces systèmes n'ont pas pu s'adapter à
l'évolution de la société. Pour faire face à la
croissance démographique et à la demande urbaine, leurs
techniques de production traditionnelles auraient du être
améliorées, l'agriculture et l'élevage intensifiés
afin d'augmenter leur productivité. Au lieu de cette mutation, la
réponse de la société a été une
surexploitation de ses ressources naturelles : les défrichements ont
été intensifiés, les temps de jachère
réduits, les surpâturages accélérés, les feux
de brousse mal contrôlés : 8 ».
Au total, la lecture de ces différents ouvrages a
permis de se faire une idée des causes principales de la
dégradation des ressources forestières. On peut résumer
les causes en deux facteurs majeurs qui sont d'ordre physique
(sécheresse et érosions) et d'ordre anthropique (agriculture,
feux de brousse, exploitation forestière...). Il faut souligner que
d'autres auteurs se sont intéressé à la question mais en
insistant sur les stratégies de lutte contre le phénomène
de dégradation des ressources naturelles. A ce titre,
Frédéric Bourdier dans un chapitre nommé : la Nature
apprivoisée : « symbolisme et savoir technique chez les
populations nord-est cambodgien, 1998 » in Rossi G. (sous la
direction), Gestion des ressources et dynamiques locales au sud montre
comment certains groupes ethniques du Cambodge tirant principalement leurs
ressources des produits de la forêt et de la mise en culture provisoire
de parcelles défrichées sont parvenus à sauvegarder leur
cadre de vie. En effet, « ces sociétés ont su au cours des
siècles d'expériences, maitrisé leur environnement en
parvenant à cultiver ce qui est nécessaire pour leur survie tout
en puisant ce dont elles avaient besoin dans leur écosystème
physique, et en reconnaissant les limites de ce qui était possible, et
pensable d'extraire du milieu naturel ». C'est un exemple qui peut servir
de modèle dans le cadre d'une stratégie de gestion durable des
ressources naturelles.
Mais il faut mentionner aussi qu'il y'a un certain nombre de
documents qui abordent la question au niveau national. Par exemple, en ce qui
concerne le rapport du Ministère de l'environnement et de la protection
de la Nature (2005) intitulé : l'état de l'environnement au
Sénégal, il identifie les différents facteurs qui
sont à l'origine de la dégradation des terres. Parmi ces
derniers, il y'a la poussée démographique qui a entrainé
une « extension des terres de cultures et une pression accrue sur les
ressources forestières avec la forte demande en charbon des villes
». En plus de cela, l'érosion éolienne et hydrique
fragilisent la « couche arable contribuant ainsi à la
dégradation de la structure du sol ».
En plus, le document, la Politique Forestière du
Sénégal (2005) fait un historique des différentes
politiques menées dans le sous-secteur forestier depuis les
indépendances en
29
identifiant les causes majeures de dégradation. On
note, outre l'absence d'inventaires nationaux du potentiel forestier, les
tendances suivantes : réduction des superficies boisées,
baisse de la richesse floristique, réduction de densité et
changement de structure de la végétation, baisse des productions
forestières non ligneuses, forte variation de la production des
pâturages (p.7). Pour inverser cette tendance, ce document
énonce les grands axes d'intervention dans ce domaine d'ici à
2025. Parmi les grands axes stratégiques, on peut citer :
l'aménagement et la gestion rationnelle des ressources
forestières et fauniques, le renforcement des capacités des
collectivités locales et des organisations communautaires de base (OCB),
le renforcement des capacités du service forestier, le
développement de la foresterie privée ainsi la foresterie urbaine
et péri-urbaine.
Par ailleurs, la question de la dégradation des
ressources forestières a bénéficié de la
curiosité de jeunes chercheurs. Il s'agit entre autres du mémoire
de maitrise de S.Thiaw, 1998 qui a pour titre : Exploitation
forestière et suivi des ressources ligneuses dans la Communauté
rurale de Maka-Kolibantang ou du travail de M. A. Kandé en 2007 portant
sur : Contexte et conséquences de l'exploitation forestière dans
la Communauté rurale de Mampatim (arrondissement de Dabo).Tous ces
travaux se sont focalisé sur l'évolution de la filière de
charbon du bois au Sénégal avant de se spécifier sur les
réalités de chaque zone étudiée.
Ainsi la lecture des différents documents a permis de
faire l'état de la recherche sur la question de la dégradation
des ressources naturelles au Sénégal et plus
particulièrement sur la dégradation du couvert
végétal.
De façon plus proche de notre zone d'étude, le
Plan d'action environnemental de la région de Kolda
élaboré pour la période 2007-2009 ainsi que l'étude
de Aliou Cissé en 2008 dans le cadre de son mémoire de master1
sur la dégradation des paysages végétaux et gestion
durable des ressources naturelles : exemple du massif forestier de
Thiéwal dans la communauté rurale de Sinthiang Koundara
(département de Vélingara) ont montré l'état de
l'environnement ainsi que les principaux facteurs de sa dégradation dans
la région de Kolda de manière générale et dans la
C.R de Sinthiang Koundara.
Une autre étude menée par une équipe de
chercheurs de l'UCAD : péjoration climatique et dégradation
des formations forestières en Haute- Casamance est très
intéressante car elle analyse le lien entre la péjoration
climatique et la dégradation des formations forestières en
Haute-Casamance plus particulièrement dans les zones classées de
Guimara au nord et Kayangua au sud du département de Vélingara.
Les auteurs utilisent des données climatiques recueillies au niveau des
stations de Kolda et de Vélingara durant la période
1951-2000.Ainsi il s'agit des précipitations, des températures,
de l'évapotranspiration pour arriver à une
30
conclusion selon laquelle la « péjoration des
conditions climatiques en Haute-Casamance a pour effet, la fragilisation quasi
générale de la couverture végétale ».Mais
selon cette même étude, les facteurs climatiques ne sont pas les
seuls responsables de la dégradation de la couverture
végétale en Haute-Casamance, les actions anthropiques ont aussi
un « impact certain ». Donc ce modèle d'analyse
développé dans le cadre de la dégradation des ressources
végétales est parfaitement adaptable à notre zone
d'étude pour identifier les différents éléments
climatiques qui sont imputables à ce phénomène.
Dans l'ensemble, on remarque que plusieurs auteurs se sont
intéressés à la dégradation des ressources
naturelles ainsi que les stratégies mises en oeuvre pour sa lutte.
D'ailleurs, il y'a certains documents qui tentent de faire le bilan des
différentes stratégies et approches de gestions des ressources
naturelles menées depuis ces dernières années en Afrique
avec l'appui des bailleurs de fonds.
Ainsi on peut se référer à Roe D.,
Nelson F. et Sandbrook C. (sous la dir.), 2009. La gestion communautaire des
ressources naturelles en Afrique : impacts, expériences et orientations
futures, rapport publié par l'institution international pour
l'environnement et le développement financé par le gouvernement
français. C'est un document très riche qui traite la question de
la gestion des ressources naturelles à l'échelle du continent
africain en s'appuyant sur les nombreux travaux disponibles sur la question
depuis ces 20 dernières années. La synthèse panafricaine
présentée (impacts, expériences et orientations
futures) de la GCRN met en relief la gamme diverse des formes de
participation communautaire à la gestion des ressources naturelles qui
ont fait leur apparition aux quatre coins du continent au cours des vingt
dernières années. On découvre également à
travers ce rapport que la GCRN « signifie des choses différentes
pour différents acteurs à différents endroits de l'Afrique
sub-saharienne ». On note une diversité des définitions
concernant la GCRN selon les pays et les acteurs impliqués. Par exemple,
dans la plupart des pays en Afrique de l'Ouest et Centrale, la GCRN est
interprétée par les autorités gouvernementales, les
bailleurs, les agences donatrices et les ONG comme un partage des
bénéfices ou un travail de proximité entre les parcs
nationaux et les communautés adjacentes. Cette forme de travail de
proximité et de partage des bénéfices est aussi une
caractéristique de certaines approches de gestion des aires
protégées dans les pays d'Afrique de l'Est. En Afrique australe,
la définition la plus claire qui puisse être donnée de la
GCRN est en termes de la délégation des droits à prendre
des décisions de gestion et à accaparer les
bénéfices, en ce qui concerne les ressources situées sur
les terres communales.
31
Un autre élément est que les diverses formes de
GCRN et leurs nombreuses adaptations au niveau local ont beaucoup
diversifié les approches de gouvernances des ressources naturelles en
Afrique subsaharienne. En outre, la GCRN a enregistré des
résultats intéressants au plan écologique,
économique et institutionnel.
Toutefois, il semble que les pays anglophones ont une
longueur d'avance sur les pays francophones. On remarque également que
c'est l'approche GT (gestion des terroirs) qui a dominé dans les
anciennes colonies françaises. Néanmoins, malgré ces
résultats nationaux notables, il subsiste des défis importants
pour la GCRN. Globalement, il reste relativement peu de cas où les
communautés obtiennent l'autorité formelle sur les terres et les
ressources naturelles qui s'y trouvent. Le contrôle centralisé des
ressources naturelles persiste malgré le changement observé
partout dans la rhétorique sur la gestion des terres et des ressources.
Dans certains cas, les tendances indiquent plutôt une consolidation
centrale du droit à utiliser et distribuer les ressources
précieuses comme la faune et le bois.
Toujours selon le même rapport, les conflits entre les
groupes locaux et d'autres acteurs plus puissants, y compris les agences
publiques et les investisseurs du secteur privé, sont encore
répandus dans l'ensemble du continent et connaissent, souvent, une
intensification. Il y a de puissants facteurs économiques et politiques
qui incitent les élites politiques et les bureaucraties centrales
à consolider leur contrôle sur les ressources naturelles. Il faut
signaler aussi que des conflits supplémentaires découlent des
différences relatives aux objectifs prioritaires de la gestion, tels
qu'ils sont perçus - l'échelle la plus appropriée à
laquelle mener la gestion d'un point de vue écologique correspond
rarement à l'échelle la plus appropriée d'un point de vue
social ou économique.
Afin d'aborder ces défis mentionnés (mais en
réalité plus nombreux dans le document) et des modèles
plus résilients et plus durables de GCRN dans ces contextes africains
divers et variables, le rapport met en relief un certains nombre de conclusions
basées sur les expériences de GCRN. L'une des conclusions de ce
rapport est que l'on ne parviendra à favoriser le développement
de communautés rurales prospères, qui assurent une gestion
durable de leurs terres et ressources naturelles que lorsque la GCRN donnera la
priorité aux intérêts, au rôle des individus et aux
capacités locaux.
Dans l'ensemble, le document est très
intéressant car l'expérience de GCRN offre des enseignements
utiles pour les processus futurs de réforme agraire, en plus de fournir
des modèles décentralisés d'utilisation des ressources
naturelles qui sont pertinents dans le contexte de l'adaptation aux changements
climatiques, de la lutte contre la désertification et de la conservation
de la biodiversité. Toutefois même, s'il nous a permis d'avoir une
idée
32
générale des différentes approches
menées dans le cadre de la gestion des ressources naturelles, il est
important de noter que les exemples développés ne concernent pas
directement le Sénégal et encore moins notre zone d'étude.
L'échelle que les auteurs ont utilisée est très grande
pour une analyse plus fine de la question au Sénégal.
Dans cette même lancée, Philippe Lavigne
Delville (2001) réalise un rapport commandité par l'agence
française de développement intitulé : Quelle gouvernance
pour les ressources naturelles ? La gestion des ressources renouvelables dans
le contexte de la décentralisation en Afrique de l'ouest. Cette
étude fait un « état des connaissances et des débats
à partir des différentes publications sur la gestion des
ressources renouvelables et d'analyse socio-anthropologique sur les modes
effectifs d'accès et de contrôle des ressources en Afrique de
l'ouest, sur la question foncière et sur les enjeux de la
décentralisation administrative ».
Notons enfin que le Plan d'action forestier pour
l'aménagement Forestier l'approvisionnement durable en énergie
domestique de la région de Kolda aborde la question dans le sens de
faire un inventaire du potentiel forestier régional existant et de
procéder ensuite à aménagement de ces massifs avec l'appui
des bailleurs de fonds. C'est dans ce cadre d'ailleurs qu'une expérience
a été menée avec la communauté rurale de
Dioulacolon où ce sont les populations locales qui ont désormais
pris les devants dans la filière d'exploitation du charbon de
bois.4
Il faut dire qu'il existe un nombre important de publications
sur la question et d'ailleurs très intéressantes. Ceci
témoigne de l'enjeu de ce thème dans un contexte où
l'environnement est de plus en plus pris en compte dans le cadre du
développement durable. Mais, l'ensemble de ces documents ne nous a pas
permis d'avoir un aperçu sur l'état de la dégradation des
ressources forestières dans la C.R de Kandia. Les ouvrages lus traitent
la question de façon générale Il n'ya pas une
documentation fournie par rapport à notre zone d'étude. Les
analyses faites sur le sujet abordent la question dans un cadre spatial soit
très vaste (échelle africaine ou nationale), soit dans une zone
géographique qui ne concerne pas directement notre terrain
d'étude. D'où l'intérêt de faire une analyse du
processus de dégradation à une échelle plus réduite
(notre zone d'étude) pour mieux saisir tous les mécanismes du
phénomène.
4Il s'agit d'un projet financé par le
PERACOD et qui met les populations locales au coeur du dispositif
d'exploitation et de gestion des recettes issues de la vente du charbon de
bois. Pour plus de détails, voir plan le d'aménagement forestier
de Dioulacolon, département de Kolda.