DEDICACE
A
- nos très chers parents, Papa LABI INKA Remy et
Maman MUMPURU NGAYIPetroniepour tant de sacrifices endurés afin que nous
soyons comptés parmi les intellectuels ;
- nos chers frères : Christ LABI,
Jephté LABI, Petit LABI, Tegra LABI et soeur, Fortune LABI, pour
l'amour qu'ils ont toujours manifesté à notre
endroit ;
- notre chère enfant, Murielle LABI, pour tant
d'affection.
MilorLABI MILOR
AVANT-PROPOS
Ce travail marque la fin de notre cycle de graduat en
sciences économiques et de Gestion.Le mérite de ces trois
années d'études universitaires est une expression de divers
efforts physiques et intellectuels.
C'est ainsi que nous tenons à exprimer nos vifs
remerciements à tous ceux qui, par leurs travaux, leur assistance, leurs
aides, leurs collaborations ou leurs expériences, ont participé,
de près ou de loin, à la réalisation de ce travail ;
nous leur en sommes redevable.
Nous remercions le corps académique de
l'Université Révérend KIM qui nous a apporté son
expérience vécue, contribuant, par ce fait, à notre
formation et épanouissement.
D'une façon spéciale au professeur Seblon
MPEREBOYE MPERE, Directeur de notre travail, pour nous avoir
accepté ; il s'est toujours montré disponible tout au long
de la réalisation de ce travail ainsi que pour l'inspiration, l'aide et
le temps qu'il a bien voulu y consacré, malgré ses nombreuses
occupations.
Nous remercions aussi le CT Fridor KWANGO MUFURA, pour son
encadrement tout au long de la rédaction de ledit travail.
Que tousles membres de notre famille qui ont
contribué, de près ou de loin, à notre formation trouvent
leur part dans cette investigation, nous citons : Jonathan MBEYA,
Hervé BODIKO, Mpia NGANGWA, Marleine MBEYA, Mbo NGANGWA, Netty MBEYA,
Ghota NGI, Georges BRICKA, Vicky MBEYA, Crispin MUSIANA, Valdo BOSSY, Thomas
EBUMBWA, Sophie BISALU, Blandine NZOBO, etc.
Nous exprimons notre gratitude à tous les
étudiants de notre promotion, pour le temps passé ensemble, ainsi
que les encouragements mutuels, précisément à MBIKAYI
Jonathan, NGOY Jonathan, NGOY Peniel.
Enfin, nos remerciements vont également à
tous nos proches et amis qui nous ont toujours soutenu au cours de la
réalisation de ce travail ; il s`agit de : Frida MBALA, Herman
EKUNDOLA, Victor NZAMOKILI, Elie DIANGO, Karida MUYEMBE, Abbé ILA,
Meschack ILA, Gloire IMBI, Verlack MPUTU, Ange TWITE, Rolly NGONDA...
SIGLES ET ABREVIATIONS
BE : Besoins D'exploitation
BFR : Besoin En Fonds De Roulement
CP : Capitaux Permanents
D : Disponibilités
DA : Département Administratif
DB : Découverts Bancaires
DC : Département Commercial
DCENVI : Département Contrôle
Environnement
DCI : Département Contrôle
Importations
DCO : Département Coordination
DCP : Département Certification Des
Produits
DCT : Dettes A Court Terme
DF : Département Financier
DGA : Département Commissariat D'avaries
DGE : Département Contrôle
Exportation
DGH : Département Contrôle Des
Hydrocarbures
DGT : Département Contrôle
Technique
DI : Département Informatique
DIRBAC : Direction Provinciale Du Bas-Congo
DIRCENTRE : Direction Provinciale Du Centre
DIREQ : Direction Provinciale De L'Equateur
DIREST : Direction De L'est
DIRIKIN : Direction Provinciale De Kinshasa
DIRKAT : Direction Provinciale Du Katanga
DIRKOR : Direction Provinciale Du
Kasaï-Oriental
DIRNOKI : Direction Provinciale Du Nord-Kivu
DIRPOR : Direction Provinciale Du Provinciale
Orientale
DL : Département Des Laboratoires
DLMT : Dettes A Long Et Moyen Terme
DM : Département Métrologie
DNOR : Département De Normalisation
DPD : Département Planification Et
Développement
DSG : Département Des Services
Généraux
FRN : Fonds De Roulement Net
MPE : Micros Et Petites Entreprises
MPR : Mouvement Populaire De La
Révolution
OCC : Office Congolais De Contrôle
OZAC : Office Zaïroise De Contrôle
PME : Petites Et Moyennes Entreprises
RE : Ressources D'exploitation
SCS : Société Congolaise De
Surveillance
SGS : Société Générale De
Surveillance
SZS : Société Zaïroise De
Surveillance
TN : Trésorerie Nette
TPE : Toutes Petites Entreprises
VC : Valeurs Circulantes
VD : Valeurs Disponibles
VE : Valeur D'exploitation
VIN : Valeurs Immobilisées Nettes
VR : Valeurs Réalisables
INTRODUCTION GENERALE
1. Problématique
L'entreprise est une entité économique
autonome disposant des ressources humaines, matérielles et
financières qu'elle gère en vue de produire des biens et services
destinés à la consommation.
La création de valeur est devenue un des principaux
critères d'évaluation des entreprises dans une économie de
plus en plus financiarisée. Les exigences en termes de création
de valeur conduit donc à s'interroger sur la façon dont les
entreprises gèrent ou transfèrent leurs risques (1(*)).
La performance globale d'une entreprise s'apprécie
sous plusieurs angles : la performance commerciale, sociale, et bien
sûr financière. Nous survolons cette dernière notion, sans
autre ambition que celle d'en brosser rapidement les contours.
Pour sa longévité, il faut à
l'entreprise des moyens financiers générés par son
activité, soit provenant des ressources
étrangères.D'où l'intérêt d'évaluer la
performance financière, c'est-à-dire la capacité qu'a une
entreprise de créer de la valeur avec les fonds qui lui sont
apportés.
Actuellement, parmi les données communes à
toutes les entreprises, les informations comptables occupent une place
privilégiée et constituent pour le diagnostic économique
et financier une matière première de base2(*).
Tous les responsables d'entreprise soulignent
l'incertitude et la difficulté de la prévision, face à la
situation actuelle nationale et internationale. Dans un tel contexte, il est
indispensable pour l'entreprise de maitriser la structure économique et
financière grâce au diagnostic financier.
En effet, les facteurs de réussite sont
différents selon les secteurs. Ainsi, pour bien analyser les
performances et anticiper leurs évolutions, il est important de
connaitre les caractéristiques du secteur d'activité de
l'entreprise et ses réactions face à l'environnement
économique.
Au regard de ce qui précède, notre
préoccupation est celle de répondre aux questions
suivantes :
- Comment se présente la situation financiere de
l'Office Congelais de Contrôle?
- L'Office Congolais de Contrôle est-il performant
au regard de ses paramètres financiers ?
2. Hypothèse
Dans le cadre de notre étude et au regard de notre
préoccupation, nous émettons les hypothèses
suivantes :
- Compte tenu de l'évolution de ce secteur
d'activité, l'OCC ne présenterait pas d'une bonne situation
financière qui lui permettrait de subvenir à ses
besoins ;
- L'OCC ne serait pas performant par rapport à ses
paramètres financiers.
3. Choix et intérêt du sujet
Conformément aux exigences que demande notre
formation de se choisir un sujet, il est nécessaire de parler de la
performance financiere des entreprises car la performance dépend d'une
bonne gestion.
C'est dans cette même optique que notre travail va
se focaliser tant sur le plan scientifique que pratique :
- Sur le plan scientifique, ce travail peut servir un fil
conducteur à d'autres économistes, financiers et chercheurs, qui
comme nous, voudraient faire des études ou recherches sur la performance
financière des entreprises.
- Sur le plan pratique, ce travail nous a permis de
concilier les théories acquises à la pratique, enfin de palper du
doigt les réalités existantes en matière des performances
des entreprises.
4. Objectif
L'objectif de ce travail est de dégager le niveau
de la performance de l'OCC.
5. Méthodologie du travail
Tout travail scientifique doit suivre une voie rationnelle
et objective appuyée par différentes méthodes et
techniques, afin d'aboutir aux faits concluants.
Nous avons recouru aux méthodes
ci-après :
- la méthode analytique : cette
méthode nous a permis d'examiner toutes les informations ainsi que les
données récoltées.
- la méthode descriptive : elle nous a
aidé à présenter notre cadre d'étude.
Quant aux techniques, nous avons
utilisé :
- la technique documentaire : cette technique nous a
permis de consulter les ouvrages et autres revues ayant trait à notre
sujet.
- la technique d'interview libre : elle nous a permis
d'entretenir avec le chef comptable de cette entreprise.
6. Délimitation du sujet
Pour ne pas s'exposer à la diversité qui
touche notre domaine d'étude, nous délimitons notre
sujet dans une dimension spatiale et temporelle bien définie.
Sur le plan spatial, notre étude ne
s'intéresse pas à toutes les entreprises publiques du Congo, mais
seulement à l'OCC qui est notre champ d'investigation.
En ce qui concerne la dimension temporelle, notre
étude couvre la période de 2010 à 2012.
7. Canevas du travail
Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail est
divisé en trois chapitres. Le premier traite l'aperçu
général sur les concepts de base ; le deuxième
s'articule sur la présentation de l'OCC qui est notre cadre et le
troisième chapitre fait l'objet de l'appréciation de la
performance financiere de l'OCC.
CHAPITRE ².
APERCU GENERAL SUR LES CONCEPTS DE BASE
L'aboutissement de tout travail scientifique
commence par l'appréhension de ses notions de base. Sur ce, nous
essayerons d'analyser les notions importantes ayant trait à notre
sujet. Ce chapitre comprend 3 sections. La première porte sur
l'entreprise, la deuxième parle de la performance financière et
la troisième traite l'analyse financière.
Section ². Notion sur l'entreprise
Pour satisfaire les besoins économiques, les
humains produisent les biens et services partant des matières
premières grâce à une organisation appelée
entreprise. Dans cette section, nous allons éclairer les paragraphes
ci-après : définition de l'entreprise, importance de
l'entreprise, objectif et caractéristique des entreprises, le
rôle des entreprises et afin classification des entreprises.
².1.1. Définition de l'entreprise
Le mot entreprise à une panoplie des
définitions et sa conception dépend d'un auteur à un
autre.
Selon Corhay et Mapapa (3(*)), l'entreprise est une unité
économique organisée qui, par la combinaison de facteurs de
production, produit des biens et/ou des services pour un
marché déterminé en poursuivant des objectifs
multiples.
².1.2. Importance de l'entreprise
L'entreprise étant un groupement humain
revêt d'une grande importance dans une nation. La richesse
d'un pays est tributaire de l'importance et capacité de ces
entreprises.
Ainsi, elles créent et valorisent la richesse d'un
pays et interviennent dans la détermination des agrégats
macroéconomique (PIB, PNB, ...).
Le niveau de vie d'une population est fortement
influencé par le nombre et la prospérité des
entreprises.
².1.3. Objectif et Caractéristiques des
entreprises (4(*))
².1.3.1. Objectif des entreprises
Toute association organisée poursuit un
objectif. Celui des entreprises en générale, est de vendre
sur un marché des biens et/ou services en vue de réaliser le
profit.
Le profit est considéré comme le revenu qui
récompense les qualités d'initiatives, d'organisation et
d'administration de l'entrepreneur.
².1.3.2. Caractéristiquesdes
entreprises(5(*))
Toutes les entreprises présentent les
caractéristiques ci-après :
· Besoin de capital initial ;
· Recherchent le profit ;
· Fonctionnent à l'initiative et sous la
responsabilité de l'entrepreneur ;
· Repartissent le profit sous forme des
salaires et des loyers ;
· Exercent la fonction de production ;
· Les produits sont destinés à la
vente.
².1.4. Rôle des entreprises
Les entreprises au sein d'un pays jouent les rôles
suivants :
· Rôle social : le salaire que les
employés perçoivent permet de consommer, d'épargner ou
encore d'investir. Cela fait tourner l'économie.
· Rôle économique : les
bénéfices de l'entreprise sont taxés par l'Etat et
contribuent ainsi au développement économique de son
environnement.
I.1.5. Classification des entreprises
Du point de vue classification, on distingue les
entreprises selon la taille, le régime juridique, le secteur
d'activité et la forme.
I.1.5.1. Selon la taille
Selon ce critère, on distingue les entreprises de
grande taille, les petites et moyennes entreprises (PME), les micros et petites
entreprises (MPE), et les toutes petites entreprises(TPE). (6(*))
- Toutes les petites entreprises(TPE) : les
entreprises ayant moins de 10 salariés avec soit un chiffre d'affaires
inférieur à 2 millions d'Euros par an, soit un total bilan
inférieur à 2 millions d'Euros.
- Micros et petites entreprises(MPE) : les
entreprises ayant entre 10 salariés et 49 salariés avec soit un
chiffre d'affaires inférieur à 10 millions d'Euros par an, soit
un total bilan inférieur à 10 millions d'Euros.
- Petites et moyennes entreprises(PME) : les
entreprises ayant 50 salariés à 250 salariés avec soit un
chiffre d'affaires inférieur à 50 millions d'Euros par an, soit
un total bilan inférieur à 50 millions d'Euros.
- Grandes entreprises : les entreprises ayant plus de
250 salariés et à la fois un chiffre d'affaires supérieur
ou égal à 50 millions d'Euros par an et un total bilan
supérieur ou égal à 50 millions d'Euros. (7(*))
I.1.5.2. Selon le régime juridique
Départ son régime juridique, nous avons les
entreprises ci-après :
- Les entreprises privées : ce sont des
entreprises appartenant à un ou plusieurs particuliers, lesquels ont
investis les capitaux pour sa création.
- Les entreprises publiques : ce sont des entreprises
qui appartiennent en totalité à l'Etat ; ce dernier
détient l'intégralité du capital, le pouvoir de gestion et
de décision.
- Les entreprises mixtes : ces sont des entreprises
qui appartiennent à l'Etat et aux particuliers.
².1.5.3. Selon le secteur d'activité
Au regard du secteur où oeuvre les entreprises,
nous distinguons 3 secteurs :
- Secteur primaire : il regroupe toutes les
entreprises utilisant à titre principal le facteur naturel. Il englobe
l'agriculture, l'élevage, la pèche, etc...
- Secteur secondaire : il réunit toutes les
entreprises ayant comme activité la transformation de matières
premières en produit finis et englobe donc toutes les
industries.
- Secteur tertiaire : il rassemble toutes les
entreprises prestataires de service. Sa composition est très
hétérogène car il regroupe tout ce qui n'appartient pas
aux deux autres secteurs, à savoir : Les activités de
transport, les activités de distribution, les activités de
loisir, les activités de crédit, les activités
d'assurance, les activités hôtelières,...
².1.5.4. Selon la forme
Quant à la forme, nous retrouvons la classification
suivante :
- Entreprise individuelle : qui appartient en
totalité à une seule personne qui assure la gestion et la
direction.
- Entreprise sociétaire : qui est un contrat
par lequel deux ou plusieurs personnes conviennent de mettre en commun leurs
biens ou leur travail ou les deux à la fois en vue de partager le
bénéfice qui pourra en résulter.
- Entreprise coopérative : qui réunit
des personnes qui désirent mettre en commun leurs économies ainsi
que leurs compétences pour l'autosatisfaction des besoins
spécifiques (logement, consommation) sans chercher le profit(8(*)).
Section II. Notion sur la performance financiere d'une
entreprise
Dans cette section, nous allons aborder les points
suivants : définition de la performance, objectif de la
performance, caractéristiques d'une entreprise performante, et les
indicateurs de la performance.
².2.1. Définition de la performance
La notion de la performance au sein d'une entreprise
intrigue et soulève pas mal de questionnements tout en
générant des définitions diverses.
Dans le langage courant, la performance renvoie à
quatre significations majeures :
- les résultats de l'action : la performance
correspond alors à un résultat mesuré par des indicateurs
et se situant par rapport à un référant qui peut
être endogène ou exogène,
- le succès : la performance renvoie à
un résultat positif, et par la même aux représentations de
la réussite propre à chaque individu et à chaque
établissement,
- l'action : la performance désigne
simultanément les résultats et les actions mises en oeuvre pour
les atteindre, c'est-à-dire un processus,
- la capacité : la performance renvoie alors
au potentiel.
Selon Chandler (9(*)), la performance est une association entre
l'efficacité fonctionnelle et l'efficacité
stratégique.
L'efficacité fonctionnelle consiste à
améliorer, les achats, les processus de production, la fonction
marketing et les relations humaines au sein de l'entreprise.
L'efficacité stratégique consiste à
devancer les concurrents en se positionnant sur un marché en croissance
ou en se retirant d'un marché en phase de déclin.
Selon Marchesnay (10(*)), la performance de l'entreprise peut se
définir comme le degré de réalisation du but
recherché.
L'analyse des buts fait apparaître trois mesures de
la performance :
· l'efficacité : le résultat
obtenu par rapport au niveau du but recherché ;
· l'efficience : le résultat obtenu par
rapport aux moyens mis en oeuvre ;
· l'effectivité : le niveau de
satisfaction obtenu par rapport au résultat réalisé.
De manière générale, la performance
est un résultat chiffré obtenu dans le cadre d'une
compétition. Dans une entreprise, la performance mesure
l'adéquation entre les objectifs stratégiques
initialement et les résultats effectivement atteints.
².2.2. Objectif de la performance(11(*))
Pour remplir sa mission,l'entreprisefixedes objectifs
intermédiaires, opérationnels, ou d'exploitation qui permettent
de s'acquitter de sa mission ultime. Ces objectifs peuvent être le profit
maximum, la survie, la puissance, le pouvoir, la part du marché, et
l'augmentation du chiffre d'affaire.
Bien que poursuivant plusieurs objectifs
simultanément, les entreprises n'ont qu'un seul objectif fondamental et
la performance dépend d'une bonne définition de celui-ci et de
sous objectifs de centre de responsabilité.
Soulignons que les systèmes de mesure de
performance ont pour but de mobiliser les membres d'une organisation afin
d'atteindre les objectifs fixés par les dirigeants soit directement ou
indirectement après actions correctives.
².2.3. Caractéristiques d'une entreprise
performante
La performance d'une entreprise s'articule autour de tout
ce qui contribue à améliorer le couple valeur-cout et qui tend
ainsi vers la maximisation de la création nette de valeur. On peut ainsi
traduire une entreprise performante par :
§ une entreprise pérenne, qui gagne de
l'argent et qui estdurablement profitable ;
§ entreprise qui défie ses concurrents en
termes de qualité et de rapidité de service ;
§ une entreprise innovante, efficiente,
réactive, qui évolue sûrement, constamment, et
durablement ;
§ une entreprise qui crée de la valeur tout en
répondant aux exigences du marché avec une longueur
d'avance ;
§ une entreprise qui a su mettre en place
de bons indicateurs de performance pour établir des
stratégies de développement gagnantes ;
§ une entreprise intelligente financièrement,
socialement, qualitativement et technologiquement;
§ une entreprise où règnent valeurs,
motivation, compétences, intelligence collective et
autonomie ;
§ Une entreprise ayant réussi à
fidéliser ses clients, remplir son portefeuille de commandes
grâce à une veille permanente et a une projection continue dans le
futur (12(*)).
Section ²²². Notion sur l'analyse
financiere
Dans cette section, nous allons aborder les points
suivants : la définition de l'analyse financière, objectifs
de l'analyse financière, l'importance de l'analyse financière,
la restructuration du bilan comptable, la présentation financière
du bilan et à l'étude de l'équilibre financier.
².3.1. Définition de l'analyse
financière
Selon Armand DAYAN (13(*)), l'analyse financière est un ensemble de
concepts, méthodes et outils qui permettent de traiter des informations
internes et externes, en vue de formuler des recommandations pertinentes
concernant la situation d'un agent économique spécifique, le
niveau et la qualité de ses performances, ainsi que le degré de
risque dans un environnement fortement concurrentiel.
I.3.2. Objectifs de l'analyse financière
L'analyse financière consiste en un examen
approfondi des comptes d'une entreprise et de ses perspectives, afin de fournir
(14(*)) :
§ soit une évaluation de l'entreprise,
destinée la plupart du temps aux actuels ou possibles futurs
actionnaires ;
§ soit une évaluation de sa seule
solvabilité, afin de déterminer si l'entreprise analysée
peut-être en contrepartie acceptable par les tiers ;
§ Soit un diagnostic interne servant de support
à des choix stratégiques concernant les modes de financement
ultérieurs.
².3.3. Importance de l'analyse financière
L'analyse financière permet à son
auteur de porter un jugement sur le niveau de la performance et sur la
situation financière actuelle et future.
Autrement dit, l'analyse financière permet
d'évaluer la bonne adéquation entre les moyens
économiques et les ressources financières dont disposent
l'entreprise et les risques de faillite encourus en matière de
liquidité, de solvabilité et d'autonomie financière
(15(*)).
I.3.4. Restructuration du bilan comptable(16(*))
La vision de comptable étant différente d'un
financier, Le comptable établit son bilan dans la finalité de
présenter à une date donnée, les ressources qu'a obtenu
l'entreprise et l'emploi qu'il en a fait.Le financier quant à lui,
établit son bilan dans la finalité de présenter la
façon dont les ressources ont financé les emplois par le
regroupement en masse.
De ce fait, le bilan comptable doit être
restructuré pour établir un bilan financier. La restructuration a
2 opérations : le retraitement et le reclassement.
I.3.5. Présentation financière du bilan
Le bilan comptable tel qu'il est fourni par la
comptabilité générale ne facilite pas une analyse
financière rapide. Ainsi donc il faut présenter le bilan
financièrement.
Nous distinguons les bilans financiers
ci-après :
I.3.5.1. Bilan condensé (17(*))
Le bilan condensé comprend 7 masses dont 4 à
l'actif et 3 au passif.
Tableau n°1 : Modèle d'un bilan
condensé en PCGC
Actif
|
Passif
|
Valeurs nettes élargies
Valeurs d'exploitation
Valeurs réalisables
Valeurs disponibles
|
Capitaux propres
Emprunts et dettes à long terme
Dettes à court terme
|
Source : Nous-même, sur base des notes du cours
de l'analyse financière.
I.3.5.2. Bilan synthétique
Le bilan synthétique comprend 4 masses dont 2 de
l'actif et 2 du passif :
Tableau n°2 : Modèle d'un bilan
synthétique en PCGC
Actif
|
Passif
|
Actifs fixes
Actifs circulants
|
Capitaux permanents
Dettes à court terme
|
Source : Nous-même, sur base des notes du cours
de l'analyse financière.
I.3.5.3. Tableau de cristallisation
Cristalliser un bilan, c'est le présenter en valeur
relative. Ce tableau permet à l'analyste de savoir la part en
pourcentage de chaque rubrique qui constitue l'actif et le passif afin de
porter son jugement sur la manière dont les ressources financent les
emplois (18(*)).
².3.6. Etude de l'équilibre financier
Traditionnellement, quand l'analyste financier
étudiel'équilibre financier de l'entreprise à un moment
donné à travers son bilan, il examine trois indicateurs
majeurs :
- le fonds de roulement net (FRN) ;
- besoin en fonds de roulement (BFR) ;
- trésorerie nette (TN).
I.3.6.1. La règle rationnelle de
l'équilibre financier
Elle consiste à harmoniser la liquidité
des emplois (Actif fixe et Actif circulant) et l'exigibilité de
ressources restantes à la disposition de l'entreprise pendant une
durée au moins légal à celle qui est nécessaire
pour que cet actif se transforme en monnaie.
En outre, les ressources de longue durée doivent
financer les emplois à longue durée tandis que les ressources
de courte durée doivent à courte durée.
I.3.6.2. Fonds de roulement net (19(*))
a) Définition du fonds de roulement net
Le fonds de roulement net est considéré
comme étant l'excédent des capitaux permanents sur les
immobilisations nettes, ou encore l'excédent de capitaux circulants sur
les dettes à court terme.
Il est perçu comme la marge de
sécurité que procure de chef d'entreprise pour faire face
à ses besoins de financement et d'exploitation.
Pour calculer le fonds de roulement, on utilise deux
formules :
- Par le haut du bilan :
FRN = CP - VIN
- Par le bas du bilan :
FRN = VC - DCT
Les deux formules conduisent au même
résultat. Le résultat obtenu peut être positif,
négatif ou nul.
b) Appréciation du fonds de roulement net
Le résultat obtenu peut être positif,
négatif ou nul.
· Un fonds de roulement positif :
Cette situation montre que les valeurs circulantes sont
supérieures aux dettes à court terme, c'est-à-dire que
l'entreprise est capable de faire face au remboursement de dettes à
court terme. Il montre aussi que les capitaux permanents sont supérieurs
aux valeurs immobilisées, c'est-à-dire que l'entreprise finance
non seulement ses immobilisations mais encore une partie des valeurs
circulantes.
· Un fonds de roulement négatif :
Si le fonds de roulement est négatif, cela montre
que les capitaux permanents sont inférieurs aux immobilisations nettes
par conséquent, une partie de l'actif immobilisé est
financée par les dettes à court terme. Il montre aussi que
l'entreprise n'est pas à mesure de payer toutes ses dettes à
court terme avec sa valeur circulante. Il y a risque d'insolvabilité, de
faillite et de perte de confiance dans l'entreprise.
· Un fonds de roulement nul :
Signifie que les capitaux permanents sont totalement
absorbés par les valeurs immobilisées et qui par
conséquent, l'entreprise ne dispose d'aucune marge de
sécurité lui permettant de financer le risque de transformation
en liquidités existant au niveau de valeurs circulantes.
I.3.6.3. Besoin en fonds de roulement (20(*))
a) Définition du besoin en fonds de roulement
Le besoin en fonds de roulement est la part des besoins
cycliques qui n'est pas financée par les ressources cycliques
(liées à l'exploitation). Ces ressources étant
insuffisantes, l'entreprise doit recourir à des ressources permanentes,
d'où l'appellation « besoin en fonds de
roulement ».
BFR= BE - RE
Le besoin en fonds de roulement est obtenu par la
formule :
b) Appréciationdu besoin en fonds de roulement
Le besoin en fonds de roulement peut être
négatif, nul ou positif.
· Il est négatif quand il mesure les
ressources nées de l'exploitation (présence de capacité de
financement).
· Il est nul quand le cycle d'exploitation n'engendre
ni ressource, ni besoin de financement.
· Il est positif quand il mesure les besoins
nés du cycle d'exploitation de l'entreprise.
I.3.6.4. Trésorerie nette (21(*))
TN = FRN - BFR
La trésorerie nette est l'ensemble des moyens
financiers mobilisés à court terme.
TN = D - DB
Ou encore la différence entre les
disponibilités et les découverts bancaires.
La trésorerie nette est le résultat de la
politique stratégique et de la politique de gestion
opérationnelle de l'entreprise.
En fait, lorsque le FRN est supérieur au BFR, la
trésorerie nette sera positive et l'entreprise disposera d'un
excèdent de liquidité. Par contre, si la trésorerie nette
est négative (FRN inferieur au BFR), cela signifie que l'entreprise est
obligée de recourir aux découverts bancaires à court
terme. Afin, si le FRN égal au BFR, la trésorerie est
nulle.
CHAPITRE II.
LA PRESENTATION DE L'OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE (22(*))
Section I : Dénomination et Nature
Juridique
L'Office Congolais de Contrôle,
« OCC » en sigle, est créé par l'Ordonnance
loi n°74/013 du 10 janvier 1974, transformé en établissement
public à caractère Scientifique et technique, doté de la
personnalité juridique et ci-après dénommé
« OFFICE » par décret n°09/42 du 03/12/2009,
ayant le monopole de contrôle de toute l'étendue du territoire
national congolais sur un réseau dense de représentation à
l'étranger.
Section II. Localisation et Historique
II.2.1. Localisation
Le siège social est situé au n°98 de
l'avenue du Port dans la commune de la Gombe à Kinshasa en
République Démocratique du Congo, BP 8808.
II.2.2. Historique
L'office Congolais de Contrôle est né de la
dissolution de la société générale de Surveillance,
« S.G.S. » en sigle, à la suite des mesures de
zaïrianisation du 30 novembre 1973.
La S.G.S. fut fondée en 1919, son siège
social est établi à Genève en Suisse et sa filiale fut
implantée au Congo-Belge dès le mois de juin 1949, sous
l'appellation de « Société Congolaise de
Surveillance », `'.S.C.S.'' en sigle. Cette entreprise avait pour
mission d'effectuer le contrôle de la qualité et de la
quantité des produits et des marchandises.
Au Congo, le contrôle concernait l'exportation, plus
particulièrement le constat d'avaries. Après l'accession du pays
à l'indépendance, la S.G.S. reçut mandat d'effectuer le
contrôle des importations à destination du Congo en 1963.En 1971,
à la suite de la décision du Bureau politique du Mouvement
Populaire de la Révolution (MPR) du 27 octobre 1971 portant changement
du nom CONGO à celui du Zaïre, la S.G.S. devint la
Société Zaïroise de Surveillance (SZS), filiale de la
S.G.S.En 1973, la S.Z.S. fût dissoute à la suite des mesures
économiques (Zaïrianisation) du novembre 1973 et donna cette
naissance à l'Office Zaïroise de Contrôle, `'OZAC'', en sigle
1974.
Dans sa phase de démarrage, l'OZAC a repris
l'ensemble des prestations effectuées par la S.Z.S. avec la
révolution du 17 mai 1997, notre pays a retrouvé son ancienne
appellation : la République Démocratique du Congo (RDC. IPSO
facto, l'Office Zaïrois de Contrôle, à l'instar de plusieurs
entreprises nationales, a changé de nom et s'appellera désormais
Office Congolais de Contrôle, en abrégé O.C.C.
Section III. Missions et objectifs
II.3.1. Missions
L'Office a pour mission de procéder en tant que
tierce partie à l'évaluation de conformité, en
l'occurrence l'inspection, la certification, les essais ou analyses et à
la métrologie en se référant aux standards nationaux,
régionaux et/ou internationaux.
A cet effet, il effectue notamment :
- le contrôle de tous les produits fabriqués
localement ;
- le contrôle de qualité de toutes
marchandises et produits à l'importation et à l'exportation au
niveau du guichet unique ;
- les essais ou analyses des échantillons des
produits importés ;
- le contrôle technique de tous appareils et
travaux ;
- la vérification de la qualité des produits
autres que les matières précieuses, des systèmes et du
personnel ;
- les contrôles techniques.
En outre, il assure la prévention et les constats
de sinistres et/ou d'avaries, gère et exploite les silos, magasins
généraux et peut accomplir toutes opérations quelconques
se rapportant directement
II.3.2. Objectifs
L'objectif principal est de participer au
développement du pays par :
- l'élaboration des statistiques plus fiables dans
le domaine du commerce extérieur et de production locale ;
- la réalisation de l'économie en devises en
combattant les fraudes ;
- la sécurisation des opérateurs
économiques ;
- l'atténuation des effets de l'inflation
importée.
D'autres objectifs comme la prévention des
accidents de travail, le constat d'avaries et la sauvegarde des droits à
l'indemnisation sont aussi à relever.
Section IV. Tutelle, Structure Fonctionnelle et
Organisationnelle
II.4.1. Tutelle
L'Office Congolais de Contrôle est placé sous
la tutelle du Premier Ministère de l'économie pour les
matières à caractère organisationnel et fonctionnel telles
que :
- l'organisation des services, le cadre organique, le
statut du personnel, le barème des
rémunérations ;
- l'établissement des Départements Centraux,
Directions Provinciales, Agences et postes à l'intérieur du
pays ;
- les rapports annuels ;
- les emprunts et les prêts ;
- les prises et cessions de participations
financières ; etc...
L'organisation et le fonctionnement des structures
organiques de l'O.C.C. sont régis par les articles 7 à 26 de la
loi n°78-002 du 06 janvier 1978 portant dispositions
générales applicables aux Entreprises Publiques.
II.4.2. Structure fonctionnelle
La Structure Organique de l'O.C.C. est composée des
organes suivants :
- le Conseil d'Administration ;
- la Direction Générale ;
- le Collège des Commissaires aux Comptes.
A. Le Conseil d'Administration
Le Conseil d'Administration est l'organe de conception,
d'orientation, de contrôle et décision de l'Office. Il
définit la politique générale, en détermine le
programme, arrête le budget et approuve les états financiers de
fin d'exercice. A ces fins, le Conseil d'Administration délibère
sur toutes les matières relatives à l'objet de l'Office et
dispose notamment des compétences de :
§ Arrêter le plan de développement, les
programmes généraux d'activités et d'investissements, les
budgets ainsi que le comptes de l'office ;
§ Décider de la prise, de l'extension ou de la
cession de participations financières ;
§ Fixer les orientations de la politique tarifaire de
l'office, les conditions générales de passation des contrats,
conventions et marchés et les règles générales
d'emploi des disponibilités et des réserves ; décider
des acquisitions, aliénations, échanges et le soumettre
approbation à l'autorité de tutelle ;
§ Fixer, proposition de la Direction
Générale, le cadre organique et le statut du personnel et le
soumettre pour approbation à l'autorité de tutelle.
§ Le conseil d'administration est composé de
cinq membres, y compris le Directeur Général.
§ Les membres du Conseil d'administration sont
nommés, relèves de leurs fonctions et ; les cas
échéant, révoqués par ordonnances du
Président de la République', sur proposition du gouvernement
délibère en conseil de ministres.
§ Le mandat des membres du conseil d'Administration
est de cinq ans renouvellement une fois.
§ Le président de la République nomme,
parmi les membres du conseil d'administration, un président autre qu'un
membre de la Direction Générale.
§ Nul ne peut détenir plus d'un mandat
d'administrateur.
§ Le Conseil d'Administration se réunit
trimestriellement en séance ordinaire sur convocation de son
Président.
§ Il peut être convoqué en séance
extraordinaire par son Président, sur un ordre du jour
déterminé, à la demande de l'autorité de tutelle,
chaque fois que l'intérêt de l'Office l'exige.
§ Les convocations ainsi que les documents de travail
sont adressés à chaque membre et à l'autorité de
tutelle huit jours francs au moins avant la date de la tenue de la
réunion.
§ L'ordre du jour des réunions est
arrêté par le Président du conseil d'Administration et peut
être complété par toute question dont la majorité
des membres du Conseil demande l'inscription.
§ Un Règlement Intérieur adopté
par le Conseil d'Administration et dûment approuvé par
l'autorité de tutelle détermine l'organisation et le
fonctionnement du Conseil d'Administration.
§ Lorsque le Conseil d'Administration examine un
marché susceptible d'être passé avec une entreprise dans
laquelle un administrateur détient un intérêt personnel
direct ou indirect, l'administrateur intéressé ne prend pas part
aux délibérations et au vote.
§ Les membres du Conseil d'Administration
perçoivent, à charge de l'Office, un jeton de présence
dont le montant est déterminé par Décret du Premier
Ministre délibéré en conseil des Ministres sur proposition
du Ministre du tutelle.
B. La Direction Générale
§ La Direction Générale est l'organe de
gestion de l'Office ;
§ La Direction Générale exécute
les décisions du conseil d'Administration et assure la gestion courante
de l'Office ;
§ Elle exécute le budget, élabore les
états financiers de l'Office et dirige l'ensemble de ses
services ;
§ Elle représente l'Office vis-à-vis
des tiers. A cet effet, elle a tous les pouvoirs nécessaires pour
assurer la bonne marche de l'Office et pour agir en toute circonstance en son
nom ;
§ L'Office est géré par un Directeur
Général, assisté d'un Directeur Général
Adjoint, tous nommés et relevés de leurs fonctions et, cas
échéant, révoqués par ordonnance du
président de la république, sur proposition du gouvernement
délibérée en Conseil des Ministres.
§ Le Directeur Général et le Directeur
Général Adjoint sont nommés pour un mandat de cinq ans
renouvelable une fois.
§ Ils ne peuvent être suspendus à titre
conservatoire que sur Arrêté du Ministre de tutelle qui en informe
le Gouvernement ;
§ En cas d'absence ou d'empêchement,
l'intérim du Directeur Général est assuré par le
Directeur Général Adjoint ou à défaut, par un
directeur en fonction, désigné par le Ministre de tutelle sur
proposition de la Direction Générale ;
§ Les actions en justice tant en demande qu'en
défense sont introduites et ou soutenues au nom de l'Office par le
Directeur Général ou, à défaut, par son
remplaçant ou toute autre personne dûment mandatée à
cette fin par lui.
C. Le Collège des Commissaires aux Comptes
§ Le Collège des Commissaires aux comptes
assure le contrôle des opérations financières de
l'Office ;
§ Il est composé de deux personne issues de
structures professionnelles distinctes et justifiant de connaissances
techniques et professionnelles éprouvées ;
§ Les Commissaires aux comptes sont nommés par
le décret du Premier Ministre délibéré en conseil
des Ministres, sur proposition de l'autorité de tutelle, pour un mandat
de cinq ans non renouvelable.
§ Ils peuvent être relevés à tout
moment de leurs fonctions, pour faute constatée dans l'exécution
de leur mandat ;
§ Ils peuvent prendre individuellement aucune
décision ;
§ Les Commissaires aux Comptes ont, en collège
ou séparément, un droit illimité de surveillance et de
contrôle sur toutes les opérations de l'établissement
public. A cet égard, ils ont mandat de vérifier les livres, la
caisse, le portefeuille et les valeurs de l'Office, de contrôler la
régularité et la sincérité des inventaires et des
bilans ainsi que l'exactitude des informations données sur les comptes
de l'Office dans les rapports du Conseil d'Administration. Ils peuvent prendre
connaissance sans les déplacer, des livres, de la correspondance, des
procès-verbaux et généralement de toutes les
écritures de l'Office ;
§ Ils rédigent, à cet égard, un
rapport annuel à l'attention de l'autorité de tutelle.
§ Dans ce rapport, ils font connaitre le mode
d'après lequel ils ont contrôlé les inventaires, signalent
les irrégularités et les inexactitudes qu'ils auraient
relevées et font toutes propositions qu'ils jugent
convenables ;
§ Les Commissaires aux comptes reçoivent une
allocation à charge de l'Office dont le montant est fixé par le
décret du Premier Ministre délibéré en Conseil des
Ministres.
II.4.3. Structure organisationnelle
La gestion de l'O.C.C. s'articule autour de ses
départements centraux et de ses directions provinciales.
A. Départements centraux
Les Départements centraux sont repartis suivant les
fonctions :
I. Fonction technique
a. Département Contrôle Importations
(DCI)
- Division contrôle avant
embarquement ;
- Division contrôle à
l'Arrivée ;
- Division administrative
et Financière ;
- Division FERI.
b. Département Contrôle Exportation
(DGE)
- Division vérification des
Exportations ;
- Division Suivi des exportations et facturations.
c. Département Commissariat d'Avaries
(DGA)
- Division surveillance ;
- Division contentieux et recours ;
- Division suivi et statistiques d'avaries.
d. Département Métrologie
(DM)
- Division Métropole légale (DIML)
- Division Métropole scientifique et Industrielle
(DIMSI) ;
e. Département Contrôle Technique
(DGT)
- Division protection du travail
- Division industrie.
f. Département Contrôle des Hydrocarbures
(DGH)
- Division contrôle Aval Pétrolier
(DICAVAP)
- Division Lubrifiant et graisse (DILG)
- Division Contrôle Amont Pétrolier
(DICAMOP)
- Division administrative et Financière
(DAF)
g. Département Contrôle Environnement
(DCENVI)
- Division Evaluation, risque dans les installations
sanitaires (DIERIS)
- Division Inspection Environnementale (DIE)
- Division Audit et Evaluation Environnementale
(DIAE)
h. Département des Laboratoires
(DL)
- Division Gestion des dossiers et Traitements
Echantillons ;
- Division Produits agricoles et
Alimentaires ;
- Division Textiles, Produits de chimie et Génie
Chimique ;
- Division Produits Pharmaceutiques et
Cosmétiques ;
- Division Microbiologie ;
- Division Coordination Technique.
i. Département Certification des Produits
(DCP)
- Division Agro-chimique ;
- Division Pharmacie et cosmétique ;
- Division ingénierie.
j. Département de Normalisation
(DNOR)
- Division Développement des Normes ;
- Division CEDIN (Centre de documentation et d'Information
sur les Normes) ;
- Division Coopération et Suivi des Accords
Internationaux.
k. Département Commercial (DC)
- Division Marketing ;
- Division Mercuriale et Tarification.
II. Fonction de Coordination
a. Département Coordination (DCO)
- Division Exploitation ;
- Division Suivi Administratif et Financier.
III. Fonction de Support
a. Département Administratif (DA)
- Division du Personnel ;
- Division Formation ;
- Division Rémunération ;
- Division Sociale.
b. Département des Services
Généraux (DSG)
- Division Approvisionnement ;
- Division du Patrimoine.
c. Département Informatique (DI)
- Division Software ;
- Division du Patrimoine.
d. Département Juridique
- Corps des Conseillers Juridique
IV. Fonction Management et Organisation
a. Département Planification et
Développement (DPD)
- Division Etudes
- Division Statistiques
- Division Documentation
- Division Management de Qualité
b. Département Audit Interne
- Corps des Auditeurs Interne
V. Fonction financière
a. Département Financier (DF)
- Division Budget ;
- Division Trésorerie ;
- Division Comptabilité ;
- Division Administration et
Fiscalité ;
- Division Recouvrement ;
- Division Analyse Financière.
B. Directions Provinciales
1. Direction provinciale de Kinshasa
(DIRIKIN)
- Siège Kinshasa/Kingabwa ;
- Agence Aero N'dJili ;
- Agence de Maluku ;
- Agence de Beach Ngobila.
2. Direction provinciale du Bas-Congo
(DIRBAC)
- Siège Matadi ;
- Agence de Moanda ;
- Agence de Boma ;
- Agence de Lukala.
3. Direction de l'Est (DIREST)
- Siège Bukavu ;
- Agence de Kindu ;
- Agence d'Uvira.
4. Direction Provinciale du centre
(DIRCENTRE)
- Siège Kananga ;
- Agence d'Ilebo.
5. Direction Provinciale du Kasaï-Oriental
(DIRKOR)
- Siège Mbuji-Mayi ;
- Agence de Mwene-Ditu.
6. Direction Provinciale du Nord-Kivu
(DIRNOKI)
- Siège Goma ;
- Agence de Butembo ;
- Agence de Beni.
7. Direction Provinciale du Provinciale Orientale
(DIRPOR)
- Siège Kisangani ;
- Agence de Bunia ;
- Agence d'ISIRO.
8. Direction Provinciale de l'Equateur
(DIREQ)
- Siège Mbandaka ;
- Agence de Gbadolite ;
- Agence de Zongo ;
- Agence de Bumba.
9. Direction Provinciale du Katanga
(DIRKAT)
- Siège de Lubumbashi ;
- Agence de Likasi ;
- Agence de Kolwezi ;
- Agence de Kasumbalesa ;
- Agence de Kalemie.
DIOR
DIRMA
DIREST
DIRNOKI
DIRKAT
DIRBAC
DIRKIN
DIREQ
DIRKOR
DIRCENTRE
D. Métro
D. Com. Avaries
D. Con. Import
D. Con.. Expor
D. Hydro.
D. Envir.
D. Norm.
D. Cert. C.P.L.
D. Labo
D. Admin.
D. Coord.
D. Financ.
D. Infor.
D. Log
Processus de Direction
Processus d'Appui
Processus Opérationnel
D. Cont. Techn.
Cellule Techniques
Division Relations Publiques
Division Médicale
Coordination du Secrétariat de la D.G.
Collège des Commissaires aux comptes
Direction Générale
Conseil d'Administration
II.4.4. ORGANIGRAMME DE L'OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE
D. Mark.
D. Juridique
D. Audit
D. Planifie & Dévelo
Source : Division
Documentation / DPD
CHAPITRE III.
APPRECIATION DE LA PERFOMANCE FINANCIERE DE L'OCC
Section 1. Présentation des
matériels d'analyse
III.1.1. Présentation financière du bilan
Tableau N° 3 :Bilan condensé (en CDF)
Exercices
Rubriques
|
2010
|
2011
|
2012
|
Actif
Valeurs nettes élargies
Valeurs d'exploitation
Valeurs réalisables
Valeurs disponibles
|
27 494 835 549,54
2 161 447 201,29
46 255 607 902,08
3 990 581 563,08
|
35030051141,94
2413665037,72
64039617880,99
2857995967,13
|
39536660476,97
2439818084,23
93418048984,83
3394546680,26
|
Total actif
|
79 902 472 215,98
|
104341330027,81
|
138789074226,9
|
Passif
Capitaux propres
Emprunts et dettes à long terme
Emprunt et dettes disponibles
|
13 882 786 654,62
8 079 519 345,65
57 940 166 215,71
|
17607830164,27
12481996190,23
74251503673,31
|
20226340663 ,00
12336169569,73
206186563993,10
|
Total passif
|
79 902 472 215,98
|
104 341 330 027,81
|
138 789 074 226,29
|
Source : Nos calculs, sur
base du bilan consolidé de l'OCC.
Ce tableau nous montre que l'actif de l'OCC est
dominé par les valeurs réalisable, suivi des valeurs nettes
élargies. Cela s'explique par la nature et l'importance de l'office
(d'une part le control sur le territoire national et d'autre part une forte
immobilisation).
Coté passif, ce tableau fait remarquer que le
passif de l'OCC est dominé par les dettes et emprunts
disponibles.
Tableau N°4 :Bilan synthétique (en CDF)
Exercices
Rubriques
|
2010
|
2011
|
2012
|
Actif
Actifs fixes
Actifs circulants
|
27 494 835 549,54
52 407 636 666,44
|
35 030 051 141,98
69311278885,84
|
39 536 660 476,97
99 252 413 749,32
|
Total actif
|
79 902 472 215,98
|
104 341 330 027,81
|
138 789 074 226,29
|
Passif
Capitaux permanents
Dette à court terme
|
21 962 306 000,27
57 940 166 215,71
|
30 089 826 354,50
74 251 503 673,31
|
32 602 510 232,73
106 186 563 993,56
|
Total passif
|
79 902 472 215,98
|
104 341 330 027,81
|
138 789 074 226,29
|
Source :Nous-même,
sur base du bilan condensé.
Il se dégage de ce tableau que le patrimoine de
l'OCC est dominé essentiellement par les actifs circulants. Le passif
est dominé par les dettes à court terme.
Tableau N°5 :Tableau de cristallisation (en CDF)
Exercices
Rubriques
|
2010
|
|
2011
|
|
2012
|
|
Actif
Valeurs nettes élargies
Valeurs d'exploitation
Valeurs
réalisables
Valeurs
Disponibles
|
27 494 835 549,54
2 161 447 201,29
46 255 607 902,08
3 990 381 563,08
|
34,4
2,7
57,9
5
|
35 030 051 141,94
2 413 665 037,72
64 039 617 880,99
2 857 995 967,13
|
33,6
2,3
61,4
2,7
|
39 536 660 476,97
2 439 818 084,23
93 418 048 984,83
3 394 546 680,26
|
28,5
1,8
67, 3
2,4
|
Total actif
|
79 902 472 215,98
|
100
|
104 341 330 027,81
|
100
|
138 789 074 226,29
|
100
|
Passif
Capitaux propres
Emprunts et dettes à long terme
Emprunt et dettes disponibles
|
13 882 786 654,62
8 079 519 345,65
57 940 166 215,71
|
17,4
10,1
72,5
|
17 607 830 164,27
12 481 996 190,23
74 251 503 673,31
|
16,9
12
71,1
|
20 226 340 663 ,00
12 336 169 569,73
106 186 563993,10
|
14,6
8,9
76,5
|
Total passif
|
79 902 472 215,98
|
100
|
104 341 330 027,81
|
100
|
138 789 074 226,29
|
100
|
Source : Nous-même
sur base du bilan condensé.
Il découle de ce tableau que l'actif de l'OCC est
dominé par les valeurs réalisables qui évoluent en moyenne
62,2, suivi des valeurs nettes élargies qui évoluent en moyenne
32,2. Le passif est dominé par les emprunts et dettes disponibles qui
augmentent durant toutes les années d'études en moyenne de
73,4.
Section 2. Analyse proprement dit de
l'appréciation de l'analyse financière de l'OCC
III.2.1. Détermination du fonds de roulement net
Tableau N°6 : Calcul du FR (en CDF) Par le haut du
bilan
FRN = C.P-V.I.N
Exercices
Rubriques
|
2010
|
2011
|
2012
|
Capitaux permanents (1)
Immobilisations nettes (2)
|
21 962 306 000,27
27 494 835 539,54
|
30 089 826 354,50
35 030 051 141,97
|
32 602 510 232,73
39 536 660 476,97
|
FRN (1)-(2)
|
-5 532 529 549,27
|
-4 940 224 787,47
|
-6 934 150 244,24
|
Source : Nous-même
à partir du bilan synthétique et condensé
Tableau N°7Calcul du FR (en CDF) par le bas du bilan
FRN= V.C - DCT
Exercices
Rubriques
|
2010
|
2011
|
2012
|
Valeurs circulantes (1)
Dettes à court terme (2)
|
52 407 636 666,44
57 940 166 215,71
|
69 311 278 885,84
74 251 503 673,31
|
99 252 413 749,32
106 186 563 993,56
|
FRN (1) - (2)
|
-5 532 529 549,27
|
-4 940 224 787,47
|
-6 934 150 244,24
|
Source :Nous-même,
à partir du bilan synthétique.
Il se dégage de ces tableaux que le fonds de
roulement de l'OCC est négatif durant toutes les années sous
examens, c'est-à-dire les capitaux permanents n'ont pas pu couvrir les
actifs immobilisés. Donc l'entreprise a recouru aux dettes à
court terme pour financer son actif et l'actif circulant de l'OCC est
insuffisant pour couvrir toutes les dettes à court terme.Ce qui signifie
que l'entreprise n'a pas respecté la règle de l'équilibre
financier minimum.
III.2.2. Détermination du besoin en fonds
déroulement
Tableau N°8 : Calcul du besoin en fonds de roulement
(en CDF)
BFR= A.C - P.C
Exercices
Rubriques
|
2010
|
2011
|
2012
|
Valeurs d'exploitations (1)
Valeurs réalisables (2)
|
2 161 447 201,28
46 255 607 902,08
|
2 413 66 5037,72
64 039 617 880,99
|
2 439 818 084,23
93 418 048 984,83
|
Besoins cycliques
(A)=(1) + (2)
|
48 417 055 103,36
|
66 453 282 918,71
|
95 857 857 069,06
|
Ressources cycliques (B)
|
57 940 166 215,71
|
74 251 503 673,31
|
106 186 563 993,56
|
BFR (A)-(B)
|
-9523111112,35
|
-7798220755,04
|
-10 328 706 984,50
|
Source :Nous-même,
à partir du bilan condensé et synthétique.
Il ressort de ce tableau que l'OCC a une capacité
de financement, car il y a des ressources naissantes de son
exploitation.
III.2.3. Détermination de la trésorerie nette
Tableau N°9 : calcul de la trésorerie nette
(en CDF)
T.N= FRN - BFR
Exercices
Rubriques
|
2010
|
2011
|
2012
|
FRN (1)
BFR (2)
|
-5 532 529 549,27
-9 523 111 112,35
|
-4 940 224 787,47
-7 798 220 755,04
|
-6 934 150 244,24
-10 328 706 984,50
|
TN (1) - (2)
|
3 990 581 563,08
|
2 857 995 967,57
|
3 394 556 740,30
|
Source :Nous-même,
à partir du tableau N°6 et N°8
Il découle de ce tableau que l'OCC a disposé
d'une trésorerie nette positive, cela signifie qu'il peut effectuer le
placement à court terme, car il dispose d'une capacité de
financement.
CONCLUSION
Nous voici au terme notre travail qui a porté sur
l'Analyse de la performance financière d'une entreprise publique.Cas de
l'Office Congolais de Contrôle, OCC en sigle, durant une période
de 2010 à 2012.
Notre préoccupation s'est traduite par les
questions suivantes :
- Comment se présente la situation financiere de
l'Office Congelais de Contrôle?
- l'Office Congolais de Contrôle est-il performant
au regard de ses paramètres financiers ?
Au vu de ces questions, nous avons émis les
hypothèses ci-après :
- Compte tenu de l'évolution de ce secteur
d'activité, l'OCC ne présenterait pas d'une bonne situation
financière qui lui permettrait de subvenir à ses
besoins ;
- l'OCC ne serait pas performant par rapport à ses
paramètres financiers.
Pour vérifier ces hypothèses, nous avons
fait recours aux méthodes et techniques suivantes :
- la méthode analytique ;
- la méthode descriptive ;
- la technique documentaire ;
- la technique d'interview libre ;
Dans sa structure, notre travail est composé de 3
chapitres, hormis l'introduction et la conclusion. Le premier a traité
l'aperçu général sur les concepts de base ; le
deuxième s'est articulé sur la présentation de l'OCC, qui
est notre cadre d'étude et le troisième chapitre a fait l'objet
de l'appréciation de la performance financiere de l'OCC.
Après analyse, nous avons obtenu les
résultats que voici :
- l'OCC a disposé d'un fonds de roulement
négatif net durant toutes les années sous examens,
c'est-à-dire les capitaux permanents n'ont pas pu couvrir les actifs
immobilisés. Donc l'entreprise a recouru aux dettes à court terme
pour financer son actif et son actif circulant a été
insuffisant pour couvrir toutes les dettes à court terme.
- l'OCC a disposé d'une capacité de
financement, car son besoin en fonds de roulement était
négatif.
- l'OCC a disposé d'une trésorerie nette
positive, car son fonds de roulement net était supérieur
à son besoin en fonds de roulement durant toutes les années
d'études.
Ces résultats viennent confirmer la première
hypothèse car l'OCC a disposé d'un fonds de roulement net
négatif durant les années d'études et infirmer la seconde
hypothèse sur le fait que, l'OCC a une capacité de
financement.
Compte tenu de ces résultats, nous suggérons
à l'OCC, d'évaluer sa situation financiere, si la qualité
de ces indicateurs est due à la conjoncture ou à la structure.
Généralement, il convient donc d'examiner un renforcement des
ressources stables.
Cette étude est une oeuvre humaine comportant des
faiblesses ; raison pour laquelle, nous sollicitons l'indulgence de nos
lecteurs.
BIBLIOGRAPHIE
I. 0UVRAGES
- A. CHANDLER, Organisation et performance des
entreprises, éd. de l'Organisation, Paris, 1992.
- A.CORHAY et M. MAPAPA, Diagnostic financier des
entreprises, éd. de l'Université de Liège, Liège,
2008.
- A. DAYAN, Manuel de gestion financiere, éd.
Markéting, volume 2, 1999.
- C. HOARAU, Maitriser le diagnostic financier,
éd.3, paris codex 2010.
- J-LCHARROW et S.SEPARI, Organisation et gestion de
l'entreprise, 2° éd. Dunod, Paris, 2001.
- M. MARCHESNAY, Economie d'entreprise, Paris
eyrolles 1991.
II. COURS ET TRAVAUX INEDITS
- A. NGALULA KADIMA., Appréciation de la
performance financière des entreprises publiques à travers leurs
structures financières, Mémoire UNIKIN 2011-2012.
- M. MIMO NALWANGO., Analyse de la performance
financière d'une entreprise hôtelière, Mémoire ISC
2008-2009.
- MANKUNZA, Cours de l'Analyse financière, URKIM,
2015-2016.
- O.MATUVANGA, Analyse d'équilibre financier
minimum au sein d'une entreprise publique, Mémoire UPC
2009-2010.
III. SITOGRAPHIE
-
www.petite-entreprise.net.
-
www.TIFAWT.com.
-
www.Wikipedia.com.
TABLE DES MATIERES
DEDICACE i
AVANT-PROPOS ii
SIGLES ET ABREVIATIONS iii
INTRODUCTION GENERALE 1
Problématique 1
Hypothèse 2
Choix et intérêt du sujet 2
Objectifs 2
Méthodologie du travail 3
Délimitation du sujet 3
Canevas du travail 3
CHAPITRE ². APERCU GENERAL SUR LES CONCEPTS DE BASE
4
Section ². Notion sur l'entreprise 4
².1.1. Définition de l'entreprise 4
².1.2. Importance de l'entreprise 4
².1.3. Objectif et Caractéristiques des
entreprises 5
².1.3.1. Objectifdes entreprises 5
².1.3.2. Caractéristiques des entreprises
5
².1.4. Rôle des entreprises 5
I.1.5. Classification des entreprises 5
I.1.5.1. Selon la taille 6
I.1.5.2. Selon le régime juridique 6
².1.5.3. Selon le secteur d'activité 6
².1.5.4. Selon la forme 7
Section II. Notion sur la performance financiere d'une
entreprise 7
².2.1. Définition de la performance 7
².2.2. Objectif de la performance 9
².2.3. Caractéristiques d'une entreprise
performante 9
Section ²²². Notion surl'analyse financiere
10
².3.1. Définition de l'analyse financiere
10
I.3.2. Objectifs de l'analyse financiere 10
².3.3. Importancede l'analyse financiere 10
I.3.4. Restructuration du bilan comptable 11
I.3.5. Présentation financière du bilan
11
I.3.5.1. Bilan condensé 11
I.3.5.2. Bilan synthétique 12
I.3.5.3. Tableau de cristallisation 12
².3.6. Etude de l'équilibre financier
12
I.3.6.1. La règle rationnelle de l'équilibre
financier 12
I.3.6.2. Le fonds de roulement net 13
Définition du fonds de roulement net 13
Appréciation du fonds de roulement net 13
I.3.6.3. Besoin en fonds de roulement 14
Définition du besoin en fonds de roulement
14
Appréciation du besoin en fonds de roulement
14
I.3.6.4. La trésorerie nette 15
CHAPITRE II. LA PRESENTATION DE L'OFFICE CONGOLAIS DE
CONTROLE 16
Section I : Dénomination et Nature Juridique
16
Section II. Localisation et Historique 16
II.2.1. Localisation 16
II.2.2. Historique 16
Section III. Missions et objectifs 17
II.3.1. Missions 17
II.3.2. Objectifs 18
Section IV. Tutelle, Structure Fonctionnelle et
Organisationnelle 18
II.4.1. Tutelle 18
II.4.2. Structure fonctionnelle 18
Le Conseil d'Administration 19
La Direction Générale 20
Le Collège des Commissaires aux Comptes 21
II.4.3. Structure organisationnelle 22
Départements centraux 22
Fonction technique 22
Fonction de Coordination 23
Fonction de Support 23
Fonction Management et Organisation 24
Fonction financière 24
Directions Provinciales 24
Direction provinciale de Kinshasa 24
Direction provinciale du Bas-Congo 25
Direction de l'Est 25
Direction Provinciale du centre 25
Direction Provinciale du Kasaï-Oriental 25
Direction Provinciale du Nord-Kivu 25
Direction Provinciale du Provinciale Orientale 25
Direction Provinciale de l'Equateur 25
Direction Provinciale du Katanga 25
II.4.4.Organigramme de l'office congolais de contrôle
26
CHAPITRE III. APPRECIATION DE LA PERFOMANCE FINANCIERE DE
L'OCC 27
Section 1. Présentation des matériels
d'analyse 27
III.1.1. Présentation financière du bilan
27
Bilan condensé 27
Bilan synthétique 28
Tableau de cristallisation 29
Section 2. Analyse proprement dit de l'appréciation
de l'analyse financière de l'OCC 30
III.2.1. Détermination du fonds de roulement net
30
Par le haut du bilan 30
Par le bas du bilan 30
III.2.2. Détermination des besoins en fonds
déroulement 31
III.2.3. Détermination de la trésorerie
nette 31
CONCLUSION 32
BIBLIOGRAPHIE 34
TABLE DES MATIERES 35
* 1 C. HOARAU,
Maitriser le diagnostic financier, éd. codex paris 2010, p9
* 2 Idem,
p80
* 3 A. CORHAY et M.
MAPAPA, Diagnostic financier des entreprises, éd. de l'Université
de Liège, Liège, 2008, p71.
* 4A. NGALULA
KADIMA, Appréciation de la performance financière des entreprises
publiques à travers leurs structures financières, Mémoire
UNIKIN 2011-2012, p14
* 5 Idem,
p15
* 6 Jean-Luc
CHARROW, Sabine SEPARI, organisation et gestion de l'entreprise, 2°
éd. Dunod, Paris, 2001, p7
* 7
www.Wikipedia.com,
Entreprise.
* 8
www.TIFAWT.com,
l'entreprise : définition, finalités et
classification.
* 9 A.D. Chandler,
Organisation et performance des entreprises, éd. de l'Organisation,
Paris 1992, P21.
* 10M. MARCHESNAY,
Economie d'Entreprise, Paris eyrolles, 1991, P38.
* 11 A. NGALULA
KADIMA, op.cit, p8
* 12
www.petite-entreprise.net,
définition de la performance des entreprises, 2013
* 13 A. DAYAN,
manuel de gestion financiere, Ed. Marketing, volume 2, 1999, p59
* 14
Wikipédia, op.cit.
* 15 A. NGALULA
K., op.cit, p29
* 16 O. MATUVANGA,
Analyse d'équilibre financier minimum au sein d'une entreprise publique,
Mémoire UPC 2009-2010, p21
* 17 MANKUNZA,
cours de l'Analyse financière, URKIM, 2015-2016, p58
* 18 A. NGALULA
K.,op.cit., p36
* 19 M. MIMO
NALWANGO, Analyse de la performance financière d'une entreprise
hôtelière, Mémoire ISC 2008-2009, p59
*
20 MANKUNZA, op.cit., p66
* 21 Idem,
p67
* 22
Données ou informations obtenues à la division de
documentation/DPD de l'OCC, Kinshasa 2014
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