3.2 Système d'héritage et succession
On distingue chez les Yembong des différences entre les
systèmes anciens d'héritage et de succession et les
systèmes actuels.
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3.2.1 Système ancien d'héritage et de
succession
Dans ce système, le testament était oral. En
principe, la succession revenait à l'aîné (de sexe masculin
surtout) ; cependant le père pouvait décider de choisir n'importe
quel autre enfant en fonction de l'obéissance de ce dernier et de ses
qualités ou de la déchéance de l'aîné. Les
biens (Terres, habitations, plantations) étaient équitablement
partagés entre les enfants. Le testament dans l'ancien système
était respecté car il représentait la coutume même
du village. Et il fallait absolument honorer les dernières
volontés du mourant ; quiconque allait à l'encontre de celle-ci
se voyait poursuivi d'étranges malédictions.
3.2.2 Système actuel d'héritage et de
succession
Le testament ici est toujours oral. Mais avec le mode de vie
des populations qui copie de plus en plus celui de l'occident, l'on rencontre
des personnes qui font recours aux testaments écrits. Le mode de
succession est toujours le même, sauf qu'en ce qui concerne
l'héritage, tous les descendants indépendamment de l'âge et
du sexe peuvent l'obtenir. Mais ces derniers deviennent de plus en plus
intéressés par les biens, ce qui entraîne des dissensions
graves au sein des familles. Les individus deviennent tellement «
véreux » que le testament est très souvent contesté
et les dernières volontés du parent bafouées.
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