INTRODUCTION GENERALE
0.1. PRESENTATION DU SUJET
L'idée selon laquelle les médias
favorisent une plus grande démocratisation (participation de tous au
débat public) se base sur le concept de médias de masse (compris
comme médias grand public à large diffusion). Cependant, la Radio
et la Télévision, étant en communication, des
médias les plus consommés, de par leur capacité de
diffusion à distance, font appel tant dans le journal
télévisé que parlé à certaines exigences,
dont la Radio Télévision Canal Lubumbashi (RTCL) est
censée tenir compte dans l'exercice de ses activités
journalistiques. Cependant, le bilinguisme rédactionnel (script en
français et le V.T.R en swahili) constituant l'enrobée d'un JP ou
JT devient un frein au décodage du message par le public (auditeurs et
téléspectateurs) afin de générer une opinion
publique, fondement de la démocratie, socle du développement.
Le problème se pose par la diversité de
goût du public et la multiplicité de tâches à
accomplir, partant de la déontologie.
Il est certes difficile de répondre
adéquatement au besoin de tous les auditeurs ou
téléspectateurs dans une même émission, sachant que
chacun a ses goûts, ses préférences...
Le problème ici n'est pas de satisfaire tout le
monde et chacun dans toutes ses dimensions mais de répondre si pas en
grande partie, alors tant soit peu aux aspirations du public, celle
d'être informés, au sens réel du terme lors du journal tant
parlé que télévisé. Cela implique en toute
clarté la qualité de l'information qui dépend
exclusivement de la manière dont on fait la collecte des nouvelles, les
traitements et la diffusion au regard des règles du jeu ou du
métier. Nous nous proposons en définitive d'étudier
concrètement si la RTCL, dans l'élaboration de sa grille de
programmes, tient compte de trois fonctions des médias : Informer,
Former et Divertir.
0.2. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
Nous assistons effectivement à une disparition
de la presse d'opinion. Un phénomène qui correspond aussi
à une évolution des mentalités. Les auditeurs et
téléspectateurs sont davantage attirés par une
presse généraliste et semblent moins en attente d'une presse
d'opinion ou qui soit officiellement attachée à un mouvement de
pensées ou un parti politique. Le public souhaite avoir le
divertissement, de l'émotion et s'intéresse de moins en moins
à l'actualité sociopolitique.
La disparition de la presse d'opinion, la diminution
incessante du nombre de lecteurs de journaux, la manière dont
l'actualité est traitée sans oublier le développement
d'une information instantanée et « gratuite » à travers
les nouveaux supports de communication, le peu de place laissé à
l'analyse et à la critique au profit de l'émotionnel ...
l'ensemble de ces éléments peuvent effectivement laisser craindre
une perte pour la démocratie et le développement. A cela
s'ajoutent les conditions de travail des journalistes aujourd'hui : ont-ils le
temps et les moyens de traiter de manière approfondie les
événements ?
Nous assistons à une restriction dans
l'offre de l'information. A terme, on n'offrira plus à un
téléspectateur ou auditeur que l'information qui
l'intéresse, avec en corollaire une publicité ciblée,
sans aucune ouverture ou curiosité offerte par un JT ou JP qui
contient une information variée.
Ainsi, le choix de ce sujet, se
justifie par deux raisons majeures découlant d'un constat
formulé, étant du domaine des sciences de l'information et de la
communication à partir de la curiosité de voir la manière
dont la presse audiovisuelle lushoise en générale et la Radio
Télévision Canal Lubumbashi ( RTCL) en particulier , organisent
les services de diffusion de certains programmes à travers les espaces
conçus dans le but de tenir toujours la population lushoise à la
page, l'instruire et l'égayer, mais aussi partant de la vie courante qui
relève du constat déconcertant par ces dernières à
travers les grilles.
En effet, l'intérêt de notre sujet se
fait observer à trois niveaux : personnel, scientifique et social.
v INTERET PERSONNEL
Ce travail demande une étude de terrain qui
s'associe directement à la profession de média et population
cible, ce qui est un intérêt majeur sur la question de savoir si
la presse audiovisuelle lushoise remplit véritablement les trois
fonctions qui sont de former, d'informer et de distraire.
v INTERET SOCIAL
Ce sujet permet d' :
- Elaborer les profils
d'identités de la presse audiovisuelle à Lubumbashi.
- Établir le lien entre
l'actualité et l'opinion.
- Identifier les
déterminants des mutations de la presse audiovisuelle à
Lubumbashi afin d'apporter un plus à la société et
permettre aussi aux chercheurs éventuels de s'en référer
pour les études ultérieures.
v INTERET SCIENTIFIQUE
Etant donné que nous sommes de ce domaine qui
est celui des communications sociales, la portée de ce sujet est
de :
- Permettre à nos lecteurs
de s'inspirer sur les notions traitées en montrant les effets de la
manipulation, de la désinformation de l'opinion publique dans la presse
audiovisuelle lushoise en général et plus particulièrement
à la Radio Télévision Canal Lubumbashi (RTCL) afin
d'enrichir leurs connaissances.
- Donner les grandes lignes
référentielles et ouvrir un champ de bataille à tous les
hommes de science (chercheur) et autres désireux d'approfondir cette
question d'étude, en l'inscrivant dans n'importe quel contexte ou
domaine de recherche.
- Donner la clarification de
certains concepts qui sembleront être nouveaux à l'escient des uns
et des autres.
0.3. ETAT DE LA
QUESTION
Cette étape du travail nous permettra de faire
un inventaire de tous nos prédécesseurs dans ce domaine. Ceux qui
ont déjà abordé le même thème et de ressortir
les points de divergence entre leurs travaux et le notre, que nous vous
présentons n'est pas la première étude effectuée
sur les fonctions des médias, plusieurs auteurs nous ont
déjà devancé. Mais nous pouvons citer le cas de :
· Tharcisse-Henri KASONGO-
MWEMA Y'Ambayamba dans l'ouvrage collectif intitulé «
les sciences de l'information et de la communication en République
Démocratique du Congo, les traces ignorées d'un champ de
recherche » ; Audiovisuel lushois : Former quels
journalistes pour quels médias ? L'auteur s'interroge sur
l'existence possible de murs ou de passerelles entre la formation pratique du
journalisme audiovisuel et la recherche fondamentale ou appliquée dans
ce secteur en RDC1(*).Il a
démontré les aspects de la formation de journalistes par les
écoles de SIC, l'accès à la profession, les
modalités de travail des journalistes.
· PERRET THIERRY : Dans
sa revue intitulée « Les médias et la « mesure
» de la démocratie. Entretien avec Souleymane Bachir Diagne »,
Africultures2007/2 (n° 71), exhorte les médias à se battre
contre l'autoritarisme et la censure afin de mener un combat clair, pour les
libertés, le Progrès, la démocratie et la
modernité 2(*) ;
· Dans sa revue
intitulée : Les médias au Congo, Marie-Soleil
Frère décrit un « pluralisme quantitatif
» dans les médias congolais accompagné d'une série de
pratiques diverses comme étant indignes de la déontologie
(phénomène de coupage : kawama,...) en lieu et place
d'informer objectivement 3(*) ;
· FRANÇOIS-BERNARD
HUYGHE : « Pour une culture des médias
», donne une ligne critique de la culture des médias
à apprendre, à interpréter les images du journal
télévisé ou à comprendre les moyens de
communication qui forment notre environnement quotidien. En outre, culture des
médias fournirait une connaissance des mécanismes de
fabrication, de traitement et de diffusion des messages médiatiques mais
aussi de leur réception, en développant certaines qualités
: capacité de jugement et de sélection, maîtrise des flux
surabondants d'information, habitude de vérifier faits et jugements,
résistance aux forces, aux stéréotypes, intelligence
des codes et mécanismes, et pourquoi pas, le goût, cette
faculté d'évaluer les qualités esthétiques,
l'originalité et la signification des messages. Comprendre ce «
trajet »chaotique de l'information depuis la réalité
brute (à supposer qu'il existe un tel animal) jusqu'à la
représentation finale, c'est distinguer tous ces compromis et toutes
ces influences4(*).
Cependant, ce n'est pas de la même façon
que nous allons aborder notre sujet. Ce qui différencie notre
étude de celles de nos prédécesseurs est que nous nous
baserons beaucoup plus sur l'analyse critique de l'identité, missions ,
rôle et statuts qui fondent l' existence des médias, voir si cette
chaine se base sur les fonctions traditionnelles des médias, notamment
celle d'informer, éduquer et détendre, en cherchant a savoir si
le public se sent vraiment intéressé par les programmes que nous
présentent cette dernière et enfin d'en générer une
opinion publique, source de démocratie et de développement.
En outre, comme l'objet de notre étude indique
la motivation de notre choix, nous devons signaler que notre option a
été dictée par le recours constant des journalistes
à la collecte, au traitement et à la diffusion des
informations.
0.4. PROBLEMATIQUE
Avec Marie-Fabienne FORTIN, nous apprenons que la
problématique est « un domaine d'intérêt
général et source de questionnement offrant au chercheur la
possibilité de formuler un problème de recherche
particulier » 5(*). C'est donc le point de départ de toute
recherche.
La problématique, selon MADELEINE GRAWITZ,
répond à un besoin de cohérence logique qui met en oeuvre
un ensemble de problème qui oriente la recherche et un corps des
concepts qui, directement ou indirectement débouchent sur les
hypothèses rendant compte d'un contenu riche de conflits6(*).
Du fait que la problématique justifie le choix
du plan comme réponse à une interrogation qu'elle sous-entend,
nous affirmons que la problématique désigne donc l'ensemble des
questions posées dans un domaine donné de la science, en vue
d'une recherche des réponses. Elle consiste ainsi à identifier un
problème et à se poser des questions pour le comprendre ; et
ces questions font appel à des réponses explicatives.
Le grand public est de moins en moins attentif
à l'actualité socio-économique ou politique, celle-ci
étant jugée trop complexe ou trop éloignée des
préoccupations réelles des gens. Les auditeurs et les
téléspectateurs sont davantage intéressés par une
information qui leur est proche, locale. L'actualité économique
et sociale est également abordée sous l'angle local, laissant peu
de place à des débats de fond sur des enjeux plus globaux.
Pourtant, la politique ou l'actualité
socio-économique doivent continuer à faire partie
intégrante de l'offre médiatique. La question à se poser
est «Comment parler de ces sujets (à la télévision
ou à la radio) pour que chaque citoyen s'y intéresse ?». En
outre comment est ce que la presse audiovisuelle lushoise peut- elle arriver
à créer une opinion publique ?
Ainsi notre travail tournera autour des questions
suivantes :
1) Quelle est l'identité et
l'influence qu'a la Radio Télévision Canal Lubumbashi (RTCL)
sur la population lushoise ?
2) Le contenu proposé
par cette télévision est-il conforme aux discours,
missions et statuts qui fondent son existence ?
3) Quel rôle la presse
audiovisuelle lushoise peut-elle jouer pour la consolidation de la
démocratie ?
0.5. HYPOTHESE DU TRAVAIL
L'hypothèse de recherche est définie par
Raymond QUIVY et Luc Van CAMPENDHOUDT comme « une réponse
provisoire à la question de départ »7(*), nous pouvons aussi affirmer que
l'hypothèse est une idée susceptible de guider l'investigation et
pouvant être abandonnée, corrigée ou maintenue après
le résultat de l'observation.
Les chaînes de Radio
et télévisions lushoise sont généralement vues
aujourd'hui comme ennuyeuses et qualifiées de :
« radios et télévisions bars »,
compassées et solennelles. Elles ont des programmes pour plaire et non
plus pour éduquer et informer. Voila en quoi se résume
l'identité de la RTCL.
Parler de la politique, du social et de
l'économie dans le journal télévisé ou journal
parlé en répondant au comment et au pourquoi, reste
indispensable, mais cela ne peut être la seule réponse. La presse
doit répondre à cette attente en mettant en évidence une
actualité touchant le plus grand nombre et en étant de moins en
moins marquée « politiquement ». Ainsi, les JT et JP
privilégient les « forums », les «opinions » ou
autres «polémiques».
Chaque thème fait l'objet d'une
présentation des arguments « pour » et « contre »,
présentés côte à côte, sans prise de position
pour l'une ou l'autre thèse pour toucher un maximum de
téléspectateurs et auditeurs.
Le sujet est complexe mais il est à l'image
d'un système démocratique en profonde transformation. C'est
à la manière dont tous les acteurs concernés
(décideurs, journalistes, ...) y apporteront une réponse
reçue par l'ensemble des citoyens que l'on pourra juger de
l'intégration des médias dans ce système et de leur
rôle d'acteur politique, au sens fort du terme. Dans cette perspective,
nous disons que:
· La presse audiovisuelle
congolaise en général et lushoise en particulier contribue
à la construction démocratique en cours depuis les années
2006 ;
· Cette contribution de la
presse audiovisuelle à la démocratie est habituellement
surestimée.
0.6. DELIMITATION DU SUJET
La technique de recherche veut que dans tout travail
scientifique, on trouve une délimitation du cadre de l'étude
qu'on se propose de faire soit l'étude faite. Nous ne saurons pas
contourner cette existence. Ainsi, pour mieux comprendre le contenu de notre
travail, nous allons le circonscrire dans un cadre bien
déterminé.
a. SUR
LE PLAN SPATIAL
Ce travail est limité au niveau de la province
du Haut-Katanga, et plus précisément dans la ville de
Lubumbashi.
b. SUR
LE PLAN TEMPOREL
De peur qu'on ne s'éloigne pas du champ de
travail et de crainte qu'on ne trouve des données inutiles, nous nous
limitons sur le plan temporel à l'année 2013.
0.7. METHODES ET TECHNIQUES
DE RECHERCHE
Généralement, toute recherche
scientifique vise la solution d'un problème posé grâce
à des méthodes et techniques appropriées. Pour ce faire,
aucun travail scientifique ne peut être élaboré sans usage
des méthodes et techniques qui serviront de guide et d'outils pour les
chercheurs dans l'appréhension des phénomènes qu'il veut
étudier. Vu la grandeur donnée à notre sujet de recherche,
nous allons utiliser les méthodes et technique ci-après :
Méthode analytique, technique d'observation, l'observation
participative, l'observation non participative et technique du
questionnaire.
0.7.1. METHODE
Selon GRAWITZ, Madeleine, « La
méthode est un ensemble des opérations intellectuelles par
lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités
qu'elle poursuit, les démontre et les vérifie8(*)».
Dans cette étude, nous avons opté pour
la méthode de recherche opérationnelle. Cette méthode vise
à identifier et à résoudre les problèmes
inhérents à une action, à un programme. Nous serons
amenés à diagnostiquer et à évaluer le travail
effectué par les médias lushois par le biais de certains journaux
télévisés ou parlés et certaines émissions
et les étudier en termes d'efficacité sur le public. En raison de
tout ceci, notre démarche méthodologique s'appuie sur trois
éléments essentiels à savoir : la documentation, les
enquêtes et les interviews en vue de parfaire certaines données
quantitatives.
7.1.1 METHODE ANALYTIQUE
Cette méthode consiste
à soumettre les données recueillies à un examen critique
et synthétique en vue d'aboutir à une meilleure
compréhension des faits étudiés.
A cet effet, nous avons
estimé que cette analyse sera doublée d'une approche
interprétative et explicative grâce à laquelle chacun des
faits dans la compréhension de phénomène de l'analyse des
fonctions traditionnelles de la presse lushoise, puis étudiés les
éléments qui constituent la grille de programmes de la RTCL.
0.7.2. TECHNIQUE
Selon GRAWITZ Madeleine, « la technique
est l'ensemble des procèdes opératoires rigoureux bien
définis, transmissibles et susceptibles d'être appliquées
à nouveau dans les mêmes conditions, adaptée au genre des
problèmes et des phénomènes sous
l'étude »9(*).
0. 7.2.1. TECHNIQUE
DOCUMENTAIRE
Nous avons exploité les rapports sur
l'état de presse en RDC, certains rapports de séminaires et
colloques tenus sur les médias en RDC. Nous avons aussi consulté
certaines revues à tout document nous renseignant sur notre sujet,
Articles, ... sans oublier évidemment, les ouvrages
généraux qui nous ont permis d'aborder le travail.
0.7.2.2. TECHNIQUE
D'OBSERVATON
Vu que le sujet est plus complexe nous utiliserons la
technique d'observation, c'est une technique commune à toute
enquête, qu'elle soit scientifique, policière ou
journalistique.
L'observation a deux sortes :
a. L'OBSERVATION
PARTITIVE
Elle consiste pour le chercheur à observer le
sujet ou l'objet d'enquête à l'intérieur. A cet effet,
l'éthique professionnelle l'oblige à s'annoncer en tant que
chercheur et à expliquer la raison de sa présence.
b. L'OBSERVATION NON
PARTITIVE
Elle consiste à observer discrètement le
sujet ou l'objet d'enquête de l'extérieur, le chercheur agit en
secret sans s'annoncer.
0.7.2.3. TECHNIQUE DU
QUESTIONNAIRE
Selon GRAWITZ, M., «le questionnaire
consiste en une série de questions concernant les problèmes sur
lesquels on attend de l'enquête une information10(*)»
Cette technique nous a permis d'élaborer un
questionnaire destiné au personnel de la Radio Télévision
Canal Lubumbashi (RTCL) afin que ce dernier réponde par écrit aux
questions posées».
Pour arriver au résultat escompté, nous avons
utilisé plusieurs techniques dont la principale est la technique de
l'observation qui a consisté à suivre de plus près les JT,
JP et émissions de cette chaine et voir comment se déroulent ses
programmes.
En combinant ces différentes méthodes telles que
la méthode analytique ; ainsi que les techniques comme celle
documentaire ; du questionnaire et la technique d'interview, nous
émettrons quelques suggestions et dégager une conclusion qui sera
figurée à la fin de notre travail.
0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Le présent travail s'articule autour de trois
chapitres :
ü Le premier chapitre porte sur les
généralités en vue de l'élucidation des concepts de
base, concepts connexes utilisés tout au long de notre dissertation.
ü Le deuxième chapitre, quant à
lui, est consacré à la présentation du cadre de travail,
qui n'est autre que la Radio Télévision Canal Lubumbashi
(RTCL).
ü Le troisième
chapitre : « Dis moi ce que tu écoutes, je te dirai qui tu es.
» Enfin portera son attention sur une analyse critique du contenu de
cette chaine. C'est le travail proprement-dit.
CHAPITRE PREMIER : CADRES
THEORIQUE ET CONCEPTUEL
O.
INTRODUCTION
Ce chapitre que nous présentons est d'une
importance capitale, car il se fixe bien des objectifs, lesquels nous
permettront de mieux comprendre le sujet avant son exploitation. Voilà
pourquoi nous lui avons attribué la tache de décortiquer certains
termes clés.
En même temps, il va prendre en compte le cadre
théorique de nos recherches sur lequel nous nous sommes
appuyés.
I.
CADRE CONCEPTUEL
Aborder ce travail par les définitions des
concepts est pour nous un devoir à accomplir en élucidant des
concepts comme analyse critique, la presse, l'audiovisuel, historique de la
presse audiovisuelle, en vue d'en faciliter la compréhension des
concepts connexes à savoir médias et programmation.
I.1.
ANALYSE CRITIQUE
Selon le Dictionnaire Hachette de la langue
française, analyse signifie l'opération par laquelle l'esprit,
pour parvenir à la connaissance d'un objet, le décompose en ses
éléments. 11(*)
Notamment le terme critique est définit comme
suit:- Qui s'applique à discerner les qualités et les
défauts d'une oeuvre, d'une production de l'esprit ;- Qui cherche
à établir la vérité, la justesse d'une proposition,
d'un fait ;- Qui porte un jugement sévère, qui blâme
ou dénigre ;-Analyse rigoureuse.12(*)
En outre, faire une « analyse
critique » signifie aller au-delà de la collecte, du
traitement et de l'examen des données.
1.2. PRESSE AUDIOVISUELLE
1. Définition générale
Sous cette appellation sont regroupé des
stations de radiodiffusion et de télévisions. Comme au niveau de
la presse écrite, on pourrait distinguer selon le domaine, les radios et
télévisions généralistes qui traitent
d'informations et diffusent les émissions dans tous les domaines, les
radios et télévisions thématiques qui se
spécialisent dans un domaine particulier. Ainsi nous pouvons avoir des
radios et télévisions régionales, locales, nationales ou
internationales ou un organe de presse soit écrit ou audiovisuelle, mais
son appartenance au secteur public ou privé constitue aussi un
critère de classification.
2. Historique
La presse audiovisuelle a fait son apparition avec la
télégraphie sans fil (TSF 1895-1896), qui fait une
révolution non seulement pour son aspect universel mais également
grâce aux nombreuses innovations ; ceci a provoqué une
frayeur parmi les hommes politiques, cette peur s'est trouvée
renforcée avec la télévision.
En parallèle au développement de la
radio et de la télévision les hommes politiques ont toujours
cherché à déterminer quelle influence exacte jouait la
presse sur le comportement des français et comment ils devaient se
comportement face à ces nouveaux médias.
Finalement, cette crainte durable a trouvé son
fondement principal au cours de l'après guerre, principalement avec la
télévision. La classe politique française a donc et
cependant plusieurs années, gardé une main mise sur la presse
audiovisuelle.
La preuve de cette main mise se situe dans le monopole
de la radio et de la télévision, maintenu en France
au-delà du raisonnable jusqu'en 1981 et même jusqu'en 1985 pour le
monopole de télédiffusion française (IDF) cette date
apparait bien postérieure à l'introduction de la concurrence
entre le privé et le service public dans d'autres pays.13(*)
Si le monopole français de la
télévision a été conservé si longtemps,
c'est pour sa dimension rassurante.
3. Définition particulière et sortes de
medias
Parler des définitions et de sortes de
médias, revient à donner les différentes catégories
de la presse.
Le mot « presse » tire son origine de
l'utilisation d'une presse d'imprimerie sur laquelle étaient
pressées les feuilles de papier pour être imprimées.
D'après le Larousse illustré, la «
presse » est un ensemble des journaux ou toute activité du monde du
journalisme.14(*)
Etymologique ou selon son sens plein, c'est une
machine ou ensemble des équipements qui permet d'imprimer des journaux
par pression du papier sur la forme imprimante encrée.
Mais l'usage a imposé une acceptation plus
large : la presse désigne l'ensemble des activités
journalistiques, leurs institutions, leur mode d'organisation et leur mode de
fonctionnement, les liens d'influences réciproques qui se nouent avec
les autres institutions parlée (information, à la radio) et
presse audiovisuelle, (journal télévisé).15(*)
Le travail journalistique est vaste avec plusieurs
facettes ou spécialités parce qu'il s'adapte à un monde
changeant, complexe, afin de livrer une information plus utile et plus
perspicace aux lecteurs, aux auditeurs, aux téléspectateurs et
aux internautes. Pour ce faire, il y a trois catégories de presse :
presse écrite, presse audiovisuelle et presse électronique
(internet).
1.2. La presse
audio-visuelle
Le terme « audiovisuel » est l'ensemble de
méthodes, techniques utilisant l'image et/ou le son. L'histoire de
l'audiovisuel remonte à l'invention de la photographie par
l'américain Thomas Edison en 1877.
La presse audiovisuelle est l'ensemble des
médias qui permettent la diffusion de l'information soit par l'image et
le son, soit uniquement par le son. La radio et la télévision.
Enfin, La presse audiovisuelle est comprise de notre
part comme l'identification de deux moyens de communication à distance,
en occurrence la radio et la télévision, appuyés sur les
sons et l'image.
a. RADIO
D'après FALCONI A. et François Xavier
B.Y., le mot radio « est l'apocope d'un grand nombre de mots : radio
communication, radio diffusion, radiotéléphonie, radiophonie,
radiotélégraphie. Les 4 acceptions les plus courantes dans le
secteur des médias sont les suivantes :
· Ensemble des
procédés et des techniques permettant la transmission
instantanée et sans fil, plus au moins de son et/ou d'images et de sons,
après analyse, codage et transformation en ondes, aux fins de
réception par le public;
· Réception de
programme de radiodiffusion sonore ;
· Ensemble des
activités concernant la production et la distribution des programmes
radio ;
· Activités
nées de la technique des radiodiffusions qui ont fait des celle-ci un
média à part entière »16(*).
Tout en restant un instrument de communication de
masse, la radio garde une dimension privée qui s'accentue toujours plus
et promeut son audience par le ton chaud et confidentiel de ses programmes
variés pour un public hétérogènes. La radio reste
donc un moyen de communication privilégié même si la
télévision présente des images séduisantes, riches
en couleurs.
Pour cette raison Aldo FALCONI renchérit en
disant que la radio est un médium hautement visuel puisqu'elle laisse
toute la liberté à l'imagination de visualiser les choses et les
événements entendus. Sans la médiation de la vue, elle
rejoint directement la sphère émotive de l'auditeur. La radio
fait rêver, elle débride l'imagination de la même
manière qu'un roman offre la possibilité au lecteur de donner un
visage aux personnes, une couleur aux paysages, de construire un monde
où les protagonistes racontent leurs histoires.17(*)
Ø Ensemble des
procédés et techniques permettant la transmission
instantanée et plus ou moins loin de sens, tels qu'ils soient
après analyse, codage et transmission.18(*)
Ø Ensemble des
activités nées de la technique de radio diffusion sonore et qui
ont fait de celle-ci un média à part et entière avec ses
règles de fonctionnement et d'organisation, ses lois économiques
particulières, ses usages et ses audiences.
b. TELEVISION
Ø Ensemble des
procédés techniques utilisés pour la transmission
instantanée d'images fixes ou animées après analyse,
codage et transmission en ondes, 19(*) ou encore son nom même
Télé-vision signifie voir à distance. Elle transforme en
effet la lumière, rétractée par le réel, en signal
électrique transmissible sur les ondes.20(*)La télévision a une place de choix dans
la société moderne. Elle est considérée en ce jour
comme un support par excellence de diffusion de l'information et de la
culture.
Ø Selon WONGERME HOEST
l'Homme est, la télévision est devenue la source
première, parfois exclusive de nouvelles.21(*)
II. TYPES DE
TELEVISIONS
Il
existe dans notre pays trois types de télévisions à savoir
: télévision publique, télévision privée
/ commerciale et télévision confessionnelle. En cherchant
à satisfaire ses différents publics, la
télévision leur propose un certain nombre de programme.
Celle-ci n'est pas sans rapport avec le statut de l'organisme de
télévision publique ; privée et confessionnelle.
a.
Télévision publique Une télévision
publique est un organisme gouvernemental ou un organisme entièrement
exploité par le gouvernement central, soit directement soit par
l'intermédiaire d'une institution séparée,
créée par le gouvernement.22(*)
b. Télévision privée /
Commerciale
Une télévision privée est une
télévision créée par des personnes ou des
institutions privées. Elle est dominée par les
intérêts privés et elle se penche plus vers les films,
feuilleton, les variétés, jeux, publicité de produit.
La République Démocratique du Congo est
un des rares pays du continent où la télévision
privée s'est développée dès le début des
années 1990. Dans la ville de Lubumbashi aujourd'hui il existe plus de
20 chaînes de radio télévision ( RTNC KATANGA, ZENITH, RT
MWANGAZA, RT NYOTA, RT WANTANSHI, RTLJ, RTCL , RT KYONDO , RTMALAIKA,
RTHERITAGE , MAPENDO TV, RT UMOJA, RT CANAL DE VIE ,MOLIERE TV,
RTIV, RT HOSANNA, VKAT TV, VBER TV, RT TAM-TAM AFRIQUE ,RADIO PHOENIX FM, RADIO
CHRIST VOUS APPEL, RNS,DONBOSCO RADIO, NOSTALIE RADIO,CHEM-CHEM,...)
c. Télévision
confessionnelle
La télévision confessionnelle est un
organisme dirigé par des Eglises locales. Elles se démarquent
généralement à diffuser les prêches de leurs
propriétaires, entrecoupées de plages musicales. Les
télévisions confessionnelles sont peu présentes dans
notre juridiction. Elles sont au nombre de huit dans la ville de Lubumbashi.
III. FONCTIONS DE LA
TELEVISION
CAZENEUVE note à ce sujet que « les masses
médias peuvent modifier la représentation des valeurs morales
et leur manière qui n'est pas toujours en accord avec les
influences des autres éducateurs, c'est-à-dire surtout la
famille, l'école pour les enfants»23(*) en tant qu'instrument de distraction, la culture et
de l'information.
a. La télévision a une fonction
catalyseur de la communication sociale, car elle permet de palier le manque
de contact impose aux membres de la famille par les contraintes de la
civilisation technicienne manquée par une forte division sociale du
travail ;
b. Elle remplit ainsi la fonction de principal
instrument d'information de la structure sociale et familiale.
c. Selon Florence Bray, la
télévision présente un objet de fascination pour
les hommes politiques à son usage ou à ses
développements techniques. Elle appartient de ce fait à
cet espace communicationnel qui annoncerait un nouveau type de
démocratie culturel. Sa capacité d'absorption des innovations
techniques témoigne d'une volonté de renouvellement de la part
des concepteurs et des utilisateurs.24(*)
3.1. La presse
écrite
L'expression « presse écrite » est un
pléonasme. Elle est cependant appelée ainsi pour distinguer la
presse par rapport aux autres médias : radio, télévision
et internet.
La presse écrite est considérée
selon PATRICK CHAREAUDEAU comme l'univers des mots par excellence du lisible
»25(*). C'est
l'ensemble des mots, graphiques, des dessins et parfois d'images fixes. Tout
ceci sur un rapport papier.
3.2. La presse
électronique (internet)
Le mot internet est une abréviation de
l'anglo-américain, international network qui signifie réseau
international. Un réseau télématique international, issu
du réseau militaire américain aparnet conçu en 1969 et
résultant de l'interconnexion d'ordinateurs du monde entier utilisant un
Protocol commun d'échanges de données (IP pour internet Protocol)
.26(*)
3.3. LUSHOIS
L'adjectif qualificatif
« lushois » est un néologisme admis pour
désigner tout ce qui se rapporte à la ville de Lubumbashi, qu'il
s'agisse des habitants ou des objets, etc. Il est le résultat d'un
procédé abrégé de lu (bumba) shi (lushi) auquel on
a ajouté le suffixe -ois pour donner lushois.
Quant au toponyme Lubumbashi il tire son origine du
nom de la rivière au bord de laquelle la ville avait été
fondée. A l'occasion de la philosophie du recours à
l'authenticité prônée par le Président MOBUTU, la
ville, jadis Elisabethville, porta le nom de Lubumbashi en 1965 et, à partir de 1971, Katanga devint
Shaba.27(*)
3 .4. CONCEPTS
CONNEXES
I. I.4.1.
medias
Pendant longtemps, les chercheurs ont limité la
définition des médias à la dimension d'instrument de
médiation de la communication à son aspect technique. Aujourd'hui
le terme « média » est défini de plusieurs
manières. Pour les uns, c'est l'ensemble des supports communicationnels
permettant de véhiculer le message ; pour d'autres, c'est un support
communicationnel qui permet à l'homme de transmettre des messages, des
faits sociaux, économiques, politiques et culturels.
Les médias ou mass media appartiennent à
la famille de ce qu'on qualifie de moyen de communication de masse, de
technique de diffusion collective.ils permettent de véhiculer les
messages grâce à des supports techniques (radio,
télévision, presse, livres, internet, satellites de La
communication ...).
Selon Francis BALLE, il ya lieu de penser qu'un
« media est un équipement technique permettant aux hommes de
communiquer l'expression de leur pensée qu'elles que soient la forme et
la finalité de cette expression » 28(*)
FREDERIC B. et Catherine BERTHO LAVENIR, pensent que
les médias sont « tout système de communication permettant
à une société de remplir toutes ou une partie de trois
fonctions essentielles, de la communication à distance, de transmission
des messages et de réactualisation des pratiques culturelles.29(*)
Francis BALLE dit « les médias sont l'un
des milieux privilégiés d'où la société
s'interroge sur elle-même » 30(*)
Pour notre part, les médias sont des moyens de
communication de masse qui permettent de véhiculer le message
grâce à des supports techniques (radio, télévision,
livre, internet, ...) pouvant transformer et encore moins révolutionner
les habitudes logiques. Les attitudes éthiques et le savoir faire
technique.
A. CLASSIFICATION DES MEDIAS
D'après Francis BALLE, il existe trois sortes
des medias. Les medias autonomes, les medias de diffusion et les medias de
communication.
Pour ce qui nous concerne, nous nous porterons sur le
medias de diffusion.
Ø Il faut noter que les
medias autonomes sont des supports qui n'ont besoin d'aucun câble de
raccordement à un réseau quelconque. C'est le cas du livre du
journal, du disque, du logiciel ;
Ø Les médias de
communication : sont ceux qui utilisent les moyens de communication à
distance et à double sens à travers lesquels naît une
relation entre individus, entre deux groupes sociaux ou entre une personne et
un groupe ;
Ø Par contre, en ce qui
concerne les medias de diffusion, il y a ceux qui fonctionnent grâce a
des émetteurs et il ya d'autres en relais qui font rayonner des ondes
hertziennes porteurs de messages a sens uniques.31(*)
B. LES FONCTIONS DES MEDIAS
Informer, former et divertir, telles sont les
fonctions canoniques de médias.
I. 1.4.2
PROGRAMMATION
I. 1.4.2. 1
Définition
La programmation signifie établissement d'un
programme.
Selon le dictionnaire Larousse, c'est la liste des
émissions de radio, de télévision indiquant les horaires,
les sujets, etc., présentation du tout spectacle.32(*)
Mais la programmation ne peut prendre l'acception
plus restrictive de programme certains mots sont infiniment liés
à celui de programmation, il s'agit de :
Ø Programme
Ø Emission
Ø Grille
I. 1.4.2.2
PROGRAMME
Ce concept programme est un mot d'origine
grecque « programma » qui signifie ce qui est écrit à
l'avance33(*)
Selon le petit Larousse illustrés, le programme
« est une liste, commentée, des émissions de la
radio et de télévision diffusées pendant une
période données ».34(*)
Le programme est défini par Francis Balle
comme une émission ou un ensemble d'émissions diffusées
par une station de radio ou une chaîne de
télévision.35(*)
Le concept « programme » renvoie au verbe
programmer. Programme, c'est indiquer, déterminer, sélectionner
les émissions qui doivent servir de matière à
l'antenne. Et cette sélection, pour être efficace, tient
compte d'un certain nombre d'impératifs, notamment le public sollicite
l'orientation politique du moment, le genre et le contenu des
émissions, les heures de grande audience.36(*)
I. 1.4.2.3 GRILLE DE
PROGRAMME
Francis Balle estime qu'une grille des programmes est
une répartition, selon les durées de diffusion fixes, de
différentes émissions, d'une station de radio ou d'une
chaîne de télévision. Ce qui équivaut à
l'établissement d'un véritable agenda avec des rendez- vous
fixes, sources d'habitudes et de fidélisation de l'audience
potentielle.37(*)
Selon LAMIZET et SILEM, la grille des programmes est
« une répartition du programme de télévision
pour une saisie, selon un horaire régulier : un jour, une semaine,
un mois...»38(*)
Une grille de programme est un résultat
d'un processus d'élaboration. Tout le monde est partie prenante
à ce processus qui donnera une bonne ou mauvaise grille de
programme.
La grille des programmes sert à
fidéliser le public et à permettre d'élargir
l'audience de la chaîne « plus elle est stable,
diversifiée et attrayante, plus elle peut pousser le public à
prendre rendez-vous régulièrement avec son petit écran
»39(*).
Elle est l'outil stratégique d'une entreprise
de télévision, car la grille, en regard au respect du cahier de
charges, doit être conçue pour recueillir la plus forte audience
et fidéliser la forte opposition du public, en évitant des
programmes de productions pareuses (après, en journée, en
période festival)
Pour Francis BALLE, une grille de programmes est une
répartition selon des heures et des durées de diffusion
fixées. 40(*)
Le dictionnaire des médias y ajoute un autre
aspect. Il s'agit de différentes émissions d'une station de radio
et d'une chaine de télévision, ce qui équivaut à
l'établissement d'un véritable agenda avec des rendez-vous
fixés.
Source d'habitude et fidélisation de la part de
l'audience potentielle. A ce moment on peut considérer une grille de
programme comme un instrument traduisant la politique des programmes de la
chaine. C'est-à-dire, satisfaire l'audience ou à tout les mois de
ne pas l'indisposer.
La grille de programmes se trouve le plus entre les
mains du directeur de production qui doit veiller à la production de
chaque programmation inscrite sur la grille ; quant au directeur de
programmes, l'élaboration et la qualité des émissions lui
sont conféré.
Sur la grille de programme, figure des
émissions pouvant aider la chaine à atteindre ces objectifs et
aussi en mesurant la rentabilité de ces émissions ou au
développement de la chaine, comme le cas de la radio
télévision Canal Lubumbashi qui fait partie de notre cible. Il
est à noter aussi que la programmation est faite sur la concertation de
toutes les directions.
Plus les téléspectateurs prennent
l'habitude de suivre les programmes d'une chaîne donnée,
plus cette chaîne accroit son audience dans l'opinion.
Nous retenons la définition selon
laquelle, une grille des programmes est la répartition des programmes
de télévision car elle doit être conçue pour
recueillir la plus forte audience du public, en évitant de programmer
des productions qui n'atteignent pas le public.
I. 1.4.2.4 Le rôle d'une grille de
programmes
La grille de programmes joue un rôle
indéniable à la radio comme à la télévision.
Ce rôle est sans doute celui d'aider la maison de produire ce qui est
programmé sur pied d'atteindre les objectifs fixés par la
chaine.
Ainsi l'équilibre général de la
grille demeure à la station une image et une identité propres
indispensable à son succès. Grâce à la grille de
programme, à n'importe quel moment de la journée, le
téléspectateur ou l'auditeur, reconnaitra immédiatement sa
radio ou sa télévision parmi toutes les autres.
I. 1.4.2.5 Cahier des charges
C'est un document visant à définir
exhaustivement les spécifications de la base d'un produit ou d'un
service à réaliser. Outre les spécialisations de base, il
décrit ses modalités d'exécution. Il définit aussi
les objectifs à atteindre et vise à bien cadrer une
émission.
Selon le dictionnaire des médias :
« ce concept se réfère à un texte
(décrit) définissant de façon juridique d'exploitation du
secteur public de l'audiovisuels notamment l'obligation générale
et déontologique (le respect de la personne humaine, protection des
mineurs, etc....).
2.
CADRE THEORIQUE
Ici, nous présentons le cadre théorique
susceptible de soutenir notre problématique sur l'analyse critique de
la presse audiovisuelle lushoise face à ses fonctions.
Pour y arriver, nous ferons appel à la
théorie systématique de Palo Alto (1942) et à la
théorie critique de Francfort (1940).
2.1.
THEORIE SYSTEMIQUE DE PALO ALTO (1942)
Cette école désigne un groupe de
chercheurs d'origine américaine, réunis dans la petite ville
banlieue du Sud de SAN FRANCISCO « école de Palo
Alto» ou le « collège invisible »
avec comme crédo scientifique « système » et
dont la tête de file reconnue est l'anthropologue GREGORY
BATESON « ... Les règles de la perception de soi, les
règles qui gouvernent la formation d'une image de soi, sont
modifiées par la façon dont les autres reçoivent nos
messages .» qui s'associe à BIRDWHISTELL, Hall,
GOFFMAN « Mise en scène et
(ré)présentation de soi ; Construction du
«Self» par les interactions sociales spontanées ou
rituelles. Introjection, identification, projection,
distanciation», WATZLAWICK, etc.41(*)
Les travaux de GREGORY BATESON (double
contrainte), de Ray L. BIRDWHISTELL (anthropologie de la parole et de la
gestualité en supplément de l'anthropologie de la langue,
notamment dans son interprétation du célèbre film Doris
et la recherche des kinèmes), d'Edward T. Hall sur la proxémique
(distance physique des interlocuteurs) ou de Paul WATZLAWICK se sont
insérés dans le courant structuraliste, au moins au sens
où le structuralisme se situe comme une « science sociale de
l'observé ». Plus proches de l'approche
exposée ici, on trouve les recherches d'ERVING GOFFMAN sur La
présentation de soi42(*) , elles-mêmes en filiation directe des
enseignements de Georges-Herbert Mead au premier quart de ce
siècle proposant une théorie de la formation sociale du soi
(Self) : « ... comme instance où l'individu prend
conscience de lui-même en se plaçant aux divers points de
vue des membres de son groupe (comme dans un jeu de
rôles). » 43(*)
Cette théorie soutient que nous évoluons
dans un ensemble pourvu d'éléments ayant chacun une fonction
à remplir et un rôle à jouer, et agissant selon sa fonction
et son rôle c'est-à-dire nous appartenons tous à un
système au sein duquel nous interagissons les uns avec les autres tenant
compte des rangs que nous occupons.
Considérant dans ce contexte lushois comme ce
système constitué d'éléments tels : les
médias et le public ou ils s'inter-influencent mutuellement les uns des
autres, par exemple à travers les émissions
présentées qui mettent en interaction les médias et le
public qui, s'exprime en émettant des opinions.
2.2.
LA THEORIE CRITIQUE DE FRANCFORT (1940)
L'École de Francfort est le nom
donné, dans les années 1960, à un groupe
d'intellectuels allemands réunis autour de l'Institut de recherche
sociale fondé en 1923.Elle donne lieu à la naissance de la
théorie critique, notamment à l'encontre de la culture de masse
dans les sociétés industrielles.
Les théoriciens de cette école sont tous
des philosophes et héritiers de Karl Marx. Ils ont
réfléchi sur le contenu des médias, d'où ils
partiront de la théorie fonctionnaliste d'Harold LASS WELL et un regard
sur la multiplicité des médias. Ils remettront en cause ce lieu
entre les medias et la démocratie en s'intéressant sur leur
contenu. 44(*)
Ces théoriciens sont entre autres : MAX
HORKEIMER et Théodore ADORNO qui, se concentreront sur le contenu des
medias HUBERT MARCURE et JURGEN HABERMAS, c'est ces derniers qui iront loin
jusqu'à dire que les médias sont considéré comme
« un espace public » où les gens doivent
échanger, débattre... surtout les médias audiovisuels qui
doivent critiquer en se référant à la
réalité de ce qui se vit.
Théoriciens :
· Max HORKHEIMER
(1895-1973)
· Théodore ADORNO
(1903-1969)
· Herbert MARCUSE
(1898-1979)
· Jürgen HARBERMAS
(1929-)
I. 2.3. L'AGENDA
SETTING
L'agenda, le carnet où chacun note ses
rendez-vous est à l'origine de l'expression « être sur
l'agenda de... » Qui signifie « faire partie du
programme ». L'expression s'est banalisée dans la presse. Un
journal anglo-saxon écrira facilement « une intervention
militaire est sur l'agenda du gouvernement». La notion est aussi
fréquente dans les sciences humaines, et particulièrement la
sociologie américaine des médias. La « fonction d'agenda
» (agenda setting) y définit une capacité propre aux mass
media : déterminer ce qui fera débat, sélectionner les
événements et les sujets auxquels s'intéressera l'opinion
(et/ou les décideurs). Plus subtilement, « faire l'agenda »
constitue une stratégie indirecte de l'attention à visée
médiatique, intellectuelle ou politique, voire diplomatique. Elle permet
de choisir le terrain, de lancer les sujets et de fixer les termes des
discussions ou négociations. Indépendamment de leur
qualité ou de leur objectivité, ou de leur façon de
traiter l'information, les médias contribuent à la construction
de la réalité.
D'une part, ils décident de ce qui
apparaîtra comme significatif ou urgent, enclenchant une spirale de
l'attention (plus on en parle, plus c'est important, donc plus on en parle).
Celle-ci suppose à contrario une spirale du silence où
s'enfoncent les événements, les courants, les opinions ainsi
laissés dans l'ombre. L'exemple le plus choquant est celui des «
guerres invisibles » ; des événements aussi graves
que des conflits sanguinaires peuvent être quasiment
ignorés45(*)
D'autre part les médias posent les termes et
les catégories dans lesquelles sont représentés les
acteurs et les attitudes (les autorités, les experts, les
protestataires, les intellectuels, l'homme de la rue, les pros-ceci, les
antis-cela..) ce qui ne contribue pas moins à formater la vision que
l'on se fait de la réalité.
Cela équivaut à décider de ce qui
sera événement, information et enjeu. Structurer et diriger
l'attention du public, lui dire « à quoi penser »,
telle serait une des fonctions principales des médias. Sans compter que
certains médias font quelque peu l'agenda de leurs confrères. Du
même coup, ils font aussi l'agenda de la classe politique ou de la classe
« discutant » (les intellectuels), et y établissent
une hiérarchie (ce qui est médiatisé, non
médiatisé, qui a droit à une tribune).
CONCLUSION PARTIELLE
Il a été question dans ce chapitre, de
définir les concepts opératoires de notre sujet. En premier lieu,
c'est en vue de prévenir nos lecteurs contre toute forme
d'incompréhension dans la pensée et en second lieu, nous avons
présenté nos cadres théoriques jugés susceptibles
de soutenir notre problématique sur l'analyse critique de la presse
audiovisuelle lushoise face à ses fonctions.
Pour y parvenir, nous nous sommes servies de la
théorie systématique de Palo Alto et de la théorie
critique de Francfort, mais également d'autres théories en
annexes (Agenda setting,...).
CHAPITRE DEUXIEME : LA RADIO
TELEVISION CANAL LUBUMBASHI
II.1 SITUATION
GEOGRAPHIQUE
La Ratio
Télévision Canal Lubumbashi (RTCL) est située dans la
commune de Lubumbashi, sur l'avenue MAMA YEMO, dans l'enceinte du
collège Saint François de Sales appelé Collège
IMARA.
II.2 HISTORIQUE DE LA
RTCL
La Ratio Télévision Canal Lubumbashi est
née le 1er Décembre 2005, jour où elle a
lancé sa première émission. Elle est le produit des
anciens journalistes et techniciens de la Radio Phoenix Université.
C'est une Radio Communautaire à la différence des autres Radios
publiques et commerciales.
Cette Radio est une socialisation apolitique ayant
à sa tête l'ancien journaliste de la Radio Phoenix Universitaire
le Dr FELIX KABANGE NUMBI MUKWAMPA, ministre national de la Santé
Publique.
La devise de la RTCL est résumée en
trois mots : Liberté, Impartialité et Professionnalisme.
Elle se veut une radio où tout le monde se sent libre de s'exprimer.
II.3 MISE EN ONDE
La Ratio Télévision Canal Lubumbashi
comporte une Radio qui émet en F.M sur 97.0Mhz et une
Télévision qui émet sur 174.25Vhf.
Du point de vue technique, la RTCL émet
à partir de deux émetteurs, tous deux installés dans une
même salle.
Il faut également compter
dans les matériels de la RTCL, la présence de huit ordinateurs
(trois PC et cinq ordinateurs fixes), trois mixeurs (deux audio et une
vidéo) et autres éléments techniques.
II. 4 LES OBJECTIFS DE LA
RTCL
Etant une radio communautaire, la RTCL est en
association avec l'ARCO (Association des Radios Communautaires) poursuit des
objectifs ci-après :
· Favoriser le savoir et les
patrimoines de la population lushoise,
· Lutter pour la
liberté d'expression de sa population de proximité,
· OEuvrer pour
l'intérêt général de la communauté,
· Satisfaire la population la
plus démunie.
Ainsi la RTCL vit à travers le partenariat
avec d'autres Radios tel que le Centre LOKOLE de Kinshasa qui envoie ses
courrier pour la diffusion, l'UNICEF.
II.5 ZONE D'ECOUTE
La RTCL étant une chaine communautaire traitant
des projets des émissions, des informations de genre communautaire,
c'est-à-dire de proximité est suivie dans la ville de Lubumbashi
et ses périphéries constituant la zone d'écoute.
II.6 ORGANISATION
ADMINISTRATIVE
La RTCL a un comité de gestion composé
de quatorze membres qui coordonnent les actualités de différentes
directions auxquelles sont dévolues des tâches appropriées.
Les membres de ce comité sont élus par l'assemblée pour un
mandat de trois ans.
0. Direction
Générale
Elle est gérée par un directeur
général qui est le représentant de l'association. Il est
le responsable devant la justice pour toutes les causes, il préside les
réunions, signe et lit les correspondances et en cas de
nécessité, il collabore avec le directeur financier en
matière des finances, si les circonstances l'exigent.
1. Le directeur de
programme
Il élabore les programmes qui doivent
être diffusés à la radio et à la
télévision.
2. Le Rédacteur en
chef
Il convoque et dirige les réunions de
rédaction et fixe avec le concours du collège administratif la
ligne éditoriale de la radio .En cas de manquement de la part d'un
agent, le rédacteur en chef est tenu de proposer une sanction à
l'endroit du fautif. En outre, c'est lui qui encadre les stagiaires et donne
des tâches aux journalistes.
3. Le directeur technique
et chargé du patrimoine
Il s'occupe de la maintenance et du matériel de
la maison.
4. Le directeur des
informations
Il veille à la formation des journalistes et
des membres actifs pour les reportages des faits ou des
événements à couvrir.
5. Le directeur
financier
C'est le gardien des fonds de la radio et chaque
semaine il en fait un rapport au collège administratif.
6. Relation avec
l'extérieur
La RTCL est une chaine communautaire qui entretient
de bonnes relations avec l'Association des Radios Communautaires
Françaises (ARSECO), l'ACP/KATANGA, le Centre LOKOLE basé
à Kinshasa pour qui elle diffuse des émissions.
7. La ligne
éditoriale
La RTCL parle de tout et de tout le monde en restant
dans les limites de la loi, l'éthique et la déontologie
journalistique.
8. Organigramme de la
RTCL
L'organigramme joue un rôle important dans une
entreprise car elle favorise la collaboration et la négociation entre
les individus d'un groupe et elle améliore aussi l'efficacité
dans la communication au sein d'une entité.46(*)
DIRECTEUR
GENERAL
II.7 L'ORGANIGRAMME DE LA
RADIO TELEVISION CANAL LUBUMBASHI (RTCL)
DIR.GEN.
ADJOINT
SEC.GENERAL
Directeur technique
Directeur des
Informations
Directeur
Financier
Directeur des
Programmes
Secrétaire
Politique
Secrétaire
Technique
Secrétaire
Sport
Service de
Maintenance
Direction de
sport
Réalisation et
Service de production
Direction des Infos
Politiques
CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce chapitre, nous avons présenté
notre champ d'études à savoir la RTCL depuis sa création
jusqu'à nos jours. Nous avons aussi retracé ses origines, objets
sociaux, des objectifs, ses organisations et son fonctionnements depuis son
implantation jusqu'à nos jours.
CHAPITRE TROISIEME : LA PRESSE AUDIOVISUELLE LUSHOISE FACE A SES FONCTIONS
III. O. INTRODUCTION
La manière commode et peut être facile
d'évaluer l'audible et le visible d'un programme d'information
radiodiffusé, consiste d'abord dans l'analyse du document de base qu'est
le conducteur, tous les perfectionnements des différents sujets
sélectionnés dans l'ordre de leurs successions à
l'antenne.
Sur le plan méthodologique, une analyse de
contenu, permet une lecture pertinente du conducteur du journal et des
émissions. Les principes d'une telle analyse nous renvoient aux ouvrages
de méthodologie de l'information du conducteur du journal
télévisé et élaborer selon les différents
critères de sélections d'une information qui ne sont, entre
autres, que l'actualité, l'importance, l'intérêt, la
communicabilité.
III. 1. PRESENTATION DE
LA GRILLE DES PROGRAMMES DE LA RTCL
HEURES
|
LUNDI
|
MARDI
|
MERCREDI
|
JEUDI
|
VENDREDI
|
SAMEDI
|
DIMACHE
|
6H00-6H40
|
Série
|
Série
|
Série
|
Série
|
Série
|
MUSIQUEGOSPEL
|
MUSIQUE GOSPEL
|
6H45-7H00
|
AGENDA
|
AGENDA
|
AGENDA
|
AGENDA
|
AGENDA
|
AGENDA
|
AGENDA
|
7H00-7H30
|
Journal RTCL
|
Journal RTCL
|
Journal RTCL
|
Journal RTCL
|
Journal RTCL
|
Journal RTCL
|
CANAL HEBDO
|
7H30-8H45
|
Dessin Animé
|
Documentaire
|
Documentaire
|
Documentaire
|
Documentaire
|
Dessin Animé
|
Dessin Animé
|
8H45-9H00
|
AGENDA
|
AGENDA
|
AGENDA
|
AGENDA
|
AGENDA
|
AGENDA
|
AGENDA
|
9H05-10H05
|
Canal Gospel ®
|
Extrême SPORT
|
La voix de la police ®
|
Impact GOSPEL ®
|
Education et Société ®
|
MODULE : 7 /7®
|
Eglise vivante®
|
10H05-11H05
|
Catch
KATANGAIS®
|
MODULE TANDEM
|
MODULE : TANDEM
|
MODULE : TANDEM
|
MODULE : TANDEM
|
Couleur Musicale®
|
MODULE : 7 / 7
|
11H05-12H05
|
la voix de l'aigle®
|
SERIE
|
SERIE
|
SERIE
|
SERIE
|
Musique Rumba
|
Musique Religieuse
|
12H30 -13H00
|
Journal RTCL
|
Journal RTCL
|
Journal RTCL
|
Journal RTCL
|
Journal RTCL
|
Journal RTCL
|
CANAL HEBDO
|
13H00-14H00
|
Documentaire
|
Femme Vaillante
|
Taxi Lubum ®
|
Détente
|
Tribunal Populaire®
|
Jeunes sous l'Arc en ciel®
|
BULUNDU ®
|
HEURES
|
LUNDI
|
MARDI
|
MERCREDI
|
JEUDI
|
VENDREDI
|
SAMEDI
|
DIMACHE
|
14H00-15H00
|
Emission : MPCO
|
Documentaire
|
Documentaire
|
Documentaire
|
Documentaire
|
Musique lushoise
|
Canal Gospel
|
15H00-15H15
|
AGENDA
|
AGENDA
|
AGENDA
|
AGENDA
|
AGENDA
|
AGENDA
|
CANAL HEBDO
|
15H20-17H00
|
Cinéma (action)
|
Cinéma (romantique)
|
Cinéma (dance)
|
Cinéma (action)
|
Cinéma (légendaire)
|
Cinéma
|
Catch KATANGAIS
|
17H05-17H55
|
Dessin Animé
|
Dessin Animé
|
Impact GOSPEL®
|
Plateau de Sportifs
|
Femme vaillante
|
Super Show®
|
Emission : MPCO
|
18H00-19H00
|
Emission : Extrême Sport
|
MODULE : TANDEM
|
MODULE : TANDEM
|
MODULE : TANDEM
|
MODULE : TANDEM
|
Emission : BULUNDU
|
Détente
|
19H00-19H25
|
Emission : Africell
|
Emission : Africell
|
Emission : Africell
|
Emission : Africell
|
Emission : Africell
|
Emission :Africell
|
Emission : Africell
|
19H30-19H45
|
Journal RTCL
|
Journal RTCL
|
Journal RTCL
|
Journal RTCL
|
Journal RTCL
|
Journal RTCL
|
CANAL HEBDO
|
20H05-20H55
|
Heure de la parole
|
La voix de la
Police
|
Super Show
|
Education et Société
|
Pain de vie
|
Un jour : Pasteur Timothée
|
La voix de l'Aigle
|
21H05-21H55
|
Pourquoi l'Islam
|
TRIBUNAL POPULAIRE
|
SERIE
|
Théâtre
|
Couleur Musicale
|
Taxi Lubum
|
Emission : Pain de vie
|
22H00-22H15
|
AGENDA
|
AGENDA
|
AGENDA
|
AGENDA
|
AGENDA
|
AGENDA
|
AGENDA
|
HEURES
|
LUNDI
|
MARDI
|
MERCREDI
|
JEUDI
|
VENDREDI
|
SAMEDI
|
DIMACHE
|
22H15-23H00
|
SERIE
|
SERIE
|
SERIE
|
SERIE
|
SERIE
|
Cinéma (action)
|
Emission
|
23H00-23H20
|
JOURNAL RTCL
|
JOURNAL RTCL
|
JOURNAL RTCL
|
JOURNAL RTCL
|
JOURNAL RTCL
|
JOURNAL RTCL
|
canal HEBDO
|
23H30-01H20
|
CINEMA (action)
|
CINEMA (romantique)
|
CINEMA (action)
|
CINEMA (action)
|
CINEMA (horreur)
|
CINEMA
|
CINEMA
|
01H2-06H00
|
Relais : chaines international es
|
Relais : Catch US
|
Relais : chaines internationales
|
Relais : chaines internationales
|
Relais : chaines internationales
|
Relais : chaines internationales
|
Relais : chaines internationales
|
22H15-23H00
|
SERIE
|
SERIE
|
SERIE
|
SERIE
|
SERIE
|
Cinéma (action)
|
Emission
|
23H00-23H20
|
JOURNAL RTCL
|
JOURNAL RTCL
|
JOURNAL RTCL
|
JOURNAL RTCL
|
JOURNAL RTCL
|
JOURNAL RTCL
|
canal HEBDO
|
23H30-01H20
|
CINEMA (action)
|
CINEMA (romantique)
|
CINEMA (action)
|
CINEMA (action)
|
CINEMA (horreur)
|
CINEMA
|
CINEMA
|
01H20-06H00
|
Relais : chaines internationales
|
Relais : Catch US
|
Relais : chaines internationales
|
Relais : chaines internationales
|
Relais : chaines internationales
|
Relais : chaines internationales
|
Relais : chaines internationales
|
III. 2. ANALYSE DE LA GRILLE DE PROGRAMME
Nous remarquons qu'il ya une uniformité des
émissions dans la programmation de la RTCL. Les émissions se
ressemblent philosophiquement quelle que soit la différence de leurs
titres.
Le programmateur n'est pas créatif, ne lit pas
assez et n'est pas documenter.Il diffuse les émissions avec les
mêmes contenus.
Ignorant que le but d'une grille de programmes est de
présenter l'intégralité des programmes sur l'ensemble des
chaines sur une période de temps donné, cela
indépendamment de la ligne éditoriale qui se diffère
toujours d'une chaine à une autre, mais aussi du cahier des charges qui
définit de façon juridique les spécifications
fondamentales d'un produits ou service à réaliser les
modalités d'exécution pour cadrer une émission (les
produits ou services sont pris dans ce cas ou sans des émissions ou des
programmes à exploiter).
Voici en effet une analyse descriptive de la
programmation de RTCL :
Ø Emission informative
A. : « Education et
Société»,
B. : « Jeunes sous
l'Arc en ciel».
Ces émissions ont pour objectifs d'animer,
d'éduquer, d'apprendre aux jeunes grâce à des
méthodes et techniques audiovisuelles. Ces émissions restent
captivantes chez les jeunes.
Ø Emissions sportives
A. : « Extrême
SPORT»,
B. : « Plateau de
Sportifs ».
De part notre constat, certaines émissions
sportives sur cette chaine de télévision sous étude, ont
une même philosophie, voir la façon de leur
présentation.
Ø Emissions religieuses
A. : « Canal
Gospel»,
B. : « Impact
GOSPEL »,
Ces deux émissions ont pour philosophie, la
présentation de Jésus-Christ comme le Roi adorable. Elles passent
le temps à recevoir différents invités musiciens
chrétiens locaux ou d'ailleurs qui, souvent chantent ou
présentent leurs groupes, leurs prochains albums, dans le but
d'édifier les téléspectateurs ou auditeurs.
Ø Emissions religieuses du
type prédication
A. « Eglise
vivante »,
B. « la voix de
l'aigle »,
C.
« MPCO »,
D. « Heure de la
parole »,
E. « Pain de
vie »,
F. « Un jour :
Pasteur Timothée »,
G. « Miracle Tic Au
Tac »,
H. « Voici le
temps »,
I. « Le temps de Metro
Church »,
J. « Que dit mon
rêve »,
K. « Oraison
dominicale ».
Ø Emissions culturelles
A. « Couleur
Musicale »,
B. « Taxi
Lubum »,
C.
« TANDEM »,
D. « 7 /
7 ».
Les deux premières émissions ont une
philosophie identique qui consiste à recevoir différents
invités musiciens profanes, locaux ou d'ailleurs qui, souvent chantent
ou présentent leurs groupes, leurs prochains albums aux
téléspectateurs ou auditeurs.
Pourtant les deux derniers espaces de part leur
présentation, ont été conçus pour tenir l'antenne
à travers différentes rubriques comprises sur leurs conducteurs
avec la même philosophie, divertir ou égayer les
téléspectateurs mais se différencient au niveau de
l'organisation et de la présentation, mais également de la
durée.
A. : « Femme
Vaillante »
B. : « Tribunal
Populaire»
Les deux émissions présentent
l'éducation familiale comme leur base de discutions. Elles donnent des
conseils sur les faits de société, sur la gestion du
ménage, des enfants dans une société et le comportement
que les parents doivent adopter vis-à-vis de leurs enfants, autour d'un
débat.
III. 3. APPROCHE
QUANTITATIVE DES EMISSIONS DE LA RTCL
En ce qui concerne nos recherches l'approche
quantitative cherche à déterminer le volume de la matière
compris dans le corps d'une rubrique ou d'un thème pour être
disséqué.
Cette étude doit répondre aux trois
principes de base d'une analyse quantitative. Pour ce qui est de la RTCL, elle
regroupe sur sa grille des programmes les émissions en trois
catégories, se référant aux fonctions naturelles de la
presse notamment :
- les émissions
éducatives,
- les émissions
informatives,
- les émissions de
divertissement.
Les émissions éducatives forment la
population en apportant de la morale. Ces genres d'émissions, peuvent
aider soit à freiner les conflits des parents avec leurs enfants soit
à faire véhiculer le savoir vivre.
Ce que nous pouvons relever à la RTCL est que
la plupart de ses émissions sont de divertissements et
d'informations ; elle donne moins d'heures à l'éducation et
beaucoup aux divertissement et aux émissions religieuses de
prédication et pourtant, les pédagogues disent que « la
jeunesse d'aujourd'hui, espoir de demain » doit être
éduquée par la télévision, ce qui n'est pas le cas
à la RTCL. Pour cette chaine, ce sont les prédications et les
détentes (musique, catch et film) qui font sa fierté.
III.4. CORRECTION DE
L'ANALYSE QUANTITATIVE
Pour les émissions à caractère
informatif, les éléments d'informations, quant aux rubriques et
les thèmes sont condensés selon les diffusions car chaque
présentateur de programme regroupe les sujets selon leur importance. Par
conséquent, le temps cadré est réparti par rapport
à la grille qui fixe une durée bien définie pour chaque
émission à diffuser comme par exemple B.I Français 5', les
informations doivent être livrées dans 5' conformément
à la nature de l'émission.
Contrairement, aux autres rubriques de mêmes
caractères à l'instar de Super Show ou Tribunal Populaire, le
timing est défini selon les sujets prévus sur le conducteur.
Quant aux espaces qui comprennent les émissions
à caractère éducatif ou instruction, le volume des
éléments d'infos sont très nécessaire avec un temps
considérable plus que ceux informatifs étant donné que ces
émissions accordent de leur tranche à traiter les thèmes
évoquant dans leurs contenues les réalités de la
société : le quotidien, la misère...
Cette forme exploite tous les messages commerciaux
à but lucratif pour le soutien financier de la chaine et l'exposition de
tout ce qui pouvait être qualité de détente pour
égayer les auditeurs ou téléspectateurs.
A ce niveau, soulignent certains auteurs, les
programmes radiophoniques diffusés doivent être porteurs
d'éléments permettant aux auditeurs ou
téléspectateurs, la maitrise totale de leurs environnements et
les inégalités sociales existantes. Ce qui pourrait se conformer
dans l'observation de diffusion des certaines émissions sur la RTCL.
Elles ne correspondent pas valablement aux attentes des consommateurs
(auditeurs ou téléspectateurs) qui y consacrent des
journées et des jours à les suivre.
III. 5. ANALYSE
QUALITATIVE
Se référant aux entretiens entrepris
avec différents spécialistes, il faut déterminer :
- La durée de
l'émission
- La ou les langues de
diffusion
- La composition de
l'émission (identifier les éléments sonores)
- La part en % de la partie
parlée et de la partie musicale.
- Les thèmes et les sous
thèmes contenu dans l'émission.
- L'analyser des occurrences
à vérifier (fréquence d'apposition) des mots-clefs des
thèmes identifiés et les co-occurrentes (avec quels autres mots,
en liaison avec quels autres mots ils apparentent a la large française
et mon traduits.
Eu égard à tout ce qui
précède, nous pouvons affirmer que la radio est l'un de symboles
les plus brillants du XXIème siècle. Son idéal
est de rapprocher les hommes, les valeurs et les cultures. Plusieurs
rôles lui sont attribués notamment d'informer, former et
distraire.
III.6. FIDELISATION DU
PUBLIC
Comme pour tout produit et service, les
éditeurs des programmes recherchent la fidélisation de leur
public. D'autant que « audience » c'est comme les sondages
en politique.
Lorsque le financement d'une chaine est
étroitement lié à ses recettes publicitaires comme il en
est le cas avec notre chaine sous étude, le programmateur se doit de
perfectionner les risques d'audiences afin d'assurer aux annonceurs un minimum
d'audience et un risque réduit sur les performances des écrans
publicitaires.47(*)
Il peut y avoir fidélité à un
programme ou fidélité à une chaine. La première
entraine souvent la seconde, mais à un terme plutôt long, la
seconde, quant à elle, bénéficie systématiquement
de la première. Paradoxalement, le public est très volatil
à court terme, mais sa fidélisation finalement est la relative
stabilité de part l'audience des chaines.
La fidélisation repose sur deux
principes :
1. D'une part, les
téléspectateurs ou auditeurs n'allument pas la
télévision pour un programme précis, mais parce qu'ils
sont attirés, la plupart du temps, par l'offre globale de la chaine.
Cette attirance repose sur le fait que les téléspectateurs
trouvent généralement sur cette chaine des programmes qui les
intéressent ;
2. D'autre part, elle est
liée à l'image de la chaine, la programmation ne consiste pas
seulement à créer des programmes ou à diffuser des
séries, il s'agit aussi et surtout de satisfaire le public, ce qui se
traduit par un maintien de la part d'audience de la chaine.
C'est en restant fidèle
à la ligne éditoriale et à la promesse de plaisir faite au
public que la chaine trouve le fondement de la fidélité de son
public. Le maintien de l'audience reflète la fidélité du
public et prouve que la chaine et l'image de celle-ci restent en phase avec ses
attentes.
III.7. COHERENCE ENTRE
L'IMAGE, LE STATUTS ET LES PROGRAMMES DE LA
CHAINE
Les téléspectateurs associent
spontanément certains programmes à une chaine plutôt
qu'à un acte autre même si ce rapprochement n'est pas pertinent.
Le public ne s'attend pas à un événement sur une
« petite chaine ». Aussi, même s'il repère le
programme, il est légitime pour lui qu'il soit diffusé sur une
chaine premium le jour de la diffusion de l'émission exceptionnelle, il
va chercher à regarder l'émission qui lui semble légitime
et cohérente à l'événement s'il ne trouve pas
l'émission en question il va s'en étonner, mais il risque de
regarder le début d'une autre émissions qui ne sera peut
être pas événementielle mais qui sera d'un bon niveau et
susceptible de l'enterrer.
Il en résulte que le nombre de
téléspectateurs ou auditeurs pour ces émissions sera
inferieur à celui de sa diffusion s'il avait été sur la
chaine légitime, surtout que cette dernière aura le souci de
programmer une émission d'un bon niveau afin de défendre son
statut et utilisera sa force d'autopromotion pour que le public la repaire. En
outre, l'émission de télévision est un puissant moteur de
mobilisation de l'audience autour de la marque programme.
Sur le même fondement, nous constatons que les
chaines de télévisions lushoise ont, ce que nous pouvons
appeler, des « biotypes ». Certaines séries
séduisent un large public sur une chaine et pas sur une autre.
Ces genres de programmes sont des succès sur
certaines chaines et pas d'autres de la même thématique,
même si la qualité absolue des programmes joue un rôle, cela
ne rechute pas à expliquer la différence d'audience.
CONCLUSION
PARTIELLE
La réalisation d'une grille de programme doit
reposer d'abord sur la fidélisation des téléspectateurs ou
auditeurs. D'une part les téléspectateurs ou auditeurs ne suivent
pas la télévision et la radio que pour un programme
précis, mais souvent parce qu'ils sont attirés par l'offre
globale de la chaine ou de fois parce qu'ils sont liés à l'image
de la chaine.
L'élaboration d'une grille des programmes ne
consiste pas seulement dans la proposition d'une gamme d'émission
à des séries à diffuser, il s'agit aussi surtout de
satisfaire le public, ce qui se traduit par un maintien de la part d'audience
de la chaine comme nous l'avons démontré tout le long de notre
développement de ce travail, les chaines de télévision
lushoise, surtout celle sous étude, manquent une politique de
fidélisation des téléspectateurs ou auditeurs dans les
programmes qu'elles proposent.
Cela prouve le non-respect du temps prescrit sur la
grille, pas d'accroche pour certaines émissions
présentées. D'après une enquête organisée
sous cette question, mais également leurs émissions ne
répondent pas nécessairement aux missions qui doivent
dégager des sujets traités, soit informer, former et divertir que
l'on considère des fonctions traditionnelles de la presse.
En outre, la prédication et la musique
(mondaine et chrétienne) composent l'essentiel de son programme.
III.8 RESULTATS DE
L'ENQUETE
Ce point présente les résultats
obtenus auprès de nos enquêtés. Il est divisé
en trois sections, la première porte sur le protocole
méthodologique, la deuxième sur les résultats de
l'enquête et la dernière sur l'interprétation.
Section I : Protocole méthodologique
Notre objet d'étude s'inscrit dans l'Analyse
critique de la presse audiovisuelle lushoise. Nous traitons
spécifiquement le cas de la Radio Télévision Canal
Lubumbashi (RTCL). Nos enquêtes seront menées au sein de la
commune de Lubumbashi.
Pour ce faire, nous avons posé notre question
de recherche de la manière suivante : Quelle est l'identité et
l'influence qu'a la Radio Télévision Canal Lubumbashi (RTCL)
sur la population Lushoise ?
A titre d'hypothèse nous avons donné
la réponse provisoire selon laquelle la radio
télévision Canal Lubumbashi est considérée comme
« radio et télévision bars » , avec de
programmes pour plaire et non plus pour éduquer et informer. Voila en
quoi se résume son identité et elle a un impact direct sur la
société lushoise dans le domaine culturel via la musique
diffusée.
I. 1. Brève
présentation de la ville de Lubumbashi
Ville frontalière de la Zambie, au sud-est de
la République Démocratique du Congo, Lubumbashi est le chef-lieu
administratif de la Province du Katanga. Après la capitale Kinshasa,
elle est la deuxième ville de la République démocratique
du Congo par son histoire, son importance économique et par sa
population. Depuis le recensement de 2001 et la création du Registre de
population (Programme de CIC.)
Fondée en 1910 en vue d'exploiter les richesses
minières locales, la Ville est désignée comme la "Capitale
du cuivre".48(*)
Elle est le deuxième centre industriel et
commercial de la République démocratique du Congo et, à ce
titre, elle accueille de grandes sociétés congolaises
(Société Nationale des Chemins de fer du Congo et
Gécamines) et des groupes industriels internationaux. Son aire naturelle
d'échange économique est l'Afrique australe.
La Ville compte une université (UNILU) et un
Musée national.
La Ville, dirigée par un Maire avec l'appui
d'une administration centrale, est divisée en sept communes (Lubumbashi,
Ruashi, Kamalondo, Kenya, Katuba, Kampemba et Annexe), elles-mêmes
dirigées par des Bourgmestres avec leur administration communale propre.
La ville est située à 11°40' de latitude Sud et à
27° 8'de longitude Est. Du Point de vue du climat régional,
Lubumbashi et ses environs sont caractérisés par une
température moyenne annuelle de 20°C. Le régime
pluviométrique de cette ville est caractérisé par une
saison de pluies (novembre à avril), une saison sèche (mai
à septembre) et deux mois de transition (octobre et avril). Pour la
période 1917 - 1994, la moyenne générale des
précipitations a été de 1.215 mm Lubumbashi, à
l'époque d'Elisabethville, doit son origine et son développement
à la découverte d'importants gisements de cuivre et à leur
mise en exploitation par l'Union Minière du Haut Katanga (UMHK).
En 1907, le Comité Spécial du Katanga
(CSK) se rend compte de l'essor que va prendre l'industrie cuprifère et
de la nécessité de disposer d'un centre administratif et
commercial à proximité immédiate des mines et des usines.
C'est le Colonel Wan germée qui décide de l'établissement
et du développement de la future ville.
Celle-ci prend naissance en 1910 et le nom de la reine
Élisabeth1 lui est alors donné.
La croissance démographique et spatiale urbaine
s'est amplifiée au cours des dernières décennies. La
superficie actuelle de la ville est de 74.700 hectares (non totalement
urbanisés). A sa création, Lubumbashi comptait 6000 habitants ;
ce nombre a augmenté pour atteindre 16.000 en 1923 sur 370 hectares. En
1957, la population de la ville passe alors à 173.000 habitants qui
occupent 22 km2. En 1984, l'agglomération couvre 7.100 hectares,
l'espace résidentiel s'étend sur 5.900 hectares environ et le
total de la population atteint 560.000 (Bruneau 1985 : 55). D'après le
recensement du dernier trimestre de l'an 2001, la population lushoise est
évaluée à 1.200.000 habitants.2 Cette population occupe
une surface urbanisée de 141.584.971,65m2 (N'Siami, 2002).49(*)
I. 2. Notion de
l'enquête
L'enquête par questionnaire est définie
comme une technique de recherche d'information auprès de la population
d'un pays ou d'une partie de la population en vue de résoudre un
problème particulier qui est l'objet même de l'enquête.
L'enquête consiste à la
récolte des informations par l'administration d'un questionnaire
standardisé à un échantillon représentatif
d'une population large.
I. 3. Objectifs de
l'enquête
L'enquête a également comme objectif
de rechercher l'information auprès de la population d'un pays ou d'une
partie de la population en vue de résoudre un problème
particulier qui est l'objet même de l'enquête.
I. 4. Questionnaire
d'enquête
L'administration du questionnaire pose
généralement des problèmes : il faudra savoir
précisément ce qui peut être pertinent pour une
meilleure connaissance du public et qui permettra d'atteindre l'objectif
de la recherche.
Il s'agit en fait de savoir exactement ce que l'on
recherche ensuite, il conviendra de formuler les questions d'une
façon parfaitement claire.
I. 5. Echantillonnage de
l'enquête
L'échantillon désigne la proportion de
la population totale qui sera réellement enquêtée et
qui permettra, par extension, de dégager les caractéristiques
de l'ensemble de la population. Notre enquête a été
menée auprès d'un échantillon de 120 personnes
tirées au hasard. A savoir : 1.200.000 habitants / 1000 =
1200,1200 / 10 = 120.
Pour ce faire, nous avons pensé à
la méthode par questionnaire sur base d'un échantillon
très réduit. Par définition, un échantillon est
compris comme un nombre limité d'éléments,
d'individus, d'objets ou événements dont l'observation permet de
tirer des conclusions applicables à la population entière.
Un échantillon implique la formulation d'un questionnaire qui constitue
un moyen de communication entre l'enquêteur et l'enquêté.
L'enquête par questionnaire est une technique de
sondage tandis que l'enquête par sondage est définie comme une
technique de recherche d'information auprès de la population ou d'une
partie de cette population en vue de répondre à un
problème particulier faisant l'objet même de l'enquête.
Ainsi, l'enquête par sondage dont il est
question dans la présente étude comporte quatre phases
principales :
a) la détermination de la population
à interroger ou le choix de l'échantillon ;
b) la formation des questionnaires ;
c) la descente sur terrain ou l'enquête
proprement dite ;
d) l'interprétation et la publication des
résultats.
Notre échantillon est constitué de
deux catégories de la population à savoir : les hommes et les
femmes. Notamment, la taille de l'échantillon est de 120 individus.
I. 6. Construction de
l'échantillon
Notre échantillon comprend les phases suivantes
:
- exploration de l'univers de l'enquête :
- sélection des variables pertinentes :
concernant notre étude, nous avons sélectionné les
caractéristiques pertinentes pour chercher à comprendre
l'approche participative qui, sont les suivantes : le sexe, l'âge et
catégories socioprofessionnelles.
- transposition des données de l'univers de
l'enquête sur le modèle réduit : soit 50% des hommes et 50%
des femmes.
Nous avons divisé ce nombre par les variables
retenues dans notre étude.
1. Le sexe :
Donc, nous avons interrogé 60 femmes et 60
hommes
2. L'âge :
Cette variable est scindée en 3 tranches,
à savoir :
- 15 à 30 ans : Après les calculs
faits, nous avons trouvé 50 % des personnes que nous devrions interroger
comprises dans cette tranche.
- 31 à 45 ans : Après les calculs nous
avons eu à faire à 30 % des personnes à interroger.
- 45 ans et plus : dans cette tranche d'âges
nous avons eu à 20 %.
De toutes ces personnes, nous avons retenu 50 de sexe
masculin, 50 de sexe féminin. 20 personnes n'ayant pas bien
répondu ou ayant retourné des copies illisibles, donc
inutilisables pour notre étude et l'échantillon de notre
recherche, n'ont pas été prises en compte.
Pour cette étude, l'échantillonnage que
nous avons utilisé comporte quelques paramètres probabilistes,
étant donné que nous ne pouvons pas vérifier par avance si
celui qui reçoit un questionnaire est vraiment à l'écoute
de la RTCL dans sa vie au quotidien. Ainsi donc, nous avons administré
notre questionnaire à des gens sans déterminer à l'avance
s'ils suivent ou non ces organes réellement.
Les détails du questionnaire d'enquête
sont en annexe de ce travail.
Section II : Résultats de l'enquête
En définitif, après le
dépouillement du questionnaire et l'épuration de notre
échantillon, la population valable retenue pour la suite de nos travaux
est de : 100 personnes, dont 50 de sexe masculin et 50 de sexe
féminin.
Les résultats obtenus en interrogeant les
enquêtés sur les 10 questions de notre sujet ayant trait à
la RTCL se présentent de la façon qui suit :
A. identité
Tableau n° 1 Sexe
Sexe
|
Nombre
|
%
|
Femmes
|
50
|
50
|
Hommes
|
50
|
50
|
Total
|
100
|
100
|
Source : notre enquête
Dans ce tableau nous avons relevé que 50% de
nos enquêtés sont de sexe masculin et 50% de sexe
féminin.
Tableau n° 2 Ages
Ages
|
Nombre
|
%
|
15 à 30 ans
|
50
|
50
|
31 à 45 ans
|
30
|
30
|
45 ans et plus
|
20
|
20
|
Total
|
100
|
100
|
Source : notre enquête
50 % de nos enquêtés se situent dans la
tranche d'âge comprise entre 15 à 30 ans, 30 % 31 à 45
ans, et 20 % entre 45 ans et plus.
Tableau n°3 catégories
socioprofessionnelles
Catégories socioprofessionnelles
|
Nombres
|
%
|
Elèves
|
24
|
24
|
Etudiants
|
30
|
30
|
Fonctionnaires
|
16
|
16
|
Enseignants
|
10
|
10
|
Commerçants
|
20
|
20
|
Total
|
100
|
100
|
Source : notre enquête
30 % de nos enquêtés sont des
étudiants, 24 % sont des élèves, 20 % sont des
commerçants, 16 % sont des fonctionnaires, et 10% sont des
enseignants.
B. Opinions
Tableau n°4 Vous arrive-t-il de suivre
(écouter) la RTCL ?
Ecoute de la station de radio
/ Chaîne de
télévision
|
SEXE
|
Nombre
|
%
|
M
|
F
|
|
|
OUI
|
50
|
50
|
50
|
50
|
NON
|
-
|
-
|
50
|
50
|
Total
|
50
|
50
|
100
|
100
|
Source notre enquête
100% de nos enquêtés ont
déjà eu l'occasion de suivre ou d'écouter la RTCL.
Tableau n° 5 A quelle fréquence (rythme
hebdomadaire) regardez/écoutez-vous la RTCL habituellement ?
Fréquence d'écoute
|
SEXE
|
Nbre
|
%
|
M
|
F
|
Jamais ou presque jamais
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Une fois
|
10
|
8
|
18
|
18
|
Deux à trois fois
|
5
|
6
|
11
|
11
|
Presque tous les jours
|
18
|
10
|
28
|
28
|
Tous les jours
|
12
|
22
|
34
|
34
|
Autres
|
5
|
4
|
9
|
9
|
Total
|
50
|
50
|
100
|
100
|
Source notre enquête
34 % de nos enquêtés confirment de
suivre tous les jours la RTCL, 28% presque tous les jours, 18% Une fois, 11%
Deux à trois fois,9% Autres et nul jamais ou presque jamais.
Tableau n° 6 Quel est votre degré
d'intérêt aux programmes de cette chaine ?
Intérêt aux programmes
|
SEXE
|
Nombre
|
%
|
M
|
F
|
Totalement désintéressé
|
-
|
-
|
0
|
0
|
Moyennement intéressé
|
34
|
37
|
71
|
71
|
Très intéressé
|
16
|
13
|
29
|
29
|
Total
|
50
|
50
|
100
|
100
|
Source notre enquête
Dans ce tableau nous remarquons que 71 % de
nos enquêtés trouvent les programmes de la RTCL moyennement
intéressé, 29 % les trouvent très
intéressé et 0 % les trouvent totalement
désintéressé.
Tableau n° 7 Parmi ces programmes, lesquels
attirent-ils le plus votre attention ?
Programmes intéressants
|
SEXE
|
Nbre
|
%
|
M
|
F
|
1. Les informations
|
|
|
|
|
a. Toujours
|
13
|
10
|
23
|
23
|
b. Souvent
|
17
|
10
|
27
|
27
|
c. Rarement
|
10
|
18
|
28
|
28
|
d. Jamais
|
10
|
12
|
22
|
22
|
2. Les émissions
|
|
|
|
|
a. Toujours
|
10
|
8
|
18
|
18
|
b. Souvent
|
20
|
24
|
44
|
44
|
c. Rarement
|
12
|
9
|
21
|
21
|
d. Jamais
|
8
|
9
|
17
|
17
|
3. La musique
|
|
|
|
|
a. Toujours
|
24
|
20
|
44
|
44
|
b. Souvent
|
18
|
16
|
34
|
34
|
c. Rarement
|
6
|
10
|
16
|
16
|
d. Jamais
|
2
|
4
|
6
|
6
|
4. Les films
|
|
|
|
|
a. Toujours
|
22
|
18
|
40
|
40
|
b. Souvent
|
14
|
16
|
30
|
30
|
c. Rarement
|
10
|
14
|
24
|
24
|
d. Jamais
|
4
|
2
|
6
|
6
|
Total
|
50
|
50
|
100
|
100
|
Source notre enquête
Dans ce tableau nous remarquons que 28 % de
nos enquêtés suivent rarement les informations,27% souvent,23%
toujours et 22% jamais ; les émissions sont suivies de la
sorte : 44% souvent ,21% rarement,18% toujours et jamais 17% ;
concernant la musique ,44% suivent toujours ,34% souvent,16% rarement et 6%
jamais ,enfin pour les films, les résultats se présentent
ainsi : toujours 40% ,souvent 30% ,rarement 24% et jamais 6%.
Dans l'ensemble, la musique est la plus
écouté, suivie des films, ensuite les émissions et enfin
les informations.
Tableau n° 8 pourquoi ces programmes vous
intéressent -ils ?
Réactions
|
SEXE
|
Nbre
|
%
|
M
|
F
|
Par ce que la RTCL valorise la culture congolaise en
générale et lushoise en particulier en diffusant la musique, le
catch, les films, le théâtre, à longueur de
journée.
|
10
|
20
|
30
|
30
|
Par ce que ce sont des programmes répondant
à nos attentes.
|
35
|
30
|
65
|
65
|
Autres
|
5
|
0
|
5
|
5
|
Total
|
50
|
50
|
100
|
100
|
Source notre enquête
65 % de nos enquêtés affirment
d'apprécier les programmes de la RTCL par ce qu'ils répondent
à leurs attentes, 30% en raison de la valeur qu'accorde la chaine
à la culture et 5% pour autre arguments.
Tableau n° 9 Quelle est votre évaluation
de la crédibilité et la qualité des informations de la
RTCL ?
Qualité des Informations
|
SEXE
|
Nbre
|
%
|
M
|
F
|
Très faible
|
6
|
2
|
8
|
8
|
Moyenne
|
24
|
28
|
52
|
52
|
Bonne
|
14
|
18
|
32
|
32
|
Excellente
|
6
|
2
|
8
|
8
|
Total
|
50
|
50
|
100
|
100
|
Source notre enquête
Dans ce tableau nous remarquons que 52% de nos
enquêtés trouvent moyenne la qualité des information ,32 %
la trouvent bonne ,8 % très faible et excellente .
Tableau n°10 Est-ce que vous discutez des
informations diffusées à la RTCL en famille ?
Discussion des informations en famille
|
SEXE
|
Nbre
|
%
|
M
|
F
|
Toujours
|
8
|
10
|
18
|
18
|
Souvent
|
4
|
8
|
12
|
12
|
Rarement
|
22
|
18
|
40
|
40
|
Jamais
|
16
|
2
|
30
|
30
|
Total
|
50
|
50
|
100
|
100
|
Source notre enquête
40 % de nos enquêtés disent rarement
discuter des informations diffusées à la RTCL en famille, 30%
jamais ,18% toujours et 12 % souvent.
Tableau n° 11 Est-ce que vous discutez des
informations diffusées à la RTCL avec vos amis?
Discussion des informations entre amis
|
SEXE
|
Nbre
|
%
|
M
|
F
|
Toujours
|
12
|
4
|
16
|
16
|
Souvent
|
8
|
10
|
18
|
18
|
Rarement
|
18
|
22
|
40
|
40
|
Jamais
|
12
|
14
|
26
|
26
|
Total
|
50
|
50
|
100
|
100
|
Source notre enquête
40 % de nos enquêtés disent rarement
discuter des informations diffusées à la RTCL avec des amis, 26 %
jamais ,18% souvent et 12 % toujours.
Tableau n°12 D'après vous, quelle est
l'importance des médias dans votre vie personnelle et dans la
société ?
L'importance des médias
|
SEXE
|
Nbre
|
%
|
M
|
F
|
Les médias ne servent à rien
|
4
|
2
|
6
|
6
|
Les médias permettent de savoir ce qui se passe
dans le monde
|
21
|
18
|
39
|
39
|
Les médias ont une influence directe sur ma
vie
|
8
|
10
|
18
|
18
|
Les médias ont une influence directe sur ce qui
se passe
dans le monde
|
14
|
16
|
30
|
30
|
Je ne sais pas
|
3
|
4
|
7
|
7
|
Total
|
50
|
50
|
100
|
100
|
Source notre enquête
Sur le 7 qui ont dit que les médias ne servent
à rien, 39 % trouvent que les médias permettent de savoir ce qui
se passe dans le monde, 18 % les médias ont une influence directe sur
leur vie, 30% les médias ont une influence directe sur ce qui se passe
dans le monde et 7 % ne savent pas.
Tableau n°13 Actuellement, comment vous
considérez la RTCL ?
Considération de la RTCL
|
SEXE
|
Nbre
|
%
|
M
|
F
|
Organe d'information par excellence
|
8
|
6
|
14
|
14
|
Organe de divertissement par excellence
|
26
|
28
|
54
|
54
|
Organe d'éducation par excellence
|
10
|
12
|
22
|
22
|
Autres.
|
6
|
4
|
10
|
10
|
Total
|
50
|
50
|
100
|
100
|
Source notre enquête
Dans ce tableau nous remarquons que 54% de nos
enquêtés considèrent la RTCL d' organe de divertissement
par excellence, 22% d'éducation par excellence, 14% d'information par
excellence et10% autres.
Tableau n°14 Selon vous pourquoi?
Réactions
|
SEXE
|
Nbre
|
%
|
M
|
F
|
Par ce que les informations constituent une grande
partie de programmes
|
10
|
8
|
18
|
18
|
Par ce que le divertissement (la musique, les catchs
et les films) constitue une grande partie de programmes
|
20
|
24
|
44
|
44
|
Par ce que les émissions de formation,
d'éducation et d'édification constituent une grande partie de
programmes
|
12
|
9
|
21
|
21
|
Autres
|
8
|
9
|
17
|
17
|
Total
|
50
|
50
|
100
|
100
|
Source notre enquête
44 % de nos enquêtés justifient leur
considération à la RTCL par ce que le divertissement (la musique,
les catchs et les films) constitue une grande partie de son programme, 21% par
ce que les émissions de formation, d'éducation et
d'édification constituent une grande partie de la grille de programmes,
18% par ce que les informations constituent une grande partie de programmes et
17% autres motifs.
Questionnaire administré aux personnels de la
RTCL (Bureau de programmes)
1. Avez-vous une grille de programme ?
ü 1. OUI 2. NON
2. Qui élabore le programme ?
Le Directeur de programmes
3. En fonction de quoi
établissez-vous ce programme ?
L'attente de la population, les objectifs principaux
(Informer, Former et Divertir)
4. Tenez-vous compte des choix de
la population pour élaborer la grille de programmes ?
ü Si OUI, pourquoi ?,
ü Si NON, pourquoi ?
Nous tenons compte de la population par ce que c'est notre consommateur
potentiel et nous espérons avoir la plus grande part de l'auditoire.
5. Avez-vous déjà
menez des enquêtes ou faire le sondage sur la population au sujet de
l'appréciation de vos services ?
ü OUI,
ü NON, pourquoi ? Pour
mettre à profit les programmes les plus consommés et concevoir
ceux qui attirent et le plus.
6. Croyez vous que la population
est satisfaite de vos programmes et émissions ? Pourquoi ?
Pas totalement car nous avons des moyens de
production limités.
7. Quelles sont les
difficultés que vous rencontrez à propos du courant
électrique, des services de l'Etat, des groupes de pressions, des
moyens financiers, des matériels techniques, de comportement de la
population ?
La plus grande difficulté face à
laquelle nous sommes buté est financière et matériel qui
ne nous permet pas d'avoir une bonne qualité d'image.
Section III : Interprétation des
résultats
Après la description des
éléments de notre enquête, nous procédons
à ce moment à l'interprétation des résultats de
l'étude.
Nous avons à faire dans cette enquête
à 50% de personnes de sexe masculin, et 50% de sexe féminin et
nous avons constaté que 50 % de nos enquêtés sont des
élèves et étudiants. Ceux dont les tranches d'âge
se situent entre 26 à 31 ans ont été le plus
représentés soit 25% de l'ensemble de nos
enquêtés.
S'agissant de la suivie régulière de la
RTCL, nous avons constaté que la majorité de nos
enquêtés confirment de suivre les programmes
radiotélévisés et tous ont déjà eu
l'occasion de suivre les catchs, les informations, la musique, les films et les
émissions. 71% de nos enquêtés trouvent les programmes
moyennement intéressés.
52% de nos enquêtés trouvent moyenne
la qualité des informations et ces dernières sont à 40 %
rarement discuter en familles et entre amis.
Actuellement la RTCL est à 54%
considérée comme un organe de divertissement par excellence en
raison de la musique, des catchs et des films qui, constituent une majeure
partie de son programme.
Dans l'ensemble, nous disons que la Radio
Télévision Canal Lubumbashi (RTCL) attire un grand nombre du
public de la ville de Lubumbashi. Nous avons constaté que 71 % de
nos enquêtés affirment apprécier ses programmes.
Par rapport aux résultats obtenus nous
constatons que notre hypothèse de recherche est confirmée, donc
la Radio Télévision Canal Lubumbashi (RTCL) attire un nombre du
public, le divertissement est son identité qui, a une influence dans la
vie de ses auditeurs et téléspectateurs. D'ou 58 % de nos
enquêtés affirment être influencés par le contenu de
ses programmes, sur les 100 personnes interrogées.
III.9. PERSPECTIVES
D'AVENIR
La Radio Télévision Canal Lubumbashi
est parmi les chaines de radio et stations de télévision locales
attirant un public à tranche d'âge juvénile.
Etant une radio communautaire, la
RTCL est à 40% en déséquilibre par rapport à ses
objectifs poursuivi, à savoir :
· Favoriser le savoir et les
patrimoines de la population lushoise,
· Lutter pour la
liberté d'expression de sa population de proximité,
· OEuvrer pour
l'intérêt général de la communauté,
· Satisfaire la population la
plus démunie.
Eu égard à ce qui précède,
nous suggérons que l'autorité morale de la RTCL puisse :
ü Améliorer la
qualité de l'image et du son (Renforcer la puissance des
émetteurs : Radio télévision),
ü Améliorer les
conditions de travail des personnels journalistes (motivation,
rémunération, moyens de transport permanent, connexion internet
haut débit, renouveler les matériels techniques..),
ü Organiser et multiplier les
séminaires de formation à l'intension des personnels
journalistes, animateurs et techniciens,
ü Améliorer et
équilibrer la grille des programmes.
CONCLUSION GENERALE
Vu l'abondance des données reçues nous
avons ainsi divisé notre travail en trois chapitres :
Le premier a été consacré aux
cadres théoriques et conceptuel sur lesquels nous nous sommes
focalisé pour démontrer les théories communicationnelles.
En nous basant sur l'orientation de nos recherches, nous nous sommes
appuyé sur la théorie systématique et la théorie
critique qui nous ont mis à la hauteur de soutenir nos thèses
défendues dans la démarche entreprise.
Le deuxième chapitre a porté son regard
sur la présentation du champ d'études et des fonctions de
l'audiovisuel. Dans ce chapitre, nous avons présenté la RTCL,
nous avons par l'occasion, donné son fonctionnement, et un bref
aperçu sur les fonctions générales de la presse.
Enfin, dans le troisième chapitre nous avons
donné le temps sur la présentation et l'analyse critique de la
programmation de la RTCL. Dans ce dernier chapitre, d'après nos
recherches nous nous sommes rendu compte que le manque de professionnalisme
dans le domaine de la programmation audiovisuelle rend ce domaine profane.
Certes, avec l'avènement des techniques de
l'information et de la communication, il est impérieux de faire avec
usages, selon les soins, mais il nous semble incompris de se servir de cette
avancée significative de la technologie pour pénétrer dans
l'esprit des téléspectateurs ou auditeurs.
Il serait mieux que les chaines de
télévision et radio initient des programmes qui témoignent
de l'originalité avec une interface moderne dans la conception des
grilles de programmes, la formation des concepteurs ou la recherche des
personnes qualifiées et professionnelles.
Il est aussi à suggérer au programme
académique une tranche sur l'élaboration des grilles de
programmes, c'est notamment dans le cours d'introduction à la presse
audiovisuelle, presse écrite, conception d'émission, analyse
critique de la presse écrite et audiovisuelle ... les formateurs
devraient avoir une attention particulière sur la conception de
l'élaboration ou sur les techniques d'analyse de mise au point d'un
tableau de télévision ou de Radio.
La grille de programmes doit être conçue
à partir des attentes des téléspectateurs ou auditeurs en
respectant les 3 fonctions naturelles de la presse ; former, informer et
divertir. D'ou, le programmateur doit s'inspirer en ayant une forte imagination
sur les attentes, des consommateurs (téléspectateurs ou
auditeurs).
BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGES
1. Armand et Michèle MATTELART, Histoire des
théories de la communication, Paris, La Découverte, 1995.
2. BALLE, F., Médias et sociétés.
Presse, édition, cinéma, radio, télévision,
internet, cd-rom, Dvd, Paris, Montchrestien, 10ème
édition, 2007.
3. BALLE, F., Médias et sociétés.
Presse, édition, cinéma, radio, télévision,
internet, cd-rom, Dvd, Paris, Montchrestien, 13ème
édition, 2007.
4. BARBIER, F. & LAVENIR, C., Histoire des
médias, Paris, Armand Colin, 2009.
5. BRAY, F., La haute
définition .Naissance et mort d'un grand projet Europe, Paris,
L'Harmattan, 2001.
6. CHAREAUDEAU P., Les médias et l'information,
Bruxelles, Edition Deboek, 2005.
7. DELMAS-RIGOUTSOS, Y., Histoire de l'informatique,
d'Internet et du Web, Paris, l'Université de Poitiers, 2014.
8. DIBWE DIA MWEMBU D. & NGANDU MUTOMBO M., Vivre
ensemble au Katanga, Paris, L'Harmattan, 2005.
9. DIKANGA KAZADI, J. - M. & EKAMBO, J.-C., les
sciences de l'information et de la communication en République
Démocratique du Congo, les traces ignorées d'un champ de
recherche, Paris, L'Harmattan, 2013.
10. FALCONI, A. et BUDIM'BANI François Xavier,
Lexique des médias, internet et multimédia, Kinshasa,
Médiaspaul, 2009.
11. FALCONI, A., Histoire de la communication 2 du
début du cinéma à l'internet, Kinshasa,
Médiaspaul, 2003.
12. FALCONI A., Les bases de l'audiovisuel : Initiation
au langage médiatique, Kinshasa, Ed. Saint Paul Afrique, 1992.
13. FORTIN, M-F., Fondements et étapes du processus
de recherche, Montréal, Chenelière Education, 2005.
14. FONNET, L., Programmation
de la télévision à l'ère numérique,
Paris, Dixit, 2010.
15. GRAWITZ, M.,
Méthodes des sciences sociales, Paris, éd. Dalloz,
2001.
16. GRAWITZ M., Méthode des Sciences
Sociales, Paris, 9e éd., Dalloz, 1993.
17. QUIVY, Raymond, et VAN CAMPENDOUDT, Luc, Manuel de
recherche en Sciences Sociales, Paris, Dunod, 2011.
18. SCHUDSON, M., Le pouvoir
des médias, Journalisme et démocratie, Paris, Nouveaux
Horizons-ARS, 2001.
19. VOYENNE Bernard,
L'information aujourd'hui, Paris, Armand Colin, 1979.
20. WINKIN, Y., La nouvelle communication, Paris, Le
Seuil, 1981.
21. WONGERME, R. & HOEST,
l'après télévision. Une anti-mythologie de
l'audiovisuel, Paris, Hachette, 1978.
B. ARTICLES
1.
Marie-Soleil Frère, Les médias au Congo : « un
pluralisme quantitatif », Africultures n°71, (2007/2), p. 14.
2. OKOMBA, W., « Essai
d'analyse structurelle », in famille et télévision,
n° 7, FCK, (1996), .p.171.
3. PERRET, Th., « Les médias et la mesure de
la démocratie». Entretien avec Souleymane Bachir Diagne,
Africultures, n° 71, (2007/2), p. 8.
4. Vocabulaire des techniques de l'information et de la
communication (TIC) : Enrichissement de la langue française, Paris,
Termes, expressions et définitions publiés au Journal officiel,
2009.
C. DICTIONNAIRES
1. FRANCIS BALLE et OR.,
Dictionnaire des médias, Paris, éd. Larousse,
1998.
2. Dictionnaire, Larousse illustré, Paris,
Larousse, 2010.
3. Dictionnaire Hachette de la langue
française, Paris, Hachette, 1980.
4. Encyclopédie, la rousse, paris, La rousse, 2002.
5. LAMIZET, B. & SILEM, A., Dictionnaire
encyclopédique des Sciences de l'Information et de la
Communication, Paris, Ellipses, 1997.
D. WEBOGRAPHIE
0. FRANÇOIS-BERNARD HUYGHE, http://www.huyghe.fr /
Pour une culture des médias, article 48b908a95b17d.PDF page
consultée le 04 Novembre 2015 à 16H43'36''.
TABLE DES MATIERES
0. INTRODUCTION
GENERALE
ERREUR ! SIGNET NON
DÉFINI.
0.1. PRESENTATION
DU SUJET
1
0.2. CHOIX ET
INTERET DU SUJET
1
0.3. ETAT DE LA
QUESTION
3
0.4.
PROBLEMATIQUE
5
0.5. HYPOTHESE DU
TRAVAIL
6
0.6. DELIMITATION
DU SUJET
7
0.7. METHODES ET
TECHNIQUES DE RECHERCHE
7
0. 7.1. METHODE
7
0. 7.1.1 METHODE ANALYTIQUE
8
0. 7.2.
TECHNIQUE
8
0. 7.2.1. TECHNIQUE
DOCUMENTAIRE
8
0. 7.2.2. TECHNIQUE
D'OBSERVATON
8
a. L'OBSERVATION
PARTICIPATIVE
8
b. L'OBSERVATION NON
PARTICIPATIVE
8
0. 7.2.3. TECHNIQUE DU
QUESTIONNAIRE
9
0.8. SUBDIVISION DU
TRAVAIL
9
CHAPITRE PREMIER : CADRES THEORIQUE
ET CONCEPTUEL
10
I. O. INTRODUCTION
10
I. I. CADRE CONCEPTUEL
10
I. I.1. ANALYSE CRITIQUE
10
I. 1.2. PRESSE
AUDIOVISUELLE
10
1. Définition
générale
10
2. Historique
11
II. FONCTIONS DE LA
TELEVISION
15
3.2. LA PRESSE
ÉCRITE
15
3.3. LA PRESSE
ÉLECTRONIQUE (INTERNET)
15
I. I.3. LUSHOIS
16
I. I .4.
CONCEPTS CONNEXES
16
I. I.4.1.
MEDIAS
16
I. 1.4.2
PROGRAMMATION
17
I. 1.4.2. 1
DÉFINITION
17
I. 1.4.2.2
PROGRAMME
18
I. 1.4.2.3 GRILLE
DE PROGRAMME
18
I. 2. CADRE THEORIQUE
20
I. 2.1. THEORIE SYSTEMIQUE DE
PALO ALTO (1942)
20
I. 2.2. LA THEORIE CRITIQUE DE
FRANCFORT (1940)
21
CONCLUSION PARTIELLE
24
CHAPITRE DEUXIEME : LA RADIO
TELEVISION CANAL LUBUMBASHI
25
II. 2 HISTORIQUE DE
LA RTCL
25
II. 3 MISE EN
ONDE
25
9. ORGANIGRAMME DE
LA RTCL
27
II. 7
L'ORGANIGRAMME DE LA RADIO TELEVISION CANAL LUBUMBASHI (RTCL)
28
CONCLUSION PARTIELLE
29
CHAPITRE TROISIEME : LA PRESSE
AUDIOVISUELLE LUSHOISE FACE A SES FONCTIONS
30
III. O. INTRODUCTION
30
III. 1.
PRESENTATION DE LA GRILLE DES PROGRAMMES DE LA RTCL
30
III. 3. APPROCHE
QUANTITATIVE DES EMISSIONS DE LA RTCL
36
III. 4. CORRECTION
DE L'ANALYSE QUANTITATIVE
36
III. 5. ANALYSE
QUALITATIVE
37
III. 6.
FIDELISATION DU PUBLIC
37
III. 7. COHERENCE
ENTRE L'IMAGE, LE STATUTS ET LES PROGRAMMES DE LA CHAINE
38
CONCLUSION PARTIELLE
40
III. 8 RESULTATS
DE L'ENQUETE
41
SECTION I : PROTOCOLE
MÉTHODOLOGIQUE
41
I. 1. BRÈVE
PRÉSENTATION DE LA VILLE DE LUBUMBASHI
41
I. 2. NOTION DE
L'ENQUÊTE
42
I. 3. OBJECTIFS DE
L'ENQUÊTE
43
I. 4. QUESTIONNAIRE
D'ENQUÊTE
43
I. 6. CONSTRUCTION
DE L'ÉCHANTILLON
44
SECTION II : RÉSULTATS DE
L'ENQUÊTE
44
III. 9.
PERSPECTIVES D'AVENIR
53
CONCLUSION GENERALE
54
BIBLIOGRAPHIE..........................................................................................55
TABLE DES MATIERES 57
ANNEXE : QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
59
ANNEXE : QUESTIONNAIRE
D'ENQUETE
I. Identité de
l'enquêté
Nom :..........................................................................................
Prénom :.......................................................................................
Age : 1............... 2. Refus
de répondre
Sexe 1. M
2. F
Profession :....................................................................................
II. Questions
1. Vous arrive-t-il de suivre
(écouter) la RTCL ?
a. OUI
b. NON
2. A quelle fréquence (rythme
hebdomadaire) regardez/écoutez-vous la RTCL habituellement ?
1. Jamais ou presque jamais 2. Une
fois 3. Deux à trois fois 4. Presque tous les jours 5. Tous les
jours 6. Autres
3. Quel est votre degré
d'intérêt aux programmes de cette chaine ?
a. Totalement
désintéressé
b. Moyennement
intéressé
c. Très
intéressé
4. Parmi ces programmes, lesquels
attirent-ils le plus votre attention ?, pourquoi ces programmes vous
intéressent -ils ?
5. Les informations (le journal)
e. Toujours
f. Souvent
g. Rarement
h. Jamais
6. Les émissions
e. Toujours
f. Souvent
g. Rarement
h. Jamais
7. La musique
e. Toujours
f. Souvent
g. Rarement
h. Jamais
8. Les films
e. Toujours
f. Souvent
g. Rarement
h. Jamais
9. Autres
.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
5. Quelle est votre évaluation
de la crédibilité et la qualité des informations de la
RTCL ?
a. Très faible
b. Plutôt faible
c. Moyenne
d. Bonne
e. Excellente
6. Est-ce que vous discutez des
informations diffusées à la RTCL en famille ?
a. Toujours
b. Souvent
c. Rarement
d. Jamais
7. Est-ce que vous discutez des
informations diffusées à la RTCL avec vos amis?
a. Toujours
b. Souvent
c. Rarement
d. Jamais
8. D'après vous, quelle est
l'importance des médias dans votre vie personnelle et dans la
société ? (faites au maximum deux choix que nécessaire)
a. Les médias ne servent
à rien
b. Les médias permettent de
savoir ce qui se passe dans le monde
c. Les médias ont une
influence directe sur ma vie
d. Les médias ont une
influence directe sur ce qui se passe dans le monde
e. Je ne sais pas
9. Actuellement, comment vous
considérez la RTCL ?
a. Organe d'information par
excellence
b. Organe de divertissement par
excellence
c. Organe d'éducation par
excellence
d. Autres,
Selon vous
pourquoi?......................................................................................................................................................................................................
10. Dans l'avenir, comment vous
préférez que la RTCL devienne ?
.....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
11. En conclusion, qu'auriez-vous
envie de dire ? Avez-vous envie d'ajouter quelque chose ?
.....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
III. Questionnaire
administré aux personnels de la RTCL
1. Avez-vous une grille de
programme ?
1. OUI 2. NON
2. Qui élabore le programme
?
...................................................................................................
5. En fonction de quoi
établissez-vous ce programme ?
............................................................................................................................................................................................................
6. Tenez-vous compte des choix de la
population pour élaborer la grille de programmes ?
ü Si OUI, pourquoi ?,
ü Si NON,
pourquoi ?..............................................................................................................................................................................................................................................................................................................
5. Avez-vous déjà
menez des enquêtes ou faire le sondage sur la population au sujet de
l'appréciation de vos services ?
ü OUI,
ü NON,
pourquoi ?..............................................................................................................................................................................................................................................................................................................
8. Croyez vous que la population est
satisfaite de vos programmes et émissions ? Pourquoi ?
.....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
9. Quelles sont les
difficultés que vous rencontrez à propos du courant
électrique, des services de l'Etat, des groupes de pressions, des
moyens financiers, des matériels techniques, de comportement de la
population ? (faites autant de choix que nécessaire)
.....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
* 1 DIKANGA KAZADI J-M. et
EKAMBO, J-C., les sciences de l'information et de la communication en
République Démocratique du Congo, les traces ignorées d'un
champ de recherche, Paris, L'Harmattan, 2013, p.41.
* 2 PERRET, Th., « Les
médias et la mesure de la démocratie». Entretien avec
Souleymane Bachir Diagne, Africultures, n° 71, (2007/2), p. 8.
* 3 Marie-Soleil Frère,
Les médias au Congo : « un pluralisme quantitatif
», Africultures n°71, (2007/2), p. 14.
* 4 HUYGHE
FRANÇOIS-BERNARD, http://www.huyghe.fr / Pour une culture des
médias, article 48b908a95b17d.PDF page consultée le 04
Novembre 2015 à 16H43'36''.
* 5 FORTIN, M-F.,
Fondements et étapes du processus de recherche,
Montréal, Chenelière Education, 2005, p. 119.
* 6 GRAWITZ, M.,
Méthodes des sciences sociales, Paris 9e éd.
Dalloz, 2001, p .360.
* 7 VAN CAMPENDOUDT L. et
QUIVY R., Manuel de recherche en Sciences Sociales, Paris, Dunod,
2011, p. 136.
* 8 GRAWITZ, M.,
Méthode des Sciences Sociales, Paris, 9e éd.
Dalloz, 1993, p. 470.
* 9 GRAWITZ, M.,
Op.cit, p.470.
* 10 GRAWITZ, M.,
Op.Cit. , p. 362.
* 11 Dictionnaire Hachette
de la langue française, Paris, Hachette, 1980, p.60.
* 12 Idem, p.387.
* 13 BALLE, F.,
Médias et sociétés. Presse, édition, cinéma,
radio, télévision, internet, cd-rom, Dvd, Paris,
Montchrestien, 10ème édition, p. 22-29.
* 14 Dictionnaire, Larousse
illustré, Larousse, Paris, 2010, p. 48.
* 15 BALLE, F., et OR,
Dictionnaire des médias, éd. Larousse, Paris, 1998,
p.189.
* 16 FALCONI, A. et BUDIM'BANI
François Xavier, Lexique des médias, internet et
multimédia, Médiaspaul, Kinshasa, 2009, p.141.
* 17 FALCONI, A., Histoire
de la communication 2 du début du cinéma à
l'internet, Médiaspaul, Kinshasa 2003, p.130.
* 18 Vocabulaire des techniques
de l'information et de la communication (TIC) : Enrichissement de la
langue française, Paris, Termes, expressions et définitions
publiés au Journal officiel, 2009, p.177.
* 19 BALLE, F., Op.
Cit. , p.17.
* 20 FALCONI A., Les bases
de l'audiovisuel : Initiation au langage médiatique, Kinshasa,
Ed. Saint Paul Afrique, 1992, p. 78.
* 21 WONGERME, R., et HOEST,
l'après télévision. Une anti-mythologie de
l'audiovisuel, paris, hachette, 1978, p.17.
* 22 OKOMBA, W., «
Essai d'analyse structurelle », in famille et
télévision, Kinshasa, FCK, 1996, p. 2.
* 23 CAZENEUVE, J., Que
sais-je ? , Sociologie de la Radio -Télévision, Paris,
P.U.F, 1962, p.138.
* 24 BRAY, F., La haute
définition .Naissance et mort d'un grand projet Europe, Paris,
L'Harmattan, 2001, p.150.
* 25 CHAREAUDEAU, P., les
médias et l'information, Bruxelles, édition Deboek, 2005,
p.20.
* 26 YANNIS DELMAS-RIGOUTSOS,
Histoire de l'informatique, d'Internet et du Web, Paris,
l'Université de Poitiers, 2014, p .20.
* 27DIBWE dia MWEMBU D., et
NGANDU MUTOMBO M., vivre ensemble au Katanga, Paris, L'Harmattan,
2005, pp. 8 - 9.
* 28 BALLE, F.,
Médias et sociétés. Presse, édition, cinéma,
radio, télévision, internet, cd-rom, Dvd, Paris,
Montchrestien, 13ème édition,2007, p. 8.
* 29 BARBIER, F. et
BERTHO-LAVENIR, C., Histoire des médias, Paris, A. Colin,
2009, p.7.
* 30 BALLE, F.,
Idem, p. 13.
* 31 BALLE, F.,
Ibidem, p. 9.
* 32 VOYENNE Bernard, Idem
p.10.
* 33 Encyclopédie,
Larousse, paris, La rousse, 2002, p. 1050.
* 34 Encyclopédie, Idem,
p.1060.
* 35Francis BALLE cité
par LAMIZET, A., et SILEM, A., Op.cit., p .85 15.
* 36 FONNET, L.,
Programmation de la télévision à l'ère
numérique, Paris, Dixit, 2010, p.70.
* 37 LAMIZET, S., et SILEM,
A., Op. Cit. , p. 86 15.
* 38 LAMIZET, S., et SILEM,
A., Op. Cit. , p. 86 16.
* 39 FONNET, L.,
op.cit., p.73.
* 40 BALLE, F.,
op.cit, p.40.
* 41 Armand et Michèle
MATTELART, Histoire des théories de la communication, Paris, La
Découverte, 1995, p.37.
* 42 ERVING GOFFMAN est un des
représentants de l'« Ecole de Chicago » (liée à
celle de Palo Alto), célèbre par sa méthode reliant les
études ethnographiques de l'intérieur (collectes
d'informations de première main selon des méthodes
journalistiques) et les réflexions sur l'interaction. Cette
école a mis au point le concept d'« interactionnisme symbolique
».
* 43WINKIN, Y., La
nouvelle Communication, Paris, Le Seuil, Points, 1981, p. 96.
* 44 Armand et Michèle
MATTELART, Op.cit., p.41.
* 45 Armand et Michèle
MATTELART, Op.cit., p.87.
* 46 Direction de programmes
Radio Télévision Canal Lubumbashi (RTCL).
* 47FONNET, L.,
Op.cit., pp.73-74.
* 48 DIBWE dia MWEMBU, D. et
NGANDU MUTOMBO M., Vivre ensemble au Katanga, Paris L'Harmattan, 2005,
pp. 8-9.
* 49 DIBWE dia MWEMBU, D. et
NGANDU MUTOMBO M., Idem, p.13.
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