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Analyse critique de la presse audiovisuelle lushoise. Cas de la radio télévision canal Lubumbashi.

( Télécharger le fichier original )
par Grace KABEY MUTEB END NEND
Institut Supérieur Interdiocesain Monseigneur MULOLWA - De graduat en Communications Sociales / Presse et Journalisme 2015
  

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INTRODUCTION GENERALE

0.1. PRESENTATION DU SUJET

L'idée selon laquelle les médias favorisent une plus grande démocratisation (participation de tous au débat public) se base sur le concept de médias de masse (compris comme médias grand public à large diffusion). Cependant, la Radio et la Télévision, étant en communication, des médias les plus consommés, de par leur capacité de diffusion à distance, font appel tant dans le journal télévisé que parlé à certaines exigences, dont la Radio Télévision Canal Lubumbashi (RTCL) est censée tenir compte dans l'exercice de ses activités journalistiques. Cependant, le bilinguisme rédactionnel (script en français et le V.T.R en swahili) constituant l'enrobée d'un JP ou JT devient un frein au décodage du message par le public (auditeurs et téléspectateurs) afin de générer une opinion publique, fondement de la démocratie, socle du développement.

Le problème se pose par la diversité de goût du public et la multiplicité de tâches à accomplir, partant de la déontologie.

Il est certes difficile de répondre adéquatement au besoin de tous les auditeurs ou téléspectateurs dans une même émission, sachant que chacun a ses goûts, ses préférences...

Le problème ici n'est pas de satisfaire tout le monde et chacun dans toutes ses dimensions mais de répondre si pas en grande partie, alors tant soit peu aux aspirations du public, celle d'être informés, au sens réel du terme lors du journal tant parlé que télévisé. Cela implique en toute clarté la qualité de l'information qui dépend exclusivement de la manière dont on fait la collecte des nouvelles, les traitements et la diffusion au regard des règles du jeu ou du métier. Nous nous proposons en définitive d'étudier concrètement si la RTCL, dans l'élaboration de sa grille de programmes, tient compte de trois fonctions des médias : Informer, Former et Divertir.

0.2. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Nous assistons effectivement à une disparition de la presse d'opinion. Un phénomène qui correspond aussi à une évolution des mentalités. Les auditeurs et téléspectateurs sont davantage attirés par une presse généraliste et semblent moins en attente d'une presse d'opinion ou qui soit officiellement attachée à un mouvement de pensées ou un parti politique. Le public souhaite avoir le divertissement, de l'émotion et s'intéresse de moins en moins à l'actualité sociopolitique.

La disparition de la presse d'opinion, la diminution incessante du nombre de lecteurs de journaux, la manière dont l'actualité est traitée sans oublier le développement d'une information instantanée et « gratuite » à travers les nouveaux supports de communication, le peu de place laissé à l'analyse et à la critique au profit de l'émotionnel ... l'ensemble de ces éléments peuvent effectivement laisser craindre une perte pour la démocratie et le développement. A cela s'ajoutent les conditions de travail des journalistes aujourd'hui : ont-ils le temps et les moyens de traiter de manière approfondie les événements ?

Nous assistons à une restriction dans l'offre de l'information. A terme, on n'offrira plus à un téléspectateur ou auditeur que l'information qui l'intéresse, avec en corollaire une publicité ciblée, sans aucune ouverture ou curiosité offerte par un JT ou JP qui contient une information variée.

Ainsi, le choix de ce sujet, se justifie par deux raisons majeures découlant d'un constat formulé, étant du domaine des sciences de l'information et de la communication à partir de la curiosité de voir la manière dont la presse audiovisuelle lushoise en générale et la Radio Télévision Canal Lubumbashi ( RTCL) en particulier , organisent les services de diffusion de certains programmes à travers les espaces conçus dans le but de tenir toujours la population lushoise à la page, l'instruire et l'égayer, mais aussi partant de la vie courante qui relève du constat déconcertant par ces dernières à travers les grilles.

En effet, l'intérêt de notre sujet se fait observer à trois niveaux : personnel, scientifique et social.

v INTERET PERSONNEL

Ce travail demande une étude de terrain qui s'associe directement à la profession de média et population cible, ce qui est un intérêt majeur sur la question de savoir si la presse audiovisuelle lushoise remplit véritablement les trois fonctions qui sont de former, d'informer et de distraire.

v INTERET SOCIAL

Ce sujet permet d' :

- Elaborer les profils d'identités de la presse audiovisuelle à Lubumbashi.

- Établir le lien entre l'actualité et l'opinion.

- Identifier les déterminants des mutations de la presse audiovisuelle à Lubumbashi afin d'apporter un plus à la société et permettre aussi aux chercheurs éventuels de s'en référer pour les études ultérieures.

v INTERET SCIENTIFIQUE

Etant donné que nous sommes de ce domaine qui est celui des communications sociales, la portée de ce sujet est de :

- Permettre à nos lecteurs de s'inspirer sur les notions traitées en montrant les effets de la manipulation, de la désinformation de l'opinion publique dans la presse audiovisuelle lushoise en général et plus particulièrement à la Radio Télévision Canal Lubumbashi (RTCL) afin d'enrichir leurs connaissances.

- Donner les grandes lignes référentielles et ouvrir un champ de bataille à tous les hommes de science (chercheur) et autres désireux d'approfondir cette question d'étude, en l'inscrivant dans n'importe quel contexte ou domaine de recherche.

- Donner la clarification de certains concepts qui sembleront être nouveaux à l'escient des uns et des autres.

0.3. ETAT DE LA QUESTION

Cette étape du travail nous permettra de faire un inventaire de tous nos prédécesseurs dans ce domaine. Ceux qui ont déjà abordé le même thème et de ressortir les points de divergence entre leurs travaux et le notre, que nous vous présentons n'est pas la première étude effectuée sur les fonctions des médias, plusieurs auteurs nous ont déjà devancé. Mais nous pouvons citer le cas de :

· Tharcisse-Henri KASONGO- MWEMA Y'Ambayamba dans l'ouvrage collectif intitulé «  les sciences de l'information et de la communication en République Démocratique du Congo, les traces ignorées d'un champ de recherche » ; Audiovisuel lushois : Former quels journalistes pour quels médias ? L'auteur s'interroge sur l'existence possible de murs ou de passerelles entre la formation pratique du journalisme audiovisuel et la recherche fondamentale ou appliquée dans ce secteur en RDC1(*).Il a démontré les aspects de la formation de journalistes par les écoles de SIC, l'accès à la profession, les modalités de travail des journalistes.

· PERRET THIERRY : Dans sa revue intitulée « Les médias et la « mesure » de la démocratie. Entretien avec Souleymane Bachir Diagne », Africultures2007/2 (n° 71), exhorte les médias à se battre contre l'autoritarisme et la censure afin de mener un combat clair, pour les libertés, le Progrès, la démocratie et la modernité  2(*) ;

· Dans sa revue intitulée : Les médias au Congo, Marie-Soleil Frère  décrit un « pluralisme quantitatif » dans les médias congolais accompagné d'une série de pratiques diverses comme étant indignes de la déontologie (phénomène de coupage : kawama,...) en lieu et place d'informer objectivement 3(*) ;

· FRANÇOIS-BERNARD HUYGHE : «  Pour une culture des médias  », donne une ligne critique de la culture des médias à apprendre, à interpréter les images du journal télévisé ou à comprendre les moyens de communication qui forment notre environnement quotidien. En outre, culture des médias fournirait une connaissance des mécanismes de fabrication, de traitement et de diffusion des messages médiatiques mais aussi de leur réception, en développant certaines qualités : capacité de jugement et de sélection, maîtrise des flux surabondants d'information, habitude de vérifier faits et jugements, résistance aux forces, aux stéréotypes, intelligence des codes et mécanismes, et pourquoi pas, le goût, cette faculté d'évaluer les qualités esthétiques, l'originalité et la signification des messages. Comprendre ce « trajet »chaotique de l'information depuis la réalité brute (à supposer qu'il existe un tel animal) jusqu'à la représentation finale, c'est distinguer tous ces compromis et toutes ces influences4(*).

Cependant, ce n'est pas de la même façon que nous allons aborder notre sujet. Ce qui différencie notre étude de celles de nos prédécesseurs est que nous nous baserons beaucoup plus sur l'analyse critique de l'identité, missions , rôle et statuts qui fondent l' existence des médias, voir si cette chaine se base sur les fonctions traditionnelles des médias, notamment celle d'informer, éduquer et détendre, en cherchant a savoir si le public se sent vraiment intéressé par les programmes que nous présentent cette dernière et enfin d'en générer une opinion publique, source de démocratie et de développement.

En outre, comme l'objet de notre étude indique la motivation de notre choix, nous devons signaler que notre option a été dictée par le recours constant des journalistes à la collecte, au traitement et à la diffusion des informations.

0.4. PROBLEMATIQUE

Avec Marie-Fabienne FORTIN, nous apprenons que la problématique est « un domaine d'intérêt général et source de questionnement offrant au chercheur la possibilité de formuler un problème de recherche particulier » 5(*). C'est donc le point de départ de toute recherche.

La problématique, selon MADELEINE GRAWITZ, répond à un besoin de cohérence logique qui met en oeuvre un ensemble de problème qui oriente la recherche et un corps des concepts qui, directement ou indirectement débouchent sur les hypothèses rendant compte d'un contenu riche de conflits6(*).

Du fait que la problématique justifie le choix du plan comme réponse à une interrogation qu'elle sous-entend, nous affirmons que la problématique désigne donc l'ensemble des questions posées dans un domaine donné de la science, en vue d'une recherche des réponses. Elle consiste ainsi à identifier un problème et à se poser des questions pour le comprendre ; et ces questions font appel à des réponses explicatives.

Le grand public est de moins en moins attentif à l'actualité socio-économique ou politique, celle-ci étant jugée trop complexe ou trop éloignée des préoccupations réelles des gens. Les auditeurs et les téléspectateurs sont davantage intéressés par une information qui leur est proche, locale. L'actualité économique et sociale est également abordée sous l'angle local, laissant peu de place à des débats de fond sur des enjeux plus globaux.

Pourtant, la politique ou l'actualité socio-économique doivent continuer à faire partie intégrante de l'offre médiatique. La question à se poser est «Comment parler de ces sujets (à la télévision ou à la radio) pour que chaque citoyen s'y intéresse ?». En outre comment est ce que la presse audiovisuelle lushoise peut- elle arriver à créer une opinion publique ?

Ainsi notre travail tournera autour des questions suivantes :

1) Quelle est l'identité et l'influence qu'a la Radio Télévision Canal Lubumbashi (RTCL) sur la population lushoise ?

2) Le contenu proposé par cette télévision est-il conforme aux discours, missions et statuts qui fondent son existence ?

3) Quel rôle la presse audiovisuelle lushoise peut-elle jouer pour la consolidation de la démocratie ?

0.5. HYPOTHESE DU TRAVAIL

L'hypothèse de recherche est définie par Raymond QUIVY et Luc Van CAMPENDHOUDT comme « une réponse provisoire à la question de départ »7(*), nous pouvons aussi affirmer que l'hypothèse est une idée susceptible de guider l'investigation et pouvant être abandonnée, corrigée ou maintenue après le résultat de l'observation.

Les chaînes de Radio et télévisions lushoise sont généralement vues aujourd'hui comme ennuyeuses et qualifiées de : « radios et télévisions bars », compassées et solennelles. Elles ont des programmes pour plaire et non plus pour éduquer et informer. Voila en quoi se résume l'identité de la RTCL.

Parler de la politique, du social et de l'économie dans le journal télévisé ou journal parlé en répondant au comment  et au pourquoi, reste indispensable, mais cela ne peut être la seule réponse. La presse doit répondre à cette attente en mettant en évidence une actualité touchant le plus grand nombre et en étant de moins en moins marquée « politiquement ». Ainsi, les JT et JP privilégient les « forums », les «opinions » ou autres «polémiques».

Chaque thème fait l'objet d'une présentation des arguments « pour » et « contre », présentés côte à côte, sans prise de position pour l'une ou l'autre thèse pour toucher un maximum de téléspectateurs et auditeurs.

Le sujet est complexe mais il est à l'image d'un système démocratique en profonde transformation. C'est à la manière dont tous les acteurs concernés (décideurs, journalistes, ...) y apporteront une réponse reçue par l'ensemble des citoyens que l'on pourra juger de l'intégration des médias dans ce système et de leur rôle d'acteur politique, au sens fort du terme. Dans cette perspective, nous disons que:

· La presse audiovisuelle congolaise en général et lushoise en particulier contribue à la construction démocratique en cours depuis les années 2006 ;

· Cette contribution de la presse audiovisuelle à la démocratie est habituellement surestimée.

0.6. DELIMITATION DU SUJET

La technique de recherche veut que dans tout travail scientifique, on trouve une délimitation du cadre de l'étude qu'on se propose de faire soit l'étude faite. Nous ne saurons pas contourner cette existence. Ainsi, pour mieux comprendre le contenu de notre travail, nous allons le circonscrire dans un cadre bien déterminé.

a. SUR LE PLAN SPATIAL

Ce travail est limité au niveau de la province du Haut-Katanga, et plus précisément dans la ville de Lubumbashi.

b. SUR LE PLAN TEMPOREL

De peur qu'on ne s'éloigne pas du champ de travail et de crainte qu'on ne trouve des données inutiles, nous nous limitons sur le plan temporel à l'année 2013.

0.7. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE

Généralement, toute recherche scientifique vise la solution d'un problème posé grâce à des méthodes et techniques appropriées. Pour ce faire, aucun travail scientifique ne peut être élaboré sans usage des méthodes et techniques qui serviront de guide et d'outils pour les chercheurs dans l'appréhension des phénomènes qu'il veut étudier. Vu la grandeur donnée à notre sujet de recherche, nous allons utiliser les méthodes et technique ci-après : Méthode analytique, technique d'observation, l'observation participative, l'observation non participative et technique du questionnaire.

0.7.1. METHODE

Selon GRAWITZ, Madeleine, « La méthode est un ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démontre et les vérifie8(*)».

Dans cette étude, nous avons opté pour la méthode de recherche opérationnelle. Cette méthode vise à identifier et à résoudre les problèmes inhérents à une action, à un programme. Nous serons amenés à diagnostiquer et à évaluer le travail effectué par les médias lushois par le biais de certains journaux télévisés ou parlés et certaines émissions et les étudier en termes d'efficacité sur le public. En raison de tout ceci, notre démarche méthodologique s'appuie sur trois éléments essentiels à savoir : la documentation, les enquêtes et les interviews en vue de parfaire certaines données quantitatives.

7.1.1 METHODE ANALYTIQUE

Cette méthode consiste à soumettre les données recueillies à un examen critique et synthétique en vue d'aboutir à une meilleure compréhension des faits étudiés.

A cet effet, nous avons estimé que cette analyse sera doublée d'une approche interprétative et explicative grâce à laquelle chacun des faits dans la compréhension de phénomène de l'analyse des fonctions traditionnelles de la presse lushoise, puis étudiés les éléments qui constituent la grille de programmes de la RTCL.

0.7.2. TECHNIQUE

Selon GRAWITZ Madeleine, « la technique est l'ensemble des procèdes opératoires rigoureux bien définis, transmissibles et susceptibles d'être appliquées à nouveau dans les mêmes conditions, adaptée au genre des problèmes et des phénomènes sous l'étude »9(*).

0. 7.2.1. TECHNIQUE DOCUMENTAIRE

Nous avons exploité les rapports sur l'état de presse en RDC, certains rapports de séminaires et colloques tenus sur les médias en RDC. Nous avons aussi consulté certaines revues à tout document nous renseignant sur notre sujet, Articles, ... sans oublier évidemment, les ouvrages généraux qui nous ont permis d'aborder le travail.

0.7.2.2. TECHNIQUE D'OBSERVATON

Vu que le sujet est plus complexe nous utiliserons la technique d'observation, c'est une technique commune à toute enquête, qu'elle soit scientifique, policière ou journalistique.

L'observation a deux sortes :

a. L'OBSERVATION PARTITIVE

Elle consiste pour le chercheur à observer le sujet ou l'objet d'enquête à l'intérieur. A cet effet, l'éthique professionnelle l'oblige à s'annoncer en tant que chercheur et à expliquer la raison de sa présence.

b. L'OBSERVATION NON PARTITIVE

Elle consiste à observer discrètement le sujet ou l'objet d'enquête de l'extérieur, le chercheur agit en secret sans s'annoncer.

0.7.2.3. TECHNIQUE DU QUESTIONNAIRE

Selon GRAWITZ, M., «le questionnaire consiste en une série de questions concernant les problèmes sur lesquels on attend de l'enquête une information10(*)»

Cette technique nous a permis d'élaborer un questionnaire destiné au personnel de la Radio Télévision Canal Lubumbashi (RTCL) afin que ce dernier réponde par écrit aux questions posées».

Pour arriver au résultat escompté, nous avons utilisé plusieurs techniques dont la principale est la technique de l'observation qui a consisté à suivre de plus près les JT, JP et émissions de cette chaine et voir comment se déroulent ses programmes.

En combinant ces différentes méthodes telles que la méthode analytique ; ainsi que les techniques comme celle documentaire ; du questionnaire et la technique d'interview, nous émettrons quelques suggestions et dégager une conclusion qui sera figurée à la fin de notre travail.

0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Le présent travail s'articule autour de trois chapitres :

ü Le premier chapitre porte sur les généralités en vue de l'élucidation des concepts de base, concepts connexes utilisés tout au long de notre dissertation.

ü Le deuxième chapitre, quant à lui, est consacré à la présentation du cadre de travail, qui n'est autre que la Radio Télévision Canal Lubumbashi (RTCL).

ü Le troisième chapitre : « Dis moi ce que tu écoutes, je te dirai qui tu es. » Enfin portera son attention sur une analyse critique du contenu de cette chaine. C'est le travail proprement-dit.

CHAPITRE PREMIER : CADRES THEORIQUE ET CONCEPTUEL

O. INTRODUCTION

Ce chapitre que nous présentons est d'une importance capitale, car il se fixe bien des objectifs, lesquels nous permettront de mieux comprendre le sujet avant son exploitation. Voilà pourquoi nous lui avons attribué la tache de décortiquer certains termes clés.

En même temps, il va prendre en compte le cadre théorique de nos recherches sur lequel nous nous sommes appuyés.

I. CADRE CONCEPTUEL

Aborder ce travail par les définitions des concepts est pour nous un devoir à accomplir en élucidant des concepts comme analyse critique, la presse, l'audiovisuel, historique de la presse audiovisuelle, en vue d'en faciliter la compréhension des concepts connexes à savoir médias et programmation.

I.1. ANALYSE CRITIQUE

Selon le Dictionnaire Hachette de la langue française, analyse signifie l'opération par laquelle l'esprit, pour parvenir à la connaissance d'un objet, le décompose en ses éléments. 11(*)

Notamment le terme critique est définit comme suit:- Qui s'applique à discerner les qualités et les défauts d'une oeuvre, d'une production de l'esprit ;- Qui cherche à établir la vérité, la justesse d'une proposition, d'un fait ;- Qui porte un jugement sévère, qui blâme ou dénigre ;-Analyse rigoureuse.12(*)

En outre, faire une « analyse critique » signifie aller au-delà de la collecte, du traitement et de l'examen des données.

1.2. PRESSE AUDIOVISUELLE

1. Définition générale

Sous cette appellation sont regroupé des stations de radiodiffusion et de télévisions. Comme au niveau de la presse écrite, on pourrait distinguer selon le domaine, les radios et télévisions généralistes qui traitent d'informations et diffusent les émissions dans tous les domaines, les radios et télévisions thématiques qui se spécialisent dans un domaine particulier. Ainsi nous pouvons avoir des radios et télévisions régionales, locales, nationales ou internationales ou un organe de presse soit écrit ou audiovisuelle, mais son appartenance au secteur public ou privé constitue aussi un critère de classification.

2. Historique

La presse audiovisuelle a fait son apparition avec la télégraphie sans fil (TSF 1895-1896), qui fait une révolution non seulement pour son aspect universel mais également grâce aux nombreuses innovations ; ceci a provoqué une frayeur parmi les hommes politiques, cette peur s'est trouvée renforcée avec la télévision.

En parallèle au développement de la radio et de la télévision les hommes politiques ont toujours cherché à déterminer quelle influence exacte jouait la presse sur le comportement des français et comment ils devaient se comportement face à ces nouveaux médias.

Finalement, cette crainte durable a trouvé son fondement principal au cours de l'après guerre, principalement avec la télévision. La classe politique française a donc et cependant plusieurs années, gardé une main mise sur la presse audiovisuelle.

La preuve de cette main mise se situe dans le monopole de la radio et de la télévision, maintenu en France au-delà du raisonnable jusqu'en 1981 et même jusqu'en 1985 pour le monopole de télédiffusion française (IDF) cette date apparait bien postérieure à l'introduction de la concurrence entre le privé et le service public dans d'autres pays.13(*)

Si le monopole français de la télévision a été conservé si longtemps, c'est pour sa dimension rassurante.

3. Définition particulière et sortes de medias

Parler des définitions et de sortes de médias, revient à donner les différentes catégories de la presse.

Le mot « presse » tire son origine de l'utilisation d'une presse d'imprimerie sur laquelle étaient pressées les feuilles de papier pour être imprimées.

D'après le Larousse illustré, la « presse » est un ensemble des journaux ou toute activité du monde du journalisme.14(*)

Etymologique ou selon son sens plein, c'est une machine ou ensemble des équipements qui permet d'imprimer des journaux par pression du papier sur la forme imprimante encrée.

Mais l'usage a imposé une acceptation plus large : la presse désigne l'ensemble des activités journalistiques, leurs institutions, leur mode d'organisation et leur mode de fonctionnement, les liens d'influences réciproques qui se nouent avec les autres institutions parlée (information, à la radio) et presse audiovisuelle, (journal télévisé).15(*)

Le travail journalistique est vaste avec plusieurs facettes ou spécialités parce qu'il s'adapte à un monde changeant, complexe, afin de livrer une information plus utile et plus perspicace aux lecteurs, aux auditeurs, aux téléspectateurs et aux internautes. Pour ce faire, il y a trois catégories de presse : presse écrite, presse audiovisuelle et presse électronique (internet).

1.2. La presse audio-visuelle

Le terme « audiovisuel » est l'ensemble de méthodes, techniques utilisant l'image et/ou le son. L'histoire de l'audiovisuel remonte à l'invention de la photographie par l'américain Thomas Edison en 1877.

La presse audiovisuelle est l'ensemble des médias qui permettent la diffusion de l'information soit par l'image et le son, soit uniquement par le son. La radio et la télévision.

Enfin, La presse audiovisuelle est comprise de notre part comme l'identification de deux moyens de communication à distance, en occurrence la radio et la télévision, appuyés sur les sons et l'image.

a. RADIO

D'après FALCONI A. et François Xavier B.Y., le mot radio « est l'apocope d'un grand nombre de mots : radio communication, radio diffusion, radiotéléphonie, radiophonie, radiotélégraphie. Les 4 acceptions les plus courantes dans le secteur des médias sont les suivantes :

· Ensemble des procédés et des techniques permettant la transmission instantanée et sans fil, plus au moins de son et/ou d'images et de sons, après analyse, codage et transformation en ondes, aux fins de réception par le public;

· Réception de programme de radiodiffusion sonore ;

· Ensemble des activités concernant la production et la distribution des programmes radio ;

· Activités nées de la technique des radiodiffusions qui ont fait des celle-ci un média à part entière »16(*).

Tout en restant un instrument de communication de masse, la radio garde une dimension privée qui s'accentue toujours plus et promeut son audience par le ton chaud et confidentiel de ses programmes variés pour un public hétérogènes. La radio reste donc un moyen de communication privilégié même si la télévision présente des images séduisantes, riches en couleurs.

Pour cette raison Aldo FALCONI renchérit en disant que la radio est un médium hautement visuel puisqu'elle laisse toute la liberté à l'imagination de visualiser les choses et les événements entendus. Sans la médiation de la vue, elle rejoint directement la sphère émotive de l'auditeur. La radio fait rêver, elle débride l'imagination de la même manière qu'un roman offre la possibilité au lecteur de donner un visage aux personnes, une couleur aux paysages, de construire un monde où les protagonistes racontent leurs histoires.17(*)

Ø Ensemble des procédés et techniques permettant la transmission instantanée et plus ou moins loin de sens, tels qu'ils soient après analyse, codage et transmission.18(*)

Ø Ensemble des activités nées de la technique de radio diffusion sonore et qui ont fait de celle-ci un média à part et entière avec ses règles de fonctionnement et d'organisation, ses lois économiques particulières, ses usages et ses audiences.

b. TELEVISION

Ø Ensemble des procédés techniques utilisés pour la transmission instantanée d'images fixes ou animées après analyse, codage et transmission en ondes, 19(*) ou encore son nom même Télé-vision signifie voir à distance. Elle transforme en effet la lumière, rétractée par le réel, en signal électrique transmissible sur les ondes.20(*)La télévision a une place de choix dans la société moderne. Elle est considérée en ce jour comme un support par excellence de diffusion de l'information et de la culture.

Ø Selon WONGERME HOEST l'Homme est, la télévision est devenue la source première, parfois exclusive de nouvelles.21(*)

II. TYPES DE TELEVISIONS

Il existe dans notre pays trois types de télévisions à savoir : télévision publique, télévision privée / commerciale et télévision confessionnelle. En cherchant à satisfaire ses différents publics, la télévision leur propose un certain nombre de programme. Celle-ci n'est pas sans rapport avec le statut de l'organisme de télévision publique ; privée et confessionnelle.

a. Télévision publique Une télévision publique est un organisme gouvernemental ou un organisme entièrement exploité par le gouvernement central, soit directement soit par l'intermédiaire d'une institution séparée, créée par le gouvernement.22(*)

b. Télévision privée / Commerciale

Une télévision privée est une télévision créée par des personnes ou des institutions privées. Elle est dominée par les intérêts privés et elle se penche plus vers les films, feuilleton, les variétés, jeux, publicité de produit.

La République Démocratique du Congo est un des rares pays du continent où la télévision privée s'est développée dès le début des années 1990. Dans la ville de Lubumbashi aujourd'hui il existe plus de 20 chaînes de radio télévision ( RTNC KATANGA, ZENITH, RT MWANGAZA, RT NYOTA, RT WANTANSHI, RTLJ, RTCL , RT KYONDO , RTMALAIKA, RTHERITAGE , MAPENDO TV, RT UMOJA, RT CANAL DE VIE ,MOLIERE TV, RTIV, RT HOSANNA, VKAT TV, VBER TV, RT TAM-TAM AFRIQUE ,RADIO PHOENIX FM, RADIO CHRIST VOUS APPEL, RNS,DONBOSCO RADIO, NOSTALIE RADIO,CHEM-CHEM,...)

c. Télévision confessionnelle

La télévision confessionnelle est un organisme dirigé par des Eglises locales. Elles se démarquent généralement à diffuser les prêches de leurs propriétaires, entrecoupées de plages musicales. Les télévisions confessionnelles sont peu présentes dans notre juridiction. Elles sont au nombre de huit dans la ville de Lubumbashi.

III. FONCTIONS DE LA TELEVISION

CAZENEUVE note à ce sujet que « les masses médias peuvent modifier la représentation des valeurs morales et leur manière qui n'est pas toujours en accord avec les influences des autres éducateurs, c'est-à-dire surtout la famille, l'école pour les enfants»23(*) en tant qu'instrument de distraction, la culture et de l'information.

a. La télévision a une fonction catalyseur de la communication sociale, car elle permet de palier le manque de contact impose aux membres de la famille par les contraintes de la civilisation technicienne manquée par une forte division sociale du travail ;

b. Elle remplit ainsi la fonction de principal instrument d'information de la structure sociale et familiale.

c. Selon Florence Bray, la télévision présente un objet de fascination pour les hommes politiques à son usage ou à ses développements techniques. Elle appartient de ce fait à cet espace communicationnel qui annoncerait un nouveau type de démocratie culturel. Sa capacité d'absorption des innovations techniques témoigne d'une volonté de renouvellement de la part des concepteurs et des utilisateurs.24(*)

3.1. La presse écrite

L'expression « presse écrite » est un pléonasme. Elle est cependant appelée ainsi pour distinguer la presse par rapport aux autres médias : radio, télévision et internet.

La presse écrite est considérée selon PATRICK CHAREAUDEAU comme l'univers des mots par excellence du lisible »25(*). C'est l'ensemble des mots, graphiques, des dessins et parfois d'images fixes. Tout ceci sur un rapport papier.

3.2. La presse électronique (internet)

Le mot internet est une abréviation de l'anglo-américain, international network qui signifie réseau international. Un réseau télématique international, issu du réseau militaire américain aparnet conçu en 1969 et résultant de l'interconnexion d'ordinateurs du monde entier utilisant un Protocol commun d'échanges de données (IP pour internet Protocol) .26(*)

3.3. LUSHOIS

L'adjectif  qualificatif « lushois » est un néologisme admis pour désigner tout ce qui se rapporte à la ville de Lubumbashi, qu'il s'agisse des habitants ou des objets, etc. Il est le résultat d'un procédé abrégé de lu (bumba) shi (lushi) auquel on a ajouté le suffixe -ois pour donner lushois.

Quant au toponyme Lubumbashi il tire son origine du nom de la rivière au bord de laquelle la ville avait été fondée. A l'occasion de la philosophie du recours à l'authenticité prônée par le Président MOBUTU, la ville, jadis Elisabethville, porta le nom de Lubumbashi en 1965 et, à partir de 1971, Katanga devint Shaba.27(*)

3 .4. CONCEPTS CONNEXES

I. I.4.1. medias

Pendant longtemps, les chercheurs ont limité la définition des médias à la dimension d'instrument de médiation de la communication à son aspect technique. Aujourd'hui le terme « média » est défini de plusieurs manières. Pour les uns, c'est l'ensemble des supports communicationnels permettant de véhiculer le message ; pour d'autres, c'est un support communicationnel qui permet à l'homme de transmettre des messages, des faits sociaux, économiques, politiques et culturels.

Les médias ou mass media appartiennent à la famille de ce qu'on qualifie de moyen de communication de masse, de technique de diffusion collective.ils permettent de véhiculer les messages grâce à des supports techniques (radio, télévision, presse, livres, internet, satellites de La communication ...).

Selon Francis BALLE, il ya lieu de penser qu'un « media est un équipement technique permettant aux hommes de communiquer l'expression de leur pensée qu'elles que soient la forme et la finalité de cette expression » 28(*)

FREDERIC B. et Catherine BERTHO LAVENIR, pensent que les médias sont « tout système de communication permettant à une société de remplir toutes ou une partie de trois fonctions essentielles, de la communication à distance, de transmission des messages et de réactualisation des pratiques culturelles.29(*)

Francis BALLE dit « les médias sont l'un des milieux privilégiés d'où la société s'interroge sur elle-même » 30(*)

Pour notre part, les médias sont des moyens de communication de masse qui permettent de véhiculer le message grâce à des supports techniques (radio, télévision, livre, internet, ...) pouvant transformer et encore moins révolutionner les habitudes logiques. Les attitudes éthiques et le savoir faire technique.

A. CLASSIFICATION DES MEDIAS

D'après Francis BALLE, il existe trois sortes des medias. Les medias autonomes, les medias de diffusion et les medias de communication.

Pour ce qui nous concerne, nous nous porterons sur le medias de diffusion.

Ø Il faut noter que les medias autonomes sont des supports qui n'ont besoin d'aucun câble de raccordement à un réseau quelconque. C'est le cas du livre du journal, du disque, du logiciel ;

Ø Les médias de communication : sont ceux qui utilisent les moyens de communication à distance et à double sens à travers lesquels naît une relation entre individus, entre deux groupes sociaux ou entre une personne et un groupe ;

Ø Par contre, en ce qui concerne les medias de diffusion, il y a ceux qui fonctionnent grâce a des émetteurs et il ya d'autres en relais qui font rayonner des ondes hertziennes porteurs de messages a sens uniques.31(*)

B. LES FONCTIONS DES MEDIAS

Informer, former et divertir, telles sont les fonctions canoniques de médias.

I. 1.4.2 PROGRAMMATION

I. 1.4.2. 1 Définition

La programmation signifie établissement d'un programme.

Selon le dictionnaire Larousse, c'est la liste des émissions de radio, de télévision indiquant les horaires, les sujets, etc., présentation du tout spectacle.32(*)

Mais la programmation ne peut prendre l'acception plus restrictive de programme certains mots sont infiniment liés à celui de programmation, il s'agit de :

Ø Programme

Ø Emission

Ø Grille

I. 1.4.2.2 PROGRAMME

Ce concept programme est un mot d'origine grecque « programma » qui signifie ce qui est écrit à l'avance33(*)

Selon le petit Larousse illustrés, le programme « est une liste, commentée, des émissions de la radio et de télévision diffusées pendant une période données ».34(*)

Le programme est défini par Francis Balle comme une émission ou un ensemble d'émissions diffusées par une station de radio ou une chaîne de télévision.35(*)

Le concept « programme » renvoie au verbe programmer. Programme, c'est indiquer, déterminer, sélectionner les émissions qui doivent servir de matière à l'antenne. Et cette sélection, pour être efficace, tient compte d'un certain nombre d'impératifs, notamment le public sollicite l'orientation politique du moment, le genre et le contenu des émissions, les heures de grande audience.36(*)

I. 1.4.2.3 GRILLE DE PROGRAMME

Francis Balle estime qu'une grille des programmes est une répartition, selon les durées de diffusion fixes, de différentes émissions, d'une station de radio ou d'une chaîne de télévision. Ce qui équivaut à l'établissement d'un véritable agenda avec des rendez- vous fixes, sources d'habitudes et de fidélisation de l'audience potentielle.37(*)

Selon LAMIZET et SILEM, la grille des programmes est « une répartition du programme de télévision pour une saisie, selon un horaire régulier : un jour, une semaine, un mois...»38(*)

Une grille de programme est un résultat d'un processus d'élaboration. Tout le monde est partie prenante à ce processus qui donnera une bonne ou mauvaise grille de programme.

La grille des programmes sert à fidéliser le public et à permettre d'élargir l'audience de la chaîne « plus elle est stable, diversifiée et attrayante, plus elle peut pousser le public à prendre rendez-vous régulièrement avec son petit écran »39(*).

Elle est l'outil stratégique d'une entreprise de télévision, car la grille, en regard au respect du cahier de charges, doit être conçue pour recueillir la plus forte audience et fidéliser la forte opposition du public, en évitant des programmes de productions pareuses (après, en journée, en période festival)

Pour Francis BALLE, une grille de programmes est une répartition selon des heures et des durées de diffusion fixées. 40(*)

Le dictionnaire des médias y ajoute un autre aspect. Il s'agit de différentes émissions d'une station de radio et d'une chaine de télévision, ce qui équivaut à l'établissement d'un véritable agenda avec des rendez-vous fixés.

Source d'habitude et fidélisation de la part de l'audience potentielle. A ce moment on peut considérer une grille de programme comme un instrument traduisant la politique des programmes de la chaine. C'est-à-dire, satisfaire l'audience ou à tout les mois de ne pas l'indisposer.

La grille de programmes se trouve le plus entre les mains du directeur de production qui doit veiller à la production de chaque programmation inscrite sur la grille ; quant au directeur de programmes, l'élaboration et la qualité des émissions lui sont conféré.

Sur la grille de programme, figure des émissions pouvant aider la chaine à atteindre ces objectifs et aussi en mesurant la rentabilité de ces émissions ou au développement de la chaine, comme le cas de la radio télévision Canal Lubumbashi qui fait partie de notre cible. Il est à noter aussi que la programmation est faite sur la concertation de toutes les directions.

Plus les téléspectateurs prennent l'habitude de suivre les programmes d'une chaîne donnée, plus cette chaîne accroit son audience dans l'opinion.

Nous retenons la définition selon laquelle, une grille des programmes est la répartition des programmes de télévision car elle doit être conçue pour recueillir la plus forte audience du public, en évitant de programmer des productions qui n'atteignent pas le public.

I. 1.4.2.4 Le rôle d'une grille de programmes

La grille de programmes joue un rôle indéniable à la radio comme à la télévision. Ce rôle est sans doute celui d'aider la maison de produire ce qui est programmé sur pied d'atteindre les objectifs fixés par la chaine.

Ainsi l'équilibre général de la grille demeure à la station une image et une identité propres indispensable à son succès. Grâce à la grille de programme, à n'importe quel moment de la journée, le téléspectateur ou l'auditeur, reconnaitra immédiatement sa radio ou sa télévision parmi toutes les autres.

I. 1.4.2.5 Cahier des charges

C'est un document visant à définir exhaustivement les spécifications de la base d'un produit ou d'un service à réaliser. Outre les spécialisations de base, il décrit ses modalités d'exécution. Il définit aussi les objectifs à atteindre et vise à bien cadrer une émission.

Selon le dictionnaire des médias : «  ce concept se réfère à un texte (décrit) définissant de façon juridique d'exploitation du secteur public de l'audiovisuels notamment l'obligation générale et déontologique (le respect de la personne humaine, protection des mineurs, etc....).

2. CADRE THEORIQUE

Ici, nous présentons le cadre théorique susceptible de soutenir notre problématique sur l'analyse critique de la presse audiovisuelle lushoise face à ses fonctions.

Pour y arriver, nous ferons appel à la théorie systématique de Palo Alto (1942) et à la théorie critique de Francfort (1940).

2.1. THEORIE SYSTEMIQUE DE PALO ALTO (1942)

Cette école désigne un groupe de chercheurs d'origine américaine, réunis dans la petite ville banlieue du Sud de SAN FRANCISCO « école de Palo Alto» ou le « collège invisible » avec comme crédo scientifique « système » et dont la tête de file reconnue est l'anthropologue GREGORY BATESON « ... Les règles de la perception de soi, les règles qui gouvernent la formation d'une image de soi, sont modifiées par la façon dont les autres reçoivent nos messages .» qui s'associe à BIRDWHISTELL, Hall, GOFFMAN « Mise en scène et (ré)présentation de soi ; Construction du «Self» par les interactions sociales spontanées ou rituelles. Introjection, identification, projection, distanciation», WATZLAWICK, etc.41(*)

Les travaux de GREGORY BATESON (double contrainte), de Ray L. BIRDWHISTELL (anthropologie de la parole et de la gestualité en supplément de l'anthropologie de la langue, notamment dans son interprétation du célèbre film Doris et la recherche des kinèmes), d'Edward T. Hall sur la proxémique (distance physique des interlocuteurs) ou de Paul WATZLAWICK se sont insérés dans le courant structuraliste, au moins au sens où le structuralisme se situe comme une « science sociale de l'observé ». Plus proches de l'approche exposée ici, on trouve les recherches d'ERVING GOFFMAN sur La présentation de soi42(*) , elles-mêmes en filiation directe des enseignements de Georges-Herbert Mead au premier quart de ce siècle proposant une théorie de la formation sociale du soi (Self) : « ... comme instance où l'individu prend conscience de lui-même en se plaçant aux divers points de vue des membres de son groupe (comme dans un jeu de rôles). » 43(*)

Cette théorie soutient que nous évoluons dans un ensemble pourvu d'éléments ayant chacun une fonction à remplir et un rôle à jouer, et agissant selon sa fonction et son rôle c'est-à-dire nous appartenons tous à un système au sein duquel nous interagissons les uns avec les autres tenant compte des rangs que nous occupons.

Considérant dans ce contexte lushois comme ce système constitué d'éléments tels : les médias et le public ou ils s'inter-influencent mutuellement les uns des autres, par exemple à travers les émissions présentées qui mettent en interaction les médias et le public qui, s'exprime en émettant des opinions.

2.2. LA THEORIE CRITIQUE DE FRANCFORT (1940)

L'École de Francfort est le nom donné, dans les années 1960, à un groupe d'intellectuels allemands réunis autour de l'Institut de recherche sociale fondé en 1923.Elle donne lieu à la naissance de la théorie critique, notamment à l'encontre de la culture de masse dans les sociétés industrielles.

Les théoriciens de cette école sont tous des philosophes et héritiers de Karl Marx. Ils ont réfléchi sur le contenu des médias, d'où ils partiront de la théorie fonctionnaliste d'Harold LASS WELL et un regard sur la multiplicité des médias. Ils remettront en cause ce lieu entre les medias et la démocratie en s'intéressant sur leur contenu. 44(*)

Ces théoriciens sont entre autres : MAX HORKEIMER et Théodore ADORNO qui, se concentreront sur le contenu des medias HUBERT MARCURE et JURGEN HABERMAS, c'est ces derniers qui iront loin jusqu'à dire que les médias sont considéré comme « un espace public » où les gens doivent échanger, débattre... surtout les médias audiovisuels qui doivent critiquer en se référant à la réalité de ce qui se vit.

Théoriciens :

· Max HORKHEIMER (1895-1973)

· Théodore ADORNO (1903-1969)

· Herbert MARCUSE (1898-1979)

· Jürgen HARBERMAS (1929-)

I. 2.3. L'AGENDA SETTING

L'agenda, le carnet où chacun note ses rendez-vous est à l'origine de l'expression « être sur l'agenda de... » Qui signifie « faire partie du programme ». L'expression s'est banalisée dans la presse. Un journal anglo-saxon écrira facilement « une intervention militaire est sur l'agenda du gouvernement». La notion est aussi fréquente dans les sciences humaines, et particulièrement la sociologie américaine des médias. La « fonction d'agenda » (agenda setting) y définit une capacité propre aux mass media : déterminer ce qui fera débat, sélectionner les événements et les sujets auxquels s'intéressera l'opinion (et/ou les décideurs). Plus subtilement, « faire l'agenda » constitue une stratégie indirecte de l'attention à visée médiatique, intellectuelle ou politique, voire diplomatique. Elle permet de choisir le terrain, de lancer les sujets et de fixer les termes des discussions ou négociations. Indépendamment de leur qualité ou de leur objectivité, ou de leur façon de traiter l'information, les médias contribuent à la construction de la réalité.

D'une part, ils décident de ce qui apparaîtra comme significatif ou urgent, enclenchant une spirale de l'attention (plus on en parle, plus c'est important, donc plus on en parle). Celle-ci suppose à contrario une spirale du silence où s'enfoncent les événements, les courants, les opinions ainsi laissés dans l'ombre. L'exemple le plus choquant est celui des « guerres invisibles » ; des événements aussi graves que des conflits sanguinaires peuvent être quasiment ignorés45(*)

D'autre part les médias posent les termes et les catégories dans lesquelles sont représentés les acteurs et les attitudes (les autorités, les experts, les protestataires, les intellectuels, l'homme de la rue, les pros-ceci, les antis-cela..) ce qui ne contribue pas moins à formater la vision que l'on se fait de la réalité.

Cela équivaut à décider de ce qui sera événement, information et enjeu. Structurer et diriger l'attention du public, lui dire « à quoi penser », telle serait une des fonctions principales des médias. Sans compter que certains médias font quelque peu l'agenda de leurs confrères. Du même coup, ils font aussi l'agenda de la classe politique ou de la classe « discutant » (les intellectuels), et y établissent une hiérarchie (ce qui est médiatisé, non médiatisé, qui a droit à une tribune).

CONCLUSION PARTIELLE

Il a été question dans ce chapitre, de définir les concepts opératoires de notre sujet. En premier lieu, c'est en vue de prévenir nos lecteurs contre toute forme d'incompréhension dans la pensée et en second lieu, nous avons présenté nos cadres théoriques jugés susceptibles de soutenir notre problématique sur l'analyse critique de la presse audiovisuelle lushoise face à ses fonctions.

Pour y parvenir, nous nous sommes servies de la théorie systématique de Palo Alto et de la théorie critique de Francfort, mais également d'autres théories en annexes (Agenda setting,...).

CHAPITRE DEUXIEME : LA RADIO TELEVISION CANAL LUBUMBASHI

II.1 SITUATION GEOGRAPHIQUE

La Ratio Télévision Canal Lubumbashi (RTCL) est située dans la commune de Lubumbashi, sur l'avenue MAMA YEMO, dans l'enceinte du collège Saint François de Sales appelé Collège IMARA.

II.2 HISTORIQUE DE LA RTCL

La Ratio Télévision Canal Lubumbashi est née le 1er Décembre 2005, jour où elle a lancé sa première émission. Elle est le produit des anciens journalistes et techniciens de la Radio Phoenix Université. C'est une Radio Communautaire à la différence des autres Radios publiques et commerciales.

Cette Radio est une socialisation apolitique ayant à sa tête l'ancien journaliste de la Radio Phoenix Universitaire le Dr FELIX KABANGE NUMBI MUKWAMPA, ministre national de la Santé Publique.

La devise de la RTCL est résumée en trois mots : Liberté, Impartialité et Professionnalisme. Elle se veut une radio où tout le monde se sent libre de s'exprimer.

II.3 MISE EN ONDE

La Ratio Télévision Canal Lubumbashi comporte une Radio qui émet en F.M sur 97.0Mhz et une Télévision qui émet sur 174.25Vhf.

Du point de vue technique, la RTCL émet à partir de deux émetteurs, tous deux installés dans une même salle.

Il faut également compter dans les matériels de la RTCL, la présence de huit ordinateurs (trois PC et cinq ordinateurs fixes), trois mixeurs (deux audio et une vidéo) et autres éléments techniques.

II. 4 LES OBJECTIFS DE LA RTCL

Etant une radio communautaire, la RTCL est en association avec l'ARCO (Association des Radios Communautaires) poursuit des objectifs ci-après :

· Favoriser le savoir et les patrimoines de la population lushoise,

· Lutter pour la liberté d'expression de sa population de proximité,

· OEuvrer pour l'intérêt général de la communauté,

· Satisfaire la population la plus démunie.

Ainsi la RTCL vit à travers le partenariat avec d'autres Radios tel que le Centre LOKOLE de Kinshasa qui envoie ses courrier pour la diffusion, l'UNICEF.

II.5 ZONE D'ECOUTE

La RTCL étant une chaine communautaire traitant des projets des émissions, des informations de genre communautaire, c'est-à-dire de proximité est suivie dans la ville de Lubumbashi et ses périphéries constituant la zone d'écoute.

II.6 ORGANISATION ADMINISTRATIVE

La RTCL a un comité de gestion composé de quatorze membres qui coordonnent les actualités de différentes directions auxquelles sont dévolues des tâches appropriées. Les membres de ce comité sont élus par l'assemblée pour un mandat de trois ans.

0. Direction Générale

Elle est gérée par un directeur général qui est le représentant de l'association. Il est le responsable devant la justice pour toutes les causes, il préside les réunions, signe et lit les correspondances et en cas de nécessité, il collabore avec le directeur financier en matière des finances, si les circonstances l'exigent.

1. Le directeur de programme

Il élabore les programmes qui doivent être diffusés à la radio et à la télévision.

2. Le Rédacteur en chef

Il convoque et dirige les réunions de rédaction et fixe avec le concours du collège administratif la ligne éditoriale de la radio .En cas de manquement de la part d'un agent, le rédacteur en chef est tenu de proposer une sanction à l'endroit du fautif. En outre, c'est lui qui encadre les stagiaires et donne des tâches aux journalistes.

3. Le directeur technique et chargé du patrimoine

Il s'occupe de la maintenance et du matériel de la maison.

4. Le directeur des informations

Il veille à la formation des journalistes et des membres actifs pour les reportages des faits ou des événements à couvrir.

5. Le directeur financier

C'est le gardien des fonds de la radio et chaque semaine il en fait un rapport au collège administratif.

6. Relation avec l'extérieur

La RTCL est une chaine communautaire qui entretient de bonnes relations avec l'Association des Radios Communautaires Françaises (ARSECO), l'ACP/KATANGA, le Centre LOKOLE basé à Kinshasa pour qui elle diffuse des émissions.

7. La ligne éditoriale

La RTCL parle de tout et de tout le monde en restant dans les limites de la loi, l'éthique et la déontologie journalistique.

8. Organigramme de la RTCL

L'organigramme joue un rôle important dans une entreprise car elle favorise la collaboration et la négociation entre les individus d'un groupe et elle améliore aussi l'efficacité dans la communication au sein d'une entité.46(*)

DIRECTEUR GENERAL

II.7 L'ORGANIGRAMME DE LA RADIO TELEVISION CANAL LUBUMBASHI (RTCL)

DIR.GEN. ADJOINT

SEC.GENERAL

Directeur technique

Directeur des

Informations

Directeur

Financier

Directeur des Programmes

Secrétaire Politique

Secrétaire Technique

Secrétaire Sport

Service de

Maintenance

Direction de sport

Réalisation et Service de production

Direction des Infos Politiques

CONCLUSION PARTIELLE

Dans ce chapitre, nous avons présenté notre champ d'études à savoir la RTCL depuis sa création jusqu'à nos jours. Nous avons aussi retracé ses origines, objets sociaux, des objectifs, ses organisations et son fonctionnements depuis son implantation jusqu'à nos jours.

CHAPITRE TROISIEME : LA PRESSE AUDIOVISUELLE LUSHOISE FACE A SES FONCTIONS

III. O. INTRODUCTION

La manière commode et peut être facile d'évaluer l'audible et le visible d'un programme d'information radiodiffusé, consiste d'abord dans l'analyse du document de base qu'est le conducteur, tous les perfectionnements des différents sujets sélectionnés dans l'ordre de leurs successions à l'antenne.

Sur le plan méthodologique, une analyse de contenu, permet une lecture pertinente du conducteur du journal et des émissions. Les principes d'une telle analyse nous renvoient aux ouvrages de méthodologie de l'information du conducteur du journal télévisé et élaborer selon les différents critères de sélections d'une information qui ne sont, entre autres, que l'actualité, l'importance, l'intérêt, la communicabilité.

III. 1. PRESENTATION DE LA GRILLE DES PROGRAMMES DE LA RTCL

HEURES

LUNDI

MARDI

MERCREDI

JEUDI

VENDREDI

SAMEDI

DIMACHE

6H00-6H40

Série

Série

Série

Série

Série

MUSIQUEGOSPEL

MUSIQUE GOSPEL

6H45-7H00

AGENDA

AGENDA

AGENDA

AGENDA

AGENDA

AGENDA

AGENDA

7H00-7H30

Journal RTCL

Journal RTCL

Journal RTCL

Journal RTCL

Journal RTCL

Journal RTCL

CANAL HEBDO

7H30-8H45

Dessin Animé

Documentaire

Documentaire

Documentaire

Documentaire

Dessin Animé

Dessin Animé

8H45-9H00

AGENDA

AGENDA

AGENDA

AGENDA

AGENDA

AGENDA

AGENDA

9H05-10H05

Canal Gospel ®

Extrême SPORT

La voix de la police ®

Impact GOSPEL ®

Education et Société ®

MODULE : 7 /7®

Eglise vivante®

10H05-11H05

Catch

KATANGAIS®

MODULE TANDEM

MODULE : TANDEM

MODULE : TANDEM

MODULE : TANDEM

Couleur Musicale®

MODULE : 7 / 7

11H05-12H05

la voix de l'aigle®

SERIE

SERIE

SERIE

SERIE

Musique Rumba

Musique Religieuse

12H30 -13H00

Journal RTCL

Journal RTCL

Journal RTCL

Journal RTCL

Journal RTCL

Journal RTCL

CANAL HEBDO

13H00-14H00

Documentaire

Femme Vaillante

Taxi Lubum ®

Détente

Tribunal Populaire®

Jeunes sous l'Arc en ciel®

BULUNDU ®

HEURES

LUNDI

MARDI

MERCREDI

JEUDI

VENDREDI

SAMEDI

DIMACHE

14H00-15H00

Emission : MPCO

Documentaire

Documentaire

Documentaire

Documentaire

Musique lushoise

Canal Gospel

15H00-15H15

AGENDA

AGENDA

AGENDA

AGENDA

AGENDA

AGENDA

CANAL HEBDO

15H20-17H00

Cinéma (action)

Cinéma (romantique)

Cinéma (dance)

Cinéma (action)

Cinéma (légendaire)

Cinéma

Catch KATANGAIS

17H05-17H55

Dessin Animé

Dessin Animé

Impact GOSPEL®

Plateau de Sportifs

Femme vaillante

Super Show®

Emission : MPCO

18H00-19H00

Emission : Extrême Sport

MODULE : TANDEM

MODULE : TANDEM

MODULE : TANDEM

MODULE : TANDEM

Emission : BULUNDU

Détente

19H00-19H25

Emission : Africell

Emission : Africell

Emission : Africell

Emission : Africell

Emission : Africell

Emission :Africell

Emission : Africell

19H30-19H45

Journal RTCL

Journal RTCL

Journal RTCL

Journal RTCL

Journal RTCL

Journal RTCL

CANAL HEBDO

20H05-20H55

Heure de la parole

La voix de la

Police

Super Show

Education et Société

Pain de vie

Un jour : Pasteur Timothée

La voix de l'Aigle

21H05-21H55

Pourquoi l'Islam

TRIBUNAL POPULAIRE

SERIE

Théâtre

Couleur Musicale

Taxi Lubum

Emission : Pain de vie

22H00-22H15

AGENDA

AGENDA

AGENDA

AGENDA

AGENDA

AGENDA

AGENDA

HEURES

LUNDI

MARDI

MERCREDI

JEUDI

VENDREDI

SAMEDI

DIMACHE

22H15-23H00

SERIE

SERIE

SERIE

SERIE

SERIE

Cinéma (action)

Emission

23H00-23H20

JOURNAL RTCL

JOURNAL RTCL

JOURNAL RTCL

JOURNAL RTCL

JOURNAL RTCL

JOURNAL RTCL

canal HEBDO

23H30-01H20

CINEMA (action)

CINEMA (romantique)

CINEMA (action)

CINEMA (action)

CINEMA (horreur)

CINEMA

CINEMA

01H2-06H00

Relais : chaines international es

Relais : Catch US

Relais : chaines internationales

Relais : chaines internationales

Relais : chaines internationales

Relais : chaines internationales

Relais : chaines internationales

22H15-23H00

SERIE

SERIE

SERIE

SERIE

SERIE

Cinéma (action)

Emission

23H00-23H20

JOURNAL RTCL

JOURNAL RTCL

JOURNAL RTCL

JOURNAL RTCL

JOURNAL RTCL

JOURNAL RTCL

canal HEBDO

23H30-01H20

CINEMA (action)

CINEMA (romantique)

CINEMA (action)

CINEMA (action)

CINEMA (horreur)

CINEMA

CINEMA

01H20-06H00

Relais : chaines internationales

Relais : Catch US

Relais : chaines internationales

Relais : chaines internationales

Relais : chaines internationales

Relais : chaines internationales

Relais : chaines internationales

III. 2. ANALYSE DE LA GRILLE DE PROGRAMME

Nous remarquons qu'il ya une uniformité des émissions dans la programmation de la RTCL. Les émissions se ressemblent philosophiquement quelle que soit la différence de leurs titres.

Le programmateur n'est pas créatif, ne lit pas assez et n'est pas documenter.Il diffuse les émissions avec les mêmes contenus.

Ignorant que le but d'une grille de programmes est de présenter l'intégralité des programmes sur l'ensemble des chaines sur une période de temps donné, cela indépendamment de la ligne éditoriale qui se diffère toujours d'une chaine à une autre, mais aussi du cahier des charges qui définit de façon juridique les spécifications fondamentales d'un produits ou service à réaliser les modalités d'exécution pour cadrer une émission (les produits ou services sont pris dans ce cas ou sans des émissions ou des programmes à exploiter).

Voici en effet une analyse descriptive de la programmation de RTCL :

Ø Emission informative

A. : « Education et Société»,

B. : « Jeunes sous l'Arc en ciel».

Ces émissions ont pour objectifs d'animer, d'éduquer, d'apprendre aux jeunes grâce à des méthodes et techniques audiovisuelles. Ces émissions restent captivantes chez les jeunes.

Ø Emissions sportives

A. : « Extrême SPORT»,

B. : « Plateau de Sportifs ».

De part notre constat, certaines émissions sportives sur cette chaine de télévision sous étude, ont une même philosophie, voir la façon de leur présentation.

Ø Emissions religieuses

A. : « Canal Gospel»,

B. : « Impact GOSPEL »,

Ces deux émissions ont pour philosophie, la présentation de Jésus-Christ comme le Roi adorable. Elles passent le temps à recevoir différents invités musiciens chrétiens locaux ou d'ailleurs qui, souvent chantent ou présentent leurs groupes, leurs prochains albums, dans le but d'édifier les téléspectateurs ou auditeurs.

Ø Emissions religieuses du type prédication

A. « Eglise vivante »,

B. « la voix de l'aigle »,

C. « MPCO »,

D. « Heure de la parole »,

E. « Pain de vie »,

F. « Un jour : Pasteur Timothée »,

G. « Miracle Tic Au Tac »,

H. « Voici le temps »,

I. « Le temps de Metro Church »,

J. « Que dit mon rêve »,

K. « Oraison dominicale ».

Ø Emissions culturelles

A. « Couleur Musicale »,

B. « Taxi Lubum »,

C. « TANDEM »,

D. « 7 / 7 ».

Les deux premières émissions ont une philosophie identique qui consiste à recevoir différents invités musiciens profanes, locaux ou d'ailleurs qui, souvent chantent ou présentent leurs groupes, leurs prochains albums aux téléspectateurs ou auditeurs.

Pourtant les deux derniers espaces de part leur présentation, ont été conçus pour tenir l'antenne à travers différentes rubriques comprises sur leurs conducteurs avec la même philosophie, divertir ou égayer les téléspectateurs mais se différencient au niveau de l'organisation et de la présentation, mais également de la durée.

A. : « Femme Vaillante »

B. : « Tribunal Populaire»

Les deux émissions présentent l'éducation familiale comme leur base de discutions. Elles donnent des conseils sur les faits de société, sur la gestion du ménage, des enfants dans une société et le comportement que les parents doivent adopter vis-à-vis de leurs enfants, autour d'un débat.

III. 3. APPROCHE QUANTITATIVE DES EMISSIONS DE LA RTCL

En ce qui concerne nos recherches l'approche quantitative cherche à déterminer le volume de la matière compris dans le corps d'une rubrique ou d'un thème pour être disséqué.

Cette étude doit répondre aux trois principes de base d'une analyse quantitative. Pour ce qui est de la RTCL, elle regroupe sur sa grille des programmes les émissions en trois catégories, se référant aux fonctions naturelles de la presse notamment :

- les émissions éducatives,

- les émissions informatives,

- les émissions de divertissement.

Les émissions éducatives forment la population en apportant de la morale. Ces genres d'émissions, peuvent aider soit à freiner les conflits des parents avec leurs enfants soit à faire véhiculer le savoir vivre.

Ce que nous pouvons relever à la RTCL est que la plupart de ses émissions sont de divertissements et d'informations ; elle donne moins d'heures à l'éducation et beaucoup aux divertissement et aux émissions religieuses de prédication et pourtant, les pédagogues disent que « la jeunesse d'aujourd'hui, espoir de demain » doit être éduquée par la télévision, ce qui n'est pas le cas à la RTCL. Pour cette chaine, ce sont les prédications et les détentes (musique, catch et film) qui font sa fierté.

III.4. CORRECTION DE L'ANALYSE QUANTITATIVE

Pour les émissions à caractère informatif, les éléments d'informations, quant aux rubriques et les thèmes sont condensés selon les diffusions car chaque présentateur de programme regroupe les sujets selon leur importance. Par conséquent, le temps cadré est réparti par rapport à la grille qui fixe une durée bien définie pour chaque émission à diffuser comme par exemple B.I Français 5', les informations doivent être livrées dans 5' conformément à la nature de l'émission.

Contrairement, aux autres rubriques de mêmes caractères à l'instar de Super Show ou Tribunal Populaire, le timing est défini selon les sujets prévus sur le conducteur.

Quant aux espaces qui comprennent les émissions à caractère éducatif ou instruction, le volume des éléments d'infos sont très nécessaire avec un temps considérable plus que ceux informatifs étant donné que ces émissions accordent de leur tranche à traiter les thèmes évoquant dans leurs contenues les réalités de la société : le quotidien, la misère...

Cette forme exploite tous les messages commerciaux à but lucratif pour le soutien financier de la chaine et l'exposition de tout ce qui pouvait être qualité de détente pour égayer les auditeurs ou téléspectateurs.

A ce niveau, soulignent certains auteurs, les programmes radiophoniques diffusés doivent être porteurs d'éléments permettant aux auditeurs ou téléspectateurs, la maitrise totale de leurs environnements et les inégalités sociales existantes. Ce qui pourrait se conformer dans l'observation de diffusion des certaines émissions sur la RTCL. Elles ne correspondent pas valablement aux attentes des consommateurs (auditeurs ou téléspectateurs) qui y consacrent des journées et des jours à les suivre.

III. 5. ANALYSE QUALITATIVE

Se référant aux entretiens entrepris avec différents spécialistes, il faut déterminer :

- La durée de l'émission

- La ou les langues de diffusion

- La composition de l'émission (identifier les éléments sonores)

- La part en % de la partie parlée et de la partie musicale.

- Les thèmes et les sous thèmes contenu dans l'émission.

- L'analyser des occurrences à vérifier (fréquence d'apposition) des mots-clefs des thèmes identifiés et les co-occurrentes (avec quels autres mots, en liaison avec quels autres mots ils apparentent a la large française et mon traduits.

Eu égard à tout ce qui précède, nous pouvons affirmer que la radio est l'un de symboles les plus brillants du XXIème siècle. Son idéal est de rapprocher les hommes, les valeurs et les cultures. Plusieurs rôles lui sont attribués notamment d'informer, former et distraire.

III.6. FIDELISATION DU PUBLIC

Comme pour tout produit et service, les éditeurs des programmes recherchent la fidélisation de leur public. D'autant que « audience » c'est comme les sondages en politique.

Lorsque le financement d'une chaine est étroitement lié à ses recettes publicitaires comme il en est le cas avec notre chaine sous étude, le programmateur se doit de perfectionner les risques d'audiences afin d'assurer aux annonceurs un minimum d'audience et un risque réduit sur les performances des écrans publicitaires.47(*)

Il peut y avoir fidélité à un programme ou fidélité à une chaine. La première entraine souvent la seconde, mais à un terme plutôt long, la seconde, quant à elle, bénéficie systématiquement de la première. Paradoxalement, le public est très volatil à court terme, mais sa fidélisation finalement est la relative stabilité de part l'audience des chaines.

La fidélisation repose sur deux principes :

1. D'une part, les téléspectateurs ou auditeurs n'allument pas la télévision pour un programme précis, mais parce qu'ils sont attirés, la plupart du temps, par l'offre globale de la chaine. Cette attirance repose sur le fait que les téléspectateurs trouvent généralement sur cette chaine des programmes qui les intéressent ;

2. D'autre part, elle est liée à l'image de la chaine, la programmation ne consiste pas seulement à créer des programmes ou à diffuser des séries, il s'agit aussi et surtout de satisfaire le public, ce qui se traduit par un maintien de la part d'audience de la chaine.

C'est en restant fidèle à la ligne éditoriale et à la promesse de plaisir faite au public que la chaine trouve le fondement de la fidélité de son public. Le maintien de l'audience reflète la fidélité du public et prouve que la chaine et l'image de celle-ci restent en phase avec ses attentes.

III.7. COHERENCE ENTRE L'IMAGE, LE STATUTS ET LES PROGRAMMES DE LA CHAINE

Les téléspectateurs associent spontanément certains programmes à une chaine plutôt qu'à un acte autre même si ce rapprochement n'est pas pertinent. Le public ne s'attend pas à un événement sur une « petite chaine ». Aussi, même s'il repère le programme, il est légitime pour lui qu'il soit diffusé sur une chaine premium le jour de la diffusion de l'émission exceptionnelle, il va chercher à regarder l'émission qui lui semble légitime et cohérente à l'événement s'il ne trouve pas l'émission en question il va s'en étonner, mais il risque de regarder le début d'une autre émissions qui ne sera peut être pas événementielle mais qui sera d'un bon niveau et susceptible de l'enterrer.

Il en résulte que le nombre de téléspectateurs ou auditeurs pour ces émissions sera inferieur à celui de sa diffusion s'il avait été sur la chaine légitime, surtout que cette dernière aura le souci de programmer une émission d'un bon niveau afin de défendre son statut et utilisera sa force d'autopromotion pour que le public la repaire. En outre, l'émission de télévision est un puissant moteur de mobilisation de l'audience autour de la marque programme.

Sur le même fondement, nous constatons que les chaines de télévisions lushoise ont, ce que nous pouvons appeler, des « biotypes ». Certaines séries séduisent un large public sur une chaine et pas sur une autre.

Ces genres de programmes sont des succès sur certaines chaines et pas d'autres de la même thématique, même si la qualité absolue des programmes joue un rôle, cela ne rechute pas à expliquer la différence d'audience.

CONCLUSION PARTIELLE

La réalisation d'une grille de programme doit reposer d'abord sur la fidélisation des téléspectateurs ou auditeurs. D'une part les téléspectateurs ou auditeurs ne suivent pas la télévision et la radio que pour un programme précis, mais souvent parce qu'ils sont attirés par l'offre globale de la chaine ou de fois parce qu'ils sont liés à l'image de la chaine.

L'élaboration d'une grille des programmes ne consiste pas seulement dans la proposition d'une gamme d'émission à des séries à diffuser, il s'agit aussi surtout de satisfaire le public, ce qui se traduit par un maintien de la part d'audience de la chaine comme nous l'avons démontré tout le long de notre développement de ce travail, les chaines de télévision lushoise, surtout celle sous étude, manquent une politique de fidélisation des téléspectateurs ou auditeurs dans les programmes qu'elles proposent.

Cela prouve le non-respect du temps prescrit sur la grille, pas d'accroche pour certaines émissions présentées. D'après une enquête organisée sous cette question, mais également leurs émissions ne répondent pas nécessairement aux missions qui doivent dégager des sujets traités, soit informer, former et divertir que l'on considère des fonctions traditionnelles de la presse.

En outre, la prédication et la musique (mondaine et chrétienne) composent l'essentiel de son programme.

III.8 RESULTATS DE L'ENQUETE

Ce point présente les résultats obtenus auprès de nos enquêtés. Il est divisé en trois sections, la première porte sur le protocole méthodologique, la deuxième sur les résultats de l'enquête et la dernière sur l'interprétation.

Section I : Protocole méthodologique

Notre objet d'étude s'inscrit dans l'Analyse critique de la presse audiovisuelle lushoise. Nous traitons spécifiquement le cas de la Radio Télévision Canal Lubumbashi (RTCL). Nos enquêtes seront menées au sein de la commune de Lubumbashi.

Pour ce faire, nous avons posé notre question de recherche de la manière suivante : Quelle est l'identité et l'influence qu'a la Radio Télévision Canal Lubumbashi (RTCL) sur la population Lushoise ?

A titre d'hypothèse nous avons donné la réponse provisoire selon laquelle la radio télévision Canal Lubumbashi est considérée comme « radio et télévision bars » , avec de programmes pour plaire et non plus pour éduquer et informer. Voila en quoi se résume son identité et elle a un impact direct sur la société lushoise dans le domaine culturel via la musique diffusée.

I. 1. Brève présentation de la ville de Lubumbashi

Ville frontalière de la Zambie, au sud-est de la République Démocratique du Congo, Lubumbashi est le chef-lieu administratif de la Province du Katanga. Après la capitale Kinshasa, elle est la deuxième ville de la République démocratique du Congo par son histoire, son importance économique et par sa population. Depuis le recensement de 2001 et la création du Registre de population (Programme de CIC.)

Fondée en 1910 en vue d'exploiter les richesses minières locales, la Ville est désignée comme la "Capitale du cuivre".48(*)

Elle est le deuxième centre industriel et commercial de la République démocratique du Congo et, à ce titre, elle accueille de grandes sociétés congolaises (Société Nationale des Chemins de fer du Congo et Gécamines) et des groupes industriels internationaux. Son aire naturelle d'échange économique est l'Afrique australe.

La Ville compte une université (UNILU) et un Musée national.

La Ville, dirigée par un Maire avec l'appui d'une administration centrale, est divisée en sept communes (Lubumbashi, Ruashi, Kamalondo, Kenya, Katuba, Kampemba et Annexe), elles-mêmes dirigées par des Bourgmestres avec leur administration communale propre. La ville est située à 11°40' de latitude Sud et à 27° 8'de longitude Est. Du Point de vue du climat régional, Lubumbashi et ses environs sont caractérisés par une température moyenne annuelle de 20°C. Le régime pluviométrique de cette ville est caractérisé par une saison de pluies (novembre à avril), une saison sèche (mai à septembre) et deux mois de transition (octobre et avril). Pour la période 1917 - 1994, la moyenne générale des précipitations a été de 1.215 mm Lubumbashi, à l'époque d'Elisabethville, doit son origine et son développement à la découverte d'importants gisements de cuivre et à leur mise en exploitation par l'Union Minière du Haut Katanga (UMHK).

En 1907, le Comité Spécial du Katanga (CSK) se rend compte de l'essor que va prendre l'industrie cuprifère et de la nécessité de disposer d'un centre administratif et commercial à proximité immédiate des mines et des usines. C'est le Colonel Wan germée qui décide de l'établissement et du développement de la future ville.

Celle-ci prend naissance en 1910 et le nom de la reine Élisabeth1 lui est alors donné.

La croissance démographique et spatiale urbaine s'est amplifiée au cours des dernières décennies. La superficie actuelle de la ville est de 74.700 hectares (non totalement urbanisés). A sa création, Lubumbashi comptait 6000 habitants ; ce nombre a augmenté pour atteindre 16.000 en 1923 sur 370 hectares. En 1957, la population de la ville passe alors à 173.000 habitants qui occupent 22 km2. En 1984, l'agglomération couvre 7.100 hectares, l'espace résidentiel s'étend sur 5.900 hectares environ et le total de la population atteint 560.000 (Bruneau 1985 : 55). D'après le recensement du dernier trimestre de l'an 2001, la population lushoise est évaluée à 1.200.000 habitants.2 Cette population occupe une surface urbanisée de 141.584.971,65m2 (N'Siami, 2002).49(*)

I. 2. Notion de l'enquête

L'enquête par questionnaire est définie comme une technique de recherche d'information auprès de la population d'un pays ou d'une partie de la population en vue de résoudre un problème particulier qui est l'objet même de l'enquête.

L'enquête consiste à la récolte des informations par l'administration d'un questionnaire standardisé à un échantillon représentatif d'une population large.

I. 3. Objectifs de l'enquête

L'enquête a également comme objectif de rechercher l'information auprès de la population d'un pays ou d'une partie de la population en vue de résoudre un problème particulier qui est l'objet même de l'enquête.

I. 4. Questionnaire d'enquête

L'administration du questionnaire pose généralement des problèmes : il faudra savoir précisément ce qui peut être pertinent pour une meilleure connaissance du public et qui permettra d'atteindre l'objectif de la recherche.

Il s'agit en fait de savoir exactement ce que l'on recherche ensuite, il conviendra de formuler les questions d'une façon parfaitement claire.

I. 5. Echantillonnage de l'enquête

L'échantillon désigne la proportion de la population totale qui sera réellement enquêtée et qui permettra, par extension, de dégager les caractéristiques de l'ensemble de la population. Notre enquête a été menée auprès d'un échantillon de 120 personnes tirées au hasard. A savoir : 1.200.000 habitants / 1000 = 1200,1200 / 10 = 120.

Pour ce faire, nous avons pensé à la méthode par questionnaire sur base d'un échantillon très réduit. Par définition, un échantillon est compris comme un nombre limité d'éléments, d'individus, d'objets ou événements dont l'observation permet de tirer des conclusions applicables à la population entière. Un échantillon implique la formulation d'un questionnaire qui constitue un moyen de communication entre l'enquêteur et l'enquêté.

L'enquête par questionnaire est une technique de sondage tandis que l'enquête par sondage est définie comme une technique de recherche d'information auprès de la population ou d'une partie de cette population en vue de répondre à un problème particulier faisant l'objet même de l'enquête.

Ainsi, l'enquête par sondage dont il est question dans la présente étude comporte quatre phases principales :

a) la détermination de la population à interroger ou le choix de l'échantillon  ;

b) la formation des questionnaires ;

c) la descente sur terrain ou l'enquête proprement dite ;

d) l'interprétation et la publication des résultats.

Notre échantillon est constitué de deux catégories de la population à savoir : les hommes et les femmes. Notamment, la taille de l'échantillon est de 120 individus.

I. 6. Construction de l'échantillon

Notre échantillon comprend les phases suivantes :

- exploration de l'univers de l'enquête :

- sélection des variables pertinentes : concernant notre étude, nous avons sélectionné les caractéristiques pertinentes pour chercher à comprendre l'approche participative qui, sont les suivantes : le sexe, l'âge et catégories socioprofessionnelles.

- transposition des données de l'univers de l'enquête sur le modèle réduit : soit 50% des hommes et 50% des femmes.

Nous avons divisé ce nombre par les variables retenues dans notre étude.

1. Le sexe :

Donc, nous avons interrogé 60 femmes et 60 hommes

2. L'âge :

Cette variable est scindée en 3 tranches, à savoir :

- 15 à 30 ans : Après les calculs faits, nous avons trouvé 50 % des personnes que nous devrions interroger comprises dans cette tranche.

- 31 à 45 ans : Après les calculs nous avons eu à faire à 30 % des personnes à interroger.

- 45 ans et plus : dans cette tranche d'âges nous avons eu à 20 %.

De toutes ces personnes, nous avons retenu 50 de sexe masculin, 50 de sexe féminin. 20 personnes n'ayant pas bien répondu ou ayant retourné des copies illisibles, donc inutilisables pour notre étude et l'échantillon de notre recherche, n'ont pas été prises en compte.

Pour cette étude, l'échantillonnage que nous avons utilisé comporte quelques paramètres probabilistes, étant donné que nous ne pouvons pas vérifier par avance si celui qui reçoit un questionnaire est vraiment à l'écoute de la RTCL dans sa vie au quotidien. Ainsi donc, nous avons administré notre questionnaire à des gens sans déterminer à l'avance s'ils suivent ou non ces organes réellement.

Les détails du questionnaire d'enquête sont en annexe de ce travail.

Section II : Résultats de l'enquête

En définitif, après le dépouillement du questionnaire et l'épuration de notre échantillon, la population valable retenue pour la suite de nos travaux est de : 100 personnes, dont 50 de sexe masculin et 50 de sexe féminin.

Les résultats obtenus en interrogeant les enquêtés sur les 10 questions de notre sujet ayant trait à la RTCL se présentent de la façon qui suit :

A. identité

Tableau n° 1 Sexe

Sexe

Nombre

%

Femmes

50

50

Hommes

50

50

Total

100

100

Source : notre enquête

Dans ce tableau nous avons relevé que 50% de nos enquêtés sont de sexe masculin et 50% de sexe féminin.

Tableau n° 2 Ages

Ages

Nombre

%

15 à 30 ans

50

50

31 à 45 ans

30

30

45 ans et plus

20

20

Total

100

100

Source : notre enquête

50 % de nos enquêtés se situent dans la tranche d'âge comprise entre 15 à 30 ans, 30 % 31 à 45 ans, et 20 % entre 45 ans et plus.

Tableau n°3 catégories socioprofessionnelles

Catégories socioprofessionnelles

Nombres

%

Elèves

24

24

Etudiants

30

30

Fonctionnaires

16

16

Enseignants

10

10

Commerçants

20

20

Total

100

100

Source : notre enquête

30 % de nos enquêtés sont des étudiants, 24 % sont des élèves, 20 % sont des commerçants, 16 % sont des fonctionnaires, et 10% sont des enseignants.

B. Opinions

Tableau n°4 Vous arrive-t-il de suivre (écouter) la RTCL ?

Ecoute de la station de radio

 / Chaîne de télévision

SEXE

Nombre

%

M

F

 
 

OUI

50

50

50

50

NON

-

-

50

50

Total

50

50

100

100

Source notre enquête

100% de nos enquêtés ont déjà eu l'occasion de suivre ou d'écouter la RTCL.

Tableau n° 5 A quelle fréquence (rythme hebdomadaire) regardez/écoutez-vous la RTCL habituellement ?

Fréquence d'écoute

SEXE

Nbre

%

M

F

Jamais ou presque jamais

0

0

0

0

Une fois

10

8

18

18

Deux à trois fois

5

6

11

11

Presque tous les jours

18

10

28

28

Tous les jours

12

22

34

34

Autres

5

4

9

9

Total

50

50

100

100

Source notre enquête

34 % de nos enquêtés confirment de suivre tous les jours la RTCL, 28% presque tous les jours, 18% Une fois, 11% Deux à trois fois,9% Autres et nul jamais ou presque jamais.

Tableau n° 6 Quel est votre degré d'intérêt aux programmes de cette chaine ?

Intérêt aux programmes

SEXE

Nombre

%

M

F

Totalement désintéressé

-

-

0

0

Moyennement intéressé

34

37

71

71

Très intéressé

16

13

29

29

Total

50

50

100

100

Source notre enquête

Dans ce tableau nous remarquons que 71 % de nos enquêtés trouvent les programmes de la RTCL moyennement intéressé, 29 % les trouvent très intéressé et 0 % les trouvent totalement désintéressé.

Tableau n° 7 Parmi ces programmes, lesquels attirent-ils le plus votre attention ?

Programmes intéressants

SEXE

Nbre

%

M

F

1. Les informations

 
 
 
 

a. Toujours

13

10

23

23

b. Souvent

17

10

27

27

c. Rarement

10

18

28

28

d. Jamais

10

12

22

22

2. Les émissions

 
 
 
 

a. Toujours

10

8

18

18

b. Souvent

20

24

44

44

c. Rarement

12

9

21

21

d. Jamais

8

9

17

17

3. La musique

 
 
 
 

a. Toujours

24

20

44

44

b. Souvent

18

16

34

34

c. Rarement

6

10

16

16

d. Jamais

2

4

6

6

4. Les films

 
 
 
 

a. Toujours

22

18

40

40

b. Souvent

14

16

30

30

c. Rarement

10

14

24

24

d. Jamais

4

2

6

6

Total

50

50

100

100

Source notre enquête

Dans ce tableau nous remarquons que 28 % de nos enquêtés suivent rarement les informations,27% souvent,23% toujours et 22% jamais ; les émissions sont suivies de la sorte : 44% souvent ,21% rarement,18% toujours et jamais 17% ; concernant la musique ,44% suivent toujours ,34% souvent,16% rarement et 6% jamais ,enfin pour les films, les résultats se présentent ainsi : toujours 40% ,souvent 30% ,rarement 24% et jamais 6%.

Dans l'ensemble, la musique est la plus écouté, suivie des films, ensuite les émissions et enfin les informations.

Tableau n° 8 pourquoi ces programmes vous intéressent -ils ?

Réactions

SEXE

Nbre

%

M

F

Par ce que la RTCL valorise la culture congolaise en générale et lushoise en particulier en diffusant la musique, le catch, les films, le théâtre, à longueur de journée.

10

20

30

30

Par ce que ce sont des programmes répondant à nos attentes.

35

30

65

65

Autres

5

0

5

5

Total

50

50

100

100

Source notre enquête

65 % de nos enquêtés affirment d'apprécier les programmes de la RTCL par ce qu'ils répondent à leurs attentes, 30% en raison de la valeur qu'accorde la chaine à la culture et 5% pour autre arguments.

Tableau n° 9 Quelle est votre évaluation de la crédibilité et la qualité des informations de la RTCL ?

Qualité des Informations

SEXE

Nbre

%

M

F

Très faible

6

2

8

8

Moyenne

24

28

52

52

Bonne

14

18

32

32

Excellente

6

2

8

8

Total

50

50

100

100


Source notre enquête

Dans ce tableau nous remarquons que 52% de nos enquêtés trouvent moyenne la qualité des information ,32 % la trouvent bonne ,8 % très faible et excellente .

Tableau n°10 Est-ce que vous discutez des informations diffusées à la RTCL en famille ?

Discussion des informations en famille

SEXE

Nbre

%

M

F

Toujours

8

10

18

18

Souvent

4

8

12

12

Rarement

22

18

40

40

Jamais

16

2

30

30

Total

50

50

100

100

Source notre enquête

40 % de nos enquêtés disent rarement discuter des informations diffusées à la RTCL en famille, 30% jamais ,18% toujours et 12 % souvent.

Tableau n° 11 Est-ce que vous discutez des informations diffusées à la RTCL avec vos amis?

Discussion des informations entre amis

SEXE

Nbre

%

M

F

Toujours

12

4

16

16

Souvent

8

10

18

18

Rarement

18

22

40

40

Jamais

12

14

26

26

Total

50

50

100

100


Source notre enquête

40 % de nos enquêtés disent rarement discuter des informations diffusées à la RTCL avec des amis, 26 % jamais ,18% souvent et 12 % toujours.

Tableau n°12 D'après vous, quelle est l'importance des médias dans votre vie personnelle et dans la société ?

L'importance des médias

SEXE

Nbre

%

M

F

Les médias ne servent à rien

4

2

6

6

Les médias permettent de savoir ce qui se passe dans le monde

21

18

39

39

Les médias ont une influence directe sur ma vie

8

10

18

18

Les médias ont une influence directe sur ce qui se passe

dans le monde

14

16

30

30

Je ne sais pas

3

4

7

7

Total

50

50

100

100

Source notre enquête

Sur le 7 qui ont dit que les médias ne servent à rien, 39 % trouvent que les médias permettent de savoir ce qui se passe dans le monde, 18 % les médias ont une influence directe sur leur vie, 30% les médias ont une influence directe sur ce qui se passe dans le monde et 7 % ne savent pas.

Tableau n°13 Actuellement, comment vous considérez la RTCL ?

Considération de la RTCL

SEXE

Nbre

%

M

F

Organe d'information par excellence

8

6

14

14

Organe de divertissement par excellence

26

28

54

54

Organe d'éducation par excellence

10

12

22

22

Autres.

6

4

10

10

Total

50

50

100

100

Source notre enquête

Dans ce tableau nous remarquons que 54% de nos enquêtés considèrent la RTCL d' organe de divertissement par excellence, 22% d'éducation par excellence, 14% d'information par excellence et10% autres.

Tableau n°14 Selon vous pourquoi?

Réactions

SEXE

Nbre

%

M

F

Par ce que les informations constituent une grande partie de programmes

10

8

18

18

Par ce que le divertissement (la musique, les catchs et les films) constitue une grande partie de programmes

20

24

44

44

Par ce que les émissions de formation, d'éducation et d'édification constituent une grande partie de programmes

12

9

21

21

Autres

8

9

17

17

Total

50

50

100

100


Source notre enquête

44 % de nos enquêtés justifient leur considération à la RTCL par ce que le divertissement (la musique, les catchs et les films) constitue une grande partie de son programme, 21% par ce que les émissions de formation, d'éducation et d'édification constituent une grande partie de la grille de programmes, 18% par ce que les informations constituent une grande partie de programmes et 17% autres motifs.

Questionnaire administré aux personnels de la RTCL (Bureau de programmes)

1. Avez-vous une grille de programme ?

ü 1. OUI 2. NON

2. Qui élabore le programme ?

Le Directeur de programmes

3. En fonction de quoi établissez-vous ce programme ?

L'attente de la population, les objectifs principaux (Informer, Former et Divertir)

4. Tenez-vous compte des choix de la population pour élaborer la grille de programmes ?

ü Si OUI, pourquoi ?,

ü Si NON, pourquoi ? Nous tenons compte de la population par ce que c'est notre consommateur potentiel et nous espérons avoir la plus grande part de l'auditoire.

5. Avez-vous déjà menez des enquêtes ou faire le sondage sur la population au sujet de l'appréciation de vos services ?

ü OUI,

ü NON, pourquoi ? Pour mettre à profit les programmes les plus consommés et concevoir ceux qui attirent et le plus.

6. Croyez vous que la population est satisfaite de vos programmes et émissions ? Pourquoi ?

Pas totalement car nous avons des moyens de production limités.

7. Quelles sont les difficultés que vous rencontrez à propos du courant électrique, des services de l'Etat, des groupes de pressions, des moyens financiers, des matériels techniques, de comportement de la population ?

La plus grande difficulté face à laquelle nous sommes buté est financière et matériel qui ne nous permet pas d'avoir une bonne qualité d'image.

Section III : Interprétation des résultats

Après la description des éléments de notre enquête, nous procédons à ce moment à l'interprétation des résultats de l'étude.

Nous avons à faire dans cette enquête à 50% de personnes de sexe masculin, et 50% de sexe féminin et nous avons constaté que 50 % de nos enquêtés sont des élèves et étudiants. Ceux dont les tranches d'âge se situent entre 26 à 31 ans ont été le plus représentés soit 25% de l'ensemble de nos enquêtés.

S'agissant de la suivie régulière de la RTCL, nous avons constaté que la majorité de nos enquêtés confirment de suivre les programmes radiotélévisés et tous ont déjà eu l'occasion de suivre les catchs, les informations, la musique, les films et les émissions. 71% de nos enquêtés trouvent les programmes moyennement intéressés.

52% de nos enquêtés trouvent moyenne la qualité des informations et ces dernières sont à 40 % rarement discuter en familles et entre amis.

Actuellement la RTCL est à 54% considérée comme un organe de divertissement par excellence en raison de la musique, des catchs et des films qui, constituent une majeure partie de son programme.

Dans l'ensemble, nous disons que la Radio Télévision Canal Lubumbashi (RTCL) attire un grand nombre du public de la ville de Lubumbashi. Nous avons constaté que 71 % de nos enquêtés affirment apprécier ses programmes.

Par rapport aux résultats obtenus nous constatons que notre hypothèse de recherche est confirmée, donc la Radio Télévision Canal Lubumbashi (RTCL) attire un nombre du public, le divertissement est son identité qui, a une influence dans la vie de ses auditeurs et téléspectateurs. D'ou 58 % de nos enquêtés affirment être influencés par le contenu de ses programmes, sur les 100 personnes interrogées.

III.9. PERSPECTIVES D'AVENIR

La Radio Télévision Canal Lubumbashi est parmi les chaines de radio et stations de télévision locales attirant un public à tranche d'âge juvénile.

Etant une radio communautaire, la RTCL est à 40% en déséquilibre par rapport à ses objectifs poursuivi, à savoir :

· Favoriser le savoir et les patrimoines de la population lushoise,

· Lutter pour la liberté d'expression de sa population de proximité,

· OEuvrer pour l'intérêt général de la communauté,

· Satisfaire la population la plus démunie.

Eu égard à ce qui précède, nous suggérons que l'autorité morale de la RTCL puisse :

ü Améliorer la qualité de l'image et du son (Renforcer la puissance des émetteurs : Radio télévision),

ü Améliorer les conditions de travail des personnels journalistes (motivation, rémunération, moyens de transport permanent, connexion internet haut débit, renouveler les matériels techniques..),

ü Organiser et multiplier les séminaires de formation à l'intension des personnels journalistes, animateurs et techniciens,

ü Améliorer et équilibrer la grille des programmes.

CONCLUSION GENERALE

Vu l'abondance des données reçues nous avons ainsi divisé notre travail en trois chapitres :

Le premier a été consacré aux cadres théoriques et conceptuel sur lesquels nous nous sommes focalisé pour démontrer les théories communicationnelles. En nous basant sur l'orientation de nos recherches, nous nous sommes appuyé sur la théorie systématique et la théorie critique qui nous ont mis à la hauteur de soutenir nos thèses défendues dans la démarche entreprise.

Le deuxième chapitre a porté son regard sur la présentation du champ d'études et des fonctions de l'audiovisuel. Dans ce chapitre, nous avons présenté la RTCL, nous avons par l'occasion, donné son fonctionnement, et un bref aperçu sur les fonctions générales de la presse.

Enfin, dans le troisième chapitre nous avons donné le temps sur la présentation et l'analyse critique de la programmation de la RTCL. Dans ce dernier chapitre, d'après nos recherches nous nous sommes rendu compte que le manque de professionnalisme dans le domaine de la programmation audiovisuelle rend ce domaine profane.

Certes, avec l'avènement des techniques de l'information et de la communication, il est impérieux de faire avec usages, selon les soins, mais il nous semble incompris de se servir de cette avancée significative de la technologie pour pénétrer dans l'esprit des téléspectateurs ou auditeurs.

Il serait mieux que les chaines de télévision et radio initient des programmes qui témoignent de l'originalité avec une interface moderne dans la conception des grilles de programmes, la formation des concepteurs ou la recherche des personnes qualifiées et professionnelles.

Il est aussi à suggérer au programme académique une tranche sur l'élaboration des grilles de programmes, c'est notamment dans le cours d'introduction à la presse audiovisuelle, presse écrite, conception d'émission, analyse critique de la presse écrite et audiovisuelle ... les formateurs devraient avoir une attention particulière sur la conception de l'élaboration ou sur les techniques d'analyse de mise au point d'un tableau de télévision ou de Radio.

La grille de programmes doit être conçue à partir des attentes des téléspectateurs ou auditeurs en respectant les 3 fonctions naturelles de la presse ; former, informer et divertir. D'ou, le programmateur doit s'inspirer en ayant une forte imagination sur les attentes, des consommateurs (téléspectateurs ou auditeurs).

BIBLIOGRAPHIE

A. OUVRAGES

1. Armand et Michèle MATTELART, Histoire des théories de la communication, Paris, La Découverte, 1995.

2. BALLE, F., Médias et sociétés. Presse, édition, cinéma, radio, télévision, internet, cd-rom, Dvd, Paris, Montchrestien, 10ème édition, 2007.

3. BALLE, F., Médias et sociétés. Presse, édition, cinéma, radio, télévision, internet, cd-rom, Dvd, Paris, Montchrestien, 13ème édition, 2007.

4. BARBIER, F. & LAVENIR, C., Histoire des médias, Paris, Armand Colin, 2009.

5. BRAY, F., La haute définition .Naissance et mort d'un grand projet Europe, Paris, L'Harmattan, 2001.

6. CHAREAUDEAU P., Les médias et l'information, Bruxelles, Edition Deboek, 2005.

7. DELMAS-RIGOUTSOS, Y., Histoire de l'informatique, d'Internet et du Web, Paris, l'Université de Poitiers, 2014.

8. DIBWE DIA MWEMBU D. & NGANDU MUTOMBO M., Vivre ensemble au Katanga, Paris, L'Harmattan, 2005.

9. DIKANGA KAZADI, J. - M. & EKAMBO, J.-C., les sciences de l'information et de la communication en République Démocratique du Congo, les traces ignorées d'un champ de recherche, Paris, L'Harmattan, 2013.

10. FALCONI, A. et BUDIM'BANI François Xavier, Lexique des médias, internet et multimédia, Kinshasa, Médiaspaul, 2009.

11. FALCONI, A., Histoire de la communication 2 du début du cinéma à l'internet, Kinshasa, Médiaspaul, 2003.

12. FALCONI A., Les bases de l'audiovisuel : Initiation au langage médiatique, Kinshasa, Ed. Saint Paul Afrique, 1992.

13. FORTIN, M-F., Fondements et étapes du processus de recherche, Montréal, Chenelière Education, 2005.

14. FONNET, L., Programmation de la télévision à l'ère numérique, Paris, Dixit, 2010.

15. GRAWITZ, M., Méthodes des sciences sociales, Paris, éd. Dalloz, 2001.

16. GRAWITZ M., Méthode des Sciences Sociales, Paris, 9e éd., Dalloz, 1993.

17. QUIVY, Raymond, et VAN CAMPENDOUDT, Luc, Manuel de recherche en Sciences Sociales, Paris, Dunod, 2011.

18. SCHUDSON, M., Le pouvoir des médias, Journalisme et démocratie, Paris, Nouveaux Horizons-ARS, 2001.

19. VOYENNE Bernard, L'information aujourd'hui, Paris, Armand Colin, 1979.

20. WINKIN, Y., La nouvelle communication, Paris, Le Seuil, 1981.

21. WONGERME, R. & HOEST, l'après télévision. Une anti-mythologie de l'audiovisuel, Paris, Hachette, 1978.

B. ARTICLES

1. Marie-Soleil Frère, Les médias au Congo : « un pluralisme quantitatif », Africultures n°71, (2007/2), p. 14.

2. OKOMBA, W., « Essai d'analyse structurelle », in famille et télévision, n° 7, FCK, (1996), .p.171.

3. PERRET, Th., « Les médias et la mesure de la démocratie». Entretien avec Souleymane Bachir Diagne, Africultures, n° 71, (2007/2), p. 8.

4. Vocabulaire des techniques de l'information et de la communication (TIC) : Enrichissement de la langue française, Paris, Termes, expressions et définitions publiés au Journal officiel, 2009.

C. DICTIONNAIRES

1. FRANCIS BALLE et OR., Dictionnaire des médias, Paris, éd. Larousse, 1998.

2. Dictionnaire, Larousse illustré, Paris, Larousse, 2010.

3. Dictionnaire Hachette de la langue française, Paris, Hachette, 1980.

4. Encyclopédie, la rousse, paris, La rousse, 2002.

5. LAMIZET, B. & SILEM, A., Dictionnaire encyclopédique des Sciences de l'Information et de la Communication, Paris, Ellipses, 1997.

D. WEBOGRAPHIE

0. FRANÇOIS-BERNARD HUYGHE, http://www.huyghe.fr / Pour une culture des médias, article 48b908a95b17d.PDF page consultée le 04 Novembre 2015 à 16H43'36''.

TABLE DES MATIERES

0. INTRODUCTION GENERALE ERREUR ! SIGNET NON DÉFINI.

0.1. PRESENTATION DU SUJET 1

0.2. CHOIX ET INTERET DU SUJET 1

0.3. ETAT DE LA QUESTION 3

0.4. PROBLEMATIQUE 5

0.5. HYPOTHESE DU TRAVAIL 6

0.6. DELIMITATION DU SUJET 7

0.7. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE 7

0. 7.1. METHODE 7

0. 7.1.1 METHODE ANALYTIQUE 8

0. 7.2. TECHNIQUE 8

0. 7.2.1. TECHNIQUE DOCUMENTAIRE 8

0. 7.2.2. TECHNIQUE D'OBSERVATON 8

a. L'OBSERVATION PARTICIPATIVE 8

b. L'OBSERVATION NON PARTICIPATIVE 8

0. 7.2.3. TECHNIQUE DU QUESTIONNAIRE 9

0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL 9

CHAPITRE PREMIER : CADRES THEORIQUE ET CONCEPTUEL 10

I. O. INTRODUCTION 10

I. I. CADRE CONCEPTUEL 10

I. I.1. ANALYSE CRITIQUE 10

I. 1.2. PRESSE AUDIOVISUELLE 10

1. Définition générale 10

2. Historique 11

II. FONCTIONS DE LA TELEVISION 15

3.2. LA PRESSE ÉCRITE 15

3.3. LA PRESSE ÉLECTRONIQUE (INTERNET) 15

I. I.3. LUSHOIS 16

I. I .4. CONCEPTS CONNEXES 16

I. I.4.1. MEDIAS 16

I. 1.4.2 PROGRAMMATION 17

I. 1.4.2. 1 DÉFINITION 17

I. 1.4.2.2 PROGRAMME 18

I. 1.4.2.3 GRILLE DE PROGRAMME 18

I. 2. CADRE THEORIQUE 20

I. 2.1. THEORIE SYSTEMIQUE DE PALO ALTO (1942) 20

I. 2.2. LA THEORIE CRITIQUE DE FRANCFORT (1940) 21

CONCLUSION PARTIELLE 24

CHAPITRE DEUXIEME : LA RADIO TELEVISION CANAL LUBUMBASHI 25

II. 2 HISTORIQUE DE LA RTCL 25

II. 3 MISE EN ONDE 25

9. ORGANIGRAMME DE LA RTCL 27

II. 7 L'ORGANIGRAMME DE LA RADIO TELEVISION CANAL LUBUMBASHI (RTCL) 28

CONCLUSION PARTIELLE 29

CHAPITRE TROISIEME : LA PRESSE AUDIOVISUELLE LUSHOISE FACE A SES FONCTIONS 30

III. O. INTRODUCTION 30

III. 1. PRESENTATION DE LA GRILLE DES PROGRAMMES DE LA RTCL 30

III. 3. APPROCHE QUANTITATIVE DES EMISSIONS DE LA RTCL 36

III. 4. CORRECTION DE L'ANALYSE QUANTITATIVE 36

III. 5. ANALYSE QUALITATIVE 37

III. 6. FIDELISATION DU PUBLIC 37

III. 7. COHERENCE ENTRE L'IMAGE, LE STATUTS ET LES PROGRAMMES DE LA CHAINE 38

CONCLUSION PARTIELLE 40

III. 8 RESULTATS DE L'ENQUETE 41

SECTION I : PROTOCOLE MÉTHODOLOGIQUE 41

I. 1. BRÈVE PRÉSENTATION DE LA VILLE DE LUBUMBASHI 41

I. 2. NOTION DE L'ENQUÊTE 42

I. 3. OBJECTIFS DE L'ENQUÊTE 43

I. 4. QUESTIONNAIRE D'ENQUÊTE 43

I. 6. CONSTRUCTION DE L'ÉCHANTILLON 44

SECTION II : RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE 44

III. 9. PERSPECTIVES D'AVENIR 53

CONCLUSION GENERALE 54

BIBLIOGRAPHIE..........................................................................................55

TABLE DES MATIERES 57

ANNEXE : QUESTIONNAIRE D'ENQUETE 59

ANNEXE : QUESTIONNAIRE D'ENQUETE

I. Identité de l'enquêté

Nom :..........................................................................................

Prénom :.......................................................................................

Age : 1............... 2. Refus de répondre

Sexe 1. M 2. F

Profession :....................................................................................

II. Questions

1. Vous arrive-t-il de suivre (écouter) la RTCL ?

a. OUI

b. NON

2. A quelle fréquence (rythme hebdomadaire) regardez/écoutez-vous la RTCL habituellement ?

1. Jamais ou presque jamais 2. Une fois 3. Deux à trois fois 4. Presque tous les jours 5. Tous les jours 6. Autres

3. Quel est votre degré d'intérêt aux programmes de cette chaine ?

a. Totalement désintéressé

b. Moyennement intéressé

c. Très intéressé

4. Parmi ces programmes, lesquels attirent-ils le plus votre attention ?, pourquoi ces programmes vous intéressent -ils ?

5. Les informations (le journal)

e. Toujours

f. Souvent

g. Rarement

h. Jamais

6. Les émissions

e. Toujours

f. Souvent

g. Rarement

h. Jamais

7. La musique

e. Toujours

f. Souvent

g. Rarement

h. Jamais

8. Les films

e. Toujours

f. Souvent

g. Rarement

h. Jamais

9. Autres

.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

5. Quelle est votre évaluation de la crédibilité et la qualité des informations de la RTCL ?

a. Très faible

b. Plutôt faible

c. Moyenne

d. Bonne

e. Excellente

6. Est-ce que vous discutez des informations diffusées à la RTCL en famille ?

a. Toujours

b. Souvent

c. Rarement

d. Jamais

7. Est-ce que vous discutez des informations diffusées à la RTCL avec vos amis?

a. Toujours

b. Souvent

c. Rarement

d. Jamais

8. D'après vous, quelle est l'importance des médias dans votre vie personnelle et dans la société ? (faites au maximum deux choix que nécessaire)

a. Les médias ne servent à rien

b. Les médias permettent de savoir ce qui se passe dans le monde

c. Les médias ont une influence directe sur ma vie

d. Les médias ont une influence directe sur ce qui se passe dans le monde

e. Je ne sais pas

9. Actuellement, comment vous considérez la RTCL ?

a. Organe d'information par excellence

b. Organe de divertissement par excellence

c. Organe d'éducation par excellence

d. Autres,

Selon vous pourquoi?......................................................................................................................................................................................................

10. Dans l'avenir, comment vous préférez que la RTCL  devienne ?

.....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

11. En conclusion, qu'auriez-vous envie de dire ? Avez-vous envie d'ajouter quelque chose ?

.....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

III. Questionnaire administré aux personnels de la RTCL

1. Avez-vous une grille de programme ?

1. OUI 2. NON

2. Qui élabore le programme ?

...................................................................................................

5. En fonction de quoi établissez-vous ce programme ?

............................................................................................................................................................................................................

6. Tenez-vous compte des choix de la population pour élaborer la grille de programmes ?

ü Si OUI, pourquoi ?,

ü Si NON, pourquoi ?..............................................................................................................................................................................................................................................................................................................

5. Avez-vous déjà menez des enquêtes ou faire le sondage sur la population au sujet de l'appréciation de vos services ?

ü OUI,

ü NON, pourquoi ?..............................................................................................................................................................................................................................................................................................................

8. Croyez vous que la population est satisfaite de vos programmes et émissions ? Pourquoi ?

.....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

9. Quelles sont les difficultés que vous rencontrez à propos du courant électrique, des services de l'Etat, des groupes de pressions, des moyens financiers, des matériels techniques, de comportement de la population ? (faites autant de choix que nécessaire)

.....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

* 1 DIKANGA KAZADI J-M. et EKAMBO, J-C., les sciences de l'information et de la communication en République Démocratique du Congo, les traces ignorées d'un champ de recherche, Paris, L'Harmattan, 2013, p.41.

* 2 PERRET, Th., « Les médias et la mesure de la démocratie». Entretien avec Souleymane Bachir Diagne, Africultures, n° 71, (2007/2), p. 8.

* 3 Marie-Soleil Frère, Les médias au Congo : « un pluralisme quantitatif », Africultures n°71, (2007/2), p. 14.

* 4 HUYGHE FRANÇOIS-BERNARD, http://www.huyghe.fr / Pour une culture des médias, article 48b908a95b17d.PDF page consultée le 04 Novembre 2015 à 16H43'36''.

* 5 FORTIN, M-F., Fondements et étapes du processus de recherche, Montréal, Chenelière Education, 2005, p. 119.

* 6 GRAWITZ, M., Méthodes des sciences sociales, Paris 9e éd. Dalloz, 2001, p .360.

* 7 VAN CAMPENDOUDT L. et QUIVY R., Manuel de recherche en Sciences Sociales, Paris, Dunod, 2011, p. 136.

* 8 GRAWITZ, M., Méthode des Sciences Sociales, Paris, 9e éd. Dalloz, 1993, p. 470.

* 9 GRAWITZ, M., Op.cit, p.470.

* 10 GRAWITZ, M., Op.Cit. , p. 362.

* 11 Dictionnaire Hachette de la langue française, Paris, Hachette, 1980, p.60.

* 12 Idem, p.387.

* 13 BALLE,  F., Médias et sociétés. Presse, édition, cinéma, radio, télévision, internet, cd-rom, Dvd, Paris, Montchrestien, 10ème édition, p. 22-29.

* 14 Dictionnaire, Larousse illustré, Larousse, Paris, 2010, p. 48.

* 15 BALLE, F., et OR, Dictionnaire des médias, éd. Larousse, Paris, 1998, p.189.

* 16 FALCONI, A. et BUDIM'BANI François Xavier, Lexique des médias, internet et multimédia, Médiaspaul, Kinshasa, 2009, p.141.

* 17 FALCONI, A., Histoire de la communication 2 du début du cinéma à l'internet, Médiaspaul, Kinshasa 2003, p.130.

* 18 Vocabulaire des techniques de l'information et de la communication (TIC) : Enrichissement de la langue française, Paris, Termes, expressions et définitions publiés au Journal officiel, 2009, p.177.

* 19 BALLE, F., Op. Cit. , p.17.

* 20 FALCONI A., Les bases de l'audiovisuel : Initiation au langage médiatique, Kinshasa, Ed. Saint Paul Afrique, 1992, p. 78.

* 21 WONGERME, R., et HOEST, l'après télévision. Une anti-mythologie de l'audiovisuel, paris, hachette, 1978, p.17.

* 22 OKOMBA, W., « Essai d'analyse structurelle », in famille et télévision, Kinshasa, FCK, 1996, p. 2.

* 23 CAZENEUVE, J., Que sais-je ? , Sociologie de la Radio -Télévision, Paris, P.U.F, 1962, p.138.

* 24 BRAY, F., La haute définition .Naissance et mort d'un grand projet Europe, Paris, L'Harmattan, 2001, p.150.

* 25 CHAREAUDEAU, P., les médias et l'information, Bruxelles, édition Deboek, 2005, p.20.

* 26 YANNIS DELMAS-RIGOUTSOS, Histoire de l'informatique, d'Internet et du Web, Paris, l'Université de Poitiers, 2014, p .20.

* 27DIBWE dia MWEMBU D., et NGANDU MUTOMBO M., vivre ensemble au Katanga, Paris, L'Harmattan, 2005, pp. 8 - 9.

* 28 BALLE,  F., Médias et sociétés. Presse, édition, cinéma, radio, télévision, internet, cd-rom, Dvd, Paris, Montchrestien, 13ème édition,2007, p. 8.

* 29 BARBIER, F. et BERTHO-LAVENIR, C., Histoire des médias, Paris, A. Colin, 2009, p.7.

* 30 BALLE, F., Idem, p. 13.

* 31 BALLE, F., Ibidem, p. 9.

* 32 VOYENNE Bernard, Idem p.10.

* 33 Encyclopédie, Larousse, paris, La rousse, 2002, p. 1050.

* 34 Encyclopédie, Idem, p.1060.

* 35Francis BALLE cité par LAMIZET, A., et SILEM, A., Op.cit., p .85 15.

* 36 FONNET, L., Programmation de la télévision à l'ère numérique, Paris, Dixit, 2010, p.70.

* 37 LAMIZET, S., et SILEM, A., Op. Cit. , p. 86 15.

* 38 LAMIZET, S., et SILEM, A., Op. Cit. , p. 86 16.

* 39 FONNET, L., op.cit., p.73.

* 40 BALLE, F., op.cit, p.40.

* 41 Armand et Michèle MATTELART, Histoire des théories de la communication, Paris, La Découverte, 1995, p.37.

* 42 ERVING GOFFMAN est un des représentants de l'« Ecole de Chicago » (liée à celle de Palo Alto), célèbre par sa méthode reliant les études ethnographiques de l'intérieur (collectes d'informations de première main selon des méthodes journalistiques) et les réflexions sur l'interaction. Cette école a mis au point le concept d'« interactionnisme symbolique ».

* 43WINKIN, Y., La nouvelle Communication, Paris, Le Seuil, Points, 1981, p. 96.

* 44 Armand et Michèle MATTELART, Op.cit., p.41.

* 45 Armand et Michèle MATTELART, Op.cit., p.87.

* 46 Direction de programmes Radio Télévision Canal Lubumbashi (RTCL).

* 47FONNET, L., Op.cit., pp.73-74.

* 48 DIBWE dia MWEMBU, D. et NGANDU MUTOMBO M., Vivre ensemble au Katanga, Paris L'Harmattan, 2005, pp. 8-9.

* 49 DIBWE dia MWEMBU, D. et NGANDU MUTOMBO M., Idem, p.13.






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