Administration publique et le développement socio-économique. Cas de la ville de Lubumbashi( Télécharger le fichier original )par Georges Makema Kasongo Université de Lubumbashi - Gradué en Science Politique et Administrative 0000 |
2. La communicationLa communication est un échange d'informations ou le feedback est essentiel.39(*)Il est essentiel pour le leader de privilégier la communication sans laquelle leur vision ou objectif et différents projets ne pourront rencontrer l'adhésion des populations. Plusieurs aspects de la vie des collectivités et communautés peuvent faire l'objet de communication : la santé, la gestion de l'environnement, l'éducation,...pour promouvoir le développement socio-économique de la population. La communication permet ainsi de renforcer les principes de responsabilité, de transparence, de respectdes libertés individuelles et implication des populations au processus de développement. Lorsque l'autorité urbaine a la facilité de communiquer avec toutes les couches de la population de sa juridiction, cela lui permettra de connaitre leurs aspirations en vue de les satisfaire et de les influencer dans sa manière de gérer. 3. L'exercice du pouvoirLe pouvoir est force à laquelle on recourt pour que les choses se passent comme on le désire. En effet, le leader doit être animé du désir pouvoir altruiste qui s'exerce essentiellement aux services des individus. Et c'est là qu'apparait, toute l'importance du leader serviteur. Le leader doit influencer, sans influence ; le leader est vain. Du présent amener les collaborateurs et les populations à élargir leurs horizons et à s'approprier sa vision. Mais pour réellement influencer, l'administration publique étant leader doit monter la direction à suivre, donner un sens à ses actions, servir de modèleêtrecrédible et généreux afin de promouvoir le développement socio-économique de la population. Une autre compétence de l'administration publique comme leader est celle de la confiance en sol et en sa capacité du leader. * 39 Crozier et Friedbers, L'acteur et système : les contraintes de l'action collective, Paris, Seuil, 1997, p.5 |
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