EPIGRAPHE
«L'abondance est le fruit d'une bonne
administration »
Jean JAURES.
DEDICACE
Aux autorités politico administratives ;
A mes parents : MAKEMA KALONDA Floribert et Ivonne
KASONGO.
A l'élite intellectuelle ;
A mes frères et soeurs,
A tous ceux qui bâtissent la nation congolaise.
MAKEMA KASONGO Georges
251659776
AVANT PROPOS
Le travail que nous présentons aujourd'hui est le fruit
de 3 années d'étude au département des Sciences Politiques
et Administratives à l'Université de Lubumbashi UNILU en cycle.
Qu'il me soit permis d'honorer le dévouement au travail du directeur de
ce travail de fin de cycle, le chef de travaux John KIPINDULA MWIMBI qui a
suivi avec habilité les différentes étapes de notre
recherche, imprimant à ce travail le caractère scientifique. Si
ce travail à quelque mérite, c'est à lui qu'il le doit
avant tout.
Je remercie sincèrement tous ceux qui, d'une
manière ou d'une autre, m'ont aidé durent les trois
années. Il s'agit sans être exhaustive de différents
formateurs et de mes collègues de la faculté des Sciences
Sociales Politique et Administratives : KUMAKELE NGANGOLO Paulin, CINYAMA
MWELA Modeste.
Je témoigne aussi un signe de reconnaissance à
mon cher père MAKEMA KALONDA Floribert, à ma chère
mère KIBAMBO KASONGO Yvonne, à toute la famille MAKEMA :
Bernadette MAKEMA, John MAKEMA, Dauphin MAKEMA, Marcel MAKEMA, et ma jeune
soeur Thérèse MAKEMA, à mon oncle Dominique KALUNGA et son
épouse Djo MANDA, à ma tente Blandine MUSINDO et son époux
Jean MULAPI pour l'encouragement, le soutien financier, moral, technique qu'ils
m'ont apporté durent ces 3 ans d'études. Enfin, nous remercions
les autres personnes qui ont apporté leurs contributions à la
réalisation de ce travail et dont les noms n'ont pas été
cités. Qu'elles sachent que le silence n'est pas synonyme d'oubli.
Nous souhaitons que ce travail puisse susciter, stimuler
d'autres chercheurs et le dépasser. C'est la récompense que nous
en escomptons.
INTRODUCTION
I. PROBLEMATIQUE ET
HYPOTHESES
1. PROBLEMATIQUE
La problématique est l'ensemble des questions qu'une
science ou une philosophie se pose relativement à un domaine
particulier.1(*)
Elle est aussi définie par J.BACHLER comme une
explication donnée à une ou plusieurs questions qu'un chercheur
se pose.2(*)
Selon MULUMBATI NGASHA Adrien, elle peut
êtredéfinie également comme « un ensemble
construit autour d'une question principale des hypothèses et des lignes
qui permettront de trouver le sujet ».3(*)
Pour notre part nous définissons la
problématique selon QUIVY et VAN CAMES H., qui définissent la
problématique comme l'approche ou la perspective théorique que
l'on décide d'aborder pour traiter le problème posé par la
question de départ4(*).
En observant avec attention la vie quotidienne d'une
société normale, non bouleversée par des catastrophes
,nous découvronscependant des actes et des comportements administratifs
capables de nous rassurer sur la vie administrative congolaise en
général et en particulier celle de la ville de LUBUMBASHI ,car
autour de ces services administratifs, ce ne sont que les corruptions, le
favoritisme, etc... qui dominent.
En mettant en évidence les difficultés
d'ordre organisationnel, matériel et structurel...dans lesquels le
système administratif se trouve, nous remarquons que toute
révolution politique connait un moment exceptionnel et cela a toujours
une influence sur l'administration publique qui est indubitablement son
appareil d'exécution.
En recherchant àréaliser les
intérêts personnels et gloutonsau détriment des
intérêtspublics, cette situation rend de plus en plus la
population dans l'état d'abandon car toutes les actions posées
par les autorités publiquesne parviennent pas àrésoudreles
problèmes de la population lushoise.
Eu égard à ce qui précède,partant
de notre analyse et de nos constats, nous pouvons résumer notre
préoccupation dans la question suivante :
Quel peut-être le rôle que l'administration
public doit remplir pour un développement socio-économique de la
population lushoise ?
2. LES HYPOTHESES
La tâche ou le rôle de l'administration publique
selon H.DOBERS est par conséquent d'être capable de
s'équiper en personnel capable et de déceler les buts et les
objectifs que s'il y a une participation collective ou communautaire, de la
base populaire. Un obstacle majeur à une administration efficace insiste
l'auteur est le problème humain.5(*)
A cet égard l'administration du
développement pourrait se caractériser comme étant plus
proche des réalités et des besoins de la
société.C'est un mécanisme social qui contrôle les
interactions entre structures avec comme objectifs de réaliser les
aspirations de la société,comme une sorte d'appareil qui se
nourrit des normes d'aspiration de la société.
Le rôle que l'administration publique doit remplir pour un
développementsocio-économique de la population lushoise
serait :
Ø Le leadership ;
Ø Le développement de la capacité
d'action ;
Ø La formulation des décisions et
l'exécution ;
Ø En fin la planification.
II. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
A. CHOIX DU SUJET
Le choix de ce sujet traduit visiblement les
préoccupations qui sont les nôtres.En effet, à l'heure
actuelle où l'idéal pour tout le monde est le
développement, il appartient à tous les secteurs de la vie
nationale de chercher àêtre efficaces et agissant en vue de
promouvoir et de contribuer à leur manière au
développement socio- économique de la population de
Lubumbashi.
L'administration publique qui constitue l'objet de ce travail
est considérée comme un monstre a plusieurs tête une
sorte de goulot d'étranglement au processus de développement.Et
pourtant l'administration publique doit constituer la pierre maitresse du
développement, parce que l'administration publique constitue une
charnière entre les dirigeants et les dirigés.
Mais quelque part un mécontentement de la part de la
population qui se justifie par cette administration qui semble être
inefficace dans la mesure où elle n'offre pas à la population un
service adéquat, alors que cette mal gestion engendre un mode de survie,
celui de l'informel, enrevanche ces activités constituent un goulot
d'étranglement pour le fonctionnement de la dite ville.
B. INTERET DU SUJET
La conception intérêt souffre de plusieurs
définitions qui sont à la base des multiples controverses.
Cependant, sans chercher à nous ingérer dans ce débat,
nous la définissons comme une chose qui est profitable ou avantageuse
à quelqu'un. La manière de gérer désoriente la
population au profit de quelques minorités d'individus, et
développant ainsi la médiocrité au sein de la classe
sociale.
Considérant l'importance de cette étude nous
préférons l'analyser à trois niveaux :
· Le niveau personnel ;
· Le niveau social ;
· Et enfin le niveau scientifique.
1) L'intérêt personnel
Les résultats de ce présent travail valorisent
notre formation de politologue en Sciences Politiques et Administratives et
peut répondre à certaines difficultés qu'on observe de la
part des autorités publiques, celles-ci peuvent s'en souvenir et s'en
rendre compte.
L'intérêt porté à ce sujet se
justifie par le fait qu'une étude scientifique permet de
découvrir les différents problèmes qui se passent sur
terrain et proposer quelque piste des solutions.
Grace à cette étude, nous cherchons à
nous informer sur quelques difficultés que rencontre l'administration
publique dans le processus de la promotion du développement
socio-économique
Personnellement, c'est l'occasion de n'est pas confondre les
réalités rencontrées sur terrain, les bases
théoriques que nous avons en magasiné issue des enseignements
reçus durant notre parcours académique et des théories sur
enquête.
2) L'intérêt sociétal
Ce travail pourra permettreà la
population lushoise de connaitre les causes du mauvais fonctionnement de
l'administration publique et de connaitre les dirigeants honnêtes
travaillant dans l'intérêt général.
3) L'intérêt scientifique
L'intérêt découle d'un
problème constaté au sein de la société lushoise,ce
travail servira de référence pour les futurs chercheurs et les
générations futures qui aborderaient ce sujet dans le même
sens que nous.
Cette étude nous donnera une occasion de confronter
les diverses connaissances ou théories apprises en Sciences Politiques
et Administratives aux réalités sur terrain.
III. ETAT DE LA
QUESTION
A ce niveau, notre préoccupation est de faire ressortir
l'originalité de notre travail et notre analyse,ceci n'est possible
qu'après examen des conclusions des études faites par nos
prédécesseurs en suite nous essayerons de nous démarquer
d'eux pour tracer une voie nous permettantd'apporter notre contribution
à l'appareil scientifique.
MUJINGA KALENGA dans son travail
intitulé « lepatrimoine de l'administration publique et son
incidence sur le développement socio politique et économique en
RDC ».6(*)Cas de
la province du Katanga.
Dans ce travail, l'auteur démontre que le
système écologique dans les interactions avec l'administration
publique pose problème et suscite dans le fief du chercheur de
l'indignation et de l'inquiétude.Il dit que l'administration publique
dans l'accomplissement de ses missions nobles, s'occupe
dubien-êtresocial. Donc elle est un organe qui pouvait par les
institutions politiques assurer le bien commun, mais l'auteur a signalé
que cela n'est pas le cas dans la mesure où il a constaté des
contradictions au sein de l'administration publique.
L'auteur souligne que celle-ci semble disparaitre sur
scène,son rôle n'est plus agissant, maisde simple formalité
qui aboutità la paupérisation de la population, ilse pose la
question de savoir :
Quels sont les facteurs de dysfonctionnement de
l'administration publique, de sa patrimonialisation et quelles en sont les
conséquences ?
Il conclut que les causes principales du dysfonctionnement de
l'Etat, de l'administration publique et surtout celle de la cohésion
sociale est le manque de contrôle rigoureux, de régime
disciplinaire, de technique et de déontologie professionnelle, du code
de bonne conduite des agents publics.Car le mode de recrutement de l'agent de
la fonction publique basé sur certains éléments tels
que : l'attachement, les cadeaux des partis politiques, serait mal
parti.
Dans la même logique que MUJINGA KALENGA nous constatons
que, le manque d'un contrôle rigoureux dans l'administration publique,
d'une bonne conduite des agents, sont les facteurs du dysfonctionnement de
l'administration publique.
Pour notre part, l'administration publique en
RépubliqueDémocratique du Congo en général et dans
la ville de Lubumbashi en particulier connait un blocage dans le
fonctionnement, d'une part les autorités administratives sont
manipulées par les idéologies des partis politiques de leurs
obédiences.
D'autres part le
conflit decompétences entre les autorités elles-mêmes,
parce qu'on a remarqué qu'à un certain moment dans la ville de
Lubumbashi, on ne savait pas différencier à quelle
autorité relevait telle ou telle compétence.
MARK GABRIEL7(*) pose comme question « quels sont
les éléments obstruant le processus continuel du
développement ? » Il estime que l'éloignement des
fonctionnaires de leurs administrés, les conflits entre les ministres,
due à l'absence de contrôle et de coordination, des
sociétés incapables de fonctionner de leurs propres forces et
dépendantes dans une large mesure, des aides foncières, sont des
éléments obstruant le processus continuel du
développement.
Enfin, MARK GABRIEL trouve que les implications
bureaucratiques engendrées par la structure ministérielle sont
peut-être des éléments importants obstruant de la sorte la
voie à la participation, élément jugé indispensable
au processus continuel du développement.
Dans la même marche d'idée que MARK GABRIEL, nous
constatons que les services de l'administration publique ont du mal à
promouvoir le développementsocio-économique de la population, du
fait qu'ils ont du mal à reconnaitre réellement les aspirations
et les besoins de la population pour les satisfaire.
Alors que ce travail se démarque du notre en
ceci : MARK GABRIEL s'attaque à la mauvaise gestion du personnel
comme problème de base du non promotion du
développementsocio-économique de la population. Pour notre part,
les contraintes d'ordre moral, matériel,structurel et organisationnel
que nous retrouvons au sein des services administratifs publics sont à
la base d non promotion du développementsocio-économique de la
population lushoise.
HUBERTN DOBERS dans son ouvrage
« les exigences d'une administration de
développement »8(*) écrit qu'un encadrement au sein de la fonction
publique dans beaucoup des pays africains, après
l'indépendance,nécessitait l'africanisation des postes due
à la présence des agents coloniaux expatriés. Dans
beaucoup de cas, des jeunes agents inexpérimentés ont dû
être promus à des postes sans la formation ni expérience
nécessaire.
Voilà ce qui a conduit HUBERT DOBERS à se poser
la question suivante : « quelles sont les exigences d'une
administration de développement ? »
La formation des agents, recevoir les rigidités
institutionnelles et bureaucratiques héritées des
anciensrégimes et les problèmes liés à
lacoordination et au contrôle, s'avèrent être des freins
sérieux à l'établissement et au fonctionnement d'une
administration de développement efficace. Il conclut en disant que pour
lui la formation est un élément essentiel dans une réforme
administrative.
Dans la même logique qu'HUBERTDOBERS, l'administration
publique ne peut êtreefficace que si, elle est assise sur des
règlessaines, des questions qui sont traduites par le raisonnement et
qui n'ont rien d'empirique.
Ce travail se démarque d'avec le nôtre en ce sens
que l'auteur privilégie la formation du personnel administratif, la
coordination et le contrôle pour le bon fonctionnement.
Pour notre part, une administration de développement
doit être plus proche des réalités et des besoins de la
société.
IV. METHODE ET
TECHNIQUES
A. METHODE
Le mot méthode revêt plusieurs sens. Elle est
définie dans le sens de
« procédureparticulièreappliquée à l'un
ou l'autre des stades de la recherche »9(*)
Le mot méthode est utilisé également dans
le sens de « l'ensemble des opérations intellectuelles par
lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités
qu'elle poursuit, les démontre et les
vérifie »10(*)
Dans le cadre de ce travail, nous avons définile mot
méthode comme un chemin au sens général ou une
démarcheafin d'atteindre un but.
Dans cette étude, nous allons utiliser la
méthode fonctionnelle ou une exégétique aux fins
d'examiner et d'interpréter plusieurs rôles et fonctionnement de
l'administration publique.
Ainsi cette méthode consiste à expliquer les
faits par le rôle et fonction qu'ils assurent dans le système
social auquel ils appartiennent 11(*)
Cette méthode nous permettra de connaitre la
mégestion des fonctions et des rôles que l'administration
publique doit jouer dans la vie sociale ou dans la société, ceci
étant ,nous facilitera de faire une analyse critique de la façon
dont l'administration remplie son rôle ,comment modeler celle-ci aux
besoins de toute la société.
B. TECHNIQUES DE RECHERCHE
Les techniques ne sont, au fond que les moyens utilisés
pour collecter les données12(*) . Dans ce travail, en dehors de l'observation
documentaire, nous avons recouru à la participation observante et
à l'interview directe.
· Observation documentaire
L'observation documentaire « consiste à
étudier et à analyser les documents pour arriver à
déterminer les faits dont ces documents portent des traces. On distingue
deux grandes catégories des documents : les documents écrits
et les documents non écrits »13(*). Mais dans le cadre de cette recherche, ces sont des
documents écrits qui ont plus attirés notre attention.
Cette méthode nous a été utile car
à travers les écrits des différents auteurs dans les
ouvrages, articles, cours ...On est mieux renseigné ou informé
sur le fonctionnement de l'administration publique.
· Interview directe
Elle nous a permis d'entrer en contact directe avec quelques
fonctionnaires de la mairie de Lubumbashi par le jeu de question
réponse, cela nous a permis de récolter les données.
· La participation observante
Nous avons recouru à cette technique du fait que nous
habitons dans la ville de Lubumbashi. Subissant le poids de la crise
socio-économique ainsi que celui des contraintes administratives.
V. DELIMITATION DU
SUJET
Pour mener à bon port notre étude, nous avons
trouvé utile de circonscrire notre sujet dans le temps et l'espace.
A. Délimitation
Temporelle
Notre étude occupe la période allant de 2009
jusqu'en 2015.C'està partir de cette période que le peuple
congolais en général et lushois en particulier s'est senti plus
misérableou la crise est presque totale. Les fonctionnaires de l'Etat
qui ont un salaire minime, ne permettant pas d'assouvir leur besoins familial
même s'ils sont payésrégulièrement.
B. Délimitation
Spatiale
Pour ce qui est de la délimitation spatiale, la
recherche de notre travail est limitée à une seule ville de la
province du haut-Katanga qui est notamment la ville de Lubumbashi. Mais
pourquoi choisir la ville de Lubumbashi et non pas d'autres villes,
étant donné que la République Démocratique du Congo
en général et la province du Haut-Katanga est constituée
de plusieurs villes ?
Le choix de cette ville s'est opéré en fonction
de trois critères :
- La ville de Lubumbashi est parmi les villes attractives de
la province du haut-Katanga et en tant que telle, il y a diverses
activités, divers phénomènes qui s'observent demandant
ainsi une analyse ;
- Elle est la ville dont nous vivons, nous aurons à cet
effet, la facilité de faire des descentes sur terrain pour savoir plus
sur le sujet sous examen et puis faut-il le souligner, nous sommes victimes des
conséquences néfastes qu'entraînent la mauvaise gestion de
l'administration publique et la crise socio-économique ;
- Lubumbashi est parmi les villes où
l'inefficacité des décisions s'observe.
VI. SUBDIVISION DU
TRAVAIL
Pour permettre à nos lecteurs
d'avoir une idée d'ensemble sur le travail, la subdivision
s'avère indispensable. Outre l'introduction et la conclusion notre
travail est reparti en trois chapitres dont chacun est subdivise en section et
celle-ci en paragraphes.
- Le premier chapitre portera sur les considérations
générales ;
- Le deuxièmechapitre vase focaliser sur la
présentation de la Ville de Lubumbashi,
- Enfin, le troisième chapitre va s'atteler sur
l'administration publique et le développement socio-économique de
la population de Lubumbashi.
CHAPITRE I
CONSIDERATIONS GENERALES
Tout travail scientifique n'aura de sens et de la valeur que
lorsque ses résultats sontmis à la disposition des praticiens ou
des lecteurs et son contenu ne pose pas desproblèmes de
compréhension et d'application.
C'est ainsi qu'avant d'aborder le fond de notre travail, il
est utile et impérieux pour nous d'en définir les principaux
concepts de base afin de mieux cerner le sujet sous examen. Toutefois, il
faudra noter que ces définitions sont données selon les approches
de quelques auteurs que nous avons rencontrés sur notre parcours.
Dans le cadre de ce travail, nous
parvenons à définir l'administration publique et le
développement socio-économique qui sont les mots clés de
notre travail.
SECTION 1 L'ADMINISTRATION
PUBLIQUE
L'administration publique a été définie
de plusieurs manièrespar beaucoup d'auteurs qui parlent de la science
administrative : l'administration publique qui constitue l'objet
même de la science administrative.
Selon Wikipédia14(*), toute instance gouvernementale est une
administration publique. Il s'agit généralement d'un
gouvernement, d'un
Etat, d'
institutions ou d'
établissements
publics qui instaurent des
politiques
publiques, offre des
services non
marchands ou vend des
biens et
services marchands à titre accessoires.
Il faut entendre par administration publique :
« L'appareil de gestion des affaires publiques. Elle est
constituée par l'ensemble des services dont la bonne marche permet la
réalisation des objectifs définis par le pouvoir
politique »15(*) Le concept administration publique peut être
appréhendé selon qu'il s'agit des organes ou des activités
poursuivant la réalisation de l'intérêt
général.
Si l'on se place du point de vue des activités (sens
matériel), l'administration publique s'entend
comme : « L'activité par laquelle les
autorités publiques pourvoient en utilisant le cas échéant
les prérogatives de la puissance publique, à la satisfaction des
besoins d'intérêt public »16(*)
Certains auteurs parlent parfois de
l'« Administration » tout court, pour désigner
l'administration publique. Il s'agit, selon De Burlet, du sens étroit du
mot administration lequel se réduit à l'administration publique
en prenant une majuscule. C'est dans cette acception que le dictionnaire de
droit, économie et gestion écrit par pierre Guiho et ses
collaborateurs entendent par Administration « l'ensemble des
services dépendants du gouvernement ou des ministères, ainsi que
les activités de ces services »17(*).
Mais dans son sens plus large, l'administration se rapporte
aussi bien à l'administration publique qu'à celle privée,
désigne l'activité qui consiste à administrer,
c'est-à-dire à gérer une affaire et l'organe qui exerce
cette activité18(*).
Le professeur Mbaya Kabamba19(*) dans le cours d'introduction
à la science administrative donne trois sens de l'administration
publique : un sens institutionnel, un sens organique et un sens
sociologique.
1.1. Sens institutionnel
Lorsqu'on parle de l'administration publique au sens
institutionnel, on se réfère à l'activité ou
à l'action de gérer les affaires publiques, dont les buts et les
moyens ne sont pas les mêmes de ceux de l'activité privée.
Dans ce sens, l'administration publique a pour but la réalisation de
besoins d'intérêt général net cela d'une
manière désintéressée, tandis que dans leur
activités, les particuliers eux poursuivent essentiellement la
réalisation d'un profit.
Pour Rivero20(*), l'administration publique est une activité
par laquelle les autorités publiquespourvoient, en utilisant les cas
échéants, les prérogatives de la puissance publique,
à la satisfaction des besoins d'intérêt
général.
1.2. Sens organique
Selon J.M Auby et R. Ducos21(*) au sens organique l'administration publique
désigne l'ensemble des organes et du personnel qui ont pour fonction, la
conduite et l'exécution des taches publiques. Il y a d'une part les
organes et les personnels de direction et d'autre part les organes et les
personnels d'exécution.
1.3. Sens sociologique
L'administration publique est dans ce cas comme un milieu ou
un système social dont les divers éléments sont en
constante interaction ou encore un ensemble dans un ensemble de structures
sociales ou des groupes sociaux, structurés et
hiérarchisés(exemples : associations, syndicats).
Dans ce travail l'administration publique est définie
comme l'ensemble des organes qui concourent à la réalisation des
taches d'intérêt général sans chercher les
profits.
Donc l'administration publique est synonyme de l'Etat
comprenant toutes les institutions et organes de l'Etat, notamment : les
organes de décision, d'orientation et ceux chargés de
l'exécution de ces décisions.
SECTION 2 HISTOIRE DE
L'ADMINISRATION PUBLIQUE CONGOLAISE
L'historien Ndaywel-E-Nziem22(*) estime que l'histoire administrative proprement dite
de la RépubliqueDémocratique du Congo prit corps en 1888 quand le
pays connut pour la première fois une structuration interne mise en
place pour les impératifs de la nouvelle gestion.
C'est par le décret royal du 01 août 1888 que le
pays fut divisé en 11 districts. Chaque district était
administré par un commissaire de district qui était
assisté par un ou plusieurs adjoints. L'organisation est l'action
administrative sont, a cette époque, marquée par l'esprit de
conquête. Toutes les institutions administratives devaient concourir
à l'exploitation de la colonie. L'administration comptait
également sur diverse compagnies à qui elle avait accordée
des pouvoirs exorbitants dans le domaine de l'exploitation de la
colonie.23(*)
L'administration de l'EIC permit l'occupation effective du
territoire et la collecte des ressources, spécialement l'ivoire et le
caoutchoucainsi que d'hommes, pour le nouvel Etat. Mais elle conduisit à
de tels abus que la Belgique, sur la pression internationale a dûmettre
fin de ce qu'on appela le régimeLéopoldien en 1908 et transforma
l'EIC en colonie Belge par une hiérarchie de pouvoir clairement
définie. Le 15 novembre 1908, la Belgique prenant possession des
territoires qui avaient appartenu à l'EIC. Elle choisit comme
systèmed'administration, l'administration directe à travers une
forme centralisée le seul qui, selon Roger DELVAUT convenait à
cette colonie d'exploitation.24(*)
La charte coloniale sera pendant toute la période
coloniale, la base de l'organisation et de la structure administrative du Congo
Belge. Du point de vue administratif, le troisième chapitre
relatifà l'exercice des pouvoirs organisait le pouvoir comme
suit25(*)
2.1 Au niveau du gouvernement
colonial dans lamétropole :
L'article 7 accordait au Roi belge le pouvoirlégislatif
par voie de décret, sur proposition du ministre des colonies, le
pouvoirexécutif lui était également reconnu (article 8) et
était exercé par voie de règlement et d'arrêter.
L'article 09 précisait qu'aucun acte du Roi ne pouvait avoir des faits
s'il n'était consigné par le ministre qui, par cela seul, s'en
rend responsable.
Le pouvoir exécutif relevait du roi. Toute fois un
rôle administratif important était dévolu au ministre des
colonies. Il assurait la liaison entre le gouvernement de la métropoleet
celui de la colonie. L'organisation générale de l'administration,
la préparation et la présentation des actes législatifs,
le budget (proposition, surveillance, exécution), la gestion de la dette
publique du portefeuille destiné à la colonie entrait dans ses
attributions.
2.2 Au niveau du gouvernement
colonial dans la colonie :
A la tête de l'administration se trouvait un haut
fonctionnaire nommé par le rio et qui portait le titre du gouvernement,
générale. Celui-ci était assistait d'un ou plusieurs vices
gouverneurs généraux (art 21 charte coloniale). Le gouverneur
généraleexerçait le pouvoir exécutif dans les
limites prévues par les lois, décret et
arrêté é royaux.
Le gouverneur généraleavait la haute direction
de tous les services administratifs et militairesétabli au Con Belge.
Les diffèrent services administratifs comprenaient :
a) Le secrétariatgénéral : il
s'occupait de la coordination et de la centralisation des services
administratifs.
b) Le gouvernement de province avec à sa tête un
commissaire de province, représentant le
gouverneurgénéral.
c) Diffèrent services : secrétariat de
province, agriculture et foret, finances et douanes, affaires
économique, travaux publics, conservation des titres fonciers,
hygièneau rencontre d'extension de ces services dans le
différent district et territoires.
L'organisation administrative des autochtones était
cependant ambiguë « fondamentalement
opportuniste », selon le professeur Vunduawe-te- Pemako,26(*) celle-ci est en effet,
était accès sur l'exploitation du territoire occupé. Les
collaborateursindigènes qu'elle voulait trouver parmi les chefs
indigènes devait être des personnes acquisea sa cause de
façonà tenir en laisse la population pour lui
fairesexécuter avec empressement des ordres de la hiérarchie. Les
différents reformes qui se succédèrent pour la mise en
place des institutions administratives basées les coutumes locales
auront, du moins jusqu'à 1933, parmi leurs
principalespréoccupations, l'identification du type du (chef)
appelé à collaborer avec l'administration coloniale27(*).
Toute l'administration coloniale malgré la doctrine
officielle a certaine période fut toujours centralisé et
autoritaire. Même en 1959 elle restait prisonnière de l'image
qu'elle s'était faite du monde noir, considéré comme un
peuple d'enfants auquel il convenait de tout dicter. Elle fut fort
marquée par la tradition autoritaire d'avant-guerre,cherchantà
réaliser le changement technique de la même manière
qu'elle avait mis en place les cultures obligatoires. Malgré son
efficacité l'administration coloniale ne pouvait satisfaire les
populationsqui se révoltèrent contre elle en 1959 et 1960.
C'est à une conclusion semblable que le professeur
PINGA KASENDA 28(*)écritqu'a fur et à mesureet à
mesure que s'implantait la colonisation, l'esprit de conquête qui avait
caractérisé au départ de l'organisation et l'action
administrative dans la colonie céda le pas le pas à un souci
d'adaptation aux contingences locales. Au service d'une économie
extravertie, l'administration coloniale eut pour premier objectif de
neutraliser la force oppositionnelle des clans. Ensuite, elle s'attacha aux
groupements du village et des chefferies des faibles dimensions, afin de mieux
les insérer dans le circuit de l'économie de marché.
Dans cette perspective les chefs traditionnels furent
transformés en auxiliaires de l'administration coloniale et toutes les
institutions administratives furent conçues pour être au service
d'une économie étrangère, en érigeant
l'efficacité administrative en principe absolu d'organisation. Tout
devait se plier aux nécessités administratives, les hommes comme
les valeurs qui constituent les fondements de leur société. Ce
n'est que vu sous cet angle qu'on peut comprendre la brutalité, la
violence et la coercition qui ont caractérisé le système
administratif colonial.
L'évolution de l'administration publique
s'accéléra avec les évènements politiques du 04
janvier 1959 : manifestation dans les rues, émeutes,
élections...Dès juillet 1960, une évacuation
généralisée des cadres belges de l'administration eut
lieu. L'évacuation eut pour effet une
véritabledésintégration de l'administration locale. Depuis
ces évènements, le contrôle de l'administration coloniale
sur l'évolution de la situation devint de plus en plus
relâché et parfois inexistant. A la suite du départ des
cadres administratifs belges, débute le processus de
sous-administration. Chacun de niveau de l'administration publique s'est
trouvé pourvu de titulaire nouveau,inexpérimentés,
isolés des échelons inférieurs ou supérieurs. Ce
fut aussi le début d'un phénomèned'atomisation
l'administration locale. Cette autonomisation a été
particulièrement ressentie à l'échelle locale, ceci
d'autant plus que peu de cadres comptantssentaient la vocation de faire
régner l'ordre dans les campagnes. Tout au plus, les fonctionnaires
responsables des collectivités se sont- ils bornés s'installer le
plus confortement et le plus paisiblement possible dans leurs fonctions
nouvelles, se repliant sur eux-mêmes et contribuant ainsi directement
à l'isolement des campagnes par rapport aux autorités
administratives provinciales et centrales.
Dans les grandes lignes, l'héritage de la
République Démocratique du Congo en matière
d'administration publique est de par sa nature de son implantation, da sa
structure, de ses methodes et techniques, uncorps et règne dans le
milieu social qui lui est resté longtemps hostile. La deuxième
République avait également utilisé cet instrument pour
installer et légitimer le dictateur au pouvoir. La reprise en main de
l'administration publique s'est effectuée sous le régime de
MOBUTU grâce au Mouvement Populaire de la Révolution (M.P.R),
lequel amorça un processus d'hyperpolarisation de l'administration. Par
la suite, les mouvements rebelles successifs, l'AFDL, puis le RCD ont pris les
méthodes d'hyperpolarisation conçues par le MPR.
De nos jours, une nécessité s'impose. Elle
consiste à assigner des nouveaux objectifs à l'administration.
D'où la République Démocratique du Congo par le biais de
son ministère de la Fonction Publique avait initié le processus
de la réforme de son administration.
SECTION 3 LE
DEVELOPPEMENT
La polémique autour de la terminologie pour
désigner les pays sous-développés démontre
déjà des difficultés pour définir un terme aussi
complexe que le développement. Toutefois, les dictionnaires et les
différents auteurs qui ont tenté de définir ce concept,
ont plutôt donné des sens qui sont controversés
jusqu'à ce jour. Quelques-unes de ces définitions, cependant sont
sélectionnées pour notre travail, question de se faire une
idée sur ce concept développement.
Nous pouvons définir le développement comme une
croissance économique dans son sens strict.
Le Larousse le présente au sens large comme une action,
le fait de se développer, le résultat de se développer,
ensemble des différents stades par lesquels passe un organisme, un
être vivant pour atteindre sa maturité, sa croissance.29(*)
Pour François PERROUX, développement, c'est
nourrir, soigner, instruire les hommes. Pour donner à cette idée
une formulation moins passive, c'est le fait que les
Hommes se nourrissent, se soignent et connaissent mieux. Un
pays sous-développé est
Celui qui est incapable de couvrir les besoins fondamentaux de
sa population.
BREMOND J quant à lui, le définit comme
l'ensemble des changements dans les mentalités, des habitudes sociales
et les institutions d'une population qui mettent celle-ci en position
d'opérer sa croissance. Ici, on sait deviner que cette notion n'est pas
quantifiable, elle est d'ordre qualitatif. Le développement est
l'enrichissement dans tous les aspects techniques, culturels,
socio-économiques, ... et l'évolution de niveau de vie. Le terme
« développement » est utilisé dans trois sens
différents : le développement humain, le développement
économiques et le développement durable.
Ainsi, le développement est un faisceau de
transformation qui modifie les comportements, intègre les progrès
des connaissances, l'amélioration des qualifications, le savoir-faire
industriel, modifie les anticipations dans le sens de la croissance
économique.30(*)
SECTION 4 DEVELOPPEMENT
SOCIO-ECONOMIQUE
Le développement économique est aussi une
mutation sectorielle repérable par des coefficients : part du secteur
industriel, capital employé par travailleur, valeur ajoutée par
salarié,... Le développement économique est
également repérable par des indicateurs sociaux: nombre de
médecins par habitant, taux d'alphabétisation, nombre
d'étudiants, brevets déposés, etc.
Le développement est un phénomène de
longue période : il inclut la croissance et même des phases de
crises.
Les expressions économie du développement,
sociologie du développement, désignentles travaux des
économistes ou des sociologues centrés sur la question de savoir
pourquoi certains pays sont développés et d'autres ne les sont
pas. L'organisation des Nations Unies a défini le développement
comme un développement « qui répond du présent sans
compromettre les capacités des générations futures
à répondre aux leurs ».
Aujourd'hui, l'accent est mis sur la nécessité
de tenir simultanément compte de l'environnement, l'efficacité
économique et l'équité sociale. D'où l'apparition
d'un concept de « développement durable » que
l'on résume d'une simple phrase : « un
développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations
futures »31(*)
En effet, pour qu'on parle du développement durable on
se réfère à trois piliers majeurs : l'environnement,
l'économie et le social.
1. L'environnement
Sur le plan environnemental, atteindre
l'objectif d'un développement, c'est savoir respecter les principales
conditions suivantes :
- L'utilisation, la gestion durable des ressources naturelles
(air, eau, sol ...) et de savoirs humains.
- Le maintien des grands équilibres naturels (climat,
diversité biologique, océans, forets,...)
- La maitrise de l'énergie et l'économie des
ressources non renouvelables (pétrole, gaz, charbon, minerais, ...)
2. L'économie
Sur le plan économique, atteindre l'objectif d'un
développement durable, c'est savoir respecter les principales
conditions suivantes :
- Un développement économique respectueux des
milieux naturels d'où proviennent les ressources de base (Agriculture et
pêche).
- Un changement profond des relations économique
intérieures afin de promouvoir un commerce équitable et un
tourisme solidaire et exiger que les entreprises prennent en compte les
conditions du développement durable.
- De l'annulation de la dette des pays pauvre et d'une
augmentation des investissements afin qu'ils ne soient plus contraints à
opter pour des profits à court terme en contradiction avec leur
développementdurale et celui de la planète.
- D'une réflexion sur une décroissance
soutenable dans les pays développés.
3. Le social
Les facteurs sociaux du développement sont :
- L'accès à l'éducation, l'habitat,
l'alimentation, les soins,...afin de satisfaire les besoinsessentiels des
populations.
- Combattre l'exclusion sous toutes ses formes (sociales,
professionnelles,...)
- Stabiliser la croissance urbaine et les flux migratoires.
C'est au niveau local que peuvent se mettre en place les
structures sociales indispensables à un développement humain
harmonieux. Dans les pays économiquement avancés, le
développement est recherché, en général, par
l'encouragement de l'innovation (via à la recherche) l'investissement,
l'éducation, l'accroissement de la sécurité
juridique,...tandis que dans les pays émergents, le développement
est principalement basé sur l'exploitation des ressources naturelles et
le faible cout, de la main d'oeuvre.
Avant de parler dudéveloppementsocio-économique,
nous chercherons à savoir qu'est-ce qu'un développement social
ainsi qu'un développement économique.
3.1 Développement social
Le développement social est à
comprendre comme un processus participatif de production sociale. Il se
construit avec le plus grand nombre d'acteurs d'un même territoire, d'une
entité,... (Population,institution, pouvoirs publics,...) sur une
stratégie de définitionnégociée d'un projet
d'amélioration et de promotion durable.
Ainsi le développement social peut se définir
comme étant la proposition d'un changement des conditions de production
de la société par le changement du rapport des personnes avec
leur environnement social institutionnelle32(*)
Le développement social d'une entité doit
entrecroiser les notions de projet individuel et collectif.
3.1.1 Projet individuel et collectif
Projet individuel qui sous-entend, la
capacité de chaque individu d'être auteur de sa propre histoire et
de son devenir (postulat éthique au fondement de la notion de projet).
Projet collectif qui conditionne la satisfaction des besoins individuels
à l'instauration d'une dynamique de changement et de progrès,
possible par la confrontation des points de vue, le partage des idées et
des définitions d'objectifs Co-construits d'amélioration. Ainsi,
les processus de développement social, en reconnaissant, non pas
seulement les projets sociaux d'accompagnement individuel et collectif
destinés à favoriser l'intégration des personnes dans un
système de société mais aussi les projets
d'amélioration ou de transformation des conditions de vie a la
réalité des population selon une vision
écosystémique du progrès social, s'inscrive dans une
logique de développement social durable.
En effet, lorsqu'undéveloppement nécessite la
création des richesses, on parle du développement
économique.
3.2 Développement économique
Le développement économique désigne les
évolutions positives dans les changements structurels d'une zone
géographique ou d'une population démographiques techniques,
industriels, sanitaires, culturels, sociaux. De tels changements engendrent
l'enrichissement des populations et l'amélioration des conditions de
vie. C'est la raison pour laquelle le développement économique
est associé au progrèséconomique.
Le développement économique effectue de
façon importante l'environnement conduisant certaines personnes à
prôner la décroissanceéconomique
d'autrespréférant soutenir le développement durable.
Devant ces imperfections, des indicateurs économiques traditionnels (PIB
et PNB), le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) a
mis en place l'indice de développement humain (IDH) qui prend en compte
la santé, l'espérance de vie, l'alphabétisation, etc.
« Le Prix Nobel Amartya Sen » a pris part à la
conceptualisation de l'IDH. D'autres indicateurs économiques existent,
tels que l'IPH (Indication de Pauvreté Humaine), le BIP
(Baromètre des Inégalités et de la Pauvreté),
...
Eu égard à ce qui précède un
développement socio-économique prend en compte l'aspect social et
économique.
3.3 Développement socio-économique
Ce développement est un processus conduisant à
la protection de biens et de services nécessaires à
l'amélioration sur le long terme des conditions de vie sinon de tous, du
moins de la majorité.
En effet, pour qu'il y ait développement
socio-économique dans un pays, la croissance économique
(augmentation des indices globaux de la production) est indispensable, car elle
permet d'une part, de dégager les moyens financiers pour
développer des infrastructures permettant l'accès à l'eau,
à la santé, à l'éducation, à un logement
décent, etc. Et d'autres part de léguer un environnement vivable
aux générations futures. Pour promouvoir un tel
développement, L'Etat doit progressivement mettre en place à
côté de l'administration traditionnelle ou classique ( maintenir
de l'ordre, justice, diplomatie,...) une administration économique dont
la raison d'être est l'investigation dans le domaine économique,
social et même culturel.
Dans le domaine économique, l'Etat se charge d'un
certain nombre de taches d'intérêt en rapport avec l'industrie,
l'agriculture, le commerce, les transports, la communication, l'énergie,
la monnaie, etc. Dans le domaine social il s'occupe de taches se rapportant
à la santé, à l'hygiène, au logement, à
l'industrie, etc. Dans le domaine culturel enfin, il s'occupe de l'instruction
des enfants et des adolescents ainsi que la formation des adultes par
l'apprentissage et recyclage, l'alphabétisation, le sport et loisirs,
etc.
De telles taches sont en effet, des taches de
développement car leur réalisation influe directement sur la
promotion du progrès économique et social d'un pays.
SECTION 5 DEVELOPPEMENT
DURABLE
Le développement durable est une conception du
développement respectueux de l'environnement. Il implique de ne
gaspiller ni le pétrole ni les autres ressources naturelles, de
protéger l'environnement de façon à ce que les
générations futures disposent elles aussi des moyens de
satisfaire leurs besoins. Sur le court terme, il consiste à rechercher
le développement le plus rapide possible compatible avec cet
objectif.
Au plan politique, le développement durable a
été officiellement considéré comme un objectif
mondial au Sommet de la Terre de Rio qui a réuni plus de 100 Chefs
d'Etat en 1992. L'approche en termes de développement durable n'implique
pas l'absence de croissance économique, mais découplage et
dématérialisation de la croissance. 33(*)
SECTION 6 DEVELOPPEMENT
HUMAIN
Il a été définit par le Programme des
Nations Unies pour le Développement (PNUD) comme étant le
processus qui conduit à l'élargissement de l'éventail des
possibilitésoffertes aux individus. L'amélioration du revenu
figure incontestablement au nombrede ces possibilités, mais il en est
beaucoup d'autres. L'objectif du développement doit être de
permettre aux hommes de jouir d'une longue vie, d'être en bonne
santé et d'exercer leur créativité, vente simple mais
souvent oubliée dans la frénésie qui pousse à
l'acquisition de biens matériels et à l'accumulation des
richesses. Pour mesurer le développement humain, l'ONU a défini
un indicateur de développement humain qui combine trois critères
: l'espérance de vie, le niveau d'instruction, le niveau de
vie.34(*)
Pour aboutir à un bon développement
socio-économique durable, un pays doit avoirune bonne politique de
développement. Deux approches nous permettront de bien cerner ce concept
de la politique de développement.
Au sens large, une politique de développement est
l'ensemble des interventions de l'Etat destinées à favoriser le
développement d'un pays. Ainsi, en France, la politique
économique et sociale de l'Etat peut être considérée
comme une politique de développement puisqu'elle est destinée,
en principe, à favoriser la croissance économique, le plein
emploi, le respect de l'environnement, la satisfaction des besoins fondamentaux
tels que l'éducation ou la santé. En ce sens, tout pays, qu'il
soit ou non très industrialisé, peut avoir une politique de
développement dont l'objectif est son propre développement
économique, accompagné ou non de la prise en compte du
développement humain et du développement durable.
Au sens restreint, la politique du développement
désigne les mesures à mettre en place pour favoriser le
développement d'un pays peu industrialisé, pays en
développement ou pays sous-développé. Cette
différence de signification recouvre des concepts théoriques
différents sur la nature du sous-développement et sur la nature
des politiques qui conduisent au développement. Pour les
libéraux, il n'y a pas de différence fondamentale entre une
politiquede développement dans un pays industrialisé et dans un
pays peu industrialisé, car les paysdits « en développement
» ou « sous-développements » ont seulement un retard de
développement : l'expression « politique de développement
» au sens restreint n'a donc pour eux aucun contenu spécifique et
ne doit pas être utilisée.
Toute politique économique a des conséquences
sociales. La baisse des impôts sur lerevenu favorise les
catégories sociales qui sont redevables de cet impôt.
Réciproquement, la politique sociale, par exemple réduction des
inégalités de revenu, a presque toujours des implications
économiques. L'approche en termes de politique économique et
sociale considère que la politique économique est indissociable
de la politique sociale et qu'en conséquence, les mesures tant
économiques que sociales doivent être prises de façon
conjointe, en tenant compte des interférences et
interdépendances.
CHAPITREII PRESENTATION DE
LA VILLE DE LUBUMBASHI
Dans ce deuxième chapitre nous ferons la
présentation de la ville de Lubumbashi. Cette présentation
commencera par la présentation des différents cadres :
historique, géographique, démographique, économique,
socio-culturel et politico administratif.
SECTION1 CADRE
HISTORIQUE
La ville de Lubumbashi, anciennement appelée
Elisabethville, est le chef-lieu de la Province du Haut-Katanga. Cette
dernière puise son origine à la découverte des gisements
du cuivre aussi qu'à leur mise en exploitation par l'Union
minière du Haut-Katanga (UMHK). Celle-ci fut implantée sur le
site Lubumbashi, appellation de la rivière qui le baigne.
C'est à partir de 1907, que le Comité
Spécial du Katanga (CSK) au nom de l'Etat et dela compagnie du Katanga
assurant la mise en valeur de cette Province, se rendra compte de l'essor que
prendra cette industrie qui nécessitait l'existence d'un centre
administratif et commercial à proximité des mines et des usines,
chargera son représentant Emile WANGERMEE de transférer le
siège du CSK situé à Lukonzolwa (Lac Moero) aux environs
de la première mine exploitée « Etoile du
Congo » à Kalukuluku (Commune Ruashi).
La ville de Lubumbashi a pris sa naissance en 1910 lorsqu'on
choisitle plateau et la bourgade qui dominait la ville de Lubumbashi au
même moment de l'entrée du rail venant du sud.
C'est sur ce plateau habité depuis 1906,
caractérisé par une savane infinie,hérissée des
termitières, à la terre ocre et à la maigre
végétation, savane verte en saison des pluies et rouge en saison
sèche que s'érigera au fil de temps la ville d'Elisabethville,
nom de l'épouse du Roi Albert 1er, devenu soixante-dix ans
après Lubumbashi.
Par ordonnance n°298/AIMO du 25 juin 1941, cette bourgade
s'étendranaguère que l'avenue limite Sud (actuellement Likasi)
à l'avenue Drogmans (Kimbangu) au nord et à l'Est le rail du
chemin de fer et à l'Ouest l'actuel avenue kamanyola et les usines
Gécamines et grouillant d'une population cosmopolite, Lubumbashi jouira
de statut de Ville.
SECTION2 CADRE
GEOGRAPHIQUE
2.1 Limites territoriales
La ville de Lubumbashi est ceinturée
par le territoire de Kipushi, ses limites géographiques sont
déterminées comme suit :
- Au nord : par le quartier Kassapa à 15 km de la
route Likasi dans la commune annexe ;
- Au sud : par le quartier Kalebuka et Kasungami dans la
commune annexe ;
- A l'Est : par la rivièreKamasaka ;
- A l'Ouest : par le quartier Kisanga et Munua.
La commune Annexe constitue l'espace vert de la ville et forme
la ceinture de cette dernière à tous les points cardinaux.
2.2 Coordonnées
géographiques
Elle est limitée par 11° 36' de
latitude Nord, 11° 42' de latitude sud, 27° de longitude Est et enfin
27° 30' de longitude Ouest.
2.3 Altitude : Elle se trouve à
plus ou moins 1230 mètres d'altitude.
2.3 Superficie : Sa superficie est de
747 Km2.
2.4 Type de climat :
- Alternance de saisons : une alternance
de deux saisons se caractérise chaque année dans la ville de
Lubumbashi à savoir :
a) La saison des pluies : de novembre à avril avec
une emprise de deux mois de chaleur (septembre et octobre)
b) La saison sèche : à partir d'avril
jusqu'au mois de septembre avec une particularité de deux mois de froid
(juin et juillet).
- Variation de température : la
température varie entre 15°c et 30°c.
- Pluviométrie : la
pluviométrie annuelle varie toujours entre 2000 et 3000 mm
2.5 La nature du sol : son sol est
à la fois alluvionnaire, sablo-argileux et limon-argileux.
2.6 Le relief du sol : son relief
s'élargit à certains endroits par des vallées.
2.7 Renseignement sur le sous-sol : le
sous-sol est constitué d'une diversité des minerais (cuivre,
cobalt, zinc, or, fer, etc.
2.8 Kilométrages des routes vitales :
la ville de Lubumbashi est ouverte à tous les coins tant par
route, par chemin de fer que par avion.
Lubumbashi -Dilolo: 760 km
Lubumbashi -Kalemie: 1140 km
Lubumbashi - Kasenga: 223 km
Lubumbashi - Kolwezi: 320 km
Lubumbashi - Pweto: 475 km
Lubumbashi - Kasumbalesa: 96 km
Lubumbashi - Mudingushi: 295 km
Lubumbashi - Sakania : 240 km
La ville de Lubumbashi a accès par les ports de Moba et
Kalemie avec la TANZANIE. Elle est également reliée vers
l'ouest, jusqu'à l'océan Atlantique par le port de Lobito via
Dilolo. Cependant, cette voie longtemps fermée il plus de trois
décennie avec les évènements d'Angola a fait que le
trafic venant de Lubumbashi ne s'arrête qu'au poste frontalier avec ce
pays voisin (Angola).
La voie ferrée relie Lubumbashi au reste du Congo par
le rail relayé par la voie fluviale à partir du port d'Ilebo. Le
trafic vers le sud est effectif.
2.9 La végétation dominante :
la végétation dominante est la savane boisée.
2.10 L'hydrographie :
Du Nord au Nord-Ouest vers le Sud-Est, deux
grandes rivières traversent la ville cuprifère. Il s'agit
de :
- Kafubu
- Lubumbashi
La ville compte également cinq ruisseaux de faible
débit en saison sèche, qui composent son bassin hydrographique. A
savoir :
- Kamalondo
- Katuba
- Kimilolo
- Ruashi
- Naviundu
2.11 La population :
Ses tribus dominantes sont : les
Babemba, les Balamba, les Lunda, les Tchokwe, les Kaminungu, les Luba de deux
Kasaï,les Basonge, les Luba du Katanga, les Balomotwa, les Bazela, les
Tabwa, les Sanga, les Hemba.
Etant un centre urbain cosmopolite, la ville de Lubumbashi
englobe toutes les tribus des provinces confondues.
SECTION 3 CADRE
DEMOGRAPHIQUE
Dans cette troisième section
centrée sur la présentation de la ville de Lubumbashi, nous
présentons la statistique des populations, de leur mouvement de
répartition dans les différentes tranches d'âges et dans
leurs activités.
La ville de Lubumbashi est la
deuxième ville peuplée en république démocratique
du Congo après la ville de Kinshasa. La population est actuellement
à plus de 8.5 millions d'habitants soit 500 à 1000 par
km2. Cette population est majoritairement jeune ce que plus de 56%
de la population est située dans l'écart d'âge de 0
à 35 ans. Cette tranche d'âge constitue la charge sociale en ce
qui concerne leur formation, leur alimentation et leur logement. Les adultes
estimés à 40%, cette tranche d'âge quand a elle constitue
un support social avec un revenu moyen de 1USD par jours.
Le niveau de nie ramener au plus bas
niveau de l'échelle du monde. Les vieillards représentent 4%
seulement de la population ils constituent également une autre charge
sociale en ce qui concerne leur santé et leur logement vue le
degré de sécurité sociale du pays.
Ce qui revient d'être dit peut être
représenté par la pyramide de la population comme suit :
TABLEAU N°1
2516556802516567044% VIEILLARDS
251657728 40% ADULTES
251658752 56% JEUNES
Source : bureau de la mairie de la ville, rapport annuel
2012.
En ce qui concerne l'évolution de la population, nous
devons aussi noter à ce titre que le taux de natalité, est
très élevée évalué à 48% et le taux
de mortalité est évalué à 15%, l'accroissement,
naturel ou rapide soit 3.5%.
Au-delà de la croissance naturelle
représentée par la natalité et la mortalité
exprimée en taux et en indice démographique de la ville de
Lubumbashi est aussi influencé par le taux de mouvement migratoire par
la migration et immigration.
Pour sa part, l'immigration est le
phénomène par lequel une personne, une population ou un groupe de
venir s'installer dans un pays, une ville, ou un territoire donnée pour
s'y fixer. Quant à la ville de Lubumbashi le taux d'immigration est
estimé selon le rapport de la mairie de Lubumbashi à 12% de la
population annuelle.
Cette immigration est plus motivée par des raisons que
voici :
· La recherche du mieux-être et du bien
être
· L'emploi
· Le travail
· La fuite de la guerre
· Les études surtout universitaire
Cette immigration est estimée
à plus ou mieux 250000 chaque année. La grande partie des
immigrés sont les jeunes de différente province du pays et
surtout de deux Kasaï.
SECTION 4 CADRE
ECONOMIQUE
Dans la présente section nous
voulons étudier que le cadre biologique de la ville de Lubumbashi en se
basant sur une analyse synthétique de certains indicateurs
économiques. En d'autres termes nous désirons étudier la
présentation du milieu économique de la ville de Lubumbashi sur
la période allant de 2006 à 2011.
Cette période a été
marquée par l'émergence du secteur économique informel,
l'instabilité des prix sur les marchés, la stabilité du
cadre macro-économique...
Malgré les ressources abondantes et variée,
Lubumbashi n'a pas pu ni su amorcer le moindre décollage pour son
développent. L'économie prédominée par les
activités économiques informelle (les marchés
pirates ; les commerces à la sauvette ; les activités
ou les services de proximité ...) et populaire, par une inflation
et une instabilité des prix (fluctuation) quasi permanentes. Lubumbashi
fut datant pourvoyeur de matières premières (cuivre, cobalt en
1980 par exemple 1ere producteur en Afrique) et des certains
produits agricoles (poissons, mais, arachides...) dont la production tend
spectaculairement vers 0.
Sur le plan économique, les caractéristiques de
la ville sont : extravertie, périphérique,
désarticulée, dualiste, du type agricole et artisanal, peu
dynamique et peu diversifié :
· Extravertie : dépendante et tournée
vers l'extérieur. Elle contribue à l'essor du marché
extérieur
· Périphérique : c'est-à-dire
la ville est périphérique par rapport au centre de
décision qui est Kinshasa
· Désarticulée : les secteurs
d'activités économiques de Lushois ne sont pas
complémentaires entre eux, ils dépendent le plus souvent, de ce
pays développés et émergent (Chine, Dubaï, Afrique du
sud...)
· Du type agricole : car plus de 60% de la
population active travaillent dans le secteur agricole et 55% au moins pratique
l'agriculture du type traditionnel
· Peu dynamique : car elle ne connait pas la
croissance travers le temps et moins concurrentes faces aux articles venus de
l'extérieur
· Peu diversifié : car elle repose
essentiellement sur des produits miniers dont les principaux sont le cuivre et
le cobalt. A ce titre, il faut aussi souligner que la production de ces
minerais tend vers Zéro.
Ces différentes
caractéristiques de l'économie de la ville de Lubumbashi et de la
République Démocratique du Congo en générale font
en sorte que nous puissions vivre une instabilité et de prix des
différents articles sur le marché. A ce titre exemplatif, nous
pouvons citer le cas de la farine de maïs qui provient en quantité
non négligeable de la Zambie. Cette dépendance a fait en sorte
qu'en 2009, revenait à 9000Fc, en 2010 il revenait à 11500Fc, et
12000Fc en 2012, il a plafonné 25000 en 2013.
Les principales activités économiques : la
culture vivrière, les principales cultures pratiquées sont les
suivantes :
- Le maïs ;
- Le manioc ;
- L'arachide ;
- Le haricot ;
- La patate douce
A celles-ci s'ajoutent les cultures maraichères qui
sont pratiquées souvent au bord des rivières Lubumbashi et
Kafubu.
SECTION 5 CADRE
POLITICO-ADMINISTRATIF
La ville de Lubumbashi est la deuxième
ville de la République Démocratique du Congo après
Kinshasa. Elle est le chef- lieu de la province du Haut-Katanga et comprend une
population hétérogène.
Elle est subdivisée en 7 communes dont :
- Lubumbashi
- Kenya
- Katuba
- Kamalondo
- Ruashi
- Kampemba
- Annexe
Pour une meilleure illustration nous avons proposé un
tableau qui donne la subdivision administrative de la ville de Lubumbashi.
TABLEAU N°2 DIVISION
ET SUBDIVISION ADMINISTRATIVE DE LA VILLE DE LUBUMBASHI
Commune annexe
|
Commune Kamalondo
|
Commune Kampemba
|
Commune Katuba
|
Commune Kenya
|
Commune Lubumbashi
|
Commune Ruashi
|
Kalebuka
Kassapa
Kasungami
Kimbembe
Kisanga
Luwowoshi
Munua
Naviundu
|
Kitumaini
Njanja
|
Bel Air I
Bel Air II
Bongonga
Industiel
Kafubu
Kampemba
Kigoma
|
Bukama
Kaponda nord
Kaponda sud
Kisale
Lufira
Musumba
Mwanashaba
N'sele
Upemba
|
Lualaba
Luapula
Luvua
|
Gambela I et II
Kalubwe
Kiwele
Lido-Golf
Lumumba
Makutano
Mampala
|
Bendera
Congo
Kalukuluku
Kawama
Luano
Matoleo
Shindaika
|
8 Quartiers
|
2 Quartiers
|
7 Quartiers
|
9 Quartiers
|
3Quartiers
|
7 Quartiers
|
7 Quartiers
|
La ville de Lubumbashi compte quarante-trois quartiers
repartis en sept communes qui la composent.35(*)
CHAPITRE III
L'ADMINISTRATION PUBLIQUE ET LE DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE DE LA POPULATION
DE LA VILLE DE LUBUMBASHI
Il estadmis dans le milieu des experts que la
République Démographique du Congo est un pays en faillite et que
rien de durable ne pourraêtreréalisé si
l'administration publique n'est pas assise ou réhabilitée sur un
socle réellement solide qui est celui de la formation, de la
compétence et de la rigueur. L'urgence, à cet effet, reste
à l'émergence d'hommes capables, compétents et disponible
afin de répondre aux problèmes de la détressecongolaise en
générale et celle de la Ville de Lubumbashi en
particulier.36(*)
En effet, le rôle de l'administration publique est
généralement de trouver les voies et les moyens pour
découvrir les valeurs de la société, à l'instar de
l'administration publique urbaine de la ville de Lubumbashi. Ainsi dans ce
chapitre, nous parlerons des rôles que l'administration publique urbaine
de la ville de Lubumbashi doit remplir pour le développement
socio-économique de la population de ladite ville.
Pour mieux comprendre aux problèmes de détresse
de la population lushoise, L'administration publique doit remplir les
rôles ci-après : le leadership, le développement de la
capacité d'agir ou d'action, la formulation des décisions,
l'exécution et la planification.
SECTION1 LE LEADERSHIP
Du principe, déjà connu que
l'administration publique est un instrument du gouvernement ou son appareil
d'exécution, il découle que le leadership administratif est
facultatif, est conjoncturel c'est ce qui explique que « le service
public doit être dirigé par les politiciens dévoués,
intégrés d'un sens de mission. »37(*)Cette dimension ne peut
être la nôtre, faute de démocratie en
RépubliqueDémocratique du Congo et faute des conseils municipaux
à Lubumbashi.
Elle est réellelàoù la direction
politique sollicite l'appui et la royauté des administrateurs
compétents et intègres ; là où il y a une
opinion publique éclairée, constructive et organisée pour
garder les leaders politiques éveillés. Or au Congo, les
administrateurs sont joués comme les pillons dans un jeu de dames. Le
recrutement se fait à la cabane, tout se flatte et ceux-là se
flattent pour détruire l'administration publique jusqu'aux communes.
Le mauvais recrutement fait succomber le leadership
administratif. Plus le rôle palpable de l'administration congolais, plus
de respect de l'administration publique ni celui des règles et normes
sur lesquelles elle se fonde, la sécurité des personnes et de
leurs biens, la justice et la discipline, etc., rien n'est à sa taille.
Le seul mot qui reste, c'est le dénigrement administratif au Congo en
général et dans la ville de Lubumbashi en particulier.
Nous devons aller au-delà des déclarations
politiques pour mieux évaluer et apprécier la marge de la
manoeuvre réelle du système administratif de la ville de
Lubumbashi.
Nous estimons que, le leadership peut constituer un levier
pour la promotion du développement socio-économique de la
population, à l'instar de la ville de Lubumbashi.
Mais dans quelles mesures cela serait-il possible ? Sans
êtreexhaustive, nous pensons que l'examen des points suivants peut
instituer une tentative des réponses face à cette lancinante
question :
1. L'importance de la
vision
On peut définir la vision comme
l'expression concrète et consensuelle de ce que l'organisation veut
être et veut devenir.38(*)Elle est souvent traduite en terme de
finalités, d'objectifs voire de démarche et d'éthique. La
vision fait partie de nos jours, du bon management et des
caractéristiques du leader, singulièrement du leader
transformateur. Mais pour qu'elle puisse prendre corps, la vision doit
être communiquée aux collaborateurs et aux autres alliés.Le
leader joue un rôle crucial, a cet égard, en ce sens qu'il doit
être à même de la partager, de la communiquer mais surtout
influencer les collaborateurs et la population à l'intégrer
totalement voire l'intérioriser.
Toutefois, l'intériorisation ou l'intégration
de la vision passe par un véritable travail d'acculturation que doit
sans cesse effectuer pour transformer son entité ou organisation en
introduisant les changements nécessaires. L'éducation et la
communication sont, à cet égard, essentielles pour renforcer le
leadership au sein de l'administration publique. L'éducation doit
être orientée vers le changement de mentalités et
l'inculcation de valeurs fortes. De ce point de vue, le leader est à la
fois un fondateur mais également un transformateur de culture. Entre
autre de l'égalité, de la solidarité, de
l'intégrité de transparence, au respect des personnes, de la
satisfaction des usagers, le leader doit influencer ses collaborateurs et les
autres membres de la communauté à intégrer et interposer
ses valeurs, il doit en même temps incarner ces valeurs en servant de
modèle.
2. La communication
La communication est un échange
d'informations ou le feedback est essentiel.39(*)Il est essentiel pour le leader de privilégier
la communication sans laquelle leur vision ou objectif et différents
projets ne pourront rencontrer l'adhésion des populations.
Plusieurs aspects de la vie des collectivités et
communautés peuvent faire l'objet de communication : la
santé, la gestion de l'environnement, l'éducation,...pour
promouvoir le développement socio-économique de la population.
La communication permet ainsi de renforcer les principes de
responsabilité, de transparence, de respectdes libertés
individuelles et implication des populations au processus de
développement. Lorsque l'autorité urbaine a la facilité de
communiquer avec toutes les couches de la population de sa juridiction, cela
lui permettra de connaitre leurs aspirations en vue de les satisfaire et de les
influencer dans sa manière de gérer.
3. L'exercice du pouvoir
Le pouvoir est force à laquelle on
recourt pour que les choses se passent comme on le désire. En effet, le
leader doit être animé du désir pouvoir altruiste qui
s'exerce essentiellement aux services des individus. Et c'est là
qu'apparait, toute l'importance du leader serviteur.
Le leader doit influencer, sans influence ; le leader
est vain. Du présent amener les collaborateurs et les populations
à élargir leurs horizons et à s'approprier sa vision. Mais
pour réellement influencer, l'administration publique étant
leader doit monter la direction à suivre, donner un sens à ses
actions, servir de modèleêtrecrédible et
généreux afin de promouvoir le développement
socio-économique de la population.
Une autre compétence de l'administration publique
comme leader est celle de la confiance en sol et en sa capacité du
leader.
SECTION2 LE DEVELOPPEMENT
DE LA CAPACITE D'ACTION
Généralement, l'administration
publique congolaise est incapable d'agir efficacement ou s'il y a lieu d'agir
elle agit faiblement. Elle agit là où la fonction publique est
organisée au niveau vertical et horizontal. Au niveau vertical, le
centre administratif doit être à Kinshasa, appelé à
contrôlerefficacementet nécessairement les autres centres
provinciaux, dont celui du Katanga à Lubumbashi. De cette
manière, la fonction publique au Congo, doit fonctionner comme un
appareil pouvant engendrer le développement, ce qu'elle doit être
reformée. Pour ce faire, la hiérarchiesupérieure doit
être constituée principalement d'un personnel permanant, hautement
qualifié et discipliné en vue de développer la
capacité d'action au sein de l'administration publique. Au niveau local,
tel que la ville de Lubumbashi, doit être à la fois
compétente et plus efficace dans la prestation des services à
l&& communauté, pour développer la capacité
d'action en vue de promouvoir le développement socio-économique
de la population lushoise.
La bonne question administrative consiste à la
formation adaptée des fonctionnaires en vue d'améliorer
l'efficacité administrative pour que l'administration publique parvienne
à accroitre le savoir-faire pour
l'épanouissementsocio-économique de la population.
SECTION3 LA FORMULATION DE
DECISIONS ET LEUR EXECUTION
L'organisation est l'une des attributions de
l'administration publique. Cependant pour mieux jouer ce rôle, elle
s'imprègne de la loi et agit par le biais des arrêtés pour
règlementer la vie sociale et économique de sa population.
Pour ce qui est de la ville de Lubumbashi qui fait l'objet de
notre étude, nous avons observé que plusieurs décisions
ont été prises dont quelques-unes ont été
appliquées et certaines d'autres inappliquées ou soit
l'exécution n'a pas été efficace ou encore à
l'exemple du marché pirate, que le processus d'exécution n'a pas
été achevée et que nous voyons les effets négatifs
sur le plan sanitaire, environnemental et consorts. L'inefficacité ou
l'inachèvement d'exécution de ces décisions est lié
à divers facteurs d'ordre budgétaire et sécuritaire car
l'administration publique ne dispose pas des moyens suffisants pour faire face
d'une manière permanente à ce mal et aussi les
éléments de la politique qu'elle utilise s'adonnent à la
corruption qui fait que certains marchands pirates puissent continuer à
opérer paisiblement sans crainte malgré la présente des
agents de l'ordre. Ainsi, toutes ces décisions bien qu'étant
formulées et pertinentes deviennent impuissantes sur le plan pratique
Certes la volonté de l'autorité urbaine
d'éradiquer ce phénomène existe, il est impérieux
de considérer avant leur exécution le contexte conjoncturel dans
lequel notre pays vit car la plupart des gens opérant sous cette
étiquette est pauvre, composés des émigrants ruraux, des
déplacés de guerres, des chômeurs, de sans-emplois, des
femmes des militaires, des policiers et autres, qui sont à la recherche
d'un gagne-pain. Pour s'assurer de l'efficacité dans l'exécution
de ses décisions l'autorité politico-administrative serait
contrainte de cerner les vrais causes sans fermer les yeux, qui sont à
la base de la non-exécution de ses décision, mettre sur pieds les
mécanismes d'autofinancement et d'entrevoir l'encadrement de cette
catégorie de personnes. C'est ainsi que l'administration publique peut
espérer trouver une solution efficace et par conséquent
promouvoir le développement socio-économique qui est tant attendu
par tous.
SECTION 4 LA
PLANIFICATION
La ville de Lubumbashi dans son fonctionnement s'appuie sur
les services techniques pour la réalisation de certains projets du
développement socio-économique. Malgré tous ces efforts
fournis, certains services tels que l'urbanisme, environnement,
développement rural, habitat, etc.présentent des
défaillances énormes dans leur planification.
A l'instar du service de l'urbanisme qui a pour rôle
de contrôleur de sites afin d'apporter de l'esthétique urbaine
dans la construction des maisons, des mures de clôturesetc., nous
constatons que dans certaines communes dans certains quartiers de la ville de
Lubumbashi, ce service n'est pas à la hauteur de sa tâche, rien ne
reflète la planification urbaine. Le service de l'environnement qui a
pour mission de rendre la ville propre en luttant contre l'insalubrité
et la pollution. Celui-ci n'arrive pas à remplir correctement sa mission
par manque des matériauxadéquats à l'accomplissement de sa
tâche. Et de même le service dudéveloppement rural qui
devrait s'occuper de la sensibilisation et de l'encadrement des paysans avant,
pendant et après le processus de production, de transformation, de
conditionnement, de commercialisation et de transport. A cause des moyens
limités, l'administration publique n'arrive pas à financer
normalement ce service pourvu qu'il atteigne les paysans vivant dans les
milieux ruraux en les sensibilisant par des séminaires, formations pour
qu'ils arrivent à produire en quantité suffisant et continuelle
pour un développement durable.
En effet, par la planification l'administration publique de
la ville de Lubumbashipeut arriver à promouvoir le développement
socio-économique de la population lorsqu'elle dispose des moyens
financiers, matériels suffisants pour faire fonctionner ces services
techniquesprésentant des défaillances dans leurs planifications.
A titre illustratif, le service du développement rural dans sa
planification peut contribuer à la promotion du développement
socio-économique de la population, s'il recevait des moyens
nécessaires pour atteindre les milieux ruraux de manière à
sensibiliser les paysans dans la production, conditionnement, transport, etc.
des produits cultivés afin d'assurer une certaines autosuffisance dans
la production des biens agricoles les plus indispensable à
l'alimentation de la population, assurer cette alimentation de base à
des prix accessibles aux consommateurs et particulièrement au plus
modestes d'entre eux. Pour le service de l'urbanisme, un contrôle
sérieux dans l'autorisation de bâtir maisons et leurs de
clôtures apporterait une esthétique urbaine dans certains communes
et quartiers de la ville de Lubumbashi. De même pour lessévices de
l'environnement la dotation des matériaux adaptés pour rendre la
ville propre éviterait des maladies à la population.
L'application de toutes ces mesures
énumérées ci-haut apporterait la promotion du
développementsocio-économique de la population dans la
planification par l'administration publique dela ville de Lubumbashi.
CONCLUSION
Notre réflexion sur le rôle et la place de
l'administration publique dans la promotion du
développementsocio-économique de la population lushoise touche
à sa fin. Il a été question de démontrer dans notre
travail que l'administration publique dans son rôle de leader et
d'artisan du développement socio-économique de la population, en
remplissant avec efficacité ses taches favoriserait le
développement.
Pour répondre à la question que nous nous sommes
posée, nous avons scindé ce travail en trois chapitres. Dans le
premier « considération générales »,
nous nous sommes proposé de donner certains termes utilisés dans
notre étude. Dans le second chapitre « présentation de
la ville de Lubumbashi », nous avons fait la présentation de
la ville de Lubumbashi, donner son mode de fonctionnement et un aperçu
historique de celle-ci. Dans le dernier chapitre « l'administration
publique et le développement socio-économique de la population de
la ville de Lubumbashi », nous avons tenté de cerner les vices
qui rongent l'administration publique et proposer des voies d'issus favorisant
le développement socio-économique de la population.
L'administration publique éprouve d'énormes
difficultés pour remplir convenablement ses taches. Les
difficultés sont d'ordre : moral, fonctionnel et organisationnel.
Celles-ci entrainent le sous-développement de la population.
Au terme de notre réflexion, nous avons conclu que rien
de plus durable ne peut êtreréalisé aujourd'hui ou
ultérieurement, si l'administration publique n'est pas
réhabilitée sur son socle solide, celui de la compétence,
de la responsabilité et de la rigueur. De ce fait, le Congo en
général et en particulier la ville de Lubumbashi a besoin d'un
personnel administratif qualifié, responsable et disponible capable de
répondre aux problèmes de détresse du Congo,
jusqu'à celle de la ville de Lubumbashi.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. Auby J. et Ducos, R. institution administratives,
Paris, PUF, 1966.
2. BACHLER J .Le phénomène
révolutionnaire, Paris, PUF, 1971.
3. BREMOND J., GELEDAN A., Dictionnaires des Sciences
Economiques et Sociales, Paris cedex, édition Belin, 2002.
4. Crozier et Friedbers, L'acteur et système : les
contraintes de l'action collective, Paris, Seuil, 1997.
5. Debbasch, C., Science administrative, Paris, DALLOZ,
1980.
6. De Burlet, J., Précis de droit administratif
congolais, Kinshasa- Bruxelles, Université Lovanium, LARCIER,
1969.
7. DELVAUX, R, L'organisation administrative du Congo
Belge, Anvers, éd Zaïre, 1945.
8. Diouf, D. Le leadership transitionnel et le leadership
transformationnel, LP, le magasin du médicament et des professions
de santé, 8 mars 2006.
9. DOBERS H.,Les exigences d'une administration du
développement, Mainz, Hase et Kahler, Verlag, 1980.
10. GABRIEL M., ce développement en quête
d'acteurs, Paris, le centurion, 1984.
11. Kabatu-Suila, B., le Congo en marche, Kinshasa,
Ka-Immo, 2001.
12. MULUMBATI NGASHA, manuel de sociologie
générale, Lubumbashi éd. Africa, 1981.
13. Mutamba, L.G, Congo/Zaïre, la faillite d'un pays,
Paris, éd harmattan, 1899.
14. Ndaywel-E- NZIEM, histoire du Zaïre, de
l'héritage ancien à l'âge contemporain, Bruxelles,
DUCULOT, 1997.
15. Pierre Guiho, Dictionnaire de Droit, Economie et
Gestion, Lyon, HERMES, 1994.Pinto R. et GRAWITZ M. , Méthodes
des sciences sociales, Paris, Ed. 1971.
16. QUIVY et VAN CAMES H., Manuel de recherche en sciences
sociales, Bordas, Paris, 1998.
17. Rivero, Droit administratif, Paris, Dalloz,
1971.
18. Rongère P. , Méthodes des sciences
sociales, Paris, Ed. Dalloz, 1971.
II. ARTICLES ET REVUES
1. Charte coloniale, in Moniteur Belge, du 20 octobre
1908.
2. ISANGO IDI W, la présence des chefs coutumiers dans
l'administration territoriale au Zaïre, quelle opportunité ?,
in Zaïre-Afrique, n°265, 1992.
3. Léon de Saint Moulin, S.J, histoire de
l'administration administrative du Zaïre, in Zaïre-Afrique,
n°251, janvier 1992.
4. VUNDUAWE-TE-, P, la décentralisation des
responsabilités au Zaïre, pourquoi et comment ?, l'administration
locale du Zaïre de 1885 à 1982, in Zaïre-Afrique.
III. MEMOIRE ET TFC
1. MUJINGA KALENGA, Le patrimoine de l'administration publique
et son incidence sur le développement socio politique et
économique en RDC, mémoire de licence en SPA, UNILU,
2006-2007.
IV. NOTES DES COURS
1. Mbaya Kabamba, introduction à la science
administrative, UNILU, 2013-2014.
2. Mwamba Sinonda, Cours des Institutions Administratives du
Congo, G3 SPA, UNILU, 2010-2011.
V. AUTRES DOCUMENTS
1. Dictionnaire le Larousse illustré.
2. Le Larousse de poche, Paris, 2002.
3. Rapport Brundtland, produit par la Commission Mondiale sur
l'Environnement et le développement de l'ONU ; 1987.
VI. INTERNET
1.
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9réforme
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
i
DEDICACE
ii
AVANT PROPOS
iii
INTRODUCTION GENERALE
1
PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES
1
PROBLEMATIQUE
1
LES HYPOTHESES
2
CHOIX ET INTERET DU SUJET
2
CHOIX DU SUJET
2
INTERET DU SUJET
3
ETAT DE LA QUESTION
4
METHODE ET TECHNIQUES
6
METHODE
6
TECHNIQUES DE RECHERCHE
7
DELIMITATION DU SUJET
8
Délimitation Temporelle
8
Délimitation Spatiale
8
SUBDIVISION DU TRAVAIL
9
CHAPITRE I LES CONSIDERATIONS GENERALES
10
SECTION 1 L'ADMINISTRATION PUBLIQUE
10
Sens institutionnel
11
Sens organique
12
Sens sociologique
12
SECTION 2 HISTOIRE DE L'ADMINISRATION PUBLIQUE
CONGOLAISE
12
2.1 Au niveau du gouvernement colonial dans la
métropole :
13
2.2 Au niveau du gouvernement colonial dans la
colonie :
14
SECTION 3 LE DEVELOPPEMENT
16
SECTION 4 DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE
17
1. L'environnement
18
2. L'économie
18
3. Le social
19
SECTION 5 DEVELOPPEMENT DURABLE
21
SECTION 6 DEVELOPPEMENT HUMAIN
22
CHAPITREII PRESENTATION DE LA VILLE DE
LUBUMBASHI
24
SECTION1 CADRE HISTORIQUE
24
SECTION2 CADRE GEOGRAPHIQUE
25
2.1 Limites territoriales
25
2.2 Coordonnées géographiques
25
SECTION 3 CADRE DEMOGRAPHIQUE
27
TABLEAU N°1
28
SECTION 4 CADRE ECONOMIQUE
29
SECTION 5 CADRE POLITICO-ADMINISTRATIF
31
TABLEAU N°2 DIVISION ET SUBDIVISION
ADMINISTRATIVE DE LA VILLE DE LUBUMBASHI
31
CHAPITRE III L'ADMINISTRATION PUBLIQUE ET LE
DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE DE LA POPULATION DE LA VILLE DE
LUBUMBASHI
32
SECTION1 LE LEADERSHIP
32
1. L'importance de la vision
33
2. La communication
34
3. L'exercice du pouvoir
34
SECTION2 LE DEVELOPPEMENT DE LA CAPACITE
D'ACTION
35
SECTION3 LA FORMULATION DE DECISIONS ET LEUR
EXECUTION
35
SECTION 4 LA PLANIFICATION
36
CONCLUSION GENERALE
38
BIBLIOGRAPHIE
39
* 1 Le Larousse de poche, Paris,
2002, p.625
* 2 BACHLER J .Le
phénomène révolutionnaire, Paris, PUF, 1971,
p.14
* 3 MULUMBATI NGASHA,
manuel de sociologie générale, Lubumbashi
éd. Africa, 1981, p.466
* 4 QUIVY et VAN Hondt.,
Manuel de recherche en sciences sociales, Bordas, Paris, 1998,
p.85.
* 5 H. DOBERS, Les exigences
d'une administration du développement, Mainz, Hase et Kahler,
Verlag, 1980, p 126-127
* 6 MUJINGA KALENGA, Le
patrimoine de l'administration publique et son incidence sur le
développement socio politique et économique en RDC,
mémoire de licence en SPA, UNILU, 2006-2007.
* 7M GABRIEL, ce
développement en quête d'acteurs, Paris, le centurion, 1984, p
17-18.
* 8H DOBERS, op
cit, pp.126-127.
* 9 P. Rongère,
Méthodes des sciences sociales, Paris, Ed. Dalloz, 1971,
p .18
* 10 R. Pinto et M.
GRAWITZ, Méthodes des sciences sociales,Paris, Ed. 1971, p.
289.
* 11 P. Rongère,
op.cit. p .43
* 12 MULUMBATI NGASHA,
op.cit. p.28
* 13Idem, p.
30
* 14
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9réforme
* 15 Debbasch, C., Science
administrative, Paris, DALLOZ, 1980, p.1.
* 16 De Burlet, J.,
Précis de droit administratif congolais, Kinshasa-
Bruxelles, Université Lovanium, LARCIER, 1969, p. 17.
* 17 Pierre Guiho,
Dictionnaire de Droit, Economie et Gestion, Lyon, HERMES, 1994, p.
757.
* 18 De Burlet, J., Op.
Cit., p.17.
* 19 Mbaya Kabamba, cours
d'introduction à la science administrative, UNILU, 2013-2014,
pp.31-32
* 20 Rivero, Droit
administratif, Paris, Dalloz, 1971, P.13
* 21 Auby J. et Ducos, R.
institutions administratives, Paris, PUF, 1966, p.2
* 22 Ndaywel-E- NZIEM,
histoire du Zaïre, de l'héritage ancien à l'âge
contemporain, Bruxelles, DUCULOT, 1997, p. 320
* 23 Léon de Saint
Moulin, S.J, histoire de l'administration administrative du Zaïre,
in Zaïre-Afrique, n°251, janvier 1992, p.29
* 24 DELVAUX, R,
L'organisation administrative du Congo Belge, Anvers, éd Africa,
1945, p. 320
* 25 Charte coloniale, in
Moniteur Belge, du 20 octobre 1908.
* 26 VUNDUAWE TE,PEMAKO, la
décentralisation des responsabilités au Zaïre, pourquoi et
comment ?, l'administration locale du Zaïre de 1885 à 1982, in
Zaïre-Afrique, n°165, p. 261.
* 27 ISANGO IDI WANZILA, la
présence des chefs coutumiers dans l'administration territoriale au
Zaïre, quelle opportunité ?, in Zaïre-Afrique,
n°265, 1992, pp. 151-152.
* 28 MPINDA KASENDA,
cité par ISANGO IDI WANZILA, op cit, p.80
* 29 Dictionnaire le Larousse
illustré, p316
* 30 BREMOND J., GELEDAN A.,
Dictionnaires des Sciences Economiques et Sociales, Paris cedex,
édition
Belin, 2002, p.152
* 31 Rapport brudtland, produit
par la Commission Mondiale sur l'Environnement et le développement de
l'ONU ; 1987 ; p.51.
* 32Mwamba Sinonda,
Institutions Administratives du Congo, G3 SPA, UNILU, 2010-2011.
Inédit
* 33 BREMOND J., GELEDAN A.,
op cit., p.147
* 34Idem, p.149
* 35 Source : Division
Provinciale de l'intérieur et sécurité du Haut-Katanga,
Rapport annuel 2015
* 36Kabatu-Suila, B, le
Congo en marche, Kinshasa, Ka-Immo, 2001, p1.
* 37Dobers, H, op cit ,
p.51
* 38 Diouf, D, Le leadership
transitionnel et le leadership transformationnel, LP, le magasin du
médicament et des professions de santé, p1, 8 mars 2006.
* 39 Crozier et Friedbers,
L'acteur et système : les contraintes de l'action
collective, Paris, Seuil, 1997, p.5
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