CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce second chapitre portant sur la présentation du
milieu d'étude et de l'approche méthodologique, nous nous sommes
efforcés dans la première section, de présenter la ville
de Bukavu, l'entité où nous avons mené nos investigations.
Il s'est démontré que les activités économiques de
la ville de Bukavu se passent beaucoup plus dans le secteur tertiaire (la
prestation des services) dont la plupart se passe dans l'informel, mais aussi
dans le secteur d'industrie (transformation agro-alimentaire). Le secteur
primaire n'existe presque pas (l'agriculture, l'élevage et l'extraction
des minerais).
Dans la seconde section, nous avons présenté la
méthodologie que nous avons empruntée pour récolter les
donnes sur terrain : l'échantillon que nous enquêtons, la
spécification du modèle théorique des variables ainsi que
la présentation des différentes variables qui
caractérisent notre étude.
CHAPITRE TROISIEME
PRESENTATION, ANALYSE,
INTERPRETATION ET DISCUSSION DES RESULTATS
Ce chapitre concerne la présentation, l'analyse,
l'interprétation et la discussion des résultats provenant de nos
enquêtes sur le terrain. Il s'agit plus clairement des opinions de
différentes PME installées dans la ville de Bukavu.
3. CARACTERISTIQUES DE
L'ECHANTILLON
3.1. PRESENTATION DE LA
STATISTIQUE DESCRIPTIVE
Cette section présente les différentes
statistiques descriptives liées aux caractéristiques de notre
population sous-étude (échantillon).
Graphique n°3.1.1. Régime juridique des
PME enquêtées
![](La-deterioration-du-climat-des-affaires-en-RDC-et-son-impact-sur-le-niveau-dactivites-des-ope53.png)
Source : Nos
analyses à partir des données d'enquête dans SPSS
20.0
Il ressort clairement de ce graphique que notre
échantillon est beaucoup plus constitué des PME individuelles et
donc des établissements avec 84,44% alors que les PME sociétaires
ne représentent que 15,56%. Cela peut s'expliquer par le fait que les
entrepreneurs de la ville de Bukavu veulent travailler seuls et non en
société.
Graphique n°3.1.2. Adresse et secteur
d'activités des PME enquêtées
![](La-deterioration-du-climat-des-affaires-en-RDC-et-son-impact-sur-le-niveau-dactivites-des-ope54.png)
Source : Nos analyses à
partir des données d'enquête dans SPSS 20.0
Ce graphique croisé nous renseigne sur la
répartition de l'échantillon selon l'adresse et suivant le
secteur d'activités. On remarque donc que nous avons
enquêté 17 PME dans la commune de Bagira dont 9 oeuvrant dans le
commerce général, 6 dans les services et 2 dans le transport.
Dans la commune d'Ibanda, il s'agit de 44 PME dont 32 oeuvrant dans le commerce
général, 11 dans les services et 1 dans le transport. De
même pour la commune de Kadutu, nous avons enquêté 29 PME
dont 16 dans le commerce général, 13 dans les services et aucune
d'entre elles dans le secteur de transport.
De cela, on remarque donc que dans la ville de Bukavu, le
secteur du commerce général est celui qui regroupe beaucoup plus
des opérateurs économiques soit 57 PME sur les 90
enquêtées. Aucune d'entre elles ne réalise les
activités d'agriculture, de pêche, d'élevage ni celles de
production, de transformation des matières premières en produits
finis et donc du secteur primaire et secondaire. Cela nous amène
à dire que le secteur tertiaire et surtout le commerce est le secteur
d'activités qui englobe la quasi-totalité des activités
économiques dans la ville de Bukavu. En outre, cela peut bien expliquer
le graphique 3.1., concernant le régime juridique des PME. Avec le
commerce général, il peut être plus aisé de choisir
le régime juridique individuel plutôt que sociétaire.
Graphique n°3.1.3. Le sexe et le niveau
d'études des managers
![](La-deterioration-du-climat-des-affaires-en-RDC-et-son-impact-sur-le-niveau-dactivites-des-ope55.png)
Source : Nos analyses à
partir des données d'enquête dans SPSS 20.0
Ce graphique croisé présente le sexe et le
niveau d'études des managers. Ainsi donc, dans les 90 PME
enquêtées, 33 managers sont femmes dont 8 ont un niveau
d'études supérieures ou universitaire, 8 ont un niveau
d'études secondaires, 6 ont un niveau d'études primaires et 11
n'ont aucun niveau d'études. Du coté des hommes, la situation est
la suivante : 23 managers ont un niveau d'études supérieures
ou universitaire, 17 ont un niveau d'études secondaires, 6 ont un niveau
d'études primaires et 11 n'ont aucun niveau d'études, soit 57
managers.
D'une manière globale, il ressort donc que la
majorité des managers ont un niveau d'études supérieur et
universitaire, soit 31, suivi de ceux qui ont un niveau d'études
secondaires soit 25, vient ensuite ceux-là qui n'ont aucun niveau
d'études, soit 22 et enfin ceux du niveau d'études primaire soit
12 managers et cela pour un total de 90 managers.
Tableau n°3.1.1. Répartition des
enquêtées suivant l'accès aux financements externes et le
moyen de financement
Tableau croisé Accès aux financements externes *
Moyen de financement
|
Effectif
|
|
Moyen de financement
|
Total
|
Capitaux propres
|
Crédit auprès d'une banque ou coopéc
|
Accès aux financements externes
|
Non
|
60
|
0
|
60
|
Oui
|
0
|
30
|
30
|
Total
|
60
|
30
|
90
|
Source : Nos analyses à
partir des données d'enquête dans SPSS 20.0
Ce tableau croisé renseigne sur l'accès aux
financements externes des PME, il s'observe donc que la majorité des PME
n'accèdent pas aux financements externes, soit 60 PME sur les 90
enquêtées, alors que seules 30 PME ont affirmé avoir
accès aux financements externes. En outre, il est à remarquer que
la totalité des PME qui ont accès aux financements externes
recourent à un crédit auprès d'une banque ou d'une
coopérative d'épargne et de crédit. Cela pourrait
expliquer le fait que de nombreuses autres PME n'accèdent pas, soit 60
PME, sur les 90 enquêtées, aux financements externes car il y a de
conditions à remplir pour que la coopec donne les crédits. Les
PME n'ayant pas la confiance des banques et coopéc, il serait difficile
d'être octroyé des crédits.
Or, le financement est un élément très
important dans la vie d'une entreprise. La détérioration du
climat des affaires, serait à la base du manque de financement externes
dans l'activité économique dans la ville de Bukavu en particulier
et en RDC en général car les investisseurs étrangers ne
sont pas prêts à se risquer dans un environnement incertain.
Tableau n°3.1.2. Opinions des
enquêtées selon le respect et l'application stricte des lois et
réglementations établies sur l'activité économique
en RDC
Respect et application stricte des lois et règles
établies sur l'activité économique
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
|
Non
|
73
|
81,1
|
81,1
|
81,1
|
Oui
|
17
|
18,9
|
18,9
|
100,0
|
Total
|
90
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : Nos analyses à
partir des données d'enquête dans SPSS 20.0
De ce tableau, s'observe que les lois et
réglementations sur l'activité économique ne sont pas
respectées ni appliquées d'une manière stricte. 73 soit
81,1% des PME ont affirmé que le respect et l'application stricte des
lois et réglementations pose toujours problème car les lois n'ont
jamais été respectées ni appliquées tel que voulu
par le législateur. De même, 17, soit 18,9% des PME, ont
montré que les lois et réglementations sur l'activité
économique sont tant soit peu respectées et appliquées.
De cette illustration, il s'observe que la
responsabilité est renvoyée auprès des pouvoirs publics,
à savoir l'Etat et les entités décentralisées,
régulateurs de la vie économique du pays. Le non respect et non
application stricte des lois et réglementations sur l'activité
économique est un problème majeur qui occasionne le
désordre dans le secteur. Certains opérateurs en
bénéficient par la corruption et d'autres en souffrent par des
impositions arbitraires et cela perturbe le fonctionnement adéquat de la
vie économique.
Tableau n°3.1.3. Répartition des
enquêtées suivant la façon dont la concurrence impacte sur
le niveau de leurs activités
L'impact de la concurrence sur le niveau d'activités de
l'entreprise
|
Aucun impact
Impact négatif
Impact positif
Total
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
31
|
34,4
|
34,4
|
34,4
|
51
|
56,7
|
56,7
|
91,1
|
8
|
8,9
|
8,9
|
100,0
|
90
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : Nos analyses à
partir des données d'enquête dans SPSS 20.0
Ce tableau illustre les opinions de PME sur la concurrence
face à leur niveau d'activités. Il ressort que 51 PME, soit
56,7%, affirment que la concurrence impacte négativement sur le niveau
de leurs activités parce que l'Etat ne punit pas et ne
s'intéresse même pas à la concurrence déloyale. Par
ailleurs, 31 PME, soit 34,4%, affirment que la concurrence n'a aucun impact sur
le niveau de leurs activités car elles ont déjà acquis la
confiance de leurs clients et 8 PME, soit 8,9%, ont prétendu que la
concurrence avait un impact positif sur le niveau de leurs activités car
ayant les mêmes produits, parviennent à faire des échanges
mutuels.
Tableau n°3.1.4. Opinion des
enquêtées suivant la maîtrise de l'activité
économique (la capacité managériale)
La maîtrise de l'activité de l'entreprise
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
|
Non
|
15
|
16,7
|
16,7
|
16,7
|
Oui
|
37
|
41,1
|
41,1
|
57,8
|
Pas mal
|
38
|
42,2
|
42,2
|
100,0
|
Total
|
90
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : Nos analyses à
partir des données d'enquête dans SPSS 20.0
Ce tableau nous fait remarquer que la plupart des managers
essaient tant soit peu de maîtriser l'activité de l'entreprise,
c'est-à-dire 38 PME soit 42,2%, qui ont répondu « Pas
mal ». De l'autre côté, nous avons 37 PME soit 41,1%,
qui ont répondu affirmativement et donc ont affirmé avoir des
managers qui maîtrisent parfaitement l'activité de l'entreprise et
enfin, nous avons 15 PME, soit 16,7%, qui ont répondu par la
négative et par conséquent affirment qu'ils ont des managers qui
ne maitrisent pas parfaitement l'activité de l'entreprise.
Tableau n°3.1.5. Répartition des
enquêtées suivant l'utilisation de la technologie
Tableau croisé Utilisation de la technologie * Type de
technologie utilisée
|
Effectif
|
|
Type de technologie utilisée
|
Total
|
Aucun
|
Commerce en ligne
|
Informatisation des principales activités
|
Prestation des services en ligne
|
Utilisation de la technologie
|
Non
|
75
|
0
|
0
|
0
|
75
|
Oui
|
0
|
1
|
12
|
2
|
15
|
Total
|
75
|
1
|
12
|
2
|
90
|
Source : Nos analyses à
partir des données d'enquête dans SPSS 20.0
Ce tableau illustre l'utilisation de la technologie et la
manière dont les PME de la ville de Bukavu l'utilisent. Il se
démarque clairement que la quasi-totalité des PME n'utilise pas
une quelconque technologie pour assurer le bon déroulement de leurs
activités. Il s'agit donc de 75 PME sur les 90 interrogées alors
que seules 15 PME sur les 90 utilisent la technologie dans le
déroulement de leurs activités. Cependant, dans les 15 PME qui
utilisent la technologie dans leurs activités, 12 ne se limitent
qu'à informatiser leurs principales activités, 2 prestent des
services en ligne et 1 d'entre elles exerce le commerce en ligne.
La technologie est un élément essentiel dans le
déroulement des activités économiques. Elle explique
même la compétitivité des entreprises, or à l'image
de ce tableau presque toutes les PME installées à Bukavu ne
l'utilisent pas. La question à se poser est alors de savoir le pourquoi
de la non utilisation de la technologie à Bukavu. Cette question
pourrait être développée par d'autres chercheurs qui en
seront intéressés.
Graphique n°3.1.4. Comportement des PME
enquêtées pendant la période des guerres et des tensions
politiques
![](La-deterioration-du-climat-des-affaires-en-RDC-et-son-impact-sur-le-niveau-dactivites-des-ope56.png)
Source : Nos analyses à
partir des données d'enquête dans SPSS 20.0
Ce graphique nous présente les opinions des PME sur le
comportement de leurs activités pendant la période des guerres et
des tensions politiques. Cependant, 59, soit 65,6% des PME, constatent une
baisse de leurs activités car généralement elles ne
travaillent presque pas. 26 soit 28,9% constatent un déroulement normal
de leurs activités car, travaillent comme d'habitude sous certaines
mesures de sécurité et 5 PME, soit 5,6%, constatent une hausse de
leurs activités car étant les seules qui travaillent d'ailleurs
sous un haut risque, toute la demande globale du secteur leur est
adressée.
Tableau n°3.1.6. Répartition des
enquêtées suivant l'appréciation des infrastructures
routières, portuaires et aéroportuaires
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Non
|
56
|
62,2
|
62,2
|
62,2
|
Oui
|
34
|
37,8
|
37,8
|
100,0
|
Total
|
90
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : Nos analyses à
partir des données d'enquête dans SPSS 20.0
Ce tableau nous montre l'opinion des PME sur
l'appréciation des infrastructures notamment les routes, les ports et
les aéroports sur leurs activités. Au regard de ce tableau 52 sur
les 90 PME enquêtées, soit 62,2%, n'apprécient pas les
infrastructures surtout routières qu'elles empruntent de plus en plus
dans le cadre de leurs activités économiques et donc ne leur
permettent pas de bien fonctionner alors que 34, soit 37,8% de celles-ci
apprécient les infrastructures routières et pensent qu'elles leur
permettent de bien fonctionner.
Tableau n°3.1.7. Répartition des PME
enquêtées selon qu'elles pensent que l'instabilité
politique entraîne le disfonctionnement de leurs activités
Disfonctionnement d'activités de l'entreprise suite
à l'instabilité politique
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Non
|
26
|
28,9
|
28,9
|
28,9
|
Oui
|
64
|
71,1
|
71,1
|
100,0
|
Total
|
90
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : Nos analyses à
partir des données d'enquête dans SPSS 20.0
Il ressort de ce tableau que la majorité des PME,
c'est-à-dire 64 sur les 90 enquêtées, soit 71,1%, affirment
que l'instabilité politique entraine le dysfonctionnement de leurs
activités. Par le fait que les gouvernements tant national que
provincial sont changés au jour le jour, les ministres nationaux que
provinciaux sont nommés puis révoqués dans un laps de
temps et cela implique directement le changement des lois et
réglementations et affecte ainsi leur fonctionnement. Par contre, 26
PME, soit 28,9%, affirment que cela n'a rien à faire avec leurs
activités.
Graphique n°3.1.5. Opinions des PME
enquêtées sur la probable contribution des opérateurs
économiques à la détérioration du climat des
affaires en RDC
Source : Nos analyses à partir des
données d'enquête dans SPSS 20.0
Ce graphique nous présente l'opinion des PME
enquêtées sur la probable contribution des opérateurs
économiques dans la détérioration du climat des affaires
en RDC. De cela, nous remarquons que 53 PME, soit 58,9%, pensent que les
opérateurs économiques contribuent à la
détérioration du climat des affaires en proposant et encourageant
la corruption, en voulant chercher par tous les moyens à pratiquer
l'évasion fiscale, en mettant en avant le trafic d'influence, etc. alors
que 37 PME, soit 41,1%, pensent que les opérateurs économiques ne
contribuent en rien à la détérioration du climat des
affaires et rejettent en effet la responsabilité à l'Etat
congolais à travers ses agents.
Tableau 3.1.8. Statistiques descriptives des variables
quantitatives
Descriptive Statistics
|
|
N
|
Minimum
|
Maximum
|
Mean
|
Std. Deviation
|
Skewness
|
Kurtosis
|
Statistic
|
Statistic
|
Statistic
|
Statistic
|
Statistic
|
Statistic
|
Std. Error
|
Statistic
|
Std. Error
|
L'âge de l'entreprise
|
90
|
0
|
26
|
6.11
|
5.857
|
1.220
|
.254
|
.953
|
.503
|
Chiffre d'affaires par mois
|
90
|
30
|
10000
|
1047.59
|
1418.824
|
3.467
|
.254
|
17.743
|
.503
|
Financement par an
|
90
|
0
|
25000
|
2015.56
|
4936.078
|
2.970
|
.254
|
8.557
|
.503
|
Impôts et taxes par mois
|
90
|
8
|
250
|
26.31
|
35.767
|
4.598
|
.254
|
24.116
|
.503
|
Valid N (listwise)
|
90
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Source : Nos analyses à
partir des données d'enquête dans SPSS 20.0
De ce tableau, il ressort qu'en moyenne les PME que nous avons
enquêtées sont dans la phase d'enfance et ont l'âge moyen de
6,11 ans avec un écart type de 5,857. Cela montre que l'âge des
PME que nous avons enquêtées n'est pas dispersé au tour de
la moyenne avec un âge maximum de 26 ans et le minimum étant
de 0 ans c'est-à-dire quelques mois.
En ce qui concerne le chiffre d'affaires, les PME encaissent
en moyenne 1047,59$ le mois, ils vendent au maximum 10.000$ le mois et au
minimum 30$. Nous observons également que pour le chiffre d'affaires,
l'écart type est considérable avec 1.418,824 nous renseignant
ainsi que les données ne gravitent pas autour de la moyenne.
Par contre, les financements externes moyens sont de
2.015,56$ le mois, le maximum est de 25.000$ alors que le minimum est de 0$ le
mois avec un écart type de 4.936,078 nous renseignant ainsi que les
financements externes des PME sont trop dispersés. Cela peut s'expliquer
par le fait que certaines PME accèdent à des grosses sommes
pendant que les autres n'en accèdent pas. En plus départ ces
données nous pourrons estimer que l'accès aux financements
externes et principalement l'accès au crédit auprès de la
coopec est de plus en plus limité suite aux critères
établis par celle-ci mais aussi cela montre que les investisseurs sont
quasiment inexistants.
Enfin, pour ce qui est des impôts et taxes, les PME que
nous avons enquêtées payent en moyenne 26,31$ le mois, elles
paient au maximum 250$ et au minimum 8$ le mois avec un écart type de
35,767 qui est aussi bien fort.
Suite à ces écarts types fortement
dispersés, nous essayons de chercher les coefficients de variations (CV)
pour essayer de comparer ces variables (H.S. Donald, F. Allard, Y. Boldur,
1992). Ainsi, la formule ci-dessous nous servira pour cette fin :
CV= %)
d'où á : l'écart type ;
u : la moyenne
- Age : CV= = ![](La-deterioration-du-climat-des-affaires-en-RDC-et-son-impact-sur-le-niveau-dactivites-des-ope61.png)
- Chiffre d'affaires : CV = ![](La-deterioration-du-climat-des-affaires-en-RDC-et-son-impact-sur-le-niveau-dactivites-des-ope63.png)
- Financements externes : CV = ![](La-deterioration-du-climat-des-affaires-en-RDC-et-son-impact-sur-le-niveau-dactivites-des-ope65.png)
- Impôts et taxes : CV = ![](La-deterioration-du-climat-des-affaires-en-RDC-et-son-impact-sur-le-niveau-dactivites-des-ope67.png)
Eu égard à ces coefficients de variation (CV),
nous remarquons que les données relatives à l'âge ont une
faible dispersion par rapport aux autres variables, notamment le chiffre
d'affaires (135,4%), le financement (245%) et les impôts et taxes dont le
coefficient de variation s'élève à 135,98%.
La comparaison de ces dernières variables nous
révèle que les données relatives au chiffre d'affaires et
aux impôts et taxes (respectivement de 135,4% et 135,98) sont plus
homogènes que celles de financements externes, cette forte dispersion
pourrait s'expliquer comme nous l'avons déjà dit
précédemment, par le fait que certaines PME accèdent
à de grosses sommes pendant que les autres n'accèdent pas
à ces dernières.
|