3.3.1.9. La densité de la population
Les besoins en bois de feu ainsi que la pression pastorale
précédemment cités constituent tous des facteurs
anthropozoogènes. Il reste toutefois un certain nombre d'actions
humaines qu'on ne peut pas exhaustivement énumérer. A titre
d'exemple, il y a le ramassage des glands. Pour englober tous les autres
facteurs qui ont rapport avec l'activité humaine, on a choisi la
densité de la population usagère de la forêt. Des
données du nombre d'habitants par communes élaborées lors
de la dernière révision d'aménagement (HCEFLCD, 2012) ont
permis d'élaborer une carte de densité par commune. Cette
dernière intersectée avec la carte des groupes suivie par un
regroupement avec moyenne pondérée par la surface des communes
à l'intérieur de chacun des groupes a permis d'obtenir la carte
de densité de la population par groupe.
3.3.1.10. L'âge des peuplements ou le
vieillissement
Un peuplement vieux est par nature moins vigoureux et plus
vulnérable aux différents aléas comparé à un
peuplement jeune ou adulte. Ainsi, le pourcentage de peuplements vieux par
groupe a été considéré comme étant un
facteur pour apprécier l'âge des peuplements. A partir de la carte
des types de peuplements issue du dernier aménagement de la forêt,
on a déterminé le pourcentage (en termes de superficie
occupée) de peuplements vieux dans chaque groupe.
3.3.1.11. L'état sanitaire de la forêt
Un peuplement en bon état est naturellement plus apte
à faire face aux divers évènements naturels et artificiels
qu'il aura à subir. Ce facteur a été estimé
à partir de la carte de mortalité des branches
réalisée lors des travaux de Elmansouri (2013). On a donc
considéré que plus le taux de mortalité des branches est
élevé, le peuplement est mal portant. Après seuillage du
taux de mortalité des branches, l'état sanitaire a
été spatialisé par groupe en prenant la classe de
mortalité des branches majoritaire par groupe dans un calcul de
statistiques par zones (groupes).
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