UNIVERSITE DE GOMA
« UNIGOM »
B.P 204 GOMA
LA MODRENISATION DES SALONS DE COIFFURE ET L'EVOLUTION DE
LEURS CHIFFRES D'AFFAIRES A GOMA : CAS DU SALON DE COIFFURE BAKAGAPE DE
2011-2013
Faculté des Sciences Economiques et de
Gestion
Par : KAMBALE SIBALISASI Gratien
Travail defin de cycle présenté en vue
de l'obtention du diplôme de Graduant en Sciences Economiques et de
Gestion.
Sous l'encadrement de : Ass. Pascal
MULINDWA
Année académique :
2013-2014
A mes chers parents KAMBALE MUSUBAO et KAHAMBU
STEPHANIE
A mes chers frères et soeurs Patient
SIBALISASI, Arsène SIBALISASI, Elkane SIBALISASI, Hubert SIBALISASI,
Jasmine SIBALISASI, Christelle SIBALISASI, et Naomi.
A mon regretté ami PALUKU MUSAVULI
Appolinaire.
Je vous dédie ce présent
travail.
REMERCIEMENTS
Conscient de la participation de différents efforts
déployés pour l'élaboration de ce travail, il ne serait
pas digne de notre part de passer sous silence de la part des uns et des
autres.
Cependant, nous ne pouvons prétendre avoir le
mérite personnel dans la réalisation de ce travail, fruit d'un
dur labeur, car il est l'oeuvre d'une précieuse et grande
collaboration.
En premier lieu, nos sincères remerciements s'adressent
au Tout-Puissant, le créateur de toute chose sur cette terre, et qui a
implanté dans chaque organisme humain, une richesse ou fortune que sont
l'intelligence et la volonté.
Au corps professoral de l'université de Goma, pour la
formation de qualité qu'il ne cesse de nous transmettre. Très
particulièrement à l'assistant Pascal MULINDWA qui a
accepté de nous encadrer pour la réalisationdu présent
travail.
A notre père KAMBALE MUSUBAO et à notre maman
KAHAMBU STEPHANIE, qui ont supporté nos caprices et accepté de
nous scolariser dès l'école primaire jusqu'à maintenant et
répondre à nos besoins malgré une charge lourde qui soit
à leur porté.
Nos profonde reconnaissance s'adresse aussi à tous les
collègues de promotion et tous ceux qui ont contribué de
près ou de loin à la réalisation de ce travail.
KAMBALE SIBALISASI Gratien
SIGLES ET ABREVIATIONS
CA : chiffre d'affaires ;
CAF : capacité d'autofinancement ;
Di : différence
Di² : différence carrée ;
EBE : excédent brut d'exploitation ou insuffisance
brute d'exploitation ;
TFR : tableau de formation du résultat ;
VA : valeur ajoutée ;
RNE : résultat net d'exploitation ;
MBA : marge brute d'autofinancement ;
MB : marge brute ;
RE : résultat d'exploitation ;
Dl : degré de liberté ;
Tcal : statistique t calculée ;
Ttab : statistique t tabulée de la
distribution de student ;
RDC : République Démocratique du
Congo ;
TVA : taxe sur la valeur ajoutée
AVANT PROPOS
Sujet : « La modernisation des salons
de coiffures et évolution de leurs chiffres d'affaires à
Goma : cas du salon de coiffure BAKAGAPE de
2011-2013 ».
Cette étude a été menée
en vue de juger de la modernisation des salons de coiffures et
l'évolution de leurs chiffres d'affaires à Goma. Elle est une
source d'information que pour les hommes d'affaires, que pour les jeunes
entrepreneurs qui voudront investir dans ce secteur que ce dernier connait des
forts aménagements qui contribuent positivement à la croissance
du chiffre d'affaire en volume.
Aujourd'hui, la modernisation des salons de coiffure à
Goma, leurs permet de disposer d'une clientèle particulière,
permanente et adaptée qui assure la maximisation de recettes.
Ainsi, des salons à la mode (salons mixtes, salons pour
hommes ou pour dames) faitent pour les demandes particulières comme, le
shampooing, la coupe et brushing... naissent du jour au lendemain à
Goma.
INTRODUCTION
I. PROBLEMATIQUE
La crise socio-économique que connait la
République Démocratique du Congo ne cesse d'enfoncer le pays dans
le profond du gouffre du sous développement. Avec un revenu par
tête d'habitant de 319$ et un indicateur du développement humain
(IDH) de 0,304, soit 71% de taux de pauvreté ; le pays figure
à la dernière position du classement mondial des pays selon le
rapport annuel du développement humain PNUD 2013.
En effet, cette situation critique que connait le pays, est le
résultat de plusieurs évènements survenus pendant ces
dernières décennies ; parmi lesquels nous citons entre autre
la zaïrianisation, les pillages des années 1990, le départ
massif des investisseurs étrangers (belges) ainsi que les guerres en
répartition que connait actuellement l'Est du pays.
Cependant, l'ampleur de cette crise économique en RDC
en général et particulièrement en ville de Goma, est une
question qui préoccupe au plus haut niveau aussi les responsables
politiques gouvernementaux que les penseurs et théoriciens
scientifiques que nous sommes.
Par ailleurs, au fur et à mesure que le monde s'inscrit
dans le dynamisme et le changement sur tous les plans ; également
le secteur informel se diversifie en s'adaptant au rythme ou au processus de
l'évolution mondiale couramment appelé « la
modernisation ».
C'est dans cette optique, que nous nous sommes proposé
de chevaler nos recherches au tour du sujet
intitulé : « la modernisation des salons de
coiffures et évolution de leur chiffre d'affaires à Goma :
cas du salon de coiffure BAKAGAPE de 2011 à 2013 ».
Il convient de dire qu'après la destruction massive de
plusieurs unités de productions et le départ massif des
investisseurs étrangers, une importante partie de la population active
occupée avant, s'est retrouvée au chômage sans
préavis, ni indemnisation .Le circuit informel à cet effet a
pris un développement accru pour palier au besoin de service de la
population de Goma et cela grâce à l'expérience
accumulée lors du passage des innovateurs étrangers
c'est-à-dire une main d'oeuvre a pu facilement se
réinsérer dans le circuit de production des biens et services.
Le développement de l'économie informelle est
donc une réaction face à la faillite du circuit économie
formelle à Goma.
C'est ainsi que ce circuit informel a pris la relève en
s'assurant une position importante dans la vie au quotidien de la population de
Goma.
Ainsi, le circuit informel serait formé de petites
activités commerciales, des services et des services. Les
activités commerciales de ces services regorgent les restaurants bars,
les cabines téléphoniques, les dispensaires, les micros
entreprises de location des meubles, les salons de coiffure lesquels font
exactement l'objet de notre étude.
Par l'exercice de leurs activités, dites informelles,
les exploitants de ce denier deviennent de micro entrepreneurs à part
entière et par conséquent des véritables acteurs dans la
lutte pour le développement.
Cependant les questions qu'on se pose sont les
suivantes :
· Quelle motivation qui a poussé le salon de
coiffure BAKAGAPE à se moderniser ?
· Quel est l'impact de cette modernisation sur
l'évolution de son chiffre d'affaires ?
C'est donc les préoccupations fondamentales auxquelles
cette étude se propose de répondre et d'apporter quelques
améliorations après que les failles soient
décelées.
II.HYPOTHESES
L'hypothèse est une réponse anticipée
et/ou provisoire à une recherche donnée. Eu regard à ce
qui précède, nous avons émis les hypothèses ci
après :
1. L'attraction de la clientèle, serait la principale
cause qui aurait poussé le salon de coiffure BAKAGAPE à se
moderniser.
2. Dès la publicité du lancement des
activités, il serait remarqué une évolution positive du
chiffre d'affaires liée à cette modernisation.
III.INTERET ET CHOIX DU
SUJET
Cette étude présente un intérêt
particulier, dans la mesure où elle pourra éclairer l'opinion
publique et attirer l'attention de ceux qui voudront investir dans le domaine
de salons de coiffures tout en modernisant leur secteur d'activités en
vue d'attirer grand profit.
Aussi servir de point de référence pour
d'autres chercheurs qui voudront élargir leur recherche dans ce
domaine.
IV.METHODES ET TECHNIQUES
UTILISEES
Dans le langage courant on confond souvent ce qui est une
méthode et une technique. Pour la plupart on tend à employer
indépendamment l'une ou l'autre ; c'est pourquoi dans notre travail
nous commençons d'abord par donner l'acceptation de ce qu'on pourra
entendre par la méthode.
Nous nous inscrivons dans une perspective
philosophique ; nous pouvons définir la méthode avec M.
GRAWITZ : « la méthode est un ensemble
d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche
à atteindre une certaines finalité, une découverte ou une
preuve d'une vérité ».
Alors que la technique, poursuit le même
auteur ; « ne sont que des procédés
opératoires, rigoureux, définis, transmissibles susceptibles
d'être appliqués à nouveau dans les mêmes conditions
adaptés au genre du problème et de phénomènes en
cause ».
Le mot méthode revêt plusieurs sens ou formes, le
Dictionnaire Petit Robert définit la méthode comme
« l'ensemble des démarches que suit l'esprit pour
découvrir et démontrer la vérité ».
A près avoir levé l'équivoque qui
pourrait exister entre les deux (méthode et technique) voici en marge
les méthodes et techniques que nous avons utiliser au cours de ce
travail.
· Méthode statistique
Comme l'indique GRAWITZ (2001 : 384) la méthode
statistique « c'est un ensemble des procédures tendant
à une évaluation numérique et une analyse des
données permettant un certain types de descriptions de leurs
caractéristiques et évaluation ou la vérification
d'hypothèse ».
La méthode statistique de comparaison de deux
moyennes à deux échantillons appareillées nous a permis
d'analyser et d'interpréter les résultats obtenus.
· Technique documentaire
Selon Henri MENDRAS (1997 : 225), la technique
documentaire est définie comme une manière de faire l'état
du savoir sur la question en réunissant tous les documents disponibles
sur le sujet. Des ouvrages, des rapports, des mémoires, des revues, des
articles, et de TFC parlant de la modernisation, de la coiffure, de la
rentabilité, du secteur informel, du chiffre d'affaires ; etc.
nous ont servi à situer l'étude dans le cadre conceptuel et
théorique.
· Technique d'interview
Il s'agit de procédé d'investigation
scientifique, utilisant un procédé de communication en relation
avec le but fixé. La technique d'interview nous a permis d'organiser une
conversation envers nos enquêtés afin de recueillir des
informations sur les indicateurs de nos hypothèses et concepts.
V.DELIMITATION DU TRAVAIL
Tout travail qui se veut scientifique doit être
examiné dans le temps tout comme dans l'espace pour bien cerner le
contour du sujet et faciliter la démarche scientifique que nous
abordons. Cependant pour un aboutissement meilleur, nous ne saurions pas
aborder ce travail sans avoir le limité dans le temps et dans l'espace,
d'où le besoin de délimitation du sujet se veut très
capital.
Ø Délimitation
spéciale
Notre étude se limite à l'étude de la
modernisation du salon de coiffure BAKAGAPE sur l'évolution de son
chiffre d'affaire.
Les informations que nous allons recueillir décriront
évidemment les réalités cette micro-entreprise, pendant la
période d'avant et après sa modernisation.
Ø Délimitation temporaire
Du point vu temporaire nos études remontent de 2011
à 2013.
VI.SUBDIVISION DU TRAVAIL
Le présent travail comprend, en dehors de
l'introduction et de la conclusion , trois chapitres :
Le premier chapitre porte sur le cadre conceptuel et
théorique de l'étude ; le second porte sur la
présentation du milieu d'étude afin le troisième consiste
sur l'analyse des données et présentation de résultats.
CHAPITRE PREMIER
CADRE CONCEPTUEL DE
L'ETUDE
I.1 LE SECTEUR INFORMEL
I.1.1 Concept d'économie
informelle
Il est difficile de définir l'économie
informelle car ce concept relève d'un phénomène
relativement flou. C'est pourquoi dans la littérature, il n'ya pas de
consensus chez les auteurs sur les traits particuliers qui les distinguent.
Néanmoins, certains attributs de cette économie
sont récurrents dans les écrits. Pour l'auteur Gauthier de
Villers, les activités pratiquées du secteur informel seraient
des activités pratiquées généralement par les
pauvres exercées plus au moins en marge des lois et des institutions
officielles et relève des normes spécifiques par rapport à
celles de la modernité.
Constitué par toutes les activités autre
qu'agricoles, industrielle ou commerciale (au sens du grand commerce), le
secteur informel regroupe essentiellement les activités du type
artisanal (production et service) ou commerciale (petit commerce de
détail) dont l'éventail s'étend sur des petits
métiers occasionnels jusqu'aux micro entreprises employant moins de cinq
personnes.
Il s'agit d'un secteur regroupant des unités de
productions ou la production est réalisée à petite
échelle, le capital avancé faible avec le salariat limité
mais où il ya vente des biens et services.
I.1.2 Historique sur le secteur
informel
Dans les années cinquante de nombreux migrants des
pays du tiers monde quittent la campagne pour s'établir autour des
centres urbains, les premiers signes d'une informatisation apparaissent.
La théorie de la modernisation fait alors une analyse
dualiste de l'économie de développement. Elle distingue le
secteur traditionnel caractérisé par le sous emploi d'une main
d'oeuvre excédentaire du secteur moderne marqué par un
capitalisme urbain. Pour les tenants de la théorie de la modernisation,
les migrants de la campagne seront tôt ou tard intégrés au
secteur capitaliste moderne. Ces derniers seraient seulement dans une phase de
transition entre secteur non capitaliste et rural et une
prolétarisation les adeptes du point de vue marxiste tiennent
sensiblement le même discours lorsqu'ils affirment que la masse des
ruraux constitue « une armée industrielle de
réserve » qui sera abordée par le
« formel », et procurera des ouvriers salariés
à l'industrie.
Dans les années soixante, un nouveau regard est
porté sur le phénomène de migration. Certains
économistes de la « commission économique pour
l'Amérique latine » constatent que la majorité de
nouveaux urbains n'adhèrent pas au modèle du salariat moderne.
Le processus d'incorporation se fait long et on définit
comme marginale la population périurbaine. L'anthropologue O. LEWIS
reprend cette idée dans les enfants de Sanchez en 1961, pour ce dernier
la marginale sociale et économique de la population supposée
transitoire, sera en fait à l'origine d'une culture de la
pauvreté qui se transmettra de génération en
génération.
Gaspard .B. Muheme (1995) estime parallèlement,
qu'entre 1960 et 1972 les approches du secteur informel rejoignent l'expression
d'un « chômage déguisé » ce concept
englobe l'ensemble des petits commerces, artisans et les petits exploitants
familiaux ou sociétaire. Ceux-ci constituent terriblement un moyen
d'existence et sont caractérisés par un certain parasitisme, un
quasi-salariat métayage urbain et une pluriactivité.
Dès 1972 le rapport du bureau international du travail
(BIT) portant sur la situation de l'emploi urbain au Kenya dans le cadre du
« programme mondial de l'emploi » lancé en1969 nomme
une réalité qui cesse de scissiter de l'intérêt de
la part des experts en développement.
Il englobe des travailleurs pauvres exerçant un travail
pénible mains dont l'activité économique n'est ni
reconnue, ni enregistrée ni protégée ni
réglementée par les pouvoirs publics. L'informalité
économique est alors une façon de faire les choses
caractérisée par :
Une facilité d'entrée, un recours aux ressources
locales, une appropriation familiale des ressources, une technologie
adaptée et une main d'oeuvre importante dans un marché de
concurrence sans réglementation ; afin, les qualifications sont
acquises en dehors du système scolaire officiel.
Jusqu'au milieu des années quatre-vingts
l'économie informelle se définit comme un secteur
parallèle au secteur formel.
I.1.3 Caractéristique et
condition des activités économiques formelles
A. Caractéristique
Les activités du secteur de l'économie formelle
sont caractérisées par les critères suivants :
Ø Une technologie avancée exigeant un capital
important qui permet l'achat des outils de production moderne. En cas de
manque des moyens financiers, les responsables de ces activités a la
faculté de recourir au crédit bancaire et peut même
bénéficier des subventions de l'Etat.
Ø Un mode d'organisation bureaucratique et tienne une
comptabilité régulièrement reconnue.
B. Condition des activités d'économie
formelle
Il faut noter qu'il existe des conditions établies aux
préalables pour exercer une activité dans le cadre formel ;
parmi ces conditions nous citons :
Ø Etre un agent économique reconnu ;
Ø Avoir les activités économiques
reconnues et même autorisé ;
Ø Imposition de l'Etat sur les
activités ;
Ø Afin être immatriculé au registre de
commerce au tribunal de premier instance ou avoir une paternité
délivrée par l'Etat.
I.1.4 Secteur d'économie
informelle
Le concept d'économique informelle revêt
plusieurs définitions avec différents auteurs selon le secteur de
la vie sociale auquel on peut l'appliquer selon P. Hugon.
L'économie informelle est regroupée des
unités des productions, ou la production est effectuée à
petite échelle le capital avancé est faible, le salariat
limité, mais ou il y a vente de biens et service.
· Les causes favorisant l'émergence du
secteur informel
Il existe bien d'autres causes qui favorisent
l'émergence du secteur informel du point de vue économique, il
faudra souligner la conjoncture économique inflationniste
caractérisée par le développement de l'économie
informelle qui entraine ce qui suit :
· L'incapacité des banques centrales et des
banques des dépôts à satisfaire à la demande en
devises d'où l'apparition des cambistes dans la ville.
· La diminution sensible du pouvoir d'achat du
consommateur qui oeuvre dans le secteur formel suite à la baisse du
salaire presque qui n'exerce aucune influence sur la vie du travailleur et sa
famille , mais aussi la hausse généralisée des prix sur
les marchés dominé par l'informel.
I.1.5 Définition des
concepts connexes
Ø Secteur économique
On entend par secteur économique une branche des
entreprises ou des activités à but lucratif qui produisent les
biens et services susceptibles à satisfaire un besoin. On parle du
secteur formel en cas du respect des normes établies.
Colin Clark (1947) qui le premier a proposé de
regrouper les activités économiques en trois secteurs distincts,
le secteur primaire qui comprend l'agriculture la pêche , la sylviculture
et parfois les mines ; le secteur secondaire qui inclut l'industrie
manufacturière, énergie, bâtiment , bâtiment et
travaux publics ; et le secteur tertiaire les restes des activités
impliquant les industries de conseil (essentiellement immatériel :
conseil assurance, intermédiation, formation études et
recherche, administration services à la personne ;
sécurité, nettoyage, etc.)
Cette classification n'est pas rigide l'agriculture par
exemple ayant été à l'origine classée du secteur
secondaire (les cultivateurs transforment des graines en produits consommables
par exemple par opposition à la chasse et la simple cueillette.)
I.1.6 Conception actuelle de
l'économie informelle
Dans la littérature « l'économie
informelle » est aussi identifiée sous l'appellation de
« secteur informel », « activités
informelles » ou « secteur non
structuré ». Cependant, ces différents concepts
représentent sensiblement la même réalité ;
jusqu'à présent, nous avons utilisé les termes
« économie informelle » et « secteur
informel» par respect de la pensée des auteurs mais aussi dans le
but de la faciliter d'écriture. Or Bruno Lautier dans son ouvrage «
l'économie informelle dans le tiers monde» soutien que l'usage de
l'expression « secteur informel » ne pas fondé. Deux
raisons s'opposent à cette conception sectorielle de l'économie
informelle aujourd'hui, premièrement l'auteur constate
l'impossibilité de réparer les activités formelles des
activités informelles, les actifs formels, des actifs informels.
En effet selon Catherine Coquery-Vidrovitch (1991), il semble
exister une interrelation entre les productions de deux secteurs. Chaque types
d'économie a une influence sur les travailleurs, qui peuvent
également se trouver à la fois dans les deux économies.
Ainsi, un fonctionnaire peut posséder une petite entreprise
informelle.
Enfin Bruno Lautier souligne qu'il n'existe aucune
unité entre les différent segments du « secteur
informel » qualifié
« d'hétérogène » ; lors de la
908ème session de la conférence internationale du
travail en 2002 la BIT confirme que le concept « d'économie
informelle » est de plus en plus utilisée. D'après cet
organisme ce concept correspond à un phénomène dynamique,
hétérogène et complexe qui ne consiste pas un secteur au
sens du groupe industriel ou des activités économiques
spécifiques.
La réalité informelle dont il est question ici
est celle des activités économiques productrices des biens et
services, au même titres que ceux de l'économie formelle.
L'illégalité peut aussi être un bon indice de
l'informalité d'une activité dans le sens ou les activités
existent souvent sans le consentement formel des autorités de l'Etat.
Les activités informelles produisent donc les biens et services, la
plupart du temps tout à fait légaux. Dans les activités
informelles, les capacités de départ est habituellement faible
et les matières premières proviennent de la
récupération ou sont fournis par les clients.
Par conséquent selon Maldonado (2001), ces
unités utilisent peu de technologie et la production est
généralement faible. En résumé, le secteur informel
se compose d'entreprises industrielles et de micro-entreprises avec un
capital initial faible, la production se fait à petite échelle
et les operateurs économiques sont formés sur le tas, dont le
niveau d'instruction est généralement bas , ne respectant point
les dispositions légales en matière de salaire, d'emploi et de
recrutement, leur conduite.
I.2 LE CHIFFRE D'AFFAIRES
I.2.1 Définition
A lui seul, le chiffre d'affaires ne permet pas
d'évaluer l'entreprise, son niveau dépend en effet de la nature
de son activité. Cependant, c'est un outil de comparaison pratique
entres entreprises d'un même secteur d'activité.
La variation du chiffre d'affaires d'une entreprise est en
revanche un indicateur analytique intéressant. A cette fin, le chiffre
d'affaires peut être exprimé en valeur ou en volume
c'est-à-dire à prix constants (en faisant abstraction de la
hausse des prix) dans ce cas on dira que le chiffre d'affaires est
déflaté.
« Le chiffre d'affaires représente le
montant des factures (hors taxes) réalisées par l'entreprise avec
tiers dans l'exercice de son activité professionnelle normale et
courante. Il correspond à la somme des ventes des marchandises, de
produits fabriqués, des prestations des services et des produits des
activités annexes »
I.2.2Démarche
d'utilisation
Concrètement le chiffre d'affaires d'une entreprise sur
un exercice donné s'obtient en faisant la somme de l'ensemble de
factures et avoirs hors taxes émis au cour de l'exercice. Sur le compte
de résultat, il représente donc la plus grande partie des
produits liés à l'exploitation.
C'est la date de livraison du produit autrement dit de
transfert de propriété qui fait office de date pour
établir le chiffre d'affaires et non la date de facturation. Ainsi faire
du chiffre d'affaires peu de temps avant le 31 décembre n'est pas
nécessairement synonyme du chiffre d'affaires ; si les livraisons
sont réalisées, après le 31 décembre le chiffre
d'affaires et pour l'année suivante et non en cours.
Il est exprimé en unités monétaires et
compté sur une année. Le chiffre d'affaire se calcule hors taxes
et en particulier hors TVA, et déductions faites des rabais, remises et
ristourne (réductions commerciales).
I.2.3. le chiffre d'affaires
dans le calcul du résultat
La maîtrise de certains éléments
comptables est indispensable à la bonne gestion d'une entreprise. En
particulier, les notions de chiffres d'affaires et de résultant
comptable sont fondamentales et ne doivent surtout pas être confondues
les entrepreneurs. Certains entrepreneurs les confondent et mettent en
péril non seulement leurs entreprises mais aussi les biens
personnels.
Le chiffre d'affaires est une notion assez simple. Il s'agit
de la somme hors taxes des ventes réalisées par une entreprise,
au cours d'une période donnée. Par contre le résultat
comptable est un indicateur beaucoup plus fiable de la santé
financière d'une entreprise puisqu'il prend en compte toutes les charges
de l'entreprise. En claire, le résultat correspond aux ressources
restantes à l'entreprise une fois les charges soient déduites du
chiffre d'affaires.
Le chiffre d'affaires est un élément essentiel
dans le calcul du résultat net, il permet en effet de ressortir le tout
premier solde de gestion du tableau de formation du résultat (TFR) qui
est la marge brute ou commerciale pour les entreprises de négoce.
· Description du compte résultat net
o Marge brute d'exploitation
Elle permet de mesurer la capacité de l'entreprise
à absorber ses coûts de productions. Elle est obtenue en faisant
la somme de ventes des biens, des produits et de matières (chiffre
d'affaires) déduit du coût d'achat.
o La valeur ajoutée
Elle mesure ce que l'entreprise ajoute elle-même
(travail de l'exploitant du personnel, marge bénéficiaire) aux
produits qu'elle vend, transformés ou réparés et au
service qu'elle rend.
VA= (marge brute d'exploitation + production vendue et
stockée)-consommations intermédiaires
o Excédent brute d'exploitation ou insuffisance brute
d'exploitions
EBE ou IBE est un indicateur de la performance industrielle et
commerciale de l'entreprise. Cet inducteur est important car il sert souvent
de base aux méthodes utilisées par l'analyste pour évaluer
la valeur de l'entreprise.
EBE ou IBE= (VA+produits bruts d'exploitation+subvention
d'exploitation+intérêt reçu+ reprise sur provision)-(charge
et pertes divers+charges du personnel+impôt et taxes+intérêt
à payer+dotation aux amortissements).
o Résultat d'exploitation
Ce résultat n'incorpore pas les charges et les produits
financiers de façon à lier étroitement les flux
d'exploitation générateur de résultat aux créances
et aux dettes d'exploitations à l'exclusion des flux à
caractère purement financier. Il mesure la performance industrielle et
commerciale de l'entreprise indépendamment de toute politique
financière fiscale d'investissement de distribution.
RE= #177;EBE ou IBE (dotation aux amortissements et provision
d'exploitation) + autres produits de gestion courante.
o Résultat courant avant impôt
Tel que son nom l'indique, ce résultat provient de
l'activité normale de l'entreprise, sans qu'ait déduction du
montant dû à l'Etat.
Résultat avant impôt= #177;RE + produits des
opérations faites en commun - charges des opérations faites en
commun + produits financiers - charges financières.
· Résultat net d'exploitation
Il est le dernier solde de gestion qui reflète la
réalité de l'entreprise.
Résultat net d'exploitation = Résultat courant
avant impôt #177; résultat exceptionnel - impôt sur le
bénéfice.
I.2.3 les facteurs explicatifs
de la variation du chiffre d'affaires
Ø La croissance interne
Elle représente la croissance du chiffres d'affaires
à périmètre constant ( sans les acquisitions ou les
cessions de l'entreprise).
Ø L'effet du
périmètre
Il mesure la part de l'évolution des chiffres
d'affaires liée à l'évolution du périmètre
de la société d'une année sur l'autre soit par cession
d'activités, soit par croissance externe (acquisition de nouvelles
activités). On distingue alors le chiffre d'affaires à
données publiées et à périmètre constant
selon que l'on tient compte ou non des cessions et des acquisitions
d'activités
Ø Effet volume
il mesure la part de l'évolution du chiffre d'affaires
suite à l'évolution du volume des ventes réalisées.
Un effet volume positif signifie que l'entreprise vend plus en termes
d'unités que la période précédente.
Ø Effet prix
Il mesure la part de l'évolution du chiffre d'affaires
suite à l'évolution des prix de ventes. Un effet prix positif
signifie que l'entreprise vend plus cher ses produits.
Ø Effet mixte
Il mesure la part de l'évolution du chiffre d'affaires
liée à la répartition des ventes entres les
différents produits de l'entreprise. Un effet prix produit favorable
signifie que l'augmentation du CA résulte des produits les plus
rentables.
I.3 LE CONCEPT DE
RENTABILITE
I.3.1 Définition de la
rentabilité
La rentabilité peut être globalement
définie comme l'aptitude de l'entreprise à secréter un
résultat exprimé en unité monétaire.
Fondamentalement la rentabilité repose sur un surplus monétaire,
c'est-à-dire la différence positive entre toutes les
entrées et les sorties de trésorerie pendant une période
donnée ;
L'opportunité de l'étude de la
rentabilité d'une entreprise se pose lors qu'on se propose de
réaliser le résultat positif qui sera calculé en faisant
la différence entre produit et charges exploitations de l'entreprise. La
rentabilité est la propreté, qui ont les capitaux engagés
ou les biens, de générer un ressource supplémentaires
appelé bénéfice, profit, surplus ou fruit.
Ainsi une entreprise sera qualifiée de rentable dans la
mesure ou son activité permet de réaliser des
bénéfices.
I.3.2Eléments de la
rentabilité
La rentabilité d'une entreprise peut être
envisagée selon différents points de vue. Tout agent
économique en relation direct ou indirect avec elle, a des idées
spécifiques sur la question selon son intérêt. Etudier la
rentabilité d'une entreprise ou d'un projet, c'est à
apprécier le résultat et porter un jugement sur
l'efficacité de la gestion conduite par les dirigeants de
l'entreprise.
· Ratios de rentabilité
Un ratio s'entend comme un rapport entre deux grandeurs. Les
grandeurs à exprimer sous forme de ratios, doivent être choisies
des manières à ce qu'elles aient une signification rationnelle
pour étudier une situation. Aussi un ratio est significatif que lorsque
qu'il y a un lien logique entre les termes constitutifs du ratio
c'est-à-dire entre le numérateur et le dénominateur.
L'intérêt des ratios repose principalement sur trois de leurs
propriétés spécifiques :
· Ils mesurent de manière directe et
systématique les performances de l'entreprise (rendement, ratio de marge
et de rentabilité) ;
· Ils permettent les comparaisons cohérentes dans
le temps et facilitent de la sorte d'analyse de l'évolution de
l'entreprise dans différents aspects de fonctionnement ;
· Les ratios retenus doivent couvrir les
différentes fonctions de l'entreprise de manière à
permettre d'appréhender sa situation d'ensemble.
Les principaux ratios sont représentés dans le
tableau ci dessous :
Tableau des ratios
ratio
|
Numérateur
|
Dénominateur
|
Indication formules
|
B1
|
Résultat d'exploitation
|
Chiffre d'affaires
|
Ratio de marge nette : mesure de
bénéfice global obtenu par franc vendu
|
B2
|
Excédent brut d'exploitation
|
Chiffre d'affaires
|
Ratio de marge d'exploitation évaluation de
l'efficacité de l'entreprise dans son activité
courante
|
B3
|
Résultat de l'exercice
|
Actif total
|
Ratio de rendement des actifs : mesure
de l'efficacité avec la quelle outil de travail de l'entreprise est mise
en valeur.
|
B4
|
Capacité d'autofinancement
CAF
|
Actif total
|
Ratio de rentabilité des actifs :
variante de ratio B3, prenant en compte le cash flow global.
|
B5
|
Résultat de l'exercice
|
Capitaux propres
|
Ratio de rentabilité des capitaux
propres : mesure du taux entre profit c'est-à-dire de la
valorisation des capitaux apportés par les propriétaires de
l'entreprise.
|
|
· Autofinancement et le cash
flow
· Autofinancement :
La notion d'autofinancement fait appel à celui de la
capacité de financement, ceci représente l'aptitude de
l'entreprise à secréter par ses activités des ressources
destinées soit aux associés, soit à l'entreprise
elle-même. L'autofinancement joue un rôle fondamental dans le
développement de l'entreprise en ce sens qu'il permet d'assurer la
croissance de l'actif économique sans recourir à des tiers et
d'accroître la capacité d'emprunt interne
Néanmoins, si cette politique est
exagérée elle peut de nature nuire à la bonne gestion dans
la mesure où l'entreprise peut se voir obliger à faire des
programmes d'investissement pour ne pas se laisser écraser par la
concurrence alors que les capitaux attendus de l'autofinancement, sont
liées justement aux résultats réalisés qui peuvent
être insuffisant pour assurer la mise en oeuvre de ces programmes
d'investissement fixé.
· Le cash flow ou marge d'autofinancement
Le cash flow est une notion de trésorerie, il se
traduit littéralement par « flux d'argent ». Il
présente la différence positive entre toutes les entrées
et toutes les sorties de la trésorerie pendant une période
donnée il est le surplus monétaire secrété par
l'activité déterminée par la consommation du
résultat brut d'exploitation et du résultat brut hors
exploitation diminué de la contribution sur le revenu professionnel et
locatif. Le cash flow est dit brut ou net, en général les
gestionnaires calculent le cash flow net puisque le montant global de
l'impôt sur le bénéfice payé par l'entreprise est
modifié par l'acceptation ou le refus d'une décision de
financement. Le cash flow est dit brut lorsqu'il est obtenu avant la
déduction des impôts sur le bénéfice tandis qu`il
est net lorsque il obtenue après déduction du montant de
l'impôt sur le
résultat « bénéfice ».
I.3.3 Types des
rentabilités
· Rentabilité
financière
Elle est aussi appelée rentabilité du
« fonds propres » d'une entreprise non seulement de la
rentabilité économique mais aussi du coût (les frais
financiers) des ressources que l'entreprise doit emprunter en complément
de ses fonds propres pour exercer son activité.
La rentabilité financière se trouve
par :
Rentabilité financière =
rentabilité économique + probabilité x
ratios :
Plusieurs ratios peuvent encore être calculés
pour la rentabilité financière :
Ø Rentabilité du capital propre :
Ce ratio soulève le problème de
l'évaluation du résultat et des capitaux propres ; en ce
qui concerne le résultat net comptable qui est retenu tandis que pour
l'évaluation des capitaux propres l'on doit examiner la nature des
provisions constituées afin de savoir si elles seront incorporées
ou non aux capitaux propres.
· Le flux des fonds dégagés par les
ressources propres
L'analyse de ce ratio indique comment l'utilisation de la
capacité d'autofinancement permet d'apprécier l'aptitude
à dégager des ressources susceptible d'assurer des
immobilisations.
· Rentabilité financière (ce qui
s'intéresse à l'actionnaire)
Ø Rentabilité
économique
La rentabilité économique mesure les
résultats dégagés par les capitaux engagés pour une
marge bénéficiaire et donc de la capacité à
engendre la relation suivent « du pot chart » permet de
mesurer en évidence la rentabilité économique.
Il en résulte que l'amélioration de la
rentabilité économique doit dépendre des actions
à mener :
· L'optimisation du crédit client du niveau de
stocks avec diminution relatives de l'investissement économique
Calcul : dans le calcul de ratio de rentabilité
économique il y a lieu de trouver
· La rentabilité brute des capitaux
engagés
· La rentabilité économique des capitaux
engagés
Ce ratio de rentabilité économique est aussi
appelé « retur on investment ». Comme l'indique la
décomposition ci dessous la rentabilité financière est
normalement fonction.
· La rentabilité économique
· L'incidence de l'endettement sur le résultat
Si la rentabilité économique est
supérieure au coût des ressources d'emprunt la rentabilité
financière est d'autant plus élevée que l'endettement est
important par rapport aux fonds propres.
Le résultat s'inverse dès lors que la
profitabilité (la rentabilité économique coute des
ressources d'emprunt) est négative.
· Rentabilité d'exploitation
Elle permet de savoir si le résultat obtenu est
suffisant par rapport au niveau d'activité
I.3.4 Mesure de la
rentabilité de l'entreprise
La rentabilité est le rapport des résultats
obtenus sur les moyens en capital mis en oeuvre. La pertinence de la technique
de ratios qui consiste à faire le rapport entre deux données est
évidente ; il faut cependant signaler qu'un ratio n'a de sens que
s'il existe un lien logique et cohérent entre les deux variables
utilisées.
La rentabilité s'appréhende par rapport au type
de :
Résultat (ou surplus monétaire)/ une
mesure du capital (moyens)
La liste des variables dans cette expression au
numérateur comme au dénominateur est longue :
· Numérateur
CA, MB, VA, RBE, RNE, MBA, Dividendes
· Dénominateur
Actif total, immobilisation, capitaux propres, capitaux
permanents, capitaux empruntés valeurs boursières etc.
La diversité d'analyse répond à celle des
préoccupations de différentes parties prenantes à
l'entreprise :
· L'Etat s'intéresse à la valeur
ajoutée (création des richesses)
· La technostructure s'intéresse au RNE ou
à la MBA qui traduisent la performance financière
· Les actionnaires propriétaires
s'intéressent au volume de bénéfice et de dividendes.
Ainsi donc la rentabilité apparaît comme un
rapport entre le résultat et ces moyens mis en jeu pour les
atteindre.
Pour exprimer le numérateur du taux de
rentabilité on peut utiliser par exemple, les différents soldes
calculés dans le tableau intermédiaire de soldes de gestion
(TFR).
Le résultat de l'exercice a l'avantage d'exprimer un
résultat qui correspond à l'activité globale de
l'entreprise puis qu'il retient également les conséquences des
opérations de cession mais ce moment peut être fortement
influencé par la politique fiscale.
D'une manière générale la
rentabilité est le quotient d'un résultat obtenu par le capital
engagé pour l'obtenir.
I.3.5 Analyse de la
rentabilité
Comme nous précisé ci-haut,
généralement la notion de la rentabilité est liée
à celle de profit.
En effet, la notion de la rentabilité a un
caractère relatif : l'aptitude à dégager des
résultats doit être jugée relativement aux moyens mis en
oeuvre pour les obtenir.
Dans ce but, l'analyse utilise les ratios de
rentabilité d'exploitation économique financière ;
retenons que la formule générale de la rentabilité
est :
Rentabilité économique= résultat
dégagé/investissements mis en oeuvre
I.3.6 Importance de la
rentabilité
La rentabilité dans une entreprise s'impose en vue
de :
· Assurer le développement d'une entreprise
· Préserver son indépendance
financière
· Assurer le développement :
Lors qu'on revient à la définition même
de l'entreprise on sait qu'à la base se trouvent des moyens mis en en
commun, soit en natures ou en numéraire pour produire des biens ou des
service en vue toujours d'obtenir ou de réaliser plus des
bénéfices.
· Préserver l'indépendance
financière de l'entreprise :
La rentabilité avions nous dit, exprime la
qualité de la gestion de l'entreprise. C'est la
rémunération des bailleurs de fonds propriétaires de
l'entreprise, cette rémunération correspond à ce qui reste
après avoir payé ou enregistrer ce qu'on doit, qu'il s'agisse
des dettes ou amortissement et prévision.
CHAPITRE DEUX
PRESENTATION DU MILIEU
D'ETUDE
II.1 ASPECT ECONOMIQUES EN
VILLE DE GOMA
L'Economique recherche comment les hommes et la
société décident, en faisant ou non l'usage de la
monnaie, d'affecter des ressources productives rares à la production
à travers le temps des marchandises et services variés et de
répartir ceux-ci, à des fins de consommation présente ou
future, entre les différents individus et collectivités
constituant la société.
II.1.1 la ville de
Goma(source archives de la mairie de Goma)
La ville de Goma est le chef lieu de province du Nord Kivu
située au Nord-Est de la République Démocratique du Congo.
Elle couvre une superficie de 66 385 kilomètres carrés et
est limitée : au Nord par le territoire de Nyiragongo au Sud par
le lac Kivu et la province du Sud-Kivu à l'Est par la République
du Rwanda à l'Ouest par le territoire de Masisi.
Comme toute autre ville de la RDC, la ville de Goma est une
entité administrativement décentralisée.
· Situation climatique
La ville de Goma connaît un climat adouci par
l'attitude et la brise du lac Kivu qui souffre régulièrement vers
la ville, la température y est presque constante. Les données
thermiques et pluviométriques montrent que la ville jouit d'un climat
tropical humide à saison alternée.
· Relief
Goma est une ville située à 1463 mètres
d'altitude au bord du lac Kivu et à 2000 mètres d'altitude dans
sa partie nord ; une pente généralement et
régulière allant du nord au sud de la ville. Le relief de Goma ne
présente pas des particularités dans son ensemble. Il s'agit de
la lave légèrement inclinée du nord au sud ; le mont
Goma qui culmine à 1600 mètres d'altitude du bord du lac est le
seul élément remarquable qui vient rompre la monotonie de cette
surface presque plane.
Elle est entièrement couverte du sol volcanique
formé par les coulées de laves dues à la succession des
éruptions antérieures.
II.1.2 Aspect
économique de la ville Goma
La population économique de Goma s'explique par sa
position stratégique. La présence de volcans, des faunes et
flores rares au monde fait d'elle une capacité touristique du pays.
Située à 1980 km du port de Mombasa et à 1721 km du port
de Dar-es-Salam constitue un atout d'échanges commerciaux avec les pays
de l'Est en particulier, ceux de grands lacs. A coté de ceux-ci nous
disons que l'économie de Goma est multisectorielle à
savoir : secteur primaire, secteur secondaire et le secteur tertiaire.
· Le secteur primaire
Goma occupe une surface fertile qui serait favorable à
l'agropastoral. Les petites étendues cultivées ont un rendement
mais malgré cela ne peuvent pas satisfaire les besoins alimentaires de
sa population.
Cependant on y remarque l'élevage de volailles et la
pêcherie de fretins qui ne satisfait pas la population en protéine
animale. Cette dernière fait recours aux marchés
extérieurs.
· Secteur secondaire
Ce secteur comprend essentiellement les activités
relevant du domaine industriel. La ville de Goma est composée des
industries nouvelles et de petite taille nous citons :
· Industries alimentaires : Mont Carmel, Krishna,
Bon marché, etc.
· Industries manufacturers : Super match, SNEL,
Kivu maji, Mbinza foam, Alpha shoes, etc
· Secteur tertiaire
C'est ensemble des services tels que le commerce,
l'administration publique et privée, les professions libérales,
l'enseignement, les activités de production de services. Ce secteur
reste au stade embryonnaire à cause de la situation
politico-économique que connaît l'ensemble du pays et beaucoup de
ces services ont étés victime de l'éruption volcanique du
17 janvier 2002 , mais aussi le pillage enregistrés récemment
fait par les rebelles du M23.
A.Les activités financières en ville de
Goma
Goma regorge d'innombrables institutions financières
et bancaires nouvelles et émergent. Leur rôle essentiel reste la
récolte de l'épargne et sa distribution. Cependant la ville de
Goma connaît un marché de capitaux très restreint à
l'égard de banques, la faiblesse de l'épargne des
salariés, l'instabilité de cours de change et insuffisances des
relations internationales faute du système
politico-économique.
· Le commerce à Goma
Goma est une ville stratégique, un carrefour
commercial de part ses potentialités et sa position approximative des
différents pays frontaliers, elle se trouve prédisposer à
des activités commerciales très développée. A ce
point nous estimons plusieurs marchés dont nous citons : le
marché centrale de Virunga, marche Alanine, marché de Kituku,
marché de Nyabushongo, marché de Birere. On y observe
également dans le centre commercial présence des grands magasins
et un nombre suffisant de grandes boutiques.
· L'agriculture
La terre est en grande partie couverte des roches volcaniques
qui amoindrissent les quelques activités agricoles qui sont presque
inexistantes car la plupart de produits vivriers consommés ne viennent
que de territoires de RutshuruMasisi et du groupement de Minova dans la
province du Sud-Kivu.
Ainsi on a des haricots sur les terrains non occupés
avec un rendement médiocre et insuffisant à la couverture
alimentaire des cultivateurs eux-mêmes. C'est ainsi que cette
dernière est obligée de recourir aux apports extérieurs
principalement ceux du territoire voisins pour son approvisionnement.
· Elevage
Le secteur d'élevage est son stade embryonnaire et
s'oriente beaucoup plus vers les volailles, les animaux à basse cours
(lapins) et petits bétails. La production de cet élevage reste
insuffisante et par conséquent, elle ne parvient pas à
satisfaire à la consommation de la population de Goma d'où on
observe à l'importation des viandes en provenance du Rwanda et parfois
de l'Ouganda.
Deux types d'élevages est développés
à Goma :
· Elevage des petits bétails de races locales,
entres autres les caprins et ovins, les volailles et les suidés.
· Elevage de gros bétail en petite
quantité
· Pêche
Les poissons consommés à Goma viennent de la
pêcherie de Vitchimbi, Nyakakoma dans le territoire de Rutshuru et
Kasenyi en Ouganda. La pêche semble moins importante à Goma.
Toute fois il existe des groupes de pêche artisanale sur le lac Kivu. Les
pêcheurs se livrent à la capture des alevins en utilisant de
filet inadaptés et des hameçons ce qui diminue les
quantités et la croissance des poissons dans le lac.
· Transport et communication
La ville de Goma est à contacte avec d'autre milieux
par les moyens de télécommunication comme le réseaux de
télécommunication, Airtel, Vodacom, Orange, Tigo, MTN... En
dehors des ces sociétés de télécommunication, Goma
dispose des stations de radio et télévision telles que RTNC
Mushapi, Hope chanel, TV5, Okapi, RAGA, etc. Nous pouvons également
cité l'évolution de la modernisation des moyens de communications
via internet par la multiplicité des réseaux sociaux tels face
book, yahoo, Gmail, whatsapp etc.
A part la communication à distance, le transport est
une activité capitale à Goma et ses environs malgré
l'état des routes délabrées. Du point de vue interne, le
transport comprend trois aspects : la voie terrestre, la voie
aérienne, et la voie lacustre.
· Le tourisme
Goma est une ville touristique, cependant
l'insécurité causée par les guerres dites de
libération et de protection des personnes minoritaires, handicapent les
activités touristiques. Quelques sites touristiques : les volcans
de la chaine de Virunga, le lac Kivu avec sa teneur en gaz méthane.
II.2 SECTEUR DE SALONS DE
COIFFURES
· La coiffure à Goma
Il ya plus d'une décennie que les salons de coiffures
sont venus répondre à un besoin qui était
manifesté par la plupart des filles de l'époque à qui
voulaient voir leurs cheveux rendus lisses et maniables.
Dans l'ancien temps ; il n'y avait personne encore moins
des matériels qui pouvaient les aider à se faire belle à
partir du traitement de leurs cheveux.
Cependant, elles recourraient au débrouillardise en
utilisant une boite vide de sardine ou de cirage et chauffée au feu.
Apres avoir oint les cheveux, elles peignaient avec la boite et ainsi les
cheveux devenaient lisses et changeaient vraiment l'apparence.
A cette époque cette action était connu sous le
nom de « GASPARD » c'est comme qui dirait
« défrisage » c'est ainsi que est né la
notion des salons de coiffures en ville de Goma. Vers 1985, soit 346 ans par
rapport à l'Europe qu'un certain Akou de quartier Birere lui-même
entrainé par les Arabes venus du Burundi, qui était le premier
dans notre ville à défriser les cheveux des femmes par les
produit fabriqué localement à l'aide de la soude caustique du
savon et de l'eau, baptisé localement sous le nom de produit-simple.
II.2.1 Implantation des salons
de coiffures à Goma
Au début, les coiffeurs n'avaient pas un siège
particulier pour l'exploitation de son activité. Cette dernière
était effectuée chez lui à la maison ; vers 1984 les
coiffeurs étaient peu nombreux alors que la demande ne faisait que
s'accroître de jour au lendemain. Cette situation a incité
beaucoup de gens à prendre aussi le métier de coiffeur.
Apres, on a compris qu'il fallait séparer la maison de
l'activité et celle de l'habitation, car les clients manquaient parfois
ou s'asseoir et l'incompatibilité des interférences familiales et
la profession.
· Etude commerciale : le marché de
service
Un salon de coiffure est une petite entreprise de production
des services, les services qu'il fournit au public sont de nature diverse et
varie selon le type des salons (mix c'est-à-dire coiffures hommes et
Dames, salon pour hommes et salons pour dames).
Il s'agit entres autres du défrisage, la tresse, la
coiffure, la coupe de cheveux, la plante, arrangement ongles, etc.
Pour une prévision adéquate de la
quantité de service à produire et à vendre, il est
important de faire une présentation de la ville en tenant compte de sa
population active, susceptible d'acheter régulièrement le
service.
Les salons de coiffures ne produisent leurs services qu'aux
âges disposant d'un revenu et la productivité de services que
livre un salon de coiffure pour une demande potentielle serait aberrant si non
impossible. Le soin apporté aux cheveux est devenu incontournable tant
pour les vieux, les jeunes que pour les enfants.
II.2.2
Généralité sur le coiffeur et la coiffure
· Profil d'un métier : la coiffure
L'histoire et l'origine du coiffeur de nos jours remonte
à l'âge de pierre. Jadis comme aujourd'hui le rasage fait partie
des fonctions exercées par celui que nous appelons aujourd'hui
« coiffeur » néanmoins, le terme coiffeur ne fait
son apparition que beaucoup plus tard.
· Les origines
Les hommes de l'âge de pierre ne peuvent pas faire
autrement que de porter une barbe, ne connaissant ni les outils pour se raser,
ni même pour couper les cheveux. Mais des peinture rupestres attestent
que des hommes se coupent ou se rasent déjà la barbe et les
cheveux à l'aide des pierres aiguisées ou des moules, il ya plus
de 25000 ans.
Chez les anciens Egyptiens, on peut déjà parler
de mode de la barbe les hommes portant pour la plupart une moustache. Puis en
signe de pouvoir des rois portent de longues barbes teintées en bleu
dont l'entretien exige des ustensiles particuliers. Avant l'apparition de
rasoirs avec des lames en aciers les lames sont en en bronze ou en cuivre. De
fouilles attestent que les femmes grecques portent déjà des
coiffures très à la mode généralement
réalisées par des esclaves.
Dès l'ancienne Rome des coiffures frisées sont
créées à l'aide d'un bâton chauffé au
dessous. Grace au progrès technique, une prise électrique et le
fer à friser avec un revêtement en céramique suffisent de
nos jours.
A l'époque déjà les cheveux sont
colorés et les colorants les plus singuliers sont utilisés par
exemple pour teinter en noir des sangsues putréfiées
macérées durant deux mois dans un récipient
hermétiquement fermé contenant du vinaigre et du vin. Les
sangsues sont encore utilisées de nos jours pas chez le coiffeur mais
dans le domaine médical.
· Du barbier au coiffeur
Le barbier est un polyvalent, coiffeur, dentiste, bandagiste,
et pédicure. L'évolution du métier de coiffeur
débute avec le « baigneur », il dispose toujours
d'un bain au niveau de ses installations. Le baigneur n'est pas seulement
coiffeur mais aussi, dentiste et chirurgien. Il pose également des
bandages soigne les ongles incarnés et les cors aux pieds.
Par contre le coiffeur s'occupe non seulement du soin des
cheveux mais encore des fractures, des blessures diverses, de maladies de la
peau. Légitimé à faire des interventions médicales
le barbier est alors une personne très respectable et
considérée.
Au 13ème siècle, le métier de
baigneur est scindé en baigneur et barbier jusqu'à en
l'année 1548. A partir de 1656 les premiers coiffeurs et perruquiers
« purs » apparaissent à Paris ou ils créent
une corporation de al perruque allongée de louis XIV constitue le socle
de l'épanouissement durable du métier de coiffeur lorsque
celle-ci est élevé au rang de perruque nationale. En ce temps le
métier de coiffeur est grandement considéré, mais avec le
début de la révolution française s'achève
l'époque brillante pour la corporation.
Au fil de l'histoire les activités exercées par
les baigneurs donnent peu à peu naissance à des métiers
autonomes. L'autonomie du métier de coiffeur n'apparait qu'au
19ème siècle les coiffeurs ne possédaient pas
encore de salon de coiffure mais devaient se dépasser au domicile du
client. De nos jours encore, beaucoup des clients apprécient des
services des coiffeurs mobiles ou indépendants. C'est avec le temps que
va naître dans chaque grande ville des petits salons de coiffures.
· Conception actuelle du coiffeur
Le coiffeur travaille dans un salon de coiffure ou intervient
à domicile afin de couper et entretenir les cheveux de se clients. il
peut coiffer son client à domicile, en salon , chez lui ou même
dans un espace public mais avec l'accord du maire de la ville.
Il s'entretient d'bord avec son client pour lui conseiller une
coupe de cheveux en fonction de ses souhaits et de se cheveux, puis il lui
lave les cheveux et enfin il les coupe. Cependant certaines coupes se font
mieux lorsque les cheveux sont secs et d'autres mouillés, il peut
appliquer des techniques particulières comme la mise-en-plis, le
bouclage au fer en utilisant le lisseur pour la lisse de cheveux.
· Organisation du marché dans le secteur de la
coiffure
Le marché de la coiffure connaît une pression
concurrentielle qui s'accroît du jour au lendemain, très souvent
pour les réseaux exploitant sous enseigne (salons de coiffures
modernisés). Ces derniers semblent être les mieux placés
pour compenser la baisse en volume du chiffres d'affaires que connaît la
coiffure aujourd'hui, par les revalorisations tarifaire, rendues possibles par
le développement des prestations techniques et d'offres des soins
complémentaires.
· Les salons traditionnel ou moins avancé
Sont très largement majoritaire que les salons de
coiffures sous enseigne, mais ces derniers le concurrencent à forte
proportion.
· Les salons de coiffures sous enseigne ou
modernisés
Ces salons rivalisent dans toute imagination pour satisfaire
les envies de leurs clients et partage un savoir-faire et un
véritable sens d'accueil.
· Les coiffeurs à domicile
Attire beaucoup d'artisans qui ne souhaitent pas être
salariés ou qui ont du abandonner l'activité en salon
traditionnel. Leur chiffre d'affaires est généralement
très modeste.
II.3 LE SALON DE COIFFURE BAKAGAPE
L'entreprise tant qu'unité de production, est un agent
économique dont la fonction essentielle est de produire et ou de
distribuer des biens et des services qui ont vocation à être
vendus.
Le salon de coiffure BAKAGAPE, salon pour hommes se trouvant
dans la qualité des entreprises de prestations de services ; ainsi,
il génère des flux de physiques de ses biens et de travail et
reçoit des flux financiers.
· Sa situation géographique
Le salon de coiffure BAKAGAPE est situé dans la
commune de Goma, quartier Katindo, avenue de la Frontière à
quelques mètres du Campus universitaire du lac. Il attire une
clientèle active et exigeante à deux pas du salon de coiffure Mix
Scandinavia, mêlé d'un design épuré de son enseigne,
il façonne les coupes de cheveux avec un goût sur et
raffiné pour que ses clients se sentent irrésistibles bien
après leur passage au salon.
· Son administration
Le salon BAKAGAPE est administré par le coiffeur
patron à double rôles : il est coiffeur et gestionnaire en
même temps. Assister par un comptable qui se charge d'enregistrement
des tout flux entrées-sorties effectués par les clients, le
gestionnaire, ou tout autre coiffeur de maison.
Dans son ensemble, à part le patron coiffeur et le
comptable, le salon BAKAGAPE compte quatre autres coiffeurs ayant chacun une
durée d'expertise d'au moins 10 ans. Le leur rôle primordial est
de couper les cheveux et de discuter avec les clients de la coupe
désirée et leur donner des conseils personnalisés en
fonction de la nature de ses cheveux, de son style de ses envies et de la
mode.
Le comptable est chargé de la surveillance des meubles
du salon, il peut éventuellement faire des commandes
d'approvisionnement des matériels d'usage en quand de
nécessité.
· Heures de travail et le tarif
Les activités commencent du lundi au lundi sans
interruption, mais avec un léger retard le mardi qui constitue le jour
de travaux d'entretient général.
Horaire des activités
jours
|
heure de début
|
heure de fin
|
Lundi
|
7 heures 30
|
19 heures 30
|
Mardi
|
9 heures 30
|
19 heures 30
|
mercredi
|
7 heures 30
|
19 heures 30
|
Jeudi
|
7 heures 30
|
19 heures 30
|
vendredi
|
7 heures 30
|
19 heures 30
|
Samedi
|
7 heures 30
|
19 heures 30
|
dimanche
|
7 heures 30
|
19 heures 30
|
|
La tarification
Définition du tarif
Le tarif exprime la traduction de la compensation qu'un
opérateur est disposé à remettre à un autre
encontre partie de la cession d'un bien ou un service rendu.
Voici le tarif du salon BAKAGAPE
Cheveux crépis
|
désignation par catégorie
|
prix en FC
|
Adultes
|
2500
|
Adolescents
|
1500
|
Enfants
|
1000
|
Barbe ou coins
|
1000
|
Cheveux lisses
|
Adultes
|
5000
|
Adolescents
|
3000
|
Enfants
|
2000
|
Barbe ou coins
|
2000
|
Déplacement du coiffeur à
domicile
|
Adultes
|
5000
|
Adolescents
|
3000
|
Enfants
|
2000
|
Barbe ou coins
|
2000
|
|
· Documents comptables utilisés
Les documents comptables de l'entreprise sont les documents
dans lesquels figurent toutes les opérations comptables. Certains de
ces documents doivent obligatoirement être présentés
dans l'entreprise, c'est le cas du bilan et du livre journal.
Le comptable du salon de coiffure BAKAGAPE, tient sa
comptabilité dans trois documents différents à
savoir :
· Le livre journal
Ce document rencaisse les mouvements financiers de cette
micro-entreprise. Il est tenu quotidiennement et de façon
chronologique. Il enregistre chaque mouvement «
entrées-sorties » et recapule les entrées
journalières de chaque coiffeur, pour pouvoir permettre au comptable de
calculer le pourcentage de chaque coiffeur, qui remonte actuellement à
35 pourcents.
· Livre d'abonnement
Fait l'enregistrement des clients qui se sont faits
fidélisés par les salons qui ne règlent que leurs factures
à la fin de chaque mois.
· Livre hebdomadaire
Enregistre de façon globale tout flux financier
constaté au cours de la semaine, et ressortir le pourcentage mensuel de
chaque coiffeur.
· De la modernisation du salon BAKAGAPE
Dès la phase du lancement de ses activités le
salon BAKAGAPE travaillait avec des vieux matériels, meubles qui ont
été acquis depuis 2008 dès ce salon de coiffure
exploitait sous l'enseigne de salon SMART avant qu'il soit remis sous la
responsabilité de l'actuel gestionnaire.
En 2010, il remit au gestionnaire actuel, qui l'exploitant non
plus sous l'enseigne de salon de coiffure SMART mais plutôt comme salon
de coiffure pour homme BAKAGAPE. Motiver par le souci du développement
économique du secteur de la coiffure le gestionnaire commence à
équiper son salon en juin 2012 à partir du moment où ce
dernier exploite sous l'enseigne du salon de coiffure BAKAGAPE. Ainsi des forts
aménagements seront constatés pendant cette période, on
enregistre entres autres l'aménagement des vieux fauteilles roulants
par de nouveaux avec un aspect particulier, l'acquisition de machines de
stérilisation des tondeuses et objets tranchants, sur le plan
administratif, recrutement d'un comptable, et deux nouveaux coiffeurs la mise
en place d'un écran géant, etc.
CHAPITRE TROIS
ANALYSE DES DONNEES ET
PRESENTATATION DES RESULTATS
Ce chapitre est la partie maîtresse de notre
travail ; il constitue le socle de notre étude. Cependant, nous
analyserons les externalités de la modernisation des salons de
coiffures face à l'évolution du de leurs chiffre d'affaires sous
angle particulier du salon de coiffure BAKAPE.
III.1 METHODOLOGIE
La méthodologie peut se définir comme
étant l'étude du bon usage des méthodes et techniques. il
ne suffit pas de les connaître, encore faut-il savoir les utiliser
comme il se doit , c'est-à-dire savoir comment les adapter , le plus
rigoureusement possible, d'une part à l'objet précis de la
recherche ou de l'étude envisagée et d'autre part aux
objectifs poursuivis.
Il importe de souligner qu'il n'y a pas de travail
scientifique possible sans méthodologie, cependant nous avons fait
allusion aux méthodes et techniques ci-après :
· La méthode statistique
Cette méthode tente de concilier les démarches
qualitatives et quantitatives, les rationnels et sensoriel, le construit et
l'observé. On prétend pouvoir, grâce à la
méthode statistique, quantifier le qualitatif et le rendre ainsi
accessible à des traitements mathématiques rigoureux.
Cependant, nous avons fait usage de la méthode
statistique de comparaison de deux moyenne issue de deux échantillons
appareillés. Cette méthode nous a permis d'évaluer
l'évolution de deux chiffres d'affaires (chiffre d'affaire avant
modernisation et chiffre d'affaire après modernisation)
Elle nous a également permis de ressortir et de
comparer nos deux échantillons des chiffres d'affaires perçus par
le salon de coiffure BAKAGAPE pendant la période d'avant et
d'après sa modernisation.
· Techniques
Contrairement à la méthode, la technique est
un moyen précis pour atteindre un résultat partiel, à
un niveau et à un moment précis de la recherche. Cette
atteinte de résultat est directe et relève du concret du fait
observé de l'étape pratique et limitée. Les technique
sont en sens des moyens dont on se sert pour couvrir des étapes
d'opérations limitées, alors que la méthode est plus de
l'ordre de la conception globale coordonnant plusieurs techniques.
Techniques utilisées :
· Technique documentaire
Cette technique nous a permis de passer en revue, en faisant
usage des documents se trouvant dans des centres bibliothécaires. Elle
nous a également permis à se documenter à partir des
livres, des mémoires et TFC que nous avons jugés d'une
meilleure collection.
· Technique d'interview ou d'entretien
Elles nous ont rassemblé les avis en passant par le
canal d'entretien avec différents personnages intéressés
par le sujet.
III.2 PRESENTATION ET ANALYSE
DES DONNEES
III.2.1 Présentation des
données
Le secteur de la coiffure est confronté à une
quasi-stagnation de son chiffre d'affaires en volume et à une baisse
de son chiffre d'affaires en valeur. Le secteur poursuit sa concentration au
profit des réseaux sous enseigne. Jouissant de cette faveur, les salons
de coiffure modernisés poursuivent une politique de
différenciation des services et d'aménagement du milieu de
travail.Il existe toute fois des disparités entre les professionnels et
les indépendants isolés souffrant d'une image de marque
vieillissante face aux réseaux sous enseigne.
Cependant, le succès des salons sous enseigne ou
modernisés repose sur leur capacité à s'adapter à
l'évolution des modes de consommation qui touche la coiffure
aujourd'hui.
Cette évolution tend à stimuler la vente de
produits de coiffages et soins dont les potentiels reste très
élevé puis que seulement 12% d'entre eux sont vendus en salons
contre 75% dans la grande distribution. (Source nos
enquêtes).
Ø Evolution des chiffres d'affaires du salon de
coiffure BAKAGAPE de 2011 à 2013
Tableau N°1 chiffres d'affaires réalisées
de 2011 à 2013 montant en francs congolais
MOIS
|
2011
|
2012
|
2013
|
TOTAL
|
janvier
|
427004
|
585100
|
765450
|
1777554
|
février
|
398462
|
587200
|
819000
|
1804662
|
mars
|
883191
|
604200
|
793200
|
2280591
|
avril
|
701400
|
685900
|
710900
|
2098200
|
mai
|
712420
|
576400
|
770120
|
2058940
|
juin
|
615130
|
583900
|
725500
|
1924530
|
juillet
|
682284
|
391600
|
716670
|
1790554
|
août
|
602520
|
725500
|
826400
|
2154420
|
septembre
|
582900
|
716670
|
717600
|
2017170
|
octobre
|
601700
|
826400
|
725000
|
2153100
|
novembre
|
509200
|
717600
|
680700
|
1907500
|
décembre
|
536500
|
745800
|
712000
|
1994300
|
TOTAL
|
7252711
|
7746270
|
8962540
|
23961521
|
(Source : documents comptables du salon
BAKAGAPE)
Les totales annuelles des chiffres d'affaires
réalisés par le salon de coiffure BAKAGAPE sont respectivement de
sept million deux cent cinquante deuxmilles sept cents onze francs congolais
(7252711fc), sept million sept cent quarante six mille deux cent septante franc
congolais (7746270fc) et huit million neuf cent soixante deux mille cinq cent
quarante franc congolais (8962540fc).
Il apparaît par conséquent que les services
rendus par ce salon de coiffure ont connu une croissance où le chiffre
d'affaires est passé de 7252711fc à 8962540fc en 2013 soit un
écart de 1709829fc soit 23,6%. Cette tendance haussière est
considérable pour une micro entreprise qui est en phase
d'émergence.
Cependant, cette évolution croissante serait
expliquée par plusieurs faits que nous résumons en quatre P du
Marketing Mix (le prix, la place, le produit et la promotion).
Représentation graphique du tableau N°1:
évolution du chiffre d'affaires de 2011, 2012 et 2013
Légende :
Série 1 : représente l'évolution du
chiffre d'affaires réalisé en 2011, série 2 : chiffre
d'affaires 2012 en fin série 3 : chiffre d'affaires 2013.
On constate que le mois de mars 2011 enregistre le chiffre
d'affaires le plus élevé avec un montant de huit cent
quatre-vingt trois mille cent nonante et un de Franc congolais (883191fc).
Une croissance qui serait expliquée par le recrutement de deux nouveaux
coiffeurs qui ont occasionné une mise en jour du salon pendant un
certain temps. D'où une gamme d'unité de styles différents
disponibles impressionnant ainsi les clients existant en amont et attirant des
nouveaux clients en aval. Contrairement au mois de juillet 2012 avec une forte
dépression du chiffre d'affaire occasionnée par une rupture
d'activités pendant deux semaines suite aux réaménagements
du salon par des nouveaux équipements. Par contre l'année 2013,
les chiffres d'affaires poursuivent une tendance haussière et
quasi-linéaire en volume soit un total annuel de 8962540fc.
· Tableau des chiffres d'affaires réalisés
avant et après modernisation
Tableau N°2 : chiffres d'affaires
réalisés avant et après modernisation du salon BAKAGAPE
chiffres d'affaires avant modernisation
|
chiffres d'affaires après modernisation
|
Mois
|
montant en fc
|
mois
|
montant en fc
|
janv-11
|
427004
|
juil-12
|
391600
|
févr-11
|
398462
|
août-12
|
725500
|
mars-11
|
883191
|
sept-12
|
716670
|
avr-11
|
701400
|
oct-12
|
826400
|
mai-11
|
712420
|
nov-12
|
717600
|
juin-11
|
615130
|
déc-12
|
745800
|
juil-11
|
682284
|
janv-13
|
765450
|
août-11
|
602520
|
févr-13
|
819000
|
sept-11
|
582900
|
mars-13
|
793200
|
oct-11
|
601700
|
avr-13
|
710900
|
nov-11
|
509200
|
mai-13
|
770120
|
déc-11
|
536500
|
juin-13
|
725500
|
janv-12
|
585100
|
juil-13
|
716670
|
févr-12
|
587200
|
août-13
|
826400
|
mars-12
|
604200
|
sept-13
|
717600
|
avr-12
|
685900
|
oct-13
|
725000
|
mai-12
|
576400
|
nov-13
|
680700
|
juin-12
|
583900
|
déc-13
|
712000
|
Total
|
10875411
|
total
|
13086110
|
|
(Source : documents comptables du salon
BAKAGAPE)
La période avant modernisation du salon BAKAGAPE va de
janvier 2011 en juin 2012, d'où nous enregistrons un chiffre d'affaires
de dix million huit cent septante cinq mille quatre cent onze de francs
congolais (10875411fc) et la période après modernisation
enregistre un chiffre d'affaires de treize million quatre-vingt six mille cent
dix franc congolais (13086110fc) soit un écart de deux millions deux
cent et dix mille six cent nonante neuf francs congolais (2210699fc) soit un
écart de 20,32%.
Graphique N°2 : évolution des chiffres
d'affaires avant et après modernisation du sallonBakagape
Tableau N°3 : évolution de nombres des
clients avant et après modernisation
Nombre de clients avant modernisation
|
Nombre de clients après modernisation
|
Mois
|
Nombre de clients
|
Mois
|
Nombre de clients
|
janv-11
|
298
|
juil-12
|
274
|
févr-11
|
279
|
août-12
|
507
|
mars-11
|
617
|
sept-12
|
501
|
avr-11
|
490
|
oct-12
|
577
|
mai-11
|
498
|
nov-12
|
501
|
juin-11
|
430
|
déc-12
|
521
|
juil-11
|
477
|
janv-13
|
534
|
août-11
|
421
|
févr-13
|
571
|
sept-11
|
407
|
mars-13
|
554
|
oct-11
|
420
|
avr-13
|
497
|
nov-11
|
356
|
mai-13
|
538
|
déc-11
|
375
|
juin-13
|
507
|
janv-12
|
409
|
juil-13
|
501
|
févr-12
|
410
|
août-13
|
577
|
mars-12
|
422
|
sept-13
|
501
|
avr-12
|
479
|
oct-13
|
506
|
mai-12
|
403
|
nov-13
|
476
|
juin-12
|
408
|
déc-13
|
497
|
TOTAL
|
7599
|
TOTAL
|
9140
|
|
Nous constatons que sur un intervalle de trois ans, le salon
de coiffure BAKAGAPE a enregistré une clientèle qui
s'élève au total à seize mille sept cents trente neuf
clients (16739 clients) qui consomment ses services. Celle la période
d'avant modernisation n'a enregistré que sept cinq cents nonante neuf
clients (7599clients) ce qui implique neuf mille cent quarante clients sont
enregistrés pendant la période après modernisation soit un
écart de mille cinq cents quarante et un clients soit 20.27%.
Tableau N°4 : tableau synthèse des chiffres
d'affaires réalisés de 2011 à 2013
CA avant modernisation
|
CA après modernisation
|
10875411
|
13086110
|
Ecart
|
2210699fc soit 20.32%
|
|
Nous constatons un écart de 2210699fc soit 20.32%
entre la période d'avant et celle d'après modernisation ce qui
nous amène à assigner que les effets de la modernisation ont
contribué positivement à la croissance du chiffre d'affaire.
III.2.2 Analyse des
données
· Questions de problématique
Q1 : Quelle motivation, qui a poussé le salon de
coiffure BAKAGAPE à se moderniser ?
Q2 : Quel est l'impact de cette modernisation sur
l'évolution de son chiffre d'affaires ?
· Hypothèses préétablies
H1 : « l'attraction de la clientèle par
le salon de coiffure BAKAGAPE serait la principale cause qui aurait
poussé ce salon de coiffure à se moderniser »;
H2 : « Dès la phase de la modernisation
de c salon de coiffure, il serait remarqué une croissance importante en
volume de son chiffre d'affaires ».
Ø Vérification d'hypothèses
Le tableau N°2 à la page 36, nous fournit les
effectifs des chiffres d'affaires réalisés pendant la
période d'avant et après modernisation du salon BAKAGAPE pendant
une durée de trois allant de janvier 2011 en décembre 2013.
Partant de ce qui précède, nous avons fait
allusion à la méthode statistique de comparaison des moyennes
issues de deux échantillons appareillées.
ü Enoncé d'hypothèses
Ø Pour l'hypothèse 1
H0 : hypothèse nulle : « la
modernisation du salon de coiffure BAKAGAPE n'a aucun effet sur
l'évolution de sa clientèle(moyenne 1=moyenne2) ».
H1 : hypothèse
alternative : « la modernisation du salon de coiffure
BAKAGAPE a un effet sur l'évolution de sa clientèle
(moyenne1?moyenne2) ».
Ø Pour l'hypothèse 2
H0 : hypothèse nulle :« la
modernisation du salon de coiffure influe sur l'évolution croissante de
son chiffre d'affaires ».
H1 : hypothèse
alternative : « la modernisation du salon de coiffure
n'influe pas sur l'évolution croissante de son chiffres
d'affaires ».
Nous nous proposons á=5% comme seuil d'erreur, ce qui
implique que nos résultats ont un degré de confiance de 95%.
· Etablissement de la règle de décision
La règle de décision est établie telle
que l'hypothèse nulle est rejetée si la statistique
tcalulédépasse la valeur de ttabulé de
la table de distribution de student.
· Calcul de la statistique tcalculé
Ø Tableau N°5 : Calculdes moyennes de
l'évolution de la clientèle
Numéro
|
Nbre de clients avant modernisation
|
Nbre de clients après modernisation
|
Di
|
Di²
|
1
|
298
|
274
|
24
|
576
|
2
|
279
|
507
|
-228
|
51984
|
3
|
617
|
501
|
116
|
13456
|
4
|
490
|
577
|
-87
|
7569
|
5
|
498
|
501
|
-3
|
9
|
6
|
430
|
521
|
-91
|
8281
|
7
|
477
|
534
|
-57
|
3249
|
8
|
421
|
571
|
-150
|
22500
|
9
|
407
|
554
|
-147
|
21609
|
10
|
420
|
497
|
-77
|
5929
|
11
|
356
|
538
|
-182
|
33124
|
12
|
375
|
507
|
-132
|
17424
|
13
|
409
|
501
|
-92
|
8464
|
14
|
410
|
577
|
-167
|
27889
|
15
|
422
|
501
|
-79
|
6241
|
16
|
479
|
506
|
-27
|
729
|
17
|
403
|
476
|
-73
|
5329
|
18
|
408
|
497
|
-89
|
7921
|
TOTAL
|
7599
|
9140
|
-1541
|
242283
|
Di : différence et Di² :
différence carrée, N : taille de la population
d'étude, dl : degré de liberté, les tailles des échantillons 1 et 2
avec
M1 et M2 respectivement moyenne avant modernisation et
moyenne après modernisation, on constate réellement que la
moyenne M1 est inférieure à la moyenne M2 ce qui nous
amène à affirmer notre hypothèse alternative selon
laquelle la modernisation du salon de coiffure BAKAGAPE a un effet sur
l'évolution de sa clientèle (moyenne1?moyenne2.
Ø Tableau N°6 : calcul de la statistique
tcalculé
Numéro
|
CA avant modernisation
|
CA après modernisation
|
Di
|
Di²
|
1
|
427004
|
391600
|
35404
|
1253443216
|
2
|
398462
|
725500
|
-327038
|
106953853444
|
3
|
883191
|
716670
|
166521
|
27729243441
|
4
|
701400
|
826400
|
-125000
|
15625000000
|
5
|
712420
|
717600
|
-5180
|
26832400
|
6
|
615130
|
745800
|
-130670
|
17074648900
|
7
|
682284
|
765450
|
-83166
|
6916583556
|
8
|
602520
|
819000
|
-216480
|
4686590400
|
9
|
582900
|
793200
|
-210300
|
44226090000
|
10
|
601700
|
710900
|
-109200
|
11924640000
|
11
|
509200
|
770120
|
-260920
|
68079246400
|
12
|
536500
|
725500
|
-189000
|
35721000000
|
13
|
585100
|
716670
|
-131570
|
17310664900
|
14
|
587200
|
826400
|
-239200
|
572166440000
|
15
|
604200
|
717600
|
-113400
|
12859560000
|
16
|
685900
|
725000
|
-39100
|
1528810000
|
17
|
576400
|
680700
|
-104300
|
10878490000
|
18
|
583900
|
712000
|
-128100
|
16409610000
|
TOTAL
|
10875411
|
13086110
|
-2210699
|
3758742746657
|
Di : différence et Di² :
différence carrée, N : taille de la population
d'étude, dl : degré de liberté, les tailles des échantillons 1 et 2
avec
III.3 RESULTATS ET
INTERPRETATION
Partant du résultat obtenu du calcul de la statistique
tcalculé, nous constatons que sa valeurapparaît
inférieure par rapport à celle du tableau de distribution de
student, soit tcalculé= 1,1451 et ttab= 2,0301, nous
conduit à affirmer notre deuxième hypothèse selon laquelle
« la modernisation du salon de coiffure BAKAGAPE influe positivement
sur la croissance de son chiffre d'affaires ».
Ainsi, sur un chiffre d'affaires de vingt trois millions neuf
cent soixante et un mille cinq cent vingt et un francs congolais (23961521fc)
, seulement dix millions huit cent septante cinq mille quatre cents onze francs
congolais (10875411fc) ont été acquis durant la phase d'avant
modernisation, soit un écart de deux millions deux cent et dix mille six
cent nonante neuf francs congolais (2210699fc) soit 20,32% par rapport aux
recettes enregistrées pendant la phase de modernisation.
Partant des résultats obtenus après calcul de
l'évolution de la clientèle avant et après modernisation,
il ressort du tableau N°5 que la moyenne des clients enregistrés
avant modernisation est inférieure à celle des clients
enregistrés après modernisation (M1<M2) ; d'où la
statistique tcalculé apparaît supérieur à
celle du tableau de distribution de student (tcalculé=3.6185 et
ttab=2.0301).
Interviewé sur la question portant notre
première problématique, le responsable de ce salon de coiffure
nous affirme : « quatre vingt dix pourcents d'actions
d'aménagement ou d'innovation de son salon de coiffure est mené
dans l'unique souci d'en tirer grand profit pouvant me permettre de couvrir mes
dépenses comme le peut faire chaque opérateur
rationnel ».
Ce qui nous amène d'affirmer notre première
hypothèse, que l'attraction de la clientèle est la principale
cause qui a poussé ce salon de coiffure à se moderniser, envie de
maximiser ses recettes et d'assurer sa rentabilité.
CONCLUSION
Aujourd'hui le secteur la coiffure est plus envahi par les
réseaux sous enseigne où les indépendants et les salons
de coiffures traditionnels souffrent de d'une image de marque vieillissante.
Les succès de ces salons de coiffures reposent sur leurs
capacités à s'adapter à l'évolution des modes de
consommation qui touche la coiffure ce dernier temps.
Vu l'influence de la modernisation dans le secteur la
coiffure, nous avons jugé impérieux d'articuler notre sujet sur
« la modernisation de salon de coiffures et l'évolution leurs
chiffres d'affaires à Goma : cas du salon de coiffure
BAKAGAPE de 2011 à 2013».
Cette étude a couvert la période allant de 2011
à 2013 soit trois ans d'étude subdivisée en deux grandes
phases : la phase d'avant modernisation allant de janvier 2011 en juin
2012 et celle d'après modernisation de juillet 2012 en décembre
2013. En effet, notre interrogation majeure s'est résumée en
deux grandes questions à savoir :
· Quelle motivation, qui a poussée le salon de
coiffure BAKAGAPE à se moderniser ?
· Quel est l'impact de cette modernisation sur
l'évolution de son chiffre d'affaires ?
Cependant, les réponses provisoires nous les avons
résumées comme étant, l'attraction de la clientèle
par le salon de coiffures BAKAGAPE serait la principale cause qui lui aurait
poussée à se moderniser.
La seconde reformulée, dès la phase de la
modernisation de ce salon de coiffure, il serait remarqué une
croissance importante de son chiffre d'affaires.
Pour ce faire, les techniques documentaire et d'interview
nous ont aidé à récolter des données et la
méthode statistique de comparaison deux moyenne par deux
échantillons appareillés nous a servi pour l'analyse et la
vérification de nos hypothèses.
Eu égard à l'analyse des données, les
résultats qui en sont résultés, nous montrent clairement
que l'hypothèse nulle (H2.0) est affirmée du fait qu'avec un
seuil d'erreur de á=5% soit un degré de confiance de 95%, la
statistique calculée est apparue inférieure par rapport à
celle du tableau de distribution de Student ; mais aussi la confirmation
à quatre vingt dix pourcent du responsable de ce salon de
coiffure ; soutenu par le résultat obtenu au tableau N°5
d'où la statistique tcalculéapparaisant supérieure
à celle du tableau de distribution de student nous a également
servi pour l'affirmation de l'hypothèse H1.
Ainsi, sur un chiffre d'affaires de vingt trois millions neuf
cent soixante et un milles cinq cent vingt et un francs congolais
(23961521fc), seulement la phase d'avant modernisation n'a enregistré
que des recettes se levant à dix millions huit cent septante cinq mille
quatre cent onze francs congolais (10875411fc).
Enfin, nous n'avons pas la prétention d'avoir
réalisé une analyse exhaustive, ainsi nous sollicitons
l'indulgence de tous lecteurs pour les imperfections qui s'y seraient
glissées.
BIBLIOGRAPHIE
I.LES OUVRAGES
1) B.COLASSE, la rentabilité de l'entreprise, DUNOP,
2ème Ed. Paris, 1998,
2) BEITONEA. Et SILEM A., sciences économique et
sociale2e, éd. Hachette livre, quai de Grenelle, 75905,
Paris, 1996.
3) E.COHEN, dictionnaire de Gestion, Ed. La découverte,
Paris population5, 199,
4) FERRANDRIER. R .Marché des capitaux et
techniques financières, économiques, 1988,
5) G.de Villers, le Pauvre, Le hors-la-loi, le Métis.
La question de l'économie informelle en Afrique, CEDAF, Bruxelles,
1992,
6) GAGER, comprendre l'économie africaine, Harmattan,
Paris, 1995,
7) HUGON.P., Economie du tiers monde, Ed. L'Harmattan, 1996,
8) KEISSER A. M., Gestion financière,
7ème Ed, ESKA, Paris 2004,
9) Q.DEFOSSE, la gestion financière des entreprises,
PUF, Paris, 1970,
II.MONOGRAPHIE : COURS,
TFC, MÉMOIRES, RAPPORTS
1) Abbé Jacques, méthodologie de la recherche
scientifique, cours inédit, UNIGOM, G2 sciences économiques et de
gestion, 2012-2013.
2) C.B.CIRUAKA, Etude de la rentabilité d'une
entreprise de services, TFC inédit, ISC/Kinshasa, 1993.
3) Deo BENGEYA, comptabilité analytique de gestion
d'exploitation, cours inédit, UNIGOM, G3 sciences économiques et
de gestion 2013-2014.
4) DODO YavZeng, le développement de l'économie
informelle, son apport et ses conséquences sur l'économie
formelle, Mémoire inédit, CUEG, Université de Lubumbashi,
2007-2008.
5) DUSABE SERUTOKE, Etat de prise en charge psychosociale et
médical des personnes vivant avec le VIH/SIDA, TFC
inédit/ISDR/GL, 2003, p.
6) Ezéchiel MUHIDO.S. Analyse de la théorie de
la parité du pouvoir d'achat des boisons alcoolisées et gazeuses
entre la RDC et le Rwanda, cas de la ville de Goma et de Gisenyi,
mémoire inédit, UNIGOM, 2010-2011.
7) LUZOLO, Analyse dynamique des bilans et des Etats
financiers, cours inédit ULPGL, en gestion et administration, 2007-2008,
p.207.
8) MUHINDO KAYITENDA, Analyse comparative de la
rentabilité des salons de coiffures et de taxis motos en ville de Goma,
TFC inédit, UNIGOM, 2009.
9) Rapport annuel de la mairie de Goma : division
d'économie 2013.
10) Rapport annuel, Mairie de Goma 2005-2006.
11) SEBAKUNZI, économie des pays en
développement, cours inédit, UNIGOM, G2 sciences
économiques et de gestion, 2004-2005.
III.WEBOGRAPHIE
1) Chiffre d'affaires
sur .fr.wikipédia.org/wiki/CA.
2) Conception actuelle de l'économie informelle
sur .WWW.thèse.Ulava.Ca
3) Historique du secteur informel
sur.WWW.thèse.Ulava.Ca
4) http://particuliers. Lcl.
Fr/divers/optimus/kitform/fiches/le-compte-de-résultat : htmt.
5) PNUD, rapport annuel sur le développement humain
2013, sur,
WWW.cd.Undp.org/.../countryinfo.
TABLE DES MATIERE
REMERCIEMENTS
iv
SIGLES ET ABREVIATIONS
v
AVANT PROPOS
vi
INTRODUCTION
vi
I. PROBLEMATIQUE
vi
II.HYPOTHESES
ix
III.INTERET ET CHOIX DU SUJET
ix
IV.METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
ix
V.DELIMITATION DU TRAVAIL
xi
VI.SUBDIVISION DU TRAVAIL
xii
CHAPITRE PREMIER
xiii
CADRE CONCEPTUEL DE L'ETUDE
xiii
I.1 LE SECTEUR INFORMEL
xiii
I.1.1 Concept d'économie informelle
xiii
I.1.2 Historique sur le secteur informel
xiv
I.1.3 Caractéristique et condition des
activités économiques formelles
xvi
I.1.4 Secteur d'économie informelle
xvii
I.1.5 Définition des concepts connexes
xviii
I.1.6 Conception actuelle de l'économie
informelle
xix
I.2 LE CHIFFRE D'AFFAIRES
xxi
I.2.1 Définition
xxi
I.2.2Démarche d'utilisation
xxi
I.2.3. le chiffre d'affaires dans le calcul du
résultat
xxii
I.2.3 les facteurs explicatifs de la variation du
chiffre d'affaires
xxv
I.3 LE CONCEPT DE RENTABILITE
xxvii
I.3.1 Définition de la
rentabilité
xxvii
I.3.2Eléments de la rentabilité
xxvii
I.3.3 Types des rentabilités
xxxi
I.3.4 Mesure de la rentabilité de
l'entreprise
xxxiii
I.3.5 Analyse de la rentabilité
xxxv
I.3.6 Importance de la rentabilité
xxxvi
CHAPITRE DEUX
xxxvii
PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
xxxvii
II.1 ASPECT ECONOMIQUES EN VILLE DE GOMA
xxxvii
II.1.1 la ville de Goma
xxxvii
II.1.2 Aspect économique de la ville
Goma
xxxviii
II.2 SECTEUR DE SALONS DE COIFFURES
xliii
II.2.1 Implantation des salons de coiffures
à Goma
xliv
II.2.2 Généralité sur le
coiffeur et la coiffure
xlv
CHAPITRE TROIS
lv
ANALYSE DES DONNEES ET PRESENTATATION DES
RESULTATS
lv
III.1 METHODOLOGIE
lv
III.2 PRESENTATION ET ANALYSE DES DONNEES
lvii
III.2.1 Présentation des données
lvii
III.2.2 Analyse des données
lxiv
III.3 RESULTATS ET INTERPRETATION
lxix
CONCLUSION
lxxi
BIBLIOGRAPHIE
lxxiii
I.LE S OUVRAGES
lxxiii
II.MONOGRAPHIE : COURS, TFC, MÉMOIRES,
RAPPORTS
lxxiii
III.WEBOGRAPHIE
lxxv
TABLE DES MATIERE
lxxvi
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