Participation des bénéficiaires aux actions de lutte contre la pauvreté infantile au Togo: cas des parents du CDE Kadès de Kousségbé-Légbanou (préfecture de Vo)( Télécharger le fichier original )par Hodénou ALOGNON KPENOU Ecole Nationale de Formation Sociale (E.N.F.S.) - Cadre Supérieur de Développement Social (C.S.D.S.) Option : Développement Local Participatif (D.L.P.) / Licence pro 2016 |
CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION ET ANALYSE DES DONNÉES DE TERRAINLes informations reçues avant, pendant et après les enquêtes, grâce au dispositif méthodologique, ont conduit aux résultats dont la présentation, les analyses et interprétations font l'objet de cette deuxième partie de notre travail. Le but poursuivi est d'arriver à confirmer ou infirmer les hypothèses formulées plus haut. Ce chapitre comporte deux (2) titres. Le titre 1 est dédié à la description des cas et à la présentation statistique des données. Le deuxième titre est consacré à l'analyse des données et à l'interprétation des résultats. Titre 1 : Description des cas et présentation statistique des données
Cette partie du travail est consacrée aux données de type qualitatif. Ces données sont issues des entretiens, individuels comme de groupe, réalisés avec les enquêtés. En guise de rappel, il s'agit des entretiens qui ont été menés avec des enquêtés issus des trois grandes catégories d'informateurs mentionnées, fondamentalement les personnes-ressources, les informateurs complémentaires et la population cible de la recherche. Les principaux éléments du contenu des entretiens ont convergé vers la nature et le niveau de participation des parents : le niveau de participation des parents est faible. De ce constat ont découlé les données liées à la maîtrise ou non de la mission du CDE, à l'organisation des parents, à la réalisation des objectifs du centre et aux possibilités de rendre les parents actifs dans la réalisation du programme CDSP du CDE. v Maitrise ou non de la mission du CDE par les parents Interviewé à ce propos, pour avoir intervenu au centre, le responsable de l'ONG CACIEJ-TOGO dans la préfecture de Voa affirmé ce qui suit : « ce projet est un bon projet ; seulement il est mal venu », avant d'expliciter son idée en ces termes : On ne peut pas assurer le développement des enfants sans impliquer les parents. Malheureusement, il n'y a même pas eu une petite sensibilisation de l'Église et de la communauté. Or, le projet est piloté par l'Église. Du coup, les parents ont pris le projet comme un projet de cercle vicieux. Le coordinateur du projet a illustré cette dernière idée par le cas suivant :« Il y a environ deux ans de cela, un parent (homme), après avoir traité le projet de tous les maux dans le village, est venu ici au centre nous insulter correctement. Il n'a pas cessé de répéter que le projet est sectaire. » Le Sous-chef de Kousségbé-Légbanou, également parent d'un enfant inscrit sur le CDE a confié ce qui suit : Je sais que le centre de Compassion dans mon village travaille avec les gens de la santé, de l'enseignement et aide les enfants à se nourrir. Mais pour ce que vous me demandez là (mission du CDE), je ne connais pas la réponse exacte. La responsable de la Maison de la Femme (MF), connaissant un peu le fonctionnement des centres de Compassion pour avoir travaillé avec eux dans une préfecture autre que celle de Vo affirmait : Vu que la communauté n'a pas été sensibilisée suffisamment avant la mise en place des centres, leur inactivité doit être prévisible. Je me demande pourquoi ils n'ont pas commencé le projet en inscrivant les enfants de l'église premièrement avant d'envisager de faire enregistrer les autres enfants vivant dans la communauté. À la même question de savoir si les parents maîtrisent le projet, un membre du CPC KADÈS y a répondu catégoriquement : « les parents n'ont pas vraiment compris le projet », avant d'apporter une atténuation à ses propos en ces termes : (...) Au début, beaucoup de gens (parents inclus) traitaient le projet de sectaire. Ils s'en méfiaient sérieusement. Mais après, certains ont commencé par maîtriser les contours du projet. Certains au contraire, font inscrire leurs enfants sur le projet sans connaître sa raison d'être mais seulement par intérêt. L'agent de santé a révélé, toujours dans le contexte de la connaissance ou non de la mission du CDE par les parents, ce qui suit :« Souvent, les parents se présentent à moi avec ou sans leur enfants et disent : votre enfant est malade. » Et l'assistant social de montrer son inquiétude en ces terme : (...) Je ne sais vraiment pas pourquoi ils ont l'habitude de prononcer ``votre enfant''comme si leurs enfants appartenaient aux animateurs ou au centre. Je me pose souvent la question sans avoir de réponse concrète. À quoi cela est dû selon vous ? Le responsable de l'ONG Terre des Hommes dans les préfectures de Vo et des Lacs et membre actif du cadre de concertation sur la protection de l'enfance de Voa affirmé ce qui suit : « (...) pour plusieurs raisons qui font montre de la fuite de responsabilité, les parents ne voient aucun problème à ce que les acteurs de protection se substituent à eux. Ce qui est dangereux pour l'acteur qui se prête à leur jeu ». v Organisation des parents À la question ``comment vous parents vous organisez-vous autour des activités du centre ?'', un parent a répondu de la sorte : « nous sommes nombreux comme parents et chacun fait généralement ce qu'il peut faire ».Un autre a donné la réponse suivante : « De quelles activités parlez-vous ? Si ce sont de celles du centre que vous parlez,ce n'est pas le travail de nous les parents. Le coordinateur, l'assistant et les autres personnes que vous voyez au centre mènent déjà ces activités. » Un membre du comité des parents a relativisé ce qu'ont dit ses prédécesseurs par les propossuivants : Initialement, les animateurs font appel aux parents dans une situation où ils ont besoin d'eux. Vers 2013, le centre a mis en place un comité des parents des enfants du CDE pour représenter tous les parents (dont les enfants sont inscrits sur le programme) auprès de lui. Interrogé à propos de l'existence effective d'une organisation représentant l'ensemble des parents auprès du centre, un parent a déclaré ce qui suit : « Organisation ? Je ne sais pas ce que vous désignez par ce terme, mais je sais qu'il y a des parents que nous avons désignés et qui sont souvent avec les animateurs. Mais, je ne sais pas ce qu'ils font exactement pour te le dire maintenant. » Selon le responsable CACIEJ, L'organisation des parents dépend aussi de l'organisation interne du centre et du rapport entre les acteurs internes. Je voudrais te dire par là aussi que le problème d'organisation des parents est dû en partie au fait que les animateurs du centre ne sont pas, a priori, des techniciens du domaine. Ils sont en train de recevoir une formation sur le tas et ne sont pas encore outillés pour organiser les parents et faire les choses techniquement. v Effets de la participation passive des parents sur les actions du CDE et les enfants Un enfant (garçon) de 9ans environ est arrivé déchaussé au CDE pour les activités de samedi. À la question de savoir pourquoi il est venu au centre dans cet état, il a donné la réponse suivante : Mes chaussures se sont ``coupées'' hier. Je n'ai que celles-là. J'en avais parlé à mes parents mais ils n'ont rien dit. Je n'ai pas pu apporter les chaussures au cordonnier, et c'est pour cette raison que je suis venu au centre sans chaussures. Une fille d'à peu près 7ans dans le même cas (sans chaussures aux pieds), arrive quant à elle au centre en sanglots. À la question ``pourquoi pleures-tu ?'', elle a répondu :« Je n'ai pas porté de chaussures. »De son côté, elle a justifié sa situation en ces mots : « Ma grand-mère chez qui je suis a quitté la maison très tôt. Elle a fermé la porte de la chambre dans laquelle se trouvaient mes chaussures et a emporté la clef. » Une fille arrivée en retard au centre, n'a manqué de justifier sa situation à sa manière : « Ma maman et moi sommes allées au champ ce matin. C'est à cause de cela que je suis en retard au centre. »Un autre retardataire, cette fois-ci un garçon de 14ans appelé communément ``Major'', pour avoir été l'un des premiers enfants enregistrés au début du CDSP,a explicité son cas en ces termes :« Ma maman n'est pas avec moi et je vis avec mon papa. C'est donc moi qui balaie tous les coins de la maison. » v Perspectives d'amélioration de la participation des parents À la question de savoir s'il est possible de voir amélioré le niveau de participation des parents, le responsable de l'ONG CACIEJ-Togo dans la préfecture de Voa répondu : « Oh oui ! Mais pour y arriver, il faudra mener des actions concrètes et non improvisées. Moi, personnellement, au regard de mes expériences, je pourrais opter pour un ``retour à la base'' que je vais exécuter techniquement ». La responsable de la Maison de la Femme (MF) affirmait : « Pour éviter des difficultés éventuelles dans la bonne exécution du projet, il faudra que les choses se fassent selon les normes préétablies. Et pour cela, les stratégies ne manquent pas. » Bref, les cas ci-dessus présentés montrent à suffisance que le problème de participation des parents est réel au CDE KADÈS et influence négativement l'exécution du CDSP. Qu'en est-il des données quantitatives ? Il est opportun de préciser que les données statistiques qui sont présentées dans cette section sont essentiellement celles obtenues de l'échantillon des parents (50) tiré de la population mère (150). Toutefois, des données recueillies de l'échantillon des enfants (28 adolescents) sont aussi intégrées à différents niveaux. · Identification des parents et caractéristiques sociodémographiques Tableau 1 : Répartition des parents selon le sexe
Source : Enquêtes de terrain, mai-juin 2016. Les données du tableau 1 indiquent la présence en nombre considérable des femmes dans le groupe des parents enquêtés. Elles représentent à 94% la population cible. Les hommes, par contre représentent moins de 10% (6%) des enquêtés. Tableau 2 : Répartition des parents selon le groupe d'âge
Source : Enquêtes de terrain, mai-juin 2016. Selon le tableau ci-dessus, sur les 50 parents enquêtés, plus de la moitié(52%) a un âge compris dans la tranche 31-40ans. Les autres se répartissent dans les classes d'âge suivantes : 21-30ans (8%), 41-50ans (22%) et plus de 50ans (18%). Tableau 3 : Répartition des parents selon leur situation matrimoniale
Source : Enquêtes de terrain, mai-juin 2016. La répartition des parents selon leur situation matrimoniale révèle que la majorité soit 84% d'entre eux sont mariés tandis que 2% et 12% sont respectivement divorcé et veuf (ve)s. Tableau 4 : Répartition des parents selon leur niveau d'instruction
Source : Enquêtes de terrain, mai-juin 2016. Selon la répartition par niveau d'instruction, 70% des parents n'ont jamais fréquenté ; 24% n'ont atteint que le niveau primaire et 6% ont fait le secondaire. Il en ressort donc que la majorité des parents enquêtés est analphabète, une caractéristique des communautés rurales. Tableau 5 : Répartition des parents selon le secteur d'activité
Source : Enquêtes de terrain, mai-juin 2016. Le tableau ci-dessus révèle que la majorité (92%) des parents a l'agriculture pour domaine d'activité. Seulement 6% et 2% des enquêtés sont respectivement dans les secteurs commerce et artisanat. Source : Enquêtes de terrain, mai-juin 2016. Figure 6 : Répartition des enquêtés selon qu'ils soient parents ou tuteur de l'enfant inscrit sur le CDE Selon ce graphique, 92% des parents ont fait enregistrer sur le CDSP du CDE KADÈS leur propre enfant. Seulement 8% des enquêtés sont parents d'enfants inscrits sur le programme et dont ils ne sont pas les géniteurs. Tableau 6 : Répartition des parents selon leur religion
Source : Enquêtes de terrain, mai-juin 2016. Le tableau 6 indique que 13 (26%) enquêtés sont de la religion chrétienne tandis que près de trois quart d'entre eux (37 soit 74%) sont animistes. · État des lieux de la participation des parents aux actions du CDE Source : Enquêtes de terrain, mai-juin 2016. Figure 7 : Avis des enfants par rapport au suivi réalisé par les parents en matière de santé Ce graphique dévoile que sur 28 enfants, 57,14% bénéficient du suivi de leurs parents pour le respect des consignes données par le soignant, alors que 42,86% n'en bénéficient guère. Source : Enquêtes de terrain, mai-juin 2016. Figure 8 : Répartition des enfants selon qu'ils bénéficient ou non du suivi scolaire de leur parent à la maison La figure 8 montre que 46,43% des enfants enquêtés bénéficient du suivi de leurs parents dans le cadre de leurs activités scolaires ; ce qui n'est pas le cas pour 53,57% d'entre eux. Tableau 7 : Répartition des parents selon leurs différentes manièresde participer aux actions du CDE
Source : Enquêtes de terrain, mai-juin 2016. Le tableau 7 affiche les proportions suivant les manières dont les parents participent à la réussite des actions du centre. Il révèle dans ce sens, que des 50 parents enquêtés, seulement 5 soit 10% estiment visiter le centre au moins une fois dans une année. Un peu plus de la moitié des enquêtés (56%) assiste aux réunions du centre, et 24 parents sur les 50 attestent suivre leurs enfants à la maison. Par ailleurs, 8 parents sur 50 (16%) affirment être dans l'inaction. Source : Enquêtes de terrain, mai-juin 2016. Figure 9 : Avis des enfants par rapport à l'intérêt des parents au programme d'enseignement du CDE Ce graphique révèle que sur l'ensemble des enquêtés, seulement 10,71% demandent à leur enfant ce qui leur a été enseigné au CDE ; contre 89,29% qui ne posent pas de questionsaux leurs à ce sujet. · Connaissances et informations des parents sur le CDE KADÈS et ses actions Source : Enquêtes de terrain, mai-juin 2016. Figure 10 : Répartition des parents suivant leur niveau de maîtrise de la mission du CDE La représentation ci-dessus affiche le niveau de maîtrise par les parents de la mission du CDE. Dans ce sens, elle montre que 56% des parents ont une connaissance faible de cette mission, alors que 14% et 12% en ont une connaissance respectivement moyenne et parfaite. Elle indique aussi que 18% des parents l'ignorent totalement. Tableau 8 : Répartition des parents selon leur connaissance de la principale source de financement des actions du CDE
Source : Enquêtes de terrain, mai-juin 2016. Selon ce tableau, 56% des parents pensent que les actions du CDE sont financées essentiellement par les blancs, alors que 8% ont désignéCompassion International et 2% l'État togolais.De leur côté, 34% des parents ont avoué ignorer la principale source de financement des actions. · Organisation des parents autour des actions du CDSP Tableau 9 : Justification donnée par les parents en fonction de l'initiateur des démarches d'inscriptionde leur enfant (sur le CDSP)
Source : Enquêtes de terrain, mai-juin 2016. La distribution de fréquences faite à travers le tableau ci-dessus révèle que sur la taille de l'échantillon des parents : -3 (soit 6%), 9 (soit 18%), 16 (soit 32%) et 22 (soit 44%) ont faitinscrireleur enfant sur le CDSP grâce aux démarches initiées respectivement par le sous-chef, eux et leur conjoint, eux seuls et le CDE ; - 24 (48%), 21 (42%) sont passés par ces moyens (initiatives) parce que respectivement non informés, vivant dans des conditions difficiles. Cinq soit 10% ont évoqué d'autres raisons (veuves, personnes âgées,...). Dix-neuf (19) parents soit 38% estimaient que les démarches d'inscription ont été initiées par le CDE parce qu'ils n'étaient pas suffisamment informés.Neuf (09) parents soit 18% affirmaient que l'initiative a émané d'eux et leur conjoint au vu de leurs conditions de vie déplorables ; mêmes raison et statistique pour ceux qui ont dit avoir enclenché seuls le processus pour l'inscription. Tableau 10 : Répartition des parents selon leur connaissance ou non d'un comité les représentant auprès du CDE
Source : Enquêtes de terrain, mai-juin 2016. Conformément aux données présentées dans ce tableau, comme représentant de l'ensemble des parents, 24 enquêtés soit 48% ont désigné le comité des parents, 4 soit 8% le sous-chef du village et 14 soit 28% ont confié ce titre aux animateurs. D'autres parents (8 soit 16%) n'ont pas caché leur méconnaissance de l'existence d'un représentant des parents auprès du centre. Tableau 11 : Niveau de connaissance par les parents des membres de leur comité
Source : Enquêtes de terrain, mai-juin 2016. Le tableau 11 ci-dessus fait la répartition des 24 parents qui ont dit connaître le comité des parents (Cf. tableau 10). Ainsi renseigne-t-il que de cet effectif, 7 (26,16%) sont membres et 17 (70,83%) non membres dudit comité. De ce même effectif, 14 (58,32%) connaissent tous les membres du comité et 10 (41,67) non. Des parents qui disent connaître tous les membres du comité,7 (26,16%) sont du comité ; mêmes effectif et proportion (7 soit 26,16%) pour les non membres. Des parents qui disent ne pas les connaître tous, la totalité (10 soit 41,67 de l'effectif total) n'est pas membre du comité. · Effets du niveau (faible) de participation des parents sur les résultats du CDE et les enfants Tableau 12 : Taux moyen de retard des enfants aux activités de samedi
Source : Observations26(*) des activités de samedi du CDE KADÈS, mai 2016. Le tableau 12 montre qu'en moyenne 78 sur 282 enfants, dont 32 garçons (11,35%) et 46 filles (16,31%), arrivent en retard au centre pour les activités de samedi. Le taux moyen de retardataires (27,66%) reste proche du tiers de l'effectif total des enfants inscrits sur le CDSP. Tableau 13 : Avis des enfants par rapport à l'effectivité de l'usage dufiltre à eau dans leur ménage
Source : Enquêtes de terrain, mai-juin 2016. Au regard des données du tableau ci-dessus, 35,71% des enfants enquêtés ont assuré que les filtres à eau sont encore utilisés au moment de l'enquête. Cependant, plus de la moitié des enfants (64,29%) a affirmé que ce dispositif qui leur a été offert par le CDE à travers un CIV n'est pas (ou plus) utilisé dans leur ménage. Source : CDE KADÈS - Fiches synthétiques des résultats scolaires (Années scolaires 2012-2013 ; 2013-2014 ; 2014-2015). Figure 11 : Représentation de la courbe des échecs scolaires des enfants sur une période de trois ans d'exécution du CDSP Ce graphique montre que les taux d'échec sont de 17,26%, 15,18% et 18,88% respectivement pour les années scolaires 2012-2013, 2013-2014 et 2014-2015. Il en résulte une courbe de tendance ascendante des échecs. Tableau 14 : Répartition des enfants par rapport aux maladies dont ils souffrent régulièrement
Source : Enquêtes de terrain, mai-juin 2016. D'après les données du tableau 14, sur l'ensemble des enfants enquêtés : 15 soit 53,57% souffrent fréquemment du paludisme ; 19 soit 67,86% souffrent souvent de maladies liées aux parasitoses intestinales et 9 soit 32,14% d'autres maladies. Tableau 15 : Répartition des enfants selon le nombre de repas par jour
Source : Enquêtes de terrain, mai-juin 2016. Selon le tableau 15, onze enfants soit 39,29% estiment prendre en moyenne deux repas par jours alors que 17 (60,71%) en prennent trois. · Possibilités d'amélioration de la participation des parents Source : Enquêtes de terrain, mai-juin 2016. Figure 12 : Répartition des parents selon leur souhait de devenir membres ou non du comité des parents Ce graphique montre que 58,82% sont prompts à être membres du comité des parents alors que 41,18% ne le sont pas. Source : Enquêtes de terrain, mai-juin 2016. Figure 13 : Raisons évoquées par les parents non désireux de devenir membres du comité des parents Des parents qui ne se considèrent pas comme membres potentiels du comité des parents, 71,43% évoquent leur statut d'analphabète, 14,28% leur indisponibilité et aussi 14,28% le manque de moyens financiers, comme raisons. Tableau 16 : Perception des actions du CDEen fonction du statut des enfants dans le CDSP
Source : Enquêtes de terrain, mai-juin 2016. Le tableau 16 ci-dessus indique que, de l'ensemble des enquêtés, la majorité (39 soit 78%) trouve les actions du CDE efficaces alors que 11 (22%) considèrent ces dernières comme inefficaces.D'après le même tableau,la grande partie des parents (47 soit 94%)ont estimé que leur enfant est parrainé ; par contre, 3 (6%) ontaffirmé que le leur ne l'est pas. Parlant des parents dont les enfants sont parrainés, 6 (12%) n'ont jamais reçu de cadeau ; 22 (44%) reçoivent des cadeaux dont le montant moyen annuel estimé est inférieur ou égal à 20.000F CFA,9 (18%) un montant compris entre 20.001 et 40.000F CFA, et 10 (20%) un montant supérieur à 40.000F CFA. La totalité des parents dont les enfants ne sont pas parrainés (3 soit 6% de l'effectif total) a trouvé que les actions du CDE sont inefficaces. Se sont ajoutés à ce groupe, des parents (5 soit 10%) dont les enfants n'ont jamais reçu de cadeau et des parents (3 soit 6%) dont les enfants reçoivent annuellement des cadeaux estimés à moins de 20.001F CFA. Source : Enquêtes de terrain, mai-juin 2016. Figure 14 : Répartition des parents par rapport à l'importance de leur participation dans la réussite des actions du CDE D'après le graphique 13 ci-dessus, 86% des parents pensent que leur participation est déterminante pour la réussite des actions du CDE. Par contre, 14% ne sont pas de cet avis. * 26 Cumul des données recueillies grâce aux observations réalisées pleinement lors de 3 activités de samedi. A été pris en compte, pour ce faire, le nombre total des enfants inscrits sur le CDSP, donc 282 enfants. |
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