2) Critères de croissance du
bénéfice net par action
Après avoir dressé les caractéristiques
financières à chaque valeur, il est important de prendre en
compte la croissance des bénéfices nets par action (BNPA). En
effet, une croissance importante du BNPA va susciter la convoitise des
investisseurs. Par conséquent, il est analysé sur plusieurs
périodes. Ce ratio entre le résultat net et le nombre d'action
permet d'appréhender les dividendes susceptibles d'être
distribués aux porteurs de ces actions, qui constituent alors en cas de
versement une rémunération pour l'actionnaire.
3) Critères liés à
la politique de distribution de dividendes
Le dividende constitue pour l'actionnaire une
rémunération supplémentaire de la plus-value potentielle
qu'il compte enregistrer (ou malheureusement, de la moins-value qui constitue
une perte et plus un gain). La politique de distribution de dividende d'une
entreprise doit donc être analyser afin de s'orienter vers des valeurs,
en plus d'être potentiellement performante sur le long-terme, qui versent
un dividende. Plusieurs éléments seront pris en compte.
Le montant des dividendes versés chaque année
depuis une certaine période (5 à 10ans) permet de savoir si ces
versements tendent à évoluer davantage ou à l'inverse,
qu'ils diminuent. De plus, la date du prochain dividende doit être connue
car, si une sélection de valeur en portefeuille se fait proche de cette
date, notre choix pourrait favoriser une entreprise, ayant l'habitude de
distribuer une partie de son résultat, dont la date de versement de
dividende est proche. Le ratio de couverture des dividendes, se
concrétisant par la division du bénéfice net par les
dividendes versés, nous laisse interpréter quant à la
proportion du bénéfice qui sera affectée aux actionnaires.
Si ce ratio est bas, cela signifie que l'entreprise verse une grande partie de
ses bénéfices et va d'autant plus attirer les investisseurs,
tandis qu'un ratio élevé signifie que l'entreprise conserve une
grande partie de ses bénéfices en trésorerie (afin
d'être investie dans la majorité des cas et donc en dépit
des intérêts des actionnaires.
4) Critères boursiers
C'est la finalisation de notre sélection. Les
indicateurs boursiers nous donnent une idée du sentiment des
investisseurs sur une valeur et d'autres éléments indispensables
avant de se positionner sur une action. La capitalisation boursière
d'une entreprise est un très bon indicateur, représentant la
valeur de marché de l'ensemble des titres de cette même
entreprise. Théoriquement, on peut l'interpréter comme le prix de
rachat de tous les titres d'une société. Cependant, ce prix
d'achat est souvent majoré du fait des perspectives positives qu'elles
affichent à moyen ou long terme.
Une action est souvent exposée à un risque de
liquidité, c'est-à-dire le fait qu'un actionnaire voulant
revendre ses titres ne trouve pas d'acheteurs en contrepartie. La
liquidité est donc importante et peut s'analyser à travers les
volumes échangés sur une période. Plus les volumes sont
grands, plus les titres sont liquides et inversement. Une moyenne, sur
plusieurs années, de volumes échangés permettra de
répondre à cette question de liquidité.
Le cours de la veille doit être indiqué aussi
afin d'avoir une idée sur la tendance de ce dernier. La performance de
l'action, c'est-à-dire la hausse ou la chute enregistrée d'une
action depuis sa période de détention, nous donne une idée
de la tendance de l'entreprise à l'avenir, concrétisée sur
le marché par l'engouement des investisseurs sur le sous-jacent en
question. Cette performance peut être analysée par jour, par mois
ou même par année afin de scruter les tendances court, moyen et
long terme d'une action.
Le Price Earning Ratio (PER), considéré comme un
indicateur de valorisation mais sera pris dans notre étude en tant
qu'indicateur boursier, nous montre le nombre de fois que le cours de bourse
d'un sous-jacent capitalise son résultat. Plus parlant dans son
interprétation, ce dernier doit être comparé au PER du
secteur pour avoir une idée de ce que reflète le marché.
Par exemple, un PER supérieur au PER sectoriel signifie que l'action est
surévaluée, soit que les investisseurs sont prêts à
acheter l'action plus chère car les perspectives à l'avenir sont
favorables, contrairement à un PER sectoriel supérieur au PER de
l'action qui signifie que l'action est sous-évaluée, soit que les
investisseurs ne montrent aucun intérêts à investir dans
cette valeur à cause de ses perspectives à l'avenir
défavorable. En plus du PER, les ratios Price to Cash-Flow Ratio (P/CF),
Price to Book Ratio (P/B), permettent de valoriser une société
cotée. D'autres indicateurs peuvent ensuite finaliser notre choix de
valeur en portefeuille et sa composition comme le Béta, qui permet de
mesurer la corrélation entre le marché (ou indice, secteur,
branche d'activité...) et un panier de valeur. Ce coefficient peut
s'avérer pertinent par rapport à un indice dont on sait que les
tendances seront haussières. L'Alpha, indicateur pertinent, va
déceler les valeurs qui surperforment les performances attendues prenant
compte de leur risque.
C'est cette méthode qui nous a permis de
sélectionner des entreprises à fort potentiel et qui va nous
permettre de dresser des recommandations bien précises, sur les
différentes places financières étudiées.
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