b) Le
marché obligataire
Sur le marché obligataire, il y a 33 obligations
cotées et les émetteurs sont variés. L'Etat, les
entreprises publiques et privées, des institutions internationales y
émettent des obligations pour le financement de projets et
d'infrastructures dans la sous-région. Le marché obligataire est
peu liquide, la majorité des obligations côte à 100%. Les
trésors publics et les différents Etats membres empruntent
à des taux compris entre 6% et 7%.Les trésors publics ivoiriens
et burkinabés, les Etats du Sénégal et du Togo empruntent
sur le marché obligataire.
Les sociétés publiques et privées de la
zone UEUMOA empruntent à des taux compris entre 5.95% et 7%.
Le graphique ci-dessous nous montre l'évolution du taux
d'inflation sur des périodes d'un an glissant, le taux pourra être
comparé et taux des obligations pour avoir une idée des taux
réels.
c) Le
marché des actions
Le marché action est divisé en 3
compartiments :
- Le compartiment A, qui regroupe les sociétés
dont la capitalisation boursière est supérieure à 100
Milliards de FCFA, soit 152 millions d'euros. On compte 14
sociétés sur ce compartiment La plus grosse capitalisation de ce
compartiment est la société SONATEL avec plus de 3,59 Milliards
d'euros de capitalisation boursière suivi du groupe ETI à 1.5
Milliards d'euros.
- Le compartiment B, qui regroupe les sociétés
dont la capitalisation boursière est comprise entre 100 Milliards de
FCFA et 10 Milliards de FCFA, soit entre 152 Millions d'euros et 15.2 millions
d'euros. On compte 19 sociétés sur ce compartiment avec Total
Sénégal (139 Millions D'euros) suivi de BOA Burkina Faso (112.8
millions d'euros) puis de VIVO Energy (109,48 Millions d'euros).
- Le compartiment C, qui regroupe les sociétés
dont la capitalisation boursière est inférieure 10 Milliards de
FCFA soit 15.2 millions d'euros. Les sociétés ayant les plus
grandes capitalisations dans ce compartiment sont SICOR et SETAO.
Le marché des actions est peu liquide, malgré la
bonne volonté des dirigeants de la bourse, les populations de la zone
UEMOA n'ont pratiquement aucune culture financière et boursière,
l'accès aux informations du marché est limité tant au
niveau national qu'international. Les sociétés cotées
n'animent pas le marché, elles communiquent peu et les informations ne
sont pas toujours disponibles. Toutefois certaines sociétés
présentent d'énormes potentiels dans les
télécommunications, les banques, le pétrole et
l'industrie.
Malgré le potentiel économique de la zone,
très peu de sociétés font appel à l'épargne
publique. Certaines sociétés de la zone apparaissent dans le
classement des meilleures entreprises en Afrique, mais ne sont pas
cotées sur la bourse régionale des valeurs mobilières.
Ci-dessous le graphique récapitulatif du nombre de
sociétés cotées par secteur :
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