III.2. INTERPRETATION DES RESULTTS
Rappelons que notre étude portait sur la
prise en charge infirmiere de diabète sucré à l'Hopital
Général de Référence de NYANTENDE ; elle avait pour
objectif général d'évaluer la qualité de la prise
en charge des malades diabétiques à l'HGR de Nyantende. Cet
objectif fut vérifié par trois objectifs specifiques, à
savoir :
- Evaluer le niveau de connaisances des personnels
soignants sur la prise en charge des diabétiques ;
- Déterminer le niveau de satisfaction
financière et motivationnelle du personnel ;
- Vérifier s'il existe des ruptures en
médicaments et materiels de soins utilisés pour la prise en
charge des diabétiques à l'HGR de Nyantende.
Aprés collecte de la littérature,
élaboration de la problématique, énonciation des
hypothèses, et mise en place des objectifs pour la réalisation de
ce travail, il a été question de descendre sur terrain pour
récolter les données nécessaires aux de malades
diabétiques à l'HGR de Nyantende ainsi qu'aux agents de cette
même structure.
Ainsi donc, aprés récolte des
données sur terrain, les résultats suivants ont été
observé ; la majorité d'agents était de sexe masculin,
avec une légère majorité de l'age de 31-40 ans ; ils sont
à 80% mariés et sont de niveau A2 au même pourcentage, en
suite, 80% d'entre eux ne dépassent pas 10 ans d'expérience au
service, à raison de 40% pour une ancienneté de 1-5 ans et les
40% autres pour 6-10 ans ( tableau 1 RPS). Tous les agents soignants avaient
déclaré qu'ils connaissaient les signes cliniques de
diabéte sucré ; par contre en vérification de leur
déclaration, nous nous sommes rendu compte que seules la polyurie et
polyphagie restent les signes connus par tous les agents soignants ( tableau 2
et 3 RPS) ; ces connaissances nous semblent limitées au regard de
beaucoup d'autres d'entre ces signes qui n'ont été cités
que par une minorité de non enquêtés.
La totalité de nos enquêtés ont
répondu favorablement à la connaissance des matériels de
prélèvement de la glycémie ; faisant
énumération de ces matériels, ils dépencent
à 100% le glycomètre, la tigette et le tampon à 80% ;
alors que les seringues et les aiguilles furent citées par 60 et 40%
seulement de nos enquêtés ( tableau 4 et 5 RPS). Seulement 60%
connaissent les conditions requises pour administrer l'insuline à un
diabètique et 80% d'enquêtés reconnaissent qu'on peut
administrer du sérum glucosé à un malade diabétique
; par ailleurs, 60% seulement connaissent les examens cliniques et para
cliniques nécessaires pour un diabétique ( tableau 6, 7 et 8
RPS). Ils ont encore déclare qu'ils connaissent tous les complications
du diabéte sucré ; toutefois, les complications rénales
restent le seul type des coplications connus de tous les agents, suivie des
complications hormonales citées par 80% d'enquêtés, les
complications neurologiques et vasculaires 60% ( tableau 9 et 10 RPS).
Les avis de nos enquêtés sont partagés au
sujet de la valeur normale de la glycémie, car 60% d'entre eux disent
qu'il s'agit de 60-120 mg/dl alors 40% disent 80-120 mg/dl ; pour ce qui
concerne la rémunération, aucun d'entre eux n'a
déclaré être rémunéré car tous ont dit
qu'ils sont non satisfaits par leur salaire, en plus de cet aspect, ils ont
signalé que leur salaire n'est pas régulier ; en dehors du
salaire, 80% renseignent aussi qu'il n'existe pas d'autres motivations en
fonctions de services rendus ( tableau 11,12,13 &14 RPS ). En fin pour les
agents soignants, le non respect de régime alimentaire chez les
diabétiques est souligné comme étant la plus grande
difficulté qu'ils rencontrent dans la prise en charge des
diabétiques ; ceci est suivi par la négligence de
diabétiques sur la prise des médicaments.
Au regard des résultats issus des malades
diabétiques ; une dominance du sexe feminin a été
constatée (70,7%) comparativement au sexe masculin qui
représentait 29,3% des tous les diabétiques enqêté,
53,6% étaient issus de la tranche d'âge de 46-60 ans ; à
70,7% les diabétiques enquêtés étaient
mariés, non enquêtés présentaient une faible
majorité de niveau secondaire, toutefois on a signalé une
proportion non négligeable des diabétiques illettrés, soit
26,8%. Ceci peut d'une façon ou d'une autre être explicatif en
matière des comportements de ces derniers face aux habitudes
alimentaires d'une part, et de la prise de médicaments d'autre part ;
à 41,5% ils pratiquent le commerce ; cette activité
prédispose certains d'entre eux au sédentarisme. Mais aussi,
29,2% il vivent sans profession, situation qui lee prédisposerait
à une difficulté de payement de leurs frais de soins( tableau 1
RMD ).
Les malades diabétiques ont reconnu
à 80,5% qu'ils ont un accès régulier au traitement,
pendant que 51,2% d'entre eux ont déclaré qu'ils
n'accèdent pas facilement aux médicaments pour leur prise en
charge. Poursuivante cette série des résultats on constate
même que 100% ont précisent qu'ils constatent des ces ruptures,
les malades se sont partagés d'avis car 60,9% disaient que la situation
se présente occasionnellement, pendant 39% disaient qu'elle est
habituelle ( tableau 2, 3, 4& RMD).
Les soins de santé destinés aux
diabétiques ont été jugés être de meilleure
qualité par une proportion de 63,4% des diabétiques dans la prise
en charge à l'HGR NYANTENDE ; oposés à 36,6% qui ont
déclaré le contraire. Les soins des diabétiques sont
assurés en majorité, ( 80,5%) par les individus eux-mêmes
et ceci fait sentir à ces derniers une lourde charge qui pourrait
à un certain niveau déterminer la qualité de leur prise en
charge ( tableau 6&7 RMD).
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