REPUBLIQUE DE MOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, INIVERSITAIRE ET RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
INSTITUT SUPERIEUR DES TECHNIQUES
MEDICALES/KIMBANGUISTE
![](Prise-en-charge-d-un-diabete1.png)
ISTM-K/BUKAVU
BP. 601/BUKAVU
FACULTE DE SCIENCENS DE LA SANTE
SECTION: SCIENCES INFIRMIERES
ORIENTATION: HOSPITALIERE
PRISE EN CHARGE INFIRMIERE DE DIABETE SUCRE A L'HOPITAL GENERAL
DE REFERENCE DE NYANTENDE
Travail de fin de cycle, présenté en vue
de l'obtention de diplômr de graduant en sciences infirmiere
Par: MUZUSANGABO KARANA Roger ( trouver moi
ala facebook : Roger Karana )
Directeur: CT. Albert MUMBUMBU
MASKINI
ANNEE ACADAMIQUE 2015-2016
DEDICACE
A mon Dieu tu es bon, dés mon enfence tu m'as
assuré malgré mon empiré, une santé physique et
mentale, je te dédie ce travail et le fruit de gratitude et l'effort
humain.
A ma soeur MARHONYI BUHENDWA Jolie, toi qui est
initiatrice de ce travail pour me faire crée que je sois aussi homme
parmi les hommes scientifiques.
REMERCIEMENTS
Ce travail n'est pas l'apanage de la seule hauteur.
Nombreuses personnes ont contribué d'une
manière ou d'une autre à sa réalisation.
C'est pour cela que nous nous trouvons dans l'obligation
d'adresser non sincères remerciements à mon Grand frére
IMANI BALAGIZI Bezo et sa femme MUSIMWA NTERERWA Jolie recevez les fruits de
votre sacrifice pour effort que vous avez fournis pour mes études
jusqu'à la réalisation de ce travail de fin du prèmier
cycle de graduant j'attends l'épanouissement. Que Dieu vous
bénisse.
Non remerciement d'adressent à mes parents BUHENDWA KARANA
ROMAIN et sa femme ADELA CIREZI, Merci Pour Votre soutient morale et financier
et voici les fruits de vos initiatives.
Non remerciement a vous ma Future Femme respective NEEMA NTERERWA
à vous de m'exhorter à l'amour et à l'unité toutes
fois que nous étions ensemble physiquement et mentalement juste dans le
centre de mon coeur.
A ma Grande soeure : MARHONYI BUHENDWA Jolie
A mes petits frére : Bisimwa Adrien, Mushagalusa Andre,
Cikuru Célestin.
A mon petit frére : Murhula Balagizi
A mes petites soeur : Musimwa Rogelline, Nsimire Adrienne, Kito
Célestinne.
A tous mes compagnons de lutte et amis : prof JEAN-MARIE, WETECHE
FURAHA THEOGENE et sa Fiance AIMEE, LUNANGA WAKILONGO, MULONDA KABU, CEDRICK,
Dr SUBIRI BYAMUNGU Pascal, Dr IMARA, Dr STYVE, Infirmiére
ESPERENCE, Kaka ANDRE, ASHUZA LAHERI, SOCRATE, FARIDJI FF JAY, Mon papa
respective PAPA CARLOS KULUMU à Uvira, Et Mon Eglise CITE BETHELE
à Uvira pour leur Prière en Christ.
Et autres mes connaissance.
Je suis Roger Karana pour la facebook si tu vait
parler avec moi, pour le Diabète Je suis là pour vous
aider.
INTRODUCTION
0.1. DEFINITION DES CONCEPTS
ü Prise en charge : Action de Prodiguer des soins à
une personne présentant des symptômes dus à une maladie ou
un accident.
ü Diabéte sucré: le diabéte
sucré est un groupe de maladies métaboliques
caractérisées par une hyperglycémie chronique
résultant d'un défaut de la sécrétion de l'insuline
ou de l'action de l'insuline ou de ces deux anomalies associées.
L'hyperglycémie chronique est associée à terme avec des
complications organiques spécifiques touchant particuliérement
les yeux, les reins, les nerfs, le coeur et les vaisseaux ( P.DROUIN et al,
1999).
ü Diabéte de type2: Il corespond à l'ancienne
terminologie de diabéte non insulinodépendant et associe :
ü une insulino-résistance dominante avec
insulino-pénie relative,
ü ou une diminution prédominante de
l'insulino-sécrétion associée ou à une
insulino-résistance ( P. DROUIN et al, 1999).
0.2. PROBLEMATIQUE
Le diabéte sucré est une maladie trés
rependue dans tous les pays du monde. Le diabéte est connu depuis
l'antiquité comme un trouble avec ruine de miel. La déficience
de la prise en charge provoque des complications particuliérement en
limitant l'activité de la personne malade et conduit à la mort.
Il est un probléme majeur de santé publique à
l'échelle mondial. Son évolution est silencieuse et insidieuse
jusqu'à l'apparition de complications lourdes de conséquences en
terme de morbidité et de mortalité ( Dr. MANSOUR, 2012 ).
La maladie est aussi présentée au niveau du globe
terrestre tout entier et une augmentation abusive et progressive est
constatée au cours de vingt derniéres années faissant
état d'une prévalence de 7% en 2009, cette derniére
passera à 8% en 2012. Une faible augmentation d'1% se constante entre
ces deux periodes;elle ne connaitra pas des redictions les années
suivantes;par contre une augmentation en progression;car elle fut
declarée à 9% en 2014 selon un rapport des experts de l'OMS.Selon
l'OMS,347 millons de personnes sont diabetique dans le monde; ces nombre pourai
bien doubler d'ici les vingt prochaines années(500 millon en 2030) selon
la federation internationale du diabete(FID),le nombre des diabetiques
agés de 20 à 79 ans dans la region MENA(Moyen orient et Afrique
du nord passera de 24,5 millon en 2007 à44,5 millon en 2025. selon la
même source, estimations statistiques démontrent que, le
diabéte a tué 3,4 millions de personnes dans le monde en 2005 (
OMS, 2013). Plus des 80% des décès par diabéte se
produisent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire, la
tranche d'age la plus atteinte est celle économiquement productive: 30
à 50 ans ( Dr MANSOUR, 2012 ). Selon l'OMS, la méconnaissance du
diabéte, combinée à l'accès insuffisant aux
services de santé et aux médicaments essentiels, peut
entraîner des complicatios liées En 2010, les complications
aboutissant à la cécité, à l'amputation et à
l'insuffisance rénale. En 2010, les complications liées à
la maladie ont été diagnostiquées chez 2,8% ( 11958
complications) des cas de diabétes enrégistrés ( 419663
cas) au niveau du système de surveillance épidémiologique
national du diabéte ( Aoufi H, 2012).
Dans les pays développés, la situation est aussi
déclarée, parfois avec une acuité de plus en plus
remarquable car la réalité vécue est telle que dans ce
cas, la maladie se trouve en progression arithmétique avec une
augmentation des cas parfois galopante. En France par exemple, la
prévalence du diabéte est élevée à cause de
l'augmentation plus resources alimentaires qui ont permis une alimentation plus
riche au sein de la population. Par contre, en Polynésie
Française, la prévalence du diabéte oscille entre 30 et
50% et que dans les îles de Nauru en Micronésie, elle est
supérieure à 50% en 2010 ( www.who/diabetes/fr/.net/
). Le Canada n'échappe pas à
l'épidémie mondiale de diabéte de type2: en 2005, 1,3
million de Canadiens, soit 4,9% de la population âgée de 12 ans et
plus, étaient atteints de diabéte. 1 En outre, d'aprés
l'Agence de la santé publique du Canada, prés de 60 000 nouveaux
cas sont diagnostiqués chaque année, soit un taux d'incidence de
2,6 cas pour 1000 résidents deplus de 12 ans( Public Health Agency of
Canada, 1999). D'autres pays sont dénoncés par l'OMS au cours de
ses projections pour l'année 2025; millions des diabétiques,
selon la projection citée ci-haut, ce pays passera de ce chiffre
à 69,9 millions des diabétiques en 2025. La Chine s'alignera en
deuxième position avec 39,8 millions en 2007 à 59,3 millions des
diabétiques en 2025. Le Brésil vivra une augmentation brusque lui
permettant de quitter la huitième place qu'il occpait en 2007 à
la quatriéme en 2025; soit 6,9% millions de personnes souffrant de
diabéte en 2007 à 17,6 millions en 2025 ( FID 2006).
En Afrique, on estime qu'environ 80% des personnes atteintes de
diabéte ne sont pas diagnostiquées ( FID, 2011). Dans de nombreux
pays, 5 à 10% du budget des soins de santé sont absorbés
par les diabéte et plus de 50% de ces dépenses sont imputables
aux complications du diabéte ( Beaglehole R et All, 2009). Selon la
Fédération Internationale du Diabéte ( FID), le nombre des
diabètiques âgés de 20 à 79 ans dans la
région MENA ( Moyen Orient et Afrique du Nord ) passera de 24,5 millons
en 2007 à 44,5 millions en 2025, et selon la même source de la
prévalence du diabéte au Maroc en 2007 était de 7,1%
atteindra 9,1% d'ici 2025 (FID, 2010). La même source poursuit en ces
mots: toujours en Afrique, environ 280 000 décés en 2011
étaient imputables au diabéte. Sur le plan économique, la
FID avait estimique que les de penses de la santé consancrées
à la gestion du diabéte et à la prévention de ses
complications au niveau de la région MENA, ont absorbé 14% des
dépenses totales de santé en 2010 ( MENA, 2010).
Au Maroc, selon une étude récente; le coût
moyen mensuel par malade est estimé à 1662,60 DH avec un
coût annuel moyen par malade de 19 951,24 DH ( Hallab L et All, 2012).
La République Démocratique du Congo à
l'instar des autres pays africains d'une part, et ceux du monde entier d'autre
part n'est pas épargnée par cette pandémie. Selon une
recherche réalisée à Kinshasa; la prévalence du
diabéte était quasiment nulle il ya 40 ans; elle est
passée brusquement à 5,8% sur l'étendue du pays entier et
de 7% pour la simple ville de Kinshasa ( judith TEKE, 2003). La RDC compte
actuellement plus de 8 millions des diabétiques dont 200 000 à
Kinshasa a déclaré le Directeur national du programme national de
lutte contre le diabéte au cours d'une revue de presse accordée
à radio okapi en avril 2015.
www.radiookapi.net.actualité/2015/04/08/.
La province du Sud Kivu est de toute évidence
touchée par cette situation, avec bien des cas non diagnostiqués,
ce qui échappe aux agents de santé de pouvoir établir les
statistiques réalistes par rapport à cette pandémie. Pour
des données trouvées disponibles signalons que l'Hôpital
Provincial Général de Références de Bukavu faisait
état de 11,1% de prévalence pour le diabète
déjà en 2007, avec un taux de létalité de 5,9% chez
les patients admis en médecine interne. Alors qu'en 2010, la
prévalence du diabète fut estimée à 5% dans la
ville de Bukavu ( IPS S-K, 2010). La Zone de Santé de Nyantende, notre
milieu d'étude est autant touchée par ce problème de
santé à un certain niveau tant soin peu inquiétant car,
elle comptait 186 diabétiques parmi les quesls elle a enregistré
19 mort en 2014 ; cette situation est aussi constatée pour la
période de 2015-2016, où l'on a déjà
enregistré 206 cas de diabéte avec 11 décès
déjà. Cette situation a suscité une attention aux
autorités sanitaires de cette structure qui disent que le constat
réalisé fait étant d'une augmentation continuelle des cas.
Ce constat réalisé au cours de notre pré
enquête à l'HGR de Nyantende a soulevé en nous des
interrogation ; celles de savoir : Qu'est-ce qui serait à la base de
l'augmentation de cas de diabéte dans la zone de santé de
Nyantende? Et comment faire une meilleure prise en charge ?
0.3. HYPOTHESES
L'augmentation de ces cas de diabéte à l'HGR de
Nyantende pourrait avoir des éléments explicatifs. Elle serait
due :
Ø Aux faibles connaissances du personnel soignant sur la
prise en charge du diabéte ;
A l'insatisfaction du personnel soignant sur leur
rémunération et leur motivation ;
Ø A la rupture des stocks de médicaments et de
matériel pour la prise en chaerge de diabètes.
0.4. OBJECTIFS DU TRAVAIL
v Objectif Général
Ce travail a pour objectif général d'évaluer
la qualité de la prise en charge des malades diabètiques à
l' Hopital Général de Référence de Nyantende.
v Objectifs spécifiques
Pour atteindre le but poursuivi par le présent travail,
nous nous sommes proposé les objectifs spécifiques suivants :
Ø Evaluer le niveau de connaissances des personnels
soignants sur la prise en charge des diabètique ;
Ø Déterminer le niveau de satisfaction
financière et motivationnelle du personnel ;
Ø Vérifier s'il existe des ruptures en
médicaments et matériels de soins utilisés pour la prise
en charge des diabétiques à l'HGR de Nyantende.
0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix de ce travail est justifié par le taux
élevé de diabéte constaté dans la zone de
santé deNyantende. Il nous permettra par ailleurs à comprendre
les astuces de la prise en charge de cette maladie en fonction des normes
acceptables et la réalité vécue au sein de la dite
structure pour en déterminer la qualité de soins offerts aux
patients.
Ce travail nous permettra aussi à déterminer tant
soit peu les circonstances et/ou les facteurs de survenue de cette maladie au
sein de la population de notre Milieu d'étude.
Cette étude nous permettra en fin d'acquérir des
nouvelles connaissances qui auront un impact sur la performance sur notre
bagage intellectuel.
0.6. DELIMITATION DU TRAVAIL
v Délimitation spatiale
Nous avons réalisé notre étude à
l'Hôpital Général de Référence de Nyantende ;
structure sanitaire se trouvant dans la zone de santé portant le
même ; en province du sud-Kivu en République Démocratique
du Congo.
v Délimitation thématique
Cette étude a été orientée dans la
thématique du diabéte. Elle s'aligne dans la philosophie de la
recherche des raisons probables de l'augmentation progressive des cas au sein
de notre milieu d'étude d'une part ; la recherche de la
découverte de la qualité de la prise en charge au sein de l'HGR
de Nyantende d'autre part.
v Délimitation
temporelle
Notre étude était réalisée au cours
de l'année 2016. De sa conception, la récolte des données
sur terrain, l'analyse des données jusqu'à sa rédaction,
le travail s'est étendu sur une période allant de Mars en Juin de
l'année précitée ; soit une durée de quatre mois.
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction, la conclusion, les duggestions et quelques
annexes ; le présent travail s'est articulé sur trois principaux
chapitres, à savoir :
Ø Chapitre I. Considérations
théoriques sur le diabète;
Ø Chapitre II. Matériel et
méthodes ; et
Ø Chapitre III. Présentation et
interprétation des résultats.
CHAPITRE. I. CONSIDERATION THEORIQUE SUR LE DIABETE
SUCRE
I.1. DEFINITION DU
CONCEPT.
la diabéte sucré est une maladie métabolique
chronique caracterisée par une hyper glycemie chronique ou permanent,
suite à une carence absolue ou relative en INSULINE ou anomalie de
l'action de l'insuline (insulino resistant).
Le caractère sucré des urines n'a
été constaté en Europe qu'au 18ème
siécle.Mais au paravant ancienne (10eme siécle aprés J.C)
les courants actuels des recherches en matiére de diabéte
sucré portent principalement sur les points suivants:
Ø Mode d'action de l'insuline;
Ø Liaison de l'insuline avec ses récepteurs
membranaires et transmission du message intercellulaire;
Ø Prévention des complications vasculaires du
diabéte et recherches de margeurs chez les sujets à risque dans
ce domaine;
Ø Tentative de thérapeutique = définitive =
du diabéte sucré;
Ø En particulier, l'insulinoprive par traitement
immunodépresseur ou bien par prothése ( pancréas ).
Le diabéte sucré est l'expression
clinique hétérogéne mais dans la quasitotalité de
cas, il se prensente comme une maladie chronique, de cause inconnue, de
caractére familial, du taux de glycémie.
L'hyperglycémie qui. selon les cas manifeste en
permanence absolue ou relative en insuline. Le diabéte sucré
s'accompagne, au cours de son évolution des lésions nerveuses et
surtout vasculaire touchant les artéres des gros et moyens valibres.
A cause des lésions de petits vaisseaux, certaines
anomalies capullaires.
Les diabéte, aprés 20 à 30 jours
d'évolution en moyenne, ne peut devenir une
affection trés inualidente. De solides arguments
chiniques,biochimiques,et
experimentaux tendent à démontrér que la
carence en insuline, l'hyperglycémie, leur conséquences sont
resposables de l'évolution de lésions vasculaire de l'aggravation
de l'athérome.
I. 2. ASPECTS CLINIQUES ET CLASSIFICATIONS
I. 2.1. Clinique
Les signes clinique dépendent le plus souvant de
types de diabéte sucré:
v Diabéte sucré du type 1 : les signes cliniques
sont d'installation brutale, avec une syndrome cardinal Diutétique:
- polyrie
- polyphagie
-polydisie.
Les autres signes peuvent être associer en fonction soit
des complications ou des facteur deséquilibrans.
v Diabéte du type 2 : les signes sont soit absents, soit
discrets et le mode d'instalation et progressif.
La plupart des patients consultent au stade des complication.
I. 2.2. Classification
il ya 4 types de diabéte sucré
* Type 1: Ds insulinodependant: diabéte du type 1 est
surtout aux personnes âgés des 40 ans est plus, ici il ya 2 sous
types â savoire:
- Type1:
a) - présence des Auto-anti corps (AC)= c'est une maladie
auto-immuné.
b) - idiopathiques pas d'auto-AC.
v Type 2: DS non insulino dépant: plusieurs facteurs sont
prédisposonet:
- Prédisposition génétique
- Obesité
- Malnutrition proteïno-calorique
sevère
- Désequilibre nutritionnel : beau coup
d'apport en calorie sucré d'absorption rapide le maniére
prologé régime pauvre en fruit.
v Type 3: DS Gestationnel: qui survient seulement pendant la
grossesse.
v Type 4: DS Sécondaire dont il ya:
a. une anomalie génetique de l'insuline
b. Maladie endocrinienne: ex:
- pheochromocytome: tumeur medilleo surénalienne
secretant l'Adrenaline et la norodrenaline
- syndrom du LUSHING: tumeur sécretant le
cotisol
- Acromegalie: liée à l'excés des
hormone de croissance (GH)
- Hyper thyroïdie
c. Maladie de sur charge: ex: hémo chromatose,
maladie de WILSON...
d. Atteintes pancreatiques: cancer du pancreas,
pancreatite chronique, insuffisances pancreatique, ablation accidentelle du
pancreas, ect...
e. Aux médicaments: corticoïde
prologée, oestrogéne epillulle.
I.2.3. Les symptômes
Le diabéte gras, de l'adulte sans tendance
spontanée à la cétose, sans amaigrissement,
témoigne de la carence en insuline.
Dans à peu prés 80% de cas, le diabéte a un
poids excessif ou bien, il a été obèse
antérieurement. L'age d'apparition de la maladie est tardif, sur tout
aprés 50 ans. Elle est plus fréquente chez la femme.
Les symptômes du diabéte proprement dit sont
discrets:
· polyurie
· polydipsie
· Amaigrissement modéré passe souvent
inaperçu ou absent.
· Augmentation de poids
· obésité
· grossesse.
La cétose spontanée survient trés
rarement mais peut apparaitre à l'occasion
d'une affection intercurrente, le bilan azoté est est
habituellement normal. Le diabéte sucré debutant à
l'âge mûr représente 80% des cas de diabéte
sucré dans notre pays.
I.3.
COMPLICATION
Le diabéte peut être responsables de
complications metaboliques aïguës caractérisees par un taux de
sucré sanguin (glycémie) élevé, et un coma de type
acido-cétosique ou hyperosmolaire.
Les atteintes des gras vaisseaux (macro angiopathie) sont dues
à l'athérosclérose.
Par fois inaperçus, des accidents vasculaires
cérébraux comme des accident ischémiques et de
l'artériopathies inférieus. il est conseille aux
diabétiques de faire électrocadiogramme une fois par an.
Les complications des petits vaisseaux (
microangiopathie) touchent:
· les yeux: par la rétinopaque ichémique (
sans formation de néo-vaisseaux) cécité,
microanévrisme, oedéme musculaire. il est conseillé aux
diabétiques de faire un fond d'oeil une fois par an.
· le réseau nerveux: la neuropathie
diabétique est un trouble de la sensibilité épicritique et
profonde par fois accompagné de douleurs neurpathiques principalement au
niveau des membres inférieurs, ces troubles de la sensibilité
peuvent entraîner un retard de prise en charge de plaies du pied.
· les reins: la néphropathie diabétique
pouvant évoluer jusqu'a l'insuffisance rénale.
Differentes lésions peuvent atteindre le rein
diabétique, sur tout les néphropathies glomérulaires et
les néphropathies vasculaires.
· les plans cutanéo-muqueux: des
difficultés de cicatrisation des plaies sous forme d'ulcéres sont
perçues, ces derniers sont courants chez les diabétiques atteints
d'artériopathie oblitérante des membres inférieurs ( mal
perforant plantaire).
Sur le plan immunitaire, le milieu sucré profite à
beau coup d'agents infectieux telles les candidoses par une atteinte de
l'immunité cellulaire. il est associé à la maladie
parodontale.
Enfin la grossesse d'une famme diabétique doit faire
l'objet d'un suivi médical paticulier, de façon à limiter
les risques de mal formations foetale .
II. 4. ASPECTS CLINIQUES MOINS SCHEMATIQUES
I.4. Les facteurs qui peuvent
précipiter l'apparition d'un diabéte sucré parmi les
sujets vraisemblablement prédisposés
* l'obésité est l'un des facteurs;
* la grossesse en est un autre, c'est la raison pour laquelle les
cas de diabéte chez les hommes adultés;
* les caractéres héréditaires du
diabéte dela maturité sont également observés;
* il existe aussi trés puissants, ainsi, chez les jumeaux
homoxygotes, si l'un des sujets est diabétique de type2 l'autre de
viendra ( presque ) inexorablement diabétique.
I. 5. PHYSIOPATHIE DU DIABETE SUCRE
Article détaillemé: Régulation de la
glycémie.
La régulation de la glycémie par l'organisme est en
grande partie liée à la capacité de la cellules à
absorber le glucose, faisant ainsi baisser sa concentration dans le sang.
L'insuline est une hormone sécrétée par le
pancréas, dont la fonction est d'augmenter l'entrée de glucose
dans les cellules en cas d'hyperglycémie ( d'où son action
hypogycémiante).
-La polyurie
- polydipsie ( litteralement « beau coup uriner et soif
intense» ) est une
conséquence de l'hyperglycémie ( augmentation du
taux de sucré sanguin ).
Les reins ne peuvent récuperer tout le glucose
filtrée, qui passe dans les urines et par osmose appelle l'eau de
l'urine primaire et provoque une perte d'eau importante dans les urines, ce qui
entraîne une déshydratation et une soif permanente. Les malades
doivent donc parce qu'ils urinent trop et non l'inverse.
I.5.1. Présentation commune du DS
a) le diabéte se caractérise
par:
· une émission d'urine excessive( polyrie)
entraînant une soif intense( polydipsie ),soit un diabéte
proprement dit,
· un appetit anormalement augmenté ( polyphagie
).il a aussi pour conséquence un amaigrissement malgré une prise
de nourriture abondante,
· par fois une acido-cétose diabétique
avec dyspnée de Kossmaul.
b) les analyses de sang et d'urine montrent:
· une glycémie ( taux du sucré dans le
sang ) superieures, à 1,26gramme/littre du sang à jeun ou 7 mmol
( valeur normale étant comprise de 0,8 et 1,10g/l, de 1,10 à
1,25, il est plutôt question d'intolérance au glucose).
· par fois une acétonurie [ présence
d'acétone dans les urines, le seuil de passage de l'acétone dans
les urines est une glycémie de 2,5g/l ] accompagnée d'une haleine
de << pomme reinette>> caractéristique;
· une présence de sucre dans les urines (
glycosurie, le seuil du passage de sucre dans les urines est de 1,8 gramme];
I.6. PARACLIQUE
Recommande de l.OMS:
- glycémie à jeûn, - NFS,VS,CRP, - Culot
urinaire et proteïnurie.
- urée,créatine, - HbA1C = Hb gliquée =
glycosylée ( <6% )
- les Bilan lipidiques: HDL,LDL. Cholesterol, Triglycerides
Fo ( fond d'oeil ), - ECG ( életro cardiogramme )
- Rx thorax ( F&P ) ou foie et poumons.
Les autres examen peuvent être demander en fonction de
l'Etat du patient ou pathologies suspectés.
I.7. SURVEILLANCE DU DIABETIQUE
Ø L'examen d'un diabétique doit être
mené de façon réguliére et schématique une
fois tous les 3 à 6 mois, la consultation sera l'occassion de mesurer
les poids, la pouls au niveau postérieur, pouls pédieux.
Ø la tension artérielle est prises
débout et couchés, pour recherches une hypertension
orthostatique.
Ø l'auscultation du coeur, la pratique d'un
életro-cadiogramme sont nécessaires au delà de 40 ans,
Ø Achaque examen, la recherche d'une abolition ou d'une
diminution de la vivacité de
réflexes ostetendineux aux membres inférieures sera
rechercheée.
Ø La sensibilité vibratoire au diapason peut
être diminer dans les diabéte, en ca
de neuropathie. Elle se recherche particuliérement dans la
Région dorsale de
pieds.
I.8. COMPLICATION.
Ø Trouble visuel;
Ø Neurologique;
Ø Destruction progressive de glomérule;
Ø Trouble métabolique;
Ø Névrite;
Ø Hypertention;
Ø Lésion cutanées;
Ø atteintes myocardiques.
I. 9. TRAITEMENT DU DIABETE SUCRE
Le traitement a pour but:
1) de supprimer les symptômes en corrigeant aussi que
posible hyperglycémie en
évitant la cétose, maintenant un bilan azoté
équilibre d'un poids normal stable;
2) d'évitant, chez les sujets dont l'espérance de
vie le permettrait, le développement à long terme des
complications chroniques du diabéte sucré;
3) Délimiter des incidents qui peuvent être
entraînés par la thérapeutique elle-même;
4) comme dans toute maladie chronique, d'apprendre au sujet
malade à connaître son affection et la façon de surveiller
et de se traiter. La correction à court terme, des anomalies
métaboliques normales « idéal »
I.9.1 Choix des moyens thérapeutiques
La thérapeutique du diabétique du
diabéte sucré repose, dans tous les cas, sur un contrôle de
l'alimentation et en autre, selon les formes de la maladie, et
nécessité en ressent, sur l'administration d'insuline ou d'agent
hypoglycémiant de synthése.
I.9.2. L'insulinothérapie
Il s'agit d'un traitement sur basse d'insuline il
existe plusieurs types d'insulines qui ce distinguent sélon leur origine
et leur durée d'action.
a) selon l'origine: on a l'insulines tracle du pancréas de
boeuf, de port et de l'insuline humaine.
b) selon la durée d'action il ya les formes suivants:
1) insuline d'action Rapide ( insuline
ordinaire ): ce sont de solution claires cristalline: la durée d'action
est de 6 heures, pour traitement de cas urgent et de complication couvre
cétose, l'hyperosmolaryte par voie intra veineuse ( IV ) ou par voie
cutanée ( 3 à 4 injection par jour ).
2) insulines intermédiaire: ce sont des
suspensions ( donc à agiter avant prélévement ) leur
durée d'action est de 12 à 18 heures. 3) insulines lentes et
ultra-lentes: sont aussi de suspension qui ont une action prolongée 36
heures. Elles sont utilisées ( ou une injection par 24 heures ) seules
ou associées à l'insuline rapide ou intermédiaire (16)c)
les hypoglycémiants oraux
il existe deux groupes principaux:
Ø les sulfamides ou sulfonylurie;
Ø les Baguanioles.
Les sulfamides hypoglycémiantes; les princimaux
sulfamides commerce
Nom clinique
|
Nom commercial
|
Posologie
|
Charpopamide
|
Drapinése
|
250 mg
|
Gliglazide
|
Diamicrow
|
80 mg
|
Clibendamide
|
Daonil, englucow
|
5 mg ( comprime)
|
Tobitamide
|
rastiwow
|
500 mg
|
Glipizide
|
Glibernrce
|
5 mg
|
c.1. Indication
Seront indiqués chez les diabétiques de type
II, non obéses poids inférieurs à 120 kg du poids
idéal.
c.2. Contre indicatio
ils sont contre indiqués chez les femmes en
ceintes, dans les cécités avec acidocétose. il stimule la
secrétion et la liberation de l'insuline pour les buts de longesfians du
pancréas.
CC.3. Les buguanides
Etaient au nombre de 3:
Ø La bufomine
Ø La moiformine; seule la méthomine reste
commercialisée dans certains pays dont Belgique sous le nom de
glycophage, com
C.4. Les aliments d'un diabétique
Ceci est trés important car rappelon-le, les
diabétiques dévrant être capable de constituer tout seul
ses ration alimentaires
En fait , pour garantir un fonctionnement normal de
l'organisme.
Le régime alimentaire doit être
équilibré, c'est - à - dire contenir quotidiennement et en
quantité suffisante des aliments, appartenant à chacun de groupes
présentés ci-aprés.
Nous mentionnons chaque fois leurs effets sur la
glycémie:
a) Aliments énergétiques
Les bésoins énergétique
évaluées environ 3000 kcal par jour pour un homme de
référence (75kg) et de 2200 kcal pour la femme
de référence 65kg\ sont essentiellement ouvert par le
sucré appelé sucre glucide ou hydrates de carborne et les
matiére graisses ou lipides
b) Aliments de construction
Ce sont les aliments riches en proteïnes la
durée de leur digestion est environs 2heures.
Les besoins récommandés dit : bésion
théorique de sécurité en proteïne sont de 0.75g par
jour et par kilo de poids, corporel. Leurs aliments sources sont surtout le
produit des animaux et le légumineuse: viande, poisson, volaille, oeuf,
fromage, lait, les chenille.
Les proteïnes jouent un rôle important dans la
réparation des tissus, la defense (antimicrobienne par la formation
d'anti corps) ma croissance, par ailleurs, elle ralentissent le passage du
sucré de l'intestin vers le sang.
Ce qui est particuliérement bénefique pour le
diabétique mieux, en core les proteïne, influencent par la
glycémie et peuvent donc rentrer largemment dans la composition de
ration de diabétiques.
c) aliments de protection
Les aliments sont riches en vitamine,
minéraux et fibres alimentaire les rôles des vitamines et des sels
minéraux de l'organisme sont trés nombreux et d'inversifier et
varient avec les types considérés, ils sont indispensables au bon
fonctionnement de l'organisme qui n'en nécessite souvent que des
quantités infinitesimales
Leur accés ou déficit peuvent
être la base de déséquilibre alimentaire conduisant
à des troubles plus ou moins graves, mémes montent, si
l'équilibre n'est pas rétablie assez rapidement ( tout ça
pour maintenir l'équilibre de glycémie ).
Chapitre II. MATERIELS ET METHODES
II.1. DESCRIPTION DU MILIEU D'ETUDE
II.1.1. Aperçu historique
Vers les années 1975 a existé à
Nyantende un dispensaire qui fonctionnait tout d'abord dans un bâtiment
de la paroisse de Nyantende. Ce petit dispensaire était sous
dépendance total du centre «OLAME» qui est une institution qui
s'occupait des oeuvres médicales de l'archidiocèse catholique de
Bukavu .
De cette formation médicale primitive va naître le
centre de santé juste à l'arrivée des soeurs missionnaires
de la communauté de Franciscairs du christ-roi. La construction a
été financée par organisme allemand « MISEREOR »
et les travaux ont été réalisés par
l'archidiocése de Bukavu sous la supervision du Bukavu de
Développement du District ; trés rapidement ce centre va prendre
l'essor, il sera ainsi centre hospitalier lors du conseil d'administration de
la zone de santé.
De mars 1999 à nos jours, il s'implique dant la
politique de soins de santé primaires organisés par les
hôpitaux ; maintenant ce centre hospitalier fonctionne comme un
Hôpital Général de Référence à partir
de l'année 2000 avec comme premier Médecin Directeur ; le Dr
Vincent CIBANYUNY RURHEGE
II.1.2. Limites géographiques
La zone d'installation de l'Hôpital Général
de Référence de Nyantende se trouve limitée de
manière suivante:
Ø Au Nord-est : par l'HGR de PANZI et de Kabare ;
Ø Au Sud : par le CS de Kalagane dans la
collectivité de Mumosho ;
Ø A l'Est : par la rivière RUZIZI
Ø A llOuet : par la zone de santé de Nyangenzi.
Sa surperficie n'est pas connue ; son relief est
caractèrisé par petites collines surplombant les vallées.
Son niveau d'altitude est de 313 m par rapport au niveau de la mer.
II.1.3 Données démographiques
La population de la zone de santé rurale de Nyantende
comprend ennviron 120 milles habitants au cours de l'année 2015. La
population est forte densité, mais non chiffrée. Cette population
est urbaon-rurale répartie sur plusieurs aires de santé, à
savoire :
- Aire de santé de Buhozi ;
- Aire de santé d'Ihemba ;
- Aire de santé de Mudusa ;
- Aire de santé de Kalagane ;
- Aire de santé de Chirhegera ;
- Aire de santé d'Igoki ;
- Aire de santé d'Ishungu.
Chaque aire de santé est coordonnée par un Centre
de santé. Trois postes de santé sont aussi fonctionnels dans
trois aires de santé.
II.1.4. Situation socio culturelle et économique
La population est à grande majorité uni-catholique
cultivatrice et pratique un peu d'élevage. Bien que l'activité
principale soit la culture vivriére, certains font des petits commerces
et d'autres vivent des travaux journaliers du seuil de pauvreté. On y
constate un analphabétisme à outrance suite à la
pauvreté, pas de bibliothéque dans le milieu, ni de centre
culturel,...
II.2. METHODOLOGIE
Nous étude est descriptive transversale au vu de sa
méthodologie constant à décrire les compétence est
personnels soignants sur la qualité de la prise en charge des
diabètiques.
II.2. 1. Materiels
Pour la collecte des données de terrain, l'analyse et le
traitement des de cés derniéres, il nous a été
utile d'utiliser quelques matériels comme ;
Ø Un questionnaire d'enquête : celui-ci fut
l'élément majeur pour la récolte des informations issues
de nos enquêtés;
Ø Un ordinateur : celui-ci fut l'outil d'analyse et
traitement des données ; il a aussi servi de l'outil de saisie du
travail proprement dit après sa rédaction ;
Ø Une grille d'observation : Cette fiche est un outil
d'appui au questionnaire d'enquête pour la complétude de certaines
données nécessaires pour le travail ;
Ø L'internet : Réseau de recherche en ligne pour
constituer la littérature importante par rapport au travail ;
Ø Les diabétiques de l'HGR de Nyantende : il ont
servi des unités statistiques au prés des quelles nous avons
vollecté les informations nécessaires pour la réalisation
du présent travail.
II.2.3. Techniques
Nous nous sommes servi de :
Revue documentaire
Cette techinique nous a permis de consulter
différents travaux réalisés par d'autres Chercheurs en
rapport avec notre étude pour en élaborer une
problématique et une vue de la litérature réalistes en
fonctions des avis émis par les prédécesseurs.
Observation directe
Pour cette technique, il a été question de
descendre sur terrain pour observer les actes et les attitudes posés par
les personnels soignants d'une part ; et d'autre part vérifier les
habitudes des patients par rapports aux activités préventives et
au respect de régime au quel ils étaient soumis.
Interview participative
Celle- ci faisait l'objet de la collecte proprement
dite des données sur terrain. Elle consistait à mettre en
situation d'échange verbal entre un enquêteur et un
enquêté (diabétique), guidée par une série de
questions (questionnaire) en rapport avec la thématique de la prise en
charge de diabète. Celle-ci fut le moyen le plus efficace pour collecter
les informations utiles pour la réalisation de notre étude.
Echantillonnage
Choix
Au cour de notre, un échatillon probabiliste par
convenance à été utiltsé ; et pour
déterminer la taille de notre échantillon, nous avons
utilisé la formule de l'OMS en prenant 20% de la population
d'étude pour permettre une bonne représentativité.
Il s'agit de :
e= N×20:100 avec :
e= taille de l'échantillon ;
N= la population d'étude (206 diabétiques) ;
20%= la proportion de la population d'étude soumise
à l'étude.
Taille d'échantillon
La taille de l'échantillon est donc calculée comme
suit : e=206×20 / 100 : 41,2 ; la taille de notre échantiollon est
de 41 diabétiques.
II.2.4. Traitement des données
Aprés collecte des données au cours
d'enquête sur terrain à l'aide d'un questionnaire
administré aux patients diabètiques de l'HGR de Nyantende,
l'analyse et le traitement ont été faites dans le logiciel
sphinx plus². Les résultats ainsi obtenus ont
été présentés dans les tableaux de fréquence
en déterminant la moyenne en pourcentage. L'intervalle de confiance est
de 95% et une marge d'erreur de 5%.
II.2.5. Considération éthique et mode de
communication des résultats
La considération de nos enquêtés
était soulignée car le questionnaire fut anonyme et faisait
l'objet d'un consentement libre et éclairé. Personne n'a
été obligé à participer à l'étude que
s'il donnait son consentement. Les informations issues de nos
enquêtés n'ont servi que pour cette étude et non pas pour
de fins abusives.
Nos résultats ont été
présentés sous forme d'un Travail de Cycle (TFC) et mis
disponibles en deux exemplaires dans la bibliothéque de
l'Université Simon Kimbangu de Bukavu.
Chapitre III. PRESENTATION ET INTERPRETATION DES
RESULTATS
II.1. PRESENTATION DES RESULTATS
A. RESULTATS POUR PERSONNEL DE PRISE EN CHARGE DES DIABETIQUE (
RPS )
Tableau 1. Données socio démographiques
du personnel soignant
VARIABLES
|
EFFECTIF
|
POURCENTAGE
|
SEXE
|
|
|
Masculin
|
4
|
80
|
Féminin
|
1
|
20
|
AGE
|
|
|
20-30 ans
|
0
|
0
|
31-40 ans
|
3
|
60
|
31-50 ans
|
1
|
20
|
51-60 ans
|
1
|
20
|
61 ans et plus
|
0
|
0
|
ETAT CIVIL
|
|
|
Célibataire
|
0
|
0
|
Maré(e)
|
4
|
80
|
Divorcé(e)
|
0
|
0
|
Veuf (ve)
|
1
|
20
|
NIVEAU D'ETUDES
|
|
|
A0
|
0
|
0
|
A1
|
1
|
20
|
A2
|
4
|
80
|
A3
|
0
|
0
|
ANCIENNETE
|
|
|
1-5 ans
|
2
|
40
|
6-10 ans
|
2
|
40
|
11 ans et plus
|
1
|
20
|
Les personnels soignant de l'HGR de Nyantende est mojoritairement
de sexe masculin ; la tranche de 31-40 ans est plus représentée
que les autres ; la grande mojorité à plus de ¾ est
composée des mariés, de même niveau d'études est
largement dominé par le niveau A2 ; enfin, les agents soignants ont une
ancienneté qui varie entre 1-5 ans de service pour 40%, même
pourcentage pour ceux ayant une de 6-10 ans.
Tableau 2. Connaissance des signes cliniques du
diabéte sucré
VARIABLES EFFECTIF
POURCENTAGE
|
Oui 5
100
|
Non 0
0
|
Total
5 100
|
La totalité de non enquêtés déclarent
qu'ils connaissent les signes cliniques du diabéte sucré.
Tableau 3. Enumération de ses signes cliniques du
diabéte
VARIABLES EFFECTIF
POURCENTAGE
|
Polyurie 5
100
|
Polyphagie 5
100
|
Polyosides 3
60
|
Obésité
1 20
|
Coma diabétique 2
40
|
La polyurie et la polyphagie sont reconnues à 100% par les
personnels soignants comme signes cliniques du diabéte ; par contre, les
polyosides et le coma diabéte à leur tour sont connus
respectivement par 60% et 40% d'agents soignants.
Tableau 4. Connaissances des matériels de
prélévement de la glycémie
MADALITES
EFFECTIF POURCENTAGE
|
Oui
5 100
|
Non
0 0
|
Total
5 100
|
Dans ce tableau on constate une déclaration à 100%
des agents soigant sur la connaissance des matériels de
prélevement de la glycémie.
Tableau 5. Enumération des matériels de
prélèvement de la glycémie
OBSERVATIONS EFFECTIF
POURCENTAGE
|
Glycométre
5 100
|
Tigrtte
4 80
|
Seringue
2 40
|
Tampon 4
80
|
Aiguilles
3 60
|
Il ressort de ce tableau que le glycomètre est le seul
matériel de prélèvement connu de tous les angents
soignants, la tigette et le tampon sont connus par 80% de ces derniers, pendant
que les autres matériels ne sont reconnus qu'à 60 et 40%.
Tableau 6. Conditions pour administrer l'insuline au
Diabéte
MADALITES
EFFECTIF POURCENTAGE
|
S'assurer de son alimentation
l'administration
1 20
|
Connaître sa valeur glycémique
1 20
|
S'assurer de son alimentation et connaître
sa valeur glycémique
3 60
|
Rien faire et administrer directement
l'insuline
0 0
|
Total
5
100
|
Seulement 60% d'agents soignants connaissent les conditions
requises pour administrer l'insuline à un diabétique.
Tableau 7. Peut-on adminidtrer le sérum
glucosé à un diabétique ?
MODALITES
EFFECTIF POURCENTAGE
|
Oui
4
80
|
Non
1 20
|
Total
5 100
|
80% d'agents soignants admettent qu'on peut administrer du
sérum glucosé à un diabétique ; pendant 20% d'entre
eux disent le contraire.
Tableau 8. Examens cluniques et para cliniques pour un
diabétique
MODALITES
EFFECTIF POURCENTAGE
|
Glycosurie, glycémie, urée
1
20
|
Glycosurie, glycémie, urée, géatinine,
ionogramme, autres 3 60
|
Glycosurie, glycémie, urée, géatinine
1 20
|
Total
5 100
|
A 60%, les agents soignants connaissent les examens cliniques
nécessaires pour un diabétique.
Tableau 9. Connaissance des complications du
diabéte sucré
MADALITES
EFFECTIF POURCENTAGE
|
Oui
5 100
|
Non
0 0
|
Tatal
5 100
|
Au sujet des complications dues au diabéte sucré,
la totalité de nos enquêtés renseignent avoir une
connaissance sur ces dernières.
Tableau 10. Enumération des complications du
diabéte
MODALITES
EFFECTIF POURCENTAGE
|
Complications neurologiques 3
60
|
Complications rénales
5 100
|
Complications vasculaires 3
60
|
Complications hormonales 4
80
|
Hépatite
1 20
|
Les complications rénales sont
énumérées par 100% d'enquêtés ; les
complications hormonales sont, quant à elles dénoncées
à 80% de cas, par ailleurs, les autres types des complicatios sont,
à la connaissance de 60, 40 ou 20% seulement de non
enquêtés.
Tableau 11. Connaissance de la valeur normale de la
glycémie
VALEURS GLYCEMIQUES EFFECTIF
POURCENTAGE
|
60-120 mg/dl
3 60
|
80-120 mg/dl
2 40
|
60-129 mg/dl
0 0
|
Total
5 100
|
Dans ce tableau on constate que 60% disent que la valeur normale
de la glycémie se situe entre 60-120 mg/dl, alors que 40% disent qu'il
s'agit de 40%.
Tableau 12. Satisfaction des agents sur le salaire
perçu
MODALITES
EFFECTIF POURCENTAGE
|
Oui
0 0
|
Non
5 100
|
Total
5
100
|
100% d'agents ne sont pas satisfaits par le salaire qu'ils
perçoivent pour le service qu'ils rendent.
Tableau 13. Réception réguliére du
salaire
MODALITES
EFFECTIF POURCENTAGE
|
Oui
0 0
|
Non
5 100
|
Total
5
100
|
La totalité de nos enquêtés déclarent
qu'ils ne reçoivent pas leur salaire de maniére
régulière.
Tableau 14. Réception des motivations pour les
services rendus
Le constat fait dans ce tableau est que 80%
d'enquêtés ne sont pas motivés en dehors de leur salaire en
fontion du service qu'ils rendent.
Tableau 15. Difficultés rencontrées dans la
prise en charge des diabétiques
OBSERVATIONS
EFFECTIF POURCENTAGE
|
Non respect de régime alimentaire
4 80
|
Ignorance et négligence sur la prise des
médicaments
|
Pauvreté et mauvaises croyances
0 0
|
Total
5
100
|
Dans ce tableau constaton que le non respect de régime
alimentaire est la plus grande difficulté rencontrée par les
agents dans la prise en charge des diabétiques, à 80% selon leurs
déclarations.
B. RESULTATS POUR LES DIABETIQUES ( RMD)
Tableau 1. Données socio démigraphiques
VARIABLES
EFFECTIF POURCENTAGE
|
SEXE
|
Masculin 12
29,2
|
Fémunin
29 70,7
|
AGE
|
= 15 ans
0 0
|
16-30 ans
3 7,3
|
31-45 ans
10 24,4
|
46-60 ans
22 53,6
|
61 ans et plus 6
14,6
|
ETAT Civil
|
Célibataire
5
12,2
|
Maré(e)
29
70,7
|
Divorcé(e)
0
0
|
Veuf (ve)
3 7,3
|
Séparé(e)
4
9,8
|
NIVEAU D'ETUDES
|
Aucun
11 26,8
|
Primaire
3
7,3
|
Secondaire
24 58,5
|
Supérieur/Universitaire
3 7,3
|
PROFESSION
|
Sans profession
12 29,2
|
Salarié(e)
5 12,2
|
Commerçant(e)
17 41,5
|
Artisan(e)
7 17,1
|
Les diabétiques enquêtés sont plus des femmes
(70,7) que des hommes ; ils sont âgés de 41-60 ans à plus
de la moitié ; la plupart eux sont mariés et ont un niveau
d'études secondaire (58,5), suivis de ceux n'ayant aucun niveau
d'études ; par ailleurs, une faible majorité de ces derniers
pratique le commerce comme profession.
Tableau 2. Accès régulier au
traitement
MODALITES
EFFECTIF POURCENTAGE
|
Oui
33
80,5
|
Non
8
19,5
|
Total
41 100
|
Plus de ¾ des enquêtés déclarent que le
traitement est régulier au sein de leur structure de prise en charge.
Tableau 3. Accession facile aux médicaments
MODALITES
EFFETIF POURCENTAGE
|
Oui
20 48,8
|
Non
21 51,2
|
Total
41 100
|
Nous constatons dans ce tableau un partage presqu'égal
d'avis car, 48,8% des diabétiques disent qu'il ont accès
facilement aux médicaments, penfant 51,2% disent le contraire.
Tableau 4. Constat des ruptures des stocks au sein de
l'institutiin
MODALITES
EFFECTIF
POURCENTAGE
|
Oui
41 100
|
Non
0 0
|
Total
41 100
|
La totalité des malades diabétiques ont
déclaré qu'ils constatent des ruptures des stocks de
médicaments au sein de l'institution qui les prend en charge.
Tableau 5. Fréquence des ruptures des stocks des
médicaments
MODALITES
EFFECTIF POURCENTAGE
|
Habituellement 16
39
|
Occasionnellement 25
60,9
|
Total
41 100
|
A peu prés 60% des diabétiques déclarent que
les ruptures des stocks interviennent occasionnellement, alors que 39% disent
cette situation est constatée habituellement.
Tableau 6. Les soins assurés, sont- ils de
meilleure qualité ?
MODALITES
EFFECTIF POURCENTAGE
|
Oui
26 63,4
|
Non
15 36,6
|
Total
41 100
|
Plus de la moitié dit que les soins assurés par
l'HGR de Nyantende sont de meilleure qualité ; ils sont cependant
contredits par 36,6% qui dissent le contraire.
Tableau 7. Type de payement effectué pour les
soins
MODALITES
EFFECTIF POURCENTAGE
|
Payement assuré par le malade lui- même
33 80,5
|
Payement assuré par une mutuelle de santé
8 19,5
|
Total
41 100
|
La grande majorité ; plus de ¾ ont assuré le
payement eux-mêmes par dévoursement de fond propre, pour
être soigbés de leur pathologie, seulement 19,5% des cas ont
été assurés par une mutuelle de santé.
III.2. INTERPRETATION DES RESULTTS
Rappelons que notre étude portait sur la
prise en charge infirmiere de diabète sucré à l'Hopital
Général de Référence de NYANTENDE ; elle avait pour
objectif général d'évaluer la qualité de la prise
en charge des malades diabétiques à l'HGR de Nyantende. Cet
objectif fut vérifié par trois objectifs specifiques, à
savoir :
- Evaluer le niveau de connaisances des personnels
soignants sur la prise en charge des diabétiques ;
- Déterminer le niveau de satisfaction
financière et motivationnelle du personnel ;
- Vérifier s'il existe des ruptures en
médicaments et materiels de soins utilisés pour la prise en
charge des diabétiques à l'HGR de Nyantende.
Aprés collecte de la littérature,
élaboration de la problématique, énonciation des
hypothèses, et mise en place des objectifs pour la réalisation de
ce travail, il a été question de descendre sur terrain pour
récolter les données nécessaires aux de malades
diabétiques à l'HGR de Nyantende ainsi qu'aux agents de cette
même structure.
Ainsi donc, aprés récolte des
données sur terrain, les résultats suivants ont été
observé ; la majorité d'agents était de sexe masculin,
avec une légère majorité de l'age de 31-40 ans ; ils sont
à 80% mariés et sont de niveau A2 au même pourcentage, en
suite, 80% d'entre eux ne dépassent pas 10 ans d'expérience au
service, à raison de 40% pour une ancienneté de 1-5 ans et les
40% autres pour 6-10 ans ( tableau 1 RPS). Tous les agents soignants avaient
déclaré qu'ils connaissaient les signes cliniques de
diabéte sucré ; par contre en vérification de leur
déclaration, nous nous sommes rendu compte que seules la polyurie et
polyphagie restent les signes connus par tous les agents soignants ( tableau 2
et 3 RPS) ; ces connaissances nous semblent limitées au regard de
beaucoup d'autres d'entre ces signes qui n'ont été cités
que par une minorité de non enquêtés.
La totalité de nos enquêtés ont
répondu favorablement à la connaissance des matériels de
prélèvement de la glycémie ; faisant
énumération de ces matériels, ils dépencent
à 100% le glycomètre, la tigette et le tampon à 80% ;
alors que les seringues et les aiguilles furent citées par 60 et 40%
seulement de nos enquêtés ( tableau 4 et 5 RPS). Seulement 60%
connaissent les conditions requises pour administrer l'insuline à un
diabètique et 80% d'enquêtés reconnaissent qu'on peut
administrer du sérum glucosé à un malade diabétique
; par ailleurs, 60% seulement connaissent les examens cliniques et para
cliniques nécessaires pour un diabétique ( tableau 6, 7 et 8
RPS). Ils ont encore déclare qu'ils connaissent tous les complications
du diabéte sucré ; toutefois, les complications rénales
restent le seul type des coplications connus de tous les agents, suivie des
complications hormonales citées par 80% d'enquêtés, les
complications neurologiques et vasculaires 60% ( tableau 9 et 10 RPS).
Les avis de nos enquêtés sont partagés au
sujet de la valeur normale de la glycémie, car 60% d'entre eux disent
qu'il s'agit de 60-120 mg/dl alors 40% disent 80-120 mg/dl ; pour ce qui
concerne la rémunération, aucun d'entre eux n'a
déclaré être rémunéré car tous ont dit
qu'ils sont non satisfaits par leur salaire, en plus de cet aspect, ils ont
signalé que leur salaire n'est pas régulier ; en dehors du
salaire, 80% renseignent aussi qu'il n'existe pas d'autres motivations en
fonctions de services rendus ( tableau 11,12,13 &14 RPS ). En fin pour les
agents soignants, le non respect de régime alimentaire chez les
diabétiques est souligné comme étant la plus grande
difficulté qu'ils rencontrent dans la prise en charge des
diabétiques ; ceci est suivi par la négligence de
diabétiques sur la prise des médicaments.
Au regard des résultats issus des malades
diabétiques ; une dominance du sexe feminin a été
constatée (70,7%) comparativement au sexe masculin qui
représentait 29,3% des tous les diabétiques enqêté,
53,6% étaient issus de la tranche d'âge de 46-60 ans ; à
70,7% les diabétiques enquêtés étaient
mariés, non enquêtés présentaient une faible
majorité de niveau secondaire, toutefois on a signalé une
proportion non négligeable des diabétiques illettrés, soit
26,8%. Ceci peut d'une façon ou d'une autre être explicatif en
matière des comportements de ces derniers face aux habitudes
alimentaires d'une part, et de la prise de médicaments d'autre part ;
à 41,5% ils pratiquent le commerce ; cette activité
prédispose certains d'entre eux au sédentarisme. Mais aussi,
29,2% il vivent sans profession, situation qui lee prédisposerait
à une difficulté de payement de leurs frais de soins( tableau 1
RMD ).
Les malades diabétiques ont reconnu
à 80,5% qu'ils ont un accès régulier au traitement,
pendant que 51,2% d'entre eux ont déclaré qu'ils
n'accèdent pas facilement aux médicaments pour leur prise en
charge. Poursuivante cette série des résultats on constate
même que 100% ont précisent qu'ils constatent des ces ruptures,
les malades se sont partagés d'avis car 60,9% disaient que la situation
se présente occasionnellement, pendant 39% disaient qu'elle est
habituelle ( tableau 2, 3, 4& RMD).
Les soins de santé destinés aux
diabétiques ont été jugés être de meilleure
qualité par une proportion de 63,4% des diabétiques dans la prise
en charge à l'HGR NYANTENDE ; oposés à 36,6% qui ont
déclaré le contraire. Les soins des diabétiques sont
assurés en majorité, ( 80,5%) par les individus eux-mêmes
et ceci fait sentir à ces derniers une lourde charge qui pourrait
à un certain niveau déterminer la qualité de leur prise en
charge ( tableau 6&7 RMD).
CONCLUSION
Considérent les résultats issus des
investigations de terrain effectuées dans le cadre de la
réalisation de cette étude, nous dirons d'entrée de jeu
que notre but principal fut atteint ; il n'est autre que celui d'évaluer
la qualité de la prise en charge des malades diabétiques à
l'Hôpital Général de Référence de NYANTENDE.
Cet objectif poursuivi au cours de notre étude ne s'est pas
réalisé par le hasard ; par contre, il a fallut une recherche des
composantes trop déterminantes pour y arriver. Signalons par ailleurs
que ces investigations n'ont pas été dirigées uniquement
vers les personnels soignants, par contre il a été question de
vérifier aussi certains aspects de la part des malades prise en charge
par les précités.
Pour ce faire, notre atterrissage s'est
orienté sur base des différents aspects condensés dans les
phrases qui suivent. De la part des personnels soignant nous avons
constaté une abondance d'agents à un faible niveau
d'études, le faible taux de maitrise des signes cliniques de
diabéte sucré ; faible fréquence de maitrise des
conditions requises pour administrer l'insuline, les lacunes sur la
connaissance de la valeur normale de la glycémie.
De la part des malades, on pouvait noter les aspects les ruptures
des stocks, que ce soit occasionnelles ou habituelles ; l'accès
difficile aux soins ( médicaments ) ; la négligence de ces
derniers sur la prise de leurs médicaments.
Bref, la mauvaise prise en charge des malades
diabétiques passe par une responsabilité partagée à
trois niveaux :
· premièrement elle est due
par les attitudes des personnels soignants dans leurs connaissances et leurs
actes vis-à-vis de leurs patients ;
· Deuxièmement elle
relève de la compétence du gouvernement congolais par le biais du
ministère de la santé publique. A cette il faut souligner la
notion de l'assurance qualité, consistant à mettre l'homme qu'il
faut à la place qu'il faut, d'une part et d'autre cette situation
s'explique par la faible rémunération des agents de santé.
;
· Troisièmement, il s'agit
de l'auto responsabilité des diabétiques eux-mêmes sur la
négligence des ces derniers sur la prise des médicaments et
surtouut le non respect de leur régime alimentaire.
La mauvaise qualité de la prise en charge des
diabétiques est donc un problème multisectoriel touchant d'une
façon concomitante l'Etat, les personnels et les malades
diabétiques eux-mêmes, et ceci nous pousse à confirmer nos
hypothèses émises au début de cette ébauche !!!
SUGGESTIONS
° Aux autorités
politico-administratives, particulièrement celles du ministère de
la santé publique :
- De tenir compte de l'aspect « assurance
qualité » en mettant l'homme qu'il faut à la place qu'il
faut ;
- De bien rémunérer les personnels soignants en
vue de permettre à ces derniers de rendre service à la population
de façon normale ;
- De prévoir et accorder des motivations aux agents de
santé pour les amener à gaire mieux qu'avant.
° Aux personnels soignants de donner le
meilleur d'eux-mêmes pour maitriser les notions importantes sur la prise
en charge de diabète sucré, tout en évitant la
négligence de certains aspects.
° Aux malades diabétiques ;
- D'éviter la négligence dans la prise des
médicaments destinés à leur prise en charge
médicale ;
- De comprendre l'importance du respect de leur régime
alimentaire, en vue d'assurer par leur propre comportement une part non
négligeable de la réussite de leur prise en charge.
En fin, pour clore, nous ne sommes pas le premier à
aborder ce sujet comme problème soumis à l'étude ; de ce
fait nous reconnaissons n'avoir pas touché au coeur de la science.
Ainsi, nous demandons aux autres chercheurs soucieux de réaliser des
études dans domaine de pouvoir nous compléter !!!
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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2013
www.who.int/mediacentre/factsheets/fs312/fr/
2. Dr MANSOUR Khadija, Etude des facteurs associés aux
complications Chez les diabétiques du RSSB : préfecture des
arrondissements de Ben Msik Année 2012
3. Fédération Internationale du Diabéte ;
Feuille de route du diabète pour le sommet des Nations Unies sur les
Maladies Non Transmissibles ( MNT), Septembre 2011, s.p.
4. The Expert Committee on the Diagnosis and Classification of
Diabetes Mellitus. Report of the Expert Committee on the diagnosis and
classification of diabetes mellitus. Diabetes Care, 1997,20,1183-97.
5. Aoufi H. Evaluation du système de surveillance du
diabète au maroc. INAS 2012. Non publié.
6. Public Health Agency of Canada. Diabetes in canada. Health
Canada. Ottawa, 1999.
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8. Fédération Internationale du Diabéte :
Feuille de route du diabète pour le Sommet des Nations Unies sur les
Maladies Non Transmissibles ( MNT ) Septembre 2011, s.p.
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Initiative de l'Organisation mondiale de la Santé et de la
Fédération Internationale du Diabéte. Suisse, s.d, 19 p.
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www.srweb.sante.gov.ma/revuepresse/Dossiersanté/Documents/Programme%20Diabète.pdf
11. Fédération Internationale du Diabète :
Atlas du diabète. 4ème Edition. Bruxelles, Belgique ; 2009.
12. MENA Diabetes Leadership Forum : Le diabéte dans la
régino MENA, Impact socioéconomique. Dubaï ; juillet 2010.
13. Hallab L, Nsame D, Chadli A, El Aziz S, Ghoumari H, Farouqi
A. Analyse rétrospective du coût de la prise en charge
hospitalière du diabète au Maroc à propos de 103 cas. Chu
Ibn Rochd.,Casablanca, Maroc,2012.
14. Judith Nadège TEKE B. Profil
épidémo-clinique des complications métaboliques
aigües du diabéte sucré à l'Hôpital
Général de Référence de Kinshasa, ville de
Kinshasa, 2003.
15. IPS Sud-Kivu, Rapport annuel de diabète, Bukavu, 2010.
16. Jean Pierre Augustin, BLOOB, Paris, 1999, P121.
17. P. DROUIN et al,diagnostic et classification du
diabète les nouveaux ; Vol. 25, n° 1, 1999.
SIGNES, SIGLES ET ABREVIATIONS
< :
Inférieur
> :
Supérieur
= :
Inférieur ou égal
= :
Supérieur ou égal
% : Pourcentage
A0 :
Licencié en Sciences Infirmières
A1 : Gradué
en Sciences Infirmières
A2 :
Diplômé en Sciences Infirmières ( Infirmièr
polyvalent)
A3 : Personne
rodée en techniques de soins de santé ; ( pratiquant )
AVC : Accidents
Vasculaires Cérébraux
AS : Aires de
Santé
CPN : Consultation
Prénatale
CPS : Consultation
Préscolaire
CS : Centre de
Santé
DS : Diabéte
Sucré
FID :
Fédération Internationale de Diabète
HAS : Haute
Autorité de Santé
HGT : Hôpital
Général de Référence
HTA : Hypertension
Artérielle
IM : Intra Musculaire
IPS : Inspection
Provinciale de la Santé
IV
: Intra Veineuse
MCZ :
Médecin Chef de Zone
MENA : Moyen
Orient et Afrique du Nord
MNT :
Maladies non Transmissibles
OMS :
Organisation Mondiale de la Santé
PF :
Planification Familiale
RDC :
République Démocratique du Congo
RGC :
Région du Grand Casablanca
RMD :
Résultats Malades Diabétiques
RPS :
Résultats Personnels Soignants
SK :
Sud-Kivu
TFC :
Travail de Fin de Cycle
USK :
Université Simon Kimbangu
ZS : Zone
de Santé
TABLE DES MATIERES
DEDICACE.........................................................................................1
REMERCIEMENTS.............................................................................2
INTRODUCTION................................................................................3
0.1. DEFINITIONS DES
CONCEPTS...................................................4
0.2.
PROBLEMATIQUE......................................................................5
0.3.
HYPOTHESES..............................................................................7
0.4. OBJECTIFS DU
TRAVAIL........................................,....................8
0.5. CHOIX ET INTERET DU
SUJET....................................................9
0.6. DELIMITATION DU
SUJET..........................................................10
0.7. SUBDIVISION DU
TRAVAIL........................................................11
Chapitre I. CONSIDERATIONS THEORIQUES SUR LE
DIABETE.......12
I.1. DEFINITION DU
CONCEPT..........................................................12
I.2. ASPECTS CLINIQUES ET
CLASSIFICATIONS...............................13
I.3.
COMPLICATIONS.........................................................................14
I.4. ASPECTS CLINIQUES MOINS
SCHEMATIQUES...........................15
I.5. PHYSIOPATHIE DU DIABETE
SUCRE...........................................16
I.6.
PARACLINIQUES...........................................................................17
I.7. SURVEILLANCE DU
DIABETIQUE................................................19
I8.
COMPLICATIONS...........................................................................20
I.9. TRAITEMENT DU DIABETE
SUCRE...............................................21
Chapitre II. MATERIELS ET
METHODES...........................................24
II.1. DESCRIPTION DU MILIEU
D'ETUDE..................................................24
II.2.
METHODOLOGIE................................................................................25
Chapitre III. PRESENTATION ET INTERPRETATION DES
RESULTATS.....30
III.1. PRESSENTATION DES
RESULTATS....................................................31
III.2. INTERPRETATION DES
RESULTATS...................................................40
CONCLUSION...............................................................................................41
SUGGESTIONS.............................................................................................42
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES............................................................43
ANNEXES
Je suis Roger Karana pour la facebook je suis là
pour vous aider â savoir
quoi faire pour le Diabète...
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