3.2-Problématique
Les fruits vendus sont une importante source de revenu surtout
pour les femmes rurales car elles sont directement impliquées dans la
commercialisation des produits forestiers non-ligneux (Tchatat et Ndoye,
2006).Elles les vendent localement et les amandes qui atteignent un prix
supérieur à celui des fruits, s'échangent aux niveaux
régional et international, principalement en Afrique de l'Ouest et du
Centre (Kengni, etal., 2011). Les étudesfocalisées sur
les aspects socio-économiques et ethnobotaniques démontrent
généralement l'importance, les bienfaits et les
potentialités d'une ressource. D'un autre angle, la domestication est
cette méthode participative ou les communautés rurales
sélectionnent, propagent et gèrent les arbres en fonction de
leurs besoins. Cette technologie innovatricetourne également autour des
connaissances indigènes, traditionnelles et scientifiques (ICRAF,
2011 ; Franzel et al., 2006). Mais la véritable contrainte
rencontrée dans la production d'arbres fruitiers est la rareté
des plants de bonne qualité caractérisés par le taux de
multiplication élevé, la croissance rapide, la fructification
précoce et la production des fruits de bonne qualité. Les travaux
menées jusqu'ici ont été essentiellement concentrés
autour des aspects biophysiques comme ceux de (Ebimieowei, 2013 ;
Oladimeji etal., 2014), d'autres études ont contribué
à la conservation naturelle des amandes pour une durée plus
longue. Par ailleurs, des techniques de multiplications
végétatives seront appliquées en vue de développer
des nouveaux cultivars capables de satisfaire les attentes des paysans et la
disponibilité de la ressource au niveaudes marchés locaux
(Tchoundjeu et al., 2003; Tchoundjeu et al., 2005). De toutes
ces disciplines, nous pouvons notamment dire que l'aspect suivi de croissance
n'a pas encore été abordé. Les études sur les
données de croissance ont été très peu
abordées et cela peut être dû au fait qu'il était
d'abord important d'appliquer des techniques de multiplication
végétative afin de développer les capacités
génératives de la plante. On constate également une
absence de connaissances exactes sur les paramètres de croissance et de
développement de Irvingia wombolu (Vermoesen) en conditions
ex-situ (hors de leur milieu naturel). En d'autres termes, ces connaissances
sur les variations dans la production en termes de qualité et de
quantité ne sont pas encore bien définies. De ce qui
précède, il y a lieu de se poser la question de savoir: Comment
la croissance des semis de Irvingia wombolu évolue-t-elle au
fil du temps? Quel serait le comportement de Irvingia wombolu hors de
son milieu naturel ? D'où la présente étude
intitulée « Evaluation des paramètres de croissance de
l'essai de Irvingia wombolu vermoesen (Irvingiaceae) ».
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