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DEDICACE
A nos parents et grands parents de qui nous tirons la
généalogie,
A nos frères et soeurs, cousins et cousines,
Aux oncles et tantes,
A tous les amis et connaissances,
A tous les camarades d'auditoire,
Nous dédions cet ouvrage,
Clémence MUTEKE MUHINGI
Wisdom KAMBALE KAVYAVU
REMERCIEMENTS
La réalisation du présent travail est le
résultat des efforts conjugués de plusieurs personnes de
près et de loin.
Ainsi, témoignant leur courage et dévouement
pour les actes beaucoup plus louables, nous ne sommes pas ingrats et saisissons
de ce bon moment pour les remerciements chaleureux.
Nous exprimons d'abord nos vifs remerciements aux
autorités De l'UCNDK pour avoir été patients en
participant à la bonne marche de notre formation ici,
notamment :
KAKULE VWIRASIHIKYA Pierre, le Président du Conseil
d'Administration ; Prof MAKABU KAYEMBE Gabriel pour la direction dudit
travail, Ass SIVIHOLYA pour son encadrement, aux Prof. KAPAJIKA BADIBANGA,
MASHALA Pierre ; aux CT KYANDA Alphonse, Désire KHASIRIKANI ;
aux Ass. MBUSA MAPOLI ; Josué MUKWARAMBYA le doyen de la
faculté, pour leur volonté permanente qu'ils ont
témoigné pour notre formation académique.
Notre reconnaissance, la plus sincère, s'adresse aussi
aux parents : Albert KATEMBO SAWA SAWA, Elisé KATEMBO NZOGHERA et
Everine KAVYIROMBENE, Olda KANYERE KAKIRANYA pour les devoirs tant
matériels que moraux qui ont encouragé l'achèvement du
modeste travail.
Que dire à nos frères et soeurs MUHINDO
et MASIKA KAVYAVU, Lorela et Neema SAWA SAWA si ce n'est puiser ici la vive
expression de notre gratitude.
Par cette opportunité, nous n'ignorons guère
toutes les familles qui ont concouru à notre vie académique:
Michel MALAMBO ET KULE KAKIRANYA KANDU, Sammy MUVATSI nos tuteurs.
En n'oubliant pas nos amis et camarades Alain BINDU
LUMOO, CUBAKA BIHENDWA, LHOBO KPANE, Elvis TSOPKA KILO, ADUBANGO... avec qui
nous avons parcouru aussi notre temps de tristesse que de joie.
A vous tous qui avez beaucoup souhaité que nos
initiatives aboutissent à la réalisation, nous vous transmettons
notre profond remerciement.
SIGLES ET ABREVIATIONS
H: dénivelée
' : Minute
'': Seconde ou s
A : aire
B.R.G.M : Bureau de Recherches Géologiques et
Minières
Cm : Centimètre
CT : Chef de Travaux
Dd : Densité de drainage
E : Est
Eh : potentiel Redox ou d'Oxydo-Réduction
GIS : Géographique Information System
GPS : Geographical positionnement system
Hm : moyenne des hauteurs
H: Hauteur
Hi : Hauteur Initiale
ITAV : Institut Technique Agronomique et
Vétérinaire
JPLMP : lame d'eau moyenne précipitée par
jour humide
K : perméabilité
l : largeur
L :longueur
m : mètre
Ma : méga année
MGL : Mine de Grand Lac
N : North
PA : Précipitation annuelle
PH : Potentiel d'hydrogène
Q : quantité
RCD/KML: Rassemblement Congolais pour la
Démocratie/Kisangani Mouvement de Libération
S : South
S :surface
T : moyenne des temps
t : temps
Ti : Temps Initial
ULPGL : Université Libre des Pays des Grands
Lacs
V :volume
W : West
INTRODUCTION
La présence de l'eau liquide à la surface de la
Terre est précoce puisque les premières roches
sédimentaires, produites par l'érosion des roches magmatiques
sous l'action de l'eau, sont connues dès 3,9 milliards d'années,
et peut-être avant.
La Terre apparaît comme la seule planète du
système solaire possédant de l'eau à l'état
liquide. Cet état n'est possible que par sa distance au Soleil. Sur
Mercure, l'eau a été vaporisée et dissociée par le
rayonnement ultra-violet du Soleil; l'hydrogène
généré a été diffusé dans l'espace.
Venus, la "planète soeur" de la Terre est plus
proche du Soleil, 0,7 U.A.: l'énergie reçue du Soleil est 2 fois
plus grande. L'eau a été vaporisée dans
l'atmosphère vénusienne ; avec le CO2, elle a produit
un effet de serre et augmenté encore la température superficielle
de la planète. Le CO2 n'a pu de ce fait se dissoudre dans
l'eau liquide pour former des carbonates. Les U.V. solaires ont ensuite
dissocié la plus grande partie de la vapeur d'eau en donnant de
l'hydrogène qui s'est échappé définitivement de
l'atmosphère vénusienne. En revanche, l'atmosphère a
gardé plus facilement une partie de son deutérium
(H++) qui était combiné dans les molécules
d'eau lourde; cet isotope lourd a été détecté par
la sonde américaine Pioneer. Vénus a pu à son origine
contenir autant d'eau que la Terre; elle n'a plus maintenant qu'une faible
quantité de vapeur qui correspondrait à une couche superficielle
de 0,20 m à l'état liquide.
Mars, situé à 1,5 U.A., possède de l'eau
sous forme de glace rassemblée en calottes polaires et gelée dans
le sol (pergélisol). La température superficielle moyenne est de
-53°C. Son atmosphère contient surtout du CO2 sous
faible pression (6 millibars). Les traces d'érosion à la surface
suggèrent l'action de l'eau liquide il y a quelques milliards
d'années, lorsque la température était plus
élevée. On suppose qu'une grande partie de l'eau a
été vaporisée et dissociée; l'atmosphère
originelle riche en CO2 aurait produit un effet de serre et
élevé la température au-dessus de 0°C. Petit à
petit, le CO2 s'est dissous dans l'eau liquide et formé des
carbonates. L'effet de serre a diminué et la température
également.
Il est vrai que, pour une section de précipitation, une
partie ruisselle à la surface des continents pour enfin former des
cours d'eaux alors qu'une autre s'infiltre dans le sous-sol pour
générer la nappe d'eau souterraine.
Ces eaux souterraines constituent une provision d'eau potable
pour l'humanité ; dans certains pays, c'est pratiquement la seule
source d'approvisionnement en eau. Au Québec, on compte sur les eaux de
ruissellement (rivières, lac, fleuve) pour l'approvisionnement en eau
potable ; mais au fil du temps, les individus et municipalités se
tournent vers cette richesse que constituent les nappes phréatiques
(SAMY SAMAKY.B, 2009-2010).
Sachons que la croûte terrestre contient des fluides
jusqu'à des grandes profondeurs sur toute son épaisseur, ou
alors à des milliers de mètres. Parler des eaux souterraines est
une référence de la partie superficielle de la
croûte ; au moins quelques mètres au maximum, sont celles qui
alimentent nos approvisionnements. Plus on augmente la profondeur, plus l'eau
s'enrichit en sels minéraux et métaux, ce qui la rend ainsi
impropre à la consommation humaine. En effet, si les matériaux du
sous-sol sont perméables, les eaux météoriques
s'infiltrent et par la suite polluent cette zone.
L'approvisionnement en eau potable se fait de deux
manières, à savoir : le puits de surface, qui
s'approvisionne directement dans la nappe phréatique. Le pompage, ici
génère l'effet de former un cône de dépression
ainsi l'excès du pompage abaisse le niveau phréatique et
assèche le puits voisin. Et le puits artésien qui
communique directement avec .un aquifère dans un aquiclude menant une
pression. En n'oubliant pas bien sûr les sources qui apparaissent
à la suite de la perméabilité en petit.
L'enfouissement des substances polluantes tient compte de la
nature du terrain. Ainsi un terrain poreux tel le sable et le gravier ne
conduisent pas à une dispersion sur des grandes distances ; cet
enfouissement aboutit lentement à la pollution des aquifères.
Sur des roches cohérentes les enfouissements sont moindres sauf en cas
de perméabilité en grand, alors que dans un sol argileux les
risques de pollution sont moindres partant de son imperméabilité.
Ici les détergents et autres polluants sont arrêtés sur le
toit de la couche ; cependant, l'épaisseur de l'argile sera non
négligeable. Signalons une autre pollution visible aux cités,
issue des eaux salées de mer communiquant aux nappes. Ajoutons que les
eaux météoriques causent par leur acidité dans le terrain
calcaire des fractures et créent un réseau de caverne. Ce
terrain calcaire est dit karstique (du mont karst, un terrain calcaire de
Yougoslavie) qui, à l'évolution met à place une grotte
(SAMY SAMAKY.B, op cit).
Pour parvenir à comprendre ce que serait le cas en
ville de Butembo, il nous a été impérieux de
connaître d'abord les limites topographiques du bassin versant de la
principale rivière drainant cette jeune ville à la croissance
démographique galopante. Par la suite, nous essayerons d'analyser
certains échantillons des eaux consommées en ville de Butembo
pour en déterminer le degré de pollution. C'est ainsi qu'avant de
nous lancer dans la présente investigation, nous sommes partis de
certains faits marquants nous ayant permis de relever ces
problèmes :
· Il serait probable que le bassin versant topographique
de la rivière Kimemi aurait une forme ovoïdale ;
· La couche la plus perméable serait celle
sableuse ;
· La pollution des eaux serait plus
évoquée dans le bassin ;
· La nappe serait plus phréatique et superficielle
dans les vallées qu'aux sommets.
Objectifs du
travail
C'est avec des objectifs bien précis que nous avons pu
effectuer ce travail; à savoir :
Délimiter le bassin versant topographique de la
rivière Kimemi drainant la ville de Butembo ;
Faire une étude qualitative des différentes eaux
en usage pour en déduire les types et les sources des
polluants ;
La détermination de la perméabilité des
sols en différents sites afin de savoir la vitesse à laquelle
l'eau s'infiltre dans le sol ;
La détermination des débits de la rivière
proprement dite;
Une fois les résultats obtenus, proposer les pistes de
solution aux problèmes éventuels posés par l'eau dans le
secteur.
Méthodologie
Du terrain à la production des résultats
d'analyses, nous avons cheminé suivant une méthodologie
précise. Sur le terrain, l'essentiel a porté sur le lever de
surface où les observations ont été
réalisées sur les affleurements, le long des tranchées et
les galeries mettant en évidence les informations cachées
(dissimulées) par le couvert (sol).
Techniques de
travail
Au cours de nos investigations, nous avons adopté
les techniques et les stratégies consistant à:
- La documentation ;
- L'identification des caractères géologiques
(natures, géométrie,...) ;
- La localisation et détermination des horizons
imperméables et perméables avoisinant les diverses sources dans
le bassin versant ;
- Effectuer des analyses physico-chimiques et
bactériologiques aux laboratoires au niveau local ;
- Aux dépouillements des données recueillies
dans les quartiers en vue de parfaire une conclusion sur les risques de
pollution face à l'environnement.
Matériels
utilisés
Afin d'aboutir à des résultats probants, nous
avons fait usage de certains matériels, dont:
§ Une boussole pour orientation des couches et cours
d'eaux ;
§ Un décamètre servant à mesurer les
différents horizons ;
§ Un GPS pour la prise des coordonnées
géographiques (ou géo référentielles) ;
§ Outres ces matériels, nous avons usé d'un
PVC ; un chronomètre, un récipient pour garder les
échantillons d'eau servant aussi aux mesures de débit des
sources, enfin le carnet de terrain pour la prise des toutes les
coordonnées.
§ les cartes topographiques, géographiques,
géologiques, les livres,... de la région nous ont
été utiles pour la réalisation de ce présent
travail.
SUBDIVISION DU
TRAVAIL
Outre l'introduction et la conclusion, le présent
ouvrage comprend quatre chapitres :
· Le chapitre premier traite des
généralités sur le secteur d'étude;
· Le deuxième chapitre se penche sur
l'étude hydrologique ;
· Le troisième chapitre s'oriente vers
l'étude hydrogéologique et
· Le quatrième chapitre porte sur la pollution de
l'eau d'un bassin versant et son impact.
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LE SECTEUR D'ETUDE
I.1
CADRE GEOGRAPHIQUE
I.1.1 LOCALISATION ET
HISTORIQUE
a) Historique
Avant 1924, le village de Lusando servait de résidence
au Mwami des Bayora. Il était un centre dédié au commerce
du sel en provenance de Katwe (Ouganda), du poisson et de «
milumba», tissus d'écorces battues, en provenance des
régions avoisinantes. Aux années 1928 à 1930, la compagnie
Minière des Grands-Lacs (MGL) installe le siège administratif de
la direction Nord de ses exploitations à Butembo qui devient un centre
de transit. Des années 1930 à 1940, un groupe d'Européens
constitué essentiellement de commerçants et d'industriels
s'installe à 1 km au sud du siège de la direction de la MGL de
part et d'autre de la route Congo-Nil, l'actuelle route Nationale 4. C'est la
genèse d'une cité entre la colline Kambali et l'avenue Ruwenzori
(Kakule Muwiri et Kambalume, 2002).
Dans l'édition de 1943 des codes et lois du
Congo-Belge, notée par Léon Strouvens avec Pierre Piron, traitant
des circonscriptions urbaines de la province de « Constermansville »,
le futur Kivu et ensuite morcelé en Nord-Kivu, Sud-Kivu et Maniema, on
trouvait déjà mentionné le nom de Butembo dans
l'arrêté n° 47 du 19 août 1937. Cet arrêté
reconnaît Butembo comme grand village. Par la suite, en 1949 par
l'arrêté n° 21/053 du 23 septembre 1949 conformément
aux dispositions de l'ordonnance loi n° 170/AIMO du 20 juillet 1945
relative à la création des cités indigènes, Butembo
a été reconnu comme cité indigène.
De 1950 à 1959, Butembo a alors atteint l'avenue des
écoles, le quartier Congo yaSika avec respectivement 9653 habitants en
1957 et 11.189 habitants en 1959. L'année 1958 marqua la signature de
l'ordonnance n° 97/138 du 15 mai 1956 soumettant Butembo au régime
du décret du 21 février 1949 relative à l'urbanisme.
Butembo a donc été reconnu comme centre extracoutumier par
l'arrêté n° 221/180 du 12 septembre 1958. La décennie
suivante, la cité s'étendra sur l'avenue Goma, cellule Vungi,
Kimemi, Londo, Muhayirwa et Vihya. Avec une population de 26 065 habitants. En
1962, une loi est votée à l'assemblée du Kivu-Maniema pour
élever Butembo au rang de commune (Kakule Muwiri et Kambalume, 2002).
Butembo sera ensuite reconnue comme cité parmi les
cités créées par les ordonnances présidentielles.
Les années 1970 à 1979, la cité de Butembo est
constituée de 6 quartiers nommés Kambali, Matanda, Vungi,
Lumumba, Congo yaSika et Président de la République. Plus tard,
elle s'étend à l'est vers Kitulu, Kisingiri, au sud vers
Kalimbute, Vutetse, Vulumbi, Vulema et Vuhika. La population compte alors 50921
en 1975 et 69 227 habitants en 1979. Vers l'année 1987 quand Butembo
comptait 92932 habitants et la période des années 1990, une
agglomération voisine, celle de Makerere en
collectivité-chefferie de Bashu se développa tandis qu'à
la chefferie de Baswagha, les localités de Vohakatwa, Mukuna, Ivatama,
Malera, Rughenda, Katsya et Vutsundo connaissent une poussée
démographique remarquable faisant passer la population à 141.707
personnes (Urbanisme, 2006).
Le Président de la République a signé le
décret n° 042/2003 du 28 mars 2003 portant reconnaissance de
Butembo comme ville et fixant ses limites. En fonction de cette
évolution, constatons que Butembo a échappé à
l'application des décrets sur l'urbanisme de 1949 et de 1957 ce qui se
répercute sur sa trame urbaine.( MUHINDO SAHANI,
2009).
Paysages urbains de Butembo
L'analyse de l'espace urbain de Butembo est facilitée
par les contrastes relativement nets entre l'espace bâti et l'espace
agricole et/ou sylvicole. L'image Google earth offre deux grands ensembles aux
contours plus ou moins bien tranchés l'un de l'autre. Quelques espaces
vides dans la ville se prêtent bien à l'agriculture urbaine. Dans
la ville, les avenues forment les éléments de structure d'un
tissu urbain découpé en îlots réguliers de formes
rectangulaires assez répétitifs et regroupés selon des
ensembles de surface plus ou moins homogènes. Sur des collines
relativement plus basses, les avenues et les maisons épousent les
courbes de niveau et donnent une structure bien particulière au tissu
urbain. Certaines avenues suivent littéralement la pente et sont
à la base d'une accélération de la vitesse.
La figure ci-dessous (1a) illustre la structure urbaine de la
ville de Butembo.
Figure1: Structure urbaine de la
ville de Butembo : a) Avenues parallèles aux courbes de niveau,
croisées par des rues suivant la pente à Kalemire; b)Vusenzera
(en arrière-plan) :
les avenues et les maisons épousent les courbes de
niveau c)Centre-ville : Tissu urbain découpé en îlots
réguliers de formes rectangulaires ; d) Evêché (avant
plan), MalkiawaMbingu (au milieu) et Kalemire (en arrière plan)
source :Extrait de l'image Google earth new edition
b) Localisation
Notre secteur d'étude, le bassin versant topographique
de la rivière Kimemi, est localisé en ville de Butembo, l'une de
villes transitionnelles du Nord-Kivu située au N-E de la RDC et dont
la circonscription urbaine est située entre 0°05't 0°10'de
latitude nord et 29° 17'et 29°18' de longitude Est. Elle se trouve
à 17 km au nord de l'équateur et est située à
proximité de la dorsale occidentale du Rift Albertin au
Nord-Ouest du lac Edouard. 190,34 km² de superficie. La figure 2 illustre
la localisation de la ville de Butembo. Le suivi de l'évolution de cette
ville est une nécessité et reste un défi pour les
municipalités locales étant donné que les outils
cartographiques peu fiables, rares et obsolètes présentent des
toponymies et des légendes hétérogènes ne
facilitant pas les démarches scientifiques et toute autre intervention
nécessitant une carte géoréférencée en trois
dimensions.
Figure 2 : Carte
géographique localisant Butembo en RDC, nos recherches.
c) Objectifs de la représentation
cartographique de la ville de Butembo et de son expansion spatiale entre 1957
et 2008
Etant donné la disponibilité d'images de
télédétection, allant de 1957 à 2008, une
série de cartes planimétriques
géoréférencées de la ville de Butembo sera
produite. La dernière carte de cette série (2006-2008) est une
carte topographique à 1/25.000 avec des courbes de niveau
équidistantes de 20 à 20 m. Ceci explique le nom de la carte :
« Carte des risques hydrologiques de Butembo ».
Figure 3: Risques d'inondation
Elle permet de contourner les imperfections qui pourraient
subvenir de l'obsolescence des cartes. Elle permet aussi de revisiter les
chiffres relatifs à la superficie de la ville repris dans les rapports
de la mairie de Butembo. Cette superficie peut être déduite de la
carte administrative de la ville (figure 4).
Figure4: Carte
administrative de la ville de Butembo à mains levées nos
recherches
I.1.2 APERÇU
CLIMATIQUE
Butembo jouit d'un climat subtropical humide (Afi)
tempéré par les montagnes. La température moyenne oscille
autour de 18°C, avec deux saisons des pluies, de mars-avril-mai et
août-septembre-octobre-novembre, influencée par le passage de la
zone de convergence intertropicale (ZCIT). Les deux saisons relativement
sèches vont de juin à juillet et de janvier à
février. La pluviométrie moyenne annuelle (1365 mm) dans la
région est typique à la zone équatoriale, étant
donné que la contrée jouxte la forêt de cette zone.
I.1.3. LE RELIEF
La superficie planimétrique de la ville de Butembo
calculée sur base de cette démarche est de 152 km². En
tenant compte du relief de la ville, la surface topographique de la ville de
Butembo obtenue sur base d'une analyse statistique dans 3D
s'élève à 158,95 km². Cette superficie est
différente de celle que l'on peut retrouver dans la
quasi-totalité des rapports de la mairie de Butembo estimant que la
ville de Butembo s'étend sur 190,34 km². La différence
équivaut à 31,39 km².
Cette différence trouve son origine dans les outils
utilisés ainsi que l'approche adoptée. Ainsi, les nouvelles
recherches peuvent en ça nous contredire vue la technologie. Le
tableau 1 récapitule les surfaces planimétriques et
topographiques des quatre communes qui composent la ville. Il met en
évidence aussi les périmètres de chaque commune. Ces
superficies sont calculées dans cet environnement SIG de ArcGis 9.3 en
se basant sur le même principe. Le périmètre de la ville de
Butembo est de 71,91 km (MUHINDO SAHANI op cit).
Tableau 1 :
Superficies et périmètres de la ville de Butembo et de ses
communes
N°
|
Commune
|
Surface planimétrique [km²]
|
Surface topographique [km²]
|
Périmètre [km]
|
1
|
Bulengera
|
48,89
|
50,18
|
39,65
|
2
|
Kimemi
|
30,28
|
31,76
|
28,51
|
3
|
Mususa
|
29,25
|
31,79
|
38,05
|
4
|
Vulamba
|
43,58
|
45,22
|
43,58
|
Total
|
152,00
|
158,95
|
-
|
Figure 5: Relief de
la ville de Butembo. M. SAHANI ; Op cit
I.1.4.LES SOLS ET VEGETATIONS
a) Sols
Les sols de Butembo se diversifient selon les
roches-mères, la texture et la teneur en eau et en matière
organique. D'après Pomerol et Renard (1997), ces sols sont tous des
kaolisols parce qu'ils sont formés par un matériau kaolinique
caractérisé par une fraction argileuse à dominance de
kaolinite et d'oxydes libres. Les oxydes présents dans les sols sont
généralement des oxydes de fer, qui donnent au sol sa coloration
rougeâtre ou brune lui conférant ainsi le nom des ferrisols.
Texturalement, ces sols sont généralement riches
en argile. Ces caractéristiques se remarquent surtout sur la partie
occidentale de la ville, essentiellement sur l'axe Vulamba-Kitatumba-Vuvatsi.
En revanche, sur les collines formées de quartzites ou de granites
(granitoïdes seraient mieux), souvent situées à l'Est de la
Kimemi les sols ont une texture argilo-sableuse.
Ces différents types de sols sont modifiés par
les conditions des stations. Sur les collines et les pentes fortes, ils sont
bien drainés et de couleur brune ou rougeâtre. Dans les fonds des
vallées, plats et marécageux (dambo), ils sont hydromorphes,
tourbeux, très acides et de couleur noire ou bleuâtre comme
à Vichaï.
b) La végétation
La végétation originelle de Butembo disparue
suite à l'action anthropique a laissé place à des
groupements rudéraux herbacés, adventices post culturaux et des
espèces ligneuses exotiques (Eucalyptus sp.,Grevillearoubusta,
etc.). La contrée a subi depuis des siècles une
déforestation systématique si bien que la forêt climacique
de montagne ne subsiste que dans quelques cantons sous-peuplés ainsi que
sur les quelques sommets des massifs isolés.
I.2 CADRE GEOLOGIQUE
I.2.1 LA GEOLOGIE DE LA VILLE
Le substrat géologique de Butembo est très
fragile et sensible à l'érosion vue ledrainage. Les soubassements
des roches du socle précambrien ont subi le plissement au cours du
Paléozoïque, et les intrusions récentes des granites
seraient influencées par des mouvements orogéniques.
Quatre principaux types de roches sont rencontrés dans
la ville de Butembo et peuvent être décrits du Nord-Ouest au
Sud-Est (Fig.8).
- Complexe basique de la Luhule-Mobisio : Il
se trouve autour de la Mubunge. Il est formé de métabasaltes, de
dolérites, de diorites et d'îlots de quartzites
(Département des Mines, 1981).
- Assise sédimentaire de la
Luhule-Mobisio: elle est composée de schistes, de quartzites
avec des intercalations calcaires. Ces schistes appartiennent au Burundien
inférieur et moyen, c'est-à-dire d'environ 1 235 #177; 40 Ma
(Rossi, 1980 ; 1984). Ces schistes, de couleur sombre et facilement
détachables en plaquettes, intercalés d'importants bancs de
quartzites sont sains sur des interfluves et altérés au bas des
collines et dans les vallées. Ils sont très remarquables en bas
de pente de la colline de Lwamiso et sur les collines situées à
l'Ouest de la Kimemi. Ils constituent le plancher de cette rivière sous
le pont de Biasa.
- Complexe orthognéissique : il est
constitué d'un ensemble de granites et de granodiorites laminés
et retromorphosés, parfois d'orthogneiss et migmatites homogènes.
Ce complexe est d'Antékibalien ou du Kibalien
inférieur. Le Kibalien inférieur datant d'environ 2 800 Ma
(Cahen, 1954 et B.R.G.M., s.d.). Ils sont situés au centre et à
l'Est de la ville. Une bonne partie du territoire urbain est bâtie sur ce
complexe orthogneissique.
- Série de Lubero: elle est
constituée de micaschistes avec des intrusions granitiques, des
phyllades, des schistes, des grès et des quartzites qui datent du
Burundien inférieur. Ces roches sont situées au sud-est de la
ville.
La localisation de ces différentes formations
géologiques a été illustrée dans lacarte
ci-dessous :
Figure6 : Carte géologique de la ville de
Butembo. Source : Adaptation de la carte géologique
faite par B.R.G.M. s.d. Carte géologique du Haut-Zaïre
méridional et de Beni-Lubero. Echelle : 1/ 500 000. Paris :
Imprimerie Maquet. Dépôt : Cartothèque du MRAC
(Musée Royal de l'Afrique Centrale).
Les conglomérats sont moins présents dans le
bassin versant de la Kimemi, néanmoins, ils signent leur
présence au niveau de marché de Kitulu (figure 7),
où on voie déjà le
rétrécissement du lit de la Wayimirya vue sa résistance
à l'altération. C'est un groupe très
hétérogène comprenant les roches de composition et
d'origine diverses. Ces différents types se retrouvent dans les
vallées ce qui conduit à dire que ces conglomérats
proviennent de hautes altitudes pour se déposer au pied des collines et
sont cimentés par un ciment argileux.
Les alluvions, produits d'altération des roches en
place ayant subi le transport important se déposent dans une
vallée où la pente est amoindrie. Elles peuvent être
assimilées aux dépôts de terre, de sables, de cailloux, de
graviers laissés par un cours d'eau de vitesse ralentie. Elles sont
observables surtout dans le talweg à un pouvoir d'écoulement
faible de la rivière de faible pente topographique et dans les
méandres des rivières.
Figure7: Conglomératprès du
marché de Kitulu sur le lit de Wayimirya
Signalons que ces alluvions renferment la fraction
sableuse ; cette formation est liée à la constitution
minéralogique des roches érodées.
Les figures ci-dessous (figure 8) illustrent quelques
unités lithologiques rencontrées dans la ville de Butembo aussi
bien dans les vallées que sur les crêtes de collines surplombant
le territoire urbain.
Figure8: Quelques unités lithologiques
: a) couches d'hématite et sable à gravier avec
intercalation de la tourbe à Vichai ; b) profil pédologique
à Vutahira, c) succession de couches à Vulumbi; d) Schistes
à Lwamiso Complexe ortho gneissique à l'Est de la ville à
Bulengera ; e) Bancs quartziques avec intercalation des schistes au niveau du
plancher de la rivière Kimemi à Biasa.
Le centre-ville est drainé par la Kimemi qui traverse
la zone urbaine dans la direction sud-nord. Ses principaux affluents sont :
Wayimirya, Kanywangoko, Kavaghendi et Kinyavuyiri. La rivière Mususa, la
plus importante de la Commune Kimemi, coule de l'Est à l'Ouest vers le
Sud-ouest de la ville de Butembo. Nyoka, Kanzadau, Bwinyole, Viriva, Kalughuta
(en Commune Kimemi) ainsi que Kayilavula (en Commune Mususa) en sont des
affluents. Ces cours d'eau traversent des anciennes zones marécageuses
appelées dambos. La figure 28 du chapitre 3 présente un
réseau hydrologique dense dont la plupart des cours d'eau empruntent les
linéaments laissant supposer des failles probables et parfois de
changement de lithologie.
Du fait que le bassin versant de la rivière Kimemi,
faisant l'objet de notre étude est inclus dans ladite ville, ne connait
pas autres géologie lui faisant une particularité que celle
générale pour le Nord-Kivu et autres coins de la ville.
Sachant que délimiter un bassin versant revient en
dresser une ligne de plus haute altitude «la
crête» ou ligne de partage des eaux lui
séparant des voisins bassins en passant par l'exutoire, le bassin de la
Kimemi est parcouru par une certaine instabilité des sols dans
certaines parties et ainsi les érosions seraient en premier niveau
l'agent moteur. Ce secteur est caractérisé des roches volcaniques
en majeur partie acides. La plupart d'affleurements vus montrent dans la grande
part en surface des granitoïdes, certains altérés et
consolidés avec la profondeur où deviennent de plus en plus
sains. On estime que cette altération avancée des roches serait
l'origine des argiles visibles dans les cours d'eaux de différenciation
incapable avec les horizons A, B, C du sol.
Les éboulements, les affaissements, les glissements
caractéristiques dans tout le secteur d'étude participent
à la déformation et dégradation brusque du paysage
naturel.
Ayant exploré le glissement de terrain au niveau de
Wayimirya, nous avons constaté que le sol est abondamment meuble et
sableux (figure 11) dont la partie à la base est formée de kaolin
suivie des galets gréseux, argilo sablonneux, tourbière et
couvert végétal.
Figure9: Sol meuble
sablo argileux au niveau de Wayimirya.
I.2.2. IMPLICATIONS DE LA
STRUCTURE DES ROCHES ET DES SOLS SUR LEUR PERMEABILITE
Dans le cas des roches
meubles, l'expérience de Darcy consiste à mesurer un
débit etun gradient de charge qui permettent de calculer une
perméabilité grâce à la formule. Cette expérience a été développée
au départ pour des sables ou des matériaux peu
cohérents.
L'échantillon est dans un tube de rayon R, et soumis
à un gradient de charge dû à la différence de
hauteur d'eau dans les deux réservoirs amont et aval, dont les niveaux
sont maintenus constants. Le sens d'écoulement est inverse au gradient
de charge. Ce gradient de charge peut également être
déterminé grâce à la mesure de la différence
de hauteur d'eau (ÄH) dans deux tubes piézométriques
distants de L.
Dans le cas des matériaux consolidés et
moins perméables, l'essai consiste à injecter un fluide
sous pression (P1) et à mesurer la pression (P2) et le débit (Q)
à la sortie de l'éprouvette.
Le gradient de pression est (P1-P2)/L. Connaissant le rayon de
l'éprouvette, il est facile de calculer la
perméabilité.
Dans le cas de matériau très peu
perméable, la mesure d'un débit devient très
difficile.
La technique du pulse est alors utilisée. Il s'agit de
mesurer la décroissance en fonction du temps de la pression
appliquée en tête de l'échantillon, au prix de certaines
suppositions sur la morphologie du réseau poreux il est possible d'en
déduire une valeur de perméabilité.
Sur le terrain, à l'échelle de
l'aquifère à partir d'essai d'injection en puits, une
section du puits est rendue étanche grâce à la mise en
place de "bouchons" gonflables, les packers,
qui obturent le puits à deux profondeurs
différentes définissant la zone d'injection de longueur L et de
rayon R. Un fluide est injecté sous pression entre les deux packers. Le
centre du dispositif se situe à une distance H de la surface du
réservoir d'injection.
Le débit mesuré correspond au fluide (Q) qui
s'écoule dans le massif entre les deux packers. Au cours de ces essais
la perméabilité est calculée :
À partir d'essais, le dispositif
utilise des piézomètres qui permettent de mesurer la profondeur
de la surface libre de la nappe (dans le cas d'une nappe libre).
Au cours d'un essai de pompage, une
déformation de la surface libre de la nappe est observée autour
du puits de pompage : c'est le rabattement. L'importance du rabattement
dépend, entre autres paramètres, de la perméabilité
de l'aquifère. La perméabilité s'exprime par :
Résultats d'enregistrement de la
perméabilité, dans le cas des aquifères
formés par des matériaux non consolidés (graviers,
sables), la perméabilité peut être très
supérieure au Darcy et atteindre 103 D (soit 10-9 m/s). Dans
les matériaux consolidés, les roches les plus poreuses sont les
grès. Certains grès peu ou pas cimentés ont des
perméabilités de l'ordre du Darcy (10-12 m/s). Les
matériaux les moins perméables sont les argilites avec des
perméabilités de 10-22 à 10-23 m/s
(figure 12) ( Mirsily.G cours d'hydrogéologie,
université de Paris VI septembre 2004).
Figure10 :Perméabilité des
roches naturelles.Source : Mirsily.G op cit
À partir de données de laboratoire sur
échantillons, le domaine de variation de la perméabilité
pour un même matériau est large, cette variabilité illustre
le fait que la perméabilité dépend d'un certain nombre de
caractéristiques de la porosité (volume, dimensions, forme,
connectivité) qui sont eux-mêmes variables pour un
matériau. Cette variabilité est maximale pour les carbonates.
CHAPITRE DEUXIEME : ETUDES HYDROLOGIQUES DU BASSIN
VERSANT TOPOGRAPHIQUE DE LA RIVIERE KIMEMI
II.1. INTRODUCTION
Cette étude a pour but de caractériser de la
manière la plus nette les événements qui structurent et
échafaudent les cycles annuels, saisonnier et quotidien des pluies
à Butembo. Cette analyse onéreuse s'est focalisée sur les
événements pluvieux à Butembo.
Butembo, située sur la crête Congo-Nil,
déversant une partie de ses eaux dans le fleuve Congo les
rivières Mususa et Kimemi, serait fort marquée par ces
événements et aurait présenté des conditions
climatiques similaires à celles qui prévalent dans la
région en générale.
Quant aux cours d'eau, la dépression dans laquelle est
bâtie la ville de Butembo est entourée par des collines
drainées par des rivières, dont les plus importantes sont :
Kimemi, Mususa et Lwirwa.
Trois bassins versants sont principalement drainés par
la Kimemi, la Mususa et la Lukwaliha/Mubunge respectivement. Ces trois bassins
versants disposent d'un réseau hydrographique très dense.
II.2 DELIMITATION D'UN BASSIN VERSANT
Un bassin versant est un lieu des points tels que les eaux
météoriques qui y tombent s'infiltrent ou s'évaporent par
une section (un point) dudit bassin appelé exutoire.
L'exutoire est donc une porte de sortie obligatoire pour
chaque gouttelette ruisselant dans le bassin versant quelconque, c'est ainsi
que, toute gouttelette s'écoulant hors cet entonnoir est externe du
bassin versant. Un bassin hydrogéologique est la zone dans laquelle les
eaux souterraines s'écoulent vers un même exutoire ou groupe
d'exutoires (Dictionnaire de géologie, Alain FOUCAULT, 1980).
Il peut encore être défini comme étant
l'unité d'évaluation de la ressource en eau souterraine
exploitable (KYANDA, 2012 ).
L'exutoire d'un bassin versant topographique
de Kimemi est situé au niveau de Kisalala il est le point le plus en
aval du réseau hydrographique par lequel passent toutes les eaux de
ruissellement drainant le bassin. La ligne de crête de notre bassin
versant est la ligne de partage des eaux. Elle passe par la rivière
Lwirwa à l'Est. La ligne ainsi définie limite les bassins
versants topographiques adjacents (carte figure 17).
Néanmoins, le bassin versant superficiel ne concorde
pas avec celui souterrain, d'où la notion du bassin versant
topographique et bassin versant hydrogéologique ou réel.
II.3 CADRE TOPOGRAPHIQUE
II .3.1 BASSIN
VERSANT TOPOGRAPHIQUE DE LA RIVIERE KIMEMI
La capacité d'un bassin versant est une fonction de sa
forme géométrique, elle varie en fonction du bassin. Quand le
bassin est compact imperméable, le ruissellement devient intense.Une
infiltration et évaporation accélérées est une
conséquence logique de l'allongement du bassin versant.
On remarque, cependant, de nombreuses vallées à
fond plat, large, marécageux, bloquées à l'aval par un
seuil notamment sous le pont de Biasa. La densité moyenne du
réseau hydrographique dense pousse des linéaments bien
marqués. Tous les vallons débutent à l'amont par une forme
en hémicyle très caractéristique où se
développent des cirques d'érosion. Les versants ont un profil
convexo-concave, mais au niveau du centre-ville, le profil transversal est
nettement en « berceau », avec un fond alluvial presque plat et un
raccord colluvial concave à faible pente.
· Pente topographique
C'est la pente qui influence l'écoulement superficiel
des eaux: ruissellement de surface et écoulement hypodermique
(écoulement se faisant sur les premières instances de
l'infiltration). Elle accélère le ruissellement sur les versants
et détermine en partie le temps de réponse du cours d'eau aux
impulsions pluviométriques.
C'est la différence d'altitude de deux points
extrêmes (c'est- à -dire le point le plus haut et le point le plus
bas).
Pour notre bassin, le point le plus haut est situé
à 2025 m d'altitude alors que le point le plus bas est à 1682m
d'altitude. C'est à l'embouchure (exutoire) de la rivière.
Dans ce cas, la dénivelée H est donnée
par
H = H2-H1
H =2025-1682=343m
Dp étant égal à 8800m (longueur
de la rivière) alors
tg á = soit 0,038977 100=3,87%
á = arc tg 0,038977 = 2,23°
· Pente hydrographique
La pente hydrographique, ou profil en long
du cours d'eau, peut-être déterminée sur la carte ou
mesurée sur le terrain par un nivellement de précision. La pente
hydrographique varie plus ou moins irrégulièrement pour un
même cours d'eau selon les structures géologiques
traversées et diminue en général d'amont en aval.
C'est la différence d'altitude de deux points
extrêmes (c'est- à -dire le point le plus haut et le point le plus
bas) divisée par la longueur du cours d'eau. Elle est exprimée en
pourcentage.
Pour notre bassin, le point le plus haut est situé
à 1736 mètres d'altitude et le point le plus bas est à
1682 mètres d'altitude (niveau de la rivière Ruzizi) au niveau de
l'embouchure.
P=
= soit p =6,1%
tgá =0,061, á =arctg0,061
á = 3,5°
La figure 13donne à
titre exemplatif le réseau hydrographique de la ville de Butembo.
Le tableau 3, quant à lui,présente les
gradients de pentes suivant les principaux cours d'eau au sein du bassin
versant de la Kimemi.
Figure 11 : Principaux cours d'eau du bassin versant de
la Kimemi. Traitement de l'image SPOT5 de 2008. MUHINDO SAHANI.
Notre bassin est selon la classification de Talweg de Schummen
d'ordre 41 clairement sur figure 12. L'orientation des pentes de la ville est
variable comme l'illustre la figure 13.
Tableau 2 : présente les gradients de pentes
suivant les principaux cours d'eau au sein du bassin versant de la
Kimemi.
Cours d'eau
|
Altitude en amont [m]
|
Altitude en aval [m]
|
Dénivelée [m]
|
Longueur [m]
|
Kimemi
|
1736
|
1682
|
54
|
8800
|
Makamba
|
1886
|
1677
|
209
|
5124
|
Kanywangoko
|
1891
|
1686
|
205
|
3682
|
Kavaghendi
|
1886
|
1690
|
196
|
2783
|
Wayimirya
|
1754
|
1699
|
55
|
3376
|
Vihuli
|
1823
|
1707
|
116
|
3653
|
Kyavuyiri
|
1744
|
1695
|
49
|
3100
|
Figure 12 :
Réseau hydrographique et systèmes des dambos en ville de
Butembo. M SAHANI
Figure 13 :
Orientation des pentes et thalwegs de la ville de Butembo.M.
SAHANI ; op cit
I.3. MORPHOTECTONIQUE ET FAILLES
Les montagnes surplombant la ville de Butembo à l'Est
juxtaposentle rift albertin qui borde tout le pays à l'Est et
qui fait partie d'un immense système de fossés tectoniques, qui
constituent des régions déprimées, bordées par des
failles radiales et normales issues de la tectonique à certains
endroits. Les activités tectoniques du tertiaire sont restées
actives elles sont influencées par des dômes granitiques à
partir desquels s'ordonne la structure.
On observe une succession de plis orientés
légèrement ENE-WSW excepté celui de Matembe E-W.
L'affleurement des séries de quartzites du Burundien inférieur
forme des crêtes de direction ENE-WSW à sommet plat
parallèle à l'axe des plis. Sur l'axe Malende-Matembe-Vuvatsi, on
remarque une sorte de cuirassement. Il s'agirait d'une cuirasse
Ferro-alumineuse d'origine pédologique, massive, parfois vacuolaire.
Cette cuirasse très dure arme là où elle affleure. A
Matembe on sait reconnaître des lanières de plateau très
tabulaires à rebords abrupts et des versants concaves. Autour de Malende
et de Vuvatsi, elle est composée de domaines ferrugineux d'un à
plusieurs centimètres, de couleur brune, parcouru par des tubules
connectés de diamètre centimétrique, remplis d'argile de
couleur ocre-jaunâtre devenant progressivement rouge vers le sommet de
l'horizon. Des quartzs de taille millimétrique y sont dispersés.
Des taches noires manganésifères s'individualisent au sein de
domaines ferrugineux bruns. Les nodules rouge-violacé ont des limites
diffuses mais souvent différenciés par une teinte plus claire
jaune-orangé.
II.
5. PRECIPITATIONS ET REGIME HYDROLOGIQUE
II.5.1
LE CYCLE SIMPLIFIE DE L'EAU A BUTEMBO
a. Données pluviométriques
locales.
Dans une région, les précipitations sont
classées parmi les facteurs pouvant influencer les
caractéristiques d'un bassin versant. En ville de Butembo, la station
météorologie de l'ITAV nous a facilité l'accès aux
différentes données pluviométriques. Ce qui nous a permis
de dresser le tableau 4 ci-après dans lequel figurent les valeurs
desprécipitations annuelles (PA), le nombre de jours de pluie (JP),de la
lame d'eau moyenne précipitée par jour humide (L MPJH),le
nombre total des jours caractérisés par des précipitations
= 10 mm et = 20 mm (P10 et P20). Les valeurs limites caractérisant les
événements pluviométriques quotidiens intenses,
extrêmes et très extrêmesy sont bien éclaircies.
Tableau3 : Caractéristiques des
précipitations à la station météorologique de
l'ITAV de Butembo. Moyennes #177; écart type calculées sur la
période 1957-2010 :
INDICES PLUVIOMETRIQUES
|
VALEURS OBTENUES
|
UNITES
|
PA
|
1382 #177; 153
|
[mm]
|
JP
|
147 #177; 18
|
[jours]
|
L MPJH
|
9,4 #177; 1,2
|
[mm]
|
P10
|
49,6 #177; 6,5
|
[jours]
|
P20
|
19,7 #177; 3,9
|
[jours]
|
Px1J
|
56,1 #177; 17,9
|
[mm]
|
P95p
|
30,8
|
[mm]
|
P99p
|
51
|
[mm]
|
P99.5p
|
60,1
|
[mm]
|
Près de la surface du sol, les pores sont
habituellement remplis d'un mélange d'air et d'eau; l'espace poral est
alors dit « non saturé ». Plus profondément
dans le sol, les pores sont remplis d'eau; ils sont constamment
« saturés ».
Les nappes aquifères non confinées que nous
avons à Butembo sont souvent celles qu'on retrouve le plus près
de la surface du sol et qui sont le plus facilement accessibles et ont des
nappes phréatiques susceptibles d'être polluées alors que
les aquifères confinés et partiellement confinés sont
souvent situés plus profondément dans le sol. Plus un
aquifère confiné ou partiellement confiné est profond,
plus la couche de matériau qui le recouvre est épaisse. Il est
donc soumis à une pression lithostatique, et il se trouve ainsi avec
son eau protégés des contaminations.
La figure 14 illustre différentes couches dans
différents sites. Dans le cas des aquifères non confinés,
la nappe phréatique coïncide avec le dessus de l'aquifère.
La nappe beaucoup usée à Butembo est ainsi
phréatique.
Figure 14 : Vue en coupe de
différentes formations de Butembo, nos recherches
Le parcours exact de l'eau peut être
complexe. En général, toutefois, l'eau emprunte la trajectoire
qui lui offre le moins de résistance et circule à travers les
formations les plus perméables. Une partie de l'eau de recharge peut
aussi descendre dans le sol, traverser des aquifères non confinés
et aller alimenter des aquifères confinés plus profonds.
Tôt ou tard, parfois des kilomètres plus loin, l'eau atteint des
zones d'évacuation où elle rejoint les eaux de surface (figure
15).
Les zones de recharge permettent à
une quantité considérable d'eau de s'infiltrer dans le sol.
Parfois, ces zones sont concentrées et ne couvrent qu'une petite partie
seulement de la superficie totale du territoire. Là où se
trouvent de vastes dépôts de sable et de gravier, 20 % de la
superficie du territoire assurent l'infiltration de 80 % des eaux
souterraines. Ailleurs, là où le paysage est plat ou dans les
sols peu perméables, l'infiltration peut se faire très lentement
mais sur une vaste superficie (figure 16).
L'âge de l'eau représente le
temps que l'eau a mis pour se déplacer de la surface du sol à un
point précis du sous-sol. Dans le cas des puits peu profonds des
aquifères non confinés constitués de matériaux
perméables, l'âge de l'eau peut s'exprimer en termes de semaines
ou
de mois seulement. Par comparaison, l'âge de l'eau peut
s'exprimer en années, voire en centaines d'années, dans le cas
des puits construits dans des aquifères confinés.
http://www.omafra.gov.on.ca/french/environment/facts/06-112.htm
Figure 15 : L'eau souterraine
s'écoule dans le sol depuis les zones de recharge vers les
aquifères plus profonds et les zones d'évacuation dans les eaux
de surface. Source:Mirsily.G op cit
Figure : 16 Schéma simplifié de
l'influence du sol et du sous-sol sur l'écoulement. Source :
ValérieBorrellEstupina, Cours d'Hydrologie Générale,
Module FLST403 L2Montpellier 2011
CHAPITRE TROISIEME : ETUDE HYDROGEOLOGIQUE DU BASSIN
VERSANT DE LA RIVIERE KIMEMI
III.I INTRODUCTION
Les eaux souterraines et leurs mouvements comprennent des
eaux météoriques, des eaux juvéniles ou cosmiques, des
eaux de rétention et des eaux connées. Les premières
peuvent atteindre le sol directement par condensation, mais bien encore sous
forme de précipitation et de la transpiration des
végétaux. Une part de cette quantité s'écoule en
surface et forme des eaux superficielles allant aux lacs et mers, une autre
part encore évolue par infiltration de quelle une partie sera retenue
dans les cavités du sol ou captée aux constituants des
colloïdes.
Les eaux souterraines contribuent aussi à la
constitution de la réserve souterraine bien que dans les moindres
proportions, celles juvéniles émanent de la condensation des
vapeurs d'eaux issues du magma. Citons celles cosmiques comme celles
s'engouffrant dans la sphère d'attraction terrestre avec les
météorites, et les eaux de restitution qui sont réduites
dans le cycle à la suite du phénomène de tassement des
terrains qui les contaminent ou encore par la déshydratation des
minéraux hydratés.
Les eaux connées ou fossiles sont en
général, salées, originaires des eaux marines ayant
échappé au tassement et diagénèse
sédimentaire.
La porosité d'un terrain reste à la base de la
quantité d'eau retenue dans un terrain(bassin hydrogéologique)
à l'opposé, la quantité qui peut lui traverser en une
durée quelconque est fonction de la perméabilité.
Les deux paramètres ci haut cités
régularisent le régime des eaux mouvant un certain bloc
terrigène et beaucoup encore la répartition des eaux dans les
blocs perméables et ceux imperméables. Ainsi cette
répartition ou rapport classe les nappes en captivité et
liberté.
Les nappes captives, dites artésiennes qui,
combinées entre deux couches imperméables plissées ou
plongeant de façon que dans un domaine spatio-temporel la nappe ne
peut accéder à son niveau d'équilibre naturel et est ainsi
sous pression ;
Les nappes de la Kimemi ne remplissant pas
entièrement les cavités des couches perméables
situées sur celles imperméables ou plus
généralement sont ainsi libres.Les couches d'eaux reposant sur le
substratum imperméable et non surmontées des formations
imperméables.
Trois bassins versants topographiques se partagent
principalement l'agglomération urbaine. En terme de superficie,
Kimemi, du sud-est au Nord-ouest, est le plus gigantesque ; Mususa du
sud-est à l'ouest et la Lukwaliha-Mubunge au Nord-ouest. Ces trois
bassins versants disposent d'un réseau hydrographique très dense,
prédisant le riche aquifère substratum de la ville. Seules
certaines sources sont visualisées sur la carte (figure 17).
Figure 17 :
Hydrologie de la ville de Butembo. M.SAHANI, opcit
Certaines carrières où sont excavés les
matériaux de construction, surtout granitiques, affichent une
présence d'eaux empêchant les travaux et l'eau témoigne une
perméabilité en grand comme attendu dans ce type des roches. La
figure18indique l'eau au sommet même des montagnes. À Ngese, un
pompage se fait voir dans la carrière.
abc d
Figure 18: Présence
d'eau dans les carrières : a,b)flague d'eau à Ngese, c)
fissuration faisantcirculer l'eau dans le granite à Ngese; d)excavateur
jetant la boue après exhaure hors lieu detravail à Ngese , e)
puisard servant d' alimentanion aux geants en Ngese.
III.2. CLASSIFICATION
HYDROGEOLOGIQUE DES RESERVOIRS
Cette classification est basée sur la lithologie et les
types des vides d'une couche. Il est important pour l'étude quantitative
de l'infiltration, des fonctions de réservoirs et des aquifères.
Elle est à la base des colonnes, coupes, cartes hydrogéologiques.
Partant des vides, deux types d'aquifères sont à
classer :
ü Aquifère en perméabilité et
porosité d'interstice dans les roches meubles ou non cimentées.
C'est le caractère des schistes de Lwamiso, des couches des graviers
visibles le long de tous les cours d'eau, les couches sablo-argileux ou
alluvions le long des cours d'eau, lessols poreux du bassin.
ü Aquifère à perméabilité de
fissures dans les roches compactes fissurées ou
consolidées.(Ngese)
ü Toute fois, les roches compactes présentent des
caractères mixtes avec coexistence des pores et fissures.
Dans les roches compactes de Ngese, les fissures dominent et
permettent d'assimiler leurs sources aux nappes à
perméabilité de fissures.
e
III.3 NAPPES D'EAU DU BASSIN VERSANT
Les cours d'eaux du bassin versant topographique de la Kimemi
se font alimenter d'une part par les nappes comme vue à Vichaioù
un site de perméabilité avait montré un début non
négligeable.
Le drainage se fait
apparaitre. Dans ce cas, la rivière draine la nappe.
Etant donné que les parois de certaines
rivières affichent une alternance des couches perméables,
sédimentaires, dont les graviers et sables ; en cas de la hausse du
niveau de la rivière, la nappe dite alluviale est drainée par le
cours d'eau. Ainsi, en cas de pluie, la nappe est alimentée par le cours
d'eau qui se comportera comme une batterie durant la sécheresse, en
générant la quantité qu'elle aurait accueillie sous le
drainage.L'illustration revient à la figure 21. Elle peut être
prise en son inverse pour indiquer l'alimentation de la nappe.
Figure19 : un
cours d'eau drainant une nappe
La figure 20 montre la relation entre le niveau de la nappe
phréatique dans la vallée et le chenal principal du ravin; elle
montre la possibilité de la descente du niveau de la nappe d'où
celle du niveau piézométrique d'une nappe à un endroit,
source de la déviation de filets liquides qui empruntent le sens du
ravin en fonction de l'incision verticale du système de ravin. La figure
20 illustre l'influence du ravinement sur le rabattement de la nappe
phréatique dans le dambo de la Wayimirya à la
paléosourcede Vutetse-Wayimirya. Les vestiges de l'ancien lieu de
puisage sont visibles. Un puits pouvant aller en profondeur plus que le ravin,
a été aménagé sur le lieu pour accéder
à l'eau.
Figure20 : Influence par déviation de la
nappe phréatique à la source de Vutetse-Wayimirya. Avec
paléoaffleurement de la nappe. Un puits a été
aménagé sur le lieu pour accéder à l'eau.
Source ; nos recherches.
La présence de cette paléosource confirme un
suintement de la nappe actuellement. Le rabattement de cette nappe permettant
le non affleurement peut êtreexpliqué par une gestion anarchique
des parcelles par imperméabilisation. Si cette nappe reste
alimentée comme auparavant, il faut alors confirmer que seul le ravin
détourne cette nappe.
La configuration d'un aquifère porte sur les
caractéristiques de ses limites géologiques et hydrodynamiques :
on parle de conditions aux limites. En simplifiant, on assimile la base de
l'aquifère à une formation imperméable (substratum).
Pour sa limite supérieure, nous avons
distingué trois types :
· hydrodynamique avec fluctuation libre : aquifère
à nappe libre ;
· géologique imperméable : substratum
granitique dans la plupart du bassin, dioritique comme au parking LaVictoire,
schisteux à Lwamiso et Kanzunza ;
· géologique semi perméable avec
fissuration; aquifère à nappe semi-captive.
La formation représentée sur la figure 14 est un
aquifère saturé sur toute son épaisseur ; il est
limité vers le haut par une couche perméable ou
semi-perméable (sablo argileuse ou argilo sablonneuse). Le niveau
piézométrique, différent de celui de la surface de la
nappe et toujours au-dessus de la base de la couche imperméable
supérieure, est virtuel tant qu'un forage ou un piézomètre
n'a pas atteint l'aquifère au travers de son toit. Un tel forage est
appelé forage artésien et si l'eau remonte jusqu'à la
surface (niveau piézométrique au-dessus de la surface du sol) on
l'appellera forage artésien jaillissant. Il s'écoule
naturellement sans pompage.
III.4 QUANTIFICATION DE LA PERMEABILITE (K) DES COUCHES PARLA
METHODE SIMPLIFIE DE PORCHET
La méthode nous permet de déterminer la
perméabilité ou le coefficient de Darcy pour une colonne du sol
dont on connait l'état primitif. Les essais sont réalisés
in situ.
On distingue trois grands types de terrains selon leurs
capacités à laisser passer l'eau :
· les terrains semi-perméables ou l'eau circule
très lentement ;
· les terrains imperméables ;
· et les terrains aquifères où l'eau
circule librement.
L'aquifère est un complexe de deux constituants en
interactions : le réservoir et l'eau souterraine.
Le réservoirestune formation
hydrogéologique perméable permettant l'écoulement
significatif d'une nappe d'eau souterraine ou son exploitation par captage. Il
est la trame solide de la structure de l'aquifère. L'eau souterraine
mobile s'emmagasine et circule dans les vides.
La première fonction du réservoir est
capacitive. Elle caractérise le stockage ou la libération de
l'eau souterraine. Ces deux actions sont groupées sous le terme
d'emmagasinement souterrain de l'eau.
L'eau souterraine constitue un milieu continu dans le
réservoir dont seule une fraction, l'eau gravitaire, est mobile dans
l'aquifère.
III.4.1 PRINCIPE DE LA METHODE
Il suffit de forer un petit puits circulaire de rayon r,
à remplir par l'eau et en observer l'abaissement de sa surface
piézométrique issue de l'infiltration, garder
imperméables les parois verticales; l'eau s'infiltre par le fond du
puits.
III.4.2 MATERIELS UTILISES
Au cours de nos investigations, nous avons utilisé
les matériels et outils suivant :
o Un PVC gradué pour la mesure de la
perméabilité K,
o Une machette en remplacement de la tarière pour
forer,
o Une montre pour le timing
o Récipient pour transport d'échantillons,
o Crayon, gomme, stylo,...
o Un carnet de terrain où se prennent les
différentes mesures eues sur terrain.
III.4.3 MODE OPERATOIRE
Tout essai commence par la notion de connaissance des
horizons, donc savoir face à quel sol travail-t-on ? Sol en place
ou pas? Si connu, le creusement ou forage du puits de sondage de profondeur
voulue. Le morceau de tuyau PVC bien gradué y est introduit ;
bien enfoui dans le sol en vue d'éviter les fuites d'eaux aux limites
supérieures du sol comme illustré à la figure 21.
Fig21. a) lateritic sol at Musomi, b) schales at
Kanzunza, c) Granitic rock altereted at Ngese quarry, d)lithomarge facies
atNgote , e)black granitic
Ensuite on verse une quantité d'eau le remplissant et
ainsi on a une hauteur quelconque.
Comme ci haut dit, l'infiltration se réalise par le
fond du tube en créant des abaissements de hauteur, ainsi la relation
entre la hauteur et le temps d'abaissement est dressée dans un tableau
de type suivant.
Tableau
N0 4: résultat de la perméabilité.
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Zi (cm)
|
|
|
|
|
|
Ti(s)
|
|
|
|
|
|
Commentaire : il est demandé de
ne point effectuer les essais dans une vallée pour ne pas fausser les
résultats, utiliser l'eau propre évitant le colmatage du
fond.
Au temps t, la hauteur d'eau dans le tube est H et
après dtla surface piézométrique chute de
dz. Connaissant que le tube n'atteint pas ici la nappe et
ayant imperméabilisé les parois par le PVC toute la colonne d'eau
chutant passe par la circonférence du tube au niveau du fond.
Mathématiquement Q=VS
Avec Q : le débit, V : le vitesse, S :
la surface latérale du tube (ou A section de base du tube). Selon la
loi fondamentale de l'hydrodynamique
V=ki avec i=
i=1, partant de l'installation du tube et de l'infiltration
se faisant dans le sens contradictoire à celui naturel des eaux. Le
mouvement presque vertical de l'eau a pour gradient hydrologique celui quasi
unitaire avec i=1.
Q=VA comme A=
Q=V, comme V=ki et V = k car i=1
Q=k ce qui signifie que la quantité d'eau perdue après dt
dv = Qdt
dv=kdt (a) ou encore dv= - Adz ou plus encore, dv= -(b)
En égalisant a et b,
III.4.4 ESSAIS DE PERMEABILITE DANS LE BASSIN VERSANT DE LA
RIVIERE KIMEMI
La figure 22 montre l'exécution de l'essai
Porchet sur le terrain.
Sachant que H = H- kt,
écrivons d'une façon générale,
H1=H-kt1 ; H2=H-kt2 ; ...
Hn=H-ktn
D'où K
Avec K, la perméabilité ; H1, la
hauteur initiale d'eau; Hn, la hauteur finale à la dernière
lecture et tn le temps écoulé lors de l'infiltration pour chaque
site. Les coordonnées géographiques seront vues en annexe.
Figure 22: illustration de l'essai de Porchet
simplifié dans le bassin versant topographique.
Station 1 : Institut Henry Pierard
- Localisation : Q\Kitulu à l'ouest de Kimemi
sur la rive gauche de la rivière.
- Type d'horizon: couche de graviers, galets et sable fin
surmontentl'horizon B argilo-sablonneux; tous surmontant une couche
argilo-sablonneuse micacée
- Etat de la couche : peu humide, avec Ho= 45cm
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Hi (cm)
|
40
|
35
|
30
|
25
|
20
|
Ti(s)
|
17
|
84
|
220
|
527
|
1127
|
s ou 22,182786darcy ou 0,00022182786m/s
NB : La perméabilité K d'un sol est
définie par la vitesse d'infiltration de l'eau; k est mesuré par
la loi de Darcy, 1 Darcy = 0,97.10-12 m2
Station 2 : KISINGIRI
- Localisation : Q\ Mutiri à l'ouest de
l'institut Kinyavuyiri sur la rive droite de la rivière Kimemi
- Type d'horizon: B suivie de la couche de graviers quartzeux
anguleux peu de sablesgrisâtres vu sa place topographique.
- Etat du sol : sec
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Hi(cm)
|
40
|
35
|
30
|
25
|
20
|
Ti(s)
|
9
|
19
|
37
|
65
|
104
|
K=0,2403846153cm/s ou 24,03846153darcy
0,002403846153m /s
Station 3 : RUGHENDA
- Localisation : Q\ Rughendaau nord de
l'aérodrome sur la rive droite de la rivière Kimemi
- Type d'horizon: couche des schistes gris blanchâtre
N260/36 0SE , de 3.2 mde largeur environ sur 25m de
long
- Etat du sol : sec
NB ici H = 10cm
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
Hi (mm)
|
22
|
21
|
20
|
19
|
18
|
17
|
16
|
15
|
Ti(s)
|
16
|
35
|
57
|
83
|
118
|
150
|
188
|
358
|
Les schistes ont été durs pour creuser 45cm
K=0.000062m/s ou 0.062darcy ou
0.00000062dm /s
Station 4: Mabwe
- Localisation : Q\ au sud de la marche de Vichai
à#177; 700m gauche de la rivière Kimemi
- Type d'horizon: sable grossier avec du gravier quartzeux
anguleux
- Etat du sol : sec
- Ici H=18cm
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
Hi (cm)
|
13
|
9
|
4
|
0
|
Ti(s)
|
16
|
37
|
77
|
97
|
K=0,1855670103cm /s ou 18,55670103darcy ou
0.0001855670103m/s
Station 5 : MUTIRI
- Localisation : Q\ Mutirià #177;15m vers
l'ouest de l'église Adventiste Mutiri.
- Type d'horizon: sol noirâtre de consistance mi dure
sablo argileux, probablement un horizon B
- Etat du sol : peu humide
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Hi (cm)
|
40
|
35
|
30
|
25
|
20
|
Ti(s)
|
5
|
11
|
23
|
43
|
65
|
K=0,3846153846cm/s ou 38,46153846darcy ou
0.0003846153846m /s
Station 6: MWIPE
- Localisation : Q\ Mutirià l'ouest de la
paroisse catholiqueMukuna sur la rive droite de la rivière Kimemi.
- Type d'horizon: couche des sables grossiers et bloc de
quartz anguleux étant au sommet de la colline.
- Etat du sol : sec.
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Hi (cm)
|
40
|
35
|
30
|
25
|
20
|
Ti(s)
|
4
|
9
|
16
|
25
|
38
|
K=0,6578947368cm /s ou 65,78947368darcy ou
0.0006578947368m/s
Station 7 : VUVATSI
- Localisation : Q\ Mutiri, Est de l'institut
Vuvatsi à#177;18m sur la rive droite de la rivière Kimemi.
- Type d'horizon: sable blanc de 2.5m d'épaisseur
ayant peu d'argile avec veinulesinframillimétriques jaunâtres
avec bloc de quartz arrondis (transport dûau mouvement de l'eau)
au-dessus un sol noirâtre mi dur.
- Etat du sol : moindre humidité.
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Hi (cm)
|
40
|
35
|
30
|
25
|
20
|
Ti(s)
|
140
|
475
|
1050
|
1875
|
3060
|
K= 0,0081699346cm/s ou 8,1699346darcy ou
0,00081699346m/s
Station 8: INSTITUT SAUVETAGE
- Localisation : Q\ Auberge
- Type d'horizon: couche de sables blocs quartzeux arrondis
surmonté de la couche kaki comme la cendre probablement horizon B puis
la couche du sable et blocs de quartz
- Etat du sol : humide et montrant des coulés
d'eau et algues vertes
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Hi (cm)
|
40
|
35
|
30
|
25
|
20
|
Ti(s)
|
25
|
41
|
79
|
152
|
280
|
K=0,0892857142cm/s ou 8,92857142 darcy ou
0,000892857142cm m/s
Station 9 : LONDO
Localisation : Q\ De l'évêché
à#177;200m de la catéchèse, sur la rive droite de la
rivière Kimemi
- Type d'horizon: une couche de graviers arrondis de quartz
avec ciment jaunâtre sablo argileux et l'argile blanc. C'est
probablement un conglomérat en devenir en consistance dure
- Etat du sol : sec
NB ici H =22cm
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
Hi(cm)
|
20
|
18
|
16
|
14
|
Ti(s)
|
125
|
727
|
1946
|
21659
|
K=0,000369361466365cm /s ou 0,369361466365darcy
ou 0,00000369361466365m/s
Station 10: VUHIMA
- Localisation : Q\ MATANDA près de
l'église Kimbanguiste sur la rive gauche de la rivière Kimemi
- Type d'horizon: sol noirâtre friable, probablement
horizon B
- Etat du sol : peu humide
NB ici H =45cm
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Hi (cm)
|
40
|
35
|
30
|
25
|
20
|
Ti(s)
|
101
|
250
|
400
|
621
|
889
|
K= 0,02812148481cm /s ou 28,12148481darcy ou
0,0002812148481m/s
Station 11: MUCHANGA
- Localisation : Q\ Muchanga face de Kalemire
versant de L'auberge sur la rive droite de la rivière Kimemi
- Type d'horizon: sol de couleur jaune blanchâtre
argilo sablonneux, mi dur probablement horizon C
- Etat du sol : peu humide
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Hi(cm)
|
40
|
35
|
30
|
25
|
20
|
Ti(s)
|
15
|
36
|
70
|
170
|
330
|
K= 0,07575757575cm / s ou 75,75757575darcy ou
0,0007575757575m/s
Station 12: LYAMBWE
- Localisation : Q\ Kalemire près de
l'église catholique sur la rive droite de la rivière Kimemi
- Type d'horizon: couche de blocs quartzeux mixés du
gravier gréseux en altération
- Etat du sol : sec
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Hi (cm)
|
40
|
35
|
30
|
25
|
20
|
Ti(s)
|
9
|
57
|
144
|
276
|
365
|
K=0,0684931506cm/s ou 68,4931506darcy ou
0,000684931506m/s
Station 13: KIKYO
- Localisation : Q\ FURU dans la concession de
l'hôtel sur la rive droite de la rivière Kimemi
- Type d'horizon: sol grisâtre dur possiblement
l'horizon B
- Etat du sol : peu humide
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Hi (cm)
|
40
|
35
|
30
|
25
|
20
|
Ti(s)
|
100
|
363
|
960
|
2545
|
7515
|
K= 0,0033266799cm /s ou 3,3266799 darcy ou
0,000033266799m/s
Station 14: KAMBALI
- Localisation : Q\ KAMBALI sur la route de la
mairie, rive gauche e de la rivière Kimemi
- Type d'horizon: couche de blocs de quartzite de couleur et
schistes de trace grisâtre avec du sable issu de son altération
couvert du sol noirâtre horizon A. le schiste réduit le
coefficient de perméabilité
- Etat du sol : sec
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
Hi (cm)
|
40
|
35
|
30
|
25
|
Ti(s)
|
1182
|
4051
|
9620
|
15020
|
K= 0,0013315579cm/s ou 1,3315579 darcy ou
0,000013315579m /s
Station 15 : ITAV
- Localisation : Q\ près de l'église
catholique sur la rive gauche de la rivière Kimemi
- Type d'horizon: couche des blocs quartzeux mixés du
gravier et grès en altération
- Etat du sol : sec
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Hi (cm)
|
40
|
35
|
30
|
25
|
20
|
Ti(s)
|
453
|
1060
|
1695
|
2505
|
3346
|
K= 0,0074716078cm/s ou 7,4716078darcy ou
0,000074716078m/s
Station 16: ROUTE MANGUREDJIPA
- Localisation : plantation près du petit
marché Masiki
- Type d'horizon: couche de blocs quartzeux sous forme de
stone line mixéssol rouge
- Etat du sol : sec
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Hi (cm)
|
40
|
35
|
30
|
25
|
20
|
Ti(s)
|
9
|
36
|
69
|
104
|
138
|
K= 0,1811594202cm/s ou 181,1594202darcy ou
0,001811594202m/s
Station 17: CAS CONCRET
- Localisation : Q\ BEL AIR
- Type d'horizon: couche de blocs quartzeux, diorites et
gravier quartzeux mixés aux graviers gréseux en altération
- Etat du sol : sec
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Hi (cm)
|
40
|
35
|
30
|
25
|
20
|
Ti(s)
|
8
|
22
|
38
|
54
|
69
|
K= 0,3623188405cm/s ou 362,3188405 darcy ou
0,003623188405m /s
Station 18: EGLISE KITATUMBA
- Localisation : Q\ Kitatumba
- Type d'horizon: sol de couleur grisâtre, horizon B
- Etat du sol : peu humide
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Hi (cm)
|
40
|
35
|
30
|
25
|
20
|
Ti(s)
|
6
|
15
|
28
|
45
|
70
|
K=0,3571428571cm/s ou 357,1428571darcy ou
0,003571428571m/s
Station 19: MGL
- Localisation : Q\ MGL, près de
l'église CCA 20
- Type d'horizon: sol de couleur noire surmonté de
l'horizon B
- Etat du sol : peu humide
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Hi (cm)
|
40
|
35
|
30
|
25
|
20
|
Ti(s)
|
15
|
45
|
84
|
136
|
245
|
K=0,1020408163cm/s ou 102,0408163 darcy ou
0,001020408163m/s
Station 20: KYAHALI
- Localisation : Q\ MUKUNA près du centre de
santé Nyungu, rive droite de Kimemi
- Type d'horizon: sol de couleur gris rougeâtre mi dur,
horizon B
- Etat du sol : peu humide
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Hi (cm)
|
40
|
35
|
30
|
25
|
20
|
Ti(s)
|
140
|
430
|
802
|
1265
|
1878
|
K=0,0133120340cm/s ou 13,3120340darcy ou
0,000133120340m /s
Station 21: ISANGO
- Localisation : Q\ MALERA
- Type d'horizon: sol sablo argileux de couleur
rougeâtre mi dur avec des petits cristaux des quartzs, horizon B ;
nous avons oeuvré à ou moins 5m de profondeur
- Etat du sol : peu humide
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Hi (cm)
|
40
|
35
|
30
|
25
|
20
|
Ti(s)
|
16
|
49
|
87
|
145
|
252
|
K= 0,099206349cm/s ou 99,206349darcy ou
0,00099206349m/s
Station 22: KASESA
- Localisation : Q\ Mukuna
- Type d'horizon: sol de couleur grisâtre ayant des
particules de quartz, argilo sablonneux, dur à -6m, horizon B
- Etat du sol : peu humide
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Hi (cm)
|
40
|
35
|
30
|
25
|
20
|
Ti(s)
|
150
|
405
|
800
|
1300
|
2210
|
K= 0,0113122171cm/s ou 11,3122171 darcy ou
0,000113122171m/s
Station 23: SOKAPI
- Localisation : Q\ VUTAHIRA
- Type d'horizon: sol de couleur noirâtre et limoneux mi
dur à un mettre, horizon B
- Etat du sol : peu humide
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Hi (cm)
|
40
|
35
|
30
|
25
|
20
|
Ti(s)
|
117
|
316
|
540
|
912
|
1290
|
K= 0,0193798449cm/s ou 19,3798449 darcy ou
0,000193798449m/s
Station 24 Ó MOSQUE
VUTAHIRA
- Localisation : Q\VUTAHIRA
- Type d'horizon: Couche de gravier quartzique anguleux
mélangé aux sables surmontant un quartzite sain avec des fissures
- Etat du sol : sec
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Hi (cm)
|
40
|
35
|
30
|
25
|
20
|
Ti(s)
|
4
|
11
|
19
|
34
|
56
|
K= 0,4464285714cm/s ou 446,4285714darcy ou
0,004464285714m/s
Station 25: VALLEE RUGHENDA
- Localisation : Q\ Rughenda à 500m du
marché Rughenda
- Type d'horizon: sol argilo sablonneux horizon B suivi de
l'horizon sablonnée avec des sables jaunâtre issu de
désagrégation des grés, couche sable aux nodules des
quartz tantôt sphériques tantôt arrondis sol de couleur
grisâtre
- Etat du sol : peu humide
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Hi (cm)
|
40
|
35
|
30
|
25
|
20
|
Ti(s)
|
15
|
24
|
43
|
71
|
110
|
K=0,2272727272cm/s ou 227,2727272 darcy ou
0,002272727272m/s
Station 26: SOURCE VUTALIRYA
- Localisation : Q\ KITULU
- Type d'horizon: une couche de sables grisâtres
amalgamés au nodule de quartz qui serait issu de la fracturation du banc
sous jacent puis une couche quartzite altéré a environs 2dm, le
quartz sec à 1m de profondeur
- Etat du sol : sec
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Hi (cm)
|
40
|
35
|
30
|
25
|
20
|
Ti(s)
|
123
|
329
|
577
|
940
|
1224
|
K=0,0204248366cm/s ou 20,4248366 darcy ou
0,000204248366m/s
Station 27: VUHIKA
- Localisation : Q\ KATWA
- Type d'horizon: sol grisâtre amalgamé au nodule
de quartz
- Etat du sol : peu humide
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Hi (cm)
|
40
|
35
|
30
|
25
|
20
|
Ti(s)
|
16
|
34
|
58
|
80
|
105
|
K= 0,2380952380cm/s ou 238,0952380 darcy ou
0,002380952380m/s
Station 28: EPA KATWA
- Localisation : Q\ KATWA près ou dans la
concession de la paroisse poste Katwa
- Type d'horizon: une couche de sables grisâtre
mixé aux particules de quartz
- Etat du sol : sec
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Hi (cm)
|
40
|
35
|
30
|
25
|
20
|
Ti(s)
|
5
|
18
|
33
|
63
|
107
|
K= 0,2336448598cm/s ou 233,6448598darcy ou
0,002336448598m/s
Station 29: KAVISA
- Localisation : Q\ KATWA
- Type d'horizon: une couche de sables grisâtre
accumulés au quartz qui surmonte une couche de quartzite fortement
altéré
Ayant déjà
la forme paillette portant pas souvent, déposé sur un quartzite
dur
- Etat du sol : sec
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Hi (cm)
|
20
|
15
|
10
|
5
|
0
|
Ti(s)
|
3
|
7
|
12
|
18
|
25
|
K= 0,8cm/s ou 800darcy ou 0.008m/s
Station 30: KANANASA
- Localisation : Q\ BWININGO
- Type d'horizon: Un sol noirâtre surmonté de sol
gris qui serait charrié lors du remblayage de la parcelle ; la
couche surmonterait une couche étant à place ; elle a des
déchets non biodégradables
- Etat du sol : sec
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Hi (cm)
|
40
|
35
|
30
|
25
|
20
|
Ti(s)
|
6
|
12
|
18
|
38
|
116
|
K=0,2155172413cm/s ou 215,5172413darcy ou
0,002155172413m/s
Station 31LUSANDO
- Localisation : Q\MATANDA
- Type d'horizon: Sable mélangé aux particules
de quartzite surmontant un banc de quartzite avec fissures
Etat du sol : sec
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Hi (cm)
|
40
|
35
|
30
|
25
|
20
|
Ti(s)
|
5
|
19
|
31
|
52
|
120
|
K=0,2083333333cm/s ou 208,3333333 darcy ou
0,002083333333m/s
De tous ces résultats découlent le tableau
récapitulatif 4 et la figure comparative de la
perméabilité darcy aux différentes stations de mesure.
Tableau 4 : Idée synthétique
sur la perméabilité aux différentes
stations
N0
|
Perméabilité k en darcy
|
Type couche, horizon
|
Observation (état du sol)
|
1
|
22,182786
|
Gravier, galet sable fin
|
Peu humide
|
2
|
24,03846153
|
B
|
Sec
|
3
|
0.062darcy
|
schistes
|
Sec
|
4
|
18,55670103
|
sable grossier gravier
|
Sec
|
5
|
38,46153846
|
B
|
Peu humide
|
6
|
65,78947368
|
sables grossier quartz anguleux
|
Sec
|
7
|
8,1699346
|
sable peu d'argile, quartz arrondis
|
Moins humide
|
8
|
8,92857142
|
sables blocs quartzeux arrondis
|
Peu humide
|
9
|
0,369361466365
|
gravier arrondis, quartz, sablo argileux, argile
|
Sec
|
10
|
28,12148481
|
B
|
Peu humide
|
11
|
75,75757575
|
C
|
Peu humide
|
12
|
68,4931506
|
blocs quartzeux, gravier gréseux
|
Sec
|
13
|
3,3266799
|
B
|
Peu humide
|
14
|
1,3315579
|
blocs quartzeux, sable
|
Sec
|
15
|
7,4716078
|
couche quartzeuse, gravier gréseux
|
Sec
|
16
|
181,1594202
|
couche de blocs quartzeux
|
Sec
|
17
|
362,3188405
|
couche à blocs quartzeux, diorites, gravier quartzeux,
gravier gréseux
|
Sec
|
18
|
357,1428571
|
B
|
Peu humide
|
19
|
102,0408163
|
B
|
Peu humide
|
20
|
13,3120340
|
B
|
Peu humide
|
21
|
99,206349
|
B
|
Peu humide
|
22
|
11,3122171
|
argilo sablonneux,
|
Peu humide
|
23
|
19,3798449
|
B
|
Peu humide
|
24
|
446,4285714
|
gravier quartzique anguleux et sable
|
Sec
|
25
|
227,2727272
|
gravier quartzeux anguleux, sables surmontant un quartzite
|
Peu humide
|
26
|
20,4248366
|
B, argilo sablonneux
|
Sec
|
27
|
238,0952380
|
sables et quartz
|
Sec
|
28
|
233,6448598
|
sables et quartz
|
Peu humide
|
29
|
800
|
sables et quartz
|
Sec
|
30
|
215,5172413
|
Couche à déchets non biodégradables
|
Sec
|
31
|
208,3333333
|
Sable+quartzite
|
Sec
|
Commentaire :
Il ressort de ce tableau que :
Lescouches les moins perméables sont surtout celles des
formations schisteuses. Tel est le cas du site de Rughenda situé au Nord
de l'aérodrome à plus ou moins 15m.
Dans ce site, nous avons
constaté que l'eau s'infiltre difficilement. C'est le cas des schistes
talqueux. La perméabilité est aussi moindre dans les sols
argileux. C'est ce qui a été vérifié au niveau du
site deVuvatsi,dans le quartier Mutiri, à l'est de l'institut
Vuvatsi ; et au niveau celui de Londo dans le quartierde
l'Evêché à #177; 400m de la catéchèse
Butembo.
Dans une couched'horizon
B, nous avons constaté que l'eau s'infiltre plus rapidement que dans le
cas précédent. Pour cette couche la perméabilité
est moyennement élevée. Les sites suivants nous ont permis
d'aboutir à cette conclusion:Kisingiri dans le quartier Mutiri
à l'ouest de l'institut Kinyavuyiri, Mutiri dans le quartier Mutiri
à l'ouest de l'église adventiste Mutiri, église
Kitatumba dans le quartier Kitatumba ,juste devant la porte Est de
l'église catholique de Kitatumba, MGL près de l'église
CCA20, Kyahalidans le quartier Mukuna près du centre de
santé Nyungu,Isango dans le quartier Malera ,Sokapi dans le
quartier Vutahira,mosquée Vutahira dans le quartier Vutahira
presque au sommet,source Vutaliryadans le quartier Kitulu .
Dans les couches des
galets cimentés par le sable fin, la vitesse d'infiltration est presque
la même que dans les sols d'horizon B, tel est le cas du site : institut
Henry Pierard dans le quartier Kitulu à l'ouest de Kimemi sur la rive
gauche à plus ou moins 20m. Il en est de même pour la couche de
l'horizon C : cas du site Muchanga dans le quartier Mutsanga face de
Kalemire, le versant de l'Auberge .sur la rive droite de la rivière
Kimemi .
La
perméabilité a été constatée
élevée surtout dans les couches de sable ainsi que dans celles
à déchets non biodégradables. Ceci est dû au
faitqueles particules sableuses ne sont pas colmatées entre elles. Ce
qui nous a permis de conclure que toutes les couches ne contenant pas d'argile,
voire les très fines particules, sont plus perméables. Ce qui
nous sera prouvé sur les sites ci-après : Vallée
Rughenda-Vutahira :Q/Ruenda, Vuhika : Q\ Katwa, EPA
Katwa : Q\ Katwa dans la concession de la paroisse poste Katwa,
Kavisa : Q\ Katwa, Kananasa : Q\ Bwiningo. Ce dernier site
est celui comprenant des déchets non biodégradables.
Le regroupement
précédent de sites est basé sur les valeurs de la
perméabilité en fonction de la formation lithologique.
La
perméabilité d'un sol dépend aussi de son étant
humide. C'est ainsi que nos essais de perméabilité à
différents sites nous ont permis de confirmer ce qui suit:
Un sol très humide
ne facilite pas l'infiltration de l'eau, car étant en voie de saturation
en eau. Ce qui conduit à une valeur de perméabilité
faible.
NB : Il peut arriver
quela pluie soit forte.Dans ce cas le sol ne peut pas absorber toute l'eau
tombée, la partie supérieure du sol devient saturée mais
aussi le transfert vers la profondeur n'est pas assez rapide. Une pellicule
d'eau s'accumule en surface et s'écoule selon la pente: c'est le
ruissellement. Les eaux s'écoulent en arrachant des particules
puis se rassemblent en chenaux de plus en plus importants (cours d'eau) pour
générer les nappes alluviales ; ce qui a été
observé dans le dambo de Butembo.
Lorsque la surface du sol
est imperméable, le ruissellement apparaît sitôt comme si
les dépressions du sol sont déjà remplies. Sur l'avenue
Monseigneur Kataliko, un drainage est causé par la réduction de
la pente topographique des vallées.
Pour comparer la perméabilité de deux couches
par rapport à l'humidité, il convient que ces deux aient la
même lithologie. On va constater que le solsec a une
perméabilitésupérieure à celle dusol humide.
Une couche est réputée imperméable pour
des valeurs de K de l'ordre de 10 -9 m/s. Aucun de nos sites n'a
été considéré comme imperméable car leurs
valeurs de K sont strictement supérieures à10 -9 m/s.
III.5 JAUGEAGE DE LA RIVIERE KIMEMI
Le jaugeage a été effectué
en tenant compte de la vitesse différentielle des différentes
zones du cours d'eau (figure 23).
Figure 23: Illustration du parcours de jaugeage du
cours d'eau .
H moyenne des hauteurs (Cm),L :longueur prise(m)l :
largeur(m)t : temps(s) Tmoyenne des temps ;
S=L.l ;V=S.H ;Q=V:T
Les résultats obtenus sont consignés dans les
trois tableaux ci après
Tableau N°5 : Résultat de jaugeage
deKimemi
1) Concession ULPGL Butembo vers l'amont avec
Amont
|
L
|
l(cm)
|
Lm
|
S
|
h1
|
h2
|
h3
|
H
|
Ht
|
t1
|
t2
|
t3
|
T
|
V (dm3)
|
Q(cm3/s)
|
|
19
|
55
|
3,4
|
81,6
|
4
|
7
|
4
|
5
|
6,4
|
106
|
148
|
109
|
121
|
188,48
|
0,0155
|
Aval
|
10
|
6
|
6,5
|
11
|
7,8
|
2) Pont du cinquantenaire
Amont
|
L
|
L
|
L
|
S
|
h1
|
h2
|
h3
|
H
|
Ht
|
t1
|
t2
|
t3
|
T
|
V (dm3)
|
Q(cm3/s)
|
|
24
|
3
|
3,4
|
81,6
|
25
|
45
|
16
|
28,6
|
35,2
|
155
|
76
|
80
|
104
|
2872,32
|
0,02761
|
Aval
|
3,9
|
7
|
6
|
7
|
6.6
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3) Exutoire
Amont
|
L
|
L
|
L
|
S
|
h1
|
h2
|
h3
|
H
|
Ht
|
t1
|
t2
|
t3
|
T
|
V (dm3)
|
Q(cm3/s)
|
|
25
|
5,1
|
5
|
125
|
13
|
65
|
17
|
28,3
|
29,2
|
75
|
50
|
61
|
62
|
3650
|
0,05887
|
Aval
|
5
|
13
|
65
|
12
|
30
|
III.6 PUISSANCE DE LA NAPPE (remontée capillaire)
Cette notion est de prime abord
schématisée à la figure 24.
Zi: hauteur eau dans la fosse Ti: temps pour avoir
Zi ; r rayon de la fosse (5cm) ; V/2 ; Q=V: Ti
Figure 24: illustration de la remontée
capillaire dans le bassin versant
Zi: hauteur eau dans la fosse Ti: temps pour avoir
Zi ; r rayon de la fosse (5cm) ;
V/2 ; Q=V: Ti , Q=KAJ; J=Q/KA
Les résultats obtenus aux différentes stations
sont les suivants :
1. Matanda : sable gris avec un peu de
limonite jaune ; le fond du puits est à -2dm du sol.
Vo= 3,14x(5cm)2x5cm
= 392,5cm3
Q= 392,5Cm3/17772s
= 0,022085302cm3/s
ou1 908,170155cm3/24h
J=(0,
022085302cm3/s)/(78,5cm2x0,1855670103cm/s) avec
=1,516x10-3; Vi= Vo/section
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Vo(cm3)
|
Q
|
Vi (Cm/s)
|
J
|
Zi (cm)
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
392,5
|
Cm3/s
|
Cm3/24h
|
2,823
|
1,516.10-3
|
Ti(s)
|
179
|
479
|
810
|
1286
|
1772
|
0,022085
|
1 908,170155
|
|
2. Makarengo: sable noirâtre avec peu
d'argile et présente peu d'éboulements ; à-45cm
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
Vo(cm3)
|
Q
|
Vi (Cm/s)
|
J
|
Zi(cm)
|
2
|
3
|
4
|
5
|
392,5
|
Cm3/s
|
Cm3/24h
|
0,960
|
0,059
|
Ti(s)
|
225
|
298
|
350
|
450
|
0,872222222
|
75360
|
3. Kaluhite : sable gris blanchâtre peu
de limonite jaune à -50cm. Une source à coté
témoigne 0,11l/s
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
V(cm3)
|
Q
|
Vi(Cm)
|
J
|
Zi(cm)
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
392,5
|
Cm3/s
|
Cm3/24h
|
4,22.10-3
|
0,059
|
Ti(s)
|
195
|
485
|
740
|
964
|
1185
|
0,331223628
|
28617,72146
|
4. Vutalirya: sable gris fins
blanchâtre et peu de limonite peu d'argile à -50cm
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Vo(cm3)
|
Q
|
Vi(Cm/s)
|
J
|
Zi(cm)
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
392,5
|
Cm3/s
|
Cm3/24h
|
3,14.10-3
|
0,017
|
Ti(s)
|
276
|
485
|
805
|
1176
|
1590
|
0,246855345
|
2132,30189
|
5. Mabwé : sable gris fins
blanchâtre et peu de limonite peu d'argile à -50cm
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
Vo(cm3)
|
Q
|
Vi (Cm)
|
J
|
Zi(cm)
|
2
|
3
|
4
|
5
|
392,5
|
Cm3/s
|
Cm3/24h
|
3,55.10-3
|
0,019
|
Ti(s)
|
210
|
475
|
845
|
1410
|
0,278368794
|
10 132,62
|
6. Vitsayi: sable gris fins
blanchâtre et peu de limonite peu d'argile à -40cm
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Vo(cm3)
|
Q
|
Vi(Cm)
|
J
|
Zi(cm)
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
392,5
|
Cm3/s
|
Cm3/24h
|
9,26.10-3
|
0,050
|
Ti(s)
|
65
|
180
|
260
|
370
|
540
|
0,726851851
|
62 800
|
7. Vichayi : à 1m bord de la
rivière: sable blanchâtre et peu de limonite, peu d'argile
à -50cm et 1m aux larges ; Son fort débit illustre un
drainage par ce cours d'eau
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Vo(cm3)
|
Q
|
Vi(Cm)
|
J
|
Zi(cm)
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
392,5
|
Cm3/s
|
Cm3/24h
|
3,1.10-2
|
0,169
|
Ti(s)
|
60
|
90
|
120
|
|
160
|
2,453135
|
211950
|
|
|
8. Kasanga : peu de limonite peu
d'argile et sable gris fins blanchâtres à -15cm
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Vo(cm3)
|
Q
|
Vi(Cm)
|
J
|
Zi(cm)
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
392,5
|
Cm3/s
|
Cm3/24h
|
3,88.10-3
|
0,021
|
Ti(s)
|
130
|
421
|
690
|
958
|
1290
|
0,3042635659
|
2628,837209
|
|
|
9. Isango: kaolinite et limonite à
-37cm. Son faible débit expliquerait l'affleurement du substratum
à moindre profondeur et aussi ayant l'alumine dans sa structure qui le
rendrait imperméable.
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Vo(cm3)
|
Q
|
Vi(Cm)
|
J
|
Zi(cm)
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
392,5
|
Cm3/s
|
Cm3/24h
|
1,49.10-3
|
8,074.10-3
|
Ti(s)
|
205
|
617
|
1480
|
2260
|
3337
|
0,117620617
|
1016242134
|
|
|
10. Vitsayi:à 1m bord de la
rivière: sable blanchâtre et peu de limonite peu d'argile à
-50cm et 1m aux larges. Son fort débit illustre un drainage par ce
cours d'eau.
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Vo(cm3)
|
Q
|
Vi(Cm)
|
J
|
Zi(cm)
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
392,5
|
Cm3/s
|
Cm3/24h
|
0,31226
|
1,68402
|
Ti(s)
|
60
|
90
|
120
|
|
160
|
24,53125
|
2119500
|
|
|
11. Kasanga : peu de limonite peu
d'argile et sable gris fins blanchâtre à -15cm
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Vo (cm3)
|
Q
|
Vi(Cm)
|
J
|
Zi(cm)
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
392,5
|
Cm3/s
|
Cm3/24h
|
3,876
|
0,02088
|
Ti(s)
|
130
|
421
|
690
|
958
|
1290
|
0,30426
|
26288,064
|
|
|
12. Isango: kaolinite et limonite à
-37cm. Son faible débit expliquerai l'affleurement du substratum
à moindre profondeur et aussi ayant l'alumine dans sa structure serait
imperméable.
N
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
V0(cm3)
|
Q
|
Vi(Cm)
|
J
|
Zi(cm)
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
392,5
|
Cm3/s
|
Cm3/24h
|
1,498.10-3
|
8,0744.10-3
|
Ti(s)
|
205
|
617
|
1480
|
2260
|
3337
|
0,11762
|
10162,421
|
|
|
Il revient de conclure que la nappe phréatique est de
moindre épaisseur vu sa surface et son débit traversant
l'exutoire et serait beaucoup sollicitée par les sources et les puits
comme on peut le voir sur la figure 17.
III.7 ETUDE DES CARACTERISTIQUES PHYSICO-CHIMIQUES DEL'EAU
Cette partie est basée sur la présentation et
l'interprétation des différents résultats de l'analyse de
l'eau au laboratoire. Il s'appuie et corrèle les données
lithologiques du bassin versant sur les différentes cartes
(géologique, hydrologique) et des tableaux réalisés.
La connaissance étant capitale pour un bassin
versant ; et dans toute étude hydrologique, on doit
apprécier des risques naturels ou de vulnérabilité de la
richesse en eau à la pollution. En milieu urbain, le bassin versant
doit constituer une préoccupation des études d'hydrauliques
urbaines, d'analyse périodique de la qualité des eaux, de
prospections de captages, de plans de prévention des risques
d'inondations (PPRI), de réalisation des cartes des zones inondables ou
des zones humides dans la partie médiane du bassin, et sur les
paramètres qui s'avèrent médiocres etc.
La lithologie du bassin versant de la Kimemi est
constituée en majorité par les roches granitiques,
métamorphiques et sédimentaires.Les granites présentent
beaucoup de fissures qui favorisent l'infiltration des eaux de pluie et de la
rivière dans le sol et sous-sol, et saturent ce dernier une fois en
contact avec une formation imperméable tel que le kaolin et finit par
surgir à la surface formant ainsi des sources à débit
irrégulier. Sans oublier la surface de stratification So pour
les schistes présentant un fort pendage tel à Lwamiso.
L'altération de ces granites majore l'épaisseur de la couche
sablonneuse jouant un rôle essentiel en favorisant l'infiltration des
eaux, ce qui influe sur l'écoulement.
L'analyse des eaux du secteur pour déterminer la
potabilité et les sources de pollution a nécessité le
choix des différents points d'échantillonnage et répondre
à plusieurs critères :
- la caractérisation du cours d'eau par les
paramètres hydrographiques (densité de drainage et de
réseau hydrographique ; pente ; rapport de confluence ;
etc.) ;
- la recherche d'une source éventuelle de contamination
de la nappe souterraine si elle existe (pollution naturelle due à la
lithologie).
Pour ces analyses, nous avons choisi 20 sites
d'échantillonnages repartis dans tout le bassin versant.
Les échantillons ont été
prélevés dans des bouteilles en plastiques préalablement
lavées au savon puis à l'eau distillée et rincées
à l'eau à analyser.
La connaissance des caractères physico-chimiques des
eaux permet d'apprécier la qualité des eaux de la zone
d'étude.
III.7.1 PARAMETRES DE POTABILITE
Pour déterminer la qualité et donc la
potabilité d'une eau de distribution, 5 paramètres sont pris en
considération (P. PIRSON, 2001). Ces paramètres
sont :
- Organoleptiques : saveur, odeur,...
- Physico-chimiques : Couleur, turbidité, pH,
oxygène dissout, concentration en ions Na+, Ca2+,
...
- Concernant les substances indésirables en
quantité trop importante : Nitrates, fluorures, ...
- Concernant les substances toxiques : ions
Pb2+, Cd2+, ...
- Microbiologiques : Bactéries, virus, parasites,
...
Les paramètres qui déclassent une nappe pour
l'eau potable ou impliquant un traitement pour la rendre potable sont en
pratique la dureté, le pH, la teneur en sulfate, la turbidité, la
teneur en Fe, en Mg et en F (VOUILLAMOZ, 1999).
III.7.2 HYDROGEOCHIMIE
L'eau de pluie est légèrement acide du fait de
sa teneur en CO2 dissout. Au cours de son infiltration dans le sol
et le sous-sol, elle se charge en ions et acquiert des propriétés
physiques et chimiques qui caractérisent l'eau de la nappe qu'elle
forme. Les eaux souterraines sont plus ou moins minéralisées en
fonction:
ü de la nature des roches traversées et des
minéraux rencontrés au cours de l'infiltration;
ü du temps de contact de l'eau avec les minéraux,
donc de la vitesse de percolation de l'eau dans le sous-sol ;
ü du temps de renouvellement de l'eau de la nappe par
l'eau d'infiltration.
On voie l'importance des minéraux solubles des roches
et de la perméabilité de l'aquifère dans la
minéralisation de l'eau.
Dans l'aquifère, il s'établit un
équilibre entre la composition chimique de l'eau et celle des roches:
l'eau prend une minéralisation qui demeure stable dans le temps et sert
à caractériser un faciès hydrogéochimique.
Dans les terrains cristallins (granitiques), sableux et
gréseux c'est à dire riche en minéraux siliceux et
silicatés, les eaux sont douces: elles sont peu
minéralisées mais acides comme vu dans le bassin versant
topographique et agressives pour les conduites
L'eau des nappes alluviales a une qualité qui
dépend de celle de la nappe d'approvisionnement et de celle de la
rivière.
Le tableau n 06 : présente les
normes d'appréciation de la qualité de l'eau. Selon OMS
A
|
Paramètres physico-chimiques avec la structure
naturelle des eaux
|
|
|
|
Paramètres
|
Expression des résultats
|
Valeur minimale
|
Raisons des plaintes des eaux
|
1
|
Couleur
|
Hazen ou UCV
|
15
|
Aspect
|
2
|
Goût et odeur
|
-
|
-
|
Doivent être acceptables
|
3
|
Température
|
°C
|
25
|
Doit être acceptable
|
4
|
Ph
|
-
|
-
|
*pH faible = corrosion
*pH élevé = goût, sensation savoureuse
pour que la désinfection par le chlore soit efficace, le pH doit de
préférence être inférieur à 8,0
|
5
|
Turbidité
|
NTU
|
5
|
· Aspect Pour une désinfection efficace,
turbidité médiane <1 NTU ; échantillon individuel
<5 NTU
|
6
|
Conductivité
|
ìS
|
2100
|
-
|
7
|
Chlorures
|
mg/l
|
200
|
Goût, corrosion
|
8
|
Sulfates
|
mg/l
|
250
|
Goût, corrosion
|
9
|
Silice
|
mg/l
|
-
|
-
|
10
|
Calcium
|
mg/l
|
270
|
|
11
|
Magnésium
|
mg/l
|
50
|
-
|
12
|
Sodium
|
mg/l
|
150
|
Goût
|
13
|
Potassium
|
mg/l
|
12
|
--
|
14
|
Aluminium
|
mg/l
|
0,2
|
Dépôts, coloration
|
15
|
Dureté totale
|
mg/l équivalent Ca
|
270
|
-
|
16
|
Résidus secs
|
mg/l après séchage à 180°C
|
1500
|
-
|
17
|
Oxygène dissous
|
% 02 de saturation
|
>75 %
|
Effets indirects
|
B. Paramètres concernant des substances
nuisibles (quantités excessives) Selon OMS
|
|
Paramètres
|
Expression des résultats
|
Valeur minimale
|
Raisons des plaintes des eaux
|
1
|
Nitrates
|
mg/l NO3
|
50
|
-
|
2
|
Nitrites
|
mg/l NO2
|
0,1
|
-
|
3
|
Ammonium
|
mg/l
|
0,5
|
-
|
3
|
Fer
|
mg/l
|
0,3
|
Tâches sur le linge et les accessoires sanitaires
|
4
|
Manganèse
|
mg/l
|
0,05
|
Tâches sur le linge et les accessoires sanitaires
|
5
|
Cuivre
|
mg/l
|
1
|
Tâches sur le linge et les accessoires sanitaires
|
6
|
Zinc
|
mg/l
|
3
|
Aspect goût
|
7
|
Fluor
|
mg/l
|
1,5
|
Fluorose de dent
|
C. Paramètres concernant les concentrations
toxiques de certaines substancesSelon OMS
|
|
Paramètres
|
Expression des résultats
|
Valeur minimale
|
Raisons des plaintes des eaux
|
1
|
Arsenic
|
mg/l
|
0,05
|
Risque de cancer cutané
|
2
|
Cadmium
|
mg/l
|
0,005
|
Toxique
|
3
|
Cyanure
|
mg/l
|
0,01
|
Toxique
|
4
|
Mercure
|
mg/l
|
0,001
|
Toxique et affaiblissement neurologique
|
4
|
Plomb
|
mg/l
|
0,05
|
Accumulation dans le sang et dans d'autres tissus
|
4
|
Chrome
|
mg/l
|
0,05
|
Toxique
|
(4) Dans le cas de canalisation en plomb, la teneur en plomb
ne devrait pas être supérieure à 50 ìg/l dans un
échantillon prélevé après écoulement. Si
l'échantillon est prélevé directement ou après
écoulement et que la teneur en plomb dépasse fréquemment
ou sensiblement 100 ìg/l, des mesures appropriées doivent
être prises afin de réduire les risques d'exposition du
consommateur au plomb.
|
III.7.3 COMMENT PRELEVER ET ANALYSER UN ECHANTILLON
D'EAU
1. PRELEVEMENT
1.1 Mode de prélèvement
Le prélèvement d'un
échantillon de l'eau consiste à récupérer l'eau qui
sera soumise à l'analyse. C'est vraiment la phase soigneuse qui
conditionne les résultats en cas d'une mauvaise condition de
prélèvement. L'échantillon qui mérite sera pour
cela homogène et représentatif en vue de Survoler toute
l'étendue de la nappe.
Les bocaux mal usés affectent les échantillons
et les faussent même, on évite ces erreurs par un bon
rinçage par l'eau distillée.
Avant le prélèvement, les flacons sont
rincés au moins trois fois par l'eau échantillon puis remplis par
la même eau. Eviter les bulles d'air s'avère nécessaire,
ici l'échantillon sera soumis à 200c avant l'analyse
et moins de 72heures.
a. Sites d'échantillonnage
1. KAVATSI
Puits situé dans la rue Kinishasa de Northing
000 13' 72,45''; Easting 0290
29'36,40''; Altitude 1719m, situé au centre
commercial dans le dambo et par là sans affleurement lithologique
néanmoins des affleurements quartzeux et schistes sont visibles dans les
environs. Il est situé à la rive gauche de la Kimemi dans la
commune Vulamba.
2. EPSP
Source située à proximité de la
concession de la coordination éducationnelle Nord Kivu II ; des
cordonnées :Northing 000 08' 40,29''
et Easting 0 290 17'23,45'' et Altitude
1724m sans affleurement.Aussi situé à la rive
gauche de la principale rivière. Sur le sol de Vulamba.
3. BEL-AIR
Source situéeauprès de la concession plantation
des prêtres à un mètre près du cours d'eau et deux
en hauteur. Des coordonnées géographiques:Northing
000 08' 24,21'' et Easting 0290
16' 41,95''. Situé dans la vallée
bordée par le cas Onusienne et l'école des filles. A la rive
gauchedans la commune Vulamba.
4. KIRIKO
A face du cas concret de Butembo, la source est à
l'amont de Kitatumba avec coordonnées géographiques ;
Northing 000 08' 39,67''; Easting
0290 16'27,90''; Altitude 1839m avec
affleurement des roches sombres qui serait des granitoïdes qui
présente des concrétionsjaunâtres dansla commune
Vulamba voir photo annexe.
5. KAVIKENE
Source du milieu schisteux de couleur jaune violacé
près du cimetière de Kanzunza sur la rive droite de la
rivière Kanyangoko ; des coordonnées : Northing
000 09' 12,86''; Easting 0290
16'08,03''; Altitude 1771m dans la commune Vulamba.
6. MUSOMI
Une des sources qui alimentent, Présentant un des blocs
aussi sombres que ce qui sont au niveau de ceux de Kiriko, situé
à l'ouest du mont Lwamiso sur la rive gauche de Kanyangoko dans la
commune Vulambaavec des coordonnées : Northing 000
09' 42,23''; Easting 0290
16'16,09''; Altitude 1811m.
7. KAPALATA
Un sol jaunâtre similaire à celui de Bel air et
qui aurait un substratum identique, il est localisé sur la rive droite
de la Kimemi dans la commune Vulengera de coordonnées : Northing
000 09' 10,11''; Easting 0290
17'52,14''; Altitude 1808m est une source entre le
centre d'accueilUhaiKikyo et Kalemire.
8. KAFEKITE Muchanga
Source située sur la rive droite dans la commune
Vulengera sur la rive gauche de la rivière Kyavuyiri dans la concession
de l'ancienne entreprise de Coca-cola, des coordonnées : Northing
000 08'56,65''; Easting 0290
18'39,58''; Altitude 1724m. Elle présente un
affleurement de sable blanc surmontant une couche des graviers sur le granite
altérée.
9. VATOLYA
Est un puits classé parmi ceux de 5 chantiers du
président de la république situé dans la commune
Vulengera sur la rive droite de la Kimemi dans la cellule Mwuipe
près de l'école Vuvatsi des coordonnées
géographiques: Northing 000 08'
26,04''; Easting 0290 18'31,91'';
Altitude 1726m
10. VUNGILI
Le puits identique à celui de Vatolya dans la
commune Mususa dans la concession des Anglicans sur la rive gauche de la
Kimemides coordonnées : Northing 000 07'
17,36''; Easting 0290 18'05,64'';
Altitude 1734m.
11. VUTETSE
Le puits artisanal creusé pour rattraper les filets
liquides ayant fuit la nappe phréatique, situédans la commune
Mususa sur la rive gauche de la Wayimiryaàgauche de la Kimemi , de
coordonnées : Northing 000 06'
49,25''; Esting 0290 17'47,67'';
Altitude 1740m.
12. LONDO
L'échantillon fut récupéré dans un
puits artisanal d'environs 4m dans la commune Vulengera sur la rive gauche de
la Kimemi entre l'évêché de Butembo et la concession de
Dada, des coordonnées : Northing 000 08'
06,76''; Easting 0290 17'58,90'';
Altitude 1724m.
13. MATANDA
Puits situé dans la commune Mususa au quartier
Matandaentre la grand route et la rue d'ambiance à l'amont de la
vallée, sur la rive droitede la Kimemi des coordonnées
géographiquesNorthing 000 07'20,91'';
Easting 0290 17'31,54''; Altitude 1743m.
14. ITAV
Source dans la commune Kimemi sur l'avenue Lubero à
l'amont sur la rive gauche de la rivière Kimemi avec des
coordonnées géographiquesNorthing 000
07'54,27''; Easting 0290
17'03,05''; Altitude 1739m.
15. Kasanga
Source située dans le commune Vulelngera au quartier
Ruenda sur la rive droite de la rivière Kimemi ayant comme
coordonnées géographiquesNorthing 000
05'55,34''; Easting 0290
19'10,23''; Altitude 1767m.
16. IKONGOLO
Source située dans la commune Vulengera au sommet de
sur la rive droite de la Kimemi ayant des coordonnées
géographiquesNorthing 000 06'30,79'';
Easting 0290 19'41,72''; Altitude 1795m.
17. L'EXUTOIRE
Situé à l'aval du bassin versant au niveau de
Kisalala avec des coordonnées géographiques : Northing
000 17' 72,30''; Easting 0290
30'81,50''; Altitude 1693m.
18. NGESE1
Puisards situé dans la carrièregranitique dans
la commune Vulengera sur la rive droite de la rivière Kimemi des
coordonnées géographiques Northing00008'
50,87''Easting 0290 19' 33,31''et
altitude 1822 mètres.
19. NGESE 2
Mimi puisard dans l'excavation des matériaux de
construction granitique situé près du sommet de cette colline
avec des coordonnées géographiques
Northing00008'66,79''Easting 0290
19' 32,01''et l'altitude 1823 mètres.
20. VUTALIRYA
Source située dans le quartier Kitulu, dans la
vallée de Vulema. Elle jaillit d'une formation des schistes quartzeux
qu'on a pu observer à surface.Northing 000
06'31,41''; Easting 0290
18'23,61''; Altitude 1752m.
Figure 25:carte d'échantillonnage, sources nos
recherches
2. ANALYSE DES ECHANTILLONS
Il reste à nos jours difficiles de préciser le
taux de pollution des eaux par un simple regard, seule l'analyse
physico-chimique des constituants polluants permet d'en déterminer la
nature et la concentration. Mais aussi, une seule mesure effectuée
à un moment reste insignifiante quant à l'appréciation
des eaux.
La pollution sur la vie aquatique sera appréciée
par les analyses des paramètres biologiques influant sur la vie
faunique et floristique.
Les paramètres qui déclassent une nappe pour
l'eau potable ou impliquent un traitement correcteur pour sa potabilisation
sont dans la pratique: la dureté, le pH, la teneur en sulfates, la
turbidité, la teneur en Fe, Mn et F.
a. Mode opératoire (ANNEXE II)
b. Résultats de l'analyse
Tableau 6 : Résultats d'analyses physico chimiques
|
Ph
|
Cl-
|
CaCO3cg/l
|
Ca2+mg/l
|
Mg2+mg/l
|
NO2mg/l
|
NO3mg/l
|
TH °Fr
|
Conductivité øs
|
SO42-mg /l
|
Exutoire
|
6,77
|
28,4
|
2,25
|
48,076
|
30,047
|
0,997
|
5,204
|
12,019
|
330
|
0,15
|
cas concret
|
5,97
|
14,2
|
2,3
|
57,692
|
36,057
|
0,073
|
12,752
|
14,423
|
230
|
0,307
|
Bel-air
|
4,39
|
56.8
|
2,25
|
38,46
|
30,047
|
0,04
|
52,76
|
9,615
|
410
|
0,198
|
Matanda
|
4,63
|
35,5
|
2,375
|
38,46
|
30,047
|
0,111
|
17,456
|
9,615
|
340
|
0,229
|
Vatolya
|
5,19
|
14,2
|
2,212
|
19,228
|
12,017
|
0,197
|
2,675
|
4,807
|
120
|
0,3056
|
Kavatsi
|
4,31
|
42,6
|
2,175
|
48,076
|
30,047
|
0,094
|
20,097
|
12,019
|
430
|
0,1627
|
Vutalirya
|
2
|
291,1
|
2,125
|
38,46
|
30,047
|
0,126
|
16,669
|
9,615
|
190
|
0,1347
|
Kavaendi
|
5,12
|
14,2
|
2,25
|
19,228
|
12,017
|
0,18
|
1,27
|
4,807
|
130
|
0,1191
|
Vutetse
|
5
|
35,5
|
2,3
|
48,076
|
30,047
|
0,069
|
30,663
|
12,019
|
300
|
0,1477
|
Ngese 1
|
6
|
17,75
|
2,25
|
38,46
|
30,047
|
0,182
|
2,675
|
9,615
|
160
|
0,2884
|
Musomi
|
5,9
|
10,65
|
2,25
|
28,844
|
18,052
|
0,197
|
1,551
|
7,211
|
110
|
0,1421
|
Kavikene
|
6,5
|
7,1
|
2,325
|
57,692
|
36,057
|
0,086
|
3,012
|
14,423
|
340
|
0,2662
|
Ikongolo
|
5,4
|
10,65
|
2,425
|
28,844
|
18,052
|
0,24
|
15,388
|
7,211
|
160
|
0,147
|
Kiriko
|
7,2
|
0,35
|
2,25
|
48,076
|
30,047
|
0,241
|
5,372
|
12,019
|
260
|
0,2309
|
Kapalta
|
6
|
7,1
|
2,3
|
19,228
|
12,017
|
0,133
|
2
|
4,807
|
40
|
0,2999
|
Mumole
|
5,8
|
10,65
|
2,125
|
28,844
|
18,052
|
0,075
|
10,88
|
7,211
|
90
|
0,1461
|
London
|
6,1
|
56,8
|
2,225
|
57,692
|
36,057
|
0,528
|
67,925
|
14,423
|
790
|
0,1865
|
Ngese 2
|
6,2
|
10,65
|
2,325
|
38,46
|
30,047
|
0,118
|
35,384
|
9,615
|
220
|
0,207
|
Vungili
|
7,2
|
7,1
|
2,25
|
19,228
|
12,017
|
0,174
|
12,285
|
4,807
|
60
|
0,1191
|
Kasanga
|
5,13
|
10,65
|
2,275
|
19,228
|
12,017
|
0,075
|
3,124
|
4,807
|
130
|
0,2871
|
Sommes
|
110.81
|
746.6
|
56.392
|
826.82
|
492.835
|
4.176
|
319.143
|
185.088
|
4840
|
4.07
|
Moyenne
|
5 .54
|
37.33
|
2.819
|
41.34
|
24.64
|
0.208
|
15.965
|
9.25
|
242
|
0.2
|
Minima
|
2
|
7.1
|
2.125
|
19.228
|
12.07
|
0.04
|
1.27
|
4.807
|
40
|
0.1191
|
Maxima
|
7.2
|
291
|
2.425
|
57.69
|
36.057
|
0.52
|
67.925
|
14.423
|
790
|
0.307
|
Source: laboratoire de l'UCG
Partant du tableau des resultats, nous constatons
que pour les eaux du bassin versant de la rivière Kimeme:
- le pH est compris entre 2 et 7 ; en
moyenne il est de 5.54;
- la teneur en Cl-varie de 7.1
à 291 mg/l ; en moyenne : 37.33 ;mg/l
- la teneuren CaCO3 varie de 2.125 à
2.425cg/l ; en moyenne :2.81 cg/l
- la teneur en Ca2+ varient de
19.228 à 57.69mg/l ; en moyenne 41.34 mg/l ;
- la teneur en Mg2+ varie de 12.07
à 36 .56 mg/l ; en moyenne 24.64mg/l ;
- la teneur en NO2-
varie de 0.208 à 0.04mg/l; en moyenne 0.208mg/l ;
- la teneur en NO3varie de 1.27
à 67.925mg/l ; en moyenne 15.965mg/l ;
- la valeur de la TH varie de 4.807 à
14.423°Fr ; en moyenne 9.25;
- la teneur de la conductivité varie
de 40 à 40 ; en moyenne 242 ;
- la teneur en SO42-
varie de 0.1191 à 0.307 ; en moyenne 0.2mg/l.
Les résultats du tableau
précédent ont servi à l'élaboration des courbes
d'évolution des teneurs en éléments analysés et
à la comparaison des différents points de
prélèvement. Il reessort de ces analyses que 40% sont mixtes et
10% sont clorures et 50% sont calciques. Listes en annexe.
COURBES D'EVOLUTION DES TENEURS
1.Courbe d'évolution du pH
2. Courbe d'évolution de la teneur de Cl-
3. Courbe d'évolution de la teneur de
CaCO3
4. Courbe d'évolution de la teneur de
Ca2+
5 .Courbe d'évolution de la teneur de
Mg2+
5. Courbe d'évolution de la teneur de NO2
6. Courbe d'évolution de la teneur de
NO3
7. Courbe d'évolution de la teneur de TH
9.Courbe d'évolution de la teneur de
conductivité
10. Courbe d'évolution de la teneur de
SO42-
Commentaire : l'analyse de ces courbes montre
que :
- Les teneurs de SO4 et Ca sont presque les
mêmes, elles sont comprises entre 20 et 60 mg /l ;
- Les teneurs de CaCO3, quant àelles, sont
faibles dans toutes les stations de prélèvement.
11. courbe de tous les paramètres
Figure 25: courbes de
fréquences des teneurs
Source : Analyse chimique des échantillons au
laboratoire de l'ITAV puis nos interprétations
Commentaires :
- Le Ph
Les valeurs du pH des échantillons analysés dans
le bassin versant topographique de la rivière Kimemi oscillent entre 2
et 7,2. Seul 20% des pH mesurés sont dans une plage comprise dans les
domaines recommandés tant par l'UE (6,5 - 9) que par l'OMS (6,5 - 8,5).
Toutes ces eaux ont un pH équilibré, donc sont
conseillées pour la consommation humaine. (Mirindi).
L'échantillon de Ngese1 avec celui de Londo, de
Kapalata,celui de Mumole, Ngese et celui de Musomi donnent avec celui de
Kiriko un potentiel en Hydrogène situé entre 5,8 et 6,2.
L'eau des sources qui parait neutre et comestible quant au pH
est celle de Vungili dans une contrée sans affleurement (dans la
concession Anglicane), de Kavaendi et de Kiroko. Mais aussi l'eau de Kavikene
près du cimetière de Kanzunza en affleurement schisteux.
L'échantillon
Ikongolo, Vatolya, Vutetse, Matanda, Kasanga, ITAV, Kavatsi ,Kavaendi, ont un
même substratum granitique plus riche en silice, clair; tendant vers les
quartzites comme celle de Vutalirya, avec un pH le plus bas (2) ;dansles
quartzites instruisant les schistes
Néanmoins,
l'exutoire étant trouble a un pH = 6,77.
- Le potentiel d'oxydoréduction
(Eh)
La valeur du potentiel d'oxydoréduction (Eh) du milieu
conditionne donc la solubilité et la teneur du fer dans l'eau. Les
nappes captives isolées des échanges avec la surface sont en
conditions réductrices: leur eau est ferrugineuse. Le fer dissous
précipite en milieux oxydant, en particulier au niveau des sources et
à la sortie des conduites. La présence de fer dans l'eau peut
favoriser la prolifération de certaines souches de bactéries qui
précipitent le fer ou corrodent les canalisations.
Le manganèse accompagne généralement le
fer dans les roches. Comme le fer, sa solubilité dépend de
l'Eh.
- La Couleur
Lors du prélèvement de nos différents
échantillons, nous avons noté visuellement hormis celui
d'exutoire, qu'ils sont tous incolores.
- Les Chlorures
Les eaux analysées sont toutes très pauvres en
chlorures, elles possèdent des valeurs inférieures à 200
mg/l comme seuil admissible exclu celui de d'exutoire.
Ici également, on peut noter que la présence
même des structures comme les dépôts d'ordures de toutes
sortes près de certains sites d'échantillonnages n'a pas
d'influence négative sur les eaux souterraines. Il faut aussi noter que
la présence des teneurs élevées en chlorures dans l'eau
dépend du type de terrain traversé par ces eaux. Les
présentes valeurs restent très largement dans les normes
internationales des valeurs maximales admissibles à savoir : 250 mg/l
pour l'OMS et l'UE. En effet, l'abondance des chlorures provoque des effets
indésirables tels que le goût désagréable et la
corrosion des conduites d'eaux chaudes.
Il ressort de l'analyse physico-chimique des
échantillons de certaines sources du bassin versant de la rivière
Kimemi que ses eaux sont minoritairement polluées partant des
paramètres analysés,qui ont été comparés aux
normes de la qualité de l'eau. Ce qui n'empêche pas de souligner
que toutes les sources sont contaminées par des parasites issus de
l'usage anarchique des constructions et de certaines bactéries
identifiables par des analyses microbiologiques.
III.8. ETUDES ELECTROCHIMIQUES DES EAUX
La molécule de l'eau est un dipôle
électrique. Sa force d'attraction vis-à-vis d'un cation
dépend de son potentiel ionique défini par le rapport entre la
charge et le rayon. Lorsqu'un minéral est brisé, les cations
associés aux tétraèdres de Si et/ou de l'Al deviennent
des récepteurs d'électrons. Le pole s'oriente alors vers les
cations qui, en fonction de leur potentiel ionique, entrent en solution ou
précipitent sous une forme minérale (KAPAJIKA,
Pétrographie op cit p35).
Selon GOLDSCH MIDT (1936), les cations Ca, Na ayant un rayon
ionique plus petit seront plus mobiles que le potassium et par là
sensibles à l'altération. Classées dans l'ordre du nombre
des constatations effectuées, on trouve les cas les plus
fréquents suivants:
Les précipités formés par les
composés ferreux ou manganeux ;
Les obstructions par la boue engendrée les
bactéries ou autres micro-organismes vivants ;
Le colmatage construit par les métaux fins et solides du
terrain, argiles et limons, qui s'agglutinent dans les voies d'eau de la
crépine et de la formation ;
Pour le cas du bassin versant de la Kimemi; les ions que nous
avons pu analyser sont, partant de leurs potentiels ioniques :
Mg2+ : z /r = 2 : 0,66= 3,030
N : z /r = 3 : 0,15= 20 C4+ :
z /r =4 : 0,15= 26,66
Ca2+ : z /r = 2 : 0,99= 2,020
Cl- : z /r = 1 : 1,81= 0,55
S4+ : z /r =4 : 0,35= 11,42
La composition des eaux est la cause principale des
incrustations. Ainsi, il importe de ne pas cesser les examens s'ils
s'avèrent utiles.
En effet, la composition des eaux souterraines peut varier en
fonction du temps par suite du cheminement de cette eau dans des formations
souvent éloignées du site de
prélèvement.Ces modifications ne peuvent être
détectées qu'à la faveur des examens périodiques
qui décaleront les mesures destinées à assurer la
pérennité des ouvrages.
Les incrustations peuvent être causées par les
carbonates et la magnésie. Néanmoins, les silicates d'alumine et
les composés ferreux peuvent se trouver mêlés à ces
dépôts qui agglomèrent et cimentent les grains et de sable
au voisinage des crépines.
Les incrustations remplissent les vides et la
perméabilité de la formation s'en trouve fortement réduite
et le flux d'eau baisse progressivement. Comme explication, les carbonates de
chaux sont solubles dans les eaux en fonction du gaz carbonique qu'elles
contiennent. On peut penser qu'il en est de même pour les
dépôts chimiques de fer et de manganèse, l'oxyde ferreux
hydrate [FeO(OH)] est une boue noire insoluble alors que l'oxyde de fer est
brun comme rouille courante. L'oxyde de manganèse, insoluble, se
présente également sous forme d'une substance sous forme d'une
boue noire brun foncé.
Dans les parties asséchées d'une formation
aquifère en cours de pompage, à l'intérieur du cône
de rabattement, l'air pénètre dans les pores du terrain et oxyde
le fer contenu dans les pellicules d'eau qui enveloppe encore chaque grain de
sable ou du gravier. Il en résulte une réduction du volume de
stockage de l'eau gravifique, ainsi que de la perméabilité du
terrain et de capacité spécifique des ouvrages.
Les bactéries prolifèrent dans l'eau contenant une
certaine quantité de Fer dissout et on suppose qu'elles se nourrissent
des composés carbonés.
La corrosion chimique est causée par des eaux de pH<
à7, l'oxygène dissout quelque soit la quantité surtout
à profondeur, hydrogène sulfuré, gaz carbonique, chlorure,
les argiles riche en sulfate de calcium CaSO4.2H2O
extrêmement corrosive
Elle émane aussi de plusieurs autres processus :
Si un tube d'acier au carbone se trouve placé dans un
terrain salé, les ions fer s'associent avec les ions chlore et donnent
du chlorure de fer, les électrons pouvant provoquer un dégagement
d'hydrogène, ainsi des particules du métal seront
détachées et passeront dans le milieu corrosif. L'action aura
lieu, alors qu'il y a un seul métal en présence.
Si deux métaux de composition différentes sont
plongés dans un milieu conducteur de courant, un électrolyte,
l'eau salée, et s'ils sont liés par un conducteur
électrique, isolé, on obtient une pile génératrice
de courant électrique. Si un pôle est constitué d'une
plaque d'acier doux et l'autre par un alliage de cuivreux, le courant va de
l'acier, pole négatif (anode) vers l'alliage, le pole positif (cathode).
L'action de ce courant se traduit par une altération de la surface de
la plaque d'acier qui sera rongée et perdra de sa substance. Elle se
couvrira de rouille produite par l'oxygène libéré par la
dissociation de l'eau.
Si par exemple, l'équipement d'un tubage de forage est
constitué d'un métal ; acier au carbone par exemple, la
corrosion électrique peut cependant se manifester si le métal
est hétérogène, s'il comporte, en certains points des
impuretés, des zones de structures différentes. Tout se fait
comme si c'était deux métaux distincts. Des couples galvaniques
peuvent encore se produire sur un seul métal, même très
homogène, lorsque, par exemple, un élément tubulaire
transverse des différentes couches de terrains de natures très
différentes. C'est la pile géologique.
Ainsi, un tubage traversant un terrain calcaire superficiel bien
aéré puis une couche d'argile peut donner naissance à une
pile géologique provoquant une corrosion. L'argile constitue l'anode et
le calcaire la cathode.
Pour éviter la corrosion par pile galvanique, il faut
tenir compte des instruments de tubage et le terrain à user. Ainsi, nous
avons évoqué que le courant allait du fer ou du zinc vers le
cuivre et non à sens inverse. Car le fer a tendance à se corroder
plus vite que le cuivre. Voir l'échelle galvanique (le forage des eaux,
guides pratiques).
CHAPITRE QUATRIEME : LA POLLUTION DES EAUX ET SON IMPACT
SUR L'ENVIRONNEMENT
IV.
1 INTRODUCTION
La vulnérabilité dépend du type de nappe,
libre ou captive, et du mode de circulation de l'eau dans l'aquifère.
Les nappes libres sont les plus vulnérables: les polluants d'origine
superficielle peuvent diffuser librement dans le sol et la zone non
saturée jusqu'au niveau piézométrique; d'autre part, la
fluctuation verticale saisonnière du niveau piézométrique
aboutit à 'rincer' les particules de la zone non saturée et
entraîner les substances qui y sont adsorbées. Les nappes
captives, quant à elles, sont mieux protégées par les
couches imperméables qui les surmontent. Leur alimentation en eau
superficielle est plus circonscrite, donc plus aisée à
protéger. Leur pollution apparaît lorsque le niveau protecteur
imperméable est percé par un ouvrage (tectonisme, ancien forage,
fouille profonde...). Enfin, la percolation de l'eau dans un milieu poreux peut
produire une fixation de substances sur les particules et donc une
épuration de l'eau. Ce phénomène n'existe pas dans les
milieux fissurés où la circulation est bien plus rapide.
Lespolluants transportés par les eaux d'infiltration
doivent franchir de nombreux obstacles:
v Le sol
L'activité chimique et microbiologique est intense
(oxydation, réduction...). De nombreux corps sont modifiés
chimiquement, les polluants organiques peuvent être
métabolisés et minéralisés.
Néanmoins, cette biodégradation peut aboutir
à des métabolites au moins aussi toxiques que les polluants
d'origine. Les complexes argilo-humiques peuvent fixer de nombreux corps
minéraux et organiques par adsorption.
v La zone non saturée
Comme le sol, elle joue un rôle dans la filtration et la
rétention de certaines substances. Cette action est d'autant plus
efficace que la granulométrie est plus faible.
v La zone saturée
La filtration se poursuit dans le milieu poreux de la nappe;
le polluant est dilué dans la masse d'eau. On voit que la protection de
la nappe sera d'autant meilleure que le sol et la zone non saturée sont
épais, que leur granulométrie est fine, que la vitesse de
percolation de l'eau dans la nappe est faible. En revanche, ce type de nappe
une fois contaminée par un polluant le reste longtemps.
Dans les nappes libres en milieu fissuré, la
vulnérabilité à la pollution dépend de leur
recouvrement. Les aquifères en terrains anciens (granites, schistes...)
sont généralement recouverts par des formations meubles
d'altération qui jouent le rôle de filtre. Ces matériaux
meubles peuvent d'ailleurs remplir les fissures de la roche et prolonger ainsi
leur action de protection. Il n'en est pas de même dans les
aquifères calcaires: les polluants s'infiltrent dans les fissures, y
circulent rapidement et réapparaissent en l'état dans les sources
et les forages. La pollution apparaît sous forme de pics de courte
durée; elle disparaît rapidement si l'apport de polluant cesse.
Les nappes alluviales sont en connexion hydraulique avec le
cours d'eau; la qualité de leur eau dépend de celle de la
rivière. Comme pour le sol, les matériaux couvrant le fond de la
rivière jouent le rôle de filtre. En Picardie, ces nappes sont
également soutenues par l'apport des eaux de la nappe de la craie qui
influent sur leur qualité. Ces nappes sont particulièrement
vulnérables: elles sont de faible étendue, dans des lieux
d'urbanisation et d'industrialisation où les sources de pollution sont
nombreuses (villes, routes, exploitation des granulats...)
Dans tous les cas, la pollution des eaux souterraines est
favorisée par certains aménagements et pratiques:
- interventions qui favorisent l'infiltration dans la nappe:
forages de puits sans précaution, ouverture de gravières, puits
perdus pour infiltrer les eaux usées... ;
- mauvaise gestion des eaux de ruissellement, suite à
l'imperméabilisation des surfaces (ville, routes), aux drainages
agricoles, et des eaux usées ;
- élevages intensifs 'hors sol', nourris de farines
de soja ou animales et de maïs fourrage, produisant une accumulation
locale d'excréments difficiles à gérer. N'est-ce un cas
simulable pour les porcs parcellaires de Butembo?
Selon KASEREKA, (2004), il y a pollution de l'eau, lorsque
celle-ci contient des impuretés portant atteinte à l'utilisation
de la ressource.
Selon HAKIZA G. (2004), une eau est polluée lorsque
sous l'effet de l'activité humaine, elle devient impropre à
satisfaire la demande d'utilisation ou qu'elle présente un danger pour
l'environnement.
L'eau souterraine est le véhicule de transport des
substances minérales, organiques et des bactéries
pathogènes (TCHANGABOBOBA B., 2005).
Par son mouvement dans toutes les zones du sol et du sous sol,
elle provoque la propagation des polluants, leurs substances ainsi que la
pollution générale de l'espace souterrain.
L'eau est contaminée par :
-Les micro-organismes qui utilisent l'eau comme habitat ou qui
ont besoin d'elle pour former leur cycle vital ou véhicule pour
s'introduire chez l'homme ou chez les végétaux ;
-Les polluants inertes ou chimiques, dissous ou en
suspension.
IV.
2 LA RECRUDESCENCE DU RUISSELLEMENT EN VILLE DEBUTEMBO
A Butembo, on constate que les taux de ruissellement sont
devenus de plus en plus importants au cours des années, accru par les
imperméabilisations des aires domiciliaires. Cette dernière
décennie, le ruissellement sur les versants commence à
déclencher un processus de ravinement le long des routes mal
drainées ; encore à partir des endroits où le
ruissellement draine latéralement les artères routières,
provoquant ainsi des érosions de manières progressives. Un
taximan fut emporté par des ruissellements sur l'axe routier Rughenda-
centre-ville. Le corps de son client sans vie a été
retrouvé dans les ravins en aval du pont. Vingt-trois autres cas de
noyade enregistrés entre 2008 et 2009 à travers la ville ont
été en réalité causés par des ruissellements
torrentiels vers les bas des versants. Terrassés par des courants
torrentiels, tous les corps sans vie sont retrouvés dans la basse ville
à la fin des crues.
La hausse de ruissellement se confirme aussi dans une
augmentation de la récurrence et de la taille des inondations dans les
fonds des vallées telles en Londo Ces ruissellements sont à
l'origine des dambos vérifiés dans les vallées.
Le débit de pointe des eaux de ruissellement varie soit
par une augmentation de taux de ruissellement soit par une modification de la
configuration des précipitations. Dans ce dernier cas, deux options
théoriques semblent se mettre en évidence : soit il y a une
variable temps de la pluie élevée, ce qui peut entraîner un
grand ruissellement opposé qu'avant. Vu la longue distance de
connectivité talweg-crête, soit encore par l'intensité
croissante des pluies. Nonobstant, ces deux possibilités peuvent se
produire conjointement.
Le rôle du changement climatique est assez restreint
comparé à celui du changement dans l'utilisation des sols. Aussi,
à Butembo, rien n'indique de changements drastiques dans le
régime des précipitations annuelles entre 1957 et 2010, mais une
tendance générale à une légère diminution
dans le temps est manifeste. Cela correspond à une tendance
statistiquement insignifiante au niveau régional. Cette tendance
à long terme masque une succession d'oscillations de court terme, dont
les plus récentes comptent une période sèche de 2000
à 2005 avec une moyenne des précipitations annuelles de 1185 mm,
et une période humide de 2006 à 2010 pour laquelle les
précipitations annuelles moyennes s'élèvent à 1453
mm (M Sahani).
Le remaniement de l'usage du sol engendre une housse du
coefficient d'écoulement. L'effet négatif de la
déforestation sur l'infiltration et l'alimentation des sources a
été montré pour plusieurs zones forestières au
Rwanda (Rwilima&Faugère, 1981). Mais il va de soi que les
augmentations de vitesses de ruissellement les plus importants sont à
prévoir dans les villes à cause des imperméabilisations.
Comme vue sur la figure 28, l'aménagement des artères
changer le rythme naturel des écoulements superficiels. Les routes
(figure 28), caniveaux et les fossés perturbent le drainage naturel,
pouvant concentrer les eaux de ruissellement dans les endroits où il n'y
avait pas de problème avant, ils donnent une quantité
énorme au bassin topographique.
Figure27 .désorientation des eaux par les routes.
a) courbure de Kikungu,
La figure 28 présente des petites marmites
témoignant du ruissellement puissant sur les versants à Kisingiri
(a) et à Vulumbi, cellule Kikuluba (b).
En outre, telles marmites participent à la
sédimentions des métaux lourds tels le Sn, Nb, Fe, ... qui
pourront être extrait comme alluvionnaires.
Figure 28 : a,b,c,d )Les marmites sur les
versants de Kisingiri et de Vulumbi, cellule Kikungu; e) écoulements
torrentiels sur la confluence dans Kimemi à Rughenda au nord de
piste.
IV.3 L'EFFET DE L'URBANISATION SUR LA DISPONIBILITE EN EAU
SURLES COLLINES
La turbidité peut être importante dans les
aquifères karstique. Elle occasionne des désagréments dans
l'aspect de l'eau et sa saveur (goût de terre). Les pics de
turbidité suivent les fortes précipitations. Les eaux de
ruissellement chargées de particules argileuses et d'autres
matières indésirables s'engouffrent dans les bétoires. La
vitesse de circulation de l'eau dans le réseau souterrain en crue ne
permet pas leur décantation; de plus des particules
déposées précédemment sont arrachées aux
cavités et augmentent la charge en suspension que l'on retrouve à
l'exutoire.
Tout aménagement augmentant le ruissellement
superficiel et l'érosion des sols accentue la turbidité:
remembrement agricole supprimant les haies et talus, pratiques agricoles
laissant les sols à nu pendant l'hiver, drainages des eaux
superficielles vers les gouffres et bétoires, comblement des mares
stockant les eaux de ruissellement.
Les sulfates contenus dans l'eau souterraine sont fournis par
la dissolution du gypse. Le gypse est un sulfate de calcium hydraté qui
est faiblement soluble (7 g/l dans les conditions normales). Les nappes de
l'Eocène ont des teneurs fréquentes comprises entre 25 et 100
mg/l mais qui peuvent localement dépasser 250 mg/l (valeur limite
admissible, voir paragraphe 4) et même 1 g/l dans les formations à
veines de gypse,
valeur qui rendent cette eau non potable. Les nappes captives
en terrains calcaires sont moyennement à très sulfatées
(30 à 200 mg/l, parfois supérieures à 250 mg/l).
L'urbanisation affecte énormément
l'écoulement superficiel des eaux. L'infiltration et l'alimentation de
la nappe phréatique sont de moins en moins épaisses.
L'emplacement topographique des routes par rapport aux pentes définit
l'action néfaste des écoulements de surface. Les artères
occasionnent des ravinements progressifs. L'incision créée par
cette érosion progressive, lorsqu'elle accède à la nappe
phréatique, va sensiblement abaisser le niveau atteint par cette
dernière déjà affectée par une sous-alimentation
liée à une très faible infiltration. Il va s'ensuivre un
abaissement accru avec des répercussions sur la disponibilité en
eau dans les collines.
IV.4 L'EFFET DE L'URBANISATION SUR L'EROSION PAR LE
RUISSELLEMENT DES VERSANTS
L'analyse de la situation àdifférents niveaux
permet de conclure en ces termes :
1) Par leur propre longueur et largeur, la route qui est dans
l'axe de l'écoulement naturel sont conductrices des eaux de surface et
accélèrent les transferts d'eaux sur les pentes en exacerbant la
torrentialité.
2) Celles qui sont perpendiculaires à l'axe de
l'écoulement agissent comme des obstacles et dans les conditions
particulières, en créant une cuvette artificielle, elles
fonctionnent en corniche. Par le relâchement des eaux en aval de
celles-ci, un ravinement progressif se produit.
Ces cas traduisent la réorientation des eaux
gravitationnelles et donne une indication des risques collinaires qui sont
susceptibles de perturber de façon inacceptable la structure urbaine
amorcée par les événements néfastes aux dambos
(figure 29). Si les écoulements de surface ne sont pas
gérés, ces images, cas typiques montrent comment des blocs
humidifiés suffisamment costaux continueront à surprendre les
riverains dans les zones collinaires où des cas de noyade à la
suite de torrentialité risquent de devenir courants.
Il convient de noter que au moins un quart de la ville est
bâtie dans une cuvette, sur ce, sous le phénomène de
l'anthropisation, est soumis à un drainage lié aux ravinements
très marqués dans le paysage urbain. Les risques liés au
rabattement de la nappe phréatique et drainage des zones ayant des
tourbes sont multiples :
- Entrainement des particules fines lors du drainage avec
indice de vides et augmentation de l'angle de cisaillement d'ou glissement,
- Réduction de la capacité portante du sol. Dans
le cas de sols de type limoneux, argileux ou tourbeux, la diminution de la
teneur en eau se traduit par une fluctuation de volume pouvant conduire
à des tassements présentant des risques pour la stabilité
des édifices et charges situés à proximité. Ces
tassements varient en fonction de la nature du sous-sol, du chargement initial
en surface et de la hauteur rabattue consécutive au drainage qui peut
exercer dans certains cas une influence sur une auréole de plusieurs
mètres à partir de la zone sollicitée.
Ainsi, des études géotechniques s'avèrent
indispensables en vue de définir un mode de fondation approprié
et garantir un aménagement durable.
(http://www.territorial.fr/PAR_TPL_IDENTIFIANT/35936/TPL_CODE/TPL_ACTURES_FICHE/PAG_TITLE/Cons%E9quences+d'un+rabattement+de+la+nappe/302-actu.htm)
consulté le 6 août, 2011.
Figure29 : Catastrophes naturelles des dambos
bubolais : a) couche de sable et goethite jaunatre le long de Wayimirya,
b)blocs aux vallées, c) chutte des blocs entre une confluence, d) vue de
deux ravins serrés par 20m à Wayimirya, e)corrosion de la
méandre courbure, f) bloc exposé à l'érosion,
i)glissement des pots sur Wayimirya.
Pour éviter ce genre des risques naturels au niveau des
vallées, les paysants pratiquentla plantation des antiérosifs
végétaux dans le dambo comme illustre la figure 30.
L'enfouissement de s fondations jusqu'au bed rock serrait la meuilleur.
Fig30: un anti érosif sur le dambo de
Kibangu
De nombreux corps minéraux, toxiques ou non, produits par
l'industrie et utilisés par l'agriculture peuvent être des
polluants ponctuels des nappes: chlorures, sulfates, cyanures, sels
d'arsenic... En Alsace, l'exploitation de la potasse a produit la pollution par
les chlorures et les sulfates de l'eau des nappes. Les activités d'une
usine chimique à Chauny (Aisne) depuis 1820 jusqu'à 1985
àlaissé un sol pollué à forte teneur de chrome,
cadmium, cuivre, plomb et arsenic interdisant tout exploitation de la nappe
sous-jacente.
Les micro-organismes sont peu nombreux dans les eaux de nappe du
fait des conditions généralement anaérobies et des faibles
quantités de nutriments disponibles. Le transfert de matière
organique dans la nappe favorise leur prolifération. Les milieux
fissurés, surtout karstiques, présentent des conditions
favorables à la survie et la multiplication des germes:
pénétration facile de matière organique, conditions
aérobies, pas de filtration. Les germes pathogènes sont
généralement associés aux coliformes et streptocoques
fécaux: la présence de ces derniers indique une pollution par les
eaux vannes, les eaux de station d'épuration, les rejets
d'élevages industriels... et la possibilité d'occurrence de
germes pathogènes.
( Mirsily.G, 2004).
CONCLUSION GENERALE
La maitrise conceptuelle d'un bassin versant est capitale
pour l'étude hydrogéologique et/ou des risques naturels ou de la
vulnérabilité. C'est pour cela que le présent travail a eu
pour objectif général de faire la cartographie du bassin versant
topographique de la rivière Kimemi et y localiser et
caractériser les différentes sources
échantillonnées. Pour ce fait, nous nous sommes servis d'un GPS
pour prélever les différentes coordonnées
géographiques pour chaque source échantillonnée, et pour
le contour du bassin versant afin de trouver ses pentes topographique et
hydrologique ;
ce qui nous a permis d'avoir l'idée sur les
écoulements superficiels dans le bassin.
Nous avons aussi fait quelques essais de
perméabilité qui nous ont permis de déduire à
quelle vitesse l'eau s'infiltre dans le sol. C'est lors de ces essais qu' avons
constaté que le bassin versant de la Kimemi est drainé par les
formations sédimentaires et métamorphiques en l'occurrence les
sables, les argiles, les schistes et une petite portion de la tourbe dans la
vallée Vichai. De fois les granites sont fissurés et occasionnent
ainsi l'infiltration et la circulation de l'eau souterraine qui finit par
émerger dans les endroits à faible gradient hydraulique sous un
écoulement hypodermique.
Les essais de remontée capillaire dans certains sites
nous ont permis de savoir comment la nappe peut parvenir à alimenter un
cours d'eau(ou une source).Ce qui nous a pouces de dire que pendant la
sécheresse ce sont les cours d' qui alimentent la nappe et dans le cas
contraire, c'est la nappe qui alimente les premiers.
Les sources du secteur sont reparties sur toute la surface du
bassin ; quantitativement insignifiantes, elles se font suppléer de
puits d'eau potable s'ils sont bien entretenus et bien
aménagés.
Les analyses physico-chimiques des eaux des sources et des
puits qui ont été effectuées au laboratoire de l'ITAV,
nous ont permis de déterminer la qualité des eaux par rapport aux
normes recommandées par l'OMS.D'après celles-ci, nous avons
constaté qu'aucune source ni puits dans notre secteur d'étude
n'est polluée. D'où, il a été inutile de rechercher
les pistes de solutions.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Albert, Le forage des eaux, guides pratiques,
Johnson
FOUCAULT, A. et RAOULT, J.F., Dictionnaire de
géologie, 1980, Dunod
KAPAJIKA, B., 2010, Cours de Pétrographie,
UCNDK, Inédit
KYANDA, M., 2009, Cours d'hydrologie, UCNDK,
inédit
KYANDA, M., 2012 Cours de Géologie de
l'ingénier, UCNDK, Inédit
Mirsily., G cours d'hydrogéologie,
université de Paris VI septembre 2004.
SAMY SAMAKY,B,Contribution à l'étude
bibliographiquesur les eaux thermalesTFC,UCNDK 2009-2010, inédit
Mirundi, G., Contribution à l'étude
hydrogéologique du bassin versant de la rivière
Kamagema/Panzi , UOB, mémoire, 2010-2011, inédit
TABLE DES MATIERES
DEDICACE-------------------------------------------------------------------------------------------------i
REMERCIEMENTS--------------------------------------------------------------------------------------ii
SIGLE ET
ABREVEATIONS--------------------------------------------------------------------------iii
DEDICACE
I
REMERCIEMENTS
II
SIGLES ET ABREVIATIONS
II
INTRODUCTION
2
SUBDIVISION DU TRAVAIL
2
CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LE
SECTEUR D'ETUDE
2
I.1 CADRE GEOGRAPHIQUE
2
I.2 CADRE GEOLOGIQUE
2
CHAPITRE DEUXIEME : ETUDES
HYDROLOGIQUES DU BASSIN VERSANT TOPOGRAPHIQUE DE LA RIVIERE KIMEMI
2
II.1. INTRODUCTION
2
II.2 DELIMITATION D'UN BASSIN VERSANT
2
II.3 CADRE TOPOGRAPHIQUE
2
I.3. MORPHOTECTONIQUE ET FAILLES
2
II. 5. PRECIPITATIONS ET REGIME HYDROLOGIQUE
2
CHAPITRE TROISIEME : ETUDE
HYDROGEOLOGIQUE DU BASSIN VERSANT DE LA RIVIERE KIMEMI
2
III.I INTRODUCTION
2
III.2. CLASSIFICATION HYDROGEOLOGIQUE DES
RESERVOIRS
2
III.3 NAPPES D'EAU DU BASSIN VERSANT
2
III.4 QUANTIFICATION DE LA PERMEABILITE (K) DES
COUCHES PAR LA METHODE SIMPLIFIE DE PORCHET
2
III.5 JAUGEAGE DE LA RIVIERE KIMEMI
2
III.6 PUISSANCE DE LA NAPPE (REMONTÉE
CAPILLAIRE)
2
III.7 ETUDE DES CARACTERISTIQUES PHYSICO-CHIMIQUES
DE L'EAU
2
III.8. ETUDES ELECTROCHIMIQUES DES EAUX
2
CHAPITRE QUATRIEME : LA POLLUTION DES
EAUX ET SON IMPACT SUR L'ENVIRONNEMENT
2
IV. 1 INTRODUCTION
2
IV. 2 LA RECRUDESCENCE DU RUISSELLEMENT EN VILLE DE
BUTEMBO
2
IV.3 L'EFFET DE L'URBANISATION SUR LA
DISPONIBILITE EN EAU SUR LES COLLINES
2
IV.4 L'EFFET DE L'URBANISATION SUR L'EROSION PAR LE
RUISSELLEMENT DES VERSANTS
2
CONCLUSION GENERALE
2
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
2
TABLE DES MATIERES
2
ANNEXE
SITES DE LA PERMEABILITE DU BASSIN
No
|
Stations
|
Northing
|
Easting
|
Altitude(m)
|
01
|
H.pierard
|
00C07'50,39''
|
029C18'29,75''
|
1713
|
02
|
Kisingiri
|
00C07'59,30''
|
029 C 18'40,35''
|
1745
|
03
|
Ruenda
|
00C07'21,23''
|
029 C 18'61,98''
|
1737
|
04
|
Vutalitya
|
00C06'69,08''
|
029 C 18'43,83''
|
1777
|
05
|
Mabwé
|
00C06'20,82''
|
029 C 18'27,60''
|
1793
|
06
|
Adv: Mutiri
|
00C07'91,00''
|
029 C 18'44,01''
|
1778
|
07
|
Vatolyamipe
|
00C08'16,53''
|
029 C 18'74,47''
|
1810
|
08
|
Vuvatsi
|
00C08'31,37''
|
029 C 18'49,08''
|
1729
|
09
|
Sauvetage
|
00C08'52,83''
|
029 C 17'96,61''
|
1709
|
10
|
London
|
00C08'11,13''
|
029 C 17'95,56''
|
1717
|
11
|
Vuhima
|
00C07'09,78''
|
029 C 17'75,52''
|
1741
|
12
|
Mucchanga
|
00C08'69,06''
|
029 C 18'65,78''
|
1725
|
13
|
Kalemire
|
00C09'06,40''
|
029 C 18'20,08''
|
1806
|
14
|
Kikyo
|
00C09'28,01''
|
029 C 17'88,78''
|
1743
|
15
|
Mukuna
|
00C07'45,52''
|
029 C 18'84,73''
|
1766
|
16
|
Malera
|
00C07'26,33''
|
029 C 19'20,26''
|
1746
|
17
|
Vutahira
|
00C06'80,50''
|
029 C 19'34,30''
|
1769
|
18
|
Kasesa
|
00C07'064,44''
|
029 C 19'20,26''
|
1755
|
19
|
MosquetVutahira
|
00C06'61,75''
|
029 C 19'43,34''
|
1788
|
20
|
Vallée Ruenda
|
00C06'39,06''
|
029 C 19'26,34''
|
1751
|
21
|
Kano Vutalirya
|
00C06'53,21''
|
029 C 18'38,92''
|
1749
|
22
|
Vuhika
|
00C06'04,46''
|
029 C 19'20,26''
|
1777
|
23
|
EpKatwa
|
00C05'73,88''
|
029 C 18'76,88''
|
1761
|
24
|
Kavisa
|
00C05'47,64''
|
029 C 18'80,50''
|
1794
|
25
|
Buinongo
|
00C05'62,41''
|
029 C 18'14,63''
|
1772
|
26
|
Lusando B
|
00C06'38,74''
|
029 C 17'47,69''
|
1767
|
27
|
Ngote
|
00C08'22,88''
|
029 C 19'18,29''
|
1794
|
28
|
Ngese 1
|
00C08'50,87''
|
029 C 19'33,31''
|
1822
|
29
|
Ngese 2
|
00C08'66,79''
|
029 C 19'32,01''
|
1823
|
30
|
kalengere
|
00C08'94,31''
|
029 C 19'09,26''
|
1792
|
31
|
Mumole
|
00C09'45,09''
|
029 C 18'65,31''
|
1831
|
32
|
Usine Kafekite
|
00C08'82,06''
|
029 C 18'65,78''
|
1725
|
ANALYSE DE L'EAU
MESURE DU PH
Le PH est une grandeur qui permet de déterminer si la
solution est acide, Basique ou neutre.
Mode opératoire
Verser la solution à prélever dans un
bécher, plonger la sonde de PH dans une solution. Mettre le
pH-mètre sur la position de mesure. Après stabilisation de la
mesure, relever la valeur indiquée sur le l'écran. Rincer la
sonde avant d'effectuer des nouvelles mesures avec l'eau distillée.
Plonger dans la sonde de la nouvelle solution de telle sorte que
l'extrémité sphérique soit bien immergée, sur tout
le fond du bécher.
NITRITES ET NITRATES
Les nitrites dans l'eau indiquent la présence des
bactéries qui réduisent le nitrate tandis que l'analyse de
Nitrate est complémentaire au Nitrite.
a) Nitrite : réaction de
Lombard
Principe : diozatation de l'acide
sulfanilique par HNO2 et copulation avec phénol en solution
ammoniacale
Mode opératoire :
· 50ml d'eau, ajouter un ml du réactif de lombard
et un ml de HCl N.
· Attendre un quart d'heure, puis ajouter un ml de
NH4OH coloration jaune en présence de NO2
Déterminer la densité optique par
photométrie à la longueur d'onde de 420mm.
b) Nitrates : méthode de RAND VAL ET
LAJOUX
Principe : formation des
dérivés Nitrées du phénol
Mode opératoire :
· Evaporer à sec, au B-M ; 20ml du filtrat
(ce qui correspond à 10ml d'eau à analyser)
· Ajouter aux résidus, parfaitement secs, un ml de
réactif repris par 10ml d'E-D (eau distillée), ajouter 10ml de
NH4OH dilué à 50ml par addition d'eau
distillée.
· Déterminer l'adsorption au photomètre en
utilisant le filtre de 420nm.
CHLORURES : méthode de Mhor
Une concertation de 0,2g/l des ions Cl- dans l'eau
indique que l'eau est normale, mais à des concertations
diluées par exemple de 0,6g/l, l'eau prend une saveur
saumâtre et très désagréable.
Mode opératoire : Prélever
100ml d'eau attestée, ajouter 10 goutes d'indicateurs coloré
K2CrO4 5 et titrer par AgNO3 0,1N jusqu'au
changement de jaune au roue brique légère.
ALCALINITE GLOBALE
Principe : l'alcalinité se dose
au moyen d'une solution d'acide Nitrée, avec
phénolphtaléine comme inducteur.
Mode opératoire : 100ml d'eau
à analyser, ajouter deux gouttes d'inducteur et verser goutte à
goutte au moyen d'une burette, la solution d'acide N /20 N jusqu'à
la coloration rouge.
Evaluer l'alcalinité en c de CaCO3/l
DURETE
Les eaux renferment des sels alcalinoterreux chlorure,
sulfates, le carbonates de Ca et de Mg empêchent l'eau de mousser. Mais
dans la majorité de cas le Ca et M sont responsable de la presque
totalité de la dureté des eaux.
M.O
Dans une capsule en capsule en porcelaine en fond plat on
introduit 50ml exactement mesurée d'eau à analyser.
Neutraliser par Cl 1N nécessaire à la
décomposition des Bicarbonates
Ajouter un ml de la solution tempos et 4 gouttes d'indiquant.
L'eau se colore en roue vineux. Titrer rapidement par la solution d'EDTA
jusqu'à teinte bleue.
La dureté totale se chiffre en degré
hydrométrique Français pour une prise d'essai de 50ml d'eau.
PHOTOS
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