II.2. Méthodologie
Dans notre travail, nous examinerons
l'insécurité non pas comme un problème militaire mais
plutôt comme un problème de gouvernance. En conséquence
nous ne mettons pas l'accent sur la conflictualité armée et que
l'approche de notre mémoire est à classer dans les recherche
irénique et les efforts proactifs des institutions
sous-régionales.
La démarche que nous avons pour mener ce travail n'est
rien d'autre que la démarche hypothético-déductive. Car
notre raisonnement est basé sur la formulation des hypothèses
dont le contenu peut être modifié ou reformuler après avoir
été prouvé.
Les données, sur lesquelles se fonde notre
étude, proviennent des sources différentes. Elles sont issues de
profondes recherches littéraires, qui incluent l'étude. Pour ce
travail nous sommes allés les chercher dans certains centre de recherche
tels que le Centre de Recherche en Géopolitique et Prospective (CERGEP)
, le Laboratoire de Graphique et de Cartographie (LAGRAC), du
département de géographie de l'Université Omar Bongo
(UOB), le bibliothèque du département Histoire et
Archéologie de l'UOB, le centre de documentation de la CEEAC, sans
oublier internet qui nous a été jusque là d'un apport
fondamentale. Nous avons également eu des entretiens avec des cadres
du MARAC et de l'Etat Major Régional.
II.3. Limites de la recherche
Tout au long de l'élaboration de ce travail, nous
étions confrontés à deux difficultés. Primo, la
réponse très tardive du Secrétaire Générale
de la CEEAC quant à notre demande de mener des investigations au sein
des organes qui font l'objet de notre travail de recherche. Celle-ci nous est
parvenue quatre mois après l'envoi de cette demande. Deusio, le
caractère très instable des cadres qui nous ont été
recommandés. Car, compte tenu du la situation actuelle de la
sous-région ces derniers étaient amenés à voyager
toutes les deux ou trois semaines environs.
II.4. Annonce du plan
Pour mieux traiter notre sujet, nous avons pensé
organiser notre travail en deux parties.
La première partie qui s'intitule, «
La situation sécuritaire en Afrique centrale »
se compose de deux chapitres. Elle vise d'une part à
présenter la situation sécuritaire de l'Afrique centrale et de
l'autre l'organisation de la CEEAC en matière de promotion de la paix et
de la stabilité sous-régionale. Le chapitre 1qui a pour titre
« L'insécurité en Afrique centrale : un
problème avant tout de gouvernance » nous présente
tout d'abord les caractères conflictogène et
insécuritogène de l'Afrique centrale. D'où l'urgence pour
ces Etats de la sous-région de mettre en place des mécanismes qui
permettraient d'asseoir une véritable paix sous-régionale. C'est
dans cette logique que le chapitre 2 « Les logiques et les
acteurs de l'irénisme en Afrique centrale » vient nous
montrer comment ces Etats vont s'organiser via les institutions
sous-régionale que sont la CEMAC d'abord, et la CEEAC après
pour mieux prévenir, gérer et résoudre ces
problèmes de conflictualité et d'insécurité en
Afrique centrale.
La deuxième partie quant à elle porte sur
Les instruments du COPAX : entre théorie et pratique
fait le rapport existant entre les missions de ceux-ci et les
réalités du terrain. Dans le chapitre3 « Les
principaux instruments du COPAX : fonctionnement et
difficultés » nous faisons une analyse du fonctionnement,
de l'organisation et des modes opératoire du MARAC et de la FOMAC, puis
nous mesurons leur efficacité. Enfin, le chapitre 4 «
Les reformes du COPAX et les défis sécuritaires en Afrique
centrale », nous montre comment l'institution
sous-régionale tente d'apporter des réponses aux nouvelles formes
de menaces que connait la sous-région. De par ces reformes, nous
proposons une nouvelles architecture du COPAX et quelques solutions pour une
redynamisation du COPAX.
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