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La perception du magazine "Kin-makambo de Molière t.v" par les habitants du quartier Livulu

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par Glody Ditina
Universitè de kinshasa - Memoire 2015
  

Disponible en mode multipage

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[j]

EPIGRAPHIE

« Une information qui n'est pas appropriée par le sujet reste un amas de signes, sans signification : ce n'est que lorsqu'il ya l'intégration de l'information par son système cognitif que celle-ci devient connaissance pour le sujet, c'est-à-dire une pertinence par rapport à son intégration dans la vie quotidienne du sujet. »

(SERGE PROULX)

[ii]

DEDICACE

Je dédie ce travail à mon père DITINA KAKUZUNGILU Dizzy et ma mère MATUETU DILONDI Fyfy, pour leur assistance tout au long de notre travail et pour tant de peines endurées pour assurer notre éducation.

DITINA

[iii]

IN MEMORIAM

Je dédie aussi ce travail à titre posthume à mes grands-parents qui nous ont quittés :

- LUVUVULA PEMBELE Antoine

- METUMOKENA NDIOKU Madeleine - SENGA MATA Marie

- NOSA MUKOKO Pierre

[iv]

REMERCIEMENTS

Avant d'entrouvrir le gros de ce travail, nous nous sentons un réel plaisir de remercier notre Directeur, le Professeur Fulgence MUNGENGA KAWANDA et nos encadreurs Messieurs LENDO Billy et BONDO Steve qui, malgré leurs nombreuses occupations ont bien voulu accepter de patronner et de superviser ce travail.

Nos remerciements s'en vont également à tous nos Professeurs, Assistants et Chef de travaux pour nous avoir assuré la bonne formation.

Nos remerciements sont adressés également à mes très chers frères et soeurs : DITINA BOLOKAY Cedrick, DITINA DILONDI Jonathan, SENGA DITINA Ruth, DITINA MBIYAVANGA Exaucé que ce travail vous serve d'exemple à suivre, de vous emboiter les pas pour l'avenir.

Que doit également assurer de notre profonde reconnaissance à mes oncles, tantes, cousins et cousines : NSITA Roger, LUYEYE Blaise, PULULU Baby, KAPELA Simon, NSILULU Antoine, LUKOKI Jerome, NKEMBO Aimé, NSONA Bijoux, MUNGEYA David, SENGA LUYEYE Samuela, LUYEYE Thony, LUYEYE Blaise-david, SENGA Israela, SENGA Kerene, MALULA Glodie, LUYEYE David, TONDO Michel, EKWALANGA Isaac, LIBULA Emery, KAHUMBA Grace, KIMUKEDI Benie, KAHUMBA jeess konvict, TUZOLANA Kerene, LINDA Triphene.

A mes amis et camarades, frères et soeurs scout : PEMBELE Emeraude R10, NGOLO Jeannot, Gerabi TSHISI, KONGOLO Elvador, PEMBELE Orgasy, MADIANGUNGU Hornella, KABEYA Fbi, MAKINU Bodrick, MAKINU Erick, KIMUKEDI Colbe, MUNDENDE Patrick, BILOKO Daniel, MOLOWAYI Elda, TEPUPILEKA Erick, MASWA Gethro, KINIAMBI Florent, TSHIM'S Crispain, BITUMBA Francis, MAYELE Djodjo, DJONGA Paul, MUBILAYI Glady, NGELE Rebecca, LIBULA Jack, MBANZULU Grace, TUANA Divine, YANZELI Pascaline,

[v]

Odile MPOMA, Euvelyne MUNGOL'S, PEMBELE Grondin, MBUYI Otarie, BATA Dromadaire, MUKANU Griffon, MBAYA Girafe, MUBAMBA Crécerelle, MAVAMBU Caméléon, KUSULU Rossignol, ITAMBA Marmotte, MUKWA Coati, MASINI Choucas, SWIDISA Albatros, LEDY Chamois, MUTOMBO Buffle, KIBWADI Pélican et KIMPUKU Mérinos.

La liste étant très longue, nous nous trouvons dans l'impossibilité de citer tout le monde, mais ceux qui ne sont pas citer ne nous tiennent pas rigueur parce que bien que ça, leur modeste trouve ici notre sincère gratitude. Merci à vous

Que ce travail soit pour vous un appel au dépassement de votre vie et que le maitre de l'univers Jésus christ soit loué.

1MUNGENGA KAWANDA, F., Note de cours de méthodologie de l'information G2 SIC, Inédit, FLSH, UNIKIN, 2012.

[1]

INTRODUCTION GENERALE

0.1. PROBLEMATIQUE

La ville de Kinshasa dans son immensité médiatique compte plus d'une trentaine des chaines de télévision répartie selon les vocations, les missions et les catégories. Aux côtés des télévisions qui opèrent dans le domaine de l'information, il existe celles qui poursuivent des lucres que l'on appellerait commerciales, celles qui sont confessionnelles et celles qui sont propagandistes.

Bien que très bien identifiées et définies, certaines de ces chaines de télévision, selon le besoin de leurs publics, combinent leurs programmes en les adaptant aux réalités rien que pour maintenir leur audimat.

La télévision comme un media de communication, transmet les sons et les images fixes et en mouvement. Elle est aussi une activité du secteur audiovisuel qui met à la disposition du public téléspectateur des images sonorisées et animées sous forme d'une grille de programmes. 1

Ce media qui suscite de l'émotion par son caractère audio et visuel, attiré ses téléspectateurs et les fidélise.

Molière TV est l'une des chaines privées que l'on retrouve dans la ville de Kinshasa, possédant des émissions variées, dont la plus célèbre est le magazine d'actualité Kin-Makambo. Ce dernier est un programme qui passe tous les jours de la semaine soit du lundi au samedi entre 21h00' 22h00' et sa rediffusion intervient chaque matin de 07h00' à 08h00'. Sa rétrospective de la semaine se passe chaque dimanche soir et chaque lundi matin aux mêmes heures indiquées ci-haut. Dans ce magazine, il est question de montrer tous le vécus quotidiens des kinois, leurs réalités sociales, toutes les catastrophes et/ou événements qui surviennent dans la capitale congolaise et quelque fois dans certaines provinces. Certaines antivaleurs déplorées par l'Etat et la population y sont aussi montrées.

D'où, Kin-Makambo est un magazine qui parle de la vie des kinois. Dans sa vision, le magazine cherche à se rendre des lieux en lieux grâce à un numéro 0817888888 qu'il a rendu public qui permet aux agents de cette télévision, qui se prétendent être journalistes, de

[2]

faire des descentes sur terrain et de recueillir les avis des victimes, des témoins d'un fait, faire des constats, etc.

Parmi les coins ciblés par notre étude, le quartier Livulu, un quartier situé dans la partie ouest de la commune de Lemba, où se déroulent parfois des événements nécessitant la participation de ce magazine en vue de se faire entendre et suivre auprès des autorités. Kin-Makambo n'est pas le seul magazine à s'aligner dans cette vocation car nous pouvons compter : Lingala facile, C.N.L, Kin-live, 2ème oeil de la communication, etc.

Comme dans la télévision le premier avantage est l'immédiateté, les kinois, particulièrement les habitants du quartier Livulu, ont certaines comme des réalités pour lesquelles ils voudraient se faire entendre par le canal de l'un de ces magazine.

Au regard de ce qui précède, nous formulons la préoccupation de la manière suivante : comment les habitants de Livulu perçoivent le magazine Kin-Makambo ?

0.2. HYPOTHESE

Une hypothèse est définie selon Rongere, comme étant une proposition des réponses aux questions que l'on se pose à propos de l'objet de la recherche formulée en des termes tels que l'observation et analyse puissant pouvant fournir une réponse.2

Nous formulerons notre hypothèse de la manière suivante :

Les habitants du quartier Livulu perçoivent Kin-Makambo positivement, car ce magazine répond à tous leurs appels en cas des catastrophes qui surviennent dans leur milieu. Sa permanence, sa rapidité, sa fiabilité, etc. font qu'il garde sa fidélité auprès de ces habitants. Et tous les éléments couverts dans ce quartier sont toujours diffusés et les habitants sont satisfait du fait que leurs désidérata et condition soient passés à la télévision, car c'est synonyme pour d'une interpellation à l'autorité.

0.3. CADRE THEORIQUE

Tout problème de recherche doit d'abord s'intégrer dans une perspective théorique générale. La perspective théorique est

2RONGERE, P., Guide des chercheurs en sciences sociales, Kinshasa, Médias Paul, 2006,14p.

[3]

garantie de l'intégration de la recherche dans la communauté scientifique.3

Les théories servent à expliquer les phénomènes et les comportements complexes. Elles sont constitués « D'un enchaine des propositions indépendantes énoncés dans le langage habituel où les déductions font appel à la logique intuitive ».4

Notre étude s'inscrit dans le cadre des travaux portant sur la théorie des représentations sociales, on s'appuiera sur Serge Moscovici, Denisse Jodelet etc.

0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Ce sujet n'était pas choisi par hasard ; c'est avec raison puisque son importance est d'éclairer les lecteurs la manière dont les habitants des quartiers périphériques perçoivent le magazine Kin-Makambo notamment ceux du Livulu. Pouvons-nous ajouter que ce sujet est bien choisi compte tenu de son impact sur les habitants de Livulu.

Notre analyse renferme un triple intérêt à savoir :

- L'intérêt personnel ;

- L'intérêt scientifique ; - L'intérêt social.

? L'intérêt personnel : étant intellectuel, ce travail va aider à enrichir nos connaissances et à donner aussi le meilleur de nous-mêmes ou ajouter quelque chose dans le monde scientifique.

? L'intérêt scientifique : finaliste du premier cycle en science de l'information et de la communication, nous sommes obligés d'apporter notre pierre a l'édifice qui sont les SIC.

Ce travail aidera les chercheurs et autre scientifique de trouver quelques connaissances en ce qui concerne la perception du medias par le public.

? L'intérêt social : les résultats de ce travail permettant aux responsables des organes de presse, de savoir comment les publics perçoivent les magazines qui abordent les réalités sociales des populations.

3KASONGO IBANDA, E., Notes de cours des théories de communication G3SIC, inédit, FLSH, UNIKIN, 2010.

4HATCH, M., Théorie des organisations, Bruxelles, De Boeck, 2000,24p.

[4]

0.5 METHODE ET TECHNIQUES

L'élaboration de tout travail scientifique exige que l'on recoure a des procédés déjà établis.

La méthode, c'est l'ensemble des règles ou des procèdes pour atteindre dans les meilleures conditions, un objectif.5

La méthode scientifique est définie selon Amyotte comme « un ensemble d'opérations par lesquelles on cherche à obtenir des résultats valides et reproductibles.

C'est la démarche logique d'une science, c'est-à-dire l'ensemble des moyens mis en oeuvre afin de répondre à une question.

Il s'agit d'un procédé explicite et reproductible d'une série de règles à observer lorsqu'on étudie un problème précis ».6

Pour mener à bon port notre travail, nous avons eu à recourir à la méthode et aux techniques scientifiques suivantes :

O.5.1. METHODE

Dans le souci de nous conformé aux normes et principes scientifiques, nous avons choisi l'approche quantitative qui nous a servi de vérifier et de nous rendre compte sur le nombre de téléspectateurs qui suivent ce magazine dans le quartier Livulu.

0.5.2. TECHNIQUES

Au cours de notre étude nous allons recourir aux techniques suivantes :

? Documentaire : elle nous permettra de recueillir certaines renseignements à l'aide des différents documents et ouvrages ayant trait à notre sujet.

? Entrevue : elle nous permettra la collecte d'informations sous formes discursives, c'est-à-dire des données relatives au discours d'un individu.

? Enquête : elle nous permettra de procéder aux questionnaires d'enquête.

5 MULUMA MUNANGA, G., Le guide du chercheur en sciences sociales et humaines, Kinshasa, SOGEDES, 2003.

6AMYOTTE, L., Méthodes quantitative. Applications à la recherche en sciences humaines, Montréal, Ed. du renouveau pédagogique, 1990,4p.

[5]

0.6. DELIMITAION SPATIO-TEMPORELLE

Vu la complexité du thème choisi, ce travail se limitera au quartier Livulu, pendant la période allant du mois d'Avril au 31 Décembre 2015.

0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Outre l'introduction et la conclusion, le présent travail comporte trois chapitres : le cadre théorique et conceptuel, la présentation de la chaine Molière télévision et du magazine Kin-makambo, enfin l'enquête sur la perception du magazine kin-Makambo par les habitants du quartier Livulu.

[6]

CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE

Le présent chapitre envisage de fournir davantage d'éclairages autour des termes, notions et théories qui sous-tendent notre travail. Concernant son ossature, celui-ci comprend deux sections à savoir :

- Elucidation des concepts ;

- Construction du cadre théorique de référence.

SECTION 1 : ELUCIDATION DES CONCEPTS

La polysémie étant inhérente à tout terme d'une langue, y compris les concepts savants, il nous parait opportun à ce stade de notre recherche de clarifier et de préciser l'entendement que nous attribuons aux concepts au regard de notre problématique.

Ainsi, nous allons sous ce point cerner tour à tour les concepts suivants :

- Perception ; - Magazine.

I.1.1. la perception

a. Définition

La perception est une faculté biophysique ou le phénomène physio-psychologique et culturel qui relie l'action du vivant aux mondes et à l'environnement par l'intermédiaire des sens physiologiques et des idéologies individuelles ou collectives.

Selon Mpinda Mukumbi Daniel, une perception est une prise de connaissance d'un fait ou d'un événement du monde extérieur qui ont pris naissance dans une série de sensation.

La différence entre sensation et perception réside dans le fait qu'une perception est très complexe consciente, susceptible de contenir plusieurs sensations. Par contre la sensation peut se transformer rapidement en une perception7

En psychologie, la perception est l'ensemble d'opérations psychologiques qui codent et coordonnent les diverses sensations liées à la présence d'un objet extérieur, leur donnent une signification et

7MPINDA MUKUMBI, D. et alii, Note de cours de psychologie destiné aux apprenants, Département de psychologie, Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation, UNIKIN, 2010, 25p.

[7]

permettent une prise de connaissance. Toute perception est une gnosie.8

b. Typologie de perception

Il existe plusieurs types de perceptions :9

1. Perception sensorielle : Est la perception « immédiate » que nos sens nous livrent, comme des informations directes.

2. Perception auditive : Est la perception de l'ouïe (ce que nous entendons)

3. Perception visuelle : Est la perception de la vue.

4. Perception du temps : Si nous possédons des yeux pour voir, des oreilles pour entendre et un nez pour sentir, nous n'avons pas des récepteurs sensoriels spécifiques dédiés à la perception du temps. Or nous sommes pourtant capables de percevoir l'écoulement du temps.

L'étude de la perception du temps se confronte donc à un paradoxe qui renvoie à la nature même du temps où se rencontrent les expériences psychologiques, les réflexions philosophiques, notre compréhension du fonctionnement du cerveau et nos connaissances des cycles circadiens.

c. Caractéristiques de la perception10 La perception est :

- Sélective : C'est un principe de filtrage des informations en surabondances, elle ne retient que la plus pertinente d'entre elle par rapport aux besoins du consommateur. Il est en effet exposé à 300 à 600 messages par jour. Elle est également sélective car elle défend l'équilibre psychologique afin d'éviter les états de tension en cas de différences avec le cadre de référence.

- Cumulative : elle a pour fonction de regroupement toutes les perceptions isolé en un construit global. Il influera par la suite sur le stockage dans la mémoire de l'individu.

- Délimitée dans le temps.

8 Http://www.psychologies.com/Dico-Psycho/Perception 9Idem

10Idem

[8]

d. Composante de la perception11

Il existe trois composantes de la perception à savoir :

- Processus récepteur : il est constitué par les différentes sensations.

- Processus symbolique : dans la perception, chaque champ structuré est associé intimement à un concept. Par exemple : je vois dans une rue pleine des gens une figure connue. Celle-ci me rappelle tant d'événements, il ya une association, une organisation d'idées qui se déclenche aboutissant à un comportement approprié.

- Processus affectif : chaque expérience de perception dispose des aspects affectifs : attraction, répulsion ou indifférence.

I.1.2. Le media

I.1.2.1. La télévision

a. Définitions

Selon Francis Balle, la télévision est un moyen de transmission à distance d'images animées et sonorisées12.

D'après Mungenga Kawanda, la télévision est un moyen de communication qui transmet, grâce aux ondes électromagnétiques, les sons et les images fixes et en mouvement13.

D'après l'encyclopédie techno science en ligne, la télévision est la transmission, par câble ou par des ondes radioélectriques, d'images ou de scènes animées et généralement sonorisées qui sont reproduites sur un poste récepteur appelé téléviseur(ou, par abus de langage, télévision), au fur et à mesure de la réception14.

b. fonctions de la télévision

Le sociologue Jean Stoetzel cité par Francis Balle dans son ouvrage médias et société renseigne qu'il est impossible de comprendre la presse sans envisager les fonctions qu'elle exerce auprès de son public15.

Les médias jouent différentes fonctions dans la vie sociale et cela selon les auteurs. Pour Deville, les médias ne remplissent pas toujours les

11MPINDA MUKUMBI, D. et alii, op.cit., 25-26p.

12BALLE, F., Médias et sociétés, Paris, Librairie générale de droit et de jurisprudence, 2000, 114 p.

13MUNGENGA KAWANDA, F.,Op. cit.., 24 p.

14 Http://www.technoscience.net/?onglet=glossaireetdéfinition, consulté le 12 Février 2016 15BALLE, F., Médias et société : presse audiovisuel, télécommunication, 6è éd. Montchrestien, 1992,605p.

[9]

mêmes fonctions, selon les besoins et circonstances dans lesquels ils sont utilisés16.

Il s'avère que chaque fonction des médias correspond un besoin social. Ainsi pour Derville les médias :

· Fournissent des nouvelles au public ;

· Analysent ces nouvelles ;

· Distraient les consommateurs ;

· Diffusent des connaissances ;

· Ils le font dans un cadre de référence.

Eu égard à ce qui précède, nous pouvons déduire que les médias remplissent quatre fonction17 à savoir :

· La fonction informative ;

· La fonction délibérative ;

· La fonction distractive ;

· La fonction éducative.

1. la fonction informative

La première fonction des médias est de véhiculer les informations que le public reçoit comme des certitudes.

2. La fonction délibérative

La fonction délibérative des médias fait allusion à l'opinion ou au jugement que peut émettre le communicateur dans son message.

3. La fonction distractive

La société moderne exhale de plus en plus l'air d'une nouvelle culture basée sur les médias. Autant les médias prolifèrent autant la communauté, trouve en eux une source indéniable, non seulement d'information, mais aussi de distraction.

4. La fonction éducative

Nous avons précédemment mentionné que les médias sont sources de formation faisant ainsi allusion à la valeur que revêtent les canaux de communication dans la formation de l'individu. Cet atout offre aux consommateurs des médias un plus dans leurs formations éducatives.

16DERVILLE, G., Le pouvoir des médias, http://www.mauditsfrançais.com 17Les fonctions sociales de la presse, www.playmentdroit.com

[10]

c. Typologie de la télévision18

Certains critères nous permettent de classifier la télévision sous différentes catégories :

- Selon le critère juridique, on distingue :

· Les télévisions publiques : répondent principalement à une logique de demande et de l'offre : former et informer sont des objectifs qui passent avant le divertissement.

· Les télévisions privées (commerciales ou
confessionnelles)
: obéissent à une logique de la demande. Elles proposent des programmes qui correspondent à la demande du public pour faire de l'audience en vue d'augmenter les recettes publicitaires.

· Les télévisions associatives. - Selon la zone géographique, il y a :

· Les télévisions locales

· Les télévisions de proximité

· Les télévisions nationales

· Les télévisions transnationales

- Selon le critère du mode d'accès au programme, on distingue :

· La télévision à péage : le paiement peut se faire à la consommation pay per view) ou de manière forfaitaire (abonnement). Elle peut aussi être une télévision à la demande c'est-à-dire le programme consommé est préalablement demandé par le téléspectateur.

· La télévision gratuite : la gratuité résulte d'un financement public par impôt général ou par un impôt spécifique (redevance de la télévision) soit par la publicité.

I.1.2.2. Programmation télévisuelle a. Notion

La programmation télévisuelle poursuit des buts et des objectifs contenus dans le cahier de charge et dans la ligne éditoriale ou politique rédactionnelle de chaque média.

Guy Lochard et Jean-Claude Soulages trouvent dans chaque programmation quatre buts actionnels : « faire savoir, faire comprendre, faire plaisir et faire faire »19

Ces buts actionnels déterminent le contrat spécifique dans lequel s'inscrit chaque programme télévisuel.

18MUNGENGA KAWANDA, F., op. cit., 24 p.

19LOCHARD, G., et SOULAGES, J-C., La communication télévisuelle, Paris, Armand Collin, 1998,100 p.

[11]

De ce fait, au faire savoir correspond le contrat d'information (journal, bulletin, flash, etc.), au faire plaisir, correspondra le contrat de divertissement (fiction, sport, jeux, musique, etc.), au faire comprendre, le contrat explicatif (magazines, documentaires, etc.) et au faire faire il y a le contrat d'assistance.

D'autre part, Lochard et Soulages ajoutent le contrat pédagogique et le contrat commercial.

b. Principes de la programmation

La programmation est une opération intellectuelle consistant à placer des émissions, à les agencer dans un feuillet appelé « grille de programmes ». Elle désigne également une liste d'émissions qui seront diffusées au cours d'une période donnée.20

Elle consiste à favoriser les rencontres entre le public et les médias, dans une période caractérisée par la demassification.

La programmation permet à une chaîne de télévision d'organiser la diffusion de ses émissions en fonction du prime time ou heure de grande écoute. Elle donne une vue panoramique sur l'ensemble des émissions et leurs répartitions horaires.

A propos du ciblage, la logique de la programmation repose sur l'observation des consommateurs, c'est-à-dire les personnes présentes au foyer aux différents moments de la journée. Les variables socioculturelles et le découpage de la journée en sont les composantes pertinentes, alors que l'âge, le sexe et le niveau intellectuel en sont des indicateurs.

Vernier remarque que la logique de toute programmation repose sur l'observation des comportements et tient compte de la saison, du jour, de la semaine, du moment, etc.21

c. Techniques de programmation

Le rôle du programmateur est de coïncider le découpage de la journée en tranches horaires avec le découpage de la production des émissions.22Toute programmation nécessite donc l'élaboration d'une grille.23

Selon Fréderic Antoine, elle se lie en deux dimensions :

20 Ibidem, 20 p.

21VERNIER, J-M., « La programmation télévisuelle » in SFEZ, L., dictionnaire critique de la communication, Tome 2, Paris, P.U.F, 1032 p.

22 Http://www.wikipedia.fr/programmation; consulté le 12 février 2016

23ANTOINE, F., et alii, Médiateur tout savoir sur la télé, Bruxelles, Médialogue, 3ème édition, 1993, 88 p.

24Ibidem, 88 p.

[12]

? La dimension verticale découpe la journée en deux tranches

horaires et se lie du haut vers le bas. Ici, le programmateur

cherche à séduire les personnes aux foyers, aux différents

moments de la journée en huit tranches horaires :

- Earlymorning time : de 7 à 10 heures du matin ;

- Day time : de 10 à 16 heures ;

- Earlyfringe time : de 16 à 17 heures ;

- Acces time : de 17 à 20 heures ;

- Prime time : de 20 à 23 heures ;

- Latefringe : de 23 à minuit ;

- Latefringe : de minuit à 1 heure du matin.

? La dimension horizontale quant à elle permet d'aligner les

émissions pendant une semaine.

A partir d'elle, on peut mieux percevoir les contraintes de la production et le flot d'émissions et donner ainsi une nouvelle explication de la rigidité des grilles. Il est nécessaire de prévoir une production d'émission régulière, chaque fois différentes et pourtant toujours semblables.

d. Les déterminants d'une grille

Fréderic Antoine affirme qu'il existe plusieurs facteurs qui déterminent la construction d'une grille des programmes. Parmi ces facteurs, il note la masse financière, les dispositions légales et la concurrence.24

La masse financière désigne l'ensemble des moyens financiers dont dispose la chaîne pour la production de ses émissions. Elle est souvent déterminante pour ce qui est du volume de programmes propres ou étrangers.

Les dispositions légales ont une incidence sur la confection de la grille dans la mesure où chaque Etat dispose d'un arsenal juridique particulier sur les contenus ou les produits médiatiques.

Enfin la concurrence impose deux choix au programmateur :

- Proposer les mêmes programmes que la concurrence par mimétisme et cela à des heures identiques. Ceci conduit à une uniformisation de l'espace audiovisuel.

- Le choix alternatif permet quant à lui de proposer d'autres types de programmes que ceux proposés aux mêmes heures par la concurrence.

[13]

I.1.2.2.1. Programme télévisé

a. Définition

Un programme télévisé ou une émission de télévision est une production audiovisuelle d'une certaine durée diffusée sur une chaine de télévision.

Notons toutefois que l'emploi du mot programme comme synonyme d'émission est impropre (calque de l'anglais), un programme étant une grille regroupant plusieurs émissions.

b. Description

Les émissions de télévision incluent les journaux télévisés (couramment appelés journal télévisés ou nouvelles), les documentaires, les divertissements en diffusant des spectacles de chanson ou d'extrait de spectacle par exemple, les économiques, scientifiques ou culturels (avec des journalistes, des intervenants qui seront interviewés et à qui on demande parfois de réagir sur des reportages) ou encore les émissions de téléréalité. Une émission débute souvent par un générique qui contient un indicatif musical.25

I.1.2.2.1. 1. Le magazine

a. Définition

Selon Paul Maeseneer, « un magazine d'information est une sorte d'émission d'information qui développe les nouvelles en les expliquant en détail, c'est-à-dire en les situant dans leur contexte de façon que l'auditeur ou téléspectateur puisse comprendre en présentant les divers aspects grâce aux points de vue et aux opinions des personnes concernées ».26

Le petit Robert définit le magazine comme étant une émission périodique de radio ; télévision, sur un sujet déterminé.27

Et enfin Larousse le définit comme un ouvrage périodique, généralement illustré, qui traite des sujets les plus divers.28

25 Http : // fr.wikipédia.org/wiki/programmation

26 DE MAESENEER, P., A vous l'antenne, Paris, 1997,162p.

27 REY, A. et REY-DEBOVE, J., Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française, Paris, 1997, 1127p.

[14]

b. But du magazine

Un magazine a pour but d'approfondir les nouvelles du jour. C'est la raison pour laquelle il est souhaitable que les reporters et les journalistes chargé de sa production travaillent en étroite collaboration ; une partie de l'équipe complétant les activités de l'autre.

Bref, la différence entre le magazine et les autres types d'émissions d'information réside au niveau de la façon de traiter les nouvelles. Dans un magazine les sujets sont traités en profondeur et que le journaliste dispose un temps d'antenne plus important par rapport aux autres types d'émissions.

c. Qualités d'un producteur ou journaliste de magazine

Comme l'affirme Paul Maeseneer, « le producteur d'un magazine est généralement un journaliste tout à fait expérimenté qui maitrise la technique de l'enregistrement ».29

En dehors de cette qualité, il doit également faire preuve d'une maitrise de l'art de l'interview.

SECTION 2 : CONSTRUCTION DU CADRE THEORIQUE DE
REFERENCE

Un travail scientifique effectué en science de l'information et de la communication doit toujours avoir un soubassement théorique, celle-ci va nous permettre de marcher et de s'inspirer des expériences des natures. La présente section va s'atteler sur la théorie des représentations sociales.

Pour ce faire, nous allons passer en revue les points ci-

après :

- L'histoire et évolution du concept de représentation sociale ;

- La formation des représentations sociales ;

- La structure des représentations sociales ;

- Les fonctions des représentations sociales.

I.2.1. l'histoire et évolution du concept de représentation sociale

Le concept de représentation sociale a été introduit en psychologie sociale par Serge Moscovici en 1961 dans son ouvrage intitulé La psychanalyse, son image et son public.

Contrairement à ce que le titre pourrait laisser entendre, cet ouvrage de 650 pages ne concerne guère la psychanalyse en tant que telle. Il se

28 Dictionnaire Larousse, trois volumes, Paris, 1966, 852p.

29 DE MAESENEER, P., op.cit., 162p.

[15]

consacre plutôt à l'étude de l' « image de la psychanalyse dans le grand public (français) »30.

De cette recherche fondatrice est ouvert tout un champ d'étude autour du concept de représentation sociale. En témoigne les recherches sur les domaines comme « (...) le langage des femmes (Aebischer, 1985), le savoir économique (Vergès), l'intelligence (Mugny et Carugati, 1985), (...) »31.

Plus illustrative encore est la bibliographie de près de 600 ouvrages et articles scientifiques autour du concept, présentée par Denisse Jodelet sous le titre de « Bibliographie générale sur les représentations sociales » dans son ouvrage intitulé Les représentations sociales.

Aussi, Serge Moscovici déclare que « s'opère autour de représentations sociales une convergence remarquable entre les diverses sciences psychologiques et sociales »32.

En réalité, Moscovici s'est beaucoup inspiré du concept de « Représentations collectives » d'Emile Durkheim pour élaborer le concept de représentation sociale. C'est pourquoi Denisse Jodelet eut à déclarer que « le concept de représentation sociale-ou plutôt collective-apparait en sociologie où il connait une longue éclipse. Mais sa théorie va s'esquisser en psychologie sociale(...) ».33

Serge Moscovici lui-même se prononce sur le rapport existant entre le concept durkheimien et celui qu'il a forgé.

Il précise que, la notion de représentation collective a subi une éclipse qui a duré près d'un demi-siècle(...) c'est vers le début des années 60 de ce siècle qu'il m'a semblé possible de renouer l'étude des sociaux, faisant ainsi revivre la notion.

Ce pour dire que le concept n'est pas nouveau et que certains changements ont été opérés au cours de son évolution.

Cette évolution dans le sens du concept est présentée plus loin dans le travail.

30DORTIER, J.-F., Dictionnaire des sciences humaines, Paris, éd. sciences humaines, 2013, 731p.

31AEBISCHER, V. et OBERLE, D., Le groupe en psychologie sociale, Paris, Dunod, 1998, 61p.

32MOSCOVICI, S. in JODELET, D., les représentations sociales, Paris, PUF, 5ème édition, 1989,80p.

33JODELET, D., « Représentation sociale : phénomènes, concept et théorie » in MOSCOVICI, S., psychologie sociale, Paris, PUF, 1984,357p.

[16]

I.2.1.1. Définition du concept de représentation sociale

Serge Moscovici affirme que son travail cherche à étudier les « processus afférent à son enracinement dans la conscience des individus et des groupes »34.

Pour Moscovici donc, la représentation sociale est un système de valeurs, de notions et de pratiques relatives à des objets, des aspects, ou des dimensions du milieu social, qui permet non seulement la stabilisation du cadre de vie des individus et des groupes, mais qui constitue également un instrument d'orientation de la perception des situations et d'élaboration de représentation sociale et le concept de représentations collectives.

Comme souligné antérieurement, Serge Moscovici s'est inspiré du concept de représentations collectives de Durkheim pour élaborer le concept de représentation sociale. Cependant, dès le départ, Moscovici a marqué les nuances sinon les différences qui justifient le nouveau concept et le sépare de son aïeul. En effet, pour Durkheim, « les représentations collectives sont partagées par l'ensemble d'une société et sont stables à travers le temps contrairement aux représentations individuelles qui sont variables, éphémères, propres aux individus. »35

Moscovici établit la différence entre les concepts au sens

où ces représentations collectives sont le propre des sociétés
traditionnelles alors que les représentations sociales vont avec les sociétés modernes.

En effet, le rôle sans cesse croissant que jouent les médias dans la diffusion de l'information, des opinions, des connaissances dans les sociétés actuelles, rend difficile l'institution d'une représentation qui soit commune à tous les membres de la société. Les représentations sociales sont plutôt partagées par des groupes, en fonction des valeurs et des normes commune aux membres

I.2.2. La formation des représentations sociales

Moscovici a, dans son étude inaugurale, identifiés deux étapes dans la constitution d'une représentation sociale. Ces deux étapes de la formation des représentations sociales reprises par la

34MOSCOVICI, S., La psychanalyse, son image et son public, 1p.

35JEAN-CHARLES, V., mémoire : Représentation des pratiques sexuelles des hommes hétérosexuels de17 à 55 ans et les risques d'infection au VIH/SIDA dans les milieux défavorisés, FASCH, 2008, 38p.

[17]

plupart des chercheurs travaillant dans le champ des représentations sociales. Ces étapes sont :

a) l'objectivation ;

b) l'ancrage.

I.2.2.1. l'objectivation

Selon Aebischer et Oberle, le processus d'objectivation consiste en l'omission de certains éléments de l'objet de la représentation de leur univers propre pour être intégrés dans un univers plus familier à l'individu ou au groupe qui représente. Par le fait même, une certaine distorsion est faite au caractère objectif de l'objet représenté.

Le fait de dissocier ces éléments de leur contexte d'origine et des règles qui les gouvernent, pour les associer à quelque chose de nouveau, s'accompagne d'une recomposition de ce qui a été dissocié, avec de nouvelles règles, qui va leur donner un sens différent.36

C'est pourquoi Abric croit qu'en matière de représentation sociales, il n'existe pas a priori de réalité objective, mais que toute réalité est représentée, c'est-à-dire appropriée par l'individu ou le groupe, reconstruite dans son système cognitif, intégrée dans son système de valeurs (...)

I.2.2.2. l'ancrage

Après avoir été décontextualisés, c'est-à-dire enlevés de leur environnement d'origine, les quelques éléments (informations, explications, usages, vertus, etc.) de l'objet représenté doivent être intégrés dans un environnement familier, cohérent avec lui-même et facilement repérable pour l'individu ou le groupe. A ce moment, les analogies, les dissemblances, les souvenirs, etc. vont s'activer pour ordonner les éléments et les faire trouver un univers. Ce processus d'intégration des éléments s'appelle ancrage.

Pour Aebischer et Oberle le processus d'ancrage consiste en l'incorporation de ces informations dans un réseau de catégories plus familier. Une fois ancrée, la représentation constitue pour l'individu ou le groupe la réalité même. Il donc clair que la représentation contient à la fois des caractéristiques objectives de l'objet et des expériences du sujet, son système d'attitudes et de normes.

36AEBISCHER, V. et OBERLE, D., op.cit., 166p.

[18]

I.2.3. la structure des représentations sociales

Dans les définitions données précédemment, il est question qu'une représentation sociale est un « système », un ensemble organisé. C'est dire donc qu'une représentation sociale revêt d'une structure, d'un mode d'agencement qui régit son ordre interne et qui la rend significative et cohérente à elle-même. En effet, une représentation sociale est « composée de deux sous-systèmes en interaction : un système central (ou noyau central) et un système périphérique. »37

I.2.3.1. Le noyau central

Plusieurs termes sont utilisés pour désigner le noyau central ; des auteurs comme Mugny et Carugati (1985) parlent de noyau dur, et Doise (1985) de principe organisateur pour le désigner ; d'autres auteurs encore parlent de schémas cognitifs de base ou de système central. Le noyau central joue un rôle capital dans toute représentation. Il est constitué d'un ou de quelques en nombre limité. Il assure trois fonctions essentielles, c'est-à-dire que c'est lui qui détermine :

- La signification de la représentation (fonction génératrice) ;

- Son organisation interne (fonction organisatrice) ;

- Sa stabilité (fonction stabilisatrice).

En tant qu'il assure ces fonctions, le noyau central constitue la part non négociable de la représentation. Ainsi, toute remise en question de l'un d'entre eux (des éléments du noyau central), entraine automatiquement la transformation ou l'abandon de la représentation.

I.2.3.2. Le système périphérique

Le second élément de toute représentation sociale c'est le système périphérique. Si l'on peut considérer le noyau central comme la tête ou le cerveau de la représentation, le système périphérique en constitue le corps et la chair. Son rôle essentiel et peut être résumé en cinq fonctions : concrétisation, régulation, prescription des comportements, protection du noyau central et personnalisation.

Dans pratiques sociales et représentations Jean-Claude Abric explique que le système périphérique comprend :

Des informations retenues, sélectionnées et interprétées, des jugements formulés à propos de l'objet et de son environnement, des

37ABRIC, J.-C., «L'approche structurale des représentations sociales : développements récents » in psychologie et société, vol.2, n°4, 1992, 82p.

[19]

stéréotypes et des croyances(...).Ils constituent en effet, l'interface entre le noyau central et la situation concrète dans laquelle s'élabore ou fonctionne la représentation(...).38

Ces deux éléments à savoir le noyau central et le système périphérique constituent la structure de la représentation et s'organisent de façon à donner sens à une réalité pour un individu ou un groupe.

I.2.4. Les fonctions des représentations sociales

Si les représentations sociales existent c'est pour remplir un rôle dans la vie des groupes et des individus. En effet, selon Jean-

Claude Abric, les représentations sociales remplissent quatre
fonctions qui sont la fonction de savoir, la fonction d'identité, la fonction d'orientation et la fonction de justification.

I.2.4.1. La fonction de savoir

Les représentations sociales fonctionnent comme des connaissances de sens commun qui permettent à leurs détenteurs d'appréhender l'objet de la représentation et de communiquer à propos de cet objet. Elles définissent le cadre de référence commun qui permet l'échange social, la transmission et la diffusion de ce savoir naïf. Elles servent donc comme le stock de connaissance disposé par le sujet par lequel il comprend et agit ou interagit avec l'objet. A ce moment, il clair que la représentation qui est faite d'un objet détermine pour le sujet ce qu'est cet objet. En d'autres termes, la représentation définit, à tort ou à raison, l'objet.

I.2.4.2. La fonction d'identité

Les représentations sociales sont partagées par des groupes et en fonction des valeurs et de normes de ceux-ci.

En tant que telles, les représentations permettent de situer les individus et les groupes dans le champ social... (Elles permettent) l'élaboration d'une identité sociale et personnelle gratifiante, c'est-à-dire compatible avec des systèmes de normes et de valeurs socialement et historiquement déterminés.

En ce sens, quelqu'un qui prend telle position en face de telle situation sera catégorisé dans un groupe donné. Cette catégorisation permettra l'attirance ou la répulsion entre les individus ; d'où la différenciation sociale.

38ABRIC, J.-C., Pratiques sociales et représentations, Paris, PUF, 1994, 25p.

[20]

I.2.4.3 La fonction d'orientation

L'une des raisons pour lesquelles existent les représentations, c'est de rendre disponibles des programmes tout faits, des « guides pour l'action » à leurs détenteurs.

Selon Jean-Claude Abric, la représentation produit (...) un système d'anticipations et d'attentes, elle est donc une action sur la réalité : sélection et filtrage des informations, interprétation visant à rendre cette réalité conforme à la représentation.(...) L'existence d'une représentation de la situation préalable à l'interaction elle-même fait que dans la plupart des cas « les jeux sont faits d'avance », les conclusions sont posées avant même que l'action ne débute.

En ce sens, l'individu détenteurs de type de représentation n'aura pas à faire d'effort quand une situation ayant trait à la représentation se présente. Il saura automatiquement quoi faire et comment le faire. Cette définition de Moscovici met l'accent sur le contenu (valeurs, notions, pratiques) et les fonctions (stabilisation du cadre de vie, instrument d'orientation, élaboration de réponses) d'une représentation sociale.

Denisse Jodelet, s'inscrivant dans la même veine définit la représentation sociale comme une forme de connaissance spécifique de savoir de sens commun ; dont les contenus manifestent l'opération de processus génératifs et fonctionnels socialement marqués. Plus largement, il (concept) désigne une forme de pensée sociale. Les représentations sociales sont des modalités de pensée pratique orientées vers la communication, la compréhension et la maitrise de l'environnement social, matériel et idéel. Plus simplement, Jean-Claude Abric indique que « les représentations sociales sont des ensembles sociocognitifs, organisés de manière spécifique, et régis par des règles de fonctionnement qui leur sont propres.39 De ces différentes définitions, il en ressort trois éléments fondamentaux à propos de la représentation sociale.

Ce sont bien le sujet, l'objet et la connaissance.« Toute représentation sociale est représentation (connaissance)40de quelque chose (l'objet) et de quelqu'un (le sujet) »41ce quelque chose(l'objet) peut être un travail à faire, un événement économique, un personnage social, etc. et le quelqu'un (le sujet) peut être un individu, une famille, un groupe, une classe,...

Ce qu'il faut connaitre au sujet de cette connaissance qu'est la représentation sociale c'est qu'elle n'est ni réalité pure ni fiction pure.

39ABRIC, J-C., opt. Cit., 8p.

40C'est nous qui nommons et soulignons. 41 JODELET, D., op. cit., 362p.

[21]

La représentation n'est pas un simple reflet de la réalité, elle est une organisation signifiante.

Et cette signification dépend à la fois de facteurs contingents (...)nature et contraintes de la situation, contexte immédiat, finalité de la situation et de facteurs plus généraux qui dépassent la situation elle-même : contexte social et idéologique, place de l'individu dans l'organisation sociale, histoire de l'individu et du groupe, enjeu sociaux.42

D'où la base sociale de toute représentations ; elles sont enracinées dans un contexte social, dans une structure sociale. Par conséquent, la représentation sociale est ni tout à objective ni tout à fait subjective. Abric explique qu'il n'existe pas a priori de réalité objective, mais que toute réalité est représentée, c'est-à-dire appropriée par l'individu ou le groupe, reconstruite dans son système cognitif, intégrée dans son système de valeurs dépendant de son histoire et du contexte social et idéologique qui l'environne.

Et c'est cette réalité appropriée et restructurée qui constitue pour l'individu la réalité même.43

Denisse Jodelet fait la même remarque. Pour elle, la représentation sociale n'est « ni le double du réel, ni le double de l'idéel, ni la partie subjective de l'objet, ni la partie objective du sujet. »44

I.2.4.4. La formation de justification

Les représentations sont cognitives, identitaire, programmatrices mais aussi elles sont justificatrices. En effet, les représentations servent à justifier les actions posées qui sont conformes à elles. Elles permettent aux « acteurs d'expliquer et de justifier leurs conduites dans une situation ou à l'égard de leurs partenaires »45

Elles permettent donc à leurs détenteurs de garder leur équilibre psychologique, c'est-à-dire qu'elles permettent d'éviter la dissonance cognitive. De plus, comme les représentations participent à l'élaboration de l'identité sociale tout en permettant la différenciation sociale, la fonction de justification permet de pérenniser la différenciation sociale.

42ABRIC, J.-C., op. cit., 13p. 43Ibidem, 12-13p. 44Ibidem, 362p. 45ABRIC, J-C., op. cit., 17-18p.

[22]

CONCLUSION PARTIELLE

Dans ce chapitre, il a été question de poser les fondements théoriques et conceptuels qui sous-tendent notre travail.

Des concepts tels que perception et magazine ont été élucidés dans la première section de ce chapitre, avant que nous attelions à construire notre cadre théorique des représentations sociales.

[23]

CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA CHAINE MOLIERE TELEVISION ET DU MAGAZINE KIN-MAKAMBO46

Ce chapitre est consacré à la présentation de la chaine de télévision Molière ainsi que le magazine Kin-Makambo. Pour la chaine Molière, nous allons la situer géographiquement. Nous allons également la situer dans le temps et nous allons donner sa brève historique.

SECTION 1 : PRESENTATION DE LA CHAINE DE TELEVISION
MOLIERE T.V

Cette première section présente la chaine de télévision Molière T.V qui est notre cadre empirique. Nous allons présenter ce média en quatre points, notamment : la date de création, le motif de création, le fonctionnement administratif, financier et l'organisation.

II.1.1. Historique et motif de création

La chaîne de télévision « Molière » est une oeuvre du Lycée

Molière. Elle a été créée à l'initiative de Monsieur Léon
NEMBALEMBA ESUKU de la nationalité Congolaise qui en est le propriétaire. Lors de sa création, Molière TV était dans la ligne régie d'une station thématique dans le domaine de l'éducation d'où le slogan premier : « l'éducation par les médias » c'est le centre même de l'existence de cette télévision parce qu'elle se voulait différente à d'autres chaînes de la capitale à l'instar de SSM, RTP, RTS, RTMV, RTAE qui étaient exclusivement religieuses.

A cette époque, il n'existait qu'une seule chaîne de télévision éducative CEBS, qui avait selon son prénom un programme mixte comportant l'éducation scolaire, la culture et l'information générale.

La chaine Molière télévision a la ligne éditoriale généraliste d'où le slogan « la chaine non alignée »

La création de Molière a suivi les cheminements suivants :

- 2004 obtentions de la licence d'exploitation au ministère de poste et télécommunication ;

- Janvier 2005, approbation et adoption de Molière T.V. comme chaîne éducative aux couleurs scolaires ;

46Secrétaire de la Direction de Molière télévision

[24]

- Juillet 2005, installation des matériel TV (émetteur, en studio, faisceau, régie) et formation des animateurs TV, caméramans et réalisateurs ;

- Novembre 2005, lancement du signal TV et début des essais techniques ;

- Février 2006, inauguration et lancement officiel de Molière TV (début des programmes).

De ce qui précède, pour raisons d'histoire, rappelons que la première émission enregistrée et diffusée le même jour par la télévision Molière fut : « le forum de l'enseignement » qui était animée par l'ex Directeur des informations de Molière TV Monsieur Rolland ISSO.

Cette émission répondant à la chaîne, envisageait d'aider la population congolaise en général et Kinoise en particulier à remonter grâce à l'action éducation par les médias, le niveau de l'éducation des élèves congolais. Ceci explique le partenariat de cette entreprise médiatique avec le ministère de l'EPSP aussi l'Association Nationale des Parents des élèves du Congo (ANAPECO en sigle).

La capacité matérielle de Molière T.V lui permet aujourd'hui de couvrir toute la cible de Kinshasa le 2/4 de la province au Bas-Congo et une grande partie de Congo Brazzaville (Brazza et Point noire et aussi une partie du Bandundu avec un signal de qualité acceptable.

II.1.2. Situation géographique

a. Cartographie

La chaîne de télévision Molière, comme nous l'avion dit précédemment, c'est une entreprise de presse qui a prôné l'éducation. Lors de son ouverture, elle a été installée dans l'enceinte du Lycée Molière au croisement des avenues de la libération ex 24 novembre et de la Gombe dans la commune de la Gombe. Actuellement Molière TV a une nouvelle adresse soit sur l'avenue Ruakadingi N°166 commune de Kinshasa.

b. Fonctionnement

Comparativement aux chaînes soeurs qui possèdent un numéro du registre commercial, Molière TV au lieu d'être une Chaîne commerciale, est plutôt sous le régime d'une Association Sans But Lucratif (Asbl) c'est ce qui explique sa dépendance à l'école Lycée Molière. Poursuivant dans sa ligne essentiellement éducative, Molière

[25]

TV avait reçu les appuis d'autres écoles du capital à travers l'ANAPECO et l'EPSP. De ce fait, la Chaîne a privilégié la primeur des certaines informations du secteur éducatif.

Le document officiel qui donne l'autorisation à cette chaine de fonctionner est ceux du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et Communication (CSAC) et l'Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC).

c. Survie et Finances

Signalons que jadis la station était organisée de manière à dépendre de l'école Lycée Molière, actuellement elle survie seulement de la publicité grâce à ses émissions phares comme Kin-Makambo et émission ya babola qui a une grande audience auprès du public et attirent le client pour la publicité.

d. Organisation administrative

L'organisation administrative de Molière Tv se présente

comme suit :

- L'Administrateur Directeur général

- Le Coordonnateur ;

- La Direction commerciale et Direction du programme;

- Les Reporters ;

- Le Secrétaire ;

- Le Rédacteur ;

- Le Régisseur.

[26]

[27]

STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE LA CHAINE MOLIERE

T.V

Administrateur Directeur général

Coordonnateur

Direction du programme

Direction commerciale

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Reporters

 
 
 
 
 
 
 
 

Rédacteur

Régisseur

Secrétaire

[28]

SECTION 2 : PRESENTATION DU MAGAZINE KIN-MAKAMBO

Toujours dans le cadre de la présentation du même chapitre, nous allons présenter le magazine kin-Makambo. Ce magazine qui fait objet des débats dans le cadre de cette étude.

II.2.1. les motifs de création de kin-Makambo

Plusieurs observateurs avertis n'ont cessé de stigmatiser l'indifférence des autorités congolaises dans la prise des mesures contre les différentes tractations journalières dont la plupart est victime.

A ces tracasseries s'ajoute l'immaturité de la population comme on a l'habitude de dire « chaque peuple a le dirigeant qu'il mérite ».

C'est pour corriger les carences qu'il a été jugés opportun de concevoir un magazine télévisé qui prendrait en comptes les préoccupations quotidiennes de la population, qui se chargerait de les rapporter aux autorités compétentes pour qu'en fin ces dernières prennent des mesures adéquates.

C'est donc sur base de ces motivations que le magazine kin-Makambo a été créé.

II.2.2. la nature du public du magazine

Le magazine kin-makambo s'adresse à un public bien précis. Il s'agit de l'homme ordinaire. Ce dernier est souvent repéré dans la classe pauvre de Kinshasa.

II.2.3. les objectifs

Kin-Makambo répond à quatre objectifs principaux à savoir : 1° Informer le public ;

2° Apporter une innovation dans les médias en se focalisant sur la téléréalité ;

3° Inculquer dans le public, l'esprit critique à travers toutes les questions touchantes la politique, l'économie, la sociale et la culture des congolais,

[29]

4° Aider les autorités congolaises à prendre des mesures et des décisions contre tout phénomène qui menace le fonctionnement normal de la société.

II.2.4. la composition de la direction de programme

Cette direction est composée du Réalisateur, les Présentateurs et les Caméraman reporteurs.

II.2.5. la composition de la rédaction

La rédaction est composée du Réalisateur, les Présentateurs, les Caméraman reporteurs et la Régie finale. Le conseil de rédaction se réunit deux fois par jour.

II.2.6. le contenu de l'émission (rubriques)

Cette émission diffuse surtout les faits négatifs tels que les assassinats, vols, agressions, viols, etc.

II.2.7. la composition de l'équipe de production Elle est composée de :

? Un coordonnateur ;

? Un rédacteur en chef ;

? Les reporters ; ? Les motards.

II.2.8. l'organisation

Les responsables de l'émission reçoivent des coups de fils provenant de toute la ville de Kinshasa et ils descendent sur terrain. En cas de problème avec les motos, les reporters sont obligés d'utiliser leurs propres moyens et ils ont des reporteurs dans des grands coins de la ville de Kinshasa pour minimiser le cout de déplacement.

[30]

II.2.9. le matériel

Pour la collecte des nouvelles, le personnel de Molière T.V. utilise des petites caméras, la plupart du type numérique. Et chaque reporteur possède la sienne et sait prendre les images. Après cette étape, ils passent par le montage, cette chaine procède deux bandes de montage.

II.2.10. l'aspect administratif

Les journalistes reporteurs sont payés par rapport au nombre de reportage réalisés par mois. Tous les agents sont engagés, ils n'acceptent pas de stagiaires.

II.2.11. les difficultés rencontrées

Les producteurs de ce magazine éprouvent des difficultés dans sa réalisation. Ces difficultés sont nombreuses, mais nous allons les résumer en quelques lignes :

1° Difficulté d'accéder à certaines sources d'informations ;

2° L'insuffisance au moyen de mobilité dans le transport. Kinshasa elle seule compte quatre districts (Lukunga, Funa, Mont-amba et Tshangu), qui se répartissent en 24 communes.

Quitter une commune pour une autre demande des longs trajets de 20 à 30 Km, à cela s'ajoutent les embouteillages appelés communément bouchons. Cette situation demande un moyen efficace de déplacement et de mobilité pour recueillir les informations à travers toute la ville province de Kinshasa. Molière T.V. ne possède que deux motos qui font l'affaire chaque jour ;

3° Les mensonges et pièges au standard (téléphone) de Molière T.V. 40% d'appels téléphoniques reçus par la rédaction de Molière T.V. par jour dans son numéro standard 0817888888 ne sont pas toujours en rapport avec des faits réels. La plupart sont des pièges.

Une fois, les reporters sur terrain, ils sont surpris parfois que c'est un groupe de délinquants (communément appelé kuluna) qui les attendait;

4° Le refus du filmage quand il s'agit de dénoncer les bêtises commises par une autorité ou par ses proches. Il n'est pas toujours évident de prendre les images des méfaits des autorités. C'est la loi du plus fort qui domine dans ce secteur.

[31]

CONCLUSION PARTIELLE

Dans ce deuxième chapitre nous avons parlé de la chaine Molière, son histoire, sa situation géographique, l'organisation de la chaine et sa façon de diffusion, le magazine Kin-Makambo a constitué notre centre d'intérêt dans la présentation.

Il est indispensable de connaitre tous ceux qui constituent ce chapitre pour avoir un travail complet sur ce que nous parlons dans ce travail. On peut retenir de tout ce qui précède la réalisation de ce chapitre que Molière télévision est une chaine commerciale et privée. Son magazine Kin-makambo connait un succès incontournable auprès du public kinois, à cause de la diffusion des faits divers dont-elle est spécialiste.

[32]

CHAPITREIII : L'ENQUETE SUR LA PERCEPTION DU
MAGAZINE KIN-MAKAMBO PAR LES HABITANTS DU QUARTIER

LIVULU

Dans notre troisième et dernier chapitre, nous allons présenter et interpréter les résultats de l'enquête menée auprès des habitants du quartier Livulu.

Cette étude a été possible grâce à l'approche quantitative qui consiste à mesurer et quantifier un phénomène donné.

Dans notre contexte, cette méthode nous a servi à vérifier et de nous rendre compte sur le nombre des téléspectateurs qui suivent ce magazine dans le quartier Livulu.

De notre échantillon, nous partirons de la formule selon laquelle F= ×100, comme pour dire :

? F: fréquence ;

? n : effectif ;

? N : total (échantillon) ; ? 100 : le pourcentage.

III.1. RESULTATS DE L'ENQUETE

III.1.1.Identification de l'enquêté

Tableau 1

Sexe

Nombre

Pourcentage

Masculin

25

62,5

Féminin

15

37,5

Total

40

100

Il ressort de ce tableau que dans un total de 40 personnes enquêtées; 25 enquêtés, soit 62,5% sont de sexe masculin et 15 enquêtés, soit 37,5% sont de sexe féminin.

Tableau 2

Etat civil

Nombre

Pourcentage

Mariés

12

30

Célibataires

27

67,5

Veuf (ve)

1

2,5

Divorcé (e)

0

0

Total

40

100

[33]

Il ressort de ce tableau que dans un total de 40 personnes enquêtées représentant les 100% ; 27, soit 67,5% célibataires ;

12 personnes, soit 30% mariés ; 1 veuf, soit 2,5% et nous n'avions pas eu des divorcés.

Tableau 3

Tranche d'âge

Nombre

Pourcentage

De 12 à 25 ans

18

45

De 26 à 35 ans

11

27,5

De 36ans ou plus

11

27,5

Total

40

100

Il ressort du tableau 3 ci-dessus que de tous nos enquêtés, 45% étaient d'un âge compris entre 12 et 25 ans et 27,5% respectivement pour ceux ayant l'âge compris entre 26 et 35 ans et ceux de plus de 35 ans.

Tableau 4

Statut

Nombre

Pourcentage

Elève

3

7,5

Etudiant

14

35

Employé

7

17,5

Fonctionnaire

1

2,5

Sans occupation

15

37,5

Total

40

100

Le tableau 4 nous donne les détails sur la profession de nos enquêtés. Il en ressort que 17,5% des ceux-ci sont employés dans des lieux autres que la Fonction Publique et un seul fonctionnaire. Les élèves, les étudiants étaient respectivement à des proportions de 7,5% et 35%. Le reste était occupé par ceux qui n'avaient pas d'occupation, soit 15 de nos 40 enquêtés.

III.1.2. Questionnaire Tableau 5

Connaissez-vous Kin-Makambo ?

Nombre

Pourcentage

Oui

40

100

Non

0

0

Total

40

100

[34]

En ce qui concerne la connaissance du magazine Kin-Makambo par nos enquêtés, tous ont affirmé connaitre ce magazine, soit 100%. C'est la quintessence du tableau 5.

Tableau 6

Suivez - vous Kin - Makambo ?

Nombre

Pourcentage

Oui

37

92,5

Non

3

7,5

Total

40

100

Quant à la question de savoir si oui ou non, nos enquêtés suivaient le magazine Kin-Makambo, 92,5% ont affirmé le suivre et seuls 3 sur les 40 enquêtés, soit 7,5% nous ont dit qu'ils ne suivaient pas ce magazine.

Tableau 7

Si oui. Pourquoi ? Par ce que :

Nombre

Pourcentage

Il diffuse les réalités sociales

19

51,3

Il diffuse les

actualités au
quotidien

11

29,7

Il diffuse les

informations en
lingala

7

18,9

Total

37

100

En ce qui concerne les raisons pour lesquelles les 37 enquêtés suivaient ce magazine, plusieurs raisons ont été avancées. Pour 11 d'entre eux, soit 29,7%, c'est parce qu'il diffuse les actualités au quotidien ; 19, soit 51,3% quant à eux ont évoqués la diffusion des réalités sociales comme raisons motivant leur intérêt pour ce magazine. Le reste, soit 7 des 37 enquêtés ayant reconnu suivre ce magazine, la raison avancée a été la diffusion des informations en lingala

[35]

Tableau 8

Si non. Pourquoi ? Parce que :

Nombre

Pourcentage

Il diffuse les auteurs des crimes sans pourtant qu'ils soient jugés en justice

3

100

Les images qu'il diffuse détruisent les bonnes moeurs

0

0

Il diffuse les informations d'une manière brute

0

0

Total

3

100

Ceux qui ont affirmé de ne pas suivre le magazine Kin-Makambo parmi nos enquêtés ont avancé le fait que ce magazine diffuse les auteurs des crimes sans pourtant qu'ils soient jugés en justice et cela pour tous nos enquêtés soit tous les trois. C'est ce que nous montre le tableau 8 ci-dessus.

Tableau 9

La présentation faite par les

journalistes du magazine Kin-
Makambo

Nombre

Pourcentage

Excellente

6

16,2

Bonne

26

70,2

Fantastique

1

2,7

Mauvaise

4

10,8

Total

37

100

Quant à la présentation du magazine par les journalistes, les avis de nos enquêtés ont été partagés 70,2% d'entre eux la trouve bonne ; mauvaise pour 10,8% ; excellente pour 16,2% et le reste de nos enquêtés la trouvant Fantastique. Le tableau 9 présente ces résultats.

Tableau10

Module préférez-vous suivre

Nombre

Pourcentage

21h00'

35

94,5

07h00'

2

5,4

Total

37

100

Dans ce tableau, nous sommes intéressées de savoir les préférences de module de diffusion de chaque enquêté. 35 enquêtés sur 37, soit 94,5% préfèrent le module de 21h00' et 2 enquêtés sur 37, soit 5,4% préfèrent le module de 07h00'.

Dans ce 13ième tableau, il a été question pour nous de savoir comment les habitants de Livulu jugent le traitement d'éléments diffusés dans ce

[36]

Tableau 11

Si 21h00'. Pourquoi ? Parce que :

Nombre

Pourcentage

C'est un prime-time (heure de

grande écoute)

12

34,2

C'est un temps de repos

20

57,1

Autres

2

5,7

Pas de réponse

1

2,8

Total

35

100

Tableau 12

Si 07h00'. Pourquoi ? Parce que :

Nombre

Pourcentage

Il leur permet de se rattrapé aux

informations ratées le soir pour
raison du sommeil

1

50

Autres

1

50

Il leur permet de suivre par

rediffusion les informations
manquées le soir suite à la fatigue

0

0

Total

2

100

Nous avons cherché à savoir la raison de la préférence du module de 21h00', 20 de nos 35 enquêtés ayant préféré ce module trouve que c'est parce que c'est un temps de repos ; 12 d'entre eux ont trouvé qu'à cet instant tout le monde est à la maison tandis que ceux qui ont préféré le module de 07h00' ont évoqué comme raison le fait que ce module permet de rattraper le retard par l'un des deux, et le deuxième ayant avancé d'autres raisons.

C'est ce que nous avons mis dans les tableaux 11 et 12 ci-dessus.

Tableau 13

Le jugement de traitement

d'éléments diffusés

Nombre

Pourcentage

Amateur

6

15

Sentimental

10

25

Libre

4

10

Professionnel

9

22,5

Abusif

3

7,5

Autres

6

15

Pas de réponse

2

5

Total

40

100

[37]

magazine. Il en ressort que 10 de nos 40 enquêtés, soit 25% le jugent sentimental ; 9 soit le trouvent professionnel ; 6, soit 15% le jugent amateur ; 6, ont donné des réponses autres que celles proposées. Le reste ayant porté d'autres jugements.

Tableau 14

Appel aux reporters du magazine Kin-Makambo

Nombre

Pourcentage

Oui

27

67,5

Non

13

32,5

Total

40

100

Plus de 67,5% de nos enquêtés ont affirmé avoir déjà fait appel aux reporters de ce magazine. Le reste n'ayant pas fait appel à ceux-là, soit 13 de nos 40 enquêtés. Selon ce que nous montre le tableau 14.

Tableau 15

Réponse à vos appels

Nombre

Pourcentage

Une fois

15

55,5

Deux fois

5

18,5

Trois fois

2

7,4

Quatre fois

2

7,4

Cinq fois

0

0

Plus de cinq fois

3

11,1

Total

27

100

Combien de fois les habitants de Livulu ont eu à faire appel aux reporters de ce magazine ? C'est ce que nous avons cherché à savoir et dont les réponses vous sont mises dans le tableau 15.

15 d'entre eux, soit 55,5% ont eu à le faire une fois, 5 deux fois et 2 respectivement trois et quatre fois. Aucun ne l'a fait cinq fois et le reste l'a fait plus de cinq fois.

Tableau 16

Est-il arrivé que Kin-Makambo ne diffuse pas des images recueillies dans votre quartier ?

Nombre

Pourcentage

Oui

5

17,2

Non

24

82,7

Total

29

100

Dans ce tableau, il a été question de savoir s'il est arrivé que le magazine Kin-Makambo ne diffuse pas des images recueillies à Livulu. Il ressort que 5 sur 29, soit 17,2% ont accepté et 24 sur 29, soit 82,7% n'ont pas accepté.

[38]

Tableau 17

Qu'est-ce qui vous accroche le plus dans ce magazine pour en rester fidèle ?

Nombre

Pourcentage

Sa disponibilité

8

21,6

Sa ponctualité

7

18,9

Les détails des reportages diffusés

10

27

La variété d'éléments diffusés

10

27

Autres

2

5,4

Total

37

100

Pour 21,6% de nos enquêtés qui ont reconnu suivre ce magazine, c'est la disponibilité de Kin-Makambo qui continue à les accrocher ; la ponctualité pour 7 d'entre eux ; 27% de nos enquêtés ont reconnu restés accrochés à ce magazine respectivement par les détails des reportages et pour la variété d'élément diffusés. Cela est présenté dans le tableau 17.

Tableau 18

Que suggérez-vous au

déroulement de ce magazine ?

Nombre

Pourcentage

Respect d'éthique et de déontologie journalistique

11

27,5

Renforcement des capacités des

journalistes

5

12,5

Présentation sérieuse et non

amusante

8

20

Amélioration du travail

15

37,5

Pas de réponse

1

2,5

Total

40

100

Enfin, nos enquêtés ont fait des suggestions par rapport au déroulement de ce magazine. 11, soit 27,5% ont suggéré le respect d'éthique et de déontologie journalistique ; le renforcement des capacités des journalistes pour 5 d'entre eux, soit 12,5% ; une présentation sérieuse et non amusante pour 8 d'entre eux, soit 20% ; 15 d'entre eux, soit 37,5% ont suggéré l'amélioration du travail et 1 enquêté, soit 2,5% n'a rien donné comme suggestion.

[39]

III.2. INTERPRETATION

Au terme de la présentation des résultats de notre enquête, il ressort que nous avons eu à enquêter sur plus d'hommes que des femmes cela corrobore avec les données de la C.I.A cité par fiche pays47. D'après cette source, pour tous les âges confondus, les hommes sont un tout petit peu plus nombreux que les femmes pour l'âge de moins de 25 ans, à partir de 25 ans on observe une égalité entre les deux avant de voir les femmes devenir plus nombreuse que les hommes à partir de 55 ans et plus.

Cependant pour notre recherche, au-delà de cette réalité, cela est justifié par le fait que les femmes ont paru réservées aux enquêtes que les hommes. Nous avons eu à enquêter sur plus de célibataires que ceux d'autres états civils. En effet, pour comprendre la justification de cette proportion, nous dévons aller au tableau 3. En effet, il s'observe de ce tableau que la majorité de nos enquêtés était de la tranche d'âge allant de 12 à 25 ans. Or, à Kinshasa les gens se marient le plus souvent après 25 ans cela pouvant être justifié par deux facteurs :

i' Primo, Kinshasa est la ville qui a plus d'universitaires à travers le pays (monographie de Kinshasa) cela fait que le mariage n'intervient qu'au terme du cursus universitaire.

i' Secundo, le mariage devenant un vrai lux dans le pays, surtout dans les grandes villes, se marier devient toujours un acte qu'il faut prendre avec beaucoup de précaution, la préparation pouvant prendre plusieurs années.

Cela fait que les mariages s'observent plus au-delà de trente ans, cela justifie aussi la prédominance des étudiants sur le reste de professions. Mais aussi, il faut contextualiser le quartier dans lequel cette étude a été menée. Le quartier Livulu est l'un des quartiers

47 Fiche pays, Planification familiale cité par C.I.A world fact book.

[40]

proches de l'Université de Kinshasa. A ce titre, en plus des étudiants originaires du quartier certains viennent y louer les maisons pour être plus proches de l'Université.

Les sans occupation ont aussi été plus nombreux. En effet, le taux de chômage en République Démocratique du Congo selon la classification de l'indice de Développement Humain, notre pays est classé 176ième sur les 188 pays classés en 2015.

En ce qui concerne le reste des informations en rapport avec le magazine Kin-Makambo, tous nos enquêtés ont reconnu connaitre ce magazine et plus de 92% ont affirmé le suivre pour diverses motivations. En effet, le magazine Kin-Makambo a depuis un certain temps pris le vent en poupe à travers la capitale tout simplement parce qu'il diffuse les réalités de la capitale, ce qui le rend plus populaires par rapport aux autres magazines. Ceux qui ont dit non ont avancé le fait qu'il diffuse des affirmations sur de crimes avant le jugement. La préférence de Kin-Makambo a aussi conduit nos enquêtés à apprécié sa présentation car pour plus de 60% d'entre eux elle est au moins bonne. La préférence a été accordée au module de 21h00' car celui-ci se passe lorsque tout le monde est à la maison.

Il s'observe que Kin-Makambo n'est si pas le seul magazine mais au moins parmi les magazines les plus suivis à travers la capitale, il est préféré par la grande majorité de la population.

Selon Laurent Fonnet (2015)48, face aux plateformes numériques, les programmes télé doivent être adaptés et doivent tenir compte de plusieurs paramètres. Les magazines doivent répondre aux attentes du public pour rester attractif.

48Http : // www.inaglobal.fr

[41]

CONCLUSION PARTIELLE

Au terme de cette investigation, il ressort que le magazine Kin-Makambo, partant de son programme adapté aux réalités sociales Kinoises est et reste l'un des magazines les plus suivis par la population Kinoise en général, et celle habitant le quartier Livulu en particulier. Loin de rester téléspectateur, cette population s'investit en appelant le magazine, à chaque événement qu'elle trouve potentiellement utile à être diffusé.

Ainsi, nous suggérons ce qui suit :

- Aux autorités de la République Démocratique du Congo, de veiller à la bonne régulation du secteur médiatique particulièrement la sécurité des journalistes ;

- Aux responsables de la chaine, le respect du code d'éthique et de déontologie des journalistes notamment le respect de la vie privée et des bonnes moeurs.

[42]

CONCLUSION GENERALE

Au terme de ce travail, nous rappelons que notre préoccupation majeure était d'étudier la perception du magazine Kin-makambo de Molière télévision par les habitants du quartier Livulu.

Pour réaliser la présente étude, nous avions fait recours à une question de la problématique à savoir :

Comment les habitants de livulu perçoivent le magazine Kin-makambo ?

Qui nous ont poussés à avoir comme hypothèse qu'il semblerait que les habitants du quartier livulu perçoivent kin-Makambo positivement, car ce magazine répond à tous leurs appels en cas des catastrophes qui surviennent dans leur milieu.

Sa disponibilité, sa rapidité et sa fiabilité font qu'il garde sa fidélité auprès de ces habitants et tous éléments couverts dans ce quartier sont toujours diffusés et les habitants sont satisfait du faite que leur désidérata et condition soient passés à la télévision, car c'est synonyme pour d'une interpellation aux autorités.

Pour vérifier cette hypothèse, nous nous sommes appuyés aussi bien sur la théorie des représentations sociales, ainsi que l'analyse quantitative qui nous a servi à vérifier et de nous rendre compte sur le nombre des téléspectateurs qui suivent ce magazine dans le quartier Livulu.

Les techniques que nous avions utilisées dans notre travail sont ci-après :

- Technique documentaire ;

- Technique d'entrevue ;

- Enquête.

Ce sujet n'était pas choisi hasardeusement mais c'est avec raison puisque son importance était d'éclairer les lecteurs la manière dont les habitants des quartiers périphériques perçoivent le magazine Kin-Makambo notamment ceux du Livulu.

Pouvons-nous ajouter que ce sujet est bien choisi pour son impact qu'il a sur les habitants.

Notre analyse a renfermé un triple intérêt à savoir :

- L'intérêt personnel ;

- L'intérêt scientifique ;

- L'intérêt social.

Vu la complexité du thème choisi, ce travail s'était limité au quartier Livulu, pendant la période allant du mois d'Avril au 31 Décembre 2015.

[43]

Du point de vue de son ossature, notre travail était constitué de trois chapitres :

- Chapitre premier : le cadre théorique et conceptuel,

- Chapitre deuxième : la présentation de la chaine Molière télévision et du magazine Kin-Makambo,

- Chapitre troisième : l'enquête sur la perception du magazine Kin-Makambo par les habitants du quartier Livulu.

A l'issue de notre enquête nous avons constaté que les résultats obtenus et les réponses provisoires qui constituent notre hypothèse se convergent, se rapprochent, c'est dans cette optique que nous pouvons donc affirmer et confirmer notre hypothèse au cours de ce travail est vérifiable est résolue.

[44]

Annexe

[45]

PROTOCOLE D'ENQUETE

I. INDENTIFICATION

1. Noms

(facultatif) :

2. Sexe :

a) Masculin ; b) féminin

3. Etat civil :

a) Marié(e) ; b) Célibataire c) Veuf (Ve) ;

d) Divorcé(é)

4. Tranche d'âge :

a) De 12 à 25 ans ; b) De 26 à 35 ans

c) De 36 ans ou plus

5. Statut :

a) Elève ; b) Etudiant(e) ; c) Employé ;

d) Fonctionnaire ; e) Sans occupation

II. QUESTIONNAIRE

1. Connaissez-vous le magazine Kin-Makambo de Molière T.V ?

a) Oui ; b) Non

2. Suivez-vous Kin-Makambo ?

;

;

;

a) Oui ; b) Non

3. a. Si Oui. Pourquoi ? Parce que :

a) il diffuse les réalités sociales

b) Il diffuse les actualités au quotidien

c)

;

Il diffuse les informations en lingala b. Si Non. Pourquoi ?

Parce que :

a) les images qu'il diffuse détruisent les bonnes moeurs

b)

;

Il diffuse les auteurs des crimes par exemple sans pourtant qu'ils soient jugé en justice

c) Il diffuse des informations d'une manière brute

4. La présentation faite par ses journalistes vous parait :

a) Excellente ; b) Bonne ; c) Fantastique ; d) Mauvaise

5. Quel module préférez-vous suivre ?

a) 21h00' ; b) 07h00'

[46]

a. Si 21h00'. Pourquoi ?

Parce que :

a) A cette heure tout le monde se retrouve devant sa Télé pour

s'informé des nouvelles sur l'étendue de la ville de Kinshasa

;

;

b) C'est un moment du repos

c) Autre

b. Si 07h00'. Pourquoi ? Parce que :

a)

;

Il nous permet de se rattrapé aux informations ratées le soir pour raison du sommeil

b)

;

Il nous permet de suivre par rediffusion les informations manquées le soir suite au fatigue

c) Autre

6. Comment jugez-vous les traitements d'éléments diffusés dans ce magazine ?

a) Amateur

; b) sentimental ; c) libre

; d) professionnel

;

e) abusif ; f) autre

7. a. avez-vous déjà fait appel aux reporters de ce magazine ?

a) Oui ; b) Non

b. Si oui Combien de fois ont-ils répondu à vos appels ?

a) Une fois

; b) deux fois

; c)trois fois

; d) quatre fois

;

e)cinq fois f) plus de cinq fois

8. Est-il arrivé que Kin-Makambo ne diffuse pas des éléments recueillis dans votre quartier ?

a) Oui

; b) Non

9. Qu'est-ce qui vous accroche le plus dans ce magazine pour en rester fidèle ?

a) Sa disponibilité ; b) Sa ponctualité ;

b)

;

c) Les détails des reportages diffusés

d) la variété d'éléments à diffuser ; e) autre

10. Que suggérez-vous au déroulement de ce magazine ?

a)

;

;

Respect d'éthique et de déontologie journalistique

b) b) Renforcement des capacités des journalistes

c) Présentation sérieuse et non amusante ;

d) L'amélioration du travail

Merci pour votre collaboration

[47]

TABLE BIBLIOGRAPHIQUE

I. OUVRAGES

1. ABRIC, JC., Pratiques sociales et représentations, Paris, PUF, 1994.

2. AEBISCHER, V. et OBERLE, D., Le groupe en psychologie sociale, Paris, Dunod, 1998.

3. AMYOTTE, L., Méthode quantitative. Applications à la recherche en sciences humaines, Montréal, édition du Renouveau pédagogique, 1990.

4. ANTOINE, F. et alii, Médiateur tout savoir sur la télé, Bruxelles, médialogue, 3° édition, 1993.

5. BALLE, F., Médias et société : Presse audiovisuelle, télécommunication, 6ème édition. Montchrestien, 1992.

6. BALLE, F., Médias et société, Paris, Librairie général de droit et de jurisprudence, 2000.

7. DE MAESENEEER, P., A vous l'antenne, Paris, 1997.

8. HATCH, M., Théorie des organisations, Bruxelles, de Boeck, 2000.

9. LOCHARD, G. et SOULEGES, J-C., La communication télévisuelle, Paris, Armand Collin, 1998.

10. MOSCOVICI, S. in JODELET, D., Les représentations sociales, Paris PUF, 5° édition, 1989.

11. MOSCOVICI, S., La psychanalyse, son image et son public, 1961.

12. MULUMA MUNANGA, G., Le guide du chercheur en science sociales et humaines, Kinshasa, SOGEDES, 2003.

13. RONGERE, P., Guide des chercheurs en sciences sociales, Kinshasa, Médias Paul, 2006.

II. NOTES DE COURS

1. KASONGO IBANDA, E., Note de cours des théories de communication G3 SIC, inédit, FLSH, UNIKIN, 2010.

2. MPINDA MUKUMBI, D. et alii, Note de cours destiné aux apprenants, Département de psychologie, FPSE, UNIKIN, 2010.

3. MUNGENGA KAWANDA, F., Note de cours de méthodologie de l'information G3 SIC, FLSH, UNIKIN, 2014.

[48]

III. ARTICLES

1. ABRIC, J-C., « L'approche structurale des représentations sociales : Développements récents » in psychologie et société, vol.2, n°04,1996.

2. JODELET, D., « Représentation sociale : phénomène, concept et théorie » in MOSCOVICI, S., Psychologie sociale, Paris, PUF, 1984.

3. VERNIER, J-M., « La programmation télévisuelle » in SFEZ, L., Dictionnaire critique de la communication, Tome2, Paris, PUF.

IV. DICTIONNAIRES

1. Dictionnaire Larousse, trois volumes, Paris, 1966.

2. DORTIER, J-F., Dictionnaire des sciences humaines, Paris, éd. sciences humaines, 2013.

3. REY, A et REY-DEBOVE, J., Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française, Paris, 1997.

V. WEBOGRAPHIES

1. http :// fr.wikipédia.org/wiki/Perception

2. http://www.psychologies.com/dico-psycho/perception

3. http://www.techno science.net

4. http://www.playmentdroit.com

5. http://www.manditsfrançais.com

6. http://www.wikipédia.fr/programmation

7. http://fr.Wikipédia.org/wiki/programmation

8. http :// www.inaglobal.fr

VI. PUBLICATION

1. Fiche pays, Planification familiale cité par C.I.A world fact book

2. JEAN-CHARLES, V., Mémoire : Représentation des pratiques sexuelles des hommes hétérosexuels de 17 à 55ans et les risques d'infection au VIH/SIDA dans les milieux défavorisés, FASCH.2008.

VII. ENTRETIEN

1. Le Secrétaire de la Direction de Molière télévision

[49]

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE i

DEDICACE ii

IN MEMORIAM iii

REMERCIEMENT v

INTRODUCTION GENERALE 1

0.1. PROBLEMATIQUE 1

0.2. HYPOTHESE 2

0.3. CADRE THEORIQUE 2

0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET 3

0.5 METHODES ET TECHNIQUES 4

0.6. DELIMITAION SPATIO-TEMPORELLE 5

0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL 5

CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE 6

SECTION 1 : ELUCIDATION DES CONCEPTS 6

I.1.1. la perception 6

a. Définition 6

b. Typologie de perception 7

c. Caractéristiques de la perception 7

d. Composante de la perception 8

I.1.2. Les medias 8

I.1.2.1. La télévision 8

a. Définitions 8

b. fonctions de la télévision 8

c. Typologie de la télévision 10

I.1.2.2. Programmation télévisuelle 10

a. Notion 10

b. Principes de la programmation 11

c. Techniques de programmation 11

d. Les déterminants d'une grille 12

I.1.2.2.1. Programme télévisé 13

a. Définition 13

b. Description 13

I.1.2.2.1. 1. Le magazine 13

[50]

a.Définition 13

b.But du magazine 14

c. Qualités d'un producteur ou journaliste de magazine 14

SECTION 2 : CONSTRUCTION DU CADRE THEORIQUE DE REFERENCE 14

I.2.1. l'histoire et évolution du concept de représentation sociale 14

I.2.1.1. Définition du concept de représentation sociale 16

I.2.2. La formation des représentations sociales 16

I.2.2.1. l'objectivation 17

I.2.2.2. l'ancrage 17

I.2.3. la structure des représentations sociales 18

I.2.3.1. Le noyau central 18

I.2.3.2. Le système périphérique 18

I.2.4. Les fonctions des représentations sociales 19

I.2.4.1. La fonction de savoir 19

I.2.4.2. La fonction d'identité 19

I.2.4.3 La fonction d'orientation 20

I.2.4.4. La formation de justification 21

CONCLUSION PARTIELLE 22

CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA CHAINE MOLIERE TELEVISION ET DU

MAGAZINE KIN-MAKAMBO 23

SECTION 1 : PRESENTATION DE LA CHAINE DE TELEVISION MOLIERE T.V 23

II.1.1. Historique et motif de création 23

II.1.2. Situation géographique 24

a. Cartographie 24

b. Fonctionnement 24

c. Survie et Finances 25

d. Organisation administrative 25

e. Structure organisationnelle de la chaine moliere t.v 27

SECTION 2 : PRESENTATION DU MAGAZINE KIN-MAKAMBO 28

II.2.1. les motifs de création de kin-Makambo 28

II.2.2. la nature du public du magazine 28

II.2.3. les objectifs 28

II.2.4. la composition de la direction de programme 29

II.2.5. la composition de la rédaction 29

II.2.6. le contenu de l'émission (rubriques) 29

[51]

II.2.7. la composition de l'équipe de production 29

II.2.8. l'organisation 29

II.2.9. le matériel 30

II.2.10. l'aspect administratif 30

II.2.11. les difficultés rencontrées 30

CONCLUSION PARTIELLE 31

CHAPITRE III : L'ENQUETE SUR LA PERCEPTION DU MAGAZINE KIN-

MAKAMBO PAR LES HABITANTS DU QUARTIER LIVULU 32

III.1. RESULTATS DE L'ENQUETE 32

III.1.1.Identification de l'enquêté 32

III.1.2. Questionnaire 33

III.2. INTERPRETATION 39

CONCLUSION PARTIELLE 41

CONCLUSION GENERALE 42

ANNEXE 44

PROTOCOLE D'ENQUETE 45

TABLE BIBLIOGRAPHIQUE 47

TABLE DES MATIERES 49






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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand