[j]
EPIGRAPHIE
« Une information qui n'est pas appropriée par
le sujet reste un amas de signes, sans signification : ce n'est que lorsqu'il
ya l'intégration de l'information par son système cognitif que
celle-ci devient connaissance pour le sujet, c'est-à-dire une pertinence
par rapport à son intégration dans la vie quotidienne du sujet.
»
(SERGE PROULX)
[ii]
DEDICACE
Je dédie ce travail à mon père DITINA
KAKUZUNGILU Dizzy et ma mère MATUETU DILONDI Fyfy, pour leur assistance
tout au long de notre travail et pour tant de peines endurées pour
assurer notre éducation.
DITINA
[iii]
IN MEMORIAM
Je dédie aussi ce travail à titre posthume à
mes grands-parents qui nous ont quittés :
- LUVUVULA PEMBELE Antoine
- METUMOKENA NDIOKU Madeleine - SENGA MATA
Marie
- NOSA MUKOKO Pierre
[iv]
REMERCIEMENTS
Avant d'entrouvrir le gros de ce travail, nous nous sentons un
réel plaisir de remercier notre Directeur, le Professeur Fulgence
MUNGENGA KAWANDA et nos encadreurs Messieurs LENDO Billy et BONDO Steve qui,
malgré leurs nombreuses occupations ont bien voulu accepter de patronner
et de superviser ce travail.
Nos remerciements s'en vont également à tous nos
Professeurs, Assistants et Chef de travaux pour nous avoir assuré la
bonne formation.
Nos remerciements sont adressés également
à mes très chers frères et soeurs : DITINA BOLOKAY
Cedrick, DITINA DILONDI Jonathan, SENGA DITINA Ruth, DITINA MBIYAVANGA
Exaucé que ce travail vous serve d'exemple à suivre, de vous
emboiter les pas pour l'avenir.
Que doit également assurer de notre profonde
reconnaissance à mes oncles, tantes, cousins et cousines : NSITA Roger,
LUYEYE Blaise, PULULU Baby, KAPELA Simon, NSILULU Antoine, LUKOKI Jerome,
NKEMBO Aimé, NSONA Bijoux, MUNGEYA David, SENGA LUYEYE Samuela, LUYEYE
Thony, LUYEYE Blaise-david, SENGA Israela, SENGA Kerene, MALULA Glodie, LUYEYE
David, TONDO Michel, EKWALANGA Isaac, LIBULA Emery, KAHUMBA Grace, KIMUKEDI
Benie, KAHUMBA jeess konvict, TUZOLANA Kerene, LINDA Triphene.
A mes amis et camarades, frères et soeurs scout :
PEMBELE Emeraude R10, NGOLO Jeannot, Gerabi TSHISI, KONGOLO Elvador, PEMBELE
Orgasy, MADIANGUNGU Hornella, KABEYA Fbi, MAKINU Bodrick, MAKINU Erick,
KIMUKEDI Colbe, MUNDENDE Patrick, BILOKO Daniel, MOLOWAYI Elda, TEPUPILEKA
Erick, MASWA Gethro, KINIAMBI Florent, TSHIM'S Crispain, BITUMBA Francis,
MAYELE Djodjo, DJONGA Paul, MUBILAYI Glady, NGELE Rebecca, LIBULA Jack,
MBANZULU Grace, TUANA Divine, YANZELI Pascaline,
[v]
Odile MPOMA, Euvelyne MUNGOL'S, PEMBELE Grondin, MBUYI Otarie,
BATA Dromadaire, MUKANU Griffon, MBAYA Girafe, MUBAMBA Crécerelle,
MAVAMBU Caméléon, KUSULU Rossignol, ITAMBA Marmotte, MUKWA Coati,
MASINI Choucas, SWIDISA Albatros, LEDY Chamois, MUTOMBO Buffle, KIBWADI
Pélican et KIMPUKU Mérinos.
La liste étant très longue, nous nous trouvons
dans l'impossibilité de citer tout le monde, mais ceux qui ne sont pas
citer ne nous tiennent pas rigueur parce que bien que ça, leur modeste
trouve ici notre sincère gratitude. Merci à vous
Que ce travail soit pour vous un appel au dépassement
de votre vie et que le maitre de l'univers Jésus christ soit
loué.
1MUNGENGA KAWANDA, F., Note de
cours de méthodologie de l'information G2 SIC, Inédit, FLSH,
UNIKIN, 2012.
[1]
INTRODUCTION GENERALE
0.1. PROBLEMATIQUE
La ville de Kinshasa dans son immensité
médiatique compte plus d'une trentaine des chaines de
télévision répartie selon les vocations, les missions et
les catégories. Aux côtés des télévisions qui
opèrent dans le domaine de l'information, il existe celles qui
poursuivent des lucres que l'on appellerait commerciales, celles qui sont
confessionnelles et celles qui sont propagandistes.
Bien que très bien identifiées et
définies, certaines de ces chaines de télévision, selon le
besoin de leurs publics, combinent leurs programmes en les adaptant aux
réalités rien que pour maintenir leur audimat.
La télévision comme un media de communication,
transmet les sons et les images fixes et en mouvement. Elle est aussi une
activité du secteur audiovisuel qui met à la disposition du
public téléspectateur des images sonorisées et
animées sous forme d'une grille de programmes. 1
Ce media qui suscite de l'émotion par son
caractère audio et visuel, attiré ses
téléspectateurs et les fidélise.
Molière TV est l'une des chaines privées que
l'on retrouve dans la ville de Kinshasa, possédant des émissions
variées, dont la plus célèbre est le magazine
d'actualité Kin-Makambo. Ce dernier est un programme qui passe tous les
jours de la semaine soit du lundi au samedi entre 21h00' 22h00' et sa
rediffusion intervient chaque matin de 07h00' à 08h00'. Sa
rétrospective de la semaine se passe chaque dimanche soir et chaque
lundi matin aux mêmes heures indiquées ci-haut. Dans ce magazine,
il est question de montrer tous le vécus quotidiens des kinois, leurs
réalités sociales, toutes les catastrophes et/ou
événements qui surviennent dans la capitale congolaise et quelque
fois dans certaines provinces. Certaines antivaleurs déplorées
par l'Etat et la population y sont aussi montrées.
D'où, Kin-Makambo est un magazine qui parle de la vie
des kinois. Dans sa vision, le magazine cherche à se rendre des lieux en
lieux grâce à un numéro 0817888888 qu'il a rendu public qui
permet aux agents de cette télévision, qui se prétendent
être journalistes, de
[2]
faire des descentes sur terrain et de recueillir les avis des
victimes, des témoins d'un fait, faire des constats, etc.
Parmi les coins ciblés par notre étude, le
quartier Livulu, un quartier situé dans la partie ouest de la commune de
Lemba, où se déroulent parfois des événements
nécessitant la participation de ce magazine en vue de se faire entendre
et suivre auprès des autorités. Kin-Makambo n'est pas le seul
magazine à s'aligner dans cette vocation car nous pouvons compter :
Lingala facile, C.N.L, Kin-live, 2ème oeil de la communication, etc.
Comme dans la télévision le premier avantage est
l'immédiateté, les kinois, particulièrement les habitants
du quartier Livulu, ont certaines comme des réalités pour
lesquelles ils voudraient se faire entendre par le canal de l'un de ces
magazine.
Au regard de ce qui précède, nous formulons la
préoccupation de la manière suivante : comment les habitants de
Livulu perçoivent le magazine Kin-Makambo ?
0.2. HYPOTHESE
Une hypothèse est définie selon Rongere, comme
étant une proposition des réponses aux questions que l'on se pose
à propos de l'objet de la recherche formulée en des termes tels
que l'observation et analyse puissant pouvant fournir une
réponse.2
Nous formulerons notre hypothèse de la manière
suivante :
Les habitants du quartier Livulu perçoivent Kin-Makambo
positivement, car ce magazine répond à tous leurs appels en cas
des catastrophes qui surviennent dans leur milieu. Sa permanence, sa
rapidité, sa fiabilité, etc. font qu'il garde sa
fidélité auprès de ces habitants. Et tous les
éléments couverts dans ce quartier sont toujours diffusés
et les habitants sont satisfait du fait que leurs désidérata et
condition soient passés à la télévision, car c'est
synonyme pour d'une interpellation à l'autorité.
0.3. CADRE THEORIQUE
Tout problème de recherche doit d'abord
s'intégrer dans une perspective théorique générale.
La perspective théorique est
2RONGERE, P., Guide des
chercheurs en sciences sociales, Kinshasa, Médias Paul,
2006,14p.
[3]
garantie de l'intégration de la recherche dans la
communauté scientifique.3
Les théories servent à expliquer les
phénomènes et les comportements complexes. Elles sont
constitués « D'un enchaine des propositions indépendantes
énoncés dans le langage habituel où les déductions
font appel à la logique intuitive ».4
Notre étude s'inscrit dans le cadre des travaux portant
sur la théorie des représentations sociales, on s'appuiera sur
Serge Moscovici, Denisse Jodelet etc.
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Ce sujet n'était pas choisi par hasard ; c'est avec
raison puisque son importance est d'éclairer les lecteurs la
manière dont les habitants des quartiers périphériques
perçoivent le magazine Kin-Makambo notamment ceux du Livulu.
Pouvons-nous ajouter que ce sujet est bien choisi compte tenu de son impact sur
les habitants de Livulu.
Notre analyse renferme un triple intérêt à
savoir :
- L'intérêt personnel ;
- L'intérêt scientifique ; - L'intérêt
social.
? L'intérêt personnel :
étant intellectuel, ce travail va aider à enrichir nos
connaissances et à donner aussi le meilleur de nous-mêmes ou
ajouter quelque chose dans le monde scientifique.
? L'intérêt scientifique :
finaliste du premier cycle en science de l'information et de la
communication, nous sommes obligés d'apporter notre pierre a
l'édifice qui sont les SIC.
Ce travail aidera les chercheurs et autre scientifique de
trouver quelques connaissances en ce qui concerne la perception du medias par
le public.
? L'intérêt social : les
résultats de ce travail permettant aux responsables des organes de
presse, de savoir comment les publics perçoivent les magazines qui
abordent les réalités sociales des populations.
3KASONGO IBANDA, E., Notes de
cours des théories de communication G3SIC, inédit, FLSH,
UNIKIN, 2010.
4HATCH, M., Théorie des
organisations, Bruxelles, De Boeck, 2000,24p.
[4]
0.5 METHODE ET TECHNIQUES
L'élaboration de tout travail scientifique exige que
l'on recoure a des procédés déjà établis.
La méthode, c'est l'ensemble des règles ou des
procèdes pour atteindre dans les meilleures conditions, un
objectif.5
La méthode scientifique est définie selon
Amyotte comme « un ensemble d'opérations par lesquelles on cherche
à obtenir des résultats valides et reproductibles.
C'est la démarche logique d'une science,
c'est-à-dire l'ensemble des moyens mis en oeuvre afin de répondre
à une question.
Il s'agit d'un procédé explicite et
reproductible d'une série de règles à observer lorsqu'on
étudie un problème précis ».6
Pour mener à bon port notre travail, nous avons eu
à recourir à la méthode et aux techniques scientifiques
suivantes :
O.5.1. METHODE
Dans le souci de nous conformé aux normes et principes
scientifiques, nous avons choisi l'approche quantitative qui nous a servi de
vérifier et de nous rendre compte sur le nombre de
téléspectateurs qui suivent ce magazine dans le quartier
Livulu.
0.5.2. TECHNIQUES
Au cours de notre étude nous allons recourir aux
techniques suivantes :
? Documentaire : elle nous permettra de
recueillir certaines renseignements à l'aide des différents
documents et ouvrages ayant trait à notre sujet.
? Entrevue : elle nous permettra la collecte
d'informations sous formes discursives, c'est-à-dire des données
relatives au discours d'un individu.
? Enquête : elle nous permettra de
procéder aux questionnaires d'enquête.
5 MULUMA MUNANGA, G., Le guide du chercheur
en sciences sociales et humaines, Kinshasa, SOGEDES, 2003.
6AMYOTTE, L., Méthodes
quantitative. Applications à la recherche en sciences humaines,
Montréal, Ed. du renouveau pédagogique, 1990,4p.
[5]
0.6. DELIMITAION SPATIO-TEMPORELLE
Vu la complexité du thème choisi, ce travail se
limitera au quartier Livulu, pendant la période allant du mois d'Avril
au 31 Décembre 2015.
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Outre l'introduction et la conclusion, le présent
travail comporte trois chapitres : le cadre théorique et conceptuel, la
présentation de la chaine Molière télévision et du
magazine Kin-makambo, enfin l'enquête sur la perception du magazine
kin-Makambo par les habitants du quartier Livulu.
[6]
CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE
Le présent chapitre envisage de fournir davantage
d'éclairages autour des termes, notions et théories qui
sous-tendent notre travail. Concernant son ossature, celui-ci comprend deux
sections à savoir :
- Elucidation des concepts ;
- Construction du cadre théorique de
référence.
SECTION 1 : ELUCIDATION DES CONCEPTS
La polysémie étant inhérente à
tout terme d'une langue, y compris les concepts savants, il nous parait
opportun à ce stade de notre recherche de clarifier et de
préciser l'entendement que nous attribuons aux concepts au regard de
notre problématique.
Ainsi, nous allons sous ce point cerner tour à tour les
concepts suivants :
- Perception ; - Magazine.
I.1.1. la perception
a. Définition
La perception est une faculté biophysique ou le
phénomène physio-psychologique et culturel qui relie l'action du
vivant aux mondes et à l'environnement par l'intermédiaire des
sens physiologiques et des idéologies individuelles ou collectives.
Selon Mpinda Mukumbi Daniel, une perception est une prise de
connaissance d'un fait ou d'un événement du monde
extérieur qui ont pris naissance dans une série de sensation.
La différence entre sensation et perception
réside dans le fait qu'une perception est très complexe
consciente, susceptible de contenir plusieurs sensations. Par contre la
sensation peut se transformer rapidement en une perception7
En psychologie, la perception est l'ensemble
d'opérations psychologiques qui codent et coordonnent les diverses
sensations liées à la présence d'un objet
extérieur, leur donnent une signification et
7MPINDA MUKUMBI, D. et alii,
Note de cours de psychologie destiné aux apprenants,
Département de psychologie, Faculté de psychologie et des
sciences de l'éducation, UNIKIN, 2010, 25p.
[7]
permettent une prise de connaissance. Toute perception est une
gnosie.8
b. Typologie de perception
Il existe plusieurs types de perceptions :9
1. Perception sensorielle : Est la
perception « immédiate » que nos sens nous livrent, comme des
informations directes.
2. Perception auditive : Est la perception
de l'ouïe (ce que nous entendons)
3. Perception visuelle : Est la perception
de la vue.
4. Perception du temps : Si nous
possédons des yeux pour voir, des oreilles pour entendre et un nez pour
sentir, nous n'avons pas des récepteurs sensoriels spécifiques
dédiés à la perception du temps. Or nous sommes pourtant
capables de percevoir l'écoulement du temps.
L'étude de la perception du temps se confronte donc
à un paradoxe qui renvoie à la nature même du temps
où se rencontrent les expériences psychologiques, les
réflexions philosophiques, notre compréhension du fonctionnement
du cerveau et nos connaissances des cycles circadiens.
c. Caractéristiques de la perception10
La perception est :
- Sélective : C'est un principe de
filtrage des informations en surabondances, elle ne retient que la plus
pertinente d'entre elle par rapport aux besoins du consommateur. Il est en
effet exposé à 300 à 600 messages par jour. Elle est
également sélective car elle défend l'équilibre
psychologique afin d'éviter les états de tension en cas de
différences avec le cadre de référence.
- Cumulative : elle a pour fonction de
regroupement toutes les perceptions isolé en un construit global. Il
influera par la suite sur le stockage dans la mémoire de l'individu.
- Délimitée dans le temps.
8
Http://www.psychologies.com/Dico-Psycho/Perception
9Idem
10Idem
[8]
d. Composante de la perception11
Il existe trois composantes de la perception à savoir
:
- Processus récepteur : il est
constitué par les différentes sensations.
- Processus symbolique : dans la perception,
chaque champ structuré est associé intimement à un
concept. Par exemple : je vois dans une rue pleine des gens une figure connue.
Celle-ci me rappelle tant d'événements, il ya une association,
une organisation d'idées qui se déclenche aboutissant à un
comportement approprié.
- Processus affectif : chaque
expérience de perception dispose des aspects affectifs : attraction,
répulsion ou indifférence.
I.1.2. Le media
I.1.2.1. La télévision
a. Définitions
Selon Francis Balle, la télévision est un moyen
de transmission à distance d'images animées et
sonorisées12.
D'après Mungenga Kawanda, la télévision
est un moyen de communication qui transmet, grâce aux ondes
électromagnétiques, les sons et les images fixes et en
mouvement13.
D'après l'encyclopédie techno science en ligne,
la télévision est la transmission, par câble ou par des
ondes radioélectriques, d'images ou de scènes animées et
généralement sonorisées qui sont reproduites sur un poste
récepteur appelé téléviseur(ou, par abus de
langage, télévision), au fur et à mesure de la
réception14.
b. fonctions de la
télévision
Le sociologue Jean Stoetzel cité par Francis Balle dans
son ouvrage médias et société renseigne qu'il est
impossible de comprendre la presse sans envisager les fonctions qu'elle exerce
auprès de son public15.
Les médias jouent différentes fonctions dans la
vie sociale et cela selon les auteurs. Pour Deville, les médias ne
remplissent pas toujours les
11MPINDA MUKUMBI, D. et alii,
op.cit., 25-26p.
12BALLE, F., Médias et
sociétés, Paris, Librairie générale de droit
et de jurisprudence, 2000, 114 p.
13MUNGENGA KAWANDA, F.,Op.
cit.., 24 p.
14
Http://www.technoscience.net/?onglet=glossaireetdéfinition,
consulté le 12 Février 2016 15BALLE, F.,
Médias et société : presse audiovisuel,
télécommunication, 6è éd. Montchrestien,
1992,605p.
[9]
mêmes fonctions, selon les besoins et circonstances dans
lesquels ils sont utilisés16.
Il s'avère que chaque fonction des médias
correspond un besoin social. Ainsi pour Derville les médias :
· Fournissent des nouvelles au public ;
· Analysent ces nouvelles ;
· Distraient les consommateurs ;
· Diffusent des connaissances ;
· Ils le font dans un cadre de référence.
Eu égard à ce qui précède, nous
pouvons déduire que les médias remplissent quatre
fonction17 à savoir :
· La fonction informative ;
· La fonction délibérative ;
· La fonction distractive ;
· La fonction éducative.
1. la fonction informative
La première fonction des médias est de
véhiculer les informations que le public reçoit comme des
certitudes.
2. La fonction délibérative
La fonction délibérative des médias fait
allusion à l'opinion ou au jugement que peut émettre le
communicateur dans son message.
3. La fonction distractive
La société moderne exhale de plus en plus l'air
d'une nouvelle culture basée sur les médias. Autant les
médias prolifèrent autant la communauté, trouve en eux une
source indéniable, non seulement d'information, mais aussi de
distraction.
4. La fonction éducative
Nous avons précédemment mentionné que les
médias sont sources de formation faisant ainsi allusion à la
valeur que revêtent les canaux de communication dans la formation de
l'individu. Cet atout offre aux consommateurs des médias un plus dans
leurs formations éducatives.
16DERVILLE, G., Le pouvoir des
médias,
http://www.mauditsfrançais.com
17Les fonctions sociales de la presse,
www.playmentdroit.com
[10]
c. Typologie de la
télévision18
Certains critères nous permettent de classifier la
télévision sous différentes catégories
:
- Selon le critère juridique, on distingue :
· Les télévisions publiques
: répondent principalement à une logique de demande et
de l'offre : former et informer sont des objectifs qui passent avant le
divertissement.
· Les télévisions privées
(commerciales ou confessionnelles) : obéissent à une
logique de la demande. Elles proposent des programmes qui correspondent
à la demande du public pour faire de l'audience en vue d'augmenter les
recettes publicitaires.
· Les télévisions associatives.
- Selon la zone géographique, il y a :
· Les télévisions locales
· Les télévisions de
proximité
· Les télévisions
nationales
· Les télévisions
transnationales
- Selon le critère du mode d'accès au programme,
on distingue :
· La télévision à
péage : le paiement peut se faire à la consommation pay
per view) ou de manière forfaitaire (abonnement). Elle peut aussi
être une télévision à la demande c'est-à-dire
le programme consommé est préalablement demandé par le
téléspectateur.
· La télévision gratuite
: la gratuité résulte d'un financement public par
impôt général ou par un impôt spécifique
(redevance de la télévision) soit par la publicité.
I.1.2.2. Programmation télévisuelle a.
Notion
La programmation télévisuelle poursuit des buts
et des objectifs contenus dans le cahier de charge et dans la ligne
éditoriale ou politique rédactionnelle de chaque média.
Guy Lochard et Jean-Claude Soulages trouvent dans chaque
programmation quatre buts actionnels : « faire savoir, faire comprendre,
faire plaisir et faire faire »19
Ces buts actionnels déterminent le contrat
spécifique dans lequel s'inscrit chaque programme
télévisuel.
18MUNGENGA KAWANDA, F., op. cit.,
24 p.
19LOCHARD, G., et
SOULAGES, J-C., La communication
télévisuelle, Paris, Armand Collin, 1998,100 p.
[11]
De ce fait, au faire savoir correspond le contrat
d'information (journal, bulletin, flash, etc.), au faire plaisir, correspondra
le contrat de divertissement (fiction, sport, jeux, musique, etc.), au faire
comprendre, le contrat explicatif (magazines, documentaires, etc.) et au faire
faire il y a le contrat d'assistance.
D'autre part, Lochard et Soulages ajoutent le contrat
pédagogique et le contrat commercial.
b. Principes de la programmation
La programmation est une opération intellectuelle
consistant à placer des émissions, à les agencer dans un
feuillet appelé « grille de programmes ». Elle désigne
également une liste d'émissions qui seront diffusées au
cours d'une période donnée.20
Elle consiste à favoriser les rencontres entre le
public et les médias, dans une période caractérisée
par la demassification.
La programmation permet à une chaîne de
télévision d'organiser la diffusion de ses émissions en
fonction du prime time ou heure de grande écoute. Elle donne une vue
panoramique sur l'ensemble des émissions et leurs répartitions
horaires.
A propos du ciblage, la logique de la programmation repose
sur l'observation des consommateurs, c'est-à-dire les personnes
présentes au foyer aux différents moments de la journée.
Les variables socioculturelles et le découpage de la journée en
sont les composantes pertinentes, alors que l'âge, le sexe et le niveau
intellectuel en sont des indicateurs.
Vernier remarque que la logique de toute programmation repose
sur l'observation des comportements et tient compte de la saison, du jour, de
la semaine, du moment, etc.21
c. Techniques de programmation
Le rôle du programmateur est de coïncider le
découpage de la journée en tranches horaires avec le
découpage de la production des émissions.22Toute
programmation nécessite donc l'élaboration d'une
grille.23
Selon Fréderic Antoine, elle se lie en deux dimensions
:
20 Ibidem, 20 p.
21VERNIER, J-M., « La
programmation télévisuelle » in SFEZ, L.,
dictionnaire critique de la communication, Tome 2, Paris,
P.U.F, 1032 p.
22
Http://www.wikipedia.fr/programmation;
consulté le 12 février 2016
23ANTOINE, F., et alii,
Médiateur tout savoir sur la télé,
Bruxelles, Médialogue, 3ème édition, 1993, 88
p.
24Ibidem, 88 p.
[12]
? La dimension verticale découpe la journée en
deux tranches
horaires et se lie du haut vers le bas. Ici, le programmateur
cherche à séduire les personnes aux foyers, aux
différents
moments de la journée en huit tranches horaires :
- Earlymorning time : de 7 à 10 heures du matin ;
- Day time : de 10 à 16 heures ;
- Earlyfringe time : de 16 à 17 heures ;
- Acces time : de 17 à 20 heures ;
- Prime time : de 20 à 23 heures ;
- Latefringe : de 23 à minuit ;
- Latefringe : de minuit à 1 heure du matin.
? La dimension horizontale quant à elle permet d'aligner
les
émissions pendant une semaine.
A partir d'elle, on peut mieux percevoir les contraintes de la
production et le flot d'émissions et donner ainsi une nouvelle
explication de la rigidité des grilles. Il est nécessaire de
prévoir une production d'émission régulière, chaque
fois différentes et pourtant toujours semblables.
d. Les déterminants d'une
grille
Fréderic Antoine affirme qu'il existe plusieurs
facteurs qui déterminent la construction d'une grille des programmes.
Parmi ces facteurs, il note la masse financière, les dispositions
légales et la concurrence.24
La masse financière désigne l'ensemble des
moyens financiers dont dispose la chaîne pour la production de ses
émissions. Elle est souvent déterminante pour ce qui est du
volume de programmes propres ou étrangers.
Les dispositions légales ont une incidence sur la
confection de la grille dans la mesure où chaque Etat dispose d'un
arsenal juridique particulier sur les contenus ou les produits
médiatiques.
Enfin la concurrence impose deux choix au programmateur :
- Proposer les mêmes programmes que la concurrence par
mimétisme et cela à des heures identiques. Ceci conduit à
une uniformisation de l'espace audiovisuel.
- Le choix alternatif permet quant à lui de proposer
d'autres types de programmes que ceux proposés aux mêmes heures
par la concurrence.
[13]
I.1.2.2.1. Programme
télévisé
a. Définition
Un programme télévisé ou une
émission de télévision est une production audiovisuelle
d'une certaine durée diffusée sur une chaine de
télévision.
Notons toutefois que l'emploi du mot programme comme synonyme
d'émission est impropre (calque de l'anglais), un programme étant
une grille regroupant plusieurs émissions.
b. Description
Les émissions de télévision incluent les
journaux télévisés (couramment appelés journal
télévisés ou nouvelles), les documentaires, les
divertissements en diffusant des spectacles de chanson ou d'extrait de
spectacle par exemple, les économiques, scientifiques ou culturels (avec
des journalistes, des intervenants qui seront interviewés et à
qui on demande parfois de réagir sur des reportages) ou encore les
émissions de téléréalité. Une
émission débute souvent par un générique qui
contient un indicatif musical.25
I.1.2.2.1. 1. Le magazine
a. Définition
Selon Paul Maeseneer, « un magazine d'information est une
sorte d'émission d'information qui développe les nouvelles en les
expliquant en détail, c'est-à-dire en les situant dans leur
contexte de façon que l'auditeur ou téléspectateur puisse
comprendre en présentant les divers aspects grâce aux points de
vue et aux opinions des personnes concernées ».26
Le petit Robert définit le magazine comme étant
une émission périodique de radio ; télévision, sur
un sujet déterminé.27
Et enfin Larousse le définit comme un ouvrage
périodique, généralement illustré, qui traite des
sujets les plus divers.28
25 Http : //
fr.wikipédia.org/wiki/programmation
26 DE MAESENEER, P., A vous l'antenne,
Paris, 1997,162p.
27 REY, A. et REY-DEBOVE, J., Dictionnaire
alphabétique et analogique de la langue française, Paris, 1997,
1127p.
[14]
b. But du magazine
Un magazine a pour but d'approfondir les nouvelles du jour.
C'est la raison pour laquelle il est souhaitable que les reporters et les
journalistes chargé de sa production travaillent en étroite
collaboration ; une partie de l'équipe complétant les
activités de l'autre.
Bref, la différence entre le magazine et les autres
types d'émissions d'information réside au niveau de la
façon de traiter les nouvelles. Dans un magazine les sujets sont
traités en profondeur et que le journaliste dispose un temps d'antenne
plus important par rapport aux autres types d'émissions.
c. Qualités d'un producteur ou journaliste de
magazine
Comme l'affirme Paul Maeseneer, « le producteur d'un
magazine est généralement un journaliste tout à fait
expérimenté qui maitrise la technique de l'enregistrement
».29
En dehors de cette qualité, il doit également
faire preuve d'une maitrise de l'art de l'interview.
SECTION 2 : CONSTRUCTION DU CADRE THEORIQUE
DE REFERENCE
Un travail scientifique effectué en science de
l'information et de la communication doit toujours avoir un soubassement
théorique, celle-ci va nous permettre de marcher et de s'inspirer des
expériences des natures. La présente section va s'atteler sur la
théorie des représentations sociales.
Pour ce faire, nous allons passer en revue les points ci-
après :
- L'histoire et évolution du concept de
représentation sociale ;
- La formation des représentations sociales
;
- La structure des représentations sociales
;
- Les fonctions des représentations sociales.
I.2.1. l'histoire et évolution du concept de
représentation sociale
Le concept de représentation sociale a
été introduit en psychologie sociale par Serge Moscovici en 1961
dans son ouvrage intitulé La psychanalyse, son image et son
public.
Contrairement à ce que le titre pourrait laisser
entendre, cet ouvrage de 650 pages ne concerne guère la psychanalyse en
tant que telle. Il se
28 Dictionnaire Larousse, trois volumes, Paris, 1966,
852p.
29 DE MAESENEER, P., op.cit., 162p.
[15]
consacre plutôt à l'étude de l' «
image de la psychanalyse dans le grand public (français)
»30.
De cette recherche fondatrice est ouvert tout un champ
d'étude autour du concept de représentation sociale. En
témoigne les recherches sur les domaines comme « (...) le langage
des femmes (Aebischer, 1985), le savoir économique (Vergès),
l'intelligence (Mugny et Carugati, 1985), (...) »31.
Plus illustrative encore est la bibliographie de près
de 600 ouvrages et articles scientifiques autour du concept,
présentée par Denisse Jodelet sous le titre de «
Bibliographie générale sur les représentations sociales
» dans son ouvrage intitulé Les représentations
sociales.
Aussi, Serge Moscovici déclare que «
s'opère autour de représentations sociales une convergence
remarquable entre les diverses sciences psychologiques et sociales
»32.
En réalité, Moscovici s'est beaucoup
inspiré du concept de « Représentations collectives »
d'Emile Durkheim pour élaborer le concept de représentation
sociale. C'est pourquoi Denisse Jodelet eut à déclarer que «
le concept de représentation sociale-ou plutôt collective-apparait
en sociologie où il connait une longue éclipse. Mais sa
théorie va s'esquisser en psychologie sociale(...)
».33
Serge Moscovici lui-même se prononce sur le rapport
existant entre le concept durkheimien et celui qu'il a forgé.
Il précise que, la notion de représentation
collective a subi une éclipse qui a duré près d'un
demi-siècle(...) c'est vers le début des années 60 de ce
siècle qu'il m'a semblé possible de renouer l'étude des
sociaux, faisant ainsi revivre la notion.
Ce pour dire que le concept n'est pas nouveau et que certains
changements ont été opérés au cours de son
évolution.
Cette évolution dans le sens du concept est
présentée plus loin dans le travail.
30DORTIER, J.-F., Dictionnaire
des sciences humaines, Paris, éd. sciences humaines, 2013, 731p.
31AEBISCHER, V. et OBERLE,
D., Le groupe en psychologie sociale, Paris, Dunod, 1998,
61p.
32MOSCOVICI, S. in
JODELET, D., les représentations sociales,
Paris, PUF, 5ème édition, 1989,80p.
33JODELET, D., «
Représentation sociale : phénomènes, concept et
théorie » in MOSCOVICI, S., psychologie
sociale, Paris, PUF, 1984,357p.
[16]
I.2.1.1. Définition du concept de
représentation sociale
Serge Moscovici affirme que son travail cherche à
étudier les « processus afférent à son enracinement
dans la conscience des individus et des groupes »34.
Pour Moscovici donc, la représentation sociale est un
système de valeurs, de notions et de pratiques relatives à des
objets, des aspects, ou des dimensions du milieu social, qui permet non
seulement la stabilisation du cadre de vie des individus et des groupes, mais
qui constitue également un instrument d'orientation de la perception des
situations et d'élaboration de représentation sociale et le
concept de représentations collectives.
Comme souligné antérieurement, Serge Moscovici
s'est inspiré du concept de représentations collectives de
Durkheim pour élaborer le concept de représentation sociale.
Cependant, dès le départ, Moscovici a marqué les nuances
sinon les différences qui justifient le nouveau concept et le
sépare de son aïeul. En effet, pour Durkheim, « les
représentations collectives sont partagées par l'ensemble d'une
société et sont stables à travers le temps contrairement
aux représentations individuelles qui sont variables,
éphémères, propres aux individus. »35
Moscovici établit la différence entre les
concepts au sens
où ces représentations collectives sont le
propre des sociétés traditionnelles alors que les
représentations sociales vont avec les sociétés
modernes.
En effet, le rôle sans cesse croissant que jouent les
médias dans la diffusion de l'information, des opinions, des
connaissances dans les sociétés actuelles, rend difficile
l'institution d'une représentation qui soit commune à tous les
membres de la société. Les représentations sociales sont
plutôt partagées par des groupes, en fonction des valeurs et des
normes commune aux membres
I.2.2. La formation des représentations sociales
Moscovici a, dans son étude inaugurale,
identifiés deux étapes dans la constitution d'une
représentation sociale. Ces deux étapes de la formation des
représentations sociales reprises par la
34MOSCOVICI, S., La
psychanalyse, son image et son public, 1p.
35JEAN-CHARLES, V., mémoire
: Représentation des pratiques sexuelles des hommes
hétérosexuels de17 à 55 ans et les risques d'infection au
VIH/SIDA dans les milieux défavorisés, FASCH, 2008, 38p.
[17]
plupart des chercheurs travaillant dans le champ des
représentations sociales. Ces étapes sont :
a) l'objectivation ;
b) l'ancrage.
I.2.2.1. l'objectivation
Selon Aebischer et Oberle, le processus d'objectivation
consiste en l'omission de certains éléments de l'objet de la
représentation de leur univers propre pour être
intégrés dans un univers plus familier à l'individu ou au
groupe qui représente. Par le fait même, une certaine distorsion
est faite au caractère objectif de l'objet représenté.
Le fait de dissocier ces éléments de leur
contexte d'origine et des règles qui les gouvernent, pour les associer
à quelque chose de nouveau, s'accompagne d'une recomposition de ce qui a
été dissocié, avec de nouvelles règles, qui va leur
donner un sens différent.36
C'est pourquoi Abric croit qu'en matière de
représentation sociales, il n'existe pas a priori de
réalité objective, mais que toute réalité est
représentée, c'est-à-dire appropriée par l'individu
ou le groupe, reconstruite dans son système cognitif,
intégrée dans son système de valeurs (...)
I.2.2.2. l'ancrage
Après avoir été
décontextualisés, c'est-à-dire enlevés de leur
environnement d'origine, les quelques éléments (informations,
explications, usages, vertus, etc.) de l'objet représenté doivent
être intégrés dans un environnement familier,
cohérent avec lui-même et facilement repérable pour
l'individu ou le groupe. A ce moment, les analogies, les dissemblances, les
souvenirs, etc. vont s'activer pour ordonner les éléments et les
faire trouver un univers. Ce processus d'intégration des
éléments s'appelle ancrage.
Pour Aebischer et Oberle le processus d'ancrage consiste en
l'incorporation de ces informations dans un réseau de catégories
plus familier. Une fois ancrée, la représentation constitue pour
l'individu ou le groupe la réalité même. Il donc clair que
la représentation contient à la fois des caractéristiques
objectives de l'objet et des expériences du sujet, son système
d'attitudes et de normes.
36AEBISCHER, V. et OBERLE, D.,
op.cit., 166p.
[18]
I.2.3. la structure des représentations sociales
Dans les définitions données
précédemment, il est question qu'une représentation
sociale est un « système », un ensemble
organisé. C'est dire donc qu'une représentation
sociale revêt d'une structure, d'un mode d'agencement qui régit
son ordre interne et qui la rend significative et cohérente à
elle-même. En effet, une représentation sociale est «
composée de deux sous-systèmes en interaction : un système
central (ou noyau central) et un système périphérique.
»37
I.2.3.1. Le noyau central
Plusieurs termes sont utilisés pour désigner le
noyau central ; des auteurs comme Mugny et Carugati (1985) parlent de noyau
dur, et Doise (1985) de principe organisateur pour le
désigner ; d'autres auteurs encore parlent de schémas
cognitifs de base ou de système central. Le noyau central joue un
rôle capital dans toute représentation. Il est constitué
d'un ou de quelques en nombre limité. Il assure trois fonctions
essentielles, c'est-à-dire que c'est lui qui détermine
:
- La signification de la représentation (fonction
génératrice) ;
- Son organisation interne (fonction organisatrice)
;
- Sa stabilité (fonction stabilisatrice).
En tant qu'il assure ces fonctions, le noyau central constitue
la part non négociable de la représentation. Ainsi, toute remise
en question de l'un d'entre eux (des éléments du noyau central),
entraine automatiquement la transformation ou l'abandon de la
représentation.
I.2.3.2. Le système
périphérique
Le second élément de toute représentation
sociale c'est le système périphérique. Si l'on peut
considérer le noyau central comme la tête ou le cerveau de la
représentation, le système périphérique en
constitue le corps et la chair. Son rôle essentiel et peut être
résumé en cinq fonctions : concrétisation,
régulation, prescription des comportements, protection du noyau central
et personnalisation.
Dans pratiques sociales et représentations
Jean-Claude Abric explique que le système
périphérique comprend :
Des informations retenues, sélectionnées et
interprétées, des jugements formulés à propos de
l'objet et de son environnement, des
37ABRIC, J.-C., «L'approche
structurale des représentations sociales : développements
récents » in psychologie et société, vol.2,
n°4, 1992, 82p.
[19]
stéréotypes et des croyances(...).Ils
constituent en effet, l'interface entre le noyau central et la situation
concrète dans laquelle s'élabore ou fonctionne la
représentation(...).38
Ces deux éléments à savoir le noyau
central et le système périphérique constituent la
structure de la représentation et s'organisent de façon à
donner sens à une réalité pour un individu ou un
groupe.
I.2.4. Les fonctions des représentations
sociales
Si les représentations sociales existent c'est pour
remplir un rôle dans la vie des groupes et des individus. En effet, selon
Jean-
Claude Abric, les représentations sociales remplissent
quatre fonctions qui sont la fonction de savoir, la fonction
d'identité, la fonction d'orientation et la fonction de
justification.
I.2.4.1. La fonction de savoir
Les représentations sociales fonctionnent comme des
connaissances de sens commun qui permettent à leurs détenteurs
d'appréhender l'objet de la représentation et de communiquer
à propos de cet objet. Elles définissent le cadre de
référence commun qui permet l'échange social, la
transmission et la diffusion de ce savoir naïf. Elles servent donc comme
le stock de connaissance disposé par le sujet par lequel il comprend et
agit ou interagit avec l'objet. A ce moment, il clair que la
représentation qui est faite d'un objet détermine pour le sujet
ce qu'est cet objet. En d'autres termes, la représentation
définit, à tort ou à raison, l'objet.
I.2.4.2. La fonction d'identité
Les représentations sociales sont partagées par
des groupes et en fonction des valeurs et de normes de ceux-ci.
En tant que telles, les représentations permettent de
situer les individus et les groupes dans le champ social... (Elles permettent)
l'élaboration d'une identité sociale et personnelle gratifiante,
c'est-à-dire compatible avec des systèmes de normes et de valeurs
socialement et historiquement déterminés.
En ce sens, quelqu'un qui prend telle position en face de
telle situation sera catégorisé dans un groupe donné.
Cette catégorisation permettra l'attirance ou la répulsion entre
les individus ; d'où la différenciation sociale.
38ABRIC, J.-C.,
Pratiques sociales et représentations, Paris, PUF, 1994,
25p.
[20]
I.2.4.3 La fonction d'orientation
L'une des raisons pour lesquelles existent les
représentations, c'est de rendre disponibles des programmes tout faits,
des « guides pour l'action » à leurs détenteurs.
Selon Jean-Claude Abric, la représentation produit
(...) un système d'anticipations et d'attentes, elle est donc
une action sur la réalité : sélection et filtrage des
informations, interprétation visant à rendre cette
réalité conforme à la représentation.(...)
L'existence d'une représentation de la situation préalable
à l'interaction elle-même fait que dans la plupart des cas «
les jeux sont faits d'avance », les conclusions sont posées avant
même que l'action ne débute.
En ce sens, l'individu détenteurs de type de
représentation n'aura pas à faire d'effort quand une situation
ayant trait à la représentation se présente. Il saura
automatiquement quoi faire et comment le faire. Cette définition de
Moscovici met l'accent sur le contenu (valeurs, notions, pratiques) et les
fonctions (stabilisation du cadre de vie, instrument d'orientation,
élaboration de réponses) d'une représentation sociale.
Denisse Jodelet, s'inscrivant dans la même veine
définit la représentation sociale comme une forme de connaissance
spécifique de savoir de sens commun ; dont les contenus manifestent
l'opération de processus génératifs et fonctionnels
socialement marqués. Plus largement, il (concept) désigne une
forme de pensée sociale. Les représentations sociales sont des
modalités de pensée pratique orientées vers la
communication, la compréhension et la maitrise de l'environnement
social, matériel et idéel. Plus simplement, Jean-Claude Abric
indique que « les représentations sociales sont des ensembles
sociocognitifs, organisés de manière spécifique, et
régis par des règles de fonctionnement qui leur sont
propres.39 De ces différentes définitions, il en
ressort trois éléments fondamentaux à propos de la
représentation sociale.
Ce sont bien le sujet, l'objet et la
connaissance.« Toute représentation sociale est
représentation (connaissance)40de quelque chose
(l'objet) et de quelqu'un (le sujet) »41ce
quelque chose(l'objet) peut être un travail à faire, un
événement économique, un personnage social,
etc. et le quelqu'un (le sujet)
peut être un individu, une famille, un groupe, une classe,...
Ce qu'il faut connaitre au sujet de cette connaissance qu'est
la représentation sociale c'est qu'elle n'est ni réalité
pure ni fiction pure.
39ABRIC, J-C., opt. Cit., 8p.
40C'est nous qui nommons et
soulignons. 41 JODELET, D., op. cit., 362p.
[21]
La représentation n'est pas un simple reflet de la
réalité, elle est une organisation signifiante.
Et cette signification dépend à la fois de
facteurs contingents (...)nature et contraintes de la situation, contexte
immédiat, finalité de la situation et de facteurs plus
généraux qui dépassent la situation elle-même :
contexte social et idéologique, place de l'individu dans l'organisation
sociale, histoire de l'individu et du groupe, enjeu sociaux.42
D'où la base sociale de toute représentations ;
elles sont enracinées dans un contexte social, dans une structure
sociale. Par conséquent, la représentation sociale est ni tout
à objective ni tout à fait subjective. Abric explique qu'il
n'existe pas a priori de réalité objective, mais que
toute réalité est représentée, c'est-à-dire
appropriée par l'individu ou le groupe, reconstruite dans son
système cognitif, intégrée dans son système de
valeurs dépendant de son histoire et du contexte social et
idéologique qui l'environne.
Et c'est cette réalité appropriée et
restructurée qui constitue pour l'individu la réalité
même.43
Denisse Jodelet fait la même remarque. Pour elle, la
représentation sociale n'est « ni le double du réel, ni le
double de l'idéel, ni la partie subjective de l'objet, ni la partie
objective du sujet. »44
I.2.4.4. La formation de justification
Les représentations sont cognitives, identitaire,
programmatrices mais aussi elles sont justificatrices. En effet, les
représentations servent à justifier les actions posées qui
sont conformes à elles. Elles permettent aux « acteurs d'expliquer
et de justifier leurs conduites dans une situation ou à l'égard
de leurs partenaires »45
Elles permettent donc à leurs détenteurs de
garder leur équilibre psychologique, c'est-à-dire qu'elles
permettent d'éviter la dissonance cognitive. De plus, comme les
représentations participent à l'élaboration de
l'identité sociale tout en permettant la différenciation sociale,
la fonction de justification permet de pérenniser la
différenciation sociale.
42ABRIC, J.-C., op. cit., 13p.
43Ibidem, 12-13p. 44Ibidem,
362p. 45ABRIC, J-C., op. cit., 17-18p.
[22]
CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce chapitre, il a été question de poser les
fondements théoriques et conceptuels qui sous-tendent notre travail.
Des concepts tels que perception et magazine ont
été élucidés dans la première section de ce
chapitre, avant que nous attelions à construire notre cadre
théorique des représentations sociales.
[23]
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA CHAINE MOLIERE
TELEVISION ET DU MAGAZINE KIN-MAKAMBO46
Ce chapitre est consacré à la
présentation de la chaine de télévision Molière
ainsi que le magazine Kin-Makambo. Pour la chaine Molière, nous allons
la situer géographiquement. Nous allons également la situer dans
le temps et nous allons donner sa brève historique.
SECTION 1 : PRESENTATION DE LA CHAINE DE
TELEVISION MOLIERE T.V
Cette première section présente la chaine de
télévision Molière T.V qui est notre cadre empirique. Nous
allons présenter ce média en quatre points, notamment : la date
de création, le motif de création, le fonctionnement
administratif, financier et l'organisation.
II.1.1. Historique et motif de création
La chaîne de télévision « Molière
» est une oeuvre du Lycée
Molière. Elle a été créée
à l'initiative de Monsieur Léon NEMBALEMBA ESUKU de la
nationalité Congolaise qui en est le propriétaire. Lors de sa
création, Molière TV était dans la ligne régie
d'une station thématique dans le domaine de l'éducation
d'où le slogan premier : « l'éducation par les médias
» c'est le centre même de l'existence de cette
télévision parce qu'elle se voulait différente à
d'autres chaînes de la capitale à l'instar de SSM, RTP, RTS, RTMV,
RTAE qui étaient exclusivement religieuses.
A cette époque, il n'existait qu'une seule chaîne
de télévision éducative CEBS, qui avait selon son
prénom un programme mixte comportant l'éducation scolaire, la
culture et l'information générale.
La chaine Molière télévision a la ligne
éditoriale généraliste d'où le slogan « la
chaine non alignée »
La création de Molière a suivi les cheminements
suivants :
- 2004 obtentions de la licence d'exploitation au
ministère de poste et télécommunication
;
- Janvier 2005, approbation et adoption de Molière T.V.
comme chaîne éducative aux couleurs scolaires ;
46Secrétaire de la Direction de
Molière télévision
[24]
- Juillet 2005, installation des matériel TV
(émetteur, en studio, faisceau, régie) et formation des
animateurs TV, caméramans et réalisateurs ;
- Novembre 2005, lancement du signal TV et début des
essais techniques ;
- Février 2006, inauguration et lancement officiel de
Molière TV (début des programmes).
De ce qui précède, pour raisons d'histoire,
rappelons que la première émission enregistrée et
diffusée le même jour par la télévision
Molière fut : « le forum de l'enseignement » qui était
animée par l'ex Directeur des informations de Molière TV Monsieur
Rolland ISSO.
Cette émission répondant à la
chaîne, envisageait d'aider la population congolaise en
général et Kinoise en particulier à remonter grâce
à l'action éducation par les médias, le niveau de
l'éducation des élèves congolais. Ceci explique le
partenariat de cette entreprise médiatique avec le ministère de
l'EPSP aussi l'Association Nationale des Parents des élèves du
Congo (ANAPECO en sigle).
La capacité matérielle de Molière T.V lui
permet aujourd'hui de couvrir toute la cible de Kinshasa le 2/4 de la province
au Bas-Congo et une grande partie de Congo Brazzaville (Brazza et Point noire
et aussi une partie du Bandundu avec un signal de qualité acceptable.
II.1.2. Situation géographique
a. Cartographie
La chaîne de télévision Molière,
comme nous l'avion dit précédemment, c'est une entreprise de
presse qui a prôné l'éducation. Lors de son ouverture, elle
a été installée dans l'enceinte du Lycée
Molière au croisement des avenues de la libération ex 24 novembre
et de la Gombe dans la commune de la Gombe. Actuellement Molière TV a
une nouvelle adresse soit sur l'avenue Ruakadingi N°166 commune de
Kinshasa.
b. Fonctionnement
Comparativement aux chaînes soeurs qui possèdent
un numéro du registre commercial, Molière TV au lieu d'être
une Chaîne commerciale, est plutôt sous le régime d'une
Association Sans But Lucratif (Asbl) c'est ce qui explique sa dépendance
à l'école Lycée Molière. Poursuivant dans sa ligne
essentiellement éducative, Molière
[25]
TV avait reçu les appuis d'autres écoles du
capital à travers l'ANAPECO et l'EPSP. De ce fait, la Chaîne a
privilégié la primeur des certaines informations du secteur
éducatif.
Le document officiel qui donne l'autorisation à cette
chaine de fonctionner est ceux du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et
Communication (CSAC) et l'Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC).
c. Survie et Finances
Signalons que jadis la station était organisée
de manière à dépendre de l'école Lycée
Molière, actuellement elle survie seulement de la publicité
grâce à ses émissions phares comme Kin-Makambo et
émission ya babola qui a une grande audience auprès du public et
attirent le client pour la publicité.
d. Organisation administrative
L'organisation administrative de Molière Tv se
présente
comme suit :
- L'Administrateur Directeur général
- Le Coordonnateur ;
- La Direction commerciale et Direction du programme;
- Les Reporters ;
- Le Secrétaire ;
- Le Rédacteur ;
- Le Régisseur.
[26]
[27]
STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE LA CHAINE
MOLIERE
T.V
Administrateur Directeur général
Coordonnateur
Direction du programme
Direction commerciale
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Reporters
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Rédacteur
|
Régisseur
|
Secrétaire
|
[28]
SECTION 2 : PRESENTATION DU MAGAZINE KIN-MAKAMBO
Toujours dans le cadre de la présentation du même
chapitre, nous allons présenter le magazine kin-Makambo. Ce magazine qui
fait objet des débats dans le cadre de cette étude.
II.2.1. les motifs de création de kin-Makambo
Plusieurs observateurs avertis n'ont cessé de
stigmatiser l'indifférence des autorités congolaises dans la
prise des mesures contre les différentes tractations journalières
dont la plupart est victime.
A ces tracasseries s'ajoute l'immaturité de la
population comme on a l'habitude de dire « chaque peuple a le dirigeant
qu'il mérite ».
C'est pour corriger les carences qu'il a été
jugés opportun de concevoir un magazine télévisé
qui prendrait en comptes les préoccupations quotidiennes de la
population, qui se chargerait de les rapporter aux autorités
compétentes pour qu'en fin ces dernières prennent des mesures
adéquates.
C'est donc sur base de ces motivations que le magazine
kin-Makambo a été créé.
II.2.2. la nature du public du magazine
Le magazine kin-makambo s'adresse à un public bien
précis. Il s'agit de l'homme ordinaire. Ce dernier est souvent
repéré dans la classe pauvre de Kinshasa.
II.2.3. les objectifs
Kin-Makambo répond à quatre objectifs principaux
à savoir : 1° Informer le public ;
2° Apporter une innovation dans les médias en se
focalisant sur la téléréalité ;
3° Inculquer dans le public, l'esprit critique à
travers toutes les questions touchantes la politique, l'économie, la
sociale et la culture des congolais,
[29]
4° Aider les autorités congolaises à
prendre des mesures et des décisions contre tout phénomène
qui menace le fonctionnement normal de la société.
II.2.4. la composition de la direction de programme
Cette direction est composée du Réalisateur, les
Présentateurs et les Caméraman reporteurs.
II.2.5. la composition de la rédaction
La rédaction est composée du Réalisateur,
les Présentateurs, les Caméraman reporteurs et la Régie
finale. Le conseil de rédaction se réunit deux fois par jour.
II.2.6. le contenu de l'émission (rubriques)
Cette émission diffuse surtout les faits
négatifs tels que les assassinats, vols, agressions, viols, etc.
II.2.7. la composition de l'équipe de production
Elle est composée de :
? Un coordonnateur ;
? Un rédacteur en chef ;
? Les reporters ; ? Les motards.
II.2.8. l'organisation
Les responsables de l'émission reçoivent des
coups de fils provenant de toute la ville de Kinshasa et ils descendent sur
terrain. En cas de problème avec les motos, les reporters sont
obligés d'utiliser leurs propres moyens et ils ont des reporteurs dans
des grands coins de la ville de Kinshasa pour minimiser le cout de
déplacement.
[30]
II.2.9. le matériel
Pour la collecte des nouvelles, le personnel de Molière
T.V. utilise des petites caméras, la plupart du type numérique.
Et chaque reporteur possède la sienne et sait prendre les images.
Après cette étape, ils passent par le montage, cette chaine
procède deux bandes de montage.
II.2.10. l'aspect administratif
Les journalistes reporteurs sont payés par rapport au
nombre de reportage réalisés par mois. Tous les agents sont
engagés, ils n'acceptent pas de stagiaires.
II.2.11. les difficultés rencontrées
Les producteurs de ce magazine éprouvent des
difficultés dans sa réalisation. Ces difficultés sont
nombreuses, mais nous allons les résumer en quelques lignes :
1° Difficulté d'accéder à certaines
sources d'informations ;
2° L'insuffisance au moyen de mobilité dans le
transport. Kinshasa elle seule compte quatre districts (Lukunga, Funa,
Mont-amba et Tshangu), qui se répartissent en 24 communes.
Quitter une commune pour une autre demande des longs trajets
de 20 à 30 Km, à cela s'ajoutent les embouteillages
appelés communément bouchons. Cette situation demande un moyen
efficace de déplacement et de mobilité pour recueillir les
informations à travers toute la ville province de Kinshasa.
Molière T.V. ne possède que deux motos qui font l'affaire chaque
jour ;
3° Les mensonges et pièges au standard
(téléphone) de Molière T.V. 40% d'appels
téléphoniques reçus par la rédaction de
Molière T.V. par jour dans son numéro standard 0817888888 ne sont
pas toujours en rapport avec des faits réels. La plupart sont des
pièges.
Une fois, les reporters sur terrain, ils sont surpris parfois
que c'est un groupe de délinquants (communément appelé
kuluna) qui les attendait;
4° Le refus du filmage quand il s'agit de dénoncer
les bêtises commises par une autorité ou par ses proches. Il n'est
pas toujours évident de prendre les images des méfaits des
autorités. C'est la loi du plus fort qui domine dans ce secteur.
[31]
CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce deuxième chapitre nous avons parlé de la
chaine Molière, son histoire, sa situation géographique,
l'organisation de la chaine et sa façon de diffusion, le magazine
Kin-Makambo a constitué notre centre d'intérêt dans la
présentation.
Il est indispensable de connaitre tous ceux qui constituent ce
chapitre pour avoir un travail complet sur ce que nous parlons dans ce travail.
On peut retenir de tout ce qui précède la réalisation de
ce chapitre que Molière télévision est une chaine
commerciale et privée. Son magazine Kin-makambo connait un succès
incontournable auprès du public kinois, à cause de la diffusion
des faits divers dont-elle est spécialiste.
[32]
CHAPITREIII : L'ENQUETE SUR LA PERCEPTION
DU MAGAZINE KIN-MAKAMBO PAR LES HABITANTS DU QUARTIER
LIVULU
Dans notre troisième et dernier chapitre, nous allons
présenter et interpréter les résultats de l'enquête
menée auprès des habitants du quartier Livulu.
Cette étude a été possible grâce
à l'approche quantitative qui consiste à mesurer et quantifier un
phénomène donné.
Dans notre contexte, cette méthode nous a servi
à vérifier et de nous rendre compte sur le nombre des
téléspectateurs qui suivent ce magazine dans le quartier
Livulu.
De notre échantillon, nous partirons de la formule
selon laquelle F= ×100, comme pour dire :
? F: fréquence ;
? n : effectif ;
? N : total (échantillon) ; ? 100 : le pourcentage.
III.1. RESULTATS DE L'ENQUETE
III.1.1.Identification de l'enquêté
Tableau 1
Sexe
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Masculin
|
25
|
62,5
|
Féminin
|
15
|
37,5
|
Total
|
40
|
100
|
Il ressort de ce tableau que dans un total de 40 personnes
enquêtées; 25 enquêtés, soit 62,5% sont de sexe
masculin et 15 enquêtés, soit 37,5% sont de sexe
féminin.
Tableau 2
Etat civil
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Mariés
|
12
|
30
|
Célibataires
|
27
|
67,5
|
Veuf (ve)
|
1
|
2,5
|
Divorcé (e)
|
0
|
0
|
Total
|
40
|
100
|
[33]
Il ressort de ce tableau que dans un total de 40 personnes
enquêtées représentant les 100% ; 27, soit 67,5%
célibataires ;
12 personnes, soit 30% mariés ; 1 veuf, soit 2,5% et
nous n'avions pas eu des divorcés.
Tableau 3
Tranche d'âge
|
Nombre
|
Pourcentage
|
De 12 à 25 ans
|
18
|
45
|
De 26 à 35 ans
|
11
|
27,5
|
De 36ans ou plus
|
11
|
27,5
|
Total
|
40
|
100
|
Il ressort du tableau 3 ci-dessus que de tous nos
enquêtés, 45% étaient d'un âge compris entre 12 et 25
ans et 27,5% respectivement pour ceux ayant l'âge compris entre 26 et 35
ans et ceux de plus de 35 ans.
Tableau 4
Statut
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Elève
|
3
|
7,5
|
Etudiant
|
14
|
35
|
Employé
|
7
|
17,5
|
Fonctionnaire
|
1
|
2,5
|
Sans occupation
|
15
|
37,5
|
Total
|
40
|
100
|
Le tableau 4 nous donne les détails sur la profession
de nos enquêtés. Il en ressort que 17,5% des ceux-ci sont
employés dans des lieux autres que la Fonction Publique et un seul
fonctionnaire. Les élèves, les étudiants étaient
respectivement à des proportions de 7,5% et 35%. Le reste était
occupé par ceux qui n'avaient pas d'occupation, soit 15 de nos 40
enquêtés.
III.1.2. Questionnaire Tableau 5
Connaissez-vous Kin-Makambo ?
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Oui
|
40
|
100
|
Non
|
0
|
0
|
Total
|
40
|
100
|
[34]
En ce qui concerne la connaissance du magazine Kin-Makambo par
nos enquêtés, tous ont affirmé connaitre ce magazine, soit
100%. C'est la quintessence du tableau 5.
Tableau 6
Suivez - vous Kin - Makambo ?
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Oui
|
37
|
92,5
|
Non
|
3
|
7,5
|
Total
|
40
|
100
|
Quant à la question de savoir si oui ou non, nos
enquêtés suivaient le magazine Kin-Makambo, 92,5% ont
affirmé le suivre et seuls 3 sur les 40 enquêtés, soit 7,5%
nous ont dit qu'ils ne suivaient pas ce magazine.
Tableau 7
Si oui. Pourquoi ? Par ce que
:
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Il diffuse les réalités sociales
|
19
|
51,3
|
Il diffuse les
actualités au quotidien
|
11
|
29,7
|
Il diffuse les
informations en lingala
|
7
|
18,9
|
Total
|
37
|
100
|
En ce qui concerne les raisons pour lesquelles les 37
enquêtés suivaient ce magazine, plusieurs raisons ont
été avancées. Pour 11 d'entre eux, soit 29,7%, c'est parce
qu'il diffuse les actualités au quotidien ; 19, soit 51,3% quant
à eux ont évoqués la diffusion des réalités
sociales comme raisons motivant leur intérêt pour ce magazine. Le
reste, soit 7 des 37 enquêtés ayant reconnu suivre ce magazine, la
raison avancée a été la diffusion des informations en
lingala
[35]
Tableau 8
Si non. Pourquoi ? Parce que
:
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Il diffuse les auteurs des crimes sans pourtant qu'ils soient
jugés en justice
|
3
|
100
|
Les images qu'il diffuse détruisent les bonnes
moeurs
|
0
|
0
|
Il diffuse les informations d'une manière brute
|
0
|
0
|
Total
|
3
|
100
|
Ceux qui ont affirmé de ne pas suivre le magazine
Kin-Makambo parmi nos enquêtés ont avancé le fait que ce
magazine diffuse les auteurs des crimes sans pourtant qu'ils soient
jugés en justice et cela pour tous nos enquêtés soit tous
les trois. C'est ce que nous montre le tableau 8 ci-dessus.
Tableau 9
La présentation faite par les
journalistes du magazine
Kin- Makambo
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Excellente
|
6
|
16,2
|
Bonne
|
26
|
70,2
|
Fantastique
|
1
|
2,7
|
Mauvaise
|
4
|
10,8
|
Total
|
37
|
100
|
Quant à la présentation du magazine par les
journalistes, les avis de nos enquêtés ont été
partagés 70,2% d'entre eux la trouve bonne ; mauvaise pour 10,8% ;
excellente pour 16,2% et le reste de nos enquêtés la trouvant
Fantastique. Le tableau 9 présente ces résultats.
Tableau10
Module préférez-vous suivre
|
Nombre
|
Pourcentage
|
21h00'
|
35
|
94,5
|
07h00'
|
2
|
5,4
|
Total
|
37
|
100
|
Dans ce tableau, nous sommes intéressées de
savoir les préférences de module de diffusion de chaque
enquêté. 35 enquêtés sur 37, soit 94,5%
préfèrent le module de 21h00' et 2 enquêtés sur 37,
soit 5,4% préfèrent le module de 07h00'.
Dans ce 13ième tableau, il a
été question pour nous de savoir comment les habitants de Livulu
jugent le traitement d'éléments diffusés dans ce
[36]
Tableau 11
Si 21h00'. Pourquoi ? Parce que
:
|
Nombre
|
Pourcentage
|
C'est un prime-time (heure de
grande écoute)
|
12
|
34,2
|
C'est un temps de repos
|
20
|
57,1
|
Autres
|
2
|
5,7
|
Pas de réponse
|
1
|
2,8
|
Total
|
35
|
100
|
Tableau 12
Si 07h00'. Pourquoi ? Parce que
:
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Il leur permet de se rattrapé aux
informations ratées le soir pour raison du sommeil
|
1
|
50
|
Autres
|
1
|
50
|
Il leur permet de suivre par
rediffusion les informations manquées le soir suite
à la fatigue
|
0
|
0
|
Total
|
2
|
100
|
Nous avons cherché à savoir la raison de la
préférence du module de 21h00', 20 de nos 35
enquêtés ayant préféré ce module trouve que
c'est parce que c'est un temps de repos ; 12 d'entre eux ont trouvé
qu'à cet instant tout le monde est à la maison tandis que ceux
qui ont préféré le module de 07h00' ont
évoqué comme raison le fait que ce module permet de rattraper le
retard par l'un des deux, et le deuxième ayant avancé d'autres
raisons.
C'est ce que nous avons mis dans les tableaux 11 et 12
ci-dessus.
Tableau 13
Le jugement de traitement
d'éléments diffusés
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Amateur
|
6
|
15
|
Sentimental
|
10
|
25
|
Libre
|
4
|
10
|
Professionnel
|
9
|
22,5
|
Abusif
|
3
|
7,5
|
Autres
|
6
|
15
|
Pas de réponse
|
2
|
5
|
Total
|
40
|
100
|
[37]
magazine. Il en ressort que 10 de nos 40
enquêtés, soit 25% le jugent sentimental ; 9 soit le trouvent
professionnel ; 6, soit 15% le jugent amateur ; 6, ont donné des
réponses autres que celles proposées. Le reste ayant porté
d'autres jugements.
Tableau 14
Appel aux reporters du magazine Kin-Makambo
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Oui
|
27
|
67,5
|
Non
|
13
|
32,5
|
Total
|
40
|
100
|
Plus de 67,5% de nos enquêtés ont affirmé
avoir déjà fait appel aux reporters de ce magazine. Le reste
n'ayant pas fait appel à ceux-là, soit 13 de nos 40
enquêtés. Selon ce que nous montre le tableau 14.
Tableau 15
Réponse à vos appels
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Une fois
|
15
|
55,5
|
Deux fois
|
5
|
18,5
|
Trois fois
|
2
|
7,4
|
Quatre fois
|
2
|
7,4
|
Cinq fois
|
0
|
0
|
Plus de cinq fois
|
3
|
11,1
|
Total
|
27
|
100
|
Combien de fois les habitants de Livulu ont eu à faire
appel aux reporters de ce magazine ? C'est ce que nous avons cherché
à savoir et dont les réponses vous sont mises dans le tableau
15.
15 d'entre eux, soit 55,5% ont eu à le faire une fois,
5 deux fois et 2 respectivement trois et quatre fois. Aucun ne l'a fait cinq
fois et le reste l'a fait plus de cinq fois.
Tableau 16
Est-il arrivé que Kin-Makambo ne diffuse pas des
images recueillies dans votre quartier ?
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Oui
|
5
|
17,2
|
Non
|
24
|
82,7
|
Total
|
29
|
100
|
Dans ce tableau, il a été question de savoir
s'il est arrivé que le magazine Kin-Makambo ne diffuse pas des images
recueillies à Livulu. Il ressort que 5 sur 29, soit 17,2% ont
accepté et 24 sur 29, soit 82,7% n'ont pas accepté.
[38]
Tableau 17
Qu'est-ce qui vous accroche le plus dans ce magazine pour
en rester fidèle ?
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Sa disponibilité
|
8
|
21,6
|
Sa ponctualité
|
7
|
18,9
|
Les détails des reportages diffusés
|
10
|
27
|
La variété d'éléments
diffusés
|
10
|
27
|
Autres
|
2
|
5,4
|
Total
|
37
|
100
|
Pour 21,6% de nos enquêtés qui ont reconnu suivre
ce magazine, c'est la disponibilité de Kin-Makambo qui continue à
les accrocher ; la ponctualité pour 7 d'entre eux ; 27% de nos
enquêtés ont reconnu restés accrochés à ce
magazine respectivement par les détails des reportages et pour la
variété d'élément diffusés. Cela est
présenté dans le tableau 17.
Tableau 18
Que suggérez-vous au
déroulement de ce magazine ?
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Respect d'éthique et de déontologie
journalistique
|
11
|
27,5
|
Renforcement des capacités des
journalistes
|
5
|
12,5
|
Présentation sérieuse et non
amusante
|
8
|
20
|
Amélioration du travail
|
15
|
37,5
|
Pas de réponse
|
1
|
2,5
|
Total
|
40
|
100
|
Enfin, nos enquêtés ont fait des suggestions par
rapport au déroulement de ce magazine. 11, soit 27,5% ont
suggéré le respect d'éthique et de déontologie
journalistique ; le renforcement des capacités des journalistes pour 5
d'entre eux, soit 12,5% ; une présentation sérieuse et non
amusante pour 8 d'entre eux, soit 20% ; 15 d'entre eux, soit 37,5% ont
suggéré l'amélioration du travail et 1
enquêté, soit 2,5% n'a rien donné comme suggestion.
[39]
III.2. INTERPRETATION
Au terme de la présentation des résultats de
notre enquête, il ressort que nous avons eu à enquêter sur
plus d'hommes que des femmes cela corrobore avec les données de la C.I.A
cité par fiche pays47. D'après cette source, pour tous
les âges confondus, les hommes sont un tout petit peu plus nombreux que
les femmes pour l'âge de moins de 25 ans, à partir de 25 ans on
observe une égalité entre les deux avant de voir les femmes
devenir plus nombreuse que les hommes à partir de 55 ans et plus.
Cependant pour notre recherche, au-delà de cette
réalité, cela est justifié par le fait que les femmes ont
paru réservées aux enquêtes que les hommes. Nous avons eu
à enquêter sur plus de célibataires que ceux d'autres
états civils. En effet, pour comprendre la justification de cette
proportion, nous dévons aller au tableau 3. En effet, il s'observe de ce
tableau que la majorité de nos enquêtés était de la
tranche d'âge allant de 12 à 25 ans. Or, à Kinshasa les
gens se marient le plus souvent après 25 ans cela pouvant être
justifié par deux facteurs :
i' Primo, Kinshasa est la ville qui a plus d'universitaires
à travers le pays (monographie de Kinshasa) cela fait que le mariage
n'intervient qu'au terme du cursus universitaire.
i' Secundo, le mariage devenant un vrai lux dans le pays,
surtout dans les grandes villes, se marier devient toujours un acte qu'il faut
prendre avec beaucoup de précaution, la préparation pouvant
prendre plusieurs années.
Cela fait que les mariages s'observent plus au-delà de
trente ans, cela justifie aussi la prédominance des étudiants sur
le reste de professions. Mais aussi, il faut contextualiser le quartier dans
lequel cette étude a été menée. Le quartier Livulu
est l'un des quartiers
47 Fiche pays, Planification familiale cité par
C.I.A world fact book.
[40]
proches de l'Université de Kinshasa. A ce titre, en
plus des étudiants originaires du quartier certains viennent y louer les
maisons pour être plus proches de l'Université.
Les sans occupation ont aussi été plus nombreux.
En effet, le taux de chômage en République Démocratique du
Congo selon la classification de l'indice de Développement Humain, notre
pays est classé 176ième sur les 188 pays classés en
2015.
En ce qui concerne le reste des informations en rapport avec
le magazine Kin-Makambo, tous nos enquêtés ont reconnu connaitre
ce magazine et plus de 92% ont affirmé le suivre pour diverses
motivations. En effet, le magazine Kin-Makambo a depuis un certain temps pris
le vent en poupe à travers la capitale tout simplement parce qu'il
diffuse les réalités de la capitale, ce qui le rend plus
populaires par rapport aux autres magazines. Ceux qui ont dit non ont
avancé le fait qu'il diffuse des affirmations sur de crimes avant le
jugement. La préférence de Kin-Makambo a aussi conduit nos
enquêtés à apprécié sa présentation
car pour plus de 60% d'entre eux elle est au moins bonne. La
préférence a été accordée au module de
21h00' car celui-ci se passe lorsque tout le monde est à la maison.
Il s'observe que Kin-Makambo n'est si pas le seul magazine
mais au moins parmi les magazines les plus suivis à travers la capitale,
il est préféré par la grande majorité de la
population.
Selon Laurent Fonnet (2015)48, face aux plateformes
numériques, les programmes télé doivent être
adaptés et doivent tenir compte de plusieurs paramètres. Les
magazines doivent répondre aux attentes du public pour rester
attractif.
48Http : //
www.inaglobal.fr
[41]
CONCLUSION PARTIELLE
Au terme de cette investigation, il ressort que le magazine
Kin-Makambo, partant de son programme adapté aux réalités
sociales Kinoises est et reste l'un des magazines les plus suivis par la
population Kinoise en général, et celle habitant le quartier
Livulu en particulier. Loin de rester téléspectateur, cette
population s'investit en appelant le magazine, à chaque
événement qu'elle trouve potentiellement utile à
être diffusé.
Ainsi, nous suggérons ce qui suit :
- Aux autorités de la République
Démocratique du Congo, de veiller à la bonne régulation du
secteur médiatique particulièrement la sécurité des
journalistes ;
- Aux responsables de la chaine, le respect du code
d'éthique et de déontologie des journalistes notamment le respect
de la vie privée et des bonnes moeurs.
[42]
CONCLUSION GENERALE
Au terme de ce travail, nous rappelons que notre
préoccupation majeure était d'étudier la perception du
magazine Kin-makambo de Molière télévision par les
habitants du quartier Livulu.
Pour réaliser la présente étude, nous
avions fait recours à une question de la problématique à
savoir :
Comment les habitants de livulu perçoivent le magazine
Kin-makambo ?
Qui nous ont poussés à avoir comme
hypothèse qu'il semblerait que les habitants du quartier livulu
perçoivent kin-Makambo positivement, car ce magazine répond
à tous leurs appels en cas des catastrophes qui surviennent dans leur
milieu.
Sa disponibilité, sa rapidité et sa
fiabilité font qu'il garde sa fidélité auprès de
ces habitants et tous éléments couverts dans ce quartier sont
toujours diffusés et les habitants sont satisfait du faite que leur
désidérata et condition soient passés à la
télévision, car c'est synonyme pour d'une interpellation aux
autorités.
Pour vérifier cette hypothèse, nous nous sommes
appuyés aussi bien sur la théorie des représentations
sociales, ainsi que l'analyse quantitative qui nous a servi à
vérifier et de nous rendre compte sur le nombre des
téléspectateurs qui suivent ce magazine dans le quartier
Livulu.
Les techniques que nous avions utilisées dans notre
travail sont ci-après :
- Technique documentaire ;
- Technique d'entrevue ;
- Enquête.
Ce sujet n'était pas choisi hasardeusement mais c'est
avec raison puisque son importance était d'éclairer les lecteurs
la manière dont les habitants des quartiers périphériques
perçoivent le magazine Kin-Makambo notamment ceux du Livulu.
Pouvons-nous ajouter que ce sujet est bien choisi pour son
impact qu'il a sur les habitants.
Notre analyse a renfermé un triple intérêt
à savoir :
- L'intérêt personnel ;
- L'intérêt scientifique ;
- L'intérêt social.
Vu la complexité du thème choisi, ce travail
s'était limité au quartier Livulu, pendant la période
allant du mois d'Avril au 31 Décembre 2015.
[43]
Du point de vue de son ossature, notre travail était
constitué de trois chapitres :
- Chapitre premier : le cadre théorique et conceptuel,
- Chapitre deuxième : la présentation de la
chaine Molière télévision et du magazine Kin-Makambo,
- Chapitre troisième : l'enquête sur la
perception du magazine Kin-Makambo par les habitants du quartier Livulu.
A l'issue de notre enquête nous avons constaté
que les résultats obtenus et les réponses provisoires qui
constituent notre hypothèse se convergent, se rapprochent, c'est dans
cette optique que nous pouvons donc affirmer et confirmer notre
hypothèse au cours de ce travail est vérifiable est
résolue.
[44]
Annexe
[45]
PROTOCOLE D'ENQUETE
I. INDENTIFICATION
1. Noms
(facultatif) :
2. Sexe :
a) Masculin ; b) féminin
3. Etat civil :
a) Marié(e) ; b) Célibataire c) Veuf (Ve) ;
d) Divorcé(é)
4. Tranche d'âge :
a) De 12 à 25 ans ; b) De 26 à 35 ans
c) De 36 ans ou plus
5. Statut :
a) Elève ; b) Etudiant(e) ; c) Employé ;
d) Fonctionnaire ; e) Sans occupation
II. QUESTIONNAIRE
1. Connaissez-vous le magazine Kin-Makambo de Molière
T.V ?
a) Oui ; b) Non
2. Suivez-vous Kin-Makambo ?
;
;
;
a) Oui ; b) Non
3. a. Si Oui. Pourquoi ? Parce que :
a) il diffuse les réalités sociales
b) Il diffuse les actualités au quotidien
c)
;
Il diffuse les informations en lingala b. Si Non. Pourquoi ?
Parce que :
a) les images qu'il diffuse détruisent les bonnes
moeurs
b)
;
Il diffuse les auteurs des crimes par exemple sans pourtant
qu'ils soient jugé en justice
c) Il diffuse des informations d'une manière brute
4. La présentation faite par ses journalistes vous parait
:
a) Excellente ; b) Bonne ; c) Fantastique ; d) Mauvaise
5. Quel module préférez-vous suivre ?
a) 21h00' ; b) 07h00'
[46]
a. Si 21h00'. Pourquoi ?
Parce que :
a) A cette heure tout le monde se retrouve devant sa
Télé pour
s'informé des nouvelles sur l'étendue de la ville
de Kinshasa
;
;
b) C'est un moment du repos
c) Autre
b. Si 07h00'. Pourquoi ? Parce que :
a)
;
Il nous permet de se rattrapé aux informations
ratées le soir pour raison du sommeil
b)
;
Il nous permet de suivre par rediffusion les informations
manquées le soir suite au fatigue
c) Autre
6. Comment jugez-vous les traitements d'éléments
diffusés dans ce magazine ?
a) Amateur
|
; b) sentimental ; c) libre
|
; d) professionnel
|
;
|
e) abusif ; f) autre
7. a. avez-vous déjà fait appel aux
reporters de ce magazine ?
a) Oui ; b) Non
b. Si oui Combien de fois ont-ils répondu à
vos appels ?
a) Une fois
|
; b) deux fois
|
; c)trois fois
|
; d) quatre fois
|
;
|
e)cinq fois f) plus de cinq fois
8. Est-il arrivé que Kin-Makambo ne diffuse pas des
éléments recueillis dans votre quartier ?
9. Qu'est-ce qui vous accroche le plus dans ce magazine pour en
rester fidèle ?
a) Sa disponibilité ; b) Sa ponctualité ;
b)
;
c) Les détails des reportages diffusés
d) la variété d'éléments à
diffuser ; e) autre
10. Que suggérez-vous au déroulement de ce
magazine ?
a)
;
;
Respect d'éthique et de déontologie
journalistique
b) b) Renforcement des capacités des journalistes
c) Présentation sérieuse et non amusante ;
d) L'amélioration du travail
Merci pour votre collaboration
[47]
TABLE BIBLIOGRAPHIQUE
I. OUVRAGES
1. ABRIC, JC., Pratiques sociales et
représentations, Paris, PUF, 1994.
2. AEBISCHER, V. et OBERLE, D., Le groupe en psychologie
sociale, Paris, Dunod, 1998.
3. AMYOTTE, L., Méthode quantitative. Applications
à la recherche en sciences humaines, Montréal,
édition du Renouveau pédagogique, 1990.
4. ANTOINE, F. et alii, Médiateur tout savoir sur
la télé, Bruxelles, médialogue, 3°
édition, 1993.
5. BALLE, F., Médias et société :
Presse audiovisuelle, télécommunication, 6ème
édition. Montchrestien, 1992.
6. BALLE, F., Médias et société,
Paris, Librairie général de droit et de jurisprudence,
2000.
7. DE MAESENEEER, P., A vous l'antenne, Paris,
1997.
8. HATCH, M., Théorie des organisations,
Bruxelles, de Boeck, 2000.
9. LOCHARD, G. et SOULEGES, J-C., La communication
télévisuelle, Paris, Armand Collin, 1998.
10. MOSCOVICI, S. in JODELET, D., Les
représentations sociales, Paris PUF, 5° édition,
1989.
11. MOSCOVICI, S., La psychanalyse, son image et son
public, 1961.
12. MULUMA MUNANGA, G., Le guide du chercheur en science
sociales et humaines, Kinshasa, SOGEDES, 2003.
13. RONGERE, P., Guide des chercheurs en sciences
sociales, Kinshasa, Médias Paul, 2006.
II. NOTES DE COURS
1. KASONGO IBANDA, E., Note de cours des théories de
communication G3 SIC, inédit, FLSH, UNIKIN, 2010.
2. MPINDA MUKUMBI, D. et alii, Note de cours
destiné aux apprenants, Département de psychologie, FPSE,
UNIKIN, 2010.
3. MUNGENGA KAWANDA, F., Note de cours de
méthodologie de l'information G3 SIC, FLSH, UNIKIN, 2014.
[48]
III. ARTICLES
1. ABRIC, J-C., « L'approche structurale des
représentations sociales : Développements récents »
in psychologie et société, vol.2, n°04,1996.
2. JODELET, D., « Représentation sociale :
phénomène, concept et théorie » in MOSCOVICI, S.,
Psychologie sociale, Paris, PUF, 1984.
3. VERNIER, J-M., « La programmation
télévisuelle » in SFEZ, L., Dictionnaire critique de la
communication, Tome2, Paris, PUF.
IV. DICTIONNAIRES
1. Dictionnaire Larousse, trois volumes, Paris, 1966.
2. DORTIER, J-F., Dictionnaire des sciences humaines, Paris,
éd. sciences humaines, 2013.
3. REY, A et REY-DEBOVE, J., Dictionnaire alphabétique et
analogique de la langue française, Paris, 1997.
V. WEBOGRAPHIES
1. http ://
fr.wikipédia.org/wiki/Perception
2.
http://www.psychologies.com/dico-psycho/perception
3.
http://www.techno
science.net
4.
http://www.playmentdroit.com
5.
http://www.manditsfrançais.com
6.
http://www.wikipédia.fr/programmation
7.
http://fr.Wikipédia.org/wiki/programmation
8. http ://
www.inaglobal.fr
VI. PUBLICATION
1. Fiche pays, Planification familiale cité par C.I.A
world fact book
2. JEAN-CHARLES, V., Mémoire : Représentation
des pratiques sexuelles des hommes hétérosexuels de 17 à
55ans et les risques d'infection au VIH/SIDA dans les milieux
défavorisés, FASCH.2008.
VII. ENTRETIEN
1. Le Secrétaire de la Direction de Molière
télévision
[49]
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE i
DEDICACE ii
IN MEMORIAM iii
REMERCIEMENT v
INTRODUCTION GENERALE 1
0.1. PROBLEMATIQUE 1
0.2. HYPOTHESE 2
0.3. CADRE THEORIQUE 2
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET 3
0.5 METHODES ET TECHNIQUES 4
0.6. DELIMITAION SPATIO-TEMPORELLE 5
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL 5
CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE
6
SECTION 1 : ELUCIDATION DES CONCEPTS 6
I.1.1. la perception 6
a. Définition 6
b. Typologie de perception 7
c. Caractéristiques de la perception 7
d. Composante de la perception 8
I.1.2. Les medias 8
I.1.2.1. La télévision 8
a. Définitions 8
b. fonctions de la télévision 8
c. Typologie de la télévision 10
I.1.2.2. Programmation télévisuelle 10
a. Notion 10
b. Principes de la programmation 11
c. Techniques de programmation 11
d. Les déterminants d'une grille 12
I.1.2.2.1. Programme télévisé 13
a. Définition 13
b. Description 13
I.1.2.2.1. 1. Le magazine 13
[50]
a.Définition 13
b.But du magazine 14
c. Qualités d'un producteur ou journaliste de magazine
14
SECTION 2 : CONSTRUCTION DU CADRE
THEORIQUE DE REFERENCE 14
I.2.1. l'histoire et évolution du concept de
représentation sociale 14
I.2.1.1. Définition du concept de représentation
sociale 16
I.2.2. La formation des représentations sociales 16
I.2.2.1. l'objectivation 17
I.2.2.2. l'ancrage 17
I.2.3. la structure des représentations sociales
18
I.2.3.1. Le noyau central 18
I.2.3.2. Le système périphérique 18
I.2.4. Les fonctions des représentations sociales
19
I.2.4.1. La fonction de savoir 19
I.2.4.2. La fonction d'identité 19
I.2.4.3 La fonction d'orientation 20
I.2.4.4. La formation de justification 21
CONCLUSION PARTIELLE 22
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA CHAINE MOLIERE
TELEVISION ET DU
MAGAZINE KIN-MAKAMBO 23
SECTION 1 : PRESENTATION DE LA CHAINE DE TELEVISION
MOLIERE T.V 23
II.1.1. Historique et motif de création 23
II.1.2. Situation géographique 24
a. Cartographie 24
b. Fonctionnement 24
c. Survie et Finances 25
d. Organisation administrative 25
e. Structure organisationnelle de la chaine moliere t.v 27
SECTION 2 : PRESENTATION DU MAGAZINE
KIN-MAKAMBO 28
II.2.1. les motifs de création de kin-Makambo 28
II.2.2. la nature du public du magazine 28
II.2.3. les objectifs 28
II.2.4. la composition de la direction de programme 29
II.2.5. la composition de la rédaction 29
II.2.6. le contenu de l'émission (rubriques) 29
[51]
II.2.7. la composition de l'équipe de production 29
II.2.8. l'organisation 29
II.2.9. le matériel 30
II.2.10. l'aspect administratif 30
II.2.11. les difficultés rencontrées 30
CONCLUSION PARTIELLE 31
CHAPITRE III : L'ENQUETE SUR LA
PERCEPTION DU MAGAZINE KIN-
MAKAMBO PAR LES HABITANTS DU QUARTIER LIVULU
32
III.1. RESULTATS DE L'ENQUETE 32
III.1.1.Identification de l'enquêté 32
III.1.2. Questionnaire 33
III.2. INTERPRETATION 39
CONCLUSION PARTIELLE 41
CONCLUSION GENERALE 42
ANNEXE 44
PROTOCOLE D'ENQUETE 45
TABLE BIBLIOGRAPHIQUE 47
TABLE DES MATIERES 49
|