2-4-4/ L'humidité relative
L'humidité relative peut être définie
comme le rapport de la quantité d'eau effectivement contenue dans l'air
et la capacité d'absorption à une température
donnée. Elle dépend de la température et varie en fonction
des saisons.
L'humidité relative moyenne de la ville de Thiès
est de 63% mais varie relativement au cours de l'année
(Figure11). Les variations de l'humidité relative
dépendent en grande partie de la température mais aussi des
caractéristiques hygrométriques des masses d'air.
Humidité en %
120
100
40
80
60
20
0
mois
HR maxi HR mini HR moy
39
Source : ANACIM
Figure 11: Variations moyennes mensuelles de
l'humidité relative à la station de Thiès de 1977 à
2012
Thiès étant une station continentale ne
bénéficie pas directement du potentiel hygrométrique de
l'alizé maritime. Les valeurs les plus élevées sont
enregistrées au cours de la saison des pluies avec un maximum en
septembre 79% et les humidités relatives les plus faibles s'observent en
avril-mai et d'octobre à mars avec un minimum enregistré au mois
de février 49%.
2-4-5/ Le régime pluviométrique
Le régime climatique de notre zone d'étude est
déterminé comme toute l'Afrique de l'ouest par le régime
des précipitations. Celles-ci dépendent de l'apport de la mousson
et sa répartition au cours des années est marquée par une
grande variabilité.
Notre station appartient du point de vue climatique au domaine
soudano-sahélien avec une période marquée par une saison
sèche de novembre à mai et une saison des pluies de juin à
Octobre.
L'analyse de l'évolution mensuelle de la
pluviométrie à Thiès montre une évolution unimodale
(Figure 12).
Pluies en mm
250,0
200,0
150,0
100,0
50,0
0,0
mois
40
Source : ANACIM
Figure 12: Régime pluviométrique de
Thiès
La saison des pluies démarre en moyenne au mois de juin,
mois où la mousson envahit la ville. Les pluies augmentent à
partir de juillet et culminent au mois d'août, mois le plus pluvieux de
la ville de Thiès.
A partir de Septembre, les pluies commencent à diminuer
avant de s'estomper au mois d'octobre qui enregistre des valeurs faibles. Cette
dynamique des pluies s'explique par les migrations sud-nord de
l'équateur météorologique (Leroux, 1983).
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