Commercialisation des produits pétroliers et leur impact sur le développement socio-économique en ville de Butembo( Télécharger le fichier original )par NGURU Mangu KAMBALE Institut Supérieur Emmanuel d?Alzon de Butembo (I.S.E.A.B)Institut Supérieur Emmanuel d?Alzon de Butembo (I.S.E.A.B) - Licence 2016 |
II.2.2. DIFFICULTES RENCONTREESLa réalisation de ce travail n'a pas connu d'importantes difficultés. Néanmoins les quelques-unes rencontrées, surtout dans la récolte des données sur le terrain, sont les suivantes : - Notre milieu d'étude est trop vaste, il a nécessité de moyens financiers nécessaires pour la récolte de certaines données ; - Les opérateurs économiques de la ville de Butembo ont difficile à livrer les informations surtout quand il s'agit des informations des activités lucratives. C'est donc avec peine que nous avons pu trouver les quelques renseignements sur la vie économique dans la ville ; - Nous avons été également victimes de beaucoup de rendez-vous avortés des services publics, car les agents de l'Etat étaient tellement surchargés de façon qu'ils nous consommaient beaucoup de temps ; - La perte de certains questionnaires d'enquêtes par les enquêtés. II.2.3. POPULATION ET ECHANTILLONNAGE D'ETUDED'après DE KETELE et al.,(1998), « échantillonner c'est choisir un nombre limité d'individus dont on va observer et mesurer un caractère dans le but de tirer des conclusions applicables à la population entière à l'intérieur de laquelle le choix a été fait ou à laquelle il s'intéresse »56(*) Tout d'abord, nous avons utilisé la technique d'échantillonnage exhaustif. En effet, suite à leur nombre très réduit, nous avons pris toutes les 10 stations-services avec ses employés qui s'élèvent à 102 travailleurs et tous les 5 services publics chargés de faire payer les taxes et impôts aux tenanciers de ces dernières ainsi qu'aux « kadhafimen ». Toutefois, vu que le nombre de« kadhafimen » est très élevé, les contraintes financières et temporaires attendues, nous nous sommes servis de la technique d'échantillonnage aléatoire stratifié. En fait, comme précise DAGNELIE, on fait recours à ce type d'échantillonnage « ...quand la population mère est très hétérogène et qu'on souhaite s'assurer que ses différentes composantes seront toutes représentées dans l'échantillon. La stratification peut alors apporter un gain de précision important, par rapport à l'échantillonnage aléatoire, sans modifier le nombre total d'observation à réaliser »57(*). Ainsi, pour ce qui est de ce travail, nous nous sommes référés aux idées de C. JAVEAU, qui dit que « l'échantillon peut représenter 20% de la population ou plus pour les raisons financières et temporaires. Il propose également de prendre 10% à condition que la taille de l'échantillon ne soit pas réduite à moins de 30 sujets »58(*). II.2.3.1. POPULATION MERELa population mère de notre étude est de 319 « kadhafimen » recensés par les services communaux d'hydrauliques et énergies, 10 stations-services, 102 employés des stations-services et 5 services publics. * 56JM. DE KETELE, et al., Méthodes de l'observation, De Boeck, Bruxelles, 1998, p. 215. * 57 P. DAGNELIE, Statistique théorique, Tome1, éd. DE Boeck, Bruxelles, 1998, p. 215. * 58Contact du propriétaire : ngusmangu@gmail.com |
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