CONCLUSION
Au terme de ce travail scientifique qui a porté sur
« l'efficacité de la politique monétaire sur la
stabilité de taux de change en République Démocratique du
Congo de 1998 à 2014 », il est important de revenir sur son
déroulement.
Les questions suivantes sont issues du problème de
recherche:
· Quelle est la tendance de taux de change en
République Démocratique du Congo de 1998 à 2014 ?
· Ce trend témoigne-t-il l'efficacité ou
non de la politique monétaire?
Eu égard de ce qui précède, les
propositions suivantes ont été formulées sous forme
d'hypothèses :
· Le taux de change en République
Démocratique du Congo de 1998 à 2014 serait à la
hausse ;
· Ce trend témoignerait l'inefficacité de
la politique monétaire.
Ces deux réponses provisoires ont
été soumises à la vérification empirique à
l'aide de l'outil économétrique soutenu par le logiciel Eviews 6,
afin de dégager à chacune d'elles un résultat
déduit.
Nous avons utilisé la
Méthode déductive soutenue par la Méthode des Moindres
Carrées Ordinaires et la technique documentaire pour la récolte
de données, en lisant de nombreux rapports annuels de la Banque Centrale
du Congo, les publications des différents services étatiques au
niveau national, et d'autres articles en rapport avec le sujet
d'étude.
Après l'analyse des données, les principaux
résultats auxquels nous avons abouti sont les suivants :
Ø Le graphique portant sur l'Evolution du Taux de
Change (TXCH) de la RDC montre clairement que la tendance de ce dernier
était à la hausse pendant la période d'étude. Ce
qui contribue à l'affirmation de la première hypothèse.
Ø La masse monétaire a influencée
positivement le taux de change de la RDC durant la période
d'étude avec une proportion de 48.2087026049, ce qui
signifie que si la masse monétaire MM augmente de 10%,
il y aura aussi une augmentation du taux de change de 482 %. Ce
phénomène prouve que la politique monétaire de la Banque
Centrale du Congo en matière de la stabilité de taux de change au
cours de la période sous étude n'est pas efficace car une
petite augmentation de la masse monétaire entraine une augmentation
très sensible du taux de change, ce qui n'est pas bon pour une
économie dans un pays. Donc la deuxième hypothèse est
affirmée.
Ø Le taux d'intérêt a influencé
négativement le taux de change de la RDC durant la période de
notre étude avec une proportion de 2.18559749474,
c'est-à-dire qu'une augmentation du taux d'intérêt
de 10%, entraine une diminution du taux de change de 21,8%. Cette diminution du
taux de change de 21,8% par le taux d'intérêt n'est pas efficace
par rapport à son augmentation de 482% par la masse monétaire.
C'est ce qui entraine une instabilité du taux de change car son
influence positive par la masse monétaire n'est pas
équilibrée avec son influence négative par le taux
d'intérêt. Ceci nous pousse à affirmer aussi notre
troisième hypothèse.
Sur la base de ces résultats, on remarque que toutes
les hypothèses du travail ont été corroborées.
De tout ce qui précède, plusieurs
recommandations sont adressées aux décideurs de la politique
économique du pays. Cependant la plus importante que nous avons
estimée est la suivante : L'Etat congolais à travers sa
politique monétaire à l'entremise de la Banque Centrale du Congo
doit appliquer la politique monétaire de relance afin d'instaurer une
stabilité du taux change.
Enfin, toute oeuvre humaine est perfectible, c'est pourquoi
nous invitons les lecteurs à bien vouloir pardonner les imperfections
qui demeurent malgré l'effort de l'équipe d'encadrement.
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