CONCLUSION GENERALE
C'est avec grande satisfaction que nous arrivons à
apporter, nous aussi, une petite pierre à cet immense château qui
n'est autre que la protection de l'environnement. Nous sommes conscients des
nos limites et insuffisances, mais, toutefois, nous restons convaincu de
l'amélioration que peut apporter ce travail. Non seulement dans la
Cellule Muhungu II, Quartier Ndendere, ville de Bukavu à l'Est de la RD
Congo mais aussi partout où l'on voudra appliquer cette technologie avec
un peu du sérieux. Comme c'est le cas, Nous osons croire, dans plusieurs
villes du monde ayant déjà essayé d'appliquer ce dernier
avec l'objectif de contribuer à la réduction des cas
d'érosion hydrique afin de garantir la prospérité de la
population dans votre milieu qui fut pour ce travail la population de la
commune d'Ibanda et celle de la ville de Bukavu en général.
Ce travail avait trois abjects spécifiques à
savoir :
Ø Contrôler les eaux de pluie par l'application
de l'usage des gouttières par tous les ménages de la Cellule
Muhungu II dans la commune d'Ibanda, quartier Ndendere.
Ø Installer le système d'évacuation des
eaux (eaux de pluie, eaux usées, etc.) de la ville vers le Lac Kivu par
la réhabilitation et la construction des égouts, et canaux dans
ce coin de la ville de Bukavu.
Ø La satisfaction de la population de la commune
d'Ibanda en besoin d'eau dans les ménages pendant toute la saison
pluvieuse par le stockage d'eaux des pluies facilité par l'usage des
gouttières.
Après l'observation des multiples cas d'érosion
par suite des précipitations dans la Cellule Muhungu II qui entrainent
des conflits fonciers entre deux voisins, nous avions trouvé qu'il
était indispensable qu'une solution durable soit trouvée à
ce grand problème.
C'est ainsi que notre travail c'est servit de ces deux
questions : Comment se fait-t-il que les terrains du centre
ville sont aussi sujets d'érosions hydriques ? L'usage des
gouttières ne peut-il pas réduire ce phénomène dans
la Cellule Muhungu II, Commune d'Ibanda, Ville de Bukavu à l'Est de la
RD Congo ?, comme guide du développement du sujet de ce
travail en nous basant sur deux hypothèses à savoir :
· La construction anarchique dans la Ville de
Bukavu serait à l'origine de l'existence de l'érosion hydrique
dans ce milieu.
· La maitrise des eaux de pluie à partir
de la base au moyen des gouttières, permettrait aux autorités
urbaines d'aménager les égouts et canaux d'évacuation
d'eaux qui tiendraient compte de la quantité réelle d'eaux
provenant des ménages. En plus, les eaux de pluie résoudraient le
problème d'accès à l'eau qui touche plusieurs villes de
notre pays, particulièrement la ville de Bukavu dans laquelle la commune
d'Ibanda en est le témoignage.
Etant
habitant de Bukavu, en commune d'Ibanda, témoin et victime de multiples
dégâts : destruction des maisons, glissement des terrains,
parfois pertes en vie humaine, conflits fonciers et autre problèmes
entrainés par les érosions hydriques, nous avions voulu apporter
notre contribution à la restauration, à la résolution
durable de ce déséquilibre sociale qui devient plus tard
économique.
Comme le
souligne ce dicton : « ce n'est pas ce qu'on a qui compte,
mais ce qu'on en fait ». Nous pensons, à travers ce travail,
emmener nos mères, soeurs, frères et nous même à
tirer profit de ces gouttelettes d'eau de pluie tout en réduisant
considérablement le phénomène d'érosion hydrique
qui est un problème réel dans notre milieu d'étude.
Les
auteurs comme KAZAMWALI LOPO, Daniel RUGAMIKA MURHONDO, Marcel MUMANDE
MULULI et autres avaient le même souci que nous. Celui de contribuer
à la lutte contre l'érosion hydrique dans la ville de Bukavu.
Quant à nous, nous avons aborderé un aspect un peu
négligé par la plus part des auteurs ayant jusque là
raisonné sur ce sujet. Cet aspect n'est rien d'autre que le
contrôle de ces gouttes d'eaux qui tombent des nos toitures bien avant
qu'elles deviennent par la suite de grand torrent qui ravages tout à
leur passage, bien avant qu'elles aillent entrainés des effets
fâcheux sur le sol. Nous pensons que ce n'est que la maitrise et la
gestion des ces gouttes d'eau qui servira de base à toute autre mesure
de lutte contre l'érosion hydrique comme le reboisement. Car les
plants utilisés dans ce reboisement serons déjà
protégés, en quelque sorte, des torrents maitrisés par la
canalisation rendu facile par le fait que les eaux ne tomberont plus en
désordre.
Pour ce faire, nous nous sommes servis des
méthodes : Historique, Statistique et descriptive ; ainsi que
de l'interview, l'observation participante, le questionnaire d'enquête et
de l'analyse documentaire comme techniques de recherche.
Ce travail
s'est focalisé à la ville de Bukavu en RD Congo, commune d'Ibanda
et particulièrement à la Cellule MUHUNGU II du quartier Ndendere.
Et s'est basé plus sur nos propres observations des
phénomènes d'érosions hydriques dans la commune d'Ibanda.
Ces observations ont commencés dès notre installation dans ce
milieu jusqu'aujourd'hui (d'Aoûte 1998 à Avril 2012).
Dans les cinq chapitres que comporte ce travail, nous
avons développé successivement :
1. La présentation de la Cellule Muhungu II dans le
Commune d'Ibanda, ville de Bukavu.
2. Les généralités sur l'érosion
hydrique.
3. Les généralités sur les
gouttières.
4. L'analyse et interprétation des résultats de
l'enquête.
5. Le projet de sensibilisation des ménages de la
Cellule Muhungu II à adhérer à l'aménagement d'un
caniveau de collecte et d'évacuation d'eau des pluies et des eaux
usées des ménages du tronçon Bilala-terrain de Mukukwe sur
l'Avenue Télécom II, Cellule Muhungu II en Commune d'Ibanda,
Ville de Bukavu.
Son coût total s'élève
à 15 592,5$. Il proviendra d'un effort
concerté de la population locale appuyée par le bailleur de
fond.
Notre enquête s'est
effectuée sur 50 ménages de notre milieu d'étude. À
l'aide des deux fiches de questionnaire : la première
adressée aux habitants de la Cellule Muhungu II comportait six questions
avec des sous-questions et la deuxième adressée aux chefs locaux
de cette même cellule comportant à son tour huit questions
avec sous questions; nous avons vérifier nos hypothèses de
départ pour voir dans quelle mesure celle-ci pourraient être
confirmé, infirmées ou menacées par la véritable
réalité du terrain. Ce questionnaire portait des questions
ouvertes ainsi que celles qui étaient fermées.
D'où nous avons obtenu les résultats
suivent :
L'usage des gouttières n'est pas une innovation
à introduire dans la cellule
Muhungu II.
Dans plusieurs ménages, les gouttières sont
fabriquées sur base des tôles ; sauf dans certains
ménages et établissements scolaires ou sanitaires où les
gouttières en PVC sont d'usage.
Les gouttières sont plus d'usage sur des maisons en
étage.
Ce n'est pas tous les bords de la toiture qui sont couverts
par les gouttières.
L'érosion hydrique est belle et bien un
problème dans la cellule Muhungu II.
Il n'existe pas des sanctions ni de contrôles dans la
mise en oeuvre de l'exécution des mesures prise par les autorités
locale pour lutter contre l'érosion hydrique.
Les gouttières sont utilisées plus pour la
récolte des eaux de pluies que pour la lutte antiérosive.
L'eau de pluies est utilisée dans tous les
ménages de cette cellule.
Une fois le besoin en eau est satisfait, les eaux de pluies
et celle qui sont usées sont évacuer des parcelles et coulent
librement sans être canalisées.
Il n'existe aucun système d'évacuation des eaux
des pluies dans ce milieu.
Nous voici à la fin de notre travail. Etant donné
que tout travail scientifique a toujours été l'objet de critique,
nous restons ouverts aux remarques et suggestions.
|