République
Démocratique Du Congo
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, UNIVERSITAIRE et recherche
scientifique
INSTITUTS SUPERIEURS TECHNIQUES
INSTITUT SUPERIEUR DE DEVELOPPEMENT RURAL
ISDR-BUKAVU
B.P :2849/BUKAVU
L'usage des gouttières, comme moyen de lutte
contre l'érosion hydrique dans la ville de Bukavu. Cas de la Cellule
MUHUNGU II en commune d'IBANDA.
Par : MUGANZA IGUNZI Jim
Dirigé par : Prof. Dieudonné
MUHINDUKA DIKURUBA
Encadré par : A.T.R ARTHUR
NYATEMU
Travail de fin de cycle présenté pour
l'obtention de grade de Gradué en développement rural.
Option : Environnement et
Développement Durable
Niveau de technicité : A1.
ANNEE ACADEMIQUE 2011-2012
O. INTRODUCTION
O.1 ETAT DE LA QUESTION
La lutte contre les érosions hydriques étant un
sujet qui attire l'attention de plus d'une personne, plusieurs auteurs se sont
déjà mis à le traiter. Parmi eux nous pouvons
citer :
1. KAZAMWALI LOPO, il a travaillé sur ·la lutte
contre l'érosion à Bukavu·, TFC, ISDR/BUKAVU, 1994-1995.
Dans son travail, il trouve que la pluie joue un grand rôle dans la
destruction de l'humus et dans la dégradation perpétuelle de
l'environnement. Et que l'une des conséquences des eaux des pluies sur
le terrain accidenté et non protégé est l'érosion.
Ainsi il avait proposé la Canalisation des eaux des pluies comme
solution.
2. Fidèle MUGOMOKA BUHENDWA, dans : Analyse des
problèmes liés à l'érosion hydrique dans la ville
de Bukavu : cas de la Commune de Kadutu.TFC,ISDR-BUKAVU,Décembre
2003 ; en se basant sur les enquêtes qu'il avait mené dans
certains quartiers de la Commune de Kadutu, notamment ceux plus menacés
par l'érosion hydrique et éboulement, il a constaté que la
dégradation de cette Commune serait attribuée aux
autorités politico-Administratives d'une part, qui étaient
sensés être renseigner, qui pouvaient éclairer la
population et qui du reste avaient le pouvoir et les responsabilités de
punir tout acte nuisible à toute la Commune et autres part à la
population qui construisait et achetait les parcelles n'importe où quel
que soit l'exposition aux dangers qu'elles présentent. D'où, il
avait proposé le reboisement des sites déjà
endommagés et la prise de conscience de tout un chacun comme piste de
solution à ce problème.
3. Marcel MUHANDE MULILI, dans son travail : `' le
projet de reboisement de la zone urbaine de Bagira et son impact sur la vie
socio-économique de la population locale `', TFC, ISDR-BUKAVU,
Inédit.
Il montre que la ville de Bukavu est confrontée
à des nombreux problèmes d'ordre environnemental, en particulier
la commune urbaine de Bagira. Parmi ces problèmes celui de
déboisement ne cesse de s'intensifier malgré les nombreuses
démarches de sensibilisations et d'animation réalisée par
les écologistes et amis de la nature. Les abattages sauvages d'arbres
exposent les habitants de ce quartier à des conséquences
très fâcheuses notamment : les érosions entrainant la
perte de la fertilité de sol et la perturbation des conditions
atmosphériques. Comme solution, il a proposé l'application de la
loi en matière de la conservation de la nature et la sensibilisation
animation de la population.
4. Daniel RUGAMIKA MURHONDO dans « impact des
érosions sur l'environnement Biophysique en commune d'Ibanda, ville de
Bukavu : spécificité de la cellule de Muhungu anciens
combattants »TFC, ISDR/BUKAVU, 2007-2008. Cet auteur, lui,
après avoir montré que le déboisement est à la base
de l'érosion dans la ville de Bukavu, il avait proposé le
reboisement comme moyen de lutte.
Tous ces auteurs avaient le même souci que nous. Celui
de contribuer à la lutte contre l'érosion hydrique dans la ville
de Bukavu. Quant à nous, nous aborderons un aspect un peu
négligé par la plus part des auteurs ayant jusque là
raisonné sur ce sujet. Cet aspect n'est rien d'autre que le
contrôle de ces gouttes d'eaux qui tombent des nos toitures bien avant
qu'elles deviennent par la suite de grand torrent qui ravages tout à
leur passage, bien avant qu'elles aillent entrainés des effets
fâcheux sur le sol. Nous pensons que ce n'est que la maitrise et la
gestion des ces gouttes d'eau qui servira de base à toute autre mesure
de lutte contre l'érosion hydrique comme le reboisement.
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