République
Démocratique Du Congo
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, UNIVERSITAIRE et recherche
scientifique
INSTITUTS SUPERIEURS TECHNIQUES
INSTITUT SUPERIEUR DE DEVELOPPEMENT RURAL
ISDR-BUKAVU
B.P :2849/BUKAVU
L'usage des gouttières, comme moyen de lutte
contre l'érosion hydrique dans la ville de Bukavu. Cas de la Cellule
MUHUNGU II en commune d'IBANDA.
Par : MUGANZA IGUNZI Jim
Dirigé par : Prof. Dieudonné
MUHINDUKA DIKURUBA
Encadré par : A.T.R ARTHUR
NYATEMU
Travail de fin de cycle présenté pour
l'obtention de grade de Gradué en développement rural.
Option : Environnement et
Développement Durable
Niveau de technicité : A1.
ANNEE ACADEMIQUE 2011-2012
O. INTRODUCTION
O.1 ETAT DE LA QUESTION
La lutte contre les érosions hydriques étant un
sujet qui attire l'attention de plus d'une personne, plusieurs auteurs se sont
déjà mis à le traiter. Parmi eux nous pouvons
citer :
1. KAZAMWALI LOPO, il a travaillé sur ·la lutte
contre l'érosion à Bukavu·, TFC, ISDR/BUKAVU, 1994-1995.
Dans son travail, il trouve que la pluie joue un grand rôle dans la
destruction de l'humus et dans la dégradation perpétuelle de
l'environnement. Et que l'une des conséquences des eaux des pluies sur
le terrain accidenté et non protégé est l'érosion.
Ainsi il avait proposé la Canalisation des eaux des pluies comme
solution.
2. Fidèle MUGOMOKA BUHENDWA, dans : Analyse des
problèmes liés à l'érosion hydrique dans la ville
de Bukavu : cas de la Commune de Kadutu.TFC,ISDR-BUKAVU,Décembre
2003 ; en se basant sur les enquêtes qu'il avait mené dans
certains quartiers de la Commune de Kadutu, notamment ceux plus menacés
par l'érosion hydrique et éboulement, il a constaté que la
dégradation de cette Commune serait attribuée aux
autorités politico-Administratives d'une part, qui étaient
sensés être renseigner, qui pouvaient éclairer la
population et qui du reste avaient le pouvoir et les responsabilités de
punir tout acte nuisible à toute la Commune et autres part à la
population qui construisait et achetait les parcelles n'importe où quel
que soit l'exposition aux dangers qu'elles présentent. D'où, il
avait proposé le reboisement des sites déjà
endommagés et la prise de conscience de tout un chacun comme piste de
solution à ce problème.
3. Marcel MUHANDE MULILI, dans son travail : `' le
projet de reboisement de la zone urbaine de Bagira et son impact sur la vie
socio-économique de la population locale `', TFC, ISDR-BUKAVU,
Inédit.
Il montre que la ville de Bukavu est confrontée
à des nombreux problèmes d'ordre environnemental, en particulier
la commune urbaine de Bagira. Parmi ces problèmes celui de
déboisement ne cesse de s'intensifier malgré les nombreuses
démarches de sensibilisations et d'animation réalisée par
les écologistes et amis de la nature. Les abattages sauvages d'arbres
exposent les habitants de ce quartier à des conséquences
très fâcheuses notamment : les érosions entrainant la
perte de la fertilité de sol et la perturbation des conditions
atmosphériques. Comme solution, il a proposé l'application de la
loi en matière de la conservation de la nature et la sensibilisation
animation de la population.
4. Daniel RUGAMIKA MURHONDO dans « impact des
érosions sur l'environnement Biophysique en commune d'Ibanda, ville de
Bukavu : spécificité de la cellule de Muhungu anciens
combattants »TFC, ISDR/BUKAVU, 2007-2008. Cet auteur, lui,
après avoir montré que le déboisement est à la base
de l'érosion dans la ville de Bukavu, il avait proposé le
reboisement comme moyen de lutte.
Tous ces auteurs avaient le même souci que nous. Celui
de contribuer à la lutte contre l'érosion hydrique dans la ville
de Bukavu. Quant à nous, nous aborderons un aspect un peu
négligé par la plus part des auteurs ayant jusque là
raisonné sur ce sujet. Cet aspect n'est rien d'autre que le
contrôle de ces gouttes d'eaux qui tombent des nos toitures bien avant
qu'elles deviennent par la suite de grand torrent qui ravages tout à
leur passage, bien avant qu'elles aillent entrainés des effets
fâcheux sur le sol. Nous pensons que ce n'est que la maitrise et la
gestion des ces gouttes d'eau qui servira de base à toute autre mesure
de lutte contre l'érosion hydrique comme le reboisement.
O.2 PROBLEMATIQUE
Depuis des siècles, les sols évoluent
suite aux pluies et vents qui lessivent presque constamment la surface de la
terre et transportent de lieu en lieu les particules d'humus causant
l'apparition des courants de ruissellement, la construction des deltas et des
rivières ainsi que la transformation graduelle des paysages
entiers.1(*)
L'érosion du sol est une forme de dégradation au
même titre que la compaction, la réduction des taux en
matière organique, la détérioration de la structure du
sol, le drainage souterrain insuffisant, la salinisation et l'acidification du
sol. Toutes ces formes de dégradation, sérieuses en
elles-mêmes, accélèrent l'érosion du sol.2(*)
L'érosion est un processus naturel sur toutes les
terres. Les agents de l'érosion sont l'eau et le vent, chacun provoquant
une perte importante de sol.
L'érosion peut être un processus lent et
insoupçonné, ou encore prendre des proportions alarmantes,
entraînant une perte énorme de sol arable. Le lessivage de la
terre arable peut résulter en une réduction du potentiel de
production, en une réduction de la qualité de l'eau de surface et
en l'encrassement des réseaux de drainage.3(*)
D'après H. Dupriez, cité par le Dr.Ir. David
Bugeme dans le cours d'agriculture en première année de Graduat
à l'ISDR-Bukavu en 2009, l'érosion des sols est un processus
continu qui tend à modifier la surface de la terre. Elle est
causée par les eaux, les vents, les changements de températures
et les activités des organismes vivants. Il est impossible de
réduire l'érosion établie n'entrainant pas un
déclin de fertilité ou de productivité dans le sens
où les différentes pertes peuvent être renouvelées
par le processus naturel de la formation de sol4(*).
L'explosion démographique pousse l'homme à
accélérer l'urbanisation. Ainsi non pas seulement par la
construction des maisons, mais aussi par l'amélioration du standing de
vie, l'homme détruit le sol et facilite l'érosion des sols.
L'érosion est due en grande partie à l'action de l'homme :
par les défrichements, les aménagements routiers et urbains, le
surpâturage ou par la destruction des plantes adventices par des
herbicides5(*)
La ville de Bukavu, fondée en 1901 par les
autorités coloniales Belge, n'en est pas épargnée.
Jadis appelée Bukavu la verte, cette dernière a perdu ces
surfaces vertes qui ont, actuellement, laissé la place à des
maisons.
D'après nos observations sur le terrain, la
construction de la plupart de ces maisons ne respecte pas toutes les exigences
de l'urbanisation : construction sur le site ELAKAT et sur la colline de
l'ITFM et le manque des servitudes pour ne citer que ceux-là. Ce qui
rend visible le phénomène d'érosion sur plusieurs sites
dans cette ville.
Dans plusieurs quartiers de toutes les trois communes de la
ville de Bukavu nous pouvons observer des destructions des maisons, des routes,
des ponts, disparition des chemins et autres désastres à la suite
des érosions hydriques.
L'érosion agit à différents rythmes et
peut, sur plusieurs dizaines de millions d'années, araser des montagnes,
creuser des vallées, faire reculer des falaises.
Tel est le cas de la route dite Kibonge menant au grand
marché de Kadutu, coupée par l'accentuation d'une violente
érosion hydrique vers la fin de l'an 2011. Jusqu'aujourd'hui, la
circulation et l'accès à cette infrastructure est
handicapé.
Sans oublier des multiples cas d'érosion, qui s'observe
quotidiennement par suite des précipitations, dans la Cellule MUHUNGU II
qui entrainent des conflits fonciers entre deux voisins qui partagent la
même limite pour leurs parcelles.
Toutes ces catastrophes périodiques citées
ci-haut constituent un grand problème auquel une solution durable
devrait être trouvée.
Le centre ville de Bukavu n'est pas en reste, chose qui
trouble encore plus notre quiétude en multipliant notre questionnement
sur ce phénomène. Comment se fait-t-il que les terrains du
centre ville soient aussi sujets d'érosions hydriques ? L'usage des
gouttières ne peut-il pas réduire ce phénomène dans
la Cellule Muhungu II, Commune d'Ibanda, Ville de Bukavu à l'Est de la
RD Congo ?
O.3 HYPOTHESE DU TRAVAIL
Pour GRAWITZ, l'hypothèse est une proposition à
partir de laquelle on réfléchît pour résoudre un
problème, pour démontrer une vérité. Donc c'est la
première solution provisoire non encore vérifiée en
rapport avec le questionnement soulevé dans la problématique.
Pour trouver satisfaction aux préoccupations
énumérées ci-haut, nous nous sommes fixés au
préalable les hypothèses ci-après :
· La construction anarchique dans la Ville de Bukavu
serait à l'origine de l'existence de l'érosion hydrique dans ce
milieu.
· La maitrise des eaux de pluie à partir de la
base au moyen des gouttières, permettrait aux autorités urbaines
d'aménager les égouts et canaux d'évacuation d'eaux qui
tiendraient compte de la quantité réelle d'eaux provenant des
ménages. En plus, les eaux de pluie résoudraient le
problème d'accès à l'eau qui touche plusieurs villes de
notre pays, particulièrement la ville de Bukavu dans laquelle la commune
d'Ibanda en est le témoignage.
O.4 OBJECTIFS DU TRAVAIL
L'objectif global de ce travail est de contribuer à la
réduction des cas d'érosion hydrique afin de garantir la
prospérité ainsi que la tranquillité de la population de
la commune d'Ibanda et celle de la ville de Bukavu en général.
Mais aussi d'améliorer les conditions de vie de cette population sans
nuire à celles des générations futures.
Pour y parvenir, l'usage des gouttières devra aboutir
à :
Ø Contrôler les eaux de pluie par l'application
de cette technologie par tous les ménages de la Cellule Muhungu II dans
la commune d'Ibanda, quartier Ndendere ;
Ø Installer le système d'évacuation des
eaux (eaux de pluie, eaux usées, etc.) de la ville vers le Lac Kivu ou
directement vers la rivière Ruzizi par la réhabilitation et la
construction des égouts, et canaux dans ce coin de la ville de
Bukavu ;
Ø La satisfaction de la population de la commune
d'Ibanda en besoin d'eau dans les ménages pendant toute la saison
pluvieuse par le stockage d'eaux des pluies facilité par l'usage des
gouttières.
Ce pendant, la question de savoir comment les eaux de pluie
peuvent-elles être agent d'érosions hydrique et celle de savoir
comment l'usage des gouttières peut-il réduire voir même
résoudre le problème d'érosion hydrique dans la commune
d'Ibanda et quelles sont les exigences découlant de l'usage de ces
derniers, leur installation, leur coût par rapport au revenu de
ménage, ont attitrées notre attention dès le début
de ce travail.
O.5 CHOIX ET INTERET DU SUJET
Etant habitant de Bukavu, en commune d'Ibanda, témoin
et victime de multiples dégâts : destruction des maisons,
glissement des terrains, parfois pertes en vies humaines, conflits fonciers et
autres problèmes entrainés par les érosions hydriques,
nous avions voulu apporter notre contribution à la restauration,
à la résolution durable de ce déséquilibre social
qui devient plus tard économique.
Les érosions Hydriques, comme le nom l'indique, ont
comme agent les eaux incontrôlées qui se tracent des voies
à suivre. Ces eaux emportent tout ce qu'elles peuvent trouver sur leur
chemin : pierres, morceaux de bois, sol, plante, maisons, voiture,
camion,...
Ces eaux ne proviennent jamais de nulle part. Mais, des ces
petites gouttelettes de pluie qui tombent des toits durant et après la
pluie. Ce sont ces gouttelettes qui deviennent torrents plus puissant. Capable
d'emporter une personne adulte, une maison, un arbre, etc., si elles ne sont
pas bien gérées par nous qui sommes appelés à vivre
dans des conditions pouvant permettre notre épanouissement, notre
sécurité et celle de nos biens. Nous devons veiller à
l'amélioration et à la protection de notre environnement.
Le plus souvent, ces gouttelettes sont négligées
par la plupart de nous, on ne tient pas en compte l'effet qu'elles provoquent
quand elles tombent sur le sol (effet de splash). Nous laissons ces
gouttelettes tomber et couler librement sur le sol sans chercher à en
tirer profit immédiatement et nous allons chercher de l'eau plus loin,
à des grandes distances (terrain de Mukukwe pour certains) où
nous fournissons d'énormes efforts physique et/ou de l'argent pour faire
arriver juste un bidon de 20 litres d'eau à la maison.
Comme le souligne ce dicton : « ce n'est
pas ce qu'on a qui compte, mais ce qu'on en fait ». Nous pensons,
à travers ce travail, emmener nos mères, soeurs, frères et
nous même à tirer profit de ces gouttelettes d'eau de pluie tout
en réduisant considérablement le phénomène
d'érosion hydrique qui est un problème réel dans notre
milieu d'étude.
O.6 METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
* Méthodes
Pour Roger Mucheilli : Une méthode est un ensemble
de démarchés rationnelles de l'esprit pour arriver à une
connaissance ou à la démonstration de la
vérité6(*).
Pour réaliser ce travail, nous nous sommes servi des
méthodes et techniques suivantes :
0. Méthode Historique : elle nous a permis de
faire un recueil dans le temps pour bien comprendre la genèse du
phénomène d'érosion hydrique dans le quartier Ndendere
plus généralement et dans la cellule Muhungu II en particulier
ainsi que pour la compréhension et la maitrise des vrais causes et
conséquences de ce dernier.
1. Méthode Statistique : Elle nous a aidé
à récolter les donnée numériques afin de les
analyser, les interpréter pour mieux les comprendre. L'apport de cette
méthode dans la visualisation intelligible des données a
été d'une grande richesse.
2. Méthode descriptive : Elle a consisté
à une description des faits et des phénomènes
observés sur le terrain. Celle-ci nous a permis des présenter la
monographie de la ville de Bukavu, province du Sud-Kivu en RD Congo en
particulier et celle de la Cellule Muhungu II en Quartier Ndendere, Commune
d'Ibanda d'une manière plus particulière. Mais aussi à
présenter le phénomène des érosions hydriques et
les généralités sur les gouttières.
* Techniques
M. GRAWITZ définit la technique comme
un moyen d'atteindre un but, cependant celui-ci se situe au niveau des faits ou
des étapes pratiques7(*). Dans le présent travail, quelques techniques
ont été mises en route :
1. L'interview : nous a aidé à entrer en
contact directe avec la population concernée par notre sujet de
recherche.
2. Observation participante : Nous même, faisant
partie de la population ciblée par notre sujet de travail, nous devrions
mieux interpréter les informations issues de l'interview.
3. Le questionnaire d'enquête : a permi de
connaitre la position réelle de la population ciblée par notre
sujet de recherche. A savoir la population habitant l'avenue MUHUNGU dans la
commune d'Ibanda.
4. L'analyse documentaire : La lecture des ouvrages, des
TFC et autres documents nous a fourni des informations nécessaires pour
mieux comprendre et maitriser notre sujet de travail.
O.7 DELIMITATION DU SUJET
A. Dans l'espace :
Ce travail s'est focalisé à la
ville de Bukavu en RD Congo, commune d'Ibanda et particulièrement
à la Cellule MUHUNGU II du quartier Ndendere.
B. Dans le temps :
La réalisation du présent
travail est basée plus sur nos propres observations du
phénomène d'érosion hydrique dans la commune d'Ibanda. Ces
observations ont commencés dès notre installation dans ce milieu
jusqu'aujourd'hui (d'Aoûte 1998 à Avril 2012).
O.8 SUBDIVISION DU TRAVAIL
Ø Le premier Chapitre présentera la Cellule
Muhungu II dans la commune d'Ibanda, Ville de Bukavu ;
Ø Le second chapitre parlera des
généralités sur les érosions hydriques et des
généralités sur les gouttières;
Ø Le troisième Chapitre présentera les
résultats de l'enquête ;
Ø Le quatrième Chapitre sera
réservé au projet de sensibilisation des ménages de
l'avenue Télécom II à adhérer au projet
d'aménagement du caniveau de collecte ainsi que d'évacuation des
eaux de pluie et celle des eaux usées dans l'Avenue
Télécom II.
Chapitre 1. PRESENTATION DE LA CELLULE MUHUNGU II
DANS
LA COMMUNE D'IBANDA,
VILLE DE BUKAVU
Bukavu (prononcé
[bukavu] avec
le son ou) est une ville de la
République
Démocratique du Congo située sur la rive sud-ouest
du
Lac Kivu et la
capitale de la province du
Sud-Kivu. Bukavu est
voisine de la ville rwandaise de
Cyangugu8(*).
La population de la ville de Bukavu est très
hétérogène, sa structure ne peut être comprise avec
la précision car les services publics chargés de suivre
régulièrement le mouvement de cette population ne sont pas assez
outiller pour faire ce travail ; cependant, malgré de nombreuses
irrégularités, et l'inexactitude dans certains chiffres
officiels, nous pouvons quand même donner ce qui suit selon les chiffres
officiels de la Mairie de Bukavu9(*) sur la répartition des habitants par
Commun.
La ville de Bukavu compte trois Communes selon l'ordonnance
n° 12/357 du septembre 1958, qui proclame le nom Bukavu, en lui
divisant en trois zones urbaines qui sont : zone de Bagira, zone d'Ibanda,
zone de Kadutu et une collectivité de Kasha. Cette ville selon ce
découpage compte actuellement seulement trois Communes et est
habitée par une population estimé à :
- 125022 Hommes ;
- 134884 Femmes ;
- 173997 Garçons ;
- 186613 Filles.10(*)
a. Superficies
Bukavu s'étend sur une superficie
totale de 44,90 Km² dont 23,30 Km² de la Commune de BAGIRA ;
10,00 Km² pour la Commune de KADUTU et 11,57 Km² pour la Commune
d'IBANDA.11(*)
b. Altitude
La ville de Bukavu est située à 1600
m d'altitude moyenne, Bukavu a son plus haut point sur le mont MBOBWE à
2194 m dans le quartier KASHA, en Commune de BAGIRA. Son autre haut sommet est
sis sur le Mont RUVUMBA à 1800 m dans le quartier CIMPUNDA, Commune de
KADUTU. Tant dis que le point le plus bas est sis dans le bassin de la
rivière KAHUHA/KAWA à 1500 m dans la Commune de KADUTU
précisément à l'emplacement de la SNCC12(*).
Pour ce qui concerne les coordonnées
géographiques, on peut préciser que la ville de Bukavu est
installée dans le Bassin appelé EASTERN WALLEY du Graben,
précisément la région des grands lacs sur 2° 30' dans
la latitude sud et 28° 50' de longitude Est. La ville de Bukavu se
sépare du Territoire de KABARE par une limite conventionnelle. Celle-ci
se prolonge à l'Est jusqu'à la rivière Nyamuhinga à
BAGIRA, elle déverse ses eaux dans la rivière Nyachidunduma avant
de se jeter dans le Lac Kivu. Ces deux rivières constituent des limites
Ouest avec le territoire de KABARE13(*).
Au nord, le Lac Kivu est l'unique limite. A l'Est, la
rivière Ruzizi accueille les eaux du Lac Kivu qui charrient jusqu'au Lac
Tanganyika et qui constitue la limite avec le Rwanda ; il est vrai que la
Ruzizi n'est pas seulement la limite de la ville de Bukavu avec le RWANDA, mais
constitue aussi entre le RWANDA, le BURUNDI et la RDC14(*).
1.1 APERÇU
HISTORIQUE DE LA VILLE DE BUKAVU
Bukavu, ancien territoire du royaume de Bashi (nom de pays de
Bashi, ethnie shi). Il était dirigé par le
« muluzi » Nyalukemba, lors de l'arrivée des
premiers européens dans le Bushi à la fin
du XIXe siècle (Muluzi ou Baluzi au pluriel, veut
dire « le noble ou noblesse chez le Shi. Les Baluzi sont
l'équivalent de Watutsi ou les Tutsi chez les Rwandais). La ville
s'appelait Rusozi. Le nom Bukavu vient de la transformation du mot 'bu'nkafu'
(ferme des vaches). Bukavu fut fondée en
1901 par les
autorités coloniales
belges15(*).
En 1927, Bukavu fut
rebaptisée Costermansville (ou Costermansstad en
néerlandais) en l'honneur de
Paul Costermans. En
1953, après une consultation auprès des "Européens", les
autorités coloniales lui rendirent son ancienne appellation :
Costermansville redevint donc Bukavu. La ville accueillait une importante
population européenne sous le régime colonial16(*).
Avant le lotissement de 1987, l'avenue Muhungu abritait la
seule station de service météorologique de la ville. A
l'époque d'avant 1985, elle servait de champ de tire pour les militaires
qui logeaient CAMP SAIO17(*).
L'avenue Muhungu est doté de la vallée de
MUKUKWE, le stade municipal qui accueillait de grandes rencontres sportives de
la ville avant la construction du stade de la concorde de Kadutu.
Depuis 1987, la colline Muhungu a été lotie pour
fournir des parcelles aux déplacés de PANZI en vue de la
construction de l'université évangélique en Afrique
(U.E.A.). En ce moment ; Les maisons ont poussé partout18(*).
Rappelons également que Muhungu hébergeait une
Radio Nationale appelée « La voix du Zaïre »
à l'époque, la quelle radio était suivie dans presque
toute la République du Zaïre (Congo).
En 1988, les services des cadastres ont profité de ce
lotissement et ont fait l'expansion de façons désordonnée
sur tous les flancs de la colline Muhungu.
Actuellement, la population de cette avenue ne fait que se
multiplier suite au non-respect de lotissement, le quel conduit même
jusqu'à de construction anarchique voir même sur de sites impropre
à la construction.
1.2 POPULATION DE LA VILLE DE BUKAVU
Pour la population de la ville de Bukavu, nous allons juste
focaliser notre attention sur certain clan, tribu et ethnie
dominant ;
- Ethnies et tribus dominants dans la ville de Bukavu, on peut
citer les Bashi et des Warega, suivi des Bahavu, Bafuliru, Babembe, Bavira, les
pygmées, Batembo, etc. ;
- Principaux clans : Banamocha, Barhungu, Banyindu,
Bashimbi, Bashimwenda, Bakanga, Babundu, Basitabyale, Bawanda, etc19(*).
Tableau n°1 : Statistiques de population de la
ville de Bukavu en 2008.
NATIONAUX ET ETRANGERS
|
HOMMES
|
FEMMES
|
GARCONS
|
FILLES
|
TOTAL
|
NATIONAUX
|
124 760
|
134 630
|
173 281
|
186 490
|
619 161
|
ETRANGERS
|
262
|
254
|
116
|
123
|
755
|
TOTAL
|
125022
|
134884
|
173397
|
186613
|
619 916
|
Source : Rapport annuel 2008, Mairie de
Bukavu.
Tableau 2 : Tableau synoptique de la population
Congolaise et étrangère pour le
IVième
trimestre 2007 du quartier NDENDERE.
CELLULE
|
POPULATION CONGOLAISE
|
POPULATION ETRANGERE
|
POPULATION CONGOLAISE ET ETRANGERE
|
H
|
F
|
G
|
Fi
|
TOT
|
H
|
F
|
G
|
Fi
|
TOT
|
H
|
F
|
G
|
Fi
|
TOT
|
MUHUNGU I
|
2497
|
2305
|
2636
|
3492
|
10930
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
2497
|
2305
|
2636
|
3492
|
10930
|
MUHUNGU II
|
3462
|
4492
|
2644
|
2898
|
13496
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
3462
|
4492
|
2644
|
2898
|
13496
|
MUKUKWE
|
1718
|
3235
|
2178
|
3076
|
10207
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
1718
|
3235
|
2178
|
3076
|
10207
|
MANIEMA
|
1330
|
1912
|
1435
|
1840
|
6517
|
15
|
05
|
-
|
-
|
20
|
1345
|
1917
|
1435
|
1840
|
6537
|
KIBOMBO
|
944
|
1214
|
1088
|
1244
|
4490
|
10
|
04
|
-
|
-
|
14
|
954
|
1218
|
1088
|
1244
|
4504
|
ROUTE D'UVIRA
|
840
|
1099
|
1082
|
1307
|
4328
|
10
|
04
|
-
|
-
|
14
|
850
|
1103
|
1082
|
1307
|
4342
|
NYAMOMA
|
1633
|
2725
|
1552
|
1890
|
7800
|
11
|
29
|
7
|
61
|
108
|
1644
|
2754
|
1259
|
1951
|
7908
|
RUZIZI
|
1231
|
2315
|
1703
|
224
|
5473
|
19
|
06
|
-
|
-
|
25
|
1250
|
2321
|
1703
|
224
|
5498
|
TOTAL GEGERAL
|
|
|
|
|
63.241
|
|
|
|
|
181
|
|
|
|
|
63.422
|
Source : le rapport du bureau de quartier
Ndendere 2006.
Légende : H= Hommes ; F=
Femmes ; G= Garçon ; Fi=Fille ; TOT= Total.
Commentaire : De ce tableau, les
cellules Muhungu I, Muhungu II et Mukukwe sont les plus peuplées de
toutes les cellules du quartier Ndendere. Ces trois Cellule comptent une
population estimée à 66.105 habitants. La Cellule Nyamoma est
celle hébergeant plus d'étrangers de toutes les cellule du
quartier Ndendere.
Il est important de souligner que les guerres en
répétition dans les milieux ruraux sont à la base de
l'exode rural dont l'effectif n'est pas bien connu car il n'y a pas de suivi
qui aide à déterminer leur nombre avec exactitude ; ce
nombre d'exode rural accroît le nombre des habitants de la ville de
BUKAVU sans contrôle, et cela dans la Commune de Bagira du
coté de CAHI, IGOKI, MULLENGEZA I et II, et dans la Commune de Kadutu
à essence, CAMP-REGI, NYAMUGO et dans plusieurs quartiers populaire de
cette Commune ; dans la Commune d'Ibanda cela est plus observée
à ESSENCE, CHIAMBA, BIZIMANA, PANZI, CAHI, BURGINIO, et CAMP NGAMBO. Ce
phénomène d'exode rural est renforcé par le contexte des
conflits armés dans le village qui poussent les populations à
se déplacer dans la ville et qui viennent accentuer le problème
d'urbanisation, avec les constructions anarchiques et de bidonvilles20(*).
1.3 ADMINISTRATION
La ville de Bukavu est le chef lieu de la province du
Sud-kivu21(*). Elle est
une entité territoriale décentralisée suivant l'article 3
de la constitution de la RDCongo du 18 février 2006 et portant
personnalité juridique à la lumière toujours de cet
article.
A l'instar d'autres villes de la RD Congo, la ville de Bukavu
est une ville coloniale ; car créée entre 1909-1910, sa
conception et sa matérialisation sont l'oeuvre du colonisateur.
Néanmoins, il est important de signaler que depuis les belges
jusqu'à ce jour, la ville de Bukavu a connu beaucoup de modifications
qui ont conduit soit à la ville d'avoir quatre Communes.
- IBANDA
- KADUTU
- BAGIRA
- KASHA
Puis après, c'est-à-dire, actuellement trois
Communes sont fonctionnelles : BAGIRA, IBANDA, KADUTU.
Pour ce qui concerne le trois Communes qui constituent la
ville de Bukavu, signalons que chaque Commune est subdivisée en
quartier, ceux-ci en cellules et ces dernières en avenues dont la
représentation repris dans ce tableau ci-après :
Tableau n°3 : Subdivision administrative de la
ville de Bukavu
N°
|
COMMUNE
|
NOMBRE DE QUARTIERS
|
NOMBRE DE CELLULES
|
NOMBRE D'AVENUES
|
1
|
BAGIRA
|
9
|
51
|
126
|
2
|
IBANDA
|
3
|
10
|
93
|
3
|
KADUTU
|
7
|
19
|
55
|
Source : Mairie de Bukavu, 2010,
L'ordonnance-loi, n°88-031 du 20 juillet 1988 portant découpage
territorial du Kivu.
1.4 SITUATION POLITIQUE
La ville de Bukavu est le siège des institutions
politiques, judiciaires et militaires de la province du Sud-Kivu.
Depuis les années 2002, il s'observe à Bukavu
une dynamique politique effervescente. Au sein de la micro
société politique, on trouve des acteurs politiques qui sont soit
des individus, soit des organisations ou groupes. Ces derniers sont entre
autres les institutions politiques gouvernementales, les partis politiques, les
organisations politiques et celle de la société civile.
Il est à noter que de 2006 à 2007, la ville de
Bukavu a vibré au rythme de tambour royal des partis politiques qui
cherchent à se faire élire soit à la présidence,
soit à la députation tant provinciale que nationale.
A cela, les femmes de la ville de Bukavu se sont aussi
réveiller et ont participé aussi comme candidate lors des
élections de 2006 et à celles de Novembre 20011.
La situation politique de la ville de Bukavu est plus
basée sur la représentation tant politique que socio-culturelle
des femmes et des communautés dominantes vivant dans la ville de
Bukavu22(*).
1.5 ÉDUCATION
En rapport avec le système éducatif congolais,
Bukavu compte de nombreuses écoles primaires. Celles-ci accueillent les
élèves âgés de 6 à 12 ans. L'éducation
primaire dure 6 ans et est sanctionnée par un certificat d'études
primaires. Les élèves sont obligés de passer des
contrôles réguliers pendant l'année scolaire. Ceux qui
échouent se voient obligés de reprendre l'année.
Après l'école primaire, vient l'école secondaire
comportant le cycle d'orientation et les humanités. Les
élèves sont admis dans un cycle d'orientation de 2 ans
après leur certificat. Celui-ci est un tronc commun permettant
d'approfondir la formation primaire, mais aussi qui ouvre à des choix
pour une option précise aux humanités. Ce sont 4 années
post cycle d'orientation. À Bukavu, les écoles les plus connues
sont le
Collège
Alfajiri (ex-Collège Notre-Dame de la Victoire),
le
Lycée Wima (ex-Pensionnat Albert 1er), le Collège
Kitumaini,l'institut Namango, l'Institut Bwindi, l'École Polytechnique
ou Institut Technique Fundi Maendeleo (ITFM), l'École d'Application
Pédagogique (EDAP) de l'
Institut
Supérieur Pédagogique (ISP),
l'Institut
d'Ibanda. Toute la province est émaillée d'écoles
secondaires. La fin de ce cycle est sanctionnée par les examens
d'État. Ceux-ci sont organisés à l'échelle
nationale et donnent droit à un diplôme d'État. Ceux qui
réussissent peuvent s'inscrire à l'université ou dans des
Instituts supérieurs. Ils dispensent tous un enseignement universitaire.
Bukavu compte, l'
Université
catholique de Bukavu, l'Université Protestante (UEA),
l'Université officielle de Bukavu (UOB), l'
Institut
Supérieur Pédagogique (ISP), l'Institut Supérieur de
Développement Rural (ISDR), l'Institut Supérieur des Techniques
Médicales (ISTM) et bien d'autres institutions privées23(*).
Sur le plan éducatif, la Cellule Muhungu II regorge
un certain nombre d'Institution d'enseignement tant primaire, secondaire que
supérieur et Universitaire.
A. Pour l'enseignement primaire
Tableau 4 : Statistiques des écoles
primaires de la Cellule Muhungu II
N°
|
Ecoles Primaires
|
Types de gestion
|
01
|
MWANZO
|
E.C.P
|
02
|
MUHUNGU 1er st LOUIS VERSIGLIA
|
E.C.C
|
03
|
C.S MUHUNGU
|
PRIVEE
|
04
|
C.S AZMA
|
PRIVEE
|
05
|
G.S MAENDELEO
|
PRIVEE
|
06
|
E.P ELIMU
|
E.C.P
|
07
|
C.S ELIMU
|
PRIVEE
|
08
|
C.S UHAKI
|
PRIVEE
|
09
|
C.S LAVERONIQUE
|
PRIVEE
|
Source : Nos Enquêtes sur
terrain, 2011.
Légende : C.S :
Complexe Scolaire G.S : Group Scolaire E.P : Ecole
Primaire
E.C.P : Ecole Conventionnée
Protestante E.C.C : Ecole Conventionnée catholique.
Commentaire : De ce tableau, il
ressort que de neuf écoles primaires présentes dans la cellule
Muhungu II ; six sont privées, deux sont Conventionnées
Protestantes et une Conventionnée Catholique. Qui nous amène
à remarquer l'importance de cette cellule dans la ville de Bukavu. Six
institutions éducatives dans un milieu nécessite une
amélioration des infrastructures de base non seulement les
bâtiments ; mais ainsi des bonnes routes et des caniveaux pour
parvenir à mettre les élèves fréquentant ces
institutions à l'abri des éventuelles accidents
occasionnés par une mauvaise gestion des eaux de pluie.
B. Pour l'enseignement secondaire
Tableau 5: Statistique des écoles
secondaires de Muhungu
N°
|
Ecoles Secondaire
|
Type de Gestion
|
01
|
EDAP/ISP
|
NC
|
02
|
EDAC/ISGEA
|
PRIVEE
|
03
|
INSTITUT ELIMU
|
ECP1 le CAC
|
04
|
INSTITUT GIDO
|
ECC
|
05
|
INSTITUT MWANZO
|
ECP
|
06
|
INSTITUT MUHUNGU
|
ECP
|
07
|
C.S AZMA
|
PRIVEE
|
08
|
LYCEE KAZAROHO
|
ECP
|
09
|
C.S VERONIQUE
|
PRIVEE
|
Source : Nos enquêtes sue
terrain, 2011.
Légende : C.S : Complexe
Scolaire. N.C : Non Conventionnée E.C.P : Ecole
Conventionnée Protestante.
E.C.C : Ecole Conventionnée
Catholique.
Commentaire : De ces neuf Ecoles
Secondaires présentes dans la Cellule Muhungu II : Trois sont
Privées, quatre Conventionnées Protestantes, une
Conventionnée Catholique et une autre Non Conventionnée. Avec
toutes ces institutions éducatives dans ce milieu, nous avons
intérêt de tenir notre environnement sain en vue de les rendre
accessibles et dignes d'accueillir les élèves.
C. Pour l'Enseignement Supérieur et
Universitaire
Tableau 6: Statistique des Universités et
Instituts Supérieurs de Muhungu.
N°
|
Institution Supérieures et
Universitaires
|
Réseaux de gestion
|
01
|
Institut Supérieur Pédagogique
|
ETAT
|
02
|
UNIC
|
PRIVEE
|
03
|
CIDEP
|
ETAT
|
04
|
ISECOF
|
PRIVEE
|
Source : Nos enquêtes sur
terrain, 2011.
Commentaire : Ces trois institutions
Supérieures et Universitaires permettent un mouvement permanant et
régulier des étudiants du milieu et de ceux des autres Communes
de la Ville de Bukavu et même du Rwanda dans ce milieu.
1.6 ÉCONOMIE
La ville de Bukavu reste le centre économique de la
province du Sud-Kivu suite à plusieurs activités
économiques qu'on y observe ce dernier temps. Dans la ville de Bukavu,
on y trouve principalement les activités économiques du secteur
secondaire et du secteur tertiaire, mais le secteur tertiaire est plus
prépondérant.
En effet, le secteur secondaire n'est pas
développé à Bukavu, suite au délabrement des usines
que les colonisateurs avaient laissées et qui actuellement ne
fonctionnent plus. Seules quelques industries modernes et artisanales y
fonctionnent, notamment :
- La Bralima ;
- La Pharmakina ;
- La Sozaplast ;
- Des Boulangeries : La providence, Super Pain, Pain
Royale,...
- Des Savonneries (sont le plus souvent artisanales).
Par contre, le secteur tertiaire est plus avancé.
Outre l'administration publique et privée, il y a également
à Bukavu, une intense activité commerciale et de transports,
exercés aussi bien par les personnes morales que par les personnes
physiques. Pour le transport des marchandises, la ville de Bukavu
reçoit les marchandises soit par la voie routière :
- Route vers le Rwanda ;
- Route de Ngomo vers Uvira ;
- Route vers Goma en passa par le territoire de Kalehe
(Minova) ;
- Route vers Hombo Bunyakiri en connexion avec
Kalonge ;
- Route vers Mwenga et Shabunda en passa par Walungu et
beaucoup d'autres petites routes de desserte agricole.
Soit par la voie aérienne par l'aéroport de
Kavumu, soit par la voie lacustre par le Lac Kivu. Il est important de dire que
le commerce informel est très intense dans la ville de Bukavu. Les gros
des activités commerciales de la ville de Bukavu se déroulent
dans des magasins, boutiques, alimentations, marchés et vente ambulante.
Pour ce faire, dans la ville de Bukavu, on peut y répertorier certains
marchés notamment :
- Marché central de Kadutu ;
- Marché feu rouge ;
- Marché Muhanzi ;
- Marché Kasali (dit Limanga) ;
- Marché Nyawera ;
- Marché Nguba ;
- Marché de Bagira dit Phariala à quartier
E ;
- Marché Kunda à Bagira, quartier D et
plusieurs d'autres petits marchés ainsi que plusieurs activités
de métier comme la menuiserie, l'artisanat, les services
informatiques,...
Enfin, sur le plan économique, il est important aussi
de signaler les flux et reflux observés dans la ville. Dans ce cadre,
il y a des nombres importants des personnes qui quittent journalièrement
la périphérie pour venir travailler à Bukavu,
généralement, elles retournent le soir de même jour.
Inversement, les habitats de la ville vont exercer leurs activités
commerciales dans les marchés des certains villages comme
à :
- Kabamba ;
- Kamituga ;
- Mwenga et Kasiha ;
- Tubimbi et Hombo ;
- Minova, Uvira, Bunyakiri, Mugogo, Nyangezi et
autres ;
Sans oublier les échanges commerciaux observés
avec la province de Cyangugu au Rwanda, basé essentiellement sur les
denrées alimentaires. Il sied de préciser que les
activités économiques de la ville de Bukavu est fruit de grand
voyage d'affaires en Chine, Dubaï, Hongkong, Ouganda, Tanzanie (Dar
es-Salaam), Rwanda, Burundi, USA, Allemagne, Japon, et autres pays
industrialisés, et même à l'intérieur du pays comme
Butembo, Goma, Kinshasa et d'autres provinces (Kalemie)24(*).
Bukavu possède un aéroport
(Kavumu,
code
AITA :
BKY ou code OACI
"FZMA").
Selon la société Jeppesen qui établit
officiellement les cartes de navigation, l'aéroport comprend une piste
de 6562 pieds (soit 2000 mètres) en asphalte située sur un axe
Nord/Sud (164° pour la piste 17 et 344° pour la piste 35). Son
aéroport s'élève à 5657 pieds (environ 1725
mètres) d'altitude et se situe entre le lac Kivu et la chaine volcanique
du Kahuzi-Biega. Cet aéroport permet le transport des biens et personnes
vers le Sud Kivu et le Maniema principalement grâce aux petites
compagnies aériennes locales car les infrastructures routières
aujourd'hui sont inexistantes. Une à deux fois par semaine,
l'aéroport est desservi par les compagnies nationales basées
à Kinshasa. Elle possède aussi un grand port situé dans le
territoire d'Uvira sur le lac Tanganyika (port de Kalundu) qui contribue en
grande partie dans l'économie de celui-ci25(*).
1.7 LES INFRASTRUCTURES SANITAIRES DE MUHUNGU II
Concernant les infrastructures sanitaires
à Muhungu II, la population bénéficie de soins
adéquats grâce au concours des établissements sanitaire
privés car ceux de l'Etat n'existent pas à Muhungu. On peut
citer : Source de vie, Bethsaida, Polyclinique Ujamaa, Centre de
santé BDOM, Dispensaire Mwangaza.
Ces infrastructures sanitaires ne prévoient pas un
cadre pour l'encadrement de la population pour l'assainissement du milieu. Ces
infrastructures devraient informer la population sur les conséquences de
l'insalubrité pour sa santé. Elles semblent ne faire leur travail
et la population fait ce qu'elle veut avec toutes les conséquences qui
en découlent.
Tableau 7 : Statistiques des infrastructures
sanitaires de l'Avenue Muhungu II
N°
|
Formations sanitaires
|
Distance par rapport à l'Hôpital
Général
|
Appartenance
|
01
|
SOURCE DE VIE
|
4 Km
|
Privée
|
02
|
BETHESAIDA
|
4 Km
|
Privée
|
03
|
Polyclinique UJAMAA
|
#177;3 Km
|
Privée
|
04
|
CS BDOM/MUHUNGU
|
4 Km
|
Privée
|
05
|
Dispensaire MWANGANZA
|
#177;3 Km
|
Privée
|
Source : Nos enquêtes sur terrain,
Décembre 2011.
Légende : Km =Kilomètre.
Commentaire : Il ressort qu'aucune
formation sanitaire publique existe à
Muhungu.
Tableau 8 : quelques maladies rencontrées à
Muhungu
N°
|
Maladies
|
01
|
DIARHEE NON-SANGULANTE
|
02
|
VERMINOSE
|
03
|
FIEVRE TYPHOIDE
|
04
|
PALUDISME
|
05
|
AMIDIASE
|
06
|
HYPERTENTION ARTERILLE
|
Source : centre de Sante de Muhungu
précité.
Commentaire : Ce tableau nous dégage la
nécessité de tenir notre Environnement sain afin de permettre et
de garantir la bonne santé des familles. Et cela se rendra possible
qu'en mettant les mesures d'hygiène en applications et en assainissant
notre milieu.
1.8 RELIGION
La ville de Bukavu est à majorité
chrétienne et renferme plusieurs confessions religieuses à
savoir :
- Catholique
- E.C.C (Eglises du Christ au Congo) regroupent les
géants des églises protestantes : 5ème
CELPA, CEPAC, METHODISTE et les autres :
- Anglicane ;
- Kimbanguiste ;
- Les églises indépendantes ;
- Les églises de réveil et un important nombre
des sectes religieuses qui reste une réalité sociale manifeste
à Bukavu.
- Sur le plan culturel, la ville de Bukavu a une dynamique
culturelle qui fait état de la présence d'une multitude d'ethnies
de la RDC et d'autres pays qui participent toutes avec leurs diversité
à l'urbanité de la ville, Bukavu est de ce fait un complexe
culturel.
Enfin, le swahili est la langue vernaculaire à Bukavu.
La langue française est utilisée dans l'enseignement et dans
l'administration publique que privé. L'anglais commence à
s'intégrer dans les communications quotidiennes. On trouve aussi des
dialectes comme le mashi, le kilega, le kihavu, le kitembo, le kibembe,
etc.) ; des langues nationales comme le lingala, le tshiluba, le kikongo
et le swahili.
Pour ce fait, la ville de Bukavu est un complexe culturel qui
regorge des valeurs culturelles multiples, par la présence de plusieurs
ethnies de la RDC à Bukavu, et d'autres pays qui participent toutes avec
leur diversité au développement de cette ville26(*).
Chapitre 2. GENERALITE SUR L'EROSION HYDRIQUE ET LES
GOUTTIERES
A. GENERALITE SUR L'EROSION HYDRIQUE
Le taux et l'amplitude de l'érosion hydrique
dépendent des facteurs suivants:
A.1. L'intensité des
précipitations et le ruissellement
L'intensité des précipitations et le ruissellement
doivent être considérés lors de l'évaluation d'un
problème dû à l'érosion hydrique. L'impact des
gouttes de pluie peut briser les agrégats et disperser les particules de
sol. Les particules les plus fines, comme les sables fins, limons, argiles et
la matière organique, peuvent facilement être emportées
lors de l'éclaboussement des gouttes et par le ruissellement; des
gouttes de pluie plus fortes (dissipant plus d'énergie) et un plus grand
ruissellement seront nécessaires pour déplacer les plus grosses
particules de sable et gravier27(*).
L'éclaboussement du sol par les gouttes de pluie est
habituellement le plus fort et le plus évident lors d'orages de courte
durée et de grande intensité. Même si l'érosion
causée par des pluies de faible intensité et de longue
durée n'est pas aussi spectaculaire ni aussi visible que celle produite
par les orages, la perte de sol occasionnée peut être
significative après un certain temps. Le ruissellement se produit
lorsque l'eau sur une pente ne peut pas s'infiltrer assez vite dans le sol ou
être interceptée par des obstacles naturels. Le taux de
ruissellement est souvent accru si l'infiltration est diminuée par la
compaction, la formation d'une croûte ou le gel. Le ruissellement sur les
terres agricoles est à son maximum au printemps, alors que les sols sont
souvent saturés, que la neige fond et que le couvert
végétal est à son minimum28(*).
A.2. La
susceptibilité à l'érosion
La susceptibilité à l'érosion est une
estimation de la capacité de chaque sol à résister
à l'érosion, basée sur ses caractéristiques
physiques. Les sables, loams et autres sols loameux tendent à
s'éroder moins que les limons, sables très fins et certains sols
argileux29(*).
Le travail du sol et les façons culturales qui tendent
à abaisser la teneur du sol en matière organique, à
dégrader la structure du sol et à le compacter, contribuent
à augmenter la susceptibilité du sol à l'érosion.
Une couche de sol compactée peut aussi réduire l'infiltration et
augmenter le ruissellement. La réduction de l'infiltration peut aussi
être causée par la formation d'une croûte qui tend à
sceller la surface. A certains endroits, cette croûte réduit les
pertes de sol par éclaboussement et érosion en nappe, mais le
ruissellement qui l'accompagne peut provoquer des problèmes de
ravinement30(*).
L'érosion antérieure a aussi un effet sur la
susceptibilité à l'érosion, et cela pour plusieurs
raisons. Le sol exposé sur des sites érodés tend à
être plus facilement dégradable que le sol original, à
cause de sa structure détériorée et de sa teneur en
matière organique réduite. Le sous-sol, ayant une
fertilité amoindrie, est souvent la cause de rendements
inférieurs donc d'un couvert végétal moins dense, ce qui
résulte en une surface moins bien protégée.
A.3. Le
gradient et la longueur de la pente
Il est bien entendu que, plus la pente est raide, plus l'eau
érodera le sol. L'érosion hydrique augmente aussi avec la
longueur de la pente à cause de l'augmentation du ruissellement. La
fusion de petits champs pour en faire de plus grands a
généralement comme conséquence d'allonger les pentes,
d'augmenter les risques d'érosion par l'augmentation de la vitesse de
l'eau, occasionnant un plus grand lessivage (capacité de transport des
sédiments)31(*).
A.4. Végétation
Le risque d'érosion augmente lorsque le sol n'a qu'un
faible couvert végétal ou de résidus. Les résidus
et la végétation protègent le sol de l'impact des gouttes
de pluie et de l'éclaboussement, tendent à ralentir la vitesse de
l'eau de ruissellement et permettent une meilleure infiltration32(*).
L'efficacité du couvert de végétation et de
résidus à réduire l'érosion dépend du type,
de l'étendue et de la densité du couvert végétal.
La végétation et les résidus combinés, couvrant
complètement le sol, interceptent la pluie et sont le moyen le plus
efficace pour réduire les pertes de sol (forêt et pâturages
permanents). Les résidus partiellement incorporés et leurs
racines ont aussi leur importance, parce qu'ils facilitent
l'infiltration33(*).
La capacité de maîtriser l'érosion de toute
culture, façon culturale ou couvert végétal dépend
aussi de la protection disponible à diverses périodes de
l'année en relation avec la quantité de précipitation
à caractère érosif durant ces périodes. A cet
égard, les plantes qui assurent un bon couvert végétal
durant la majeure partie de l'année (luzerne et cultures hivernales),
maîtrisent mieux l'érosion que les cultures qui laissent le sol nu
durant une longue période (cultures en rangs), particulièrement
pendant les périodes de précipitations très
érosives (printemps et début de l'été). Toutefois,
la majeure partie de l'érosion sur les cultures annuelles en rang peut
être atténuée en laissant un couvert de résidus d'au
moins 30 % après la récolte et pendant les mois d'hiver, ou
en semant une plante fourragère (trèfle rouge)34(*).
Les opérations culturales ont un effet sur les risques
d'érosion du sol. Ceci comprend la profondeur, la direction et la
période de labour, le type d'équipement utilisé et le
nombre de passages. Généralement, on considère que le
travail du sol limite l'érosion s'il dérange le moins possible la
végétation ou les résidus de surface35(*).
A.5. Mesures de
conservation
Certaines mesures de conservation peuvent réduire
l'érosion hydrique et éolienne. Le travail du sol, les
façons culturales et la gestion des terres affectent directement le
problème global d'érosion sur une ferme, ainsi que sa solution.
Lorsque les rotations de cultures et le changement de façons culturales
ne suffisent plus à maîtriser l'érosion dans un champ, une
combinaison d'idées et de mesures plus radicales peuvent être
nécessaire. On peut envisager, par exemple, la culture en contour, la
culture en bandes ou la confection de terrasses36(*).
A.6. Les effets
a. L'érosion en nappe et l'érosion en
rigoles: L'érosion en nappe est le mouvement du sol
éclaboussé résultant de la destruction de la structure du
sol suivi du ruissellement; elle se produit assez uniformément sur la
pente et peut passer inaperçue jusqu'à ce que le sol arable ait
été perdu. L'érosion en rigoles résulte de la
concentration du ruissellement, en petits canaux assez bien définis (
figure
1). Ces canaux sont appelés des rigoles lorsqu'ils sont assez petits
pour ne pas interférer avec les opérations de la machinerie. Ces
mêmes canaux érodés sont appelés ravins lorsqu'ils
s'étendent au point de ne pouvoir être comblés par les
opérations normales de travail du sol, ou lorsqu'ils deviennent
nuisibles au travail du sol.
b. Le ravinement: figure 2 Le
ruissellement, causant la formation ou l'élargissement de ravins est
habituellement le résultat de la mauvaise conception des exutoires des
systèmes de drainage de surface et souterrain. L'instabilité des
talus de ravin est habituellement associée au ruissellement souterrain.
Ceci provoque l'érosion puis l'effondrement des talus. De tels
effondrements surviennent généralement au printemps lorsque le
régime des eaux est le plus propice à l'érosion.
La formation de ravins peut être difficile
à prévenir si les techniques pour y remédier ne sont pas
correctement mises au point et les ouvrages mal construits. Les mesures visant
à remédier à l'érosion doivent prendre en
considération la cause de l'augmentation du débit de l'eau sur le
terrain. A la suite de quoi, on peut mettre en jeu une multitude de mesures de
conservation. Utiliser la machinerie près de ces ravins peut être
assez dangereux lorsque l'on cultive ou que l'on essaie de
récupérer le terrain perdu.
c.L'érosion des talus et du lit des
fosses: L'érosion des berges et talus des cours d'eau est due
aux raisons suivantes : la construction déficiente ou l'entretien
inadéquat des systèmes de drainage, le libre accès des
animaux ou le passage de la machinerie trop près du cours d'eau (
figure
3)37(*).
Les conséquences directes de
l'érosion des talus sont, entre autres :
1. la perte de terre arable
2. le minage de structures telles que les ponts
3. la destruction de routes, chemins et clôtures38(*).
En plus des dommages directs, d'autres dommages sont
causés par le transport et dépôt de sédiments; cela
inclut l'ensablement du cours d'eau, la sédimentation dans les
réservoirs et les sites de fraie et de nidification, etc.39(*)
Les sorties de drainage souterrain mal construites contribuent
aussi à l'érosion des talus et du lit du cours d'eau. Certaines
ne fonctionnent pas adéquatement parce qu'elles n'ont pas de tuyaux de
sortie rigides ou que ce dernier a été endommagé par
l'érosion, la machinerie ou l'absence d'enrochement sous la
sortie40(*).
d. Effets néfastes de l'érosion là
où elle se produit: Les répercussions de
l'érosion des sols vont au-delà de la perte du sol de la couche
arable. La levée des plantes, leur croissance et leur rendement sont
directement affectés par la perte d'éléments nutritifs du
sol et des engrais qui y sont appliqués. La semence et les plantes
peuvent être dérangées ou totalement transportées
hors du lieu où se produit l'érosion. La matière organique
du sol, les résidus ainsi que le fumier épandu sont relativement
légers et peuvent être facilement transportés à
l'extérieur du champ, particulièrement à la fonte des
neiges. Les pesticides peuvent aussi subir le même sort41(*).
La qualité du sol, sa structure, sa stabilité et sa
texture peuvent être affectées par l'érosion. Le
morcellement des agrégats, le déplacement de particules fines, de
couches entières de sol ou de matière organique peuvent
détériorer la structure et même modifier la texture. Tout
changement de texture peut à son tour affecter la capacité de
rétention d'eau du sol le rendant alors plus susceptible aux conditions
extrêmes telle que la sécheresse42(*).
e. Effets néfastes de l'érosion hors du
lieu où elle se produit: L'impact de l'érosion des sols
sur les sites plus éloignés n'est pas toujours aussi apparent que
celui sur le site même de l'érosion. Le sol érodé,
déposé au bas des pentes, peut empêcher ou retarder
l'émergence de la semence, enterrer les jeunes pousses et
nécessiter un deuxième semis dans les endroits affectés.
Les sédiments peuvent se déposer sur les propriétés
en aval et occasionner des dommages aux routes43(*).
Les sédiments qui atteignent les cours d'eau peuvent
accélérer l'érosion des talus, ensabler les fossés
de drainage et les cours d'eau, envaser les réservoirs, couvrir les
zones de fraie et réduire la qualité de l'eau. Les pesticides et
engrais fréquemment transportés avec les particules de sol
peuvent contaminer ou polluer les sources d'eau et les sites
récréatifs44(*).
B. LES GENERALITES SUR LES GOUTTIERES
B.1. Définition
Une gouttière est un ouvrage de collecte
des
eaux pluviales
à l'
égout
d'un pan de toit. Elle diffère d'un
chéneau par la
nature discontinue de son support. Le chéneau est posé sur une
fonçure faite généralement de
voliges ou de frises
jointives, quelquefois de
plâtre. La
gouttière est portée par des crochets dont les profils
caractérisent des façons régionales45(*).
La gouttière est dite pendante quand les crochets
sont fixés à l'extrémité des
chevrons en saillie, soit
directement, soit par l'intermédiaire d'un bandeau d'égout. Elle
est dite rampante si les crochets sont fixés à la face
supérieure des chevrons ou au voligeage de l'égout. On la pose
aussi sur entablement à la façon anglaise, ou sur des
crochets munis d'une chevillette fichée dans le mur gouttereau, à
la façon du Nord46(*).
On utilise pour façonner les gouttières divers
métaux
laminés assez
rigides pour franchir sans risque de
fluage la distance entre les
chevrons: le
zinc, le
cuivre, le fer
galvanisé, l'
acier
inoxydable et l'
aluminium, et aussi le
PVC47(*).
Elles sont composées d'éléments de longueur
standardisée, emboîtées et soudées (ou
collées). Elles peuvent aussi être profilées en pleine
longueur d'usage jusqu'à vingt mètres (système Dal' Alu),
dans un atelier mobile amené sur le chantier. Les talons
ferment les extrémités. Le fond est ouvert en bas de pente par
une naissance ou moignon qui déverse l'eau dans la
descente
directement, par une volée de coudes ou par une
cuvette48(*).
Les gouttières en aluminium, sont elles profilées
en continu sur le site de pose. Les parties droites sont sauf très
grandes longueurs en une seule pièce, en cas de raccord « en
angle » des pièces d'adaptation permettent une jonction par
rivetage et jointoiement en silicone. Ce matériau est en outre
revêtu d'une laque « époxy » dans une gamme de
couleur contribuant a une meilleure esthétique des
constructions49(*).
B.2. Historique
La nécessité d'éloigner le
ruissèlement du toit des
fondations
de l'édifice s'est avérée dès que l'homme
sédentaire a voulu assurer la pérennité de son
installation et la conservation de ses victuailles. On a eu recours, tout
d'abord, à une large saillie de l'égout à l'aplomb duquel
on aménageait un caniveau destiné à évacuer l'eau
dans la pente du terrain ou vers un cours d'eau naturel. Cet usage garda sa
pertinence autant que l'habitat resta peu groupé50(*).
La densité d'occupation des cités, surtout quand
elles se renfermèrent dans des
murs, imposa un
contrôle plus rigoureux de la destination des
eaux pluviales. On en
vint à concevoir une collecte par réseaux publics,
intégrés à la voirie et composés de
caniveaux de rue et
d'
égouts
souterrains. L'adduction privée y aboutissait par des
gargouilles au bas de la
pente de chéneaux de pierre parfois revêtue de plomb, lesquels
chéneaux courraient sur les
murs
gouttereaux.51(*)
Viollet-le-Duc
mentionne dans son dictionnaire, des tuiles gouttières utilisées
depuis le XIIe siècle sur l'habitat bourgeois. Ce sont
de longues tuiles de courant souvent vernissées et dont une rive est
rabattue et prolongée en méplat pour former une queue qu'on
scelle entre l'entablement et le rang de doublis52(*). L'usage en est encore vivant
dans le
Roussillon et en
Catalogne53(*).
En 1845 M. Toussaint de Sens définie la gouttière
dans le vocabulaire qu'il annexe à son manuel d'architecture, puis il
ajoute qu'« on en fait aussi en bois de chêne
recreusé. »54(*) Augustin Magné et Henri Somme signalent encore
en 1947 des gouttières en bois: « ...on en voit encore
dans les campagnes composées simplement de deux planches clouées
d'équerre et aboutissant à une descente formée d'une
simple corde tendue par le poids d'une pierre qui conduit, tant bien que mal,
l'eau dans un tonneau. »55(*)
Avant le XIXe siècle, dans les Alpes
où le bois abonde, on creusait des demi-futs de résineux minces
qu'on fixait à l'aide de chevilles sous l'égout des toits de
bardeaux. C'est une façon que l'on peut encore observer au début
du XXIe siècle dans certaines vallées de
Savoie56(*), et dans
d'autres pays où l'on construit en bois57(*).
À
Ouessant, où l'eau
douce est rare, une ruellée de mortier biaise disposée à
l'égout, dirige le ruissellement vers une citerne. On trouve aussi en
pays Bigouden
des ruellées rampantes en forme d'accent circonflexe au-dessus de la
porte, pour protéger le seuil du rideau de pluie58(*).
Les premières vraies gouttières étaient en
cuivre et permettaient au mur gouttereau de devenir la façade du
bâtiment. Pourtant, ce n'est que dans la deuxième moitié du
XIXe siècle, avec l'essor de l'industrie du zinc
laminé, que l'usage des gouttières se répandit dans les
centres urbains. Les
travaux
haussmanniens favorisèrent l'élaboration et la diffusion
de cette nouvelle technique qui se généralisa
bientôt59(*).
Tuiles gouttières, en Finlande, gouttière en
bois, elle protège le seuil du rideau de pluie. En suisse, le fut
recreusé est porté par des potences clouées.
B.3. Les parties de la
gouttière
À gauche, le dosseret à pince, un peu plus haut que
l'ourlet, à droite.
La gouttière forme une rigole dont le fond est en pente,
chacune de ses extrémités est fermée par un talon
rapporté et soudé ou emboité. Le fond du bas de pente est
ouvert par une naissance cylindrique ou conique dont le collet battu est
soudé, et qui dirige le ruissellement vers un tuyau de descente ou vers
un « jet de volée », d'où l'eau tombe
directement au sol60(*).
Elle est fabriquée industriellement en
éléments de deux, quatre ou six mètres par profilage de
bandes de métal, ou façonnée par le zingueur en atelier ou
sur le chantier. La rive extérieure est ourlée d'un
« boudin » pour améliorer la rigidité et
l'aspect, la rive intérieure ou dosseret a le bord franc ou muni d'une
pince61(*) assez
ouverte62(*).
Les éléments peuvent être emboités
à recouvrement, quelquefois
rivetés, et
collés ou soudés jusqu'à atteindre une longueur totale de
dix à douze mètres pour le zinc et le PVC, et davantage pour
l'aluminium, le cuivre et l'acier. La nécessité de ménager
un jeu pour la dilatation interdit de dépasser des longueurs
définies par les normes (en France, le
DTU
40-41 pour le zinc). Au-delà de ces longueurs, on doit diviser la
gouttière par un joint de dilatation. Les joints de dilatation sont de
plusieurs sortes :
- les joints à besace dont les éléments sont
emboités mais non soudés, chacun a son talon et les talons sont
couverts d'une pièce de zinguerie: la besace qui protège du
ruissèlement le pertuis qu'on a laissé entre eux et rejette l'eau
de part et d'autre, dans les gouttières qu'on aboute ;
- les joints de
néoprène
qui sont posés au fond d'une jonction non soudée et soudés
à chacun des éléments qu'ils joignent ;
- les joints coulissants de PVC, sans collage.
Les joints à besace ont l'inconvénient de diviser
la pente et d'ajouter des descentes dont les architectes sont fort
embarrassés63(*).
Les éléments peuvent aussi être joints en
retour d'angle lorsque la ligne d'égout est brisée par
un
arêtier ou par
une
noue. Les
deux bouts à joindre sont coupés d'onglet et l'on façonne
un bord, par étirage et rétreint, au côté qui
recouvre, puis l'on soude. Des retours d'équerre sont emboutis en
usine64(*).
B.4. Les types de
gouttières
La gouttière peut être suspendue sous un
égout saillant ou posée sur un entablement par
l'intermédiaire de crochets qui déterminent la pente. C'est alors
une gouttière pendante, dont le dosseret est dans un plan
vertical donc sécant au plan du rampant. Les gouttières pendantes
ont souvent le profil demi-circulaire, on les appelle
« demie-ronde ». Il y en a une variante, la
gouttière lyonnaise, qui a l'ourlet plus gros. On en fait
d'autres dont le profil est rectangulaire et certaines dont la face est
ornée de moulures parfois même estampées de guirlandes
florales. Sur entablement, on pose la gouttière anglaise,
demie-ronde à gros ourlet, dont le développement latéral
est inconstant pour que l'ourlet reste de niveau65(*).
Certaines gouttières sont posées sur le bas du
rampant, leur dosseret est dans le plan du rampant, ce sont les
gouttières rampantes. Il en existe quelques variantes
régionales dont l'ourlet se relève par une courbure tangente ou
par un pli. Un pli de cent dix degrés fait un relevé de huit ou
dix centimètres à la gouttière nantaise, dite
aussi gouttière Laval. La gouttière ardennaise,
dite aussi gouttière havraise, est roulée selon un rayon
de cinq centimètres environ sur cent quarante degrés66(*).
Chaque type régional peut être façonné
en plusieurs dimensions selon le débit d'eau qu'on attend qu'il aura. La
dimension, définie par la largeur développée en
centimètre, est de dix-sept, vingt-cinq, trente-trois ou quarante :
les divisions entières par douze, huit, six et cinq de la feuille de
deux mètres qu'on fabriquait exclusivement au
XIXe siècle. Les gouttières rampantes peuvent
aussi être façonnées à développement
variable; on règle alors le dosseret de niveau pour éviter le
tranchis d'égout biais67(*).
B.5. La pose
Le débit d'une gouttière dépend de sa pente,
de la surface, et de la forme de la section de son écoulement. On admet
que la pente ne doit pas être inférieure à cinq
millimètres par mètre, mais la dénivellation des
extrémités d'une gouttière de douze mètres atteint
six centimètres qui ne peuvent guère être
dépassés sans désordres techniques et esthétiques.
Aussi s'en tient-on souvent à cette pente raisonnable68(*).
La section d'écoulement doit être
considérée la gouttière étant en place, avec le
dosseret plus haut que l'ourlet de dix millimètres au moins, pour
tourner à l'extérieur d'éventuels débordements. Sa
surface est en proportion du carré de la largeur
développée de la gouttière. Le DTU 60.11 donne un tableau
qui permet d'évaluer la section minimale nécessaire à
desservir une toiture mesurée en plan. Les sections minimales requises
de formes rectangulaires et triangulaires doivent être majorées
respectivement de dix et de vingt pour cent. Ainsi une gouttière
demi-ronde pendante de vingt-cinq permet de traiter l'égout d'un pan de
couverture (ou d'un ensemble de pans) dont la surface en plan égale
trente-sept mètres carrés, tandis que celle de trente-trois
traite une surface en plan de quatre-vingt-cinq mètres
carrés69(*).
B.6. Nature des
matériaux utilisés
· Zinc
· Cuivre
· Aluminium
prélaqué
· Acier
galvanisé
· Acier
inoxydable
·
PVC
Chapitre 3: PRESENTATION DE L'INTERPRETATION ET ANALYSE
DES RESULTATS DE L'ENQUETE
3.1. OBJECTIF DE L'ENQUETE
L'objectif de notre enquête est de
vérifier nos hypothèses de départ pour voir dans quelle
mesure celle-ci pourraient être confirmé, infirmées ou
menacées par la véritable réalité du terrain.
3.2. LA RECOLTE DES DONNEES
Pour avoir l'accès aux données, nous avons fait
des descentes sur le terrain en vue d'identifier la vraie position de la
population de la cellule Muhungu II par rapport à la lutte contre
l'érosion hydrique et à l'usage des gouttières ainsi que
des eaux des pluies dans leur milieu. Dans la préparation de notre
questionnaire, nous avions porté notre choix sur deux groupes
d'enquêté à savoir :
Ø la population habitant la cellule Muhungu II et
Ø les chefs locaux de la cellule Muhungu II.
En ce qui concerne le premier groupe d'enquêtés,
nous avons préféré réaliser notre enquête par
ménage. D'où pour chaque ménage correspond un seul
questionnaire destiné à ce groupe d'enquêtés.
Notre questionnaire d'enquête portait des questions
ouvertes ainsi que celle qui sont fermées.
3.3. DETERMINATION DE L'ECHANTILLON
Selon l'Assistant BWAMI IKANDO cité par Ba-PIERRE
M'MAMBA BENGA dans son travail de fin de Cycle, «
échantillon désigne le sous-ensemble des individus qui seront
réellement interrogés et qui sont sensés
représenter la population visée par l'observation. »
Le recours aux procédés de
l'échantillonnage nous a permis de choisir une fraction de la population
considérée et de tirer cependant une conclusion valable pour la
totalité de la population.
Du fait que notre étude se limite essentiellement dans
la cellule Muhungu II, nous étions obligés de recourir à
ces deux groupes d'enquêté ci-haut citées.
Etant donné que la population de la Cellule Muhungu est
estimée à 13 496 âmes, nous avons recouru aux
recommandations de l'OMS pour obtenir notre échantillon ; celui-ci
tout en étant une fraction représentative de la population
d'étude qui présente les mêmes caractéristiques de
la population parente, il devra aussi qu'il reste fidèle, permettre
à partir des faits observés, faire une extrapolation afin de
connaitre la totalité de l'univers ( Loubert et Bayle 1957)70(*).
Selon l'OMS, pour un univers de mois de 100.000 habitants ou
unités statistiques, la taille de l'échantillon peut varier entre
1 à 20% de la cible. La population totale de la Cellule Muhungu II est
estimée à 13496 âmes ; nombre de personne par
ménage : 8 personnes.
Nombre de ménages dans la Cellule Muhungu II :
=1687.ménages.
Nous prenons un échantillon de 3%.
Ainsi nous avons enquêté 50 ménages.
Pour avoir des résultats intégrant toute la
population de la Cellule Muhungu II, nous avons essayé de toucher dans
toutes les 8 Avenues (Météo I, II, III ;
Télécom I, II, III, IV et SNEL) que comporte cette Cellule.
Tableau n° 9 : Identification des
Enquêtes
Groupe d'Enquêtés
|
Hommes
|
Femmes
|
Total
|
Habitants
|
15
|
35
|
50
|
Chefs locaux
|
4
|
1
|
5
|
Total
|
19
|
36
|
55
|
A partir de ce tableau, nous nous rendons compte que notre
enquête s'est porté sur les deux Groupes d'Enquêtes et a
pris en considération le caractère genre : 55
enquêtés, les deux groupes d'enquêtes confondus, dont 19
hommes et 36 femmes.
Signalons que la répartition de cet échantillon
en Avenue nous est semblée difficile car la délimitation de ces
dernières n'est guerre maitrisée par la population de la Cellule
Muhungu II.
3.4. CONDUITE DE L'ENQUETE
Pour récolter les données, nous nous sommes
servi non seulement du questionnaire d'enquête mais également des
interviews est des échanges, sans oublier que nos propre observations
ont porté une place de choix dans l'interprétation des
données recueillies par ces techniques précédemment
citées. Car nous-mêmes étant habitant de ce milieu depuis
12 ans.
3.5. INTERPRETATION DES DONNEES ET
ANALYSE DES
RESULTATS
3.5.1. FICHE D'ENQUETE N°1 : Questionnaire
d'Enquête adressées aux habitants de la
Cellule Muhungu II
Question n°1 : Est-ce que l'érosion
hydrique est un problème dans votre environnement ?
a. OUI ou NON
Tableau n° 10 : Fréquences des
réponses à cette sous-question
Reposes
|
Fréquences
|
%
|
OUI
|
35
|
70
|
NON
|
15
|
30
|
Total
|
50
|
100
|
Commentaire :
De ce tableau, 70% de notre échantillon reconnait
l'existence de l'érosion hydrique comme étant un problème
dans l'environnement de la Cellule Muhungu II. Et 30% de ce même
échantillon nie l'existence de ce problème dans ce milieu.
b. OUI, justifier.
c. Si NON, pourquoi ?
Tableau n° 11: justification et les pourquoi
de ces réponses
Si OUI, justifiez ?
|
Si NON, pourquoi ?
|
- Il ya destruction des biens Matériels dans certaines
maisons.
- Quand il pleut, nous observons souvent de l'érosion
qui découpe des morceaux des parcelles ça et là et par la
suite, ils se constituent des flaques d'eaux qui stagnent par manque de
canalisation.
- L'eau envahit les parcelles par manque de canalisation
d'évacuation d'eau.
- Mauvais lotissement des terrains.
- Terrains glissants.
- Manque des murs de soutènement.
- Mauvaise conduite d'eau de pluie.
- Les parcelles sont entrain de se détruire.
- Le torrent menace les terrains.
- On observe un peu partout des cas de glissement des
terrains.
|
- Tous les terrains son stable.
- Nous construisons bien les murs de soutènement.
- Nous n'y trouvons pas de dangers mais aussi des inondations
aux entourages de notre environnement et de bouleversements de la terre.
|
Commentaire :
Ce tableau nous montre les justificatifs et les motifs qui
poussent nos enquêtés à affirmer ou à nier
l'existence d'érosions hydriques dans la Cellule Muhungu II, en commune
d'Ibanda ville de Bukavu à l'est de la RD Congo. Mais, signalons toute
fois que par ignorance, la plus part de cette population a du mal à
reconnaitre l'érosion en Splash et d'autres formes d'érosion
hydrique à des stades non encore avancés
Question n°2 : Quels sont les mécanismes
utilisés pour faire face à ce problème
d'érosion ?
Tableau n° 12 : Fréquences des
réponses à cette deuxième question
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
- Eviter les constructions anarchiques.
- Creuser des canaux d'eaux.
- Planter des arbres.
- Construire des murs de soutènement en pierres ou en
bois.
- Plantation des pelouses.
- Plantation des cannes à sucre.
- Utilisation des gouttières.
- Canalisation des eaux des pluies.
- Construction des murs de soutènement en sacs remplis
de la terre.
- Construction des puis perdus.
- Construction et/ou entretien des petits canaux d'eau.
|
30
45
50
48
29
5
10
25
7
5
33
|
60
90
100
96
58
10
20
50
14
10
66
|
Commentaire :
Les données de ce tableau nous montrent que seulement
20% de ménages de la cellule Muhungu II utilise les gouttières
comme moyen de lutte contre les érosions hydriques. 100% soit toute la
population de la Cellule Muhungu II applique la plantation des arbres, 96%
construit des murs de soutènement en pierres ou en bois.
L'Entretien des canaux d'eaux, Construction des puis perdus,
Construction des murs de soutènement en sacs remplis de la terre,
Plantation des pelouses, Construction des petits canaux d'eau, la Canalisation
des eaux des pluies, Utilisation des gouttières, Plantation des cannes
à sucre sont les moyens de lutte contre l'érosion hydrique les
moins en applications dans la cellule Muhungu II.
Question n° 3 :a. connaissez-vous les
gouttières ?
b. les
utilisez-vous ?
d. Si Non, voulez-vous les
utiliser ?
Tableau n° 13 : Réponses à
cette troisième question
Sous-questions
|
connaissez-vous les
gouttières ?
|
les utilisez-vous ?
|
Si Non, voulez-vous les utiliser ?
|
Reposes
|
OUI
|
NON
|
Total
|
OUI
|
NON
|
Total
|
OUI
|
NON
|
Total
|
Fréquences
|
40
|
10
|
50
|
30
|
20
|
50
|
20
|
0
|
20
|
%
|
80
|
20
|
100
|
60
|
40
|
100
|
100
|
0
|
100
|
Commentaire :
· 80% de ménages de la cellule Muhungu II connait
les gouttières.
· 60% de ces ménages utilise les
gouttières.
· Après une brève explication de
l'utilité de l'usage des gouttières à ce 40 % de
ménages qui n'utilise pas encore les gouttières, il a
manifesté la volonté de vouloir utiliser eux aussi les
gouttières.
Signalons que partout où les
gouttières sont d'usage, elles ne couvrent pas tous le bord de la
toiture. Car ces ménages tiennent compte que de la satisfaction de leur
besoin en eaux et moins celui de lutte contre l'érosion hydrique. Ils
s'arrêtent juste à installer des gouttières ayant la
longueur nécessaire à couvrir ce besoin. C'est qui laisse les
parcelles à la merci des érosions hydriques.
c. pour quelle fin ?
Tableau n° 14 : Fréquence des
réponses à cette sous-question
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
- Avoir de l'eau de pluie.
- Eviter que les gouttes d'eau ne puisse pas dénuder la
fondation de la maison.
- Empêcher l'eau de pluies de détruire le sol en
le trouant.
- Empêcher la destruction des murs de la maison et/ou
celle de la parcelle.
- Eviter que l'eau de pluie tombe en désordre.
- Eviter les fissures provoquées par les gouttes d'eau
en provenance de la toiture dans le pavement.
|
20
10
5
7
3
5
|
40
20
10
14
6
10
|
Total
|
50
|
100
|
Commentaire :
Ce tableau nous fait découvrir que les
gouttières sont utilisées par 60% de ménages de la cellule
Muhungu II pour lutter contre les érosions hydriques sans qu'il en rende
compte. Contrairement à ce que nous a laissé croire les reposes
à la deuxième question.
Question n°4 : Votre gouttière est-elle
en :
Tableau n° 15: Réponse à cette
question.
MATIERES
|
FREQUENCES
|
%
|
Métal
|
0
|
0
|
Acier inoxydable
|
0
|
0
|
PVC
|
10
|
20
|
Acier Simple
|
0
|
0
|
Zinc
|
0
|
0
|
Cuivre
|
0
|
0
|
Fer galvanisé
|
15
|
30
|
Aluminium
|
25
|
50
|
Total
|
50
|
100
|
Commentaire
De ces données, nous nous
rendons compte que les Gouttières utilisées dans notre milieu
d'étude sont fabriquées au moyen des tôles faits sur base
de l'Aluminium et du Fer galvanisé. Et présente respectivement 50
et 30% de gouttières utilisées.
Les gouttières en PVC sont plus
utilisées à la Paroisse Mater Dei, à quelques Ecoles, et
sur des maisons en étages. Et c'est uniquement à ces endroits
où nous pouvons observer que les gouttières entourent toute la
toiture du bâtiment.
Question n°5 :
Utilisez-vous l'eau des pluies ?
A. OUI ou NON ?
Tableau n° 16: Réponse à
sous-question A.
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
OUI
|
50
|
100
|
NON
|
0
|
0
|
Total
|
50
|
100
|
Commentaire :
Tous les ménages de la Cellule Muhungu II utilisent
l'eau des pluies.
A. Si OUI, Pour quelle fin ?
Tableau n° 17 : Réponse à
la sous-question B.
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Lessive
|
45
|
90
|
Boire
|
10
|
20
|
Torchonner
|
50
|
100
|
Cuisson des Aliments
|
25
|
50
|
Se laver
|
35
|
70
|
Vaisselle
|
35
|
70
|
Commentaire :
Tous les ménages de la Cellule Muhungu torchonne avec
l'eau des pluies, la moitie de ces ménages utilise cette eau pour la
cuisson des aliments, 20% l'utilise comme boisson (après avoir
appliqué quelques mesure d'hygiène), 90% lessive avec et 70% de
ce-mêmes ménages se lave et fait la vaisselle avec l'eau des
pluies.
De ce tableau, nous trouvons que l'eau des pluies intervient
dans plusieurs usages dans les ménages de la Cellule Muhungu II.
Question n°6 : Quel sont vos perspectives
d'avenir ?
Tableau n° 18 : Réponse à
cette sixième question
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
- Utiliser les gouttières car c'est très
important pour la canalisation des eaux des pluies.
- Sensibiliser les gens à ne pas jeter leurs
déchets de ménages dans les canaux d'eau, car cela cause un grand
dégât.
- Continuer à utiliser les gouttières pour
couvrir notre besoin en eau pendant la saison des pluies.
- Que les gouttières soient utilisées par
tous.
- Faire fabriquer des gouttières qui m'aideront
à conduire l'eau des pluies pour éviter des problèmes avec
mes voisins.
- Entourer toutes la toiture avec des gouttières.
- Maximiser la quantité d'eau que j'obtiens des pluies
par l'augmentation des gouttières.
|
48
15
40
50
32
38
35
|
96
30
80
100
64
76
70
|
Commentaire :
En voyant les données de ce tableau, nous trouvons que
l'usage des gouttières est encouragé par tous non seulement pour
récupérer l'eau de pluie mais aussi pour lutter contre les
multiples formes d'érosions hydriques dans ce milieu.
3.5.2. FICHE D'ENQUETE N°2 :
Questionnaire adressé aux autorités
Politico-Administratives de la Cellule Muhungu II/commune d'Ibanda.
Question n°1 : Quelle est votre
fonction ?
Question n°2 : Quelle est votre
ancienneté dans votre fonction ?
Tableau n° 19 : Réponses à
ces deux questions :
Fonctions
|
Ancienneté
|
Chef de la Cellule Muhungu II
|
15 ans
|
Chef de l'Avenue Télécom II
|
12 ans
|
Chef de l'Avenue Télécom I
|
15ans
|
Chef de l'avenue SNEL
|
15ans
|
Chef de l'Avenue Météo
|
15ans
|
Commentaire :
De ce tableau nous constatons que toute l'équipe
dirigeante de la cellule Muhungu II est entrée en fonction au
même moment. Le chef de l'avenue Télécom II qui entre trois
ans plus part en succédant son marie qui venait de mourir.
Question n°3 : Qu'avez-vous pris comme mesures
de lutte contre l'érosion hydrique dans votre
juridiction ?
Tableau n° 20: Repose à cette
question.
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
- Sensibiliser la population à planter des arbres.
- Sensibiliser les ménages à canaliser les eaux
des pluies.
|
5
3
|
100
60
|
Commentaire :
De ces cinq autorités politico-administratives
enquêtés, tous ont pris la sensibilisation de la population
à la plantation des arbres comme mesure de lutte contre les
érosions hydriques dans ce milieu et 3 soit 60% ajoutent à cela
la sensibilisation de la population à canaliser les eaux des pluies.
Question n°4 : Pouvez-vous affirmer que vos
mesures sont appliquées ?
Tableau n° 21: Réponse à cette
question.
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
OUI
|
1
|
20
|
NON
|
4
|
80
|
Total
|
5
|
100
|
Commentaire :
4 soit 80% de ces 5 autorités ont reconnu que les
mesures qu'elles mettent en place pour lutter contre les érosions
hydriques ne sont pas appliquées et 1 seule dit le contraire.
Question n°5 : Quelles sanctions (punitions)
donnez-vous à ceux qui n'appliquent pas vos mesures ?
Tableau n° 22 : Réponse à
cette question.
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Pas des sanctions ou punitions.
|
5
|
100
|
Commentaire :
Toutes les autorités enquêtées
reconnaissent l'inexistence des sanctions à donner à ceux qui
n'appliquent pas les mesures prises pour lutter contre les érosions
hydriques dans la Cellule Muhungu II.
Question n°6 : a. Vos punitions sont-elles
efficaces ?
Commentaire : à cette sous-question nous
n'avons pas trouvé des repose car, en nous référant
à la repose de la question précédente( cinquième
question), nous trouvons qu'il n'existe pas des sanctions ou punitions
données à ceux qui n'appliquent pas les mesures de lutte contre
l'érosions hydriques mises en place par l'autorité
politico-administrative locale.
b. Si OUI, donnez des preuves.
c. Si NON, Pourquoi ?
Tableau n°23 : Réponses à
ces deux sous-questions b et c.
Si OUI, donnez des preuves.
|
Si NON, Pourquoi ?
|
Il n'existe pas des sanctions ou punitions données
à ceux qui n'appliquent pas les mesures de lutte contre l'érosion
hydrique mises en place par l'autorité politico-administrative
locale.
|
- Manque d'endroit où planter les arbres.
- Les parcelles sont insuffisantes.
|
Commentaire :
De ces données, nous remarquons que c'est la mauvaise
application de la politique d'urbanisation qui est à la genèse de
ces deux facteurs ( manque d'endroit où planter les arbres et
l'insuffisance des parcelles) limitant la mise en oeuvre des mesures de lutte
contre les érosions hydriques dans la cellule Muhungu II en commune
d'Ibanda, Ville de Bukavu.
Question n°7 : Quelles sont les vrais causes des
érosions hydriques dans la cellule Muhungu II ?
Tableau n° 24 : Reponses à cette
question
Réponses
|
fréquences
|
%
|
- Mauvaise canalisation des eaux des pluies.
- Construction anarchique.
- Manque des servitudes
|
5
5
5
|
100
100
100
|
Commentaire :
Toutes ces autorités enquêtées attribuent
à la mauvaise canalisation des eaux des pluies, à la construction
anarchique ainsi qu'au manque des servitudes la charge d'être les
véritables causes de l'existence des érosions hydriques dans la
cellule Muhungu II.
Question n°8 : Penser vous que l'usage des
gouttières est à encourager ?
a. OUI ou NON
b. Si OUI, pour quoi ?
Tableau n° 25 : Réponses à
ces deux sous-questions.
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Si OUI, pour quoi ?
|
OUI
|
5
|
100
|
- Ça permet l'orientation des eaux des pluies.
- Pour bien canaliser l'eau des pluies en évitant
qu'elle s'éparpille sur la parcelle.
|
NON
|
0
|
0
|
Commentaire : tous nos
enquêtés reconnaissent l'importance de l'usage des
gouttières qui les permet d'orienter les eaux des pluies et la bonne
canalisation de l eau des pluies en évitant son éparpillement sur
la parcelle.
ANALYSE DES RESULTETS DE L'ENQUETE
A la fin de ce chapitre qui a
porté sur la présentation et l'interprétation des
données de l'enquête que nous avons réalisé dans la
Cellule Muhungu, il s'impose logiquement de présenter l'aboutissement
des nos résultats, la vérification cohérente de deux
hypothèses soulevées au départ.
Ainsi, en nous appuyant sur les éléments du
tableau 24 attribuant l'existence de l'érosion hydrique dans la cellule
Muhungu II à la mauvaise canalisation des eaux de pluies, à la
construction anarchique et au manque des servitudes et ceux du tableau 25 de ce
travail qui témoigne la position favorable des chefs locaux par rapport
à l'utilisation des gouttières comme moyen de collecte d'eaux de
pluies mais aussi comme moyen de lutte anti-érosive ; et aux
éléments du tableau 16 et 17 de ce même travail qui
nous montre que l'eau de pluies est utilisée dans différents
travaux ménager dans la Cellule Muhungu II; nous pouvons affirmer que la
maitrise des eaux de pluie à partir de la base au moyen des
gouttières, permettra aux autorités urbaines d'aménager
les égouts et canaux d'évacuation d'eaux qui tiendront compte de
la quantité réelle d'eaux provenant des ménages. En plus,
les eaux de pluie résoudront le problème d'accès à
l'eau qui touche plusieurs villes de notre pays, particulièrement la
ville de Bukavu dans laquelle la commune d'Ibanda en est le témoignage.
La mise en oeuvre de cette technologie
(utilisation des gouttières) permet le stockage d'eaux de pluie dans les
ménages. Cela diminue le problème de carence en eau pendant toute
la période pluvieuse. Ceci étant vérifié par les
résultats du tableau 17 qui démontre l'indépendance en eau
qu'offre l'eau des pluies aux ménages de la Cellule Muhungu II
vis-à-vis de l'eau de la REGIDESO pendant la saison pluvieuse et ceux du
tableau 18 qui nous éclairci sur les perceptives d'avenir de nos
enquêtés en ce qui concerne l'utilisation de gouttières et
celle des eaux de pluies.
Chapitre 4 : PROJET DE SENSIBILISATION DES MENAGES
DE LA CELLULE
MUHUNGU II A ADHERER A L'AMENAGEMENT D'UN CANIVEAU DE
COLLECTE ET D'EVACUATION DES EAUX DE PLUIE ET DES EAUX USEES SUR L'AVENUE
TELECOM II.
4.1. Justification et Contexte
La construction anarchique dans l'avenue Muhungu en commune
d'Ibanda, ville de Bukavu, province du Sud-Kivu est considérée
par plus d'une personne comme étant l'une des causes de l'existence du
phénomène de l'érosion des sols dans ce milieu.
L'érosion des sols provoquant des dégradations
des routes et des caniveaux, les glissements des terrains, la démolition
des maisons et autres calamités nature reste et persiste dans ce
milieu ; chose qui interpelle notre conscience pour ne pas rester sans
apporter notre contribution à la résolution de ce
fléau.
D'après nos observations portées sur ce
problème dans ce milieu, nous avons constaté que l'érosion
due à la mauvaise et parfois au manque des canalisations d'eau de pluie
est celle qui domine. Comment ça s'explique ? Les eaux de pluie non
ou mal drainées d'une part et d'autre part celles qui touchent le sol
après avoir acquis une certaines pressions en entrant en contact
avec la toiture; par manque d'usage de la gouttière, et surtout par
mauvaise volonté de certaines personnes de prévoir une portion
de terres où sera tracé un caniveau, Ces eaux de pluie tombent en
désordre et ruisselles librement sur les parcelles causant
différents dégâts à leur passage. Signalons
également la difficulté à différencier les chemins
et le caniveaux dans ce milieux qui est une réalité à
laquelle fait face tout utilisateur de différents chemins dans la
Cellule Muhungu II en général et plus particulièrement
dans l'Avenue TELECOM II qui attire plus notre attention. C'est ce qui rend le
problème de chemin et celui de la canalisation des eaux de pluie
indissociables dans ce milieu.
De ce fait, un projet d'aménagement d'un caniveau de
collecte et d'évacuation des eaux de pluie et des eaux usées des
ménages est une des solutions durables à apporter à ce
problème. Mais, voir que l'espace que doit occuper cet ouvrage est
envahi des maisons et qu'il est indispensable, pour la pérennité
de ce projet, que ce dernier soit endogène et approprié par la
population locale. D'où, un projet de sensibilisation des ménages
de l'avenue Télécom II, après la pris de conscience de
l'usage des gouttières, à adhérer à
l'aménagement d'un caniveau de collecte et d'évacuation des eaux
de pluie et des eaux usées des ménages dans leur milieu va
être le sujet du présent travail.
a) Bénéficiaires
Tous les habitants de la cellule MUHUNGU II en
général et ceux de l'Avenue Télécom II,
tronçon Bilala-terrain de Mukukwe en particulier. Toutefois les autres
habitants de la périphérie et villages aux alentours de la ville
de Bukavu et tous les étrangers qui pourront séjourner ou un
jour emprunter ce tronçon pourront aussi jouir des avantages
découlant de ce projet.
b) Les acteurs Principaux
Les habitants de la cellule MUHUNGU II sont les acteurs
principaux de ce projet.
Les bailleurs de fonds et tous ceux qui sont
intéressés par ce projet dans ce milieu pourront participer
à ce projet.
c) Durée du projet :
Ce projet couvrira la période de 6 mois et 2 Semaines.
d) Nature du projet :
C'est un projet de développement.
e) Cadre juridique du projet
Ce projet est de cadre collectif et concerté
dans le sens qu'il sera réalisé et géré par les
efforts consentis de la population et des partenaires.
f) Localisation
Ce projet sera réalisé en RD Congo, province du
Sud-Kivu, ville de Bukavu, commune d'Ibanda, quartier Ndendere, avenue
Muhungu, cellule Télécom II, tronçon Bilala-Terrain de
Mukukwe.
4.2. Objectif global et spécifiques du
projet
a. Objectif global
Dans le cadre de ce projet, nous cherchons l'amélioration
des conditions de vie des habitants du tronçon Bilala-Terrain de
Mukukwe.
b. Objectifs spécifiques
Ø Assainir l'avenue Muhungu ;
Ø Réduire les conflits fonciers dus aux
débordements ou aux déviations des eaux de pluies ;
Ø Favoriser l'aménagement des chemins et des
caniveaux dans l'avenue Muhungu.
4.3. But du Projet
Ce Projet a pour but de préparer les habitants de la
Cellule Muhungu II à accepter le projet d'aménagement d'un
caniveau de collecte et d'évacuation d'eaux des pluies ainsi que des
eaux usées de ménages répondant aux normes de
l'urbanisation et tenant compte de la quantité réelle des eaux de
pluie dans le tronçon Bilala-Terrain de Mukukwe .
4.4. Stratégies Globales
Pour que le développement soit durable, il est
nécessaire qu'il puisse d'abord être endogène et
intégrant la participation de la population dans toutes ses
étapes (dès la conception jusqu'à l'évaluation
ex-ex compte). D'où, nous aurons à :
1°) Prendre contact avec les autorités et leaders
locaux;
2°) Mobiliser des fonds ;
3°) Organiser des rencontres de sensibilisation pour toute
la population de l'avenue
Télécom II.
4.5. Opérationnalisation du projet
i. Phases
1. Prise de contact avec les Autorités et leaders
locaux ;
2. Mobilisation des fonds ;
3. Installation de l'équipe chargée de
l'exécution du projet ;
4. Mobilisation de la population de l'avenue
Télécom II;
5. Sensibilisation de la population de l'avenue
Télécom II ;
6. Suivi régulier et l'évaluation des toutes les
activités du projet.
ii. La répartition des phases en activités
et leur échéance
1. Prise de contact avec les autorités et
leaders locaux:
a. Visiter en privé chaque autorité
politico-administrative et chaque leader local;
b. Réunir toutes les autorités
politico-administratives et leaders locaux en un seul lieu pour leur
appropriation du projet;
Durée : 2 (deux)
mois.
2. Mobilisation des fonds :
Collecter les contributions au prés des leaders et autorités
locaux.
Durée : 2 (deux) mois.
3. Installation de l'équipe chargée de
l'exécution du projet
a. Voter le comité de gestion du Projet ;
Durée : 1 (une) semaine.
4. Mobilisation de la population
locale :
La population est mobilisée au moyen des :
- invitations saisies et imprimées, remises dans une
enveloppe à chaque ménage ;
-Communications faites au moyen d'un mégaphone par les
sensibilisateurs.
Durée : 1 (une) semaine.
5. Sensibilisation de la population
locale :
Celle-ci suscitera activement la participation de la
population à
lutter contre le problème qui se pose dans leur milieu et
de se prendre en charge.
Elle se fait de deux manières :
-Visite
privé à chaque ménage ;
-Réunions et séances de sensibilisation de la
population réunie en un
seul
lieu ;
-Sensibilisation
par mégaphone.
Durée : 4 mois.
6. Suivi régulier et l'évaluation des
toutes les activités du projet.
-Organiser des réunions régulières du comité de
gestion du projet
sur
l'évolution des activités du projet.
-
Chaque sensibilisateur a le devoir de présenter
hebdomadairement
le rapport de ses activités au coordinateur du projet.
-Le
coordinateur du projet procède à des sondages réguliers
pour
se rendre compte
de l'évolution du projet.
Durée : Toute la
période que couvre le projet.
4.6 Chronogramme des activités du projet
Tableau n°26.
|
2012
|
2013
|
N°
|
ACTIVITES
|
Oct.
|
Nov.
|
Décembre
|
Janvier
|
Février
|
Mars
|
Avril
|
1
|
Prise de contact avec les Autorités et leaders
locaux
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
Mobilisation des fonds
|
|
|
|
|
|
|
|
3
|
Installation de l'équipe chargée de
l'exécution du projet
|
|
|
|
|
|
|
|
4
|
Mobilisation de la population de l'avenue Télécom
II
|
|
|
|
|
|
|
|
5
|
Sensibilisation de la population de l'avenue
Télécom II
|
|
|
|
|
|
|
|
6
|
Suivi régulier et l'évaluation des toutes les
activités du projet
|
|
|
|
|
|
|
|
Légende :
Activités continues
Activités discontinues
Activités permanentes
4.7 Organigramme et fonctionnement du projet
1. Organigramme
Coordination
Logistique
Secrétariat
Service de Sensibilisateurs
2. Fonctionnement du projet
a. La coordination :le coordinateur ou
animateur est le superviseur du projet, il est chargé de la gestion du
projet, de produire les rapports d'activités aux bailleurs de fonds, de
faire l'évaluation du projet et de tenir des réunions avec tous
les acteurs impliqués dans la réalisation du projet.
· Critères :
- Etre TDR avec le diplôme A1.
- Etre de bonne conduite, vie et moeurs.
b. Le secrétariat : le
secrétaire a comme tâche, de tenir et de saisir les procès
verbales des
différentes réunions et
séances de sensibilisation.
· Critères :
- Etre habitant de la Cellule Muhungu II ;
- Avoir au moins un diplôme de D6 ;
- Etre apte à rédiger un document
administratif ;
- Etre de Bonne conduite, vie et moeurs.
c. Logistique : Est assurée par une
personne chargée de la gestion des matériels et matériaux
du projet et droit rendre compte de l'état de la consommation de ces
derniers à la Coordination.
· Critères :
- Etre habitant de la Cellule Muhungu II ;
- Etre de Bonne conduite, vie et moeurs.
d. Les services de Sensibilisation : La
sensibilisation est réalisée par les autorités
politico-administratives et les leaders locaux sensibilisés par
l'animateur (qui est initiateur du projet), et le comité de gestion du
projet.
4.8 Budgétisation du projet :
1. La rémunération du
personnel
Tableau n° 27.
N°
|
désignation
|
Nombre
|
Nombre de mois
|
Salaire journalier en $
|
Salaire hebdomadaire en $
|
Salaire mensuel en $
|
Total en $
|
Coût Global en $
|
1
|
Coordinateur ou Animateur
|
1
|
6 mois et 2 semaines
|
15
|
75
|
300
|
1 950
|
3 150
|
2
|
Secrétaire
|
1
|
4 mois et 1 semaine
|
10
|
50
|
200
|
1 300
|
1 300
|
3
|
Logisticien
|
1
|
4 mois et 1 semaine
|
7
|
35
|
140
|
875
|
875
|
4
|
Sensibilisateur
|
10
|
4 mois
|
7
|
35
|
140
|
560
|
5 600
|
Total
|
|
6 mois et 2 semaines
|
|
|
|
4 685
|
10 925
|
2. Mobiliers, Fourniture du bureau et
Transport.
Tableau n°28.
N°
|
Désignation
|
Quantité
|
Prix unitaire en dollars
|
Prix total en dollars
|
3
|
Lieu de réunion
|
42 réunions
|
25
|
1050
|
5
|
Classeur
|
2
|
10
|
20
|
6
|
Rame papiers duplicateurs
|
1
|
8
|
8
|
7
|
Rame papiers Carbones
|
1
|
10
|
10
|
8
|
Agrafe
|
1 boite
|
5
|
5
|
9
|
Agrafeuses
|
1
|
9
|
9
|
10
|
Perforateur
|
1
|
5
|
5
|
11
|
Boite stylos
|
1
|
3
|
3
|
13
|
Cahier ministre
|
2
|
7,5
|
15
|
14
|
Enveloppes
|
5000
|
0,1
|
500
|
16
|
Location Bureau
|
7mois
|
100
|
700
|
17
|
Mégaphone
|
1
|
100
|
100
|
18
|
Communication
|
|
|
500
|
19
|
Saisie et Impression
|
|
|
1 000
|
Total
|
|
|
3 925
|
Source : Marché de Kadutu, Juin 2012.
3. Engagement financier
Tableau n°29.
N°
|
Désignation
|
Montant en Dollars ($)
|
1
|
Rémunération du personnel
|
10 925
|
2
|
Mobiliers, Fournitures du bureau et Transport
|
3 925
|
|
Sous-Total
|
14 850
|
|
Imprévu 5%
|
742,5
|
Total
|
15592,5
|
4. Source de financement
Tableau n°30.
N°
|
Bailleurs de fonds
|
%
|
Montant en Dollars
|
1
|
BDD
|
60
|
9 355,5
|
2
|
Participation Locale
|
40
|
6 237
|
Total
|
100
|
15592,5
|
4.9. Rentabilité du projet :
Notre projet de
sensibilisation de la population pour leur adhésion à
d'aménagement d'un caniveau de collecte ainsi que d'évacuation
d'eau des pluies et celle des eaux usées des ménages dans la
Cellule Muhungu II, est un projet à caractère social, donc
à fond perdu. Sa rentabilité est estimée en termes du
degré de participation des habitants de la Cellule Muhungu II en
général et ceux de l'Avenue Télécom II,
tronçon Bilala-terrain de Mukukwe en particulier à
l'amélioration de leurs conditions de vie.
4.10. Cadre logique du projet
Titre du projet : Le projet de Sensibilisation des
ménages de la Cellule Muhungu II pour leur l'adhésion au Projet
d'aménagement du
caniveau de collecte ainsi que
d'évacuation des eaux de pluie et celle des eaux usées des
ménages dans la Cellule Télécom II.
Date d'élaboration : Le 10 Juillet
2012
Durée du projet : 6 Mois et 2
Semaines.
Lieu d'exécution du projet : Cellule
Muhungu II, en RD Congo, Ville de Bukavu, Commune d'Ibanda, Quartier Ndendere,
tronçon Bilala-Terrain
de
Mukukwe.
Tableau n°31.
L.H
L.V
|
Résumé narratif (R.N)
|
Indicateurs Objectivement Vérifiable (I.O.V)
|
Moyen de Vérification (M.V)
|
Condition Critique (C.C)
|
|
Objectif
-Adhésion de tous les habitants du tronçon
Bilala-Terrain de Mukukwe à l'amélioration de leurs conditions de
vie.
|
- les habitants du tronçon Bilala-Terrain de Mukukwe
attendent avec impatience l'aménagement du caniveau de collecte et
d'évacuation des eaux de pluie ainsi que des eaux usées des
ménagent dans leur milieu.
|
-Rapport de l'évaluation.
-Témoignages des habitants de la Cellule Muhungu II.
|
|
|
But
- Préparer les habitants du tronçon
Bilala-Terrain de Mukukwe à adhérer à l'aménagement
du caniveau de collecte et d'évacuation des eaux de pluie ainsi que
des eaux usées de ménages répondant aux normes de
l'urbanisation et tenant compte de la quantité réelle des eaux de
pluie.
|
-500 ménages de la cellule Muhungu II sont
sensibilisés et prêt à adhérer à
l'aménagement du caniveau dans l'avenue Télécom II.
|
-Rapport Final de la Coordination du Projet ;
-Sondage ;
-Photos.
|
-Que les habitants de la Cellule Muhungu II sensibilisés
puissent être sincères.
|
|
Extrants
-Le financement obtenu.
-Le comité de gestion installé.
-Le projet est doté d'un bureau bien
équipé.
-La sensibilisation de la population est mise en oeuvre.
|
-9 355,5$ disponible dès Septembre 2012.
-6 237$ disponible dès Janvier 2013.
|
- Visites.
-Rapports de différentes réunions et séances
de sensibilisations.
-Rapports de chaque sensibilisateur.
|
-Qu'il n'ait pas de perturbation grave des prix sur le
marché.
-Que chaque Sensibilisateurs puisse sensibiliser 50
ménages.
|
|
Intrants
-Obtenir le financement ;
-Installer le comité de gestion du projet.
|
-Coût global du projet : 15592,5$.
-Salaire du personnel : 10 925$.
-Matériels, fourniture de Bureau et Transport :
3 925$.
-Imprévus : 742,5 $.
|
-Document comptable du Projet.
-Rapport du Coordinateur.
|
-Que le financement ne soit pas dévié et qu'il
arrive à temps opportun.
-Que les autorités politico-administratives et leaders
locaux se soient approprier le Projet.
|
CONCLUSION GENERALE
C'est avec grande satisfaction que nous arrivons à
apporter, nous aussi, une petite pierre à cet immense château qui
n'est autre que la protection de l'environnement. Nous sommes conscients des
nos limites et insuffisances, mais, toutefois, nous restons convaincu de
l'amélioration que peut apporter ce travail. Non seulement dans la
Cellule Muhungu II, Quartier Ndendere, ville de Bukavu à l'Est de la RD
Congo mais aussi partout où l'on voudra appliquer cette technologie avec
un peu du sérieux. Comme c'est le cas, Nous osons croire, dans plusieurs
villes du monde ayant déjà essayé d'appliquer ce dernier
avec l'objectif de contribuer à la réduction des cas
d'érosion hydrique afin de garantir la prospérité de la
population dans votre milieu qui fut pour ce travail la population de la
commune d'Ibanda et celle de la ville de Bukavu en général.
Ce travail avait trois abjects spécifiques à
savoir :
Ø Contrôler les eaux de pluie par l'application
de l'usage des gouttières par tous les ménages de la Cellule
Muhungu II dans la commune d'Ibanda, quartier Ndendere.
Ø Installer le système d'évacuation des
eaux (eaux de pluie, eaux usées, etc.) de la ville vers le Lac Kivu par
la réhabilitation et la construction des égouts, et canaux dans
ce coin de la ville de Bukavu.
Ø La satisfaction de la population de la commune
d'Ibanda en besoin d'eau dans les ménages pendant toute la saison
pluvieuse par le stockage d'eaux des pluies facilité par l'usage des
gouttières.
Après l'observation des multiples cas d'érosion
par suite des précipitations dans la Cellule Muhungu II qui entrainent
des conflits fonciers entre deux voisins, nous avions trouvé qu'il
était indispensable qu'une solution durable soit trouvée à
ce grand problème.
C'est ainsi que notre travail c'est servit de ces deux
questions : Comment se fait-t-il que les terrains du centre
ville sont aussi sujets d'érosions hydriques ? L'usage des
gouttières ne peut-il pas réduire ce phénomène dans
la Cellule Muhungu II, Commune d'Ibanda, Ville de Bukavu à l'Est de la
RD Congo ?, comme guide du développement du sujet de ce
travail en nous basant sur deux hypothèses à savoir :
· La construction anarchique dans la Ville de
Bukavu serait à l'origine de l'existence de l'érosion hydrique
dans ce milieu.
· La maitrise des eaux de pluie à partir
de la base au moyen des gouttières, permettrait aux autorités
urbaines d'aménager les égouts et canaux d'évacuation
d'eaux qui tiendraient compte de la quantité réelle d'eaux
provenant des ménages. En plus, les eaux de pluie résoudraient le
problème d'accès à l'eau qui touche plusieurs villes de
notre pays, particulièrement la ville de Bukavu dans laquelle la commune
d'Ibanda en est le témoignage.
Etant
habitant de Bukavu, en commune d'Ibanda, témoin et victime de multiples
dégâts : destruction des maisons, glissement des terrains,
parfois pertes en vie humaine, conflits fonciers et autre problèmes
entrainés par les érosions hydriques, nous avions voulu apporter
notre contribution à la restauration, à la résolution
durable de ce déséquilibre sociale qui devient plus tard
économique.
Comme le
souligne ce dicton : « ce n'est pas ce qu'on a qui compte,
mais ce qu'on en fait ». Nous pensons, à travers ce travail,
emmener nos mères, soeurs, frères et nous même à
tirer profit de ces gouttelettes d'eau de pluie tout en réduisant
considérablement le phénomène d'érosion hydrique
qui est un problème réel dans notre milieu d'étude.
Les
auteurs comme KAZAMWALI LOPO, Daniel RUGAMIKA MURHONDO, Marcel MUMANDE
MULULI et autres avaient le même souci que nous. Celui de contribuer
à la lutte contre l'érosion hydrique dans la ville de Bukavu.
Quant à nous, nous avons aborderé un aspect un peu
négligé par la plus part des auteurs ayant jusque là
raisonné sur ce sujet. Cet aspect n'est rien d'autre que le
contrôle de ces gouttes d'eaux qui tombent des nos toitures bien avant
qu'elles deviennent par la suite de grand torrent qui ravages tout à
leur passage, bien avant qu'elles aillent entrainés des effets
fâcheux sur le sol. Nous pensons que ce n'est que la maitrise et la
gestion des ces gouttes d'eau qui servira de base à toute autre mesure
de lutte contre l'érosion hydrique comme le reboisement. Car les
plants utilisés dans ce reboisement serons déjà
protégés, en quelque sorte, des torrents maitrisés par la
canalisation rendu facile par le fait que les eaux ne tomberont plus en
désordre.
Pour ce faire, nous nous sommes servis des
méthodes : Historique, Statistique et descriptive ; ainsi que
de l'interview, l'observation participante, le questionnaire d'enquête et
de l'analyse documentaire comme techniques de recherche.
Ce travail
s'est focalisé à la ville de Bukavu en RD Congo, commune d'Ibanda
et particulièrement à la Cellule MUHUNGU II du quartier Ndendere.
Et s'est basé plus sur nos propres observations des
phénomènes d'érosions hydriques dans la commune d'Ibanda.
Ces observations ont commencés dès notre installation dans ce
milieu jusqu'aujourd'hui (d'Aoûte 1998 à Avril 2012).
Dans les cinq chapitres que comporte ce travail, nous
avons développé successivement :
1. La présentation de la Cellule Muhungu II dans le
Commune d'Ibanda, ville de Bukavu.
2. Les généralités sur l'érosion
hydrique.
3. Les généralités sur les
gouttières.
4. L'analyse et interprétation des résultats de
l'enquête.
5. Le projet de sensibilisation des ménages de la
Cellule Muhungu II à adhérer à l'aménagement d'un
caniveau de collecte et d'évacuation d'eau des pluies et des eaux
usées des ménages du tronçon Bilala-terrain de Mukukwe sur
l'Avenue Télécom II, Cellule Muhungu II en Commune d'Ibanda,
Ville de Bukavu.
Son coût total s'élève
à 15 592,5$. Il proviendra d'un effort
concerté de la population locale appuyée par le bailleur de
fond.
Notre enquête s'est
effectuée sur 50 ménages de notre milieu d'étude. À
l'aide des deux fiches de questionnaire : la première
adressée aux habitants de la Cellule Muhungu II comportait six questions
avec des sous-questions et la deuxième adressée aux chefs locaux
de cette même cellule comportant à son tour huit questions
avec sous questions; nous avons vérifier nos hypothèses de
départ pour voir dans quelle mesure celle-ci pourraient être
confirmé, infirmées ou menacées par la véritable
réalité du terrain. Ce questionnaire portait des questions
ouvertes ainsi que celles qui étaient fermées.
D'où nous avons obtenu les résultats
suivent :
L'usage des gouttières n'est pas une innovation
à introduire dans la cellule
Muhungu II.
Dans plusieurs ménages, les gouttières sont
fabriquées sur base des tôles ; sauf dans certains
ménages et établissements scolaires ou sanitaires où les
gouttières en PVC sont d'usage.
Les gouttières sont plus d'usage sur des maisons en
étage.
Ce n'est pas tous les bords de la toiture qui sont couverts
par les gouttières.
L'érosion hydrique est belle et bien un
problème dans la cellule Muhungu II.
Il n'existe pas des sanctions ni de contrôles dans la
mise en oeuvre de l'exécution des mesures prise par les autorités
locale pour lutter contre l'érosion hydrique.
Les gouttières sont utilisées plus pour la
récolte des eaux de pluies que pour la lutte antiérosive.
L'eau de pluies est utilisée dans tous les
ménages de cette cellule.
Une fois le besoin en eau est satisfait, les eaux de pluies
et celle qui sont usées sont évacuer des parcelles et coulent
librement sans être canalisées.
Il n'existe aucun système d'évacuation des eaux
des pluies dans ce milieu.
Nous voici à la fin de notre travail. Etant donné
que tout travail scientifique a toujours été l'objet de critique,
nous restons ouverts aux remarques et suggestions.
BIBLIOGRAPHIE
1. OUVRAGE, REVUES ET PUBLICATIONS
· A. Magné et H. Somme, Traité pratique
de couverture : Ardoise, tuile, zinc, plomb, cuivre et autres
matériaux, éditions Garnier frères, Paris, 1947, (p.
247).
· B.Arnold-Direction de la gestion du sol et de
l'eau/MAAARO ; G.Wall-Institut ontarien de pédologie ;
N.Moore-Direction de la gestion du sol et de l'eau/MAAARO ;
C.S.Baldwin-collège de technologie agricole de Ridgetown/MAAARO ;
I.J. Shelton-Institut ontarien de pédologie.
· FICHE technique, imprimeur de la Reine pour l'ONTARIO,
2011.
· Georges Doyon et Robert Hubrecht, L'Architecture
rurale et bourgeoise en France, éditions Vincent, Fréal et
Cie, Paris (1969),
ISBN
978-2707200785, (p. 460 à 464).
· L'ordonnance-loi, n°88-031 du 20 juillet 1988 portant
découpage territorial du kivu.
·
l'article
« Tuile » du Dictionnaire raisonné de
l'architecture française du XIe au XVIe siècle sur
Wikisource [
archive].
· Le mémento du couvreur zingueur, VMZinc,
édition 2010.
·
M.
Toussaint de Sens, Nouveau manuel complet d'architecture ou traité
de l'art de bâtir, Librairie Encyclopédique Roret,
1845.
· Marie-Thérèse Hermann, Architecture et vie
traditionnelle en Savoie, La fontaine de Siloé,
ISBN
2-84206-122-5, (p. 177).
· Mémento du couvreur zingueur,
édité par le Centre du Zinc (13e éd. 1989)
· Patrick Hervé, Maisons paysannes en Bretagne,
Skol vreizh,1991,
ISBN
2 903313 42 3, (p. 45)
· Rapport annuel 2008, Mairie de Bukavu.
· Rapport sur l'Administration des affaires de la sous
région de Bukavu, 1973, Mairie de Bukavu.
· Un article de Wikipédia, l'encyclopédie
libre.
· Wikipédia, l'encyclopédie libre.
2. COURS
1 .DAVID Bugeme, cours d'agriculture, G1,
ISRD-BUKAVU, 2009.
2. MZEE SOMORA, cours d'Aménagement et Conservation
des Sols, ISDR-BUKAVU, 2012.
3. Erick KASUKU KALABA, cours de planification de Projet,
conception, Elaboration, Management et Gestion, Financement, Suivi et
Evaluation des Projets de Développement ; G2, ISDR-BUKAVU,
janvier 2011.
3. TFC
a. Daniel RUGAMIKA MURHONDO `'impact des érosions
sur l'environnement Biophysique en commune d'Ibanda, ville de Bukavu :
spécificité de la cellule de Muhungu anciens
combattants `'TFC, ISDR/BUKAVU, 2007-2008, inédit.
b. Fidèle MUGOMOKA BUHENDWA, `' Analyse des
problèmes liés à l'érosion hydrique dans la ville
de Bukavu : cas de la Commune de Kadutu `'.TFC, ISDR-BUKAVU,
Décembre 2003.
c. Jean Bosco WASSO KAZAMWALI, `'La célébration
des journées internationales de la femme et ses conséquences sur
le leadership féminin à Bukavu'', TFC, UOB-Bukavu, 2010.
d. KAZAMWALI LOPO, la lutte contre l'érosion à
Bukavu, TFC, ISDR-BUKAVU, 1995, inédit.
e. Marcel MUMANDE MULILI, `' le projet de reboisement de
la Zone de Bagira et son impact sur la vie socio-économique de la
population locale `', TFC, ISDR-BUKAVU,
Liste de Tableaux
Tableau n°1 : Statistiques de population de la ville de
Bukavu en 2008.............................................10
Tableau 2 : Tableau synoptique de la population Congolaise
et étrangère pour le IVième
trimestre 2007 du quartier
NDENDERE..............................................................................................11
Tableau n°3 : Subdivision administrative de la ville de
Bukavu............................................12
Tableau 4 : Statistiques des écoles primaires de la
Cellule Muhungu II...................................14
Tableau 5: Statistique des écoles secondaires de
Muhungu...............................................................14
Tableau 6: Statistique des Universités et Instituts
Supérieurs de Muhungu.......................................15
Tableau 7 : Statistiques des infrastructures sanitaires de
l'Avenue Muhungu II................................17
Tableau 8 : quelques maladies rencontrées à
Muhungu.....................................................................18
Tableau n° 9 : Identification des
Enquêtes....................................................................29
Tableau n° 10 : Fréquences des
réponses à la première question, sous-question
(a)....................30
Tableau n° 11: justification et les pourquoi des
réponses données à la sous-question (a)..............31
Tableau n° 12 : Fréquences des
réponses à la deuxième
question.........................................32
Tableau n° 13 : Réponses à la
troisième
question............................................................33
Tableau n° 14 : Fréquence des réponses
à la troisième question sous-question
(c)......................34
Tableau n° 15: Réponse à la quatrième
question.............................................................35
Tableau n° 16: Repose à la sous-question A de la
Cinquième question.............................................36
Tableau n° 17 : repose à la sous-question B
de la Cinquième
question............................................. 36
Tableau n° 18 : Réponse à la
sixième
question...................................................................................38
Tableau n° 19 : Réponses à la question
1 et 2 du fiche d'enquête
n°2................................................39
Tableau n° 20: Repose à la troisième
question du fiche d'enquête
n°2.............................................. 39
Tableau n° 21: Réponse à la
quatrième question du fiche d'enquête
n°2............................................39
Tableau n° 22 : Réponse à
cinquième question du fiche d'enquête n°2.
..................................40
Tableau n°23 : Réponses aux
sous-questions b et c de la sixième question du fiche
d'enquête
n°2..............................................................................................................................
40
Tableau n° 24 : Reposes à septième
question du fiche d'enquête
n°2......................................40
Tableau n° 25 : Réponses aux deux
sous-questions de la huitième question du fiche d'enquête
n°2..............................................................................................41
Tableau n°26 : Chronogramme des activités du
Projet ......................................................................46
Tableau n°27 : La rémunération du
personnel................................................................50
Tableau n°28 : Mobiliers, Fourniture du Bureau et
Transport..............................................50
Tableau n°29 : Engagement
financier.......................................................................... 51
Tableau n°30 : Source de
financement.........................................................................51
Tableau n°31 : Cadre
logique........................................................................... ........5
Table des matières
EPIGRAPHE .........................................................................................................IDEDICACE...........................................................................................................II
REMERCIEMENT................................................................................................................................III
SIGLES ET
ABREVIATIONS...................................................................................IV
0. INTRODUCTION
1
0.1. ETAT DE LA
QUESTION................................................................................1
0.2.
PROBLEMATIQUE....................................................................................2
0.3. HYPOTHESES DU TRAVAIL
............................................................................................4
0.4 OBJECTIFS DU TRAVAIL
................................................................................................4
0.5. CHOIX ET INTERET DU
SUJET.........................................................................................5
0.6. METHODES ET TECHNIQUES
UTILISEES......................................................6
0.7. DELIMITATION DU
SUJET.........................................................................7
0.8. SUBDIVISION DU
TRAVAIL.......................................................................7
Chapitre 1. PRESENTATION DE LA CELLULE MUHUNGU II DANS LA
COMMUNE D'IBANDA, VILLE DE
BUKAVU...................................................8
a)
Superficie................................................................................................................................8
b)
Altitude....................................................................................................8
1.1. Aperçu Historique de la ville de
Bukavu................................................................9
1.2. POPULATION DE LA VILLE DE
BUKAVU......................................................10
1.3.
ADMINISTRATION......................................................................................12
1.4. SITUATION
POLITIQUE...............................................................................13
1.5.
Éducation.....................................................................................................13
A. Pour l'enseignement
primaire...................................................................14
B. Pour l'enseignement
secondaire................................................................14
C. Pour l'Enseignement Supérieur et
Universitaire..............................................15
1.6.
Économie..............................................................................................15
1.7. Les infrastructures sanitaires de Muhungu
II.....................................................17
1.8.
Religion................................................................................................18
Chapitre 2. GENERALITE SUR L'EROSION HYDRIQUE ET
LES GOUTTIERES.................
19
A.GENERALITE SUR L'EROSION
HYDRIQUE...........................................................................................................19
A.1. L'intensité des précipitations et le
ruissellement......................................... ................19
A.2. La susceptibilité à
l'érosion........................................................................................19
A.3. Le gradient et la longueur de la
pente............................................................................20
A.4.
Végétation......................................................................................................20
A.5. Mesures de
conservation...........................................................................................21
A.6. Les
effets.............................................................................................................21
a. L'érosion en nappe et l'érosion en
rigoles...............................................................21
b. Le
ravinement..................................................................................................21
c.L'érosion des talus et du lit des
fosses...................................................................21
d. Effets néfastes de l'érosion
là où elle se
produit.......................................................22
e. Effets néfastes de l'érosion hors du
lieu où elle se produit...........................................22
B. LES GENERALITES SUR LES
GOUTTIERES...........................................................23
B.1.
Définition.......................................................................................................23
B.2
Historique........................................................................................................24
B.3. Les parties de la
gouttière....................................................................................25
B.4. Les types de
gouttières...........................................................................................26
B.5. La
pose............................................................................................................................................27
B.6. Nature des matériaux utilisés
...............................................................................27
Chapitre 3 : PRESENTATION, INTERPRETATION ET ANALYSE DES
RESULTATS DE
L'ENQUETE...........................................................................................................28
3.1. OBJECTIF DE
L'ENQUETE................................................................................28
3.2. LA RECOLTE DES
DONNEES...............................................................................28
3.3. DETERMINATION DE
L'ECHANTILLON.............................................................28
3.4. CONDUITE DE
L'ENQUETE..............................................................................29
3.5. INTERPRETATION DES DONNEES ET ANNALYSE DES
RESULTATS......................30
3.5.1. FICHE D'ENQUETE N°1 : Questionnaire
d'Enquête adressées aux habitants de la
Cellule Muhungu
II..................................................................................................................30
3.5.2. FICHE D'ENQUETE N°2 : Questionnaire
adressé aux autorités Politico-
Administratives de la Cellule Muhungu II/commune
d'Ibanda...........................................................39
3.6. ANNALYSE DES RESULTETS DE
L'ENQUETE.....................................................42
Chapitre 4: le Projet d'aménagement d'un caniveau de
collecte et d'évacuation
des eaux de pluie et des eaux usées des ménages
sur la Cellule Muhungu II...............................43
4.1.
Identification...................................................................................................43
a)
Introduction...........................................................................................................................43
b)
Bénéficiaires...........................................................................................44
c) Les acteurs
Principaux................................................................................44
d) Durée du
projet.........................................................................................44
e) Nature du
projet ........................................................................................44
f) Cadre juridique du
projet..............................................................................44
g)
Localisation..............................................................................................44
4.2. Objectif global et spécifiques du
projet.....................................................................44
a) Objectif
global..........................................................................................44
b) Objectifs
spécifiques...................................................................................44
4.3. But du
Projet....................................................................................................45
4.4. Stratégies
Globales.............................................................................................45
4.5. Opérationnalisation du
projet.................................................................................45
A.
Phases..............................................................................................45
B. La répartition des phases en
activités et leur
échéance.....................................45
1. Mobilisation des
fonds .....................................................................46
2. Installation de l'équipe
chargée de l'exécution du
projet ..............................46
3. Achat des portions des
parcelles...........................................................46
4. Achat des matériaux de
construction ....................................................46
5. Construction de
l'ouvrage..................................................................46
6. Suivi régulier et
l'évaluation des toutes les activités du
projet........................46
4.6. Chronogramme des
activités...........................................................................................................47
4.7. Organigramme et fonctionnement du
Projet...................................................................................48
1.
Organigramme.............................................................................................................................48
2. Fonctionnement du
Projet...................................................................................48
4.8. Budgétisation du
Projet..................................................................................................................50
4.9. Rentabilité du
Projet..........................................................................................51
4.10. Cadre
logique...............................................................................................................................52
CONCLUSION
GENERALE...............................................................................................................54
RECOMMANDATIONS..........................................................................................57
BIBLIOGRAPHIE..................................................................................................58
ANNEXES...........................................................................................................59
LISTE DE
TABLEAUX ...........................................................................................60
Table des
matières..................................................................................................61
* 1 BUGEME MUGISHO David, Cours
d'Agriculture Générale, Isdr-Bukavu, G1, 2009,
P40.
* 2 .B. Arnold - Direction de la
gestion du sol et de l'eau/MAAARO; G. Wall - Institut ontarien de
pédologie; N. Moore - Direction de la gestion du sol et de l'eau/MAAARO;
C.S. Baldwin - Collège de technologie agricole de Ridgetown/MAAARO; I.J.
Shelton - Institut ontarien de pédologie.
* 3 B.Arnold, idem.
* 4 BUGEME MUGISHO David,
Idem.
* 5 BUGEME MUGISHO David,
Idem.
* 6Bosco MUCHUKIWA, Cours de
méthode de recherche, ISDR-BUKAVU, 2012.
* 7 Bosco MUCHUKIWA, Cours de
méthode de recherche, ISDR-BUKAVU, 2012.
* 8 Wikimedia Foundation,
Inc, Novembre 2011.
* 9 Rapport sur l'Administration
des affaires de la sous région de Bukavu, 1973, Mairie de Bukavu.
* 10 Rapport annuel 2008,
Mairie de Bukavu.
* 11 Rapport annuel 2008,
Mairie de Bukavu.
* 12 Idem.
* 13 Jean-Bosco Kazamwali,
idem.
* 14 Idem.
* 15 Wikimedia
Foundation, Novembre 2011.
* 16 Idem.
* 17 Daniel RUGAMIKA MURHONDO,
Impact des érosions sur l'environnement Biophysique en Commune d'Ibanda,
Ville de Bukavu : spécificité de la Cellule de Muhungu
anciens combattants, TFC, ISDR/BUKAVU, 2007-2008.
* 18 Daniel RUGAMIKA MURHONDO,
idem.
* 19 Rapport annuel 2008,
Mairie de Bukavu.
* 20 Rapport annuel 2008,
Mairie de Bukavu.
* 21 L'ordonnance-loi,
n°88-031 du 20 juillet 1988 portant découpage territorial du
Kivu.
* 22 Jean-Bosco
Kazamwali « La célébration des journées
internationales de la femme et ses conséquences sur le leadership
féminin à Bukavu ».TFC, UOB, 2009-2010, BUKAVU.
* 23 Wikimedia Foudation,
Inc, Novembre 2011.
* 24 Jean-Bosco
Kazamwali « La célébration des journées
internationales de la femme et ses conséquences sur le leadership
féminin à Bukavu ».TFC, UOB, 2009-2010, BUKAVU.
* 25 Wikimedia, Inc,
Novembre 2011.
* 26Jean-Bosco
Kazamwali « La célébration des journées
internationales de la femme et ses conséquences sur le leadership
féminin à Bukavu ».TFC, UOB, 2009-2010, BUKAVU.
* 27 J.B. Arnold - Direction de
la gestion du sol et de l'eau/MAAARO; G. Wall - Institut ontarien de
pédologie; N. Moore - Direction de la gestion du sol et de l'eau/MAAARO;
C.S. Baldwin - Collège de technologie agricole de Ridgetown/MAAARO; I.J.
Shelton - Institut ontarien de pédologie
* 28 J.B. Arnold, idem.
* 29 B.Arnold, idem.
* 30 B.Arnold, idem.
* 31 B.Arnold, idem.
* 32 Idem.
* 33 Idem.
* 34 Idem.
* 35 Idem.
* 36B.Arnold, idem.
* 37 B.Arnold, idem
* 38 B.Arnold, idem
* 39 B.Arnold, idem
* 40 B.Arnold, idem
* 41 B.Arnold, idem
* 42 B.Arnold, idem.
* 43 B.Arnold, idem.
* 44 B.Arnold, idem.
* 45 Un article de
Wikipédia, l'encyclopédie libre.
* 46 Un article de
Wikipédia, l'encyclopédie libre.
* 47 Un article de
Wikipédia, l'encyclopédie libre.
* 48 Un article de
Wikipédia, l'encyclopédie libre.
* 49
Site Dal'alu [
archive]
* 50 Un article de
Wikipédia, l'encyclopédie libre.
* 51 Georges Doyon et Robert
Hubrecht, L'Architecture rurale et bourgeoise en France,
éditions Vincent, Fréal et Cie, Paris (1969),
ISBN
978-2707200785, (p. 460 à 464).
* 52
l'article
« Tuile » du Dictionnaire raisonné de
l'architecture française du XIe au XVIe siècle sur
Wikisource [
archive].
* 53 Un article de
Wikipédia, l'encyclopédie libre.
* 54
M.
Toussaint de Sens, Nouveau manuel complet d'architecture ou traité
de l'art de bâtir, Librairie Encyclopédique Roret,
1845.
* 55 A. Magné et H.
Somme, Traité pratique de couverture : Ardoise, tuile, zinc,
plomb, cuivre et autres matériaux, éditions Garnier
frères, Paris, 1947, (p. 247).
* 56
Marie-Thérèse Hermann, Architecture et vie traditionnelle en
Savoie, La fontaine de Siloé,
ISBN
2-84206-122-5, (p. 177).
* 57 Un article de
Wikipédia, l'encyclopédie libre.
* 58 Patrick Hervé,
Maisons paysannes en Bretagne,
Skol vreizh,1991,
ISBN
2 903313 42 3, (p. 45)
* 59Un article de
Wikipédia, l'encyclopédie libre.
* 60 Un article de
Wikipédia, l'encyclopédie libre.
* 61 En zinguerie, une pince
est un bord plié à plus de 135 degrés. La pince donne de
la tenue à la rive, permet l'agrafure de pattes ou de la pince
d'agrafage inversée d'une autre pièce et s'oppose à la
remontée de l'eau par dépression.
* 62 Un article de
Wikipédia, l'encyclopédie libre.
* 63 Un article de
Wikipédia, l'encyclopédie libre.
* 64 Idem.
* 65 Idem.
* 66 Idem.
* 67 Idem.
* 68 Un article de
Wikipédia, l'encyclopédie libre.
* 69 Le mémento du
couvreur zingueur, Vmzinc, 2010, page 52.
* 70 Marcel MUMANDE
MULILI, `' le projet de reboisement de la Zone de Bagira et son impact
sur la vie socio-économique de la population locale `', TFC,
ISDR-BUKAVU, Inedit.
|