3.1.2 CONDITION SOCIALE DES
BRIQUETIERSDE LA VILLE DE LUBUMBASHI.
Environnement. A noter que dans la ville de Lubumbashi, moins
de 35% des briquetiers producteurs s'adonnent à la culture de
contre-saison. Ces briquetiers producteurs ont un penchant pour la fabrication
de briques. Si les activités de fabrication de briques artisanale
constituent certes une importante source de revenus pour ses habitants,
paradoxalement, elles présentent de graves menaces pour l'environnement
et les forets avec l'abattage des arbres qui servent à la cuisson.
Hormis les feux de brousse, chaque année des centaines de mètres
cubes de bois sont extraites de ces forêts, sans qu'un plan de
reboisement ne soit exigé. A l'allure ou évoluent les choses, les
fourneaux a briques risquent de ne plus faire long feu.
3.2 PRESENTATION DES RESULTATS
SUR BASE DES DONNEES RECOLTEESLORS DE NOTRE ENQUETE
Pour notre enquête, nous avons utilisé la formule
suivante :
Pourdéterminer la taille de notre échantillon qui est de
67 individus interrogés. (Selon Deplteau, 2010, le maux, 2010, Aktouf,
2013).
Notons que selon la même loi de probabilité, au
seuil de confiance de 90% et avec une marge d'erreur de 10%, le t étant
de 1.64, les résultats suivants y ont été
tirés :
Tableaux n-1 : le degré
d'ancienneté des briquetiers.
Durée
|
Nombre absolu
|
Nombre relatif %
|
1 mois
|
13
|
19,40
|
1 année
|
15
|
22,39
|
2 ans
|
20
|
29,85
|
3 ans
|
10
|
14,93
|
4ans et plus
|
9
|
13,43
|
Total
|
67
|
100
|
Source : Elaboré par nous-mêmes sur base
des données récoltées.
INTERPRETATION DES
RESULTATS
A la lumière de notre étude et au regard de ce
tableau ci-dessus, il décrit le niveau d'ancienneté des
briquetiers artisanaux, qui ressort comme suit :
Sur l'ensemble des briquetiers que nous avons eu à
interroger et selon la taille de notre échantillon requis,
29,85% de briquetiers oeuvre depuis 2 ans dans leurs
métiers,
22,39% oeuvre depuis 1 année dans ce métier de
brique,
19,40% y travaillent depuis un 1 mois,
14,93% travaillent les briques depuis 3 ans au mois,
13,43% pratiques ce même métier depuis 4 ans et y
ont un fort degré d'ancienneté.
Tableau n-2 : la satisfaction des briquetiers au
travail.
Degré de satisfaction
|
Nombre absolu
|
Nombre relatif %
|
Très satisfait
|
0
|
0
|
Satisfait
|
6
|
8,96
|
Assez satisfait
|
0
|
0
|
Moins satisfait
|
6
|
8,96
|
Pas satisfait
|
55
|
82,09
|
Total
|
67
|
100
|
Source : Elaboré par nous-mêmes sur base
des données récoltées.
Commentaires
Tels que nous l'avons illustré ci-haut, la
majorité des briquetiers pratiques leurs travaux sans en être
satisfait, malgré quelques cas particuliers de ceux qui s'y sentent
assez satisfait.
Sur l'ensemble d'individus de notre échantillon requis,
82,09% ne sont pas satisfaits de leurs métiers des fabricants de
briques, ce qui signifie qu'ils s'y adonnent mais par contrainte. Et 8,96%
d'entre eux se sentent moins satisfaits de ce métiers, la plupart
d'entre eux ont été forcés de s'y habituer et aimer par
contrainte pour manque d'emploi, ils se retrouvent quand même du faite
que le revenu qu'ils perçoivent leurs permettent de subvenir à
leurs besoins primordiaux, mais sans pour autant investir (Manque de la notion
d'épargne), bref, toute chose restante égale par ailleurs
(« ceteris paribus »)
Tableau n-3 : Revenu perçu lors de la
fabrication de briques
X^ Revenu par brique
|
Nombre absolu (n)
|
Nombre relatif % (x)
|
Moyenne en FC (x^)
|
[30 35[
|
28
|
41,79
|
33
|
[35 40[
|
30
|
44,78
|
38
|
[40 45[
|
9
|
13,43
|
43
|
Total
|
67
|
100
|
114
|
Source : Elaboré par nous-mêmes sur base des
données récoltées.
Commentaires du tableau
La rémunération des briquetiers est un
coût pour l'employeur, d'autant plus que celle-ci est associée
à une charge qui n'est tout autre que la ration.
Ainsi le tableau ci-haut nous élucide que sur
l'ensemble de notre échantillon requis ,28 briquetiers perçoivent
en moyenne 33 FC par brique produite, 30 en perçoivent aussi en moyenne
38 FC et enfin 9 y tirent au moins 43 FC par brique produite. Ces derniers
offre des chiffre un peu hallucinante du fait qu'ils sont employés par
des sponsors ayant assez des moyens, ce qui n'est pas le cas des 28 et 30
autres individus de notre échantillon qui sont
rémunérés respectivement entre 33 et 38 FC, ils sont
souvent employés par des sponsors n'ayant pas assez de moyens financiers
ou quelque fois ne négocie pas bien leurs contrat en fonction aussi de
leurs intérêts.
Notons aussi que dans certains cas, la
rémunération des briquetiers n'est ni fonction de la situation
financière du sponsor, ni de la négociation faite pour son propre
intérêt mais plutôt de la nécessité
d'obtention de briques durant un temps record ou minime qui va le pousser
à motiver ses travailleurs.
Tableau n-4 : la couverture de besoin de
1ere nécessité par son salaire
Couverture du salaire
|
Nombre absolu
|
Nombre relatif %
|
Oui
|
3
|
4,48
|
Non
|
64
|
95,52
|
Total
|
67
|
100
|
Source : par nous-mêmes sur base des données
récoltées.
Commentaires
L'examen de ce tableau décrit deux situations :
1. Sur l'ensemble de notre échantillon requis, 95,52%
de briquetiers n'arrivent pas à couvrir leurs besoins de 1ere
nécessité avec le salaire qu'ils perçoivent. Ils
dépensent plus qu'ils ne perçoivent, du fait que leurs salaires
n'arrivent pas à couvrir la totalité des besoins primordiaux, par
exemple pourvoir au loyer de leurs habitats, se vêtir normalement, se
nourrir de façon équilibré au quotidien,
s'administré des soins médicaux adéquats et instruire
leurs enfants pour ceux qui en ont ou s'instruire.
2. Dans ce même ensemble de notre échantillon
requis, 4,48% des briquetiers arrivent quand même à couvrir leurs
besoins de 1ere nécessité avec les salaires qu'ils
perçoivent. Ils sont généralement employés par des
sponsors ayant assez des moyens ou contractent bien leurs contrats en visant
leurs propres intérêts. Par après, ils sont capables de se
louer une maison, manger avec équilibre, instruire ou s'instruire et
avoir accès aux soins médicaux adéquat.
Bref, ils sont parfois bien motivés du fait que le
sponsor voudrait un travail rapide dans un temps record. (Toute chose restante
égale par ailleurs « ceteris paribus »).
Tableau n-5 : la satisfaction du salaire
reçu
Degré de satisfaction
|
Nombre absolu
|
Nombre relatif %
|
Très satisfait
|
0
|
0
|
Satisfait
|
3
|
4,48
|
Assez satisfait
|
7
|
10,48
|
Moins satisfait
|
25
|
37,31
|
Pas satisfait
|
32
|
47,76
|
Total
|
67
|
100
|
Source : Elaborée par nous-mêmes sur base
des données récoltées.
Commentaires
Le degré de satisfaction du salaire reçu est
élucidé dans le tableau ci-haut :
Sur l'ensemble de notre échantillon requis 47,76%
d'individus briquetiers ne sont pas satisfaits de leurs salaires reçus
du fait que celui-ci ne subvient pas à leurs besoins primordiaux
comparativement à la force et l'endurance qu'ils fournissent. Et 37,31%
des briquetiers sont moins satisfaits du salaire dont 10,48% qui se sentent
assez satisfaits et enfin 4,48% se sentent satisfaits.
Tableau n-6 : la notion d'épargne chez les
briquetiers artisanaux
Notion d'épargne
|
Nombre absolu
|
Nombre relatif %
|
Connaissant
|
59
|
88,06
|
Ne connaissant pas
|
8
|
11,94
|
Total
|
67
|
100
|
Source : Elaboré par nous-mêmes sur base des
données récoltées.
Commentaires
La notion d'épargne est très importante chez une
population du faite qu'elle aboutit à l'investissement, qui s son tours
débouche a la création d'emplois qui induira ensuite une baisse
du taux de chômage.
Dans le cas de notre étude, selon la taille de notre
échantillon requis 88,06% des briquetiers ont une notion
d'épargne, en outre ils savent épargnées et 11,94% n'ont
pas cette notion.
Est-ce que ceci insinue que l'épargne s'effectue
réellement vue le taux élevé des briquetiers qui savent de
quoi il s'agit ?
Tels peut avoir été la question qui est
passé à l'esprit de nos lecteur et dont nous allons
élucider dans le tableau ici-bas.
Tableau n-7 : l'épargne des
briquetiers
Pratiqué l'épargne
|
Nombre absolu
|
Nombre relatif %
|
Oui
|
0
|
0
|
Non
|
67
|
100
|
Total
|
67
|
100
|
Source : Elaboré par nous-mêmes sur base
des données récoltées.
Commentaires
Sur l'ensemble de notre échantillon requis, tous les
individus briquetiers n'épargnent pas malgré la notion de
l'épargne qu'ils ont en eux. Ceci pousse peut-être certains de nos
lecteurs a se posé encore la question pourquoi ?
· Est-ce parce qu'ils ne le peuvent pas ?
· Est-ce parce qu'ils ne connaissent pas comment le
faire ?
· Ou est-ce parce qu'ils ne veulent pas le
faire ?
Tels sont les questions que le tableau ici-bas traite.
Tableau n-8 : la part du salaire des briquetiers
allouée à l'épargne
La cause du non épargne
|
Nombre absolu
|
Nombre relatif %
|
Parce que le salaire ne le permet pas.
|
67
|
100
|
Parce qu'ils ne savent pas qu'est-ce que c'est.
|
0
|
0
|
Parce qu'ils ne veulent pas le faire
|
0
|
0
|
Total
|
67
|
100
|
Source : Elaboré par nous-mêmes sur base des
données requise lors de notre enquête
Commentaire
Sur base de notre échantillon requis, tous les
briquetiers n'épargne pas, non pas parce qu'ils ne savent pas le faire
ou parce qu'ils ne le veulent pas mais parce que leurs revenus ne leurs permet
pas cela.
Selon la théorie des keynésiens, stipulant que
ne peut épargner que celui qui a un revenus et bien après avoir
consommé cela et alors le reste peut être mis en banque (E=C-Y),
or ceci n'est pas le cas des briquetiers artisanaux de notre
échantillons qui ne peuvent le faire.
Dans la partie introductive, notre préoccupation
majeure dans la problématique était focalisée sur trois
questions de départ qui sont :
1. Le revenu perçu lors de la fabrication artisanale
des briques satisfait-t-il les briquetiers ?
2. Est-ce que le revenu qu'ils perçoivent leurs permet
de couvrir les besoins de 1ere nécessité ?
3. Est-ce qu'ils sont satisfaits de leurs métiers de
fabricants de briques ?
Enfin, sur base des données chiffrées de nos
tableaux ci-haut et après examen des résultats qui y
dérivent, tous cela n'a fait qu'affirmer nos hypothèses
émise au début du travail dans le sens où la
majorité d'individus briquetiers artisanaux ne sont pas satisfaits de
leur revenu perçu ainsi que de leurs métiers.
Au niveau du salaire, malgré le grand rendement
perçu lors de la vente de briques par les bénéficiaires
qui n'est sont tous autres que les sponsors, peu des briquetiers se retrouvent.
La fabrication artisanale de briques étant un métier
nécessitant de la force physique et une endurance de haut niveau ne
procurent pas assez de satisfaction à ses pratiquants, qui s'y livre par
contrainte de peur de se retrouver sans aucune capacité de financement
pour subvenir à leurs besoins.
|