EPIGRAPHE
« Pour tout scientifique toute connaissance est
une réponse à une question. S'il n'y a pas de question, il ne
peut y avoir de connaissance scientifique. Rien ne va de soi, rien n'est
donné. Tout est construit. »
(BACHELARD, 1938, P.14)
DEDICACE
A mon Dieu de la restauration, le bienfaiteur de ma
vie ;
A notre génitrice, notre maman chérie MBIYE
KALANGA Rita, pour tant d'affection et d'abnégations ;
A notre frère NATHAN et nos soeur : KAHOZI
NYEMBO Sarah, MBIYE KALANGA Déborah et KASEKA NYANGA dorcas,
Dont l'amour nous a appris à
grandir !!!
A nos parents, frères ainsi que soeur : DUGA
jacques, KASEKA mimi, MUSAMPA DUGA meschac, DUGA achitophel, béni,
ephrah et martin DUGA, pour la parole donnée et tous les conseils ainsi
que sacrifices consentis à notre égard jusqu'à ce
jour ;
A nos belles soeurs ;
A tous nos oncles et tantes ;
A tous nos cousins et cousines ;
A tous nos neveux et nièces ;
A nos défunts grand-père et
grand-mère : MALILO KAHOZI Stéphane et NYANGA KASEKA
Laurentine, que nous portons toujours dans nos coeurs malgré la vie qui
nous a séparer.
Nos remerciements s'adressent également à
papa Joseph NDAY, frère Alain NGANDU, FABRICE pour l'aide
financière, morale et leurs encouragements.
Nous dédions ce travail.
SIPILA KAHOZI Emmanuel
AVANT-PROPOS
Le devoir et les convenances nous imposent d'amorcer notre
étude par l'expression d'un sentiment de reconnaissance envers le Chef
de travaux MUZUNGU pour avoir daigné entourer de ses bonnes
directives.
Nous profitons de cette opportunité pour remercier ceux
qui, d'une manière ou d'une autre se trouveront inclus dans ce travail
par leurs conseils, contributions intellectuelles, matérielles, de
recevoir de note de gratitude pour leurs sacrifices et sueurs qu'ils ont pu
endurer pour l'enrichissement de plusieurs.
Nous exprimons encore nos profondes gratitudes envers toutes
les personnes qui de près ou de loin, nous ont aidés d'une
manière ou d'une autre : Assistant LENGANKOY, DJETA KIKUNI Victor,
TSHIYAMU DIBWE moïse, KISABA LUMBWE Timothée, KALONJI MWAMBA Erick,
Patrick encadreur, frère Trésor.
Ceux qui n'ont pas vu leurs noms, qu'ils ne se sentent pas
négligés ou oubliés, non nous sommes de coeurs avec
eux.
SIPILA KAHOZI Emmanuel
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
ERREUR ! SIGNET NON
DÉFINI.
DEDICACE
II
AVANT-PROPOS
III
TABLE DES MATIERES
IV
INTRODUCTION GENERALE
1
1. ETAT DE LA QUESTION
1
2. PROBLEMATIQUE
2
3. HYPOTHESES
3
4. METHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE
4
4.1 METHODES DE RECHERCHE
4
4.1.1 Méthode inductive
4
4.12 Méthode comparative
4
4.1.3 Méthode analytique
4
4.14 Méthode historique
4
4.1.5 Méthode descriptive
5
4.2 TECHNIQUES DE RECHERCHE
5
4.2.1 La technique documentaire
5
4.2.2 Technique d'interview libre et
entretiens
5
5. CHOIX ET INTERET DU SUJET
6
5.1 Raison du sujet
6
5.2 Intérêt du sujet
6
6. DELIMITATION DU TRAVAIL
6
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
7
CHAPITRE 1 : GENERALITES
8
1.1 INTRODUCTION
8
1.2 HISTORIQUE DE LA FABRICATION DE BRIQUES
8
1.3 TYPOLOGIE ET DIFFERENTE FABRICATION DE
BRIQUES
9
1.3.1 TYPOLOGIE DE BRIQUES
9
1.3.2 TYPE DE FABRICATION DE BRIQUES
9
SECTION 1: DEFINITION DES CONCEPTS
11
1.1 LES CONCEPTS GENERAUX
11
A. BRIQUE
11
B. FABRICATION MODERNE DES BRIQUES
11
D. DEBOISER
12
E. CHOMAGE
12
F. CRISE ECONOMIQUE
12
G. IMPACT
12
H. CRISE
13
1.2.2 LES CONCEPTS FONDAMENTAUX
13
A. FABRICATION ARTISANALE DE BRIQUES
13
B. CONDITION SOCIO-ECONOMIQUE
13
C. REVENU
13
D. SECTEUR INFORMEL
13
E. POLITIQUE D'EMPLOI
14
F. MENAGE
14
G. ECONOMIE
14
H. POUVOIR PUBLIC
14
I. INCIDENCE
14
SECTION 2 : PRESENTATION DU CHAMP
EMPIRIQUE
15
CHAPITRE 2 : CADRE THEORIQUE
18
SECTION 1 : NOTION DE L'ECONOMIE
INFORMELLE
18
1.1 ORIGINE DE L'ECONOMIE INFORMELLE
18
1.2 ASPECT DEFINNITIONNEL DU SECTEUR
INFORMEL
19
1.3 CARACTERISTIQUE DU SECTEUR INFORMEL.
20
A. L'HETEROGENEITE.
20
B. LA VULNERABILITE
21
C. UNE POPULATION PRINCIPALEMENT JEUNE,
FEMININE, MIGRANTE ET EN CHOMAGE.
21
1.4 IMPORTANCE DU SECTEUR INFORMEL
22
1. LE SECTEUR PRIMAIRE
23
2. LE SECTEUR SECONDAIRE
23
3. LE SECTEUR TERTIAIRE.
24
1.5.2 L'ARTISANAT DU SECTEUR INFORMEL DANS LA
VILLE DE LUBUMBASHI.
24
1.6 CAUSE DE LA PROLIFERATION DU SECTEUR INFORMEL
ET SES CONSEQUENCES.
25
2. L'INAPPLICATION DES LOI REGISSANT LE
COMMERCE.
25
1.6.2 LES CONSEQUENCES DES ACTIVITES DU SECTEUR
INFORMEL.
25
CHAPITRE 3 : LA FABRICATION ARTISANALE
DE BRIQUES ET CONDITIONS SOCIO-ECONOMIQUES DES
BRIQUETIERS
27
3.1 ETUDE DE LA FABRICATION ARTISANALE DES
BRIQUES
27
3.1.1 SITUATION ECONOMIQUE DES BRIQUETIERS
27
3.1.2 CONDITION SOCIALE DES BRIQUETIERS DE LA
VILLE DE LUBUMBASHI.
28
3.2 PRESENTATION DES RESULTATS SUR BASE DES DONNEES
RECOLTEESLORS DE NOTRE ENQUETE
29
INTERPRETATION DES RESULTATS
29
3.3 INTERPRETATION GENERALE
35
3.4 SUGGESTIONS
36
CONCLUSION GENERALE
37
BIBLIOGRAPHIE
38
ANNEXES
39
INTRODUCTION GENERALE
Le travail que nous vous présentons est le
résultat d'une longue observation que nous avons pu faire dans notre
environnement qui est la ville de Lubumbashi. Il s'agit de la fabrication
artisanale de briques qui comporte des multiples problèmes.
Elle est une observation temporaire du faite que la
période concernée s'étend de 2010 à 2014.
Cependant, avec l'absence d'une politique d'emploi, le
non-paiement ou la modicité des salaires dans la fonction publique et
les pertes d'emplois dans les secteurs privés ont renforcé les
activités de subsistance, amplifiant ainsi la débrouillardise
dans laquelle nous retrouvons la fabrication artisanale de briques.
En effet l'informel devient ainsi l'amortisseur social dans la
mesure où il permet de traversé la crise sans trop des secousses
social et il est donc impérieux que le pouvoir public congolais pense
déjà à certaines pistes des solutions avant qu'il ne soit
trop tard ; car gouverner, c'est aussi prendre anticipativement certaines
résolutions1(*)
1. ETAT DE LA QUESTION
Plusieurs études ont abordé la question des
activités informelles dans lesquelles nous retrouvons la fabrication
artisanale de briques en vue de saisir sa logique ainsi que ses
mécanismes de fonctionnement. Nous n'avons pas la prétention
d'avoir lu tous les ouvrages que contiennent toutes les bibliothèques de
la ville de Lubumbashi ou encore tous les travaux antérieurement
élaboré dans ce domaine.
Cependant, nous avons pu élucider et choisir
quelques-uns en raison de leurs rapprochements avec notre sujet.
v LOMAMI SHOMBA dans son travail :
« La promotion de l'économie informelle en
droit congolais : quelle option lever entre sa réforme et sa
formalisation ? » émet deux hypothèses :
1) L'incapacité pour l'Etat de faire observer la
réglementation en vigueur est le corollaire d'une juridicité
outrancière et contre nature de la loi.
2) La réforme du cadre juridico institutionnel est
certes louable mais malheureusement ce cadre méconnait les
activités informelles qu'il confond au capitalisme et les obligent
à s'y conformer.
De ses analyses, il s'est dégagé deux
résultats :
Ø Le premier découle du fait que
l'économie informelle bien qu'exercer en marge de l'arsenal
législatif et réglementaire constitue une soupape de
sûreté par la création d'emplois qu'elle favorise
,malheureusement ces emplois sont précaires ,ils ne contribuent
qu'à pérenniser la misère qui hante déjà la
population.
Ø Le deuxième résulte du fait que
reconnaissant certains mérites de cette thèse, la
fonctionnalisation de l'économie informelle parait être la
démarche la plus indiqué pour promouvoir le PME. Pour ce, faire,
il faut l'intégration ou l'adaptation du cadre juridico institutionnel
au vécu quotidien et non des recherches à conformer ce
phénomène au cadre existant.
v MUKANYA MALEMBA John dans son travail
intitulé :
« La fiscalité du secteur
informel » Mémoire UCB/BUKAVU 1996(inédit).
Emet deux hypothèses selon lesquelles :
1) la fiscalisation du secteur informel passe par une
connaissance suffisante des acteurs qui l'animent ainsi que leurs
activités.
2) les micros-entreprises des secteurs informelles serait
imposable à condition de bien évaluer les critères
économiques relatif à la fiabilité et à la
rentabilité de l'activité.
Dans son développement l'auteur s'est penché aux
micros-entreprises et est arrivé a dégagé un schéma
modèle de fiscalisation applicable au zaïre (RD Congo) qui prend en
compte à la fois des besoins imposés de l'Etat et celui des
contribuables du secteur informel.
Après cette brève revue de la
littérature, en abordant ce sujet intitulé la fabrication
artisanale de briques et conditions socio-économiques des briquetiers
à Lubumbashi de 2010 à 2014,notre souci est de faire d'abord un
état de lieu de la fabrication artisanale de briques qui est une
activité du secteur informel ,ensuite analysé les causes de la
prolifération de ce secteur et leurs retombées sur les
conditions socio-économiques des briquetiers et voir aussi comment on
peut arriver à élucider le problème et y remédier
sans pour autant décourager les initiatives créatrices qui
naissent.
Bref notre apport réside dans l'identification du
problème et la mise en exergue des stratégies en terme
économique, politique et social en vue de l'amélioration des
conditions des vies des briquetiers de la ville de Lubumbashi.
2. PROBLEMATIQUE
Savoir découvrir un ou plusieurs problèmes qui
se posent dans un environnement ou dans une société donnée
est un signe intelligible.
Pour un chercheur, cela constitue un point de départ
qui puisse aboutir par l'utilisation des méthodes et techniques
appropriés aux pistes des solutions.
Depuis un certain temps, il y a une activité informelle
qui est la fabrication artisanale de briques qui prend de l'ampleur dans cette
ville de Lubumbashi et dont les retombées ne sont positives sur les
conditions des vies de ses pratiquants.
L'absence d'une politique d'emploi, le non-paiement ou la
modicité des salaires dans la fonction publique et les pertes d'emplois
dans les secteurs privés ont renforcé les activités de
subsistance, amplifiant ainsi la débrouillardise qui a suscité
notre attention et dont la situation demeure préoccupante, elle
mérite de ce fait une étude.
La problématique est définie comme l'approche ou
la perspective théorique que le chercheur décide d'adopter pour
traiter le problème posé par la question de départ. Elle
serait une manière d'interroger le phénomène sous
étude2(*)
Dans le cadre de notre étude, la préoccupation
majeure sera de répondre aux questions suivantes :
1. Le revenu perçu lors de la fabrication artisanale de
briques satisfait-t-il les briquetiers?
2. Est-ce que ce revenu leurs permet de satisfaire leurs
besoins de 1er nécessité (tels que le manger au
quotidien et le logement) ?
3. Est-ce que les briquetiers sont satisfaits de leur
métier de fabriquant de briques?
Telles sont les questions auxquelles nous tenterons de
répondre dans cette dissertation.
3. HYPOTHESES
L'hypothèse du travail est une proposition ou une
réponse posé a priori et destiné a orienté une
recherche au terme de laquelle elle sera soit vérifiée, soit
réajustée ou falsifiée3(*)
Dans le cas de ce travail, nous émettons les
suppositions suivantes :
1. Nous avançons que le salaire perçu par les
briquetiers dans leurs métiers ne les satisfaits pas du tout, du fait de
leurs trains de vie très modeste qu'ils mènent.
2. Il semblerait qu'avec la classification de cette
activité informelle, l'inapplicabilité des lois dans leur
rigueur, l'absence d'une politique économiques et la mauvaise
gouvernance, le revenu qui y est perçu ne comble pas tous les besoins de
première nécessité des personnes l'exerçant.
3. A cette situation il est préférable
d'insinuer que non. La fabrication artisanale de briques est un métier
non satisfaisant dans le corps de ses pratiquants qui sont les briquetiers, du
faite de la modicité de son salaire par rapport à l'effort
physique qui y est consentit en contre-parti.
4. METHODES ET TECHNIQUES DE
RECHERCHE
4.1 METHODES DE RECHERCHE
La méthode est la procédure logique,
inhérente à toute démarche scientifique. Au sens le plus
élevé et le plus générale du terme, la
méthode est constituée de l'ensemble des opérations
intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre des
vérités qu'elle poursuit, les démontré et les
vérifié4(*).
Ainsi donc pour rédiger ce texte, les méthodes
suivantes ont été utilisées :
4.1.1Méthode
inductive
Elle consiste à observer les faits et à donner
une proposition générale.
Cette méthode nous a permis d'observer la fabrication
artisanale de briques dans la ville de Lubumbashi en vue d'en déceler
l'incident sur la situation générale de ses pratiquants dans
cette activité informelle.
4.12Méthode
comparative
Utiliser la méthode comparative dans une étude
donné, c'est chercher à établir un rapport de
parallélisme, de ce conformité ou autre existant entre plusieurs
situations donnés.
Dans l'optique de notre travail, cette méthode nous a
permis de saisir et de comparer les conditions socio-économiques des
fabricants artisanaux de briques dans la ville de Lubumbashi, pour notre
période d'étude allant de 2010 à 2014. .
4.1.3Méthode
analytique
Après une analyse objective, elle nous a renvoyé
à étudier l'incidence de la fabrication artisanale de briques
ayant pour cause, le manque d'une situation socio-économique
adéquate.
4.14Méthode
historique
Elle nous a permis de retracer et de cerner le contexte
historique de l'informel et de ses activités dont la fabrication
artisanale de briques dans le monde en générale et de la RD
Congo, plus précisément de la ville de Lubumbashi en
particulier.
4.1.5Méthode
descriptive
Cette méthode nous a permis de décrire les
différentes catégories de la fabrication de briques et leurs
sortes. L'application de ces méthodes a fait recours aux techniques
ci-après :
4.2Techniques de recherche
La technique représente les étapes
d'opérations limitées, liés à des
éléments pratiques, concrets, adoptés a un but
définit5(*)
4.2.1La technique
documentaire
Elle consisté à étudier et à
analyser les documents afin d'arriver à déterminer les faits ou
phénomènes dont ces ouvrages portent les traces6(*). Basé sur l'étude
et analyse des documents, elle nous a servi à recourir aux divers
ouvrages déjà édités tels que : livres,
revues, mémoire, travaux de fin des cycles, dictionnaire,
encyclopédies, des textes légaux et réglementaires, des
articles et autres documents archivés relatif à la fabrication
artisanale de briques dans l'exercice du secteur informel.
4.2.2Technique d'interview
libre et entretiens
C'est un procédé d'investigation scientifique
utilisant un processus de communication verbale pour recueillir des
informations en relation avec le but fixé.
Voilà ce qui nous a poussé à descendre
sur terrain qui n'est tout autre que les coin de la ville de Lubumbashi dont
ses communes notamment celle de la RWASHI, KENYA,KAMALONDO,KAMPEMBA,ANNEXE et
enfin la commune LUBUMBASHI afin de recueillir différents
témoignages ,avis et opinions des personnes exerçants la
fabrication artisanale de briques sur leurs vies socio-économiques et de
la question lié au secteur informel.
5. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
5.1Raison du sujet
Les raisons majeures qui nous ont motivés au choix de
ce sujet sont de trois ordres :
1. La curiosité scientifique de savoir l'incidence de
la fabrication artisanale de briques sur la vie socio-économique des
briquetiers.
2. Le souci de contribuer à la recherche des solutions
visant le redressement de la conscience des législateurs et des
décideurs politiques de la RD Congo en vue de prendre en compte les
insuffisances dans la législation actuelle et envisager ainsi des
mesures adéquates en vue de l'encadrement du secteur informel pour sa
participation à la mobilisation des recettes de l'Etat.
3. Notre désir de profiter de l'élaboration de
ce travail pour approfondir nos connaissances en sciences économiques et
de gestion.
5.2Intérêt du
sujet
1) Sur le plan de la recherche
L'oeuvre que nous allons émettre, constituera une
documentation à la bibliothèque de notre faculté des
sciences économiques et de gestion qui pourra aider les futurs
chercheurs dans leurs études.
2) Sur le plan micro-économique
L'Etat congolais par le truchement de son gouvernement peut
dès lors corriger ses erreurs et failles passé pour
désormais jouer véritablement son rôle dans la politique
d'emplois et redressement du secteur informel en formel. Ce qui lui permettra
à bénéficier des taxes et impôts.
6. DELIMITATION DU TRAVAIL
La délimitation du travail est
une règle imposée dans la rédaction d'une dissertation
scientifique qui exige la circonscription d'un sujet de recherche dans les
limites d'espace et de temps définies afin d'éviter le risque de
nager dans les générales.
Pour se conformer à cette règle scientifique,
nous avons opéré la délimitation suivante :
1) Dans l'espace
Notre étude portant sur « la
fabrication artisanale de briques et conditions socio-économiques des
briquetiers à Lubumbashi» se situe dans le domaine des
activités du secteur informel et ayant comme champ d'investigation
l'environnement de la place, à savoir, la ville de Lubumbashi, qui sera
prise comme observatoire.
Cette étude porte sur une période allant de 2010
à 2014.
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis la partie introductive et celle de la conclusion
générale, le contenu de notre travail va s'articuler autour de
trois chapitres à savoir :
v Le premier chapitre est consacré aux
généralités dans lesquelles il sera question
respectivement de définition des concepts fondamentaux et de base, de
l'historique de la fabrication de la brique, des typologies de briques et
fabrications ainsi que de la présentation du champ empirique.
v Le deuxième chapitre intitulé : Cadre
théorique, s'articulera sur la notion de l'économie informelle du
fait qu'elle y regorge la fabrication artisanale de briques, dans laquelle il
sera question de ses aspects définitionnel, de son importance ainsi que
de son étendue en RD Congo.
v Enfin le troisième chapitre étudie la
fabrication artisanale de briques et les conditions socio-économiques
qui en découlent (impact sur la vie des briquetiers) et s'attardera
aussi sur la présentation des résultats de nos enquêtes,
ensuite donnera quelques propositions des solutions sur cette activité
de l'informel.
CHAPITRE 1 :
GENERALITES
1.1 INTRODUCTION
L'objectif de ce chapitre introductif, est de donner un
aperçu général de la fabrication artisanale de briques et
la question des conditions socio-économiques qu'il soulève.
Apres un bref historique de la fabrication de briques, nous
allons d'abord parcourir les définitions retenues par certains auteurs
sur certains concepts élémentaires et fondamentaux, nous
étudierons les conditions socio-économiques des briquetiers et y
adhérerons certaines théories qui soutiennent notre raisonnement
dans ce secteur de l'informel.
1.2 HISTORIQUE DE LA
FABRICATION DE BRIQUES
L'origine de la brique remonterait à sept mille ans
avant J-C7(*), dans la
région du tigre et de l'Euphrate : les premières maisons en
briques ont été découvertes en IRACK et l'on estime que
l'usage de la brique s'étendra rapidement en Mésopotamie jusque
tout le Moyen-Orient. Son utilisation s'est généralisée au
3emillénaire, à l'ère de sédentarisation des
populations humaines.
C'est le besoin de se protéger de façon durable
des intempéries et des prédateurs qui impose à l'homme la
nécessité de trouver des matériaux durs et
résistants.
Lors de la révolution industrielle, les briqueteries se
regroupent, et forment de véritables usines. Des fours à charbon
permettent d'augmenter la capacité de production : des fours plus
grands, plus efficaces(les fours HOFFMANN, où la production de briques
se fait en continu, le four BULL.etc). Et des grandes cheminées de
briques deviennent les éléments caractéristiques de ces
briqueteries.
En 1830, AUGUSTE VIREBENT dépose le brevet d'invention
d'un système de presse à briques. Ceci marque le début de
l'industrialisation de la brique.8(*)
L'après-guerre marque le remplacement progressif de la
brique par le ciment et l'acier.
Fin 20emsiècle, les chocs pétroliers
à répétition, la prise de conscience écologique
consécutive au dérèglement climatique, conduisent
l'industrie a briqueterie a des innovations majeures pour réduire la
consommation énergétique et l'impact environnementale liés
à la fabrication des produits.
Enfin dans les pays industrialisés, les coûts
d'approvisionnement énergétiques diversifier dans la fabrication
de briques en terre crue.
1.3 TYPOLOGIE ET DIFFERENTE
FABRICATION DE BRIQUES
1.3.1 TYPOLOGIE DE BRIQUES
Voici quelques différents types de briques que nous
avons pu sélectionner :
Ø La brique de terre crue, qui peut aussi contenir des
fibres (pailles, lin, crin...),
Ø La brique de terre compressée,
Ø La brique cuite pleine, matériaux traditionnel
très ancien, avec une variante appelée brique pleine
perforé(les perforations sont perpendiculaires au plan
déposé),
Ø La brique légère et bolante (qui flotte
sur l'eau), cité par STRABON, lin et plusieurs autres
auteurs anciens qui évoquent des « terre
légères »exploitées a PITANEE,
en Asie et en Espagne (à calento) ou des terres dites
« farines fossiles » utilisées en Grèce et en
TOSCANE. Le savant italien FABRONI a utilisé une terre
silico-magnésienne sans constance mais qui, mélangé
à un vingtième environs d'argile plastique produisait de briques
aussi résistantes que les briques ordinaire, mais très poreuse,
conduisant mal la chaleur ou le froid et flottant sur l'eau.9(*)
Ø La brique cuite creuse, inventée au
19emsiècle plus légère (et donc moins couteuse
a transporté) et plus isolante, est devenue la plus utilisé, ses
perforations sont parallèles au plan de pose de manière à
ne pas diminuer sa résistance à la pression,
Ø La brique de chanvre ayant de très bonnes
propriétés d'isolation thermique,
Ø La brique non gélive,
Ø La brique réfractaire, pour la construction
des fours, chaudières, foyers, cheminées, etc.
Ø La brique pleine peut être laissé
apparente, ou être employé comme matériaux de parement,
tandis que la brique creuse, qui présente l'avantage d'être plus
légère et plus isolante, est généralement enduite.
(MORISOT J.M.Table aux détaillés des prix de tous les ouvrages du
bâtiment, cariliant, 1814)Briqueterie d'Allanne près de
Beauvais.
1.3.2 TYPE DE FABRICATION DE
BRIQUES
Dans ce travail, nous énumérons juste deux types
ou méthodes de fabrication de briques, celles de briques crues et de
briques cuites.
v Les briques crues
Pour fabriquer ces briques, on mélange de la terre plus
souvent argileuse, de l'eau et de la paille.
Cette boue compacte est mise en forme au moyen de cadres de
bois de 20cm sur 10.
Les briques sont simplement mises à sécher au
soleil.
Une fois séchées, elles sont assemblées
au moyen d'un mortier de terre humide. Une armature de bois est parfois
utilisée en renforcement.
Quand les murs sont bien secs, on peut encore les recouvrir
d'une sorte de crépi de boue. Sec, crépi peut être peint.
Cette pratique se fait généralement dans les campagnes.
v Les briques cuites
Pour fabriquer les briques à cuire, on utilise de l'eau
et une terre argileuse, légèrement collante. Un trou est
creusé dans le sol et de l'eau y est déversée ou l'on
s'adonne à une termitière.
La boue est comprimée dans un cadre de bois comme pour
les briques crues, mais de dimension plus petite ou une presse en
métal.
Les briques sont tassées au fond de la forme avec un
petit patin en bois.
Elles sont ensuite démoulées et mises à
sécher au soleil et au vent pendant une semaine environ.
Relativement sèches, les briques sont empilées
par piles de 1.000 briques et stockés jusqu'au moment de la cuisson
où elles sont cuite dans un four à bois ou a braise pendant au
moins une semaine encore.
v La cuisson
Des troncs entiers des bois sont glissés dans les
bouches à feu ou une grande quantité de braise y est
soigneusement ranger.
Le feu est allumé et surveillé en permanence. Il
va brûler jour et nuit pendant environ une semaine.
Pendant les 3 premiers jours, la vapeur d'eau encore contenue
dans les briques s'échappe en volutes blanches.
Apres une semaine environ, les flammes sont montées
jusqu'au sommet du four qui rougeoie10(*) dans la nuit.
Le four est alors entièrement recouvert d'une couche de
boue pour conserver la chaleur. Le feu est alors éteint et le four va
refroidir pendant une semaine.
Les briques cuites, d'un rouge éclatant, sont
prêtes à l'emploi. (Bibliographie, reportage de DAVID WAIENGNIER,
effectué à KABONA, préfecture de KIBUYE, RWANDA, en
1989.lien : carnets didactiques. Copyright(c)2000 Pragma-soft asbl)
SECTION 1: DEFINITION DES
CONCEPTS
Le sens que l'on peut donner à un mot, à un
concept peut de fois le dévier du sens réel de recherche.
Compris de cette façon donc, il est impérieux
sinon nécessaire de pouvoir donner au préalable un sens à
certains concepts clés dont nous ferons usage le long de notre
étude. Ceci pour plus de clarté de notre dissertation afin de
permettre à nos lecteurs d'apprendre le sens profond dans lequel notre
travail a été fait.
Pour orienter ce qui précède, nous dirons
avec :
Ø R.K MERTON qui déclare qu'une recherche
consciente de ses besoins ne peut passer outre la nécessité de
clarifier ses concepts de base, car une exigence essentielle de la recherche
est que, les concepts soient définis avec une clarté suffisante
pour lui permettre la progression11(*)
Ø Dans le même ordre d'idée, MALRAUX
dit : « Raisonner avec un vocabulaire inexact, c'est peser
avec un faux poids »12(*)
Dès lors et vu ce qui précède, soulignons
que les concepts sont catégorisés en deux groupes : les
concepts généraux et les concepts fondamentaux.
1.1 LES CONCEPTS GENERAUX
Ce sont donc les concepts que nous avons utilisé dans
notre travail, mais qui ne sont pas exclusivement fondamentaux. En d'autres
termes, ne faisant pas partis du langage courant.
A. BRIQUE
La brique est un parallélépipède
rectangulaire, de terre rectangle, de terre argileuse crue et
séché au soleil ou cuite au four, utilisée comme
matériau de construction l'argile est souvent mêlée de
sable.
B. FABRICATION MODERNE DE
BRIQUES
La fabrication moderne d'une brique passe par les grandes
étapes suivantes :
v L'extraction de l'argile rouge et de l'argile verte
v Broyage de la terre pour obtenir la
granulométrie13(*)désirée.
v Humidification et mélange des divers types de
terres :
v Extrusion au travers des filières correspondant
à une forme donnée de brique.
v Coupage.
v Séchage dans un séchoir traditionnel ou
moderne type ANJOU (durée entre vingt et cinquante heures).
v Cuisson a environ 900·Celsius cependant trente
heures
v Eventuellement rectification (fraisage des bords jointifs
pour faciliter le montage).14(*)
D. DEBOISER
Dans l'optique de notre travail d'étude, le
déboisement est perçu selon le dictionnaire « LE
ROBERT-SEJER » comme le fait de dégarnir (dépouiller)
un terrain de ses arbres.
E. CHOMAGE
Dans le cadre de notre travail, nous qualifions le
chômage comme crise d'emploi et de résultat de la coïncidence
de plusieurs éléments :
Explosion démographique, fuite des investissements,
détérioration des cours des matières premières
,modification de l'attitude des congolais à l'égard de l'emploi
salarié, celui-ci étant mal ou pas rémunéré
,exode rurale massif, structures économiques extraverties, guerre,
trouble politique et baisse de la production.
F. CRISE ECONOMIQUE
Selon JEAN-YVES CAPUL et OLIVIER GARNIER dans leurs
dictionnaires d'économie et de science social (nouvelle éd.
Paris-2008, Page 106) la crise est un retournement brutal de la de la
conjoncture économique qui marque la fin d'une période
d'expansion. Par extension, situation économique
caractérisé par la faiblesse de la croissance PIB et le
développement du chômage.
G. IMPACT
Dans le cadre précis de notre étude, nous avons
défini comme étant une influence qu'apporte la fabrication
artisanale des briques sur les activités économiques ainsi que
sur d'autres aspects courants de la population congolaise.
H. CRISE
Le sens que nous avons donné à ce concept est
celui lié à la complication ou aux perturbations brusques et
inattendues.
1.2.2 LES CONCEPTS
FONDAMENTAUX
Par concept « fondamentale » et
comme le mot dit, il s'agit de concept de base défini et reconnu comme
tel dans le langage courant même dans le cas de travail.
A. FABRICATION ARTISANALE DE
BRIQUES
Dans l'optique de notre travail, c'est une fabrication
mécanique qui consiste a mélangé de la terre, de l'eau et
de la paille pour les briques crues ou encore l'on fait utilisation de l'eau et
d'une terre argileuse, légèrement collante, pour les briques
à cuire.
B. CONDITION
SOCIO-ECONOMIQUE
Les conditions socio-économiques des briquetiers
peuvent être perçu au travers d'un certains nombres des facteurs
des bien-être qui sont entre autres une alimentation suffisante, de l'eau
potable, un abri sûre, des bonnes conditions sociale et un milieu
environnementale et social apte a maitrisé les maladies
infectieuses15(*)
C. REVENU
Dans l'optique de notre travail, nous y trouvons des revenus
nationaux qui sont défini comme l'ensemble des revenus des agents
économiques qui sont issus de leurs activités de
production16(*)
D. SECTEUR INFORMEL
Selon CHARME dans son article « débat sur le
secteur informel » les économistes, monétaristes et
keynésiens considérant que le secteur informel est
constitué « des sables dans lesquelles se perdent les effets
multiplicateurs du capitalisme ». Pour eux, il ya anormalité
et illégalité dans ce secteur. [CEINF1980].
Vue toutes les multitudes des définitions sur le
secteur informel ; nous pouvons donc retenir que le secteur informel est
l'ensemble d'activités économiques qui se réalisent en
marge de la législation pénale, fiscale et qui échappent
à la comptabilité national et aux statistiques du pays.
E. POLITIQUE D'EMPLOI
Dans le cadre de notre travail, la politique d'emploi est
perçue comme une lutte contre le chômage qui est l'un des
objectifs majeurs de la politique économique globale (politique
budgétaire de déficit public par exemple)17(*)
F. MENAGE
Un ménage au sens de l'INSSE, est l'ensemble des
personnes, partageant le même logement, qu'elles aient ou non un lien de
parenté.18(*)
G. ECONOMIE
Ensemble des activités d'une collectivité
humaine relative à la production, a la distribution et à la
consommation des richesses.
H. POUVOIR PUBLIC
Ensemble d'autorités qui détiennent le pouvoir
de l'Etat ; ensemble d'autorités qui gouvernent un Etat.
I. INCIDENCE
C'est tout simplement la conséquence ou la
répercussion.
SECTION 2 :
PRESENTATION DU CHAMP EMPIRIQUE
2.1 Aperçu historique et situation
géographique de la ville de Lubumbashi
2.1.1 Aperçu historique
La ville de Lubumbashi alors Elisabeth ville, doit son origine
à la découverte d'important gisement des cuivres et leurs mises
en exportation par la société minière nommée
« UNION MINIERE DE HAUT KATANGA » en sigle UMHK.
Plusieurs facteurs ont contribué à la
création de ladite UMHK, principalement la présence dans la
région du cuivre, des cours d'eau pouvant fournir de l'énergie
hydraulique, la possibilité de pouvoir crée un marché pour
écoulé les produits finis de l'union minière dont le
siège était fixé à BRUXELLE.
La décision fut adoptée d'érigée
les chefs-lieux de la province du Katanga sur les plateaux de Lubumbashi selon
le modèle latino-américain.
C'est ainsi que naquis la ville de Lubumbashi le nom Elisabeth
ville le 10/07/1911, donne en souvenir de la reine Elisabeth. Le centre
fût divisé ainsi en deux parties, les districts urbains
réservés aux européens durant toute la période
coloniale d'une part et à la cité indigène
constitué alors par le quartier ALBERT, actuellement commune de
KAMALONDO.
De cette séparation entre communauté blanche et
noir, découlera d'une conséquence de développement
illégale de la ville tant sur le plan de logement que sur le plan
d'infrastructure.
Vers 1913, fut créé un centre extra-coutumier,
ainsi en 1920 un nouveau fut créé, ce quartier donnant naissance
à la commune actuelle de KENYA appelé jadis
« NYASI » à cause du fait des maisons couvert des
pailles.
En 1952, une autre cité est créé sur la
rive gausse de la rivière LUBUMBASHI en face du quartier
« NYANSI »après l'assèchement d'une bonne
partie de la rivière. Ce quartier a été baptisé
KATUBA, du nom du cours d'eau qui travers en son milieux en forme d'affluent de
Lubumbashi elle-même tributaire de la KATUBA.
En 1955 l'office des citées africaine
« OCA » a entrepris la construction d'un quartier
plénier de JKM qui est l'actuelle RUASHI, nom d'un petit cours d'eau qui
coule au nord-est des camps des travailleurs de la société
nationale de chemin de fer zaïrois, alors BCK.
Les mouvements migratoires, c'est la réponse à
l'épineux problème de surpopulation dans les sites
indigènes, des nombreux quartiers ont vu le jour et s'est
développé dans les chefferies du haut et bas karavia de
KILOBELOBE, LUANO et KISWISHI.
Avec toute extension, Lubumbashi été dès
lors la grande cité de constatation qui amènera le gouverneur
générale LEON PETILLONS a accordé à Elisabeth
ville la qualité de ville par un décret de 1957, elle fut ainsi
la deuxième ville du pays après LEOPOLD VILLE (Kinshasa, bien que
vidé par des constructions l'espace qui sépare les deux
agglomérations est perceptible, cette séparation entre blanc et
noir fut maintenue durant toute la période coloniale. Ce qui entrainer
par conséquent l'inégalité de développement de la
ville de Lubumbashi sur le plan infrastructure.
2.1.2 Situation géographique
La ville de Lubumbashi est située au sud de la province
du Katanga près de la frontière zambienne, la ville
s'étend sur une plateforme plateaux de kundelungu. Ce plateau est
constitué principalement d'une couche a structure plissés en
forme de chute graisseuse rouges violacées massive aux
stratifiées qui appartiennent à la 1ere primaire comme il a
été observée.
La température dans les régions du centre de
l'Afrique est un élément essentiel qui se différentie
selon les saisons.
2.1.3 Situation économique de la ville de
Lubumbashi
La ville de Lubumbashi comprend dans son ensemble des
activités économiques divers. Elle est un centre industriel d'une
manière alimentaire et minière qui exploite une importante main
d'oeuvre. A côté de ses grands unités d'exploitation et de
production, existant des petites et moyenne entreprise(PME) sur base des
quelles beaucoup des pays du monde ont pu fonder leurs espoirs de
développement.
La ville regroupe des activités commerciale et des
trafics de toute sorties. Il a été dénombré en 1985
quatre-vingt établissements industriels aux assimilés sans
compter lesquels 1990 ateliers semi industriel ou artisanaux dispersé en
ville ou dans les sites.
La ville comprend trois partis qui regroupent la
quasi-totalité des industries lushoises sur 620 hectares environs soit
90% de l'espace urbanisé, il y a la vie d'activité de la GECAMINE
qui est en régression ensuite le quartier industriel avec plus de 350
hectares environs.
Ce dernier regorge une plus grande population, des industries
et des fonctionnaires il existe ce qu'on appelle le petit commerce, peut
développer ,identifiable par ses installations des dimension modestes
mais construire en matériaux dur et offrant pour la plus part des
produits alimentaires et des produits de premières
nécessitée ,ainsi que les micro commerce qui sont situé au
centre commercial, offrant pratiquement les même articles qu'on
trouveraient dans les boutiques approximiter des domiciles.
Lubumbashi est une ville essentiellement minière et sa
population connait une effervescence dans le domaine démographique,
cette population était 1.244.607 habitants en 2004, en 2008 environs
1180400 habitants et actuellement à 172400 habitants soit une variation
de 38,31%.
Ainsi la ville de Lubumbashi est située à plus
ou moins 1230 m d'altitude et une superficie environnante de 747km2. Elle est
limitée par 11 degrés 37' de longitude ouest avec comme
population au 31 janvier 2007 de 1724000 habitant nationaux et de 22352
étrangers.
Le climat de la région du sud du Katanga est lié
au vaste système de climats chauds des régimes africains. Il est
donc compris le type tropical soudanais et le climat
sénégalais.
La moyenne de précipitation annuelle est d'environ
1371,1 millimètres avec des extrêmes compris avec 850 et 1550
millimètre sans cette perspective, la région devant dans les
zones tropicale et particulièrement au Katanga se caractérisant
par des alizées et vent régulier constants, ils soufflent
différemment selon que l'on est en saison sèche ou en saison de
pluie.
La température moyenne annuelle est d'environ 20,4
C· avec comme maximum absolu de 36,7 C·. Et dès le
début de la saison de pluie, elle est de 32,8C· et la moyenne
maximal au moins plus chaud et de 33,1C·, la moyenne annuelle de l'air
oscille entre 15,6C· et de 17,3C· (juin et juillet) milieux de la
saison sèche sont les moins les plus froid, alors que septembre et
octobre en fin de saison sèche sont les mois les plus chauds.
La ville de Lubumbashi sur son plan administratif est repartie
en sept communes que nous énumérons ici-bas, il s'agit
de :
Ø La commune de Lubumbashi
Ø La commune de kampemba
Ø La commune de kamalondo
Ø La commune de Kenya
Ø La commune de la Rwashi
Ø La commune Annexe
CHAPITRE 2 : CADRE
THEORIQUE
En toute évidence et d'ailleurs comme l'indique
l'intitulé de ce chapitre, nous traiterons des théories des
certains auteurs qui soutiennent notre raisonnement. De ce fait, nous allons
avoir un aperçu général sur la notion de l'économie
informelle dans laquelle nous verrons les origines de l'économie
informelle, aspect définitionnel du secteur informel, l'importance du
secteur informel, l'étendue de l'économie informelle en RD Congo.
Ensuite, respectivement, nous examinerons les traits caractéristiques de
l'économie informelle, ses causes et ses conséquences dans
l'économie de la RDC (Régissant les activités artisanaux
tels que la fabrication artisanale de briques).
SECTION 1 : NOTION DE
L'ECONOMIE INFORMELLE
1.1 ORIGINE DE L'ECONOMIE
INFORMELLE
Les origines du secteur informel au Congo ,comme en Afrique
,remontent à la colonisation en ce que cette dernière a introduit
dans le tissus économique et social local, une dichotomie mettant en
présence deux mondes : un monde restreint fait des salariés
travaillants dans un système économique dont le fonctionnement
est dominé par la logique et la rationalité capitaliste a
l'images des sociétés occidentales et dépendant de
celle-ci pour une grande part de sa survie (économique) et un grand
monde d'acteurs économiques oeuvrant en compte propre et constituant sa
réserve de main d'oeuvre à certains égards. La
colonisation est le néocolonialisme n'ont pas permis et ne permette pas
encore au Congo, comme à d'autres pays africains autre fois
colonisé de choisir souverainement ses systèmes
économiques, militaires, éducatif, technologique et scientifique,
en regard des réalités locales.19(*)
Il faut également souligner le fait qu'en RDC, l'Etat
garant de la nation, du bien-être de la population a
démissionné devant ses responsabilités, laissant
régner à travers le pays une pauvreté
indéfinissable alors que le développement perçu comme un
processus d'amélioration du bien-être intégral de l'homme
exige la formation du contenu de ce bien-être sous forme d'objectif
étatique. De là, leurs réalisation requiert
l'identification et la coordination des moyens et des stratégies
d'intervention en fonction de besoin récents.
Devant cette démission flagrante de l'Etat de ses
responsabilités et face à la misère qui ne cesse de
prendre l'ampleur, la population a été amenée à
développer plusieurs stratégies de survie pour lutter contre la
pauvreté.
Et cette lutte ce manifeste au Congo de façon multiple
et variés. L'une de plus remarquable de nos jours et sans
conteste, la pratique des activités dites informelles.
1.2 ASPECT DEFINNITIONNEL DU
SECTEUR INFORMEL
Des nombreuses opinions convergent voir même divergent
sur la définition du secteur informel mais l'approche du professeur
BUABUA WA KAYEMBE nous parait intéressante. En effet le terme secteur
informel et économie informelle peuvent être pris l'une à
la place de l'autre et son devenus depuis quelques années des
expressions très usitées. Cependant leurs usages restent
marqués par l'absence d'une définition acceptable de
manière générale.
C'est pourquoi nous partirons de la définition du
secteur formel pour essayer d'appréhender la notion du secteur
informel.
La législation et la réglementation
économique et commerciale en vigueur dans notre pays édictent un
certain nombre d'obligations pour les opérateurs économiques.
S'agissant particulièrement de l'exercice du commerce, les conditions
suivantes doivent être de stricte observation :
· Etre constitué dans la forme du code de
commerce.
· Etre immatriculé au registre de commerce
(RCCM : registre de commerce et crédit mobilier).
· Tenir une comptabilité régulière
et rigoureuse.
· Conserver soigneusement et dans l'ordre, les archives
et les inventaires.
· Disposer d'un numéro d'identification
national.
· Etre détenteur d'une patente (petit
commerce).
· Avoir un compte disponible en dépôt dans
une banque dont le montant est fixé par le président de la
république etc.20(*)
Il se dégage de ce qui précède que le
respect de ces conditions légales, place l'opérateur
économique dans une relation régulière vis-à-vis
des formes édictées par le législateur. C'est pourquoi une
telle entreprise est dans le secteur formel.
Ainsi le secteur formel peut être
considéré, selon le professeur BUABUA WA KAYEMBE comme
étant le secteur officiel de l'économie, en regroupant les
entreprises constituées et fonctionnant conformément à la
loi.21(*)
Le professeur GUY VERHAEGEN, définit le secteur
informel comme toute activités économique, spontanée
échappant en grande partie à l'administration, en marge souvent
des obligations légales non recensées dans les statistique
officielles bénéficiant rarement des activités
proportionnelles de l'Etat.22(*)
Le BIT, a l'occasion d'une mission au Kenya, mené dans
le cadre du programme mondial de l'emploi en 1972 a défini le secteur
informel comme étant les activités qui se développaient
spontanément en milieu urbain et qui absorbaient non seulement la main
d'oeuvre issue des migrations rurales, mais aussi les chômeurs urbains et
autres exclus du système d'éducation formel.
Selon CHARME dans son article
« débat sur le secteur
informel », les économistes, monétaristes
et keynésiens considèrent que le secteur informel est
constitué « des sables dans lesquels se perdent les effets
multiplicateurs du capitalisme ». Pour eux, il ya anormalité
et illégalité dans ce secteur. [CEINF 1980].
Dans tout le cas, ces différentes définitions se
regroupent puisqu'elles soulignent l'idée de fraude. Paradoxalement ce
secteur censé se soustraire au contrôle de l'Etat fonctionne
allégrement au vu et au su de tous.
Complaisance ? Ambigüités de l'Etat ?
Des trois secteurs connus (primaire, secondaire, tertiaire),
dans quelle catégorie, classer l'informel dans la mesure où
toutes les activités des trois secteurs y sont
représentées ?
De ce qui précède, nous pouvons donc retenir que
le secteur informel est l'ensemble des activités économiques qui
se réalisent en marge de la législation pénale, social,
fiscale et qui échappent à la comptabilité nationale et
aux statistiques du pays.
1.3 CARACTERISTIQUE DU SECTEUR
INFORMEL.
Les activités informelles africaines se
caractérisent essentiellement par
l'hétérogénéité, la
vulnérabilité, une population principalement jeune,
féminine, migrante et une solide stratification sociale.
A. L'HETEROGENEITE.
Un aspect très important de l'informel en Afrique est
sa grande hétérogénéité. Celle-ci se
manifeste par plusieurs aspects.
Suivant CARLOS MALDONADO du BIT, l'organisation de la
production et l'insertion dans les marchés peuvent très
différente, selon les unités de production. [CEINF, 1980]
Pour JEAN-PIERRE lachaud,
l'hétérogénéité existe aussi dans les formes
de travail du secteur informel qui ne correspondent pas nécessairement
à celles du « secteur moderne ». On retrouve
différentes formes de travail indépendant ainsi que
différentes formes de travail salarié [CEINF, 1980]
Le secteur informel sera donc constitué des
activités très différentes des petits métiers
produisant des services variant au gré de l'imagination des travailleurs
ainsi qu'au gré des occasions, et fonctionnant de façon
très distincte.
B. LA VULNERABILITE
L'idée de vulnérabilité sur le
marché du travail peut constituer un dénominateur commun pour
appréhender ces diverses formes de travail.
Pour le BIT, cette vulnérabilité touche les
travailleurs comme les chefs d'entreprises ou entité du secteur
informel. Absence de protection juridique ou social, recours aux
mécanismes institutionnels informels marqués pourtant par
l'exploitation, emploi généralement instables, revenu faible et
irrégulier [BIT, 2002].
C. UNE POPULATION
PRINCIPALEMENT JEUNE, FEMININE, MIGRANTE ET EN CHOMAGE.
Conformément à la littérature, les femmes
sont plus nombreuses que les hommes dans les activités informelles.
Jacqueline oble LOHOUES nous explique que lorsque le revenu
familial est trop faible, les femmes peuvent travailler tout en s'occupant des
enfants, ce que l'économie moderne ne leurs permet habituellement pas.
[CEINF, 1980]
Chez la plupart des auteurs étudiés, les jeunes
sont aussi plus fortement représentés que les plus
âgés dans ce secteur.
JEAN-PIERRE lachaud indique qu'en côte d'ivoire, par
exemple, seulement 10% de la main d'oeuvre informelle a plus de trente ans. Ce
chiffre s'explique entre autres par le fait que l'embauche dans le
« secteur » moderne demande un certain nombre d'instruction
et de formation, ce qui retarde le moment de l'insertion. On peut donc voir
dans l'informel une forte présence de jeunes déscolarisés
ou peu scolarises. Même de jeunes diplômés en recherche
d'emploi peuvent également se trouver dans ce
« secteur ».
CARLOS MALDONALDOS résume la structure de l'emploi
informel au bénin par la présence prépondérante de
femmes et de jeunes, et une forte majorité d'individus n'ayant
reçu aucune formation formelle(ou presque). [SICA, 2001].
Il est important de noter que, d'une façon
générale, la population se trouvant dans le secteur informel en
Afrique demeure tout de même assez hétérogène.
Dans sa définition multicritères, le
« rapport Kenya » du BIT définit le secteur informel
à partir des sept caractéristiques suivantes :
· Facilité d'accès à
l'activité,
· Utilisation des ressources locales,
· Propriété familiale de l'entreprise,
· Echelle d'activité réduite,
· Usage de techniques qui privilégient le recours
à la main d'oeuvre,
· Qualification acquise hors du système officiel
de formation,
· Marchés concurrentiels et sans
réglementation.
BRUNO Lautier dans son ouvrage
« l'économie informelle dans le tiers
monde »évoque deux critères essentiels de
repérage du secteur informel. Le critère de taille et le
critère de non-respect de la loi. [EITM, 1994]
1.4 IMPORTANCE DU SECTEUR
INFORMEL
Le secteur informel joue un rôle de plus en plus
important dans l'économie et contribue substantiellement à
l'emploi, à la distribution des revenus et même à la
formation de l'apprentissage. Il emploie probablement aujourd'hui le tiers de
la population.
En RD Congo, plus précisément dans la ville de
Lubumbashi l'importance du secteur informel, surtout sous la forme du petit
commerce n'est plus à démontrer. En effet, du politicien à
l'homme de la rue, de l'intellectuel à l'analphabète, de l'Etat a
l'individu, du citadin au paysan, tout le monde est soit operateur, soit
bénéficiaire des biens et services fournis par ce secteur.
L'informel agit ainsi à la fois comme soupape de sécurité
et amortisseur des chocs sociaux. [INVI, 1997]
Il est donc clair que pour le moment, le secteur informel est
devenu une source de régulation pour les opportunités d'emplois
tant pour les nouveaux chercheurs d'emploi que pour les travailleurs
recyclés ou convertis.
L'on comprend donc que le secteur informel repose sur un
compromis, un consensus muet autour de la tolérance du non-respect de la
loi. [PIED, 2002-2003]
Le secteur informel est d'une grande importance dans la vie
socio-économique des habitants de la RDC en générale et de
la province du Katanga en particulier ; dans la mesure où il joue
plusieurs rôles au sein de la population notamment :
a) LE ROLE D'INTEGRATION SOCIALE
En effet, c'est un lieu de refuge pour beaucoup
d'employés en chômage et/ou par la recherche d'autres revenues,
des nombreux jeunes et diplômés qui se sont retrouvés sans
emplois.
b) LE ROLE DE PRODUCTION DES BIENS ET SERVICES LOCAUX A
MOINDRE COÛT.
Le secteur informel en RDC est prédominé par le
petit commerce de détail qui devient de plus en plus un concurrent
très sérieux pour le secteur formel parce qu'il est plus
adapté à la fonction de consommation de la plus grande
majorité des ménages, vu le niveau généralement bas
des revenus. [SIMICO, 1992]
Le facteur prix est donc un aspect important du petit commerce
de l'informel parce qu'il est beaucoup plus l'expression du travail
nécessaire à la production, le prix dans ce petit commerce est
comme un couteau à double tranchant. Il est en même temps
accessible qu'inflationniste.
c) LE ROLE DE L'OFFRE D'EMPOIS, DES REVENUS ET DES
PRODUITS ACCESSIBLES A TOUS MEME AUX PLUS DEFAVORISES.
d) ENFIN, C'EST UN TERRAIN DE FORMATION SUR LE TAS POUR
UNE LARGE PARITE DES JEUNES DESCOLARISES ET ANALPHABETES.
1.5 ETENDUS DU SECTEUR INFORMEL EN RDC.
Dans cette section, il est question de présenter la
classification des activités du secteur informel de manière
générale ainsi que sa composition dans la ville de Lubumbashi.
(Nous prendrons une seule composition du fait de l'étude de notre
travail).
1.5.1 CLASSIFICATION DES ACTIVITES DU SECTEUR
INFORMEL
De manière générale, les activités
du secteur informel sont groupées en trois catégories en
l'occurrence le secteur primaire, le secteur secondaire et le secteur
tertiaire.
1. LE SECTEUR PRIMAIRE
Ce secteur comprend les activités proches de la nature.
Il est constitué des activités économiques productrices
des matières premières, notamment l'agriculture, la pêche,
l'élevage et les mines.
Ce sont des activités de survie, dans la mesure
où elles permettent au groupement familial de se maintenir en vie.
2. LE SECTEUR SECONDAIRE
Le secteur secondaire comprend l'ensemble des activités
économiques correspondant à la transformation des matières
premières en produit finis ou bien de consommation.
Il s'agit ici d'un secteur qui a notamment pour mission la
transformation chimique ou mécanique d'un produit ancien ou de la
combinaison des produits anciens ou pour créer des nouveaux produits.
3. LE SECTEUR TERTIAIRE.
Ce secteur est constitué par les activités
produisant des services tels que le commerce, le transport, les
assurances, l'hôtellerie, le secteur de la santé et les autres
services sous toutes leurs formes. Le secteur des services est resté le
seul à avoir connu une nette progression.
Le dynamisme des activités du secteur s'explique par
une dualité encore plus accentuée de l'économie
congolaise, les chômeurs ne trouvant que le secteur informel comme unique
voie de sortie face à la spirale d'accentuation de la
pauvreté.
1.5.2 L'ARTISANAT DU SECTEUR
INFORMEL DANS LA VILLE DE LUBUMBASHI.
Selon la grande Encyclopédie, l'artisan est celui qui
travaille pour son compte personnel, exécute seul ou avec l'aide de
quelques compagnons, un travail manuel et qui se charge
généralement lui-même d'en commercialiser les produit.
[GELOV, 1971]
Il est primordial que nous signalons qu'il y a deux optique
d'artisanat, dont :
A) LES METIERS ARTISANAUX DE PRODUCTION DES
BIENS.
Les métiers artisanaux de production des biens
permettant la transformation des inputs en outputs prêts à la
consommation.
Nous citons dans cette optique :
La fabrication artisanale de briques, la pêcherie, la
fonderie etc.
B) LES METIERS ARTISANAUX DE PRODUCTION DES
SERVICES.
Cette composante de l'artisanat s'occupe de la satisfaction de
besoins des particuliers et des entreprises par l'entremise des services
rendus.
Dans cette catégorie nous citons : la
réparation de chaussures, des motos, vélos etc.
1.6 CAUSE DE LA PROLIFERATION
DU SECTEUR INFORMEL ET SES CONSEQUENCES.
1.6.1 LES CAUSES DE LA PROLIFERATION DU SECTEUR
INFORMEL.
La prolifération du secteur informel en RDC en
générale et dans la province du Katanga en particulier se
justifie par la mauvaise gouvernance, l'inapplication et/ou inefficacité
de la loi réglementant le secteur du commerce.
1. LA MAUVAISE GOUVERNANACE.
Un Etat responsable doit assurer pleinement ses missions
notamment : la répartition équitable du revenu national, la
création d'emploi, la subvention des entreprises, garantir la
sécurité sociale etc.
2. L'INAPPLICATION DES LOI
REGISSANT LE COMMERCE.
La RDC détient un arsenal juridique important en
matière de l'exercice de commerce notamment l'ordonnance loi n*079-021
du 2 aout 1979 abrogé par l'ordonnance loi n*90-046 du 8 aout 1990
portant réglementation du petit commerce.
Cependant, l'application de cette loi pose encore
problème à ce jour du fait de son interprétation et des
ambigüités qu'elle renferme.
Ainsi, la loi se voit appliquée à une petite
couche de la population ; la grande partie de la population se servant des
lacunes de la loi, multiplie des petites activités productrices de
revenu échappant à tout contrôle de l'Etat, d'où la
prolifération du secteur informel.
1.6.2 LES CONSEQUENCES DES
ACTIVITES DU SECTEUR INFORMEL.
La pratique des activités informelles produit les
conséquences néfastes sur l'économie d'un pays. En RDC, il
est prouvé que les agents qui travaillent dans le secteur informel
oeuvrent en marge de la loi.
Ce secteur cause préjudice aux intérêts
des pouvoirs publics notamment sur le plan social, économique et fiscal
que nous allons évoquer dans les lignes qui suivent.
1. SUR LE PLAN SOCIAL.
Malgré les avantages certains que procure le secteur
informel en RDC notamment le fait de pallier les carences de l'économie
officielle en matière de distribution d'emploi, de salaire. Il y a lieu
cependant, de signaler ici que l'emploi que procure le secteur informel n'est
que précaire et cavalier ; ce secteur utilise les enfants, les
femmes et même les hommes.
2. SUR LE PLAN ECONOMIQUE.
Le secteur informel a des conséquences néfastes
sur l'économie de la RDC et de la province du Katanga en particulier du
faite qu'il se traduit par le développement du marché de change
non officiel avec comme corollaire le non rapatriement des devises, la
thésaurisation ,la difficulté d'accès au système
bancaire, la rétention des stocks, la fixation des prix fantaisiste.
Tout ceci prouvant entrainer un profond dérèglement des
fondations de l'économie nationale. [FEIZ, 1995]
3. SUR LE PLAN FISCAL.
La plupart des auteurs sont unanimes pour épingler
parmi les conséquences du secteur informel le fait de priver l'Etat de
ses revenus.
D'après JANET MACGETTEY, cité par BUABUA EA
KAYEMBE, l'informel donne lieu à l'évasion fiscale
généralisé, les mépris des lois et tout cela sape
la légitimité de l'Etat et la morale politique, et contribue
aussi à la baisse de l'efficacité de l'administration. La
pratique des activités informelles brise le principe à la fois
générale et constitutionnel de l'égalité des
citoyens devant la loi. [FEIZ, 1995].
CHAPITRE 3 : LA
FABRICATION ARTISANALE DEBRIQUES ET CONDITIONS SOCIO-ECONOMIQUES DES
BRIQUETIERS
Dans ce chapitre, il est question de faire une étude de
la fabrication artisanale des briques et des conditions
socio-économiques des briquetiers. Ces derniers seront
étudiés sur base des données chiffrées requiert de
notre enquête empirique sur certains quartiers de la ville de
Lubumbashi.
Plus précisément, nous verrons respectivement
l'incidence de leurs revenus sur leurs conditions économiques et
sociales de 2010 à 2014 en vue d'analyser l'impact de leurs
activités et de leurs rémunérations sur le plan
économique de la ville de Lubumbashi (gouvernement...) et enfin un
constat général, suggestions et la conclusion
générale clôturera le chapitre.
3.1 ETUDE DE LA FABRICATION
ARTISANALE DE BRIQUES
3.1.1 SITUATION ECONOMIQUE DES
BRIQUETIERS
Il n'est un secret pour personne à s'imaginer les
conditions économiques dans lesquelles se trouvent bon nombres des
briquetiers de la ville de Lubumbashi.
En effet, ceux-ci évoluent dans l'informel, en d'autres
mots, ils pratiquent une activité qui génère des revenus
parfois faible à cout direct mais, qui ne sont en aucun cas
fiscalisé par la personne suprême morale qui n'est tout autre que
l'Etat congolais.
Il est vrais que cette activité a longtemps
caché des individus dépourvus d'emplois, certains pour faute de
politique d'emplois malgré le niveau d'étude, pour d'autres par
manque d'instruction ou de niveau d'étude (analphabétisme).
Toute cette gamme d'attribut joue en sorte qu'aujourd'hui, la
fabrication artisanale des briques regorge différente catégorie
des personnes qui s'y adonnent et génère des revenus direct ou
indirect au bénéfice des particuliers, étrangers et
même l'Etat congolais sans être fiscalisé.
De ce fait, ces outils de production nécessite une
énorme force physique et en même temps de l'endurance quand il
s'agit notamment du « Tapé fort23(*) » et peu quand
même lorsqu'il s'agit de la « Presse24(*) »
Vivant à un rythme inhabituel, la plupart des
briquetiers perçoivent un revenu équivalent à leurs
productivité, c'est-à-dire qu'on les rémunère au
coût d'une brique.
Généralement ils perçoivent en moyenne 35
à 40,45 FC pour la production d'une brique, et ceci
caractérisé comme suit :
· Pour ceux (propriétaires des briques) qui n'ont
pas assez des moyen, ils négocient rémunèrent briquetiers
à 35 FC la brique et il sied de signaler que le 5 FC de la
rémunération est alloué à leurs ration.25(*)
· Pour ceux (propriétaires de briques) qui ont
assez des moyens, ils négocient et rémunèrent leurs
briquetiers 40 à 45 FC par brique et le 5FC est toujours alloué
à leurs ration.
En général, les briquetiers artisanaux
contractent des verbalement certains contrats et ceux pour 100,
200,300...1.000...5.000...15.000...et même plus de 20.000 briques sur une
période donnée.
Dans la ville de Lubumbashi, les activités de la
fabrication de briques débutent au mois de mai, sitôt après
la saison des pluies et ne prennent fin qu'à partir du mois d'octobre
avant l'arrivée des nouvelles pluies. Bien qu'il n'existe pas de
véritable statistique sur la production annuelle de brique à
Lubumbashi, l'on estime cette production à plusieurs dizaines des
milliers de briques par an. Ce qui représente une importante source
d'activités génératrices de revenus directes ou indirectes
pour la population lushoises, à défaut d'emploi.
Moins d'un dollar ; le coût de la fabrication d'une
brique en argile se situe entre 35 et 45 FC.
Journalierement, une équipe composé de deux
à quatre personnes arrive à produire 400 à 800 briques .ce
qui leurs reviennent de 14.000 à 36.000FC, soit moins d'un dollar par
personne par jour après répartition entre eux. Le cout de
transport de ces briques du lieu de fabrication au lieu de cuisson, souvent sur
les bords des routes, varie entre 5 et 10 FC, selon les distances à
parcourir. Des travaux qui sont généralement
réservées aux femmes et aux enfants mineurs. L'argent ainsi
gagné est consacré à l'achat de la nourriture et à
faire face à la nouvelle rentrée scolaire ainsi qu'aux
différentes activités des travaux des champs en début de
campagne. La brique cuite est cédé entre 110 à 150 FC.
3.1.2 CONDITION SOCIALE DES
BRIQUETIERSDE LA VILLE DE LUBUMBASHI.
Environnement. A noter que dans la ville de Lubumbashi, moins
de 35% des briquetiers producteurs s'adonnent à la culture de
contre-saison. Ces briquetiers producteurs ont un penchant pour la fabrication
de briques. Si les activités de fabrication de briques artisanale
constituent certes une importante source de revenus pour ses habitants,
paradoxalement, elles présentent de graves menaces pour l'environnement
et les forets avec l'abattage des arbres qui servent à la cuisson.
Hormis les feux de brousse, chaque année des centaines de mètres
cubes de bois sont extraites de ces forêts, sans qu'un plan de
reboisement ne soit exigé. A l'allure ou évoluent les choses, les
fourneaux a briques risquent de ne plus faire long feu.
3.2 PRESENTATION DES RESULTATS
SUR BASE DES DONNEES RECOLTEESLORS DE NOTRE ENQUETE
Pour notre enquête, nous avons utilisé la formule
suivante :
Pourdéterminer la taille de notre échantillon qui est de
67 individus interrogés. (Selon Deplteau, 2010, le maux, 2010, Aktouf,
2013).
Notons que selon la même loi de probabilité, au
seuil de confiance de 90% et avec une marge d'erreur de 10%, le t étant
de 1.64, les résultats suivants y ont été
tirés :
Tableaux n-1 : le degré
d'ancienneté des briquetiers.
Durée
|
Nombre absolu
|
Nombre relatif %
|
1 mois
|
13
|
19,40
|
1 année
|
15
|
22,39
|
2 ans
|
20
|
29,85
|
3 ans
|
10
|
14,93
|
4ans et plus
|
9
|
13,43
|
Total
|
67
|
100
|
Source : Elaboré par nous-mêmes sur base
des données récoltées.
INTERPRETATION DES
RESULTATS
A la lumière de notre étude et au regard de ce
tableau ci-dessus, il décrit le niveau d'ancienneté des
briquetiers artisanaux, qui ressort comme suit :
Sur l'ensemble des briquetiers que nous avons eu à
interroger et selon la taille de notre échantillon requis,
29,85% de briquetiers oeuvre depuis 2 ans dans leurs
métiers,
22,39% oeuvre depuis 1 année dans ce métier de
brique,
19,40% y travaillent depuis un 1 mois,
14,93% travaillent les briques depuis 3 ans au mois,
13,43% pratiques ce même métier depuis 4 ans et y
ont un fort degré d'ancienneté.
Tableau n-2 : la satisfaction des briquetiers au
travail.
Degré de satisfaction
|
Nombre absolu
|
Nombre relatif %
|
Très satisfait
|
0
|
0
|
Satisfait
|
6
|
8,96
|
Assez satisfait
|
0
|
0
|
Moins satisfait
|
6
|
8,96
|
Pas satisfait
|
55
|
82,09
|
Total
|
67
|
100
|
Source : Elaboré par nous-mêmes sur base
des données récoltées.
Commentaires
Tels que nous l'avons illustré ci-haut, la
majorité des briquetiers pratiques leurs travaux sans en être
satisfait, malgré quelques cas particuliers de ceux qui s'y sentent
assez satisfait.
Sur l'ensemble d'individus de notre échantillon requis,
82,09% ne sont pas satisfaits de leurs métiers des fabricants de
briques, ce qui signifie qu'ils s'y adonnent mais par contrainte. Et 8,96%
d'entre eux se sentent moins satisfaits de ce métiers, la plupart
d'entre eux ont été forcés de s'y habituer et aimer par
contrainte pour manque d'emploi, ils se retrouvent quand même du faite
que le revenu qu'ils perçoivent leurs permettent de subvenir à
leurs besoins primordiaux, mais sans pour autant investir (Manque de la notion
d'épargne), bref, toute chose restante égale par ailleurs
(« ceteris paribus »)
Tableau n-3 : Revenu perçu lors de la
fabrication de briques
X^ Revenu par brique
|
Nombre absolu (n)
|
Nombre relatif % (x)
|
Moyenne en FC (x^)
|
[30 35[
|
28
|
41,79
|
33
|
[35 40[
|
30
|
44,78
|
38
|
[40 45[
|
9
|
13,43
|
43
|
Total
|
67
|
100
|
114
|
Source : Elaboré par nous-mêmes sur base des
données récoltées.
Commentaires du tableau
La rémunération des briquetiers est un
coût pour l'employeur, d'autant plus que celle-ci est associée
à une charge qui n'est tout autre que la ration.
Ainsi le tableau ci-haut nous élucide que sur
l'ensemble de notre échantillon requis ,28 briquetiers perçoivent
en moyenne 33 FC par brique produite, 30 en perçoivent aussi en moyenne
38 FC et enfin 9 y tirent au moins 43 FC par brique produite. Ces derniers
offre des chiffre un peu hallucinante du fait qu'ils sont employés par
des sponsors ayant assez des moyens, ce qui n'est pas le cas des 28 et 30
autres individus de notre échantillon qui sont
rémunérés respectivement entre 33 et 38 FC, ils sont
souvent employés par des sponsors n'ayant pas assez de moyens financiers
ou quelque fois ne négocie pas bien leurs contrat en fonction aussi de
leurs intérêts.
Notons aussi que dans certains cas, la
rémunération des briquetiers n'est ni fonction de la situation
financière du sponsor, ni de la négociation faite pour son propre
intérêt mais plutôt de la nécessité
d'obtention de briques durant un temps record ou minime qui va le pousser
à motiver ses travailleurs.
Tableau n-4 : la couverture de besoin de
1ere nécessité par son salaire
Couverture du salaire
|
Nombre absolu
|
Nombre relatif %
|
Oui
|
3
|
4,48
|
Non
|
64
|
95,52
|
Total
|
67
|
100
|
Source : par nous-mêmes sur base des données
récoltées.
Commentaires
L'examen de ce tableau décrit deux situations :
1. Sur l'ensemble de notre échantillon requis, 95,52%
de briquetiers n'arrivent pas à couvrir leurs besoins de 1ere
nécessité avec le salaire qu'ils perçoivent. Ils
dépensent plus qu'ils ne perçoivent, du fait que leurs salaires
n'arrivent pas à couvrir la totalité des besoins primordiaux, par
exemple pourvoir au loyer de leurs habitats, se vêtir normalement, se
nourrir de façon équilibré au quotidien,
s'administré des soins médicaux adéquats et instruire
leurs enfants pour ceux qui en ont ou s'instruire.
2. Dans ce même ensemble de notre échantillon
requis, 4,48% des briquetiers arrivent quand même à couvrir leurs
besoins de 1ere nécessité avec les salaires qu'ils
perçoivent. Ils sont généralement employés par des
sponsors ayant assez des moyens ou contractent bien leurs contrats en visant
leurs propres intérêts. Par après, ils sont capables de se
louer une maison, manger avec équilibre, instruire ou s'instruire et
avoir accès aux soins médicaux adéquat.
Bref, ils sont parfois bien motivés du fait que le
sponsor voudrait un travail rapide dans un temps record. (Toute chose restante
égale par ailleurs « ceteris paribus »).
Tableau n-5 : la satisfaction du salaire
reçu
Degré de satisfaction
|
Nombre absolu
|
Nombre relatif %
|
Très satisfait
|
0
|
0
|
Satisfait
|
3
|
4,48
|
Assez satisfait
|
7
|
10,48
|
Moins satisfait
|
25
|
37,31
|
Pas satisfait
|
32
|
47,76
|
Total
|
67
|
100
|
Source : Elaborée par nous-mêmes sur base
des données récoltées.
Commentaires
Le degré de satisfaction du salaire reçu est
élucidé dans le tableau ci-haut :
Sur l'ensemble de notre échantillon requis 47,76%
d'individus briquetiers ne sont pas satisfaits de leurs salaires reçus
du fait que celui-ci ne subvient pas à leurs besoins primordiaux
comparativement à la force et l'endurance qu'ils fournissent. Et 37,31%
des briquetiers sont moins satisfaits du salaire dont 10,48% qui se sentent
assez satisfaits et enfin 4,48% se sentent satisfaits.
Tableau n-6 : la notion d'épargne chez les
briquetiers artisanaux
Notion d'épargne
|
Nombre absolu
|
Nombre relatif %
|
Connaissant
|
59
|
88,06
|
Ne connaissant pas
|
8
|
11,94
|
Total
|
67
|
100
|
Source : Elaboré par nous-mêmes sur base des
données récoltées.
Commentaires
La notion d'épargne est très importante chez une
population du faite qu'elle aboutit à l'investissement, qui s son tours
débouche a la création d'emplois qui induira ensuite une baisse
du taux de chômage.
Dans le cas de notre étude, selon la taille de notre
échantillon requis 88,06% des briquetiers ont une notion
d'épargne, en outre ils savent épargnées et 11,94% n'ont
pas cette notion.
Est-ce que ceci insinue que l'épargne s'effectue
réellement vue le taux élevé des briquetiers qui savent de
quoi il s'agit ?
Tels peut avoir été la question qui est
passé à l'esprit de nos lecteur et dont nous allons
élucider dans le tableau ici-bas.
Tableau n-7 : l'épargne des
briquetiers
Pratiqué l'épargne
|
Nombre absolu
|
Nombre relatif %
|
Oui
|
0
|
0
|
Non
|
67
|
100
|
Total
|
67
|
100
|
Source : Elaboré par nous-mêmes sur base
des données récoltées.
Commentaires
Sur l'ensemble de notre échantillon requis, tous les
individus briquetiers n'épargnent pas malgré la notion de
l'épargne qu'ils ont en eux. Ceci pousse peut-être certains de nos
lecteurs a se posé encore la question pourquoi ?
· Est-ce parce qu'ils ne le peuvent pas ?
· Est-ce parce qu'ils ne connaissent pas comment le
faire ?
· Ou est-ce parce qu'ils ne veulent pas le
faire ?
Tels sont les questions que le tableau ici-bas traite.
Tableau n-8 : la part du salaire des briquetiers
allouée à l'épargne
La cause du non épargne
|
Nombre absolu
|
Nombre relatif %
|
Parce que le salaire ne le permet pas.
|
67
|
100
|
Parce qu'ils ne savent pas qu'est-ce que c'est.
|
0
|
0
|
Parce qu'ils ne veulent pas le faire
|
0
|
0
|
Total
|
67
|
100
|
Source : Elaboré par nous-mêmes sur base des
données requise lors de notre enquête
Commentaire
Sur base de notre échantillon requis, tous les
briquetiers n'épargne pas, non pas parce qu'ils ne savent pas le faire
ou parce qu'ils ne le veulent pas mais parce que leurs revenus ne leurs permet
pas cela.
Selon la théorie des keynésiens, stipulant que
ne peut épargner que celui qui a un revenus et bien après avoir
consommé cela et alors le reste peut être mis en banque (E=C-Y),
or ceci n'est pas le cas des briquetiers artisanaux de notre
échantillons qui ne peuvent le faire.
Dans la partie introductive, notre préoccupation
majeure dans la problématique était focalisée sur trois
questions de départ qui sont :
1. Le revenu perçu lors de la fabrication artisanale
des briques satisfait-t-il les briquetiers ?
2. Est-ce que le revenu qu'ils perçoivent leurs permet
de couvrir les besoins de 1ere nécessité ?
3. Est-ce qu'ils sont satisfaits de leurs métiers de
fabricants de briques ?
Enfin, sur base des données chiffrées de nos
tableaux ci-haut et après examen des résultats qui y
dérivent, tous cela n'a fait qu'affirmer nos hypothèses
émise au début du travail dans le sens où la
majorité d'individus briquetiers artisanaux ne sont pas satisfaits de
leur revenu perçu ainsi que de leurs métiers.
Au niveau du salaire, malgré le grand rendement
perçu lors de la vente de briques par les bénéficiaires
qui n'est sont tous autres que les sponsors, peu des briquetiers se retrouvent.
La fabrication artisanale de briques étant un métier
nécessitant de la force physique et une endurance de haut niveau ne
procurent pas assez de satisfaction à ses pratiquants, qui s'y livre par
contrainte de peur de se retrouver sans aucune capacité de financement
pour subvenir à leurs besoins.
3.3 INTERPRETATION GENERALE
Surgie sur le territoire national congolais, comme tout autre
métier de rang, la fabrication artisanale des briques se
prévoyait comme un métier avec ambition économique de
produire et croitre en étant fiscalisé par l'autorité et
contribuer à la croissance du P.I.B ,mais cela n'est pas le cas puis que
l'activité de briques connait des cassures notamment le faible rendement
de salaire qui y ai fournis concomitamment a la force de travail qui s'y livre
en retour mais aussi des condition sociales des briquetiers. Car les
théories économiques présument que toute activité
économique se doit de produire, croître et connaitre ainsi une
rentabilité dont le bilan sera positif.
Cette pratique cache non seulement différent revenus
non fiscalisés, mais aussi différent citoyens de la nation qui
sont parfois privés d'instruction pour les plus jeunes, ce qui accroit
le taux d'analphabétisation.
Les données statistiques chiffrées tirées
du tableau synthétique n- 5 révèlent une
réalité exprimant une grande insatisfaction du salaire
reçu lors de la fabrication artisanale des briques qui se
présente comme suit : pas satisfaits 47,76%,moins satisfaits
37,31%,assez satisfaits 10,48% et satisfaits 4,48%,ces deux derniers sont des
cas assez particuliers déjà développés dans nos
commentaires ci-haut.( « ceteris paribus » :toute
chose restant égale par ailleurs.)
Quant à la satisfaction sur le métier, l'avis
des concernés se présente comme suit : enregistrant un taux
élevé d'insatisfaction de 82,09% et de côté de celui
8,96% des moins satisfait et assez satisfait.
Ce qui prouve à suffisance que la situation
économique des individus briquetiers est en
déséquilibre.
Le niveau bas du revenu perçu a pour incidence le non
satisfaction du métier, qui a comme impact négatif des conditions
socio-économiques déplorables.
3.4SUGGESTIONS
La fabrication artisanale de briques étant une
activité comme toutes les autres dans le sens où elle doit
produire, croître et améliorer les conditions
socio-économiques de ses pratiquants et dans le souci majeur que l'Etat
congolais aie aussi son empreinte en la fiscalisant pour aboutir à une
bonne croissance économique globale et un développement
harmonieux, il faudrait :
1. En sa qualité de patron de toute activité
économique se déroulant sur son territoire, qu'il puisse non
seulement y trouver son bénéfice en fiscalisant ce métier
visant la croissance du P.I.B, en mettant en place une politique
d'emploi ;
2. S'impliquer personnellement pour mécaniser ou
industrialiser la fabrication de briques à l'aide de ses fonds propres
et technologies de pointe ou diriger les investissements privés
étrangers vers ce secteur d'exploitation de briques ;
De cette façon, il constituera une cheville
ouvrière au centre des activités économiques qu'il faudra
et bien entretenir pour la poursuite des objectifs fixés
CONCLUSION GENERALE
A l'issu de notre étude sur « la fabrication
artisanale de briques et conditions socio-économiques des briquetiers
à Lubumbashi »allant de 2010 à 2014,nous avons le
devoir de tracer brièvement les idées essentielles
présentées dans chaque partie de notre travail.
La briqueterie est un métier qui génère
des revenus assez importants mais non fiscalisé par l'autorité
publique, qui aussi faute de politique d'emplois condamne sa population active
au chômage.
Dans cette gymnastique scientifique, nous nous sommes
appuyés sur une combinaison de quatre méthodes à
savoir : la méthode comparative, la méthode inductive, la
méthode analytique et historique ainsi que de deux techniques :
documentaire et d'interview libre.
Outre l'introduction générale et la conclusion
générale, notre travail comprend 3 chapitres dont le premier
ayant trait aux généralités où nous avons
l'historique de la fabrication de briques, sa typologie, et des
définitions des concepts de base et même de la présentation
du champ empirique.
Dans le deuxième chapitre, nous avons abordé le
cadre théorique où nous y avons épinglé la notion
sur l'économie informelle, son importance, son rôle, ses causes et
ses conséquences sur le plan social, économique et fiscal.
Dans le troisième chapitre, il a été
question de faire une enquête empirique sur la briqueterie et ses
pratiquants dans tous ses angles. Toujours dans ce chapitre, nous nous sommes
permis de retracer les conditions socio-économiques des briquetiers, de
démontrer le degré d'insatisfaction du métier ainsi que du
revenu qu'il génère, revenu ne permettant d'épargner.
Tous cela sur base des données statistiques chiffrées recueillies
lors de notre enquête empirique.
A la lumière des tableaux synthétiques du
degré d'ancienneté, de non satisfaction du métier et du
salaire perçu. Le fait de ne pas épargner est un danger pour une
économie, les résultats des éléments
chiffrés ont établi une parfaite vision des effets
multiplicateurs salariaux négatifs et des conditions
socio-économiques des briquetiers entrainant un impact négatif
dans la gestion et développement économique, social de leurs
vies.
Ce travail est une oeuvre humaine qui ne peut manquer
d'imperfection, dont nous demandons la clémence des lecteurs et nous
restons ouverts à toute critique objective.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. LAKI MAURICE MUSEWA M'BAYO, l'Art de confectionner un
travail scientifique. p.u.l, 2004, p37.
2. MULUMBATI NGASHA, Manuel de sociologie
générale, éd. Dalloz, Paris, 1986, p.36.
3. PINTO R. et GRAWITZ M., Méthode des sciences
sociales, éd. Dalloz, Paris, 1986, p.36.
4. MALRAUX, cité par BAKENGE KADIMA, analyse
sociologique des motifs d'adhésion des fidèles à une
communauté religieuse, mémoire de licence, UNIZA, Lubumbashi,
1966, p.11.
5. MBAYA MUDIMBA et FRIEDHELM STREILLER, secteur informel au
Congo Kinshasa ; stratégie pour un développement
endogène E.U.A, Kinshasa, 1999, pp.201-202.
6. BUABUA WA KAYWMBE, la fiscalisation de l'économie
informelle au zaïre, p.u.z, Kinshasa.1995, pp.11-12
II. REVUES, DOCUMENTS ET ARTICLES
1. VERHAEGEN (G) « rôle du secteur informel
dans le développement économique du Zaïre », in
revue cadice-inso,n, n, n-44,4eme trimestre, 1985, p.37.
2. « la briqueterie de virebent, mairie de
lannaguet
3. Bulletin de la société de l'industrie
minérale (1856/07(t2)-1856/09)
4. MARTIN SAUVAGE, la brique et sa mise en oeuvre en
Mésopotamie. Des origines à l'époque achedemenide. Paris,
éditions recherché sur la civilisation. 1998(ISBN2-865
38-272-9).
5. S.YONKEU. école inter-états
d'ingénieurs de l'équipement rural d'Ouagadougou (Eire0,
03.B.p7023. OuagadougouBurkina-Faso
samuel.yonkeu@eier.org.
6. JEAN-YVES CAPUL et OLIVIER GARNIER, respectivement
agrégée des sciences sociales et le second économiste,
dans dictionnaire d'économie et des sciences social. HATIER, paris,
2008.
ANNEXES
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
1. Depuis quand avez-vous commencez le travail des
briques ?
a. il ya une année (1 années)
b. il ya deux ans (2 ans)
c. il ya trois ans (3 ans)
d. il ya longtemps
2. Etes-vous satisfait du salaire reçu a la fin
de votre travail des briques ?
a. très satisfait
b. satisfait
c. assez satisfait
d. moins satisfait
e.pas satisfait
3. Quel revenu percevez-vous par briques
produite ?
a. 30 FC
b. 35 FC
c. 40 FC
d. 45 FC
4. Est-ce que ce salaire arrive à couvrir vos
besoins de 1èr nécessité ?
a. oui
b. non
5. Connaissez-vous l'épargne
bancaire ?
a. oui
b. non
6. si oui, avec votre salaire,
épargnez-vous ?
a. oui
b. non
7. Etes-vous satisfait de votre travail de fabricant
des briques ?
a. très satisfait
b. satisfait
c. assez satisfait
d. moins satisfait
e. pas satisfait
* 1Par LOLA NTERANYA LWAMBA, la
problématique de la fiscalisation du secteur informel en RDC, UNIVERSITE
CATHOLIQUE de BUKAVU, licencie en économie (gestion
financière)
* 2LAKI MAURICE M'BAYO, l'art de
confectionner un travail scientifique, P.U.L, 2004, P.37
* 3KAMBAJI WA KAMBAJI,
sociologie générale, cours inédit, G1 sociologie, UNILU,
1990.P.30
* 4PINTO R. et GRAWITZ M,
Méthodes des sciences sociales, éd .Dalloz, Paris, 1986, P.36
* 5 Professeur IPO ABELELA,
syllabus d'initiation a la recherche scientifique, G1 Economie, UNILU, 2010,
P.22
* 6 MULUMBATI NGASHA, Manuel de
sociologie générale, éd.Africa, LUBUMBASHI, 1990, P.68
* 7«La briqueterie de
VIREBENT, mairie de lannaguet »
* 8«La briqueterie de
VIREBENT, Mairie de lannaguet »
* 9Bulletin de la
société de l'industrie minérale (1856/07(t2)-1856/09)
* 10Reflet rougeâtres
* 11R.K MERTON, cité
par MULUMBATI NGASHA, OP.cit.P.63
* 12MALRAUX, cité par
BAKENGE KADIMA, analyse sociologique des motifs d'adhésion des fideles
à une communauté religieuse, mémoire de LICENCE, UNIZA,
LUBUMBASHI, 1966, P.11
* 13Mesure des dimensions des
particules des matières qui constituent un échantillon de
minéral, terre.
Détermination de la dimension des grains qui entrent dans
un composé.
* 14Martin sauvage, la brique
et sa mise en oeuvre en Mésopotamie. Des origines à
l'époque achedemenide. Paris, éditions recherché sur la
civilisation. 1998 (ISBN 2-86538-272-9)
* 15S.YONKEU. Ecole
inter-états d'ingénieurs de l'équipement rural
d'Ouagadougou (EIRE) ,03.B.P 7023. OUAGADOUGO BURKINAFASO
Samuel.yonkeu@eier.org
* 16JEAN-YVES CAPUL et OLIVIER
GARNIER, respectivement agrégée des sciences sociales et le
second économiste, dans dictionnaire d'économie et des sciences
social. HATIER, Paris, 2008.
* 17JEAN-YVES CAPUL et OLIVIER
GARNIER...
* 18JEAN-YVES CAPUL et OLIVIER
GARNIER...
* 19MBAYA MUDIMBA et FRIEDHELM
STREIFFELER, secteur informel au Congo Kinshasa ; stratégies
pour un développement endogène, EUA, Kinshasa, 1999,
pp.201-202.
* 20BUABUA WA KAYEMBE, la
fiscalisation de l'économie informelle au Zaïre, P.U.Z,
Kinshasa. 1995, pp.11-12.
* 21Idem.
* 22 VERHAEGEN (G)
« rôle du secteur informel dans le développement
économique du zaïre », in revue cadice-inso,n, n,
n-44,4eme trimestre, 1985, P37.
* 23Outil servant à
donné a une brique une forme carrelée en employant de la force
physique pour taper.
* 24Idem, mais ici la brique
prend une forme carrelé en pressant a l'aide d'une presse.
* 25Portion quotidienne des
vivres, des fourrages, etc.